« PAUL BIYA DEGAGE », et après?

Depuis que le virus de la révolution a infiltré le Continent, ils sont nombreux les camerounais qui voient dans l’échéance électorale prochaine l’occasion de mettre en pratique les leçons venues du Maghreb. Pour preuve l’appel à la mobilisation qu’un ensemble d’associations et de partis politiques a lancé le 23 février dernier. La tribune suivante me permet de revenir sur les raisons d’un échec. Ces camerounais qui en appellent à une révolution sauvage semblent ignorer la situation réelle dans leur pays. Pour bien comprendre les choses, il faudrait se situer dans les évènements qui ont conduit aux émeutes dites de la faim. En février 2008, suite à une grève des chauffeurs de taxi pour protester contre l’augmentation du prix de l’essence à la pompe, le pays -en réalité les métropoles- s’est retrouvé paralysé pendant plusieurs jours. Lire la suite de l’article…

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Auteur·e

florian

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