La solution contraignante dans quelques jours

Un panel, celui de l’Union Africaine, une mission, trouver un dénouement pacifique à la crise Ivoirienne. L’UA se veut confiante et ses résolutions avait-on dit à Addis-Abeba seraient contraignantes pour les deux partis. A peine le panel mis sur pied, à peine le délai d’un mois qui lui est imparti tire à sa fin. Plus que quelques jours avant que cette solution contraignante ne soit connu mais dans son attente toutes les spéculations et souvent les plus folles circulent en ce moment à Abidjan.Solution contraignante 1 selon l’abidjanais

Pour certains abidjanais, c’est Laurent Gbagbo qui reste Président et le Docteur Alassane Ouattara devient son vice président avec des pouvoirs élargies. La constitution ivoirienne ne sera pas foulée au pied et la Côte d’Ivoire sortira la tête haute de la crise, loin de la risée des autres pays africains. La grande réconciliation du peuple se fera avec un Ouattara aux côté de son frère Laurent tout sourire. Si c’était la solution, les pro-Gbagbo crieront hourra au grand mécontentement des militants du RHDP qui ne pourront que s’aligner sur la position de leur leader parce que quand le chef parle le peuple se tait !

Solution contraignante 2 selon l’abidjanais

Alassane Ouattara est confirmé président, Laurent Gbagbo lui désigne un vice-président : son statu d’ancien chef d’Etat ne peut pas lui permettre d’être le vice du nouveau venu. La CEDEAO, l’UA, l’UE et la grande Communauté Internationale sortiront la tête haute de la crise en ayant réussit à imposer la démocratie sans avoir recours à la force. La Côte d’Ivoire aura donc réussit une alternance politique réussit quand bien même elle fut entachée de violence. Si c’était la solution les pro-Ouattara crieront hourra car les militants tombés ne seront pas morts pour rien. Le mécontentement sera grand dans le camp des militants du LMP qui ne pourront que s’aligner sur la position de leur leader.

Solution contraignante 3 selon l’abidjanais

Si avec deux présidents les choses ne s’arrangent, il faut un troisième ! Ni Ouattara ni Gbagbo le temps de voir plus claire dans cette histoire de crise post-électorale. Oui un troisième Président qui aura la lourde charge de conduire une transition et d’organiser un nouveau second tour de l’élection présidentielle. On pense au Président de l’Assemblée nationale, le sieur Mamadou Coulibaly, très discret depuis le début de la crise post-électorale. Pour les modérés cette solution permettra une bonne fois pour toute de savoir qui de Ouattara et Gbagbo est réellement président. De nouvelles élections en toute transparence sous la supervision d’un président de transition qui ne sera pas candidat. Une telle solution doit normalement contenter tout le monde mais visiblement ni les partisans de Ouattara et de Gbagbo ne sont chauds pour qu’elle s’applique.

Personne n’est devin et malgré toutes ces projections de solution contraignante le mystère reste intact en attendant le 28 février qui maquera nous l’espérons tous la fin de la crise.

Suy Kahofi

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kingsuy

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