Malgré quelques efforts pour améliorer les conditions de circulation, Conakry vit dans un état de crise permanent.
Prenez une bande de terre de 36 km de long sur 5 km de large. Placez-y 2,3 millions de personnes. Tracez deux axes principaux de circulation qui la traversent et se rejoignent à son extrémité, où sont concentrés les pôles d’attraction. Vous obtenez Conakry, la capitale guinéenne.
Théoriquement, circuler à Conakry est simple : le matin, tout le monde « descend » à Kaloum, le centre administratif et sa proche banlieue ; le soir, tout le monde prend le sens inverse. Mais dans la pratique, c’est un véritable casse-tête. Le réseau viaire se réduit à l’autoroute Fidel-Castro et à la route Le-Prince, qui épousent la forme linéaire de la ville. Toutes deux sont reliées par une douzaine de transversales, pour la plupart en mauvais état. Résultat : un engorgement permanent.
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