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Une nouvelle année à Mayotte

2017, un retour dans le monde du blog…

Après trois ans de « silence blog » (terme mis à jour de « silence radio »), je commence 2017 avec la volonté de reprendre le clavier (et non plus la plume). Étant devenue maman d’une adorable chipie, l’adaptation – et aussi l’acceptation – au remaniement de mon emploi du temps dicté par une poupée n’est pas de tout repos. Moi qui pensais qu’il fallait bien savoir aligner les mots pour asseoir son autorité… Finalement un bébé m’a prouvé qu’il suffit de crier ou pleurer à chaudes larmes pour avoir ce qu’on veut, pas besoin de vocabulaire fourni ! Ceci étant, ma petite bouille me réchauffe le cœur, d’autant plus que j’ai déménagé sur une île où le soleil est au rendez-vous toute l’année : Mayotte!

 

… du petit caillou appelé « Mayotte ».

Bien que n’ayant figuré dans aucun de mes anciens plans, je vis actuellement à Mayotte, vous savez ce petit caillou qu’on ne trouve jamais sur une carte du monde classique ! Pour résumer, Mayotte nage dans l’Océan Indien, se trouve dans l’archipel des Comores, et est devenue le 101ème département de France depuis 2011. Par ailleurs, les originaires de l’île sont des « mahorais » qui parlent plus « shimaoré » ou « kibushi« , dialectes proches des sakalava de Madagascar que français. En tant que malgache, je ne me sens pas du tout en terre inconnue quant à la langue… un peu moins en terme de culture.

Un Noël en culture étrangère

Mon premier Noël mahorais fut en 2016, un Noël en « France musulmane » ! J’aime bien ce terme qui forme un contraste similaire au « clair obscur » vu que la religion est un sujet sensible. Par exemple, les convictions chrétiennes quant à la Nativité n’ont finalement été marquées que par les rayons « infinis » (bon, d’accord, j’exagère. Il n’existe pas tant de magasins que ça ici !) de jouets : le consumérisme à son apogée. On faisait facilement la queue debout dans les magasins… Par contre, dans les églises, il manque toujours des « chauffe bancs ».

Après, les non-chrétiens ont fait preuve d’un peu de patience comme les prix des « cadeaux » étaient bradés dès le lendemain de Noël. Du coup, la fin de l’année représente une période d’échanges de cadeaux pour tous les enfants. Pour conclure, en tant que consommateurs, nous avons l’illusion d’exprimer nos besoins… alors qu’en réalité, ils sont guidés par ce qu’on nous offre : vive le capitalisme !

 

Bonne année 2017

Ceci étant, ce que je nous souhaite pour et à partir de 2017, c’est de revenir aux valeurs fondamentales de l’homme, faisant abstraction (autant que possible) du matériel ! « Collect moments, not things !« 

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madafocus

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