Fin d’année salée pour les Sénégalais

Alors que l’année tire à sa fin, et que ce le moment pour les uns et les autres de présenter leurs vœux pour celle à venir, les Sénégalais sont obliger d’oublier l’euphorie des fêtes et de redescendre sur terre pour faire face à la dure réalité.

A l’origine de cette nouvelle désillusion, la hausse récente des prix du carburant qui a tout de suite eu un effet défavorable sur la bourse des goorgoorlous (nom que l’on donne aux citoyens lambdas ; a pour sens premier : brave ou bravoure). Aussi le prix de la bouteille de gaz est passé de 3700 fcfa à 4200 fcfa, soit une augmentation de 500 fcfa. Hausse qui est tombée d’un seul coup, et que l’Etat tente d’expliquer maladroitement en avançant l’argument d’une hausse au niveau international. Habitués des faits, les ménagères pourront se rabattre sur le charbon de bois si toute fois le prix de ce dernier n’augmente pas comme ce fut le cas il y a environ deux mois lorsqu’il y avait une pénurie de gaz.

Autre aspect qui vient ternir cette fin d’année, les coupures de courant. Et oui ! la Sénélec est encore passée par là. Coupérec (couper toujours) comme l’appelle a poussé les habitants de la banlieue dakaroise à manifester leur colère dans les rues. Il y a quelques jours, un des mondoblogueurs sénégalais BA, dans son article: Sénégal: entre hors tension et surtension, avait parlé des délestages qui pouvaient durer plusieurs heures. Face à ce ras-le-bol, les populations n’ont plus qu’une solution pour montrer leur mécontentement : la violence. Pneus brulés, gaz lacrymogènes, jet de pierres contre les forces de l’ordre, voilà les images qui circulaient sur les chaînes privées lors du journal télévisé.

En cette fin d’année, période où l’on présente ses vœux, nombreux sont les Sénégalais qui souhaitent que la vie quotidienne s’améliore et qu’ils en finissent une bonne fois pour toute avec les coupures de courant.

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Auteur·e

ameth

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