Visite guidée autour du kérosène à l'aéroport de Dakar


A l’aéroport international Léopold Sédar Senghor de Dakar, la société qui assure le ravitaillement des avions en carburant dispose d’un dépôt de sécurité digne d’une base militaire américaine. Au détour d’une visite guidée en compagnie du responsable de la sécurité, j’ai pu étudier toute la logistique du kérosène, de la réception au ravitaillement en passant par le stockage dans les cuves. Au passage, je rappelle que c’est le physicien et géologue canadien Abraham Gesner qui est considéré comme le premier à obtenir ce combustible à partir du charbon. Par suite le produit a été dérivé du pétrole et reste le principal carburant en aéronautique. A rappeler aussi qu’il existe plusieurs types de kérosène que sont le Jet A, le Jet A1 ( qui est le plus répandu), le Jet B…

Réception

Tout commence avec l’arrivée des camions dans le dépôt. Après les vérifications des documents de transport, ces citernes de 40 000 litres de kérosène sont acheminées dans la zone de déchargement. Le dépôt peut réceptionner jusqu’à plus 20 citernes par jour. Avant toute opération de dépotage, l’opérateur est tenu de vérifier la qualité du kérosène et de prendre quelques précautions de sécurité. Première consigne : relier le fil de masse au camion afin d’éliminer l’électricité statique. Il explique que « lorsque le camion arrive, il emmagasine de l’électricité statique sur les parois. Il faut brancher le fil de masse pour l’évacuer. Sinon, il se produit des étincelles qui peuvent faire exploser le camion. » En effet, le kérosène est un liquide hautement inflammable. Au contact de l’air, il suffit d’une petite étincelle pour qu’un feu se déclenche.

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Auteur·e

arouna

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