Réseaux sociaux : Facebook, la nouvelle drogue

Parler de réseaux sociaux, c’est parler de Netlog, skype, badoo, tweeterou encore l’un des plus populaires de tous facebook etc. Ce réseau social est devenu presqu’une drogue pour de nombreuses personnes. Difficile de passer une journée sans se connecter  soit pour lire des messages, soit les notifications ou les commentaires, les dialogues etc.

Facebook a changé le quotidien des jeunes Burkinabè. Plutôt que de passer un coup de fil à son ami, mieux vaut se donner rendez-vous sur facebook. Là, on peut tout se dire pendant des heures. Les jeunes Ouagalais utilisent ce réseau social pour donner ou rechercher des informations. Par exemples, les baptêmes, les mariages sont publiés sur cette plateforme. Ceux qui ont raté ces évènement peuvent par exemple revoir les vidés et les photos publiés.

Les jeunes sont les plus actifs. « Il est vraiment difficile de passer une journée facebook », confie Emmanuel Kambou, un étudiant. « A chaque instant, tu te demandes si quelqu’un n’a pas fait de commentaire sur ton mur ou sur un autre sujet » relève Kambou avant d’ironiser « Faire une semaine sans se connecter à facebook peut rendre malade». Ces affirmations traduisent également le ressentiment de plusieurs autres personnes.

En rentrant dans un cybercafé, le constat est que même ceux qui y sont pour autre chose ont ouvert une fenêtre pour consulter de temps en temps leur page.

Cette drogue s’est transportée dans les bureaux. Mais là, c’est le travail qui prend un coup. Pour pallier cela, certains services ont bloqué facebook. C’est ce que confiait un jeune homme en stage dans une institution à vocation international présente au Burkina Faso.

Facebook sert de pont entre les jeunes Ouagalais, Africains et même de partout dans le monde. Dans un contexte où il est de plus en plus difficile de se voir chaque jour, les jeunes ont choisi facebook pour rester en contact avec leurs amies. Emmanuel Kambou confie avoir retrouvé des camarades de depuis l’école primaire grâce à ce réseau social.

A Côté de cela, on constate que facebook est devenu un canal de libre expression. Rarement des censures sur les commentaires : tout de se dit et rien n’est sacrée.  Attention quand même à la vie privée des gens.

Pendant la campagne pour l’élection présidentielle du 21 novembre au Burkina Faso, le Président réélu Blaise Compaoré n’a pu résister à la forte tentation. Il a crée sa page. Bien, un vrai outil de propagande. Les entreprises commencent d’ailleurs à s’y mettre.

S’il brise facilement les frontières, facebook à quelques inconvénients. Certains passent toute une journée sur leur page. Difficile dans ce contexte de consacrer du temps aux amis. Fini les rendez-vous au « grin » de thé.

Néanmoins, on pourrait dire que c’est un pont qui relie des îles.

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boukariblog

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