Le Sida, une maladie qui actuellement se soigne, mais ne se guérit pas !

Depuis plusieurs années, ce virus mobilise dans le monde entier les ressources intellectuelles et physiques des investigateurs les plus éminents, ce qui occasionne de fortes dépenses, et bien qu’avant livré quelques-uns de ses secrets, son expansion n’est toujours pas maîtrisé.

Sans aucun doute, vous le savez déjà il ne s’agit rien d’autre que du Syndrome immunodéficitaire acquis ou le Sida qui, à ce jour a condamné des millions d’africains à mort.

Avec un nombre de malades estimé à 25 millions, l’Afrique est le foyer de la pandémie où le Sida a fauché plus de 2,4 millions de vies en 2000. Le Sida est la principale cause de mortalité dans notre continent. Et malgré les nombreuses campagnes de sensibilisation et de lutte contre ce fléau, ce virus fatal malheureusement continu encore et toujours de se répandre surtout chez les jeunes dont l’âge varie entre 12 et 18 ans.

Pour le seul cas de la République Démocratique du Congo, d’après le rapport de l’Onu-Sida : Environ 1.200.000 personnes vivent avec le VIH/SIDA.

Mais pourquoi beaucoup de jeunes ne cessent de s’aventurier ?

Parce que les principes de la moralité ne sont plus respectés par les jeunes aujourd’hui. Bien que les relations sexuelles sont un facteur influent de contamination, les médias de notre temps bombardent les jeunes tous les jours d’images sexuelles montrant quelle allure adopter et comment se comporter face à la personne de l’autre sexe. C’est ce qui occasionne énormément les dérapages chez les jeunes.

Un autre facteur, c’est la pauvreté. Prenons l’exemple de Kinshasa ma capitale, le taux de contamination le plus élevé a été trouvé dans une commune rurale dont je me réserve le droit de citer le nom. Là bas, presque tout le monde est pauvre, l’électricité y est rare, pas d’eau potable ni de distractions saines, raison pour laquelle beaucoup de jeunes filles et garçons préfèrent se dévergonder et se délasser en amoureux sans lendemain. Avec les conséquences de maladies sexuellement transmissibles, de grossesses non désirées ou pire encore du Sida.

Même si, chez certains malades, la thérapie antirétrovirale ralentit la progression de l’infection du VIH vers le Sida déclaré, il n’existe actuellement aucun vaccin ni aucun remède. A mon avis, la sensibilisation devrait commencer d’abord dans les familles et cette responsabilité primordialement revient aux parents d’aider leurs enfants afin qu’ils aient une sexualité responsable dès l’âge adulte. De la sorte, nous pourrons peut être dans l’attente d’un vaccin ou d’un remède efficace, ralentir l’expansion du Sida dans nos pays.

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Auteur·e

shilomm

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