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FINTECH CHALLENGE: comment mettre les startups d’innovation au service de la Banque

Le Groupe Banque Centrale Populaire (BCP) a procédé, ce vendredi 23 novembre à Abidjan, au lancement officiel de la première édition de son Fintech Challenge, un programme d’innovation ouvert aux Start-Up d’Afrique et d’ailleurs. A la clé de ce projet inédit, un partenariat durable et mutuellement bénéfique entre le groupe et les jeunes entreprises les plus prometteuses.

A l’ordre du jour de cet événement, une conférence-débat sur le thème « Banques – Start-Up : quels modèles de collaboration, pour quels impacts ? », tenue en présence de plusieurs membres du gouvernement dont Mme Raymonde GOUDOU COFFIE, Ministre de la Modernisation de l’Administration et de l’Innovation du Service Public, M. Souleymane DIARRASSOUBA, Ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME, M. Claude Isaac DE, Ministre de l’Economie Numérique et de la Poste ainsi que de S.E.M. Abdelmalek KETTANI, Ambassadeur du Royaume du Maroc en Côte d’Ivoire. Cette conférence a connu la participation de plusieurs panélistes de renommée internationale : Cabinet de stratégie, Expert en digital, Incubateur, Start-Up… Des interventions de grande qualité qui ont donné lieu à des conclusions aussi riches que complémentaires.

Le programme Fintech Challenge intervient en pleine transformation du groupe BCP, qui vise à offrir à ses clients un meilleur accès à ses services ainsi qu’une plus grande valeur ajoutée.

En effet, dans un monde caractérisé par une évolution rapide des usages et des attentes, l’innovation est devenue le maître-mot. « Le groupe BCP connaît actuellement une réelle transformation, qui vise notamment à optimiser l’expérience client, dans laquelle le digital joue un rôle majeur. Afin d’accompagner cette dynamique, la nourrir et l’accélérer, notre groupe a décidé de s’ouvrir aux sources d’innovation externes, en particulier les Start-Up, afin de co-concevoir avec elles et déployer des solutions agiles et à fort impact, permettant de mieux répondre aux nouveaux besoins préalablement identifiés en relation avec les métiers », explique M. Kamal MOKDAD, Directeur Général du groupe BCP, en charge de l’International.

Dans la perspective de ce partenariat prometteur, le groupe BCP a lancé un appel à candidatures sur www.bcpfintech.com. Les Start-Up sélectionnées à l’issue de cet appel – qui reste ouvert jusqu’au 23 décembre 2018 – auront la possibilité de signer un contrat de collaboration avec la BCP et/ou ses filiales Banque Atlantique, et d’avoir ainsi une occasion privilégiée de donner un coup d’accélérateur à leurs activités et à leur croissance.

Pour rappel, le groupe BCP compte déjà des partenariats fructueux avec plusieurs Start-Up. D’autres, notamment dans le domaine du mobile payment, sont en cours de concrétisation.


Qui est M. Jean-Louis MOULOT, le nouveau maire de la ville historique de Grand-Bassam

Qui est  M. Jean-Louis MOULOT, celui qui est devenu le nouveau maire de la Ville historique de Grand-Bassam. Parce qu’il semble être l’un des tout nouveaux maires élus que beaucoup ne connaissent pas bien encore. Alors qu’il n’est vraiment nouveau sur la Seine politique ivoirienne.

-Jean-Louis MOULOT est titulaire d’un bachelor en Sciences Politiques (Université du Québec à Montréal) et d’un master en Aménagement du territoire et développement local (Université Laval, Québec).

-Il a débuté sa carrière en 1998 au Bureau National d’Etudes Techniques et de Développement (BNETD) et a, par la suite, servi au Ministère du Plan, avec Monsieur Tidjane THIAM, à la Primature avec le Premier Ministre Seydou DIARRA, puis le Premier Ministre Pascal Affi N’GUESSAN.

-Il a ensuite intégré le staff du Directeur Général du BNETD Ahoua Don MELLO.Après cette expérience, il a intégré le Cabinet du Ministre de la Construction, Monsieur Marcel AMON-TANOH où il a occupé les fonctions successives de Conseiller du Ministre, puis de Conseiller Principal chargé de la coordination d’une équipe de sept (7) Conseillers, avant d’être nommé Directeur de Cabinet Adjoint du même Ministère.

-Par la suite, il a réintégré le Bureau National d’Etudes Techniques et de Développement (BNETD) en qualité de Conseiller du Directeur Général chargé du Développement des Pôles Urbains, avant d’être appelé au Cabinet de Monsieur le Président de la République.

-Dans cette prestigieuse institution, il a successivement été Conseiller du Directeur de Cabinet, Conseiller auprès du Président de la République, avant d’être nommé Directeur de Cabinet Adjoint et Conseiller Spécial du Président de la République.

-Au plan politique, Jean-Louis MOULOT a été élu Député Suppléant en 2012, mandat qu’il a assumé jusqu’en 2017. Et plus récemment il a été élu en 2013, 3ème Vice-Président du Conseil Régional du Sud Comoé aux côtés du Ministre Eugène AKA AOUELE. Mandat qu’il assurera jusqu’au 13 octobre 2018.

-Ce 13 octobre 2018 à l’issue de l’élection législative à Grand Bassam, M. Jean-Louis MOULOT candidat du RHDP est déclaré gagnant par la CEI. Il devient ainsi le tout nouveau maire de la ville historique de Grand Bassam.

-Pour d’autre détailles M. Jean-Louis MOULOT est par ailleurs Officier de l’Ordre National de Côte d’Ivoire, Ambassadeur du Musée National du Costume de Grand-Bassam et Ambassadeur de la ville historique de Grand-Bassam. Jean-Louis MOULOT est marié et père de 5 enfants.


MeetUp UNBCI – CAIDP : l’accès aux informations publics, un moyen de contrôle citoyen

Ce samedi 1er juillet 2017, c’est la Commission d’accès à l’information d’intérêt public et aux documents publics (CAIDP) qui était présent au meetup (rencontre d’échanges) de L’ UNBCI – Union Nationale des Blogueurs de Côte d’Ivoire.

C’était dans le somptueux restaurant le Solarino des II plateaux Cocody Abidjan sur la thématique de l’accès à l’information et aux documentations publics, un moyen de contrôle citoyen. Avec pour objectif d’informer et former les blogueurs et les journalistes-blogueurs sur les enjeux de l’accès à l’information à l’ère du numérique. Mais aussi la procédure d’accès aux informations d’intérêts publics, et aux documents publics en Côte d’Ivoire.

Le rôle de la CAIDP

La CAIDP – Commission d’Accès à l’Information d’intérêt public et aux Documents publics en Côte d’Ivoire est une cellule indépendante dans le bon sens du terme qui permet aux populations d’avoir accès aux informations d’intérêts publics et aux documents publics.

Le droit à l’information est un droit fondamental

Selon le Directeur juridique de la CAIDP la constitution ivoirienne, en son article 18, stipule que  » les citoyens ont droit à l’information et à l’accès aux documents publics » et la loi n°2013-867 du 23 décembre 2013 relative à l’accès à l’information d’intérêt public, en établit les conditions.

Pour cela les populations ont le droit de faire des demandes d’accès aux informations d’intérêts publics, et aux documents publics en Côte d’Ivoire. Concernant la vulgarisation de cette loi sur l’accès à l’information publique, elle doit passer par une implication de tous particulièrement les journalistes et les blogueurs en particulier.

L’importance d’avoir accès aux informations d’intérêts publiques, et aux documents publics

MeetUp UNBCI - CAIDP l'accès aux l'informations publics, un moyen de contrôle citoyen
MeetUp UNBCI – CAIDP l’accès aux l’informations publics, un moyen de contrôle citoyen

D’abord nous sommes dans un monde ou l’information est synonyme de pouvoir dans le sens ou il est même dit que sans information vous n’êtes rien quasiment dans ce monde de plus en plus intelligent et informationnel.

Un citoyen actif est un citoyen très bien informé

L’accès à l’information est primordial pour le développement du citoyen lui-même, pour sa famille, sa communauté, et même son pays. Car sans informations le citoyen ne peut pas améliorer sa vie de tous les jours. Comme on le dit, l’information si elle est utilisée à bon escient peut changer la vie des gens ordinaires.

Comment faire pour avoir accès aux informations publics?

Si tu es un citoyen et que tu n’as pas l’information nécessaire pour exercer ton contrôle citoyen également pour les entreprises et les organismes, alors la CAIDP est présente pour vous. Par exemple si un organisme d’état vous refuse l’accès à l’information d’ordre public, vous pouvez contacter la CAIDP.

Pour avoir accès à l’information et aux documentations d’ordre publics pour le citoyen, il faut formuler une demande part écrite selon le modèle ci-dessous.

MeetUp UNBCI - CAIDP l'accès aux l'informations publics, un moyen de contrôle citoyen
MeetUp UNBCI – CAIDP l’accès aux l’informations publics, un moyen de contrôle citoyen


La mort du guide Libyen Mouammar Kadhafi, 5ans après : et les assassins ?

La mort du guide Libyen Mouammar Kadhafi, (le 20 octobre 2011) 5ans après quel gâchis, encore quel gâchis ! La mort de celui qu’on appelait toujours le colonel  Kadhafi ou encore le chef de la Jamahiriya et guide révolutionnaire restera à jamais gravé dans la mémoire des Africains comme l’un des plus grands complots de la communauté internationale. Et chose grave encore elle s’est appuyée l’ONU pour exécuter un agenda caché.

Le peuple libyen avait-il vraiment soif de démocratie ?

Ils ont voulu finir avec le guide libyen pour de bon. Le résultat est là, ils ont fini avec lui, criant sur les tous les toits du monde que : le peuple libyen a soif de démocratie, a besoin de liberté, de droit de l’homme et de sécurité brève. Mais le résultat est autre 5 ans après, c’est l’instabilité, l’insécurité totale aujourd’hui dans la Libye de Kadhafi qui menace et déstabilise des états dans cette partie du monde. Comme pour paraphraser un chef d’État africain, « ils ont fait le service sans pouvoir assurer le service après-vente ».

La Libye version colonel Kadhafi était encore mieux

Nous remarque tous qu’un dictateur, même violent et intolérant envers son peuple est encore mieux que des groupes armés sans foi ni loi régnante en maître absolu sur un vaste territoire laisser par une absence totale d’états.
Nous nous rappelons encore un jour pendant les bombardements des Occidentaux sur la Libye. Le colonel Kadhafi leur avait bien expliqué qu’il n’est pas président qu’il n’a pas de pouvoir et qu’il était simplement le guide libyen de la Jamahiriya. Mais les occidentaux avec à la tête la France de Nicolas Sarkozy avait leur plan finir avec le guide libyen.

Quand on regarde la Libye d’avant Kadhafi et 5ans après Kadhafi on ne peut dire quel gâchis

Quel gâchis pour la Libye et le peuple libyen
Quel gâchis pour l’Afrique du Nord et subaérien
Quel gâchis pour les pays sahélo-sahéliens
Quel gâchis pour la paix, les droits de l’homme, la liberté, la sécurité, la démocratie dans cette partie de l’Afrique.
Si la paix, la sécurité et la liberté sont bonnes pour les Occidentaux pourquoi pas les autres. Comment peuvent-ils provoquer l’insécurité qui a causé et cause encore des pertes ne vie humaine dans ce parti de l’Afrique.

Par moment on se demande si un grand pays comme la Russie de Vladimir POUTINE  n’a pas souvent raison de s’opposer aux Occidentaux dans ce genre d’aventure qui est aussi une menace pour la paix et la sécurité dans le monde. Ce qui se passe en Libye est sans doute le prolongement de ce qui se déroule actuellement en Syrie.

Et les assassins de Muammar Kadhafi et du peuple libyen

Les occidentaux  à savoirs les chefs d’État qui ont fait bombarder le pays de guide et qui ont commandité son assassinat ? Dans les médias le nom de trois chefs d’États revient souvent , Nicolas Sarkozy, David Cameron, Barack Obama,  qui ont trouvé des argument, aux populations de leurs propres pays et trompé le monde entier, en clamant haut et fort : « Kadhafi est un dictateur », « Kadhafi fait tirer sur son peuple », « Kadhafi doit partir »… On se demande encore 5 ans après en ici en Afrique à quand le justice!


Attaque terroriste en Côte d’Ivoire ce que je pense !

Attaque terroriste en Côte d’Ivoire ce que je pense. Comme vous le savez la cité balnéaire de Grand Bassam, ville historique de la Côte d’Ivoire inscrite au patrimoine de l’UNESCO à fait l’objet d’attaque terroriste ce Dimanche 13 2016 mars.

— Ce qu’il faut savoir.

Le terrorisme fait son entrée sur le solivoirienne

C’est la première fois que notre pays la Côte d’Ivoire a été attaqué par des groupes terroristes du nom d’Aqmi. Des groupes qui menaçaient depuis un bon moment (2ans) notre pays. Cela après avoir réussir très récemment des attentas dans deux grandes capitales des pays voisins comme le Mali et le Burkina.
Comme prévu dans leur plan diabolique, ce dimanche 13 mars 2016 nous n’avons pas été surpris d’apprendre via Twitter que ce fût le tour de la Côte d’Ivoire. Mais heureusement cette fois-ci ce n’est pas dans la capitale plutôt dans une cité balnéaire. Selon les autorités le bilan provisoire est : 18 morts, dont 15 civils et 3 membres des forces de l’ordre. Ainsi, le terrorisme fait son entrée sur le sol ivoirien.

Pourquoi un pays comme la Côte d’Ivoire et une ville balnéaire

De façon générale pour ceux connaissent bien la géopolitique dans cette guerre contre du terroriste. La réponse est aussi simple, c’est parce que la France utilise non seulement notre pays la Côte d’Ivoire comme une base arrière, mais aussi pour l’acheminent de la logistique de ces troupes qui combattent les groupes terroristes dans le sahel. L’autre raison c’est aussi le fait que la Côte d’Ivoire à envoyer des troupes au Mali pour lutter contre l’éradication des terroristes au Mali. Concernant la cible même de l’attaque, vous savez pour les terroristes, les cités balnéaires sont vues, comme des lieux de dépravation des meurs généralement fréquentés par les Occidentaux.

Les conséquences économiques

Comme conséquence immédiate la destination Côte d’Ivoire comme pays touristique sera surement en baisse de fréquentation. Car le phénomène du terroriste à un impacte très négative sur les secteurs de l’hôtellerie et du tourisme. Quand on sait que le pays avait bien commencé à sortir la tête de l’eau concernant l’Industrie touristique après la longue crise politico-militaire.

 Ce qu’il faut faire quelles réponses face au terroriste

Comme vous le savez dans nos pays, il n’existe pas de force antiterroriste, alors que le pays fait déjà face à des terroristes venus d’ailleurs. Ce qui veut dire qu’ils sont en avance nos systèmes sécurité actuels. Comme on le dit, la lutte contre le terrorisme, c’est le renseignement autrement dit l’intelligence. Avec les informations contradictoires ici et là pendantes et après ce tous 1re attaque. J’allais dire que les autorités ont bien intérêt d’avoir un service de renseignement à la hauteur de la menace. Afin de combattre efficacement ces terroristes par tous les moyens possibles avant qu’il ne soit trop tard.

Je ne néglige pas le travaille abattu par les forces spéciales ivoiriennes lors de cette attaque qui n’a pas nécessité l’intervention du GIGN français ou les forces antiterroristes des Américaines pour neutraliser comme ailleurs dans les pays voisins.

Terrorisme en Côte d’Ivoire d’où viens-tu ?

Au regard de tous, cela je me dis que cette histoire du terrorisme ici en Afrique de l’Ouest est directement liée à la chut de guide libyen Mouhammar Kadhafi. Une chute entraînée par ceux qu’on appelle les Occidentaux avec à la tête la France de Nickola Sarkozy.
Bon, je n’ai absolument rien contre la France et les Français, mais ce sont les faits. En dehors des responsabilités internet, si le terroriste à mit pied en Côte d’Ivoire la France à aussi une grande responsabilité du début jus qu’a la fin.

Notre plus grande crainte actuellement c’est de voir une cellule terroriste s’installer ici au pays des éléphants.


La Côte d’Ivoire qui bouge : vers le lancement de la FrenchTechAbidjan

Pour officialiser le lancement, de la FrenchTech Abidjan une réunion d’échange entre les membres de la cellule digitale et les membres du comité de pilotage a eu lieu le lundi 23 novembre au technocentre d’Orange Côte d’Ivoire.

Cette rencontre avait pour objectif de bien préparer et réussir le lancement de la FrenchtechAbidjan lors de la première journée d’Africa Web Festival  un événement dédié au numérique en Afrique ce 3 décembre prochain à Abidjan.

Pour faire simple, l’initiative FrenchTech c’est d’abord une ambition : construire un grand mouvement de mobilisation collective pour la croissance et le rayonnement des startups numériques françaises. Dont le but était de fédérer les startups françaises en France mais aussi au niveau international.

Il y avait d’un côté l’équipe digitale composée en grande majorité de blogueurs ivoiriens dont les plus influents sont Édith Brou et Polus Agathon. Cette équipe digitale est chargée de donner de la visibilité à cet événement et aux activités de la FrenchTechAbidjan à travers le mot clé #FrenchTechAbidjan avec un compte twitter, facebook et  instagram …
De l’autre côté, nous avons les membres du comité de pilotage composé en majorité de chefs d’entreprise française et francophone basés à Abidjan dont certains sont entre Abidjan et Paris. En plus de quelques chefs d’entreprises ivoiriennes.
Les membres du comité de pilotage seront chargés d’animer de générer une dynamique visant à multiplier les échanges à travers des rendez-vous professionnels comme les Masters classe et les Meetup FrenchTechAbidjan pour la communauté ivoirienne, des sessions de mentoring ou retour d’expériences de personnalités.

Pourquoi une FrencTech à Abidjan ?

La réponse est simple c’est le dynamisme de l’évolution de l’écosystème du numérique en Côte d’Ivoire depuis quelques années. Un constat fait aussi par la secrétaire d’État française Axelle Lemaire qui était en visite les 10 et 12 septembre à Abidjan où elle avait laissé entendre que l’avenir du numérique en Afrique débute à Abidjan.
Voilà pourquoi elle s’appuie sur un réseau d’entrepreneurs (qui avaient déjà nourri l’idée) dont Alexandre Zapolsky (Linagora), Yann Le Guen (YooMee Côte d’Ivoire) et Philippe Batreau (Epistrophe), pour insuffler un esprit FrenchTech à Abidjan.

L’objectif de la frenchtech Abidjan

Page facebook Abidjan French-tech hub
Page facebook Abidjan French-tech hub

C’est de tenter d’organiser et d’émuler une communauté franco-ivoirienne autour du numérique en s’appuyant sur un bouquet de mentors qui naviguent entre les deux pays. Et si possible nouer un partenariat entre les entreprises numériques des deux pays France et  Côte d’Ivoire.

Pour ceux qui se demandent encore où est la FenchTech ? Celle de la Côte d’Ivoire #FrenchTechAbidjan ! Nous leur donnons rendez-vous le 3 décembre à Africawebfestival. Il faut retenir aussi que c’est la première fois qu’une FrenchTech s’installe en terre africaine. Comme quoi il y a une Côte d’Ivoire qui bouge, la Côte d’Ivoire du numérique.


Présidentielle Ivoirienne : le numérique n’est pas une histoire de technologie

Comme vous le savez tous, la Commission électorale indépendante (CEI) ivoirienne avait introduit tardivement l’utilisation de la biométrie dans le système électoral. Avec l’appui son partenaire technique, Safran Morpho.

Avec pour objectif le transfert électronique des résultats et surtout l’identification biométrique des électeurs grâce à des tablettes numériques. Malheureusement, force est de constater que dans la pratique, cela a été fiasco total. Car la fameuse tablette n’aura servi qu’a faire perdre du temps dans le processus. Pourquoi et comment ? C’est ce que nous allons expliquer dans ce qui va suivre.

Pourquoi et comment le numérique n’est pas seulement une histoire de technologie ? Le cas de la présidentielle Ivoirienne de ce 25 octobre 2015.

– Le pourquoi d’abord
La réponse est simple, parce qu’il faut comprendre que le numérique n’est pas  seulement une histoire de technologie, mais aussi  de stratégie. Il ne suffit pas de s’approprier des technologies sans une démarche préalable. Une chose est d’avoir la technologie, mais avoir la maîtrise ou la compétence en termes d’utilisation rationnelle est une autre chose. Et mieux encore il est souvent important de prendre en compte certains paramètres environnementaux surtout ici en Afrique. Sans oublier que dans toute innovation technologique, l’aspect humain reste toujours un facteur déterminant. Alors que cet aspect humain ne pouvait être un facteur déterminant que s’il y avait une bonne stratégie de départ. Ce qui ne semblait pas être le cas.

– Comment
Vous avez certainement tous été témoins le jour du scrutin présidentiel ce dimanche 25 octobre 2015, cette tablette électronique qui plombait le bon déroulement du processus de vote dans pas mal de bureaux de vote sur toute l’étendue du territoire. C’était le premier véritable problème signalé des l’ouverture des bureaux de vote. Les tablettes biométries et ses problèmes.

Problème de compétence
En réalité les agents de la CEI qui sont sensés être déjà formés par la CEI à l’utilisation de cet outil ne savaient pas manipuler correctement la tablette le jour j. Ce qui pose de réel problème de compétence des agents de la CEI donc pas suffisamment formée.

Problème de dysfonctionnement
Comme prévu la tablette n’a pas fonctionné comme il se devait. Très souvent dans les bureaux de vote dont nous avons été témoins la tablette ne reconnaît pas facilement l’emprunt digital de certains électeurs inscrits sur la liste électorale. En plus certaines tablettes se déchargeaient vite. Sans oublier que le système a très vite saturé en raison de la mauvaise qualité du réseau mobile.

Conséquence directe la plupart des bureaux ont dû recourir au vote normal classique c’est-a-dire sans la biométrie.  Voila pourquoi l’ex-président nigérian Olusegun Obasanjo, observateur de la Cedeao a qualifié ces tablettes électroniques de « gadget » inutile. Comme quoi cette tablette n’aura servi à rien par rapport aux objectifs pour lesquelles il a été introduit dans le système électoral. Et quand on pense que l’introduction de ce système biométrie a coûté des milliards.

Il faudra qu’a même retenir que le scrutin présidentiel ivoirien de ce 25 octobre 2015 a été le plus « high-tech » de l’histoire de la Côte d’Ivoire. Mais sans toute fois oubliée que cela a été un échec technologiquement parlant en raison d’une mauvaise stratégie d’appropriation d’une technologie venue d’ailleurs.


Regard croisé sur deux systèmes électoraux en Afrique

Pour parler d’organisation d’élection en Afrique de l’Ouest, nous pouvons distinguer deux systèmes différents. Nous avons le système ouvert qui fonctionne bien et le système verrouillé qui soufre de contestation. Regard croisé sur deux systèmes électoraux.

Le système électoral ouvert : Ghana et Sénégal

-Dans ce système qui fonctionne bien les résultats sont diffusés par les médias (publics, privés, communautaires) dès que le dépouillement est terminé dans les bureaux de vote. Ainsi, tout le monde suit le décompte progressif sans attendre la commission nationale électorale qui centralise pendant des jours et des jours les résultats, ailleurs même on parle de consolidation des résultats.

-Dans ce système s’il y a des réclamations, les médias les signalent aussi rapidement et tout le monde entier a les yeux sur la commission centrale. Ici même si la commission nationale électorale n’est pas vraiment indépendante, comme c’est très souvent le cas, elle ne pourra pas fait autrement. Dans ce cas Il y a une transparence qui rassure l’opposition et permet à la population de voir et de comprendre le système électoral.
Ce qui a permis à ces deux pays d’avoir des élections dont les résultats sont généralement acceptés, avec en clé des alternances apaisées.

Le système électoral verrouillé : Côte d’Ivoire, Guinée

-Dans ce système la diffusion ou la publication des résultats sortirent des bureaux de vote par les médias est interdis par la loi dit-on. Car la commission nationale électorale est la seule institution à publier les résultats. Et on demande à toutes les parties d’accepter les résultats qui seront proclamés. Alors que les parties ne veulent pas accepter n’importe quel résultat.

-Quant c’est comme ça on dit ici que le système est verrouillé par le parti au pouvoir, c’est bien le cas ici en Côte d’Ivoire et en Guinée, pas de visibilité donc pas transparence réelle. Les perdants c’est-a-dire les partis d’opposition dénoncent le résultat sans que la population y compris les observateurs ait le moindre moyen de vérifier la véracité des faits.

-C’est un peu comme si vous rentrez dans un jeu dont vous ne maîtrisez pas les paramètres d’entrée et sortie. Alors que c’est bien le cas pour votre adversaire, bon à moins qu’il ne veuille plus gagner. Dans ce cas, vous être perdant avant même la proclamation des résultats.
C’était le cas de cellou dalein diallo en Guinée. Ici même en Côte d’Ivoire certains candidats ont préféré jeter l’éponge avant même le début de la campagne. Car ils n’ont pas de visibilité au système électorale en place c’est-a-dire la commission électorale soit disant indépendante.
Dans ce système verrouillé, les résultats sont contestés ce qui aboutisse à des manifestations violentes et très souvent à des guérillas urbaines comme c’était le cas ici en 2010 avec la bataille d’Abidjan.

Comme vous le savez à chaque cinq ans les mêmes problème se posent dans nos pays sans solution. Au regard de tout cela, je me demande encore pourquoi et pourquoi nous ne nous inspirions pas des exemples qui marchent ailleurs au Sénégal et au Ghana pour éviter de revivre les heures les plus sombres de l’histoire de notre histoire.

-Image de Yacouba Bamba ex-porte parole de la CEI en Cote d’Ivoire en 2010 (crédit photo abidjan.net)


Je suis devenu blogueur en Afrique par la passion du web 2.0

Suite de la série « Pourquoi et comment je suis devenu blogueur en Afrique »
Si vous avez manqué le précédent billet de la série, vous pouvez la retrouver ici ou j’ai longuement expliqué « comment je suis devenu blogueur en Afrique ».

La crise ivoirienne qui m’a permis d’entrer de plain-pied dans la blogosphère étant derrière nous maintenant, je me suis interrogé : faut-il abandonner le blogging ? La réponse, c’est non !

Les plateformes de blog

Après la crise ivoirienne, j’ai décidé de continuer dans le blogging pendant mes temps libres. Il me fallait juste une réorientation. Pour cela, j’ai parcouru presque toutes les plateformes de blog en ligne dont les plus populaires sont blogger.com de Google et wordpress.com d’Automatique.
Par la suite, j’ai rejoint respectivement les plateformes de blogs ivoiriens notamment ivoire blog et le réseau de blog d’akendewa.net. Avec la communauté des blogueurs d’akendewa, j’ai beaucoup appris avec les tous premiers blogueurs du pays particulièrement : Manassé DEHE et Jean Patrick EHOUMAN tous les deux informaticiens de formation orientés vers les technologies web et mobile ici a Abidjan.

La création de contenu web africain francophone

Lors d’une de nos sessions de formation de blogging à Abidjan, Il était question de contenu web africain. Au cours de cette rencontre, on a constaté qu’il n’y avait quasiment pas de contenu dit africain en ligne et surtout de contenu web francophone d’Afrique.
Il fallait donc remédier à ce manque. Et c’est ce que nous faisons ici et ailleurs sur le web en tant que blogueur ou contributeur à la production du contenu web africain avec le peu que nous avons. Au début je pensais  que le blogging était davantage réservé aux journalistes en ligne, eh bien non et non je me trompais !

Mon premier blog

Grâce à cette expérience, j’ai décidé de commencer un autre blog et partager ce que j’avais appris. Cela pour rester dans la philosophie du web2.0. En tant qu’apprenti concepteur de site web, j’ai créé mon premier site en novembre 2012 chez un hébergeur de site gratuit avec le CMS WordPress. Mais, on m’a très vite faire savoir que je n’étais pas chez moi, car il y avait trop de conditions à respecter.
Fin décembre 2012, j’ai payé mon propre hébergement avec nom de domaine pour être chez moi et pour faire comme les pros. Petit à petit je suis devenu blogueur confirmé ici en Afrique. Ce qui m’a permis plus tard d’intégrer mondoblog en 2013. En mai 2014, ici même à Abidjan, j’ai pu  bénéficier d’une formation intensive aux techniques du journalisme et aux outils 2.0. Un autre billet de la série sera consacré à cette partie.

Contrairement à pas mal de blogueurs qui sont venus au blogging par la passion de l’écriture, moi je suis venu au blogging par la passion des technologies web et la philosophie du web2.0. Voilà pourquoi ailleurs sur le web je blogue.

-Image de la formation mondoblog à Abidjan 2014


Comment je suis devenu blogueur en Afrique ?

Suite de la série « Pourquoi et comment je suis devenu blogueur en Afrique ». 

Si vous avez manqué le premier et précédent billet de la série de «Pourquoi et comment je suis devenu blogueur en Afrique » vous pouvez  retrouver ici la série.

Après quelque année d’études en informatique et technologie internet. Je fais partie cette génération dite 2.0 ici en Afrique qui a eu la chance de travailler sur les technologies web, particulièrement sur les outils web2.0, plus connus sous le nom de web participatif. En fait ce sont des outils dont je n’avais jamais entendu parler pendant toute ma formation à l’école, car tout cela était nouveau dans l’écosystème du web.

La philosophie du web2.0

Les Systèmes de Gestion de Contenu web (CMS) font partie de ces excellents outils du web2.0, dont WordPress le « blogiciel » est l’un des plus populaires.
En tant que concepteur de site web, c’est en utilisant wordpress comme un CMS pour la création de sites web2.0, que j’ai fini par comprendre le concept fondamental du Blogging dans la philosophie du web2.0. Une philosophie qui veut que l’on partage du contenu sur le web.
Ainsi, avec la maîtrise de cet outil technique de base du blogging, j’avais toutes les clés en main pour rejoindre la blogosphère. Voici un peu comment mon histoire avec le blogging a commencé au début des années 2010. Avec un premier blog sur blogger.com sans jamais aller loin, car n’étant pas habitué à la production de contenu web.

La passion de l’actualité et la crise ivoirienne

Véritable passionné d’actualité, d’information et de la géopolitique du monde. Déjà au début des années 2006 avec les différentes crises et révolution souvent géopolitique et stratégique dans certain pays, particulièrement l’élection présidentielle 2009 en Iran et avant l’élection de Barack Obama aux USA en 2008.
Je fais partir de ces jeunes Africains qui ont vite compris qu’à travers le web2.0 (blogs, sites, réseaux sociaux) on peut aussi influencer considérablement les opinions nationale et internationale.
Pour cela pendant la crise poste électorale ivoirienne on pouvait identifier 3 types citoyens : ceux qui suivaient la situation et obtenaient des informations, ceux qui réagissaient aux informations pour répondre aux questions. Et il y avait ceux, comme moi, qui s’engageaient pour concevoir et animer leurs propres outils de communication et de diffusion.

Au moment où notre pays avait « deux présidents » pendant la bataille d’Abidjan, je faisais partie de ceux qui avaient décidé de rester sur place alors que la ville d’Abidjan se vidait de sa population. J’ai alors commencé à m’intéresser au blogging citoyen en créant mon blog et en publiant mes premiers billets sur la crise ivoirienne, après avoir lu plusieurs articles en ligne. Voilà comment je me suis mis dans la blogosphère. Comme on le dit ici « c’est en bloguant qu’on devient blogueur ». Bref, je vais m’arrêter ici, la suite de cette partie, comment je suis devenu blogueur en Afrique sera consacré à mon parcours sur les plateformes de blog sur le web.


Abidjan : cinq raisons qui font que je n’aime pas le ramadan

Le ramadan, c’est le mois que tous les musulmans sont censés aimer en très grande majorité. Un mois sacré exclusivement dédié à l’adoration de Dieu, à la famille, à la compassion à la spiritualité à l’égalité à la solidarité aux partages et à la bienfaisance.

Mais c’est aussi sans aucun doute l’une des  périodes que j’aime le moins dans l’année quand je suis à Abidjan  la plus grande métropole du pays (Côte d’Ivoire). Cela pour de bonnes raisons sélectionnées pour vous dans ce billet, après mon top 10 des raisons qui font que j’aime le ramadan et le ramadan pour les nuls en top 10.

1  La flambée des prix des denrées alimentaires

C’est l’une des périodes de l’année où les prix des produits de grande consommation flambent le plus sur le marché. La plupart de ces produits sont pourtant vendus par des commerçants de confession musulmane. Certains d’entre eux ont le malin plaisir de faire le stock de produits très prisés pendant cette période pour faire de la spéculation pendant le mois sacré. Ils n’hésitent pas à faire croire aux clients que la demande est forte ce qui explique l’augmentation des prix, c’est ce qu’on appelle «la loi du marché ». Pour eux le ramadan c’est aussi le moment de se remplir la poche.

2  Les embouteillages dans la ville

Pendant le mois de ramadan, Abidjan la ville ou je vis actuellement passe en « mode ramadan ». Aux heures de pointe, tous les soirs, il y a des embouteillages monstres dans les grands carrefours et échangeurs de la ville. Malheureusement, dans nos pays sous-développés, les gens se déplacent aux mêmes heures, dans la même direction. En plus avec la période de ramadan les embouteillages deviennent insupportables. Certains acteurs du transport urbain musulmans, aussi en majorité, profitent pour faire de la surenchère sur le coût des déplacements. Pendant ce temps, les taxis maîtres deviennent maîtres pour ne pas dire rois à la place des clients, car c’est eux qui décident de la destination finale et du coût. Ils rendent ainsi la circulation et les déplacements difficiles dans la grande métropole qui est déjà victime de son propre succès d’urbanisation. Une situation qui fait perdre chaque année des points dans le PIB du pays.

3  Le mauvais comportement des jeûneurs qui deviennent méchants

Le changement de comportement chez certains musulmans jeûneurs qui supportent mal le jeûne et du coup deviennent comme des lions affamés, méchants et agressifs. Certains se permettent de cracher partout en ville. Je n’avais jamais vu un tel comportement en cette période à Abidjan.

4 Pression sociale du mois de ramadan

Oui, vous avez dit pression sociale du ramadan, je ne sais pas, mais on voit des diabétiques, des malades et des femmes enceintes ou des femmes qui viennent d’accoucher qui s’entêtent à jeûner, bien que la religion les autorise à ne pas le faire. Juste parce que la pression sociale est si  forte qu’ils pensent ne pas avoir le choix.

5  Une période de bénédiction, mais aussi d’hypocrisie

Hypocrisie parce qu’il y a ceux qui jeûnent parce qu’ils sont obligés de jeûner juste en raison de leur appartenance socio-confessionnelle et/ou de l’ambiance de cette période spéciale un peu festive.

-Il y a aussi les politiques, avant même que le ramadan ne commence, ils multiplient les dons et les actions de solidarité dans nos mosquées. Parce que c’est le mois par excellence du don et de solidarité. Bon, dans les faits c’est pas mal. Le problème est qu’ils font cela juste pour leurs ambitions politiques. Très souvent, ils attendent un retour sur investissement (ROI) lors des campagnes électorales à venir.

-Vous savez ici en Afrique le vote est communautaire avant d’être démocratique. Du coup nos imams sont considérés comme des leaders d’opinion capables d’influencer, c’est ce que l’on désigne par islam politique, mais cette partie est tellement sensible et importante qu’elle mérite d’être décryptée dans un autre billet.

Je m’arrête là, vous pouvez compléter cette liste non encore exhaustive dans la boîte de commentaires. Merci d’avance.


Côte d’Ivoire: le paradoxe du coût de l’électricité

Réseau electrique de la CIE d'Abidjan plateau le centre des affaires
Réseau electrique de la CIE d’Abidjan plateau le centre des affaires

Dans mon pays la Côte d’Ivoire, les réalités sociales sont loin des discours optimistes de la présidence. Jamais personne n’aurait imaginé que l’électricité que nous produisons nous-mêmes allait coûter aussi cher en si peu de temps.

Comme vous, certainement les Ivoiriennes ont été aussi surprises d’apprendre dans un communiqué lu par le porte-parole du gouvernement la hausse prochaine du coût de l’électricité. Poster sur la page Facebook de la Présidence de Côte d’Ivoire plus tard.

« À partir du 1er juin 2015, le coût de l’électricité connaîtra une hausse. C’est une situation liée au coût élevé de la production de l’électricité ».

Notre pays la Côte d’Ivoire est devenu encore plus le paradoxe du pays producteur et exportateur de l’électricité qui vend encore plus cher (l’électricité) à ses propres citoyens. Oui à ses propres citoyens, qu’aux autres citoyens des pays voisins (importateurs de l’électricité made in Côte d’Ivoire), comme le Burkina Faso et le Ghana… exportateurs). Un vrai paradoxe non!

Ne parlons pas des problèmes de coupures intempestives de l’électricité dans les villes comme Abidjan la capitale économique. Pour la petite histoire, la récente  Assemblée annuelle de la Banque africaine de développement (BAD) n’a pas échappé au délestage. Cela vous donne déjà une idée de ce qui se passe dans certains quartiers dits « moins importants » d’Abidjan.

Mais avec le temps les réformes entreprises par le gouvernement actuel dans le secteur ne visent qu’à augmenter le prix de l’électricité sans régler définitivement le problème de délestage. Si vous voulez c’est un peu comme le Nigeria l’un des plus grands producteurs de pétrole en Afrique qui très souvent a de véritables problèmes de rupture en hydrocarbure.

Le problème de la gestion et de la redistribution des richesses du pays

Cela pose directement le problème de la capacité de gestion et de redistribution des richesses dans nos pays. La Côte d’Ivoire, l’un des pays magnifiques ici en Afrique à qui Dieu a presque tout donné en termes de ressources naturelles, humaines et autres. Alors on se demande : à qui reviennent les richesses colossales de l’exploitation de toutes ces ressources naturelles de notre pays ?

L’économie d’un pays, c’est un gâteau qu’il faut savoir partager !

Je me souviens bien encore avoir entendu l’actuel Président Ouattara lors de la présidentielle en 2010, dire que : « vous savez, l’économie d’un pays c’est comme un gâteau qu’il faut savoir partager ». Aujourd’hui, je me demande comme la plupart de nos compatriotes ici au pays où on en est avec la redistribution du gâteau national ?

Bon j’arrête pour partager avec vous quelques réactions à chaud des internautes sur Facebook face à l’annonce d’augmentation de l’électricité postée en ligne.

Souleymane Major Diaby: On se plaignait du prix de l’électricité, et maintenant vous voulez encore l’augmenter pour étouffer le peuple. Mariam Diaby: Dites-moi, Présidence Côte d’Ivoire, est-ce que quelqu’un viendra nous expliquer « le pourquoi du comment » à la RTI Côte d’Ivoire ? Dites-nous quand, ok ? Merci d’avance.

Pour Yao Ossèn: Il y a longtemps que la Banque mondiale et le FMI sont derrière les autorités ivoiriennes pour revoir à la hausse le prix. Les coupures intempestives du courant dans les villes sont la réponse d’un secteur qui se porte très mal, depuis des années.

Oumar Doumbia: Pas du tout une bonne nouvelle, pourquoi ne pas subventionner cette hausse ?

Fouad Andre Abidjaoudi: Pourquoi augmenter l électricité ? Alors que nous vendons moins cher aux pays voisins. Vous venez de perdre beaucoup d’électeurs … attention octobre est arrivé.

Mouna van Gils: c’est vraiment une honte ! Je ne connais pas un pays plus cher en électricité que le nôtre ! Avec le temps ça devrait plutôt diminuer !

-Image: une vue sur le réseau électrique d’Abidjan vers la commune du plateau le centre des affaires. by abukm


La Côte d’Ivoire qui bouge « depuis Abidjan, partager des idées pour changer le monde »

A Abidjan c’est ce samedi 14 mars 2015, dans la salle des fêtes de Latrille Events à Cocody les deux Plateaux s’est tenue la deuxième édition de TEDx Abidjan, sous le thème « comment trouver son étoile polaire? ».

TED est une sorte de conférence qui rassemble des esprits brillants dans leur domaine, pour partager des idées innovantes et révolutionnaires avec le monde entier. Un événement annuel qui a vu le jour de l’autre coté de l’atlantique Monterey (Californie) aux USA. Organisé pour permettre aux talents invités de partager leur passion et de transmettre le pouvoir des idées qui change le monde.

C’est dans l’optique de diffuser cet esprit TED que d’autres fans du monde comme des jeunes ivoiriens ont eu le droit d’organiser leur propre TED, dans leur ville dénommée TEDx. Le X signifie qu’il s’agit d’événement qui est organisé indépendamment, tout en respectant un certain nombre de critères définis par TED.

Juste après la cérémonie d’ouverture nous avons pu voir se succéder dans la salle  pour prendre la parole les différents speakers. Les profils de ces speakers sont divers les uns des autres notamment des inventeurs des serials entrepreneurs, des Tech-entrepreneurs, des consultants, tous experts dans leur domaine. Tous sont là pour partager leur idée, leur expérience à travers leur histoire sous forme de succès-story.

Dans ce qui va suivre, je vais partager avec vous quelques bouts de phrases simples très importantes de quelques speakers. Comme on le dit ici les absents on toujours tort.

-Speaker : Gerard Niyondiko
Co-inventeur avec Moctar Dembélé d’un savon anti-palustre tous deux des étudiants chercheurs à l’institut international de 2IE de Ouagadougou au Burkina Faso. Premier prix du jury et prix du public à la GSVC à Berkeley en Californie en 2013. Après un long parcourt de micro-entrepreneur ici en Afrique il confirme aujourd’hui que « le monde appartient aux optimistes et les pessimistes sont de spectateurs ».

Speaker : Rokiatou Bâh
« De l’oralité à l’écrit Amadou Hampaté Bah s’est battu pour la culture Africaine c’est à la jeunesse de la sauvegarder » selon la propre fille de Hampaté Bah, Bah Rokiatou. Elle a eu le courage la détermination et la passion de parvenir à relever des défis en mobilisant des fonds auprès des pouvoirs publics pour la sauvegarde de la culture africaine. Elle a longuement expliqué comment est-ce qu’elle est parvenue à atteindre ces objectifs.

Speaker : Zeze Stanislas
Expert et entrepreneur dans le secteur de la finance, PDG d’une grande entreprise Financière de la place Bloomfield Invest Corp.
Pour lui « On ne devient pas entrepreneur pour demander de l’aide on le devient pour prouver qu’on mérite un investissement dans son business ». Car selon lui les banquiers sont là pour faire de l’argent. Un entrepreneur qui demande qu’on l’aide à déjà perdu la bataille d’avance. Avant d’affirmer que:  « chaque entrepreneur qui doit réussir n’attendre de l’aide-personne ».  « Il ne faut pas attendre de l’aide venant des banques ou de l’état, il faut s’autofinancer.

Speaker : Mireille Tano-Fram

Manager consultante et experte en ressource humaine et communication. Elle se définit commeune célibattante après une longue traversée du désert.
Elle définit son parcours en une sorte de 3V qui sont les 3 V de la réussite -le premier V c’est la vision, le 2e V c’est la vallée et le troisième la victoire V la victoire. Selon elle « L’argent est un moyen, la vraie richesse c’est ce qu’on est et ce qu’on a à donner ‪à partager‬ ». « Il faut être et ne pas paraître, c’est la vision qui détermine la destination de la réussite ». Ce n’est pas notre diplôme qui nous fait, c’est notre vision dit-elle.

Bon je m’arrête là pour me pencher  un peu sur l’organisation de l’événement

Comme le disait un autre blogueur Diaby Mohamed dans son chronique du dimanche le jeune Andeka Oulé et son équipe ont livré un TEDxAbidjan de grande qualité. Oui de grande qualité il fallait y être là ce samedi après midi dans ce somptueuse espace Latrille Event. 

Au regard de ces nombreuses initiatives prises par la jeunesse ivoirienne à travers la multiplication des évènements comme le TEDxAbidjan,  Digital Week Abidjan, MotivationDays Abidjan, SuperWomen, BarcampAbidjan, Connectic Abidjan …etc on sens vraiment qu’il ya une Côte d’Ivoire qui bouge. C’est ça l’autre Côte d’Ivoire, la Côte d’Ivoire des optimistes et noms des pessimistes.


Top 10 [le or classement] des expressions qui caractérisent le football ivoirien qui gagne

De zéro à héros le cas de Copa Barry #JesuisCopa. C’est l’une des expressions de cette CAN 2015 que j’ai beaucoup aimée. En fait c’est la petite histoire d’un gardien de but mal aimé qui se termine bien à la fin cette CAN 2015.

Pour ceux qui ne connaissent pas encore Copa Barry, c’est le gardien de but ivoirien qui a marqué le penalty en  »OR » de la CAN 2015 après avoir arrêté 2 penaltys. En fait Copa Barry était l’un des joueurs de l’équipe nationale du foot ivoirienne les plus critiqués par les Ivoiriens, il avait même perdu sa place de titulaire dans cette CAN 2015. Certain ivoirien sont même allés plus loin en disant à ça mère que son fils est un faut gardien but.

Contre toute attente il est réapparu le grand jour (finale) le matin même sur la feuille de match de l’entraineur. Ce qui n’était pas du tout du gout des Ivoiriens (pour cause le nouveau gardien titulaire jusque-là est blessé à la fin du dernier entrainement).
Et bien Copa Barry est devenu le héros d’un soir du jour le plus long de l’année 2015 que les Ivoiriens n’oublieront à jamais dans l’histoire du foot ivoirien. Pour cause il a puis faire différence dans la séance de tire au but en arrêtant le dernier penalty de l’adversaire et marque le penalty en « or ».

Comme le disait l’autre « Copa Barry est devenu la pierre angulaire qu’ont rejetée les bâtisseurs au début». Du coup beaucoup d’ivoirien lui demande aujourd’hui pardon et lui remercie. C’est ça aussi la magie du foot africain « de zéro à héros ».


Top 10 des expressions qui caractérisent le football ivoirien qui gagne 2

Pour ceux qui ont raté la première partie de ce top 10 des expressions qui caractérisent le football ivoirien qui gagne vous pouvez la retrouver ici.

6.  Les supporteurs #Mazos

Oui vous avez dit #SupporteurMazo, bon pour ceux qui suivent l’actu du foot ivoirien sur le web savent de qu’il s’agit. En fait c’est une catégorie de supporteur passionné de foot de l’équipe nationale ivoirien (les éléphants) qui a la particularité de ne jamais se décourager même quand leur équipe est dans les moments de déclin dans un match ou une compétition. Si vous voulez, c’est un peu comme les supporteurs du mythique club anglais de Liverpool FC avec leur chant « You’ll Never Walk Alone » « Vous ne marcherez jamais seul ».

9. La génération maudite

En fait c’est une expression hyperbolique utilisée par certains ivoirienne pour designer l’équipe type des éléphants de ces 10 dernières années. Une équipe qui nous a tant fait rêver ici au pays et ailleurs sur le continent par la qualité et la quantité des joueurs de l’effectif de cette génération qui était amenée par célèbre footballeur Didier Drogba. Mais malheureusement cette grande génération du foot ivoirien n’a pas puis remporté le moindre titre continental pour faire plaisir au ivoirien. Du coup beaucoup d’ivoirien se dit c’est une génération maudite.

8. Le 4 fois Ballons dort

C’est une expression ivoirienne utilisée par certains supporteurs des éléphants sur la toile au tout début de cette CAN 2015 pour dénoncer la non-performance du capitaine des éléphants de Côte d’Ivoire Toure Yaya qui a été successivement 4 fois ballon d’or d’Afrique sans remporté la moindre CAN. Et voilà à la fin il remporte la CAN 2015.

7. Les académiciens

En faite les académiciens ce sont les pionniers de la nouvelle génération du football ivoirien de ces 15 dernières années qui sont devenues les stars aujourd’hui. Ils doivent ce nom à leur club formateur Académie de l’ASEC d’Abidjan, c’est un peu notre Clairefontaine, ici au « pays de éléphants »  Impossible de parler de ces académiciens sans parler de leur formateur le français Jean Marque Girllou « que je salut au passage ». Car il a énormément contribué à révolutionner le football ivoirien au début des années 2000. Ce qui a entrainé le départ de pas mal de jeunes footballeurs vers l’Europe.

Les Académiciens de l'ASEC avec Guillou
Les Académiciens de l’ASEC avec Guillou

6.  Les sorciers blancs

Ce sont les sélectionneurs blancs venus de l’accident particulièrement de la France pour coacher nos équipes nationales ici en Afrique. Certains d’entre eux ont vraiment connu du succès ici au pays et ailleurs sur continent. C’est le cas Philip Troussier, Alain Jures, Claude le Roi …etc. et maintenant Hervé Renard le nouveau magicien et sorcier blanc du Foot ivoirien. Ne parlons même pas de Sabri Lamouchi l’entraineur du foot ivoirien le plus impopulaire de tous les temps.

Bonus

Les sorciers noirs du foot ivoirien

En fait c’est une alternatif aux sorciers blancs ce sont ces entraineurs dits locaux qui ont vraiment connu du succès ici au pays notamment Yeo Martiale qui à remporté la CAN 92 avec les éléphants et François Zahui qui a puis atteindre la finale en 2012. Ces sélectionneurs locaux sont vus ici comme une fierté nationale et même continentale.

Bon je m’arrête là pour vous signaler qu’un billet sera consacré au [or classement] de ce Top 10 des expressions qui caractérisent le football ivoirien qui gagne, dont le titre sera « De zéro à héros le cas de Copa Barry ».

-Image de quelque footballeurs ivoirien source sport-ivoire.ci


Top 10 des expressions du football ivoirien qui gagne

Comme vous le savez la Coupe d’Afrique des nations CAN, c’est la plus prestigieuse des grands événements sur le continent noir. À l’issue de cette édition 2015 notre pays la Côte d’Ivoire a remporté son deuxième trophée continental faisant enfin des Eléphants les véritables rois de l’Afrique football.

Cette victoire n’est pas  étonnante pour ceux qui connaissent bien ce grand pays du foot africain, le « pays des éléphants », le pays de Félix Houphouët-Boigny, le pays du cacao, le pays du grand footballeur Didier Drogba et de Yaya Touré le 4 fois ballon d’or.
Oui, la Côte d’Ivoire est le pays où le football est désormais le sport roi. Les écoles et les centres de formation de football ne cessent de pousser comme des champignons ces dernières années aux bords de la lagune Ébrié et à l’intérieur du pays.

Pour faire simple en tant que passionné football et observateur du foot ivoirien depuis plus de 15 ans voici mon top 10 des expressions qui caractérisent le foot ivoirien qui gagne.

1. Le fait de prendre match après match

C’est un système de jeu qui consiste à gagner les matchs l’un après l’autre dans une compétition sans vraiment convaincre sur le terrain. Autrement dit, gagner les matchs, mais pas avec la manière, car dans un match « seul le résultat importe, on s’en fout de la manière ». Les équipes adeptes de ce système ne produisent pas un beau jeu et font beaucoup souffrir leurs supporteurs à chaque rencontre. C’est bien le cas des Eléphants de Côte d’Ivoire.
C’est un système de jeux très efficace qu’on doit beaucoup à notre grand coach national François Zahui qui a puis atteindre la finale lors de la CAN 2012 sans encaisser le moindre but.

2 Prendre chaque match comme ça vient

C’est une expression du foot africain particulièrement ivoirien de la CAN qui signifie que chaque match à sa manière d’être joué, car ici en Afrique les matchs se suivent, mais ne se ressemblent pas. Comme quoi le foot africain  n’est pas le foot européen ni le foot sud-américain.

3. Le fait de catapulter le ballon

C’est une technique footballistique qui consiste à profiter d’un cafouillage total dans la surface de réparation pour propulser le ballon au fond du but. C’est une expression qui qualifie mieux ce qui est le football africain. C’est le cas du but de Wilfried Canon marqué avec son genou contre la RDC

4.  Le fait d’apprendre à tuer le match

C’est une expression qui veut dire quand une équipe mène d’un but d’écart dans un match très serré à élimination directe, il n’est jamais à l’abri de se faire rattraper. Pour éviter cela, l’équipe doit mener avec au moins deux buts d’écart pour pouvoir se rassurer et cela s’appelle apprendre à tuer le match. C’est bien le cas des deux derniers matchs des Eléphants avant la finale.

5.  C’est après le match, on peut dire qui est fort

C’est une expression qui signifie tout simplement que le foot africain n’est pas aussi logique que le foot européen, donc il est difficile de prévoir les résultats. A la CAN on voit qu’une petite nation de foot peut grimper très vite d’un match à l’autre . Pour cela, ce n’est qu’après le match qu’on peut se prononcer, car il n’y a pas de petite équipe.

Bonus

Le football ivoirien

En fait le foot ivoirien, c’est le foot africain, c’est un football classique comme les autres pratiquer sur le plan international, mais la particularité du foot africain il n’y a rien de vraiment logique, donc par moment il faut éviter les calculs et la rugueuse de la disposition des joueurs sur le terrain comme en Europe.

Le jeu est souvent lent et souvent rapide avec beaucoup de fautes selon les matchs, car chaque match à ça manière d’être joué. Même si le football européen à une grande influence sur le foot africain, le foot africain restent le foot africain. Voilà pourquoi d’ailleurs nos stars venues de l’Europe très souvent ont du mal dans la CAN.

C’est un football que le grand entraîneur français nouveau magicien et sorcier blanc du foot ivoirien Hervé Renard connait très bien voilà pourquoi on dit ici en Afrique que lui il sait gagner la CAN.

Bon je m’arrête là et vous donnez rendez-vous pour la suite dans la deuxième partie du billet Top 10 des expressions qui caractérisent le football ivoirien qui gagne.

Image :  du Stade FHB à Abidjan, accueil des Eléphants : ambiance électrique !(source www.imatin.net)


Foot : pourquoi j’aime cette Coupe d’Afrique des nations 2015

En tant que passionné de foot ici en Afrique, j’ai commencé à aimer cette CAN 2015 dès qu’elle a commencé à être un peu logique après la phase des poules. Ce qui fait qu’on se retrouve dans le dernier carré avec deux des grandes nations incontestées du foot africain à savoir la Côte d’Ivoire et le Ghana.

Cette CAN 2015 sera bel et bien ouest-africaine

Oui, cette can2015 sera bel et bien ouest-africaine, car la Côte d’Ivoire et le Ghana se retrouvent dans le dernier carré. Vous être d’accord avec moi que ce sont deux grandes nations du foot africain, oui c’est aussi deux grands voisins de l’Afrique de l’Ouest, l’un est francophone l’autre est anglophone. Ce sont aussi deux styles différents de foot africain.

Le foot, c’est une affaire de passion et d’appartenance

Pour moi de par ma passion, mon appartenance et ma situation géographique sur le continent cette CAN est déjà au bercail. Pourquoi ? Tous simplement parce que pour moi il n’y a pas de différence entre ces deux pays finalistes. Si vous voulez pour moi la Côte d’Ivoire et le Ghana en finale de la Coupe d’Afrique des nations, c’est un peu comme l’histoire des deux sœurs Williams qui se croisent en finale de tennis de Roland Garros à Paris.

La raison fondamentale est simple, si je suis ivoirien d’origine, selon la loi du sol et du sang, je suis aussi originaire du Ghana de par mon appartenance et selon la loi du sang. Vous savez, je fais, parti de ces peuples qui vivent dans les régions frontalières de ces deux pays, donc à cheval des deux côtés de la frontière. C’est ça aussi l’Afrique un continent où les frontières des pays ont été tracé par les Bancs sans tenir compte des peuples et de leur croyance, leur culture, leur appartenance et traditions. Personnellement, que le Ghana gagne ou la Côte d’Ivoire gagne c’est la même chose.

Ghana – Côte d’Ivoire à la CAN, c’est aussi une affaire d’histoire

Qui ici, en terre d’Eburny (l’autre nom de la Côte d’Ivoire) ne se rappelle pas de la CAN 1992 au Sénégal où la Côte d’Ivoire a remporté la CAN pour la première fois de son histoire face au voisin le Ghana. Pour les passionnés de foot ici en Côte d’ Ivoire, il faut que l’histoire se répète. A savoir si l’histoire va vraiment se répéter RDV ce dimanche pour l’une des plus grandes finales de la CAN.