Dieu seul pourra nous dire comment finira t- on avec ce Président occupé à ses propres soins qu’à satisfaire la demande sociale. Nous sommes tous des déçus de son installation à la tête de ce pays. Je me rappelle encore l’effusion avec laquelle la jeunesse l’avait plébiscité pour qu’il vienne soulager nos malheurs et nous faire regretter le socialisme de Senghor et de Diouf. Ce soir-là, l’oreille collée à leurs transistors, des milliers de fils dignes de ce pays avaient fêté, le cœur battant d’euphorie, l’avènement du « dernier homme ».
Hélas, presque douze ans après, force est de savoir que nous sommes toujours nostalgiques de la présidence de la girafe de l’OIF. Au moins, sous le magistère de cette dernière, nous étions sûrs que la justice gardait toujours ses lettres de ses lettres de noblesse dans ce pays.
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