Afro hebdo : revue de presse du 10 au 16 octobre 2010

La crise interne qui secouait le principal parti d’opposition togolaise, l’Union des Forces de Changement, Ufc, mettant aux prises Gilchrist Olympio et son ancien Secrétaire général Jean-Pierre Fabre qui se sont pendant des mois discuté le leadership du parti après leurs congrès séparés a signé son épilogue avec la création par Jean-Pierre Fabre d’un parti politique propre à lui.

L’Alliance nationale pour le Changement, ANC, tel est le nom du nouveau parti d’opposition. Si beaucoup de Togolais, à travers des articles sur la Toile et les commentaires publiés dans les sites ont approuvé cette idée, l’ayant depuis le début de la crise au sein de l’Ufc réclamée, d’autres au contraire se posent des questions sur les innovations que peut apporter ce nouveau parti, et quelle stratégie fiable pourra-t-il mettre en place et que les autres partis politiques de l’opposition togolaise n’ont appliquée. D’autres encore se posent des questions sur le statut que revêtiront désormais Jean-Pierre Fabre et les vingt députés de l’Ufc qui le suivent à l’Assemblée nationale. Finiront-ils leur mandat sous les couleurs de l’Ufc qui n’est plus leur parti, ou seront-ils désormais des députés indépendants, ou encore évolueront-ils sous l’emblème du nouveau parti ?

Une autre facette de ce nouveau parti qui a défrayé la chronique cette semaine au Togo est son nom. ANC, comme l’ANC sud africain, l’African national Congress du très charismatique Nelson Mandela ! Certains Togolais ironisent sur cette ressemblance, alors que d’autres y voient un signe d’espoir.

En attendant que l’ANC du Togo ne suive les pas de celui sud africain et Jean-Pierre Fabre ceux de Nelson Mandela, les Togolais attendent la validation de la création de ce parti, suite au dépôt des textes fondamentaux au ministère de l’Administration Territoriale, conformément à la Constitution togolaise.

Sources: Togocity (www.togocity.com), Icilome (www.icilome.com)

Côte d’Ivoire: Début de la campagne électorale

La campagne électorale pour la présidentielle du 31 octobre en Côte d’Ivoire a débuté le 15 octobre dernier. Des douze candidats en lice pour le fauteuil présidentiel, trois partent favoris : Laurent Gbagbo, le président sortant, Allassane Dramane Ouattara et Henri Konan Bédié. Contrairement aux deux premiers candidats qui ont déjà fait leur première sortie respectivement à Man et à Abidjan, Henri Konan Bédié fera sa première sortie le mardi 19 octobre 2010.

L’enjeu de cette présidentielle est de taille car sa réussite sortira, peut-être, la Côte d’Ivoire, plate-forme incontournable dans la sous-région ouest africaine, de presque une décennie de chaos.

Source : Afrik.com (www.afrik.com)

Guinée Conakry : Foumba Kourouma prend le contrôle de la CENI

La présidente par intérim de la CENI, Hadja Aminata Mame Camara s’incline au profit du rapporteur de la CENI El hadj Foumba Kourouma qui prend la tête de cette institution chargée de s’occuper du second tour de l’élection présidentielle en Guinée Conakry. La cérémonie de passation de service s’est déroulée le jeudi 14 octobre 2010 dans les locaux de la Commission électorale nationale indépendante sise à Camayenne dans la Commune de Dixinn et a été présidée par le commissaire de la CENI, El hadj Amadou Oury Diallo, devant une dizaine de membres de l’institution qui avaient signé une pétition pour exiger la nomination d’une personnalité consensuelle à la tête de l’institution vue la contestation liée à la l’élection de Louncény Camara comme président.

Source : Koaci.com (www.koaci.com )

Burkina Faso : Thomas Sankara encore célébré par la jeunesse africaine

15 Octobre 1987-15 Octobre 2010. Vingt-trois ans maintenant que Thomas Sankara, affectueusement appelé le Che burkinabais a été assassiné. Comme chaque année depuis ce lâche assassinat qui a privé l’Afrique de l’un de ses plus dignes fils, la jeunesse africaine, qui s’est toujours identifié à ce héros, symbole d’intégrité et de dignité, lui a une fois de plus rendu hommage à travers plusieurs pays comme le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Togo, l’Espagne, l’Italie, la France, l’Allemagne, le Canada, la Suisse, le Sénégal…

Les mots de Thomas Sankara, comme une graine semée, continuent de fleurir, de mûrir dans le cœur de cette jeunesse africaine aujourd’hui à la recherche de repères. Thomas Sankara, c’était l’emblème d’une Afrique humble mais fière d’elle, humiliée mais digne, pauvre mais noble… Une Afrique diamétralement opposée à celle que nous font aujourd’hui ingurgiter les vieux caïmans de la mare abrutis par la françafrique comme Blaise Compaoré, Abdoulaye Wade, Paul Biya… et les petits morveux héritiers fils à papa en quête d’un nom comme Faure Gnassingbé, Karim Wade, Ali Bongo.

Source : Afrik.com (www.afrik.com)

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Auteur·e

davidkpelly

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