Atman BOUBA

Les hommages des mondoblogueurs à Florian Kaptue

©Euclesiaste Deudjui
Florian Kaptue, à la formation Mondoblog de Dakar. ©Euclesiaste Deudjui

Il était des notre à Dakar durant la formation Mondoblog, je n’étais pas trop proche de lui mais on avait échangé quelques mots. J’ai gardé son visage, j’ai gardé son nom. Il s’appelle Florian Kaptue. Sa mort, bien, que survenue trois semaines plutôt nous a tous bouleversés, nous qui étions ensemble avec lui à Dakar. Les réactions sont diverses et chacun témoigne sur la Toile.

De novembre à décembre 2015, la session de formation des blogueurs de la saison 4 de Mondoblog se tenait à Dakar. Plus qu’une session de formation, c’était une rencontre entre blogueurs de divers horizons. Florian Kaptue était des nôtres.

Je n’étais pas trop proche de lui, je me rappelle des conditions de notre discussion. C’était lors d’un déjeuner au bureau Afrique de l’ouest de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF). On s’est échangé quelques mots et c’est là que nous fîmes connaissance.

70 au départ, 69 à l’arrivée : un manque désormais à l’appel

Au départ, je veux dire à la formation de Dakar, nous étions 70 blogueurs réunis. Désormais, nous sommes plus que 69 pour la simple raison que Florian Kaptue s’en est allé. Florian, a rendu l’âme en avril et aussi bizarre que cela puisse paraître, l’information ne nous ait parvenue que trois semaines plus tard par Françoise Ramel, une française de Bretagne. Je me baladais le soir de ce dimanche 9 mai 2016 sur Facebook lorsque j’appris l’annonce de la triste nouvelle. Ce matin, une triste nouvelle de décès me rendait terne, taciturne et voilà cette nouvelle, le décès de Florian Kaptue. Ce qui fait froid dans le dos, c’est de découvrir qu’en septembre 2015, il publiait un article sur un rêve qu’il a eu. Rêve dans lequel il était mort suite à un accident de la circulation. Son billet « Comment j’ai pu assister à mes obsèques » est assez troublant.

Comment j’ai pu voir mes propres obsèques… »I have a dream », d’aucuns croient que je fais référence à la mémoire Martin Luther King. Détrompez-vous, « I have a dream » fait état d’un rêve inhérent aux cérémonies de mes propres obsèques. Un rêve assez troublant, plein de douleur et de tristesse. J’avais perdu la vie à l’issue d’un accident. C’était une mort soufflante je suis sorti du sommeil brusquement au moment ou on s’apprêtait à jeter la terre sur mon cercueil et que je devienne définitivement une source de provision pour les termites et de l’engrais pour les plantes. 

(Extrait de l’article de Florian Kaptue, Comment j’ai assisté à mes obsèques, septembre 2015)

C’est vrai, on avait échangé que quelques mots mais j’avais son visage en mémoire. 70 blogueurs au départ à Dakar, nous ne sommes plus que 69 à présent. Désormais, un seul manquera à l’appel, Florian. Face à cette perte, les blogueurs de Mondoblog ne sont points restés indifférents. Des hommages affluent de toute part et sont aussi originaux les uns que les autres.





Le Bénin donne une sacrée leçon de démocratie à toute l’Afrique

Depuis la Conférence des forces vives de la Nation tenue du 19 au 28 février 1990, le Bénin a entreprit sa longue marche dans le processus démocratique. Déjà connu pour l’exemplarité de son système démocratique entamé depuis le 28 février 1990, le Bénin a confirmé le 20 mars la force de sa démocratie. Suite au second tour du scrutin présidentielle, qui s’est tenu le 20 mars, les béninois ont réaffirmé à la face du monde la force de leur démocratie.

A la suite du premier tour de la présidentielle qui s’est tenu le 6 mars 2016, Lionel Zinsou et Patrice Talon devait se présenter au second tour du scrutin. A cet effet, au soir d’un scrutin globalement satisfaisant, le candidat Lionel Zinsou a déclaré reconnaître sa défaite. En effet, sans que les institutions compétentes aient proclamé les résultats, c’est par une publication sur son compte officiel Twitter que Lionel Zinsou a reconnu sa défaite et félicité son adversaire.

Dans un contexte tendu où souffle un vent de révolution et de putsch sur certains pays voisins, tous les regards étaient rivés sur le Bénin. Néanmoins, le Bénin s’est révélé à la face du monde comme étant le modèle démocratique africain. Après plus de 26 années, c’est dans un climat de paix, de convivialité et festive que se sont déroulés les deux tours de la présidentielle de mars 2016 au Bénin. Cependant, avec sa publication sur son compte Twitter, Lionel Zinsou a accepté et reconnu sa défaite. Cet acte inédit est salué par les internautes sur la toile à travers de nombreuses publications.

Bravo le Bénin. Félicitations à Patrice Talon nouveau président du Bénin. J’espère que ce nouveau départ se terminera…

Posté par Aaron Akinocho sur lundi 21 mars 2016

Dans toute compétition il y a toujours un gagnant et un perdant. Et le vrai gagnant de ces élections, c’est la dé…

Posté par Vidjinnangni Grégory Thoto sur lundi 21 mars 2016

De par cet acte, Lionel Zinsou a montré son engagement à respecter la voix des urnes en attendant la proclamation officielle. Le respect de ce choix, et le calme observé jusque là prouve bien évidemment que le Bénin est bel et bien le model de la démocratie en Afrique. Par ailleurs, d’autres pays de la sous région notamment le Niger, le Sénégal et le Congo ont tenu également un scrutin ce 20 mars 2016.


Au-delà du foot, #libresensemble

Crédit photo: www.journaldumali.com
Crédit photo: www.journaldumali.com

Dans la soirée du mercredi 16 mars 2016, je me rendais chez un ami, Edouard, qui venait de réaliser son rêve : le premier numéro de son premier magazine, dénommé Hfoot, sortait de l’imprimerie. Excité et très heureux, je me rendais donc chez lui pour lui présenter mes félicitations et lui faire part de mes remarques. Chez lui, j’ai découvert un aspect du #libresensemble.

Ce soir-là, le FC Barcelone, mon équipe préférée, rencontrait Arsenal dans le cadre du huitième de finale de la Champions League. Je l’avais oublié. Une fois chez Edouard, je l’aperçus devant sa maison, partant suivre le match chez d’autres amis. Quand je lui ai demandé si je pouvais l’accompagner, il acquiesça sans hésiter. Dans la salle, pléthore de passionnés, aussi bien Madrilènes que Catalans, discutaient et pronostiquaient. Je ne connaissais personne – à part Edouard, évidemment. Taciturne et timide, je parcourais la salle à la quête d’un visage familier quand soudain, un jeune m’interpella. Grand de taille et d’âge, il me fit signe de venir m’installer près de lui. Le match commence alors et les débats deviennent âcres. Les merengue prient pour la défaite du Barça et les Catalans, confiants, attendent de célébrer leur victoire.

Les critiques ne manquent pas. Ça fuse de partout. Pour ceux qui ne le savent pas, quand les supporters madrilènes et catalans se retrouvent autour d’un match, le débat devient violent et virulent. Neymar ouvre le score, les esprits s’échauffent dans la salle, la tension monte. Rangé dans le coin de la salle, j’observe depuis mon siège. Pas d’injures, juste le ton qui monte. On vocifère et on rit de nouveau.

Plus tard, le débat politique s’insère dans cette ambiance déjà faite de cris et de hurlements. Les partis opposés s’entrechoquent, et l’on s’écarte du principal motif du rassemblement qu’est le football. Là encore, on vocifère, et le débat prend à nouveau une tournure virulente. Je crains le pire. Je crains surtout que les coups de poing entrent en jeu.

Mais les buts de Suarez et de Messi requinquent les Catalans qui jacassent et sautent de joie. Du coup, le débat footballistique revient ainsi sur le devant de la scène. Pour moi qui craignais le pire, revoir ce groupe d’amis qui vociférait et criait, se réunir autour d’une bière pour fêter la victoire du FC Barcelone m’a fait penser au #Libresensemble de l’Organisation Internationale de la Francophonie.

Pour moi, le #libresensemble, c’est accepter l’autre tel qu’il est. C’est débattre avec violence et virulence pour se retrouver plus tard autour d’une bière.

Pour moi, le #libresensemble, c’est savoir qu’après la politique, la vie continue et que l’amitié reste sacrée.

Pour moi, le #libresensemble, c’est accueillir l’intrus sans discrimination aucune.

Pour moi, le #libresensemble c’est briser les barrières de la timidité, de la solitude, de la haine, de la violence pour prôner l’amour, le respect mutuel et la joie.

Pour moi, le #libresensemble, c’est s’accepter les uns les autres autour d’une valeur : la solidarité.


Présidentielle au Bénin : je veux ma carte d’électeur

Le 6 mars 2016, le Bénin connaîtra la sixième élection présidentielle de son histoire démocratique. Comme de coutume, tout citoyen doit se rendre aux urnes avec sa carte d’électeur. Seulement, à deux semaines de la présidentielle, le CNT (Conseil National de Traitement) en est seulement à 35% de production des cartes d’électeur, a révélé La Nouvelle Tribune.

Une distribution biaisée

A l’approche de la présidentielle et face au retard accusé dans la distribution des cartes d’électeurs par le CNT, la Cour Constitutionnelle a décidé du report du scrutin, d’abord prévu pour le 28 février 2016, au 6 mars. Cependant, tous les citoyens ne sont pas encore en possession de leur titre foncier. La distribution qui devait couvrir tout le territoire national a été biaisée. D’abord commencée au Nord, il a fallu qu’il y ait des campagnes de contestation pour que la distribution s’étende à d’autres régions.

Je ne dispose pas encore de ma carte d’électeur

A ce jour, je ne suis pas encore un électeur. En effet, selon le code électoral, je ne suis pas électeur. Bien que la Cour constitutionnelle ait autorisé l’usage des anciennes cartes d’électeur ayant servi pour les législatives de 2015, je ne me réjouis pas. Je ne cesse de remarquer la satisfaction de nombreux twittos qui exhibent leurs cartes.

Je me sens frustré, exclu du processus électoral et pourtant, j’ai mon mot à dire à travers mon vote. J’ai le droit de vote. Bientôt une semaine déjà que la distribution a commencé dans plusieurs centres de votes à Cotonou et pourtant, aucune trace des agents distributeurs dans le mien.

 

 

N’étant pas seul dans ce cas, je me permets de réclamer au nom de tous les citoyens électeurs qui ne sont pas encore en possession de leurs cartes d’électeur : MOI AUSSI JE VEUX MA CARTE D’ELECTEUR !!!!!!!!!!

bouba.mondoblog.org


Présidentielle au Bénin : J’ai fait un rêve

Assis sur ma véranda, le nez pointé vers le ciel, je contemplais les étoiles gravitant autour de la lune. L’air frais de l’océan Atlantique venait s’écraser sur ma face me rafraîchissant ainsi le visage. Ce ciel bien étoilé m’emportait et je me laissai aller. Je me laissai emporter volontiers par un rêve.

Sans toutefois vouloir m’ériger au rang de Martin Luther King, j’ai moi aussi fait un rêve. La date du 06 mars 2016 avance à grands pas avec à l’affiche l’élection présidentielle au Bénin.

J’ai fait un rêve et dans mon rêve, le Bénin a tenu son élection présidentielle du 06 mars 2016 sans incidents, ni embrouilles. Le nouveau président fut connu et toute la population accueillit le succès à grands cris.

J’ai fait un rêve et dans mon rêve tous les politiciens mettaient leurs querelles de côté afin de garantir la bonne marche de notre processus démocratique acquis depuis février 1990.

Dans mon rêve, le jour de la proclamation des résultats de la présidentielle était un beau jour. Après la proclamation, il y avait de la joie comme de la déception qui se lisaient sur les visages. Ainsi, au moment où certains se retrouvaient dans leurs fiefs pour festoyer, d’autres se retirèrent pour s’enfermer chez eux tout en se jurant de remporter la prochaine.

J’ai fait un rêve et dans mon rêve le Béninois n’a point ressenti la nécessité de recourir à la violence.

J’ai fait un rêve et dans mon rêve je ne voyais ni chars d’assaut ni blindés dans la circulation, ni émeutes. Dans mon rêve, je n’entendais ni crépitements d’armes à feu, ni détonation de canons. Le respect dicté par l’esprit patriotique pour toute l’humanité a été médité et aucun coup de feu n’a retenti. Le lendemain de la proclamation, la vie reprit son cours et chacun vaqua à ses occupations quotidiennes.

J’ai fait un rêve et dans mon rêve, la maturité du peuple béninois s’est une fois encore illustrée à la face du monde à travers la bonne marche de son processus démocratique.

J’ai fait un rêve, et dans mon rêve, ce rêve n’était pas une utopie. Et pour que ce rêve ne soit pas une utopie, cela dépendra de nous tous.

Par conséquent, j’exhorte tout un chacun à méditer sur la Conférence des Forces Vives de la Nation.

#Vote229, pour une élection apaisée.


Bénin : des initiatives citoyennes pour un scrutin apaisé et transparent

Le 6 mars 2016, les Béninois se rendront aux urnes pour élire à la magistrature suprême le successeur de Boni Yayi, actuel président de la république du Bénin. Dans une atmosphère dominée par la frustration et une avalanche de candidatures, une élite de jeunes, internautes, blogueurs et web activistes ont initié des initiatives afin de contribuer à une élection apaisée. Ils vont mettre en œuvre, chacun de leur côté, une formule magique impliquant ainsi, pour la première fois les TICs dans le processus électoral du Bénin. Plusieurs initiatives vont donc émerger en cette période électorale mettant à nu l’ingéniosité et la détermination de la jeunesse béninoise.

Des initiatives citoyennes

#Jexige est une campagne virtuelle lancée par les twittos du Bénin sur Twitter. Elle consiste à formuler des exigences à destination du futur Président de la République. Voici quelques exigences :

 

 

Le Programme de Gouvernance Concertée, encore appelé PGC-Bénin, est une initiative qui consiste à collecter les attentes des Béninois pour les transmettre au futur président. Ainsi, tous les Béninois sont invités à contribuer au développement de leur très chère nation, le Bénin.

©Atman BOUBA
©Atman BOUBA

Somisomi est une web-télé lancée par un groupe de jeunes webmasters, communiquants et journalistes dans le cadre la présidentielle de 2016 au Bénin pour combler le vide existant entre les différents canaux de diffusion traditionnels.

Le pacte Alafia est une alliance citoyenne pour transformer la gouvernance publique béninoise. Ce pacte engage prioritairement les candidats à la présidentielle vis-à-vis des autres acteurs de la gouvernance publique.

Présidentielle2016.com incite les populations à se rendre aux urnes et donc à accomplir leur devoir de citoyenneté.

Le techcamp-Cotonou, lancé par l’ambassade des Etas-Unis près le Bénin est une initiative de veille citoyenne. Cinquante blogueurs, développeurs, hommes de presse etc, ont été formé à l’usage des TICs en période électorale.

Le projet Bénin vote 2016 est également une initiative de veille citoyenne lancée par les blogueurs de l’Association des blogueurs du Bénin (AB-Bénin), soutenu par le Wanep-Bénin, OSIWA et porté par les Organisations de la Société Civile. A travers ce projet, les blogueurs ont lancé une série de wasexotweetup dans le cadre de la présidentielle où ils mènent des campagnes virtuelles sur des cas de violation du code électoral et militent pour un scrutin transparent et apaisé.

Les e-observateurs sont des internautes, des citoyens 2.0 recrutés et formés par l’AB-Bénin dans le cadre du projet bénin vote 2016. Ces e-observateurs sont qualifiés pour diffuser des informations de qualité du terrain.

Photo de famille des e-observateurs et l'équipe de l'AB-Bénin
Photo de famille des e-observateurs et l’équipe de l’AB-Bénin

La pétition pour un débat des présidentiables est aussi citée comme étant une initiative citoyenne. Cette pétition, qui en est déjà à 842 signatures, exige un débat contradictoire entre les différents candidats à la présidentielle afin de confronter les points de vue.

Projet de Societe est un site d’information destiné à regrouper les projets de société des différents candidats.

Toutes ces initiatives montrent l’engouement de la jeunesse béninoise pour une élection transparente et apaisée.


Présidentielle au Bénin : l’Association des blogueurs a formé des e-observateurs

Les blogueurs du Bénin maintiennent leur engagement pour contribuer à une élection présidentielle apaisée, transparente, crédible et démocratique le 28 février 2016. Le projet Bénin #Vote229 , initié à cet effet, a connu une nouvelle phase les 22 et 23 janvier avec la formation des e-observateurs. Ils sont une vingtaine de jeunes sélectionnés sur la base de leur engagement citoyen sur le web 2.0 suite à un appel à e-observateurs.

Pendant deux jours, ces e-observateurs ont suivi une formation intense sur les techniques de rédaction et de la communication web axée sur l’élection présidentielle de février 2016. La communication web se fera autour des outils du web 2.0  à savoir les blogs, les réseaux sociaux etc. “Ces e-observateurs, points focaux, seront répartis sur l’étendu du territoire afin de relayer les informations crédibles et pertinentes”  a déclaré Maurice Thantan, président de l’Association des blogueurs du Bénin. Les e-observateurs, ces observateurs d’un genre nouveau, ont désormais une double mission : relayer toutes les informations crédibles et pertinentes relatives au processus électoral et produire des contenus relatifs à l’élection à la fois sur les blogs que sur les réseaux sociaux.

Ensemble avec la société civile

Pour réaliser cette formation comme l’ensemble des activités prévues sur le projet Bénin Vote 2016, l’Association des blogueurs du Bénin travaille étroitement avec la Plateforme électorale des organisations de la société civile du Bénin. Cette dernière est une coalition de plus de 200 associations et Ong engagées dans l’observation de l’élection présidentielle du 28 février 2016. C’est pour cela qu’à l’ouverture de la session de formation ce vendredi 22 janvier, Julien Oussou, coordonnateur de la Plateforme a fait une brève présentation du regroupement. Il va surtout préciser que “cette initiative de l’AB-Bénin est une nouveauté au Bénin”.

Désormais munis de leurs attestations de fin de formation, les e-observateurs sont capables de rédiger des contenus de blogs de qualité, des photos répondant aux normes du web, et de relayer les informations crédibles.

La formation en images


Bénin vote 2016 : Deviens e-observateur

Qu’est-ce que Bénin Vote 2016 ?

Le 28 février 2016, les béninois seront appelés aux urnes. Dans le cadre de convier à des élections transparentes et pacifiques, l’Association des blogueurs du Bénin a initié le projet Bénin vote 2016. Bénin vote 2016 est une initiative soutenue par OSIWA, le WANEP en partenariat avec la plateforme électorale des Organisations de la société civile (OSC).

Le projet Bénin Vote 2016 est une initiative de veille citoyenne. Bénin Vote 2016 se propose de contribuer efficacement à la transparence de la présidentielle de 2016. Elle va aussi faciliter l’accès à l’information électorale par l’implication active des citoyens, des organisations de la société civile et des acteurs politiques à la diffusion de la bonne information à travers les outils TIC. La stratégie repose sur la combinaison des technologies de téléphonie mobile, le web et les réseaux sociaux. L’objectif de ce projet est d’avoir dans toutes les communes, les arrondissements et quartiers de ville ou hameaux du Bénin des e-observateurs. Ainsi les informations fiables et vérifiables provenant de ces observateurs seront instantanément publiées sur le site de la plateforme. Le rôle de ces e-observateurs est de relayer les informations (en images surtout) relatives aux élections de la période des campagnes jusqu’à la publication des résultats définitifs grâce à leurs smartphones.

Crédit image: www.Vote299.org
Crédit image: www.Vote299.org

Bénin vote 2016 : Conditions pour devenir e-observateur

Être e-observateur de l’AB-Bénin est un engagement citoyen désintéressé. C’est du bénévolat inconditionnel à s’engager dans ce réseau pour des élections transparentes et apaisées en république du Bénin. Ainsi, le e-observateur doit :

  • Être muni d’un Smartphone,
  • Être impliqué ou avoir un intérêt avéré pour les questions électorales
  • Être actif sur les réseaux sociaux notamment Twitter et/ou Facebook
  • Être disponible, motivé et impartial
  • Être établi dans la commune de votre choix

NB: Les candidatures de la diaspora sont vivement encouragées

Bénin vote 2016 : Engagement de l’AB-Bénin

Compte tenu des ressources limitées pour ce projet, l’Association des blogueurs du Bénin s’engage à inviter les vingt (20) meilleurs candidats retenus à une session de formation de deux jours, en tant que points focaux (journalistes citoyens), sur la couverture d’événements par les médias sociaux (blogs, Twitter, Facebook, etc.) en sept (07) modules. Ils mettront en pratique leurs compétences en proposant du contenu pour le site web. Un certificat leur sera délivré au terme du processus électoral. Parmi les 20 points focaux, 05 seront appelés à rejoindre l’équipe de pilotage du projet.

Pour vous inscrire, c’est par ici.


Bénin vote 2016 : les blogueurs du Bénin se mobilisent autour de l’élection

Dans le souci de convier à des élections libres, transparentes et pacifiques, l’AB-Bénin (Association des Blogueurs du Bénin) a initié le projet Bénin vote 2016. Le projet consiste en une veille citoyenne et à profiter de l’influence des réseaux sociaux pour exhorter au pacifisme. Ceci étant, l’organisation de #wasexotweetup sur les questions électorales est une activité entrant dans le cadre de l’« Axe 2 : Communication web sur l’élection présidentielle au Bénin » du projet Bénin Vote 2016, porté par l’AB-Bénin, financé par OSIWA et mis en œuvre en collaboration avec la Plateforme électorale des OSC du Bénin et le WANEP.

Utilité des #wasexotweetup dans le cadre de Bénin vote 2016

Dans le cadre du projet Bénin vote 2016, cinq (05) #wasexotweetup seront donc organisés dans le but non seulement de faire de la veille citoyenne mais aussi de sensibiliser sur les comportements à adopter sur les réseaux sociaux en période électorale. Chacun de ces #wasexotweetup se tiendra sur les questions électorales et aussi sur le rôle du citoyen web 2.0 pour contribuer à une élection présidentielle libre, transparente et apaisée. C’est ainsi que s’est tenu ce samedi 26 décembre 2015 le premier #wasexotweetup du processus pré-électoral. Ce premier #wasexotweetup du projet Bénin vote 2016 qui s’est tenu à l’hôtel de l’entente à Cotonou avait pour thème «rôle des TICs et de l’Internet dans l’élection présidentielle de 2016 au Bénin».

Bénin vote 2016 : genèse de l’initiative

L’idée d’une telle initiative est partie de l’expérience des blogueurs guinéens d’Ablogui avec le projet Guinée vote en 2015. Ceci étant, les blogueurs du Bénin, conscients de l’enjeu socio-politique de l’élection de février 2016 se sont mobilisés et ont mis sur pied le projet Bénin vote 2016 avec le H-tag #vote229. Bénin vote 2016 consiste à déployer trois mille e-observateurs dans des centres et postes de votes spécifiques. Ces derniers couvriront 30% des bureaux de vote. Le but du #wasexotweetup de ce samedi 26 décembre 2015 consistait en l’identification des solutions pour le bon déroulement du projet.

Solutions identifiées pour la réussite de Bénin vote 2016

En amont, une plateforme a été lancée pour diffuser les informations et toute l’actualité électorales. Il s’agit de la plateforme qui porte le nom du H-tag #vote229. Cette dernière est déjà fonctionnelle. Ensuite, un appel à candidature sera lancé lundi 28 décembre 2015 en vue de recruter des contributeurs pour l’animation de la plateforme. De même, une campagne de sensibilisation sera menée pour exhorter les compatriotes au retrait de leur carte d’électeur. Des livechats seront également organisés avec les présidentiables afin de permettre aux concitoyens de les évaluer selon leurs projets de société. Nous nous devons d’accomplir notre devoir de citoyenneté et garantir la bonne marche de notre processus démocratique. Avec Bénin vote 2016, ensemble, relevons le défi. #vote229

 


Ici c’est Dakar

Samedi 28 novembre 2015, il sonnait dans les environs de 15h lorsque mon vol s’est posé sur le sol dakarois. Je devais rejoindre la communauté des mondoblogueurs de la saison 4 dans le cadre de la formation. Cette formation qui devait se tenir à Dakar allait durer une semaine.

Lorsque mon vol atterrit à l’aéroport international Léopold Sédar Senghor de Dakar, je ne pouvais m’empêcher d’admirer l’architecture de la ville. Je pris le soin de jeter de petits regards autour de moi. Il est immense cet aéroport par rapport à l’aéroport Cardinal Bernadin Gantin de Cotonou. Tellement observateur, je suivais la queue devant moi sans toutefois savoir ce qui m’attendais. J’étais plongé dans mes observations qu’il a fallu qu’une main vienne me toucher pour me notifier que c’était mon tour.

Aéroport international Léopold Sédar Senghor de Dakar Photo: Atman BOUBA

A Dakar, on hésite pas à saisir votre passeport

Aussitôt, l’officier de contrôle se mit à faire ses vérifications. J’apportais satisfaction à toutes ses préoccupations. Mais, sa question de savoir l’adresse à laquelle je me rendais demeure sans satisfaction. Je venais de me rendre compte que j’avais oublié l’adresse. Eh ben, mon passeport fut saisi et il m’est demandé d’aller chercher l’adresse. Waoh, je dois avouer que du coup, tout fut mélangé dans ma tête. Je venais de réaliser en cinq secondes ce que ça faisait de se voir saisir son passeport. On me livrait à une ville sans pièce d’identité. Je savais plus où mettre la tête. Arrivé à l’extérieur, j’en parle à un aborigène. Mon, frère, me dit-il, ici c’est Dakar.

Dakar, une ville particulière

Une fois mon passeport réccupéré, je sortis rejoindre la compagnie de transport. Des vendeurs ambulants de puces téléphoniques me prenaient d’assaut. ‘’Mon frère, sim Orange déjà coupée deux mille FCFA’’. Quoi? Criais-je, sidéré. Une puce à deux mille F CFA? La comparaison a été faite en cinq secondes par rapport à Cotonou où les puces sont seulement à cinq cent F CFA. Ce qui est stupéfiant, Cotonou et Dakar font patie de la même zone monétaire et pourtant, à Dakar, c’est deux fois voire même trois fois le coût à Cotonou. Et quand je suis surpris, on me répond tout simplement, ici c’est Dakar.

J’avais oublié quelques effets de toilettes, m’en procurer à Dakar a été une mission presque infernale au niveau de mon portefeuille. Deux mille francs pour ce qui se vend à cinq cent francs à Cotonou, fallait faire toute sorte de calcul avant de débourser. Ici, c’est vraiment Dakar.

La première nuit, on était tous surprise de devoir dîner ensemble dans le même “plateau’’, mais c’est comme ça que ça se passe ici. Et ici, c’est Dakar.

Le soir qu’on nous a servi des coquilletes aux crevettes, tout le monde a dormi sans dîner. C’était plus qu’une grève de faim. Mais pourquoi des coquilletes aux crevettes et sans goût? Sûrement parce qu’ici, c’est Dakar.

bouba.mondoblog.org:coquilletes-crevettes-dakar
Coquillettes aux crevettes

A Dakar, il n’y a pas de zémidjans, que des taxis. La distance parcourue à Cotonou avec un taxi qui coûterait cinq cents francs CFA, et bien en taxi à Dakar c’est trois mille francs CFA. Waoh, sortir ou ne pas sortir, c’est le dilemme de tout une semaine à Dakar. Meme les chauffeurs te répondent, ici c’est Dakar.

Taxi de Dakar Photo: Atman BOUBA
Taxi de Dakar
Photo: Atman BOUBA

Tu te fonds dans la masse populaire, et bien à première vue, tu n’es pas dakarois. Bien qu’étant une ville francophone, il est très rare de surprendre les dakarois parler Français entre eux. Le Wolof serait leur langue official croirait-on. Si tu ne parles pas wolof, et bien, tu te perds à Dakar. Au moins, j’ai appris deux mots en une semaine, c’est encourageant. Et en plus, il le fallait car ici, c’est Dakar.

En une semaine, j’ai battu mon plus grand record en matière de consommation de riz. Et oui, le riz, que dis-je, le tchiep est la base alimentaire à Dakar. Le tchiep au déjeuner, le tchiep au dîner et ce pendant une semaine. Et en plus, c’est appétissant. On y était contraint juste parce que ici, c’est Dakar.

Tchiep Photo: Atman BOUBA
Tchiep
Photo: Atman BOUBA

Les journées étaient chaudes et les soirées glaciales. La matinée, il fallait prendre des douches chaudes et mettre un pull pour sortir. Mais les après-midi, la chaleur dictait sa loi et la nuit, elle laissait place au froid. Une instabilité climatique parce que ici, c’est Dakar.

Les sorties étaient même très animées. Les soirs par exemple, on s’éclatait souvent aux rythmes de la bonne musique. Au cabaret des Mamelles, l’ambiance était top avec un concert en live des blogueurs. Même dans les night clubs, on était pas déçu de l’ambiance puisque ici, c’est Dakar.

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Les blogueurs en concert live aux Mamelles
Les blogueurs en concert live aux Mamelles

Tellement les autoroutes sont grandes et nombreuses, je me demandais pourquoi ils en construisent encore. De plus, rares sont les feux tricolores et pourtant, les carrefours et les virages sont toujours fluides. C’est normal, me dit-on, ici c’est Dakar.

Le jour du départ était mon anniversaire. Oui, je fêtais mon anniversaire ce jour, et malgré la pluie, l’avalanche des messages de souhait sur Facebook, le gâteau n’a pas pu être coupé et le Happy birthday non plus n’a retenti. Bah, ça ne surprend guère, car le gâteau est resté à Cotonou et ici, c’est Dakar.

Cependant, à partir de quelques heures, ici ne sera plus Dakar mais sera plutôt Cotonou. Toutefois, une chose est certaine, ici, c’était Dakar


wasexotweetup acte5: comment gérer son image sur le web?

Depuis qu’elle a vu le jour, l’Association des Blogueurs du Bénin (AB-Bénin) organise des tweetups qu’elle a baptisés wasexotweetup. Ainsi, depuis son premier tweetup qui s’était tenu le 20 juin 2015 dans les locaux de Jokkolabs-Cotonou, l’AB-Bénin a commencé à frapper fort. D’abord en s’illustrant très jeune sur la scène avec son premier wasexotweetup et ensuite avec son premier blogcamp, le blogcampbenin2015.

De juin à novembre, ça fait juste six mois que l’AB-Bénin mènent ses activités. Samedi dernier, le 28 novembre 2015 à 15h, l’AB-Bénin a tenu son cinquième wasexotweetup. Le thème du jour était « E-réputation: de la nécessité de gérer son image. Bien évidemment, une fois que nous utilisons les réseaux sociaux, nous possédons une e-réputation. Cette fois-ci, l’évènement a une fois encore été transmis en ligne via le hangout. Et pour les grands absents, il y a toujours Twitter pour leur permettre de suivre le wasexotweetup.
Première remarque, le lieu a été modifié à la dernière minute et c’est le président Maurice Thantan qui l’annonce

Stévy Wallace a fait une présentation en direct via vidéoconférence.


Chacun marquait sa présence d’une manière ou d’une autre, bref à chacun son mode opératoire

Le top est donné par la présentation se Stévy Wallace

Quelques taquineries au passage

Bon, les débats commencent et ça devient très vite sérieux

Hum?


Le wasexotwetup qui s’est tenu dans la salle de réunion de Betelecoms avait aussi pour but de tester la 4G

 

Des propositions émergent

Des selfies? cette histoire de selfie, tellement les twittos l’adorent….

Terminus

Bon des retardataires, il y en a toujours

Une astuce

Un avi


MimiTaba : le nouveau-né de la blogosphère béninoise

Lorsque l’enfant paraît, le cercle de famille applaudit à grands cris. Mais de quel enfant est-il donc question ? Il s’agit ici d’un nouveau-né qui vient juste de faire son apparition dans la blogosphère béninoise. En effet, c’est à grands cris que le blog de Michèle Chidiac  a été accueilli et applaudi. MimiTaba. a vu le jour le 9 novembre 2015.

 

MimiTaba pour quoi faire ?

D’abord, Mimi Chichi comme on a bien l’habitude de l’appeler, est une charmante demoiselle très connue de la blogosphère béninoise. Michèle est aussi l’une des figures les plus importantes de la twittosphère béninoise. MimiTaba a été créé par une gourmande. Fin gourmet, le regard de Mimi s’illumine quand elle parle de cuisine.

Cette nouvelle plateforme se veut ainsi un espace de partage des expériences culinaires et gastronomiques. Sa créatrice avoue qu’elle n’est pas spécialement un torchon bleu, mais qu’elle est une ‘’grande gourmande’’. Mission immédiate : tester les temples gastronomiques, à savoir restaurants, maquis, etc.  Mimi Chichi compte mettre son sens critique et sa langue au service de MimiTaba.

Quelques explications sur l’origine du nom MimiTaba.  Mimi »  vient de Michèle qui n’aime pas les surnoms d’ailleurs et taba vient de « Itaba » qui vient d’un mot dendi* qui veut dire en français « on a goûté ». La combinaison des deux donne donc « MimiTaba » ah oui, un « » disparaît sûrement pour la commodité. « MimiTaba » pour dire « Mimi a goûté » ou « Mimi goûte » comme le veut son auteure.

MimiTaba se veut donc le blog, la plateforme d’échanges avec les adeptes de cuisine, bons plans. Michèle tient à partager via MimiTaba ses impressions sur les plats qu’elle aura goûtés. En guise de bonus, oui j’ai bien dit bonus, elle vous fera part de quelques astuces pratiques et petites surprises que vous découvrirez avec le temps. Surtout ne me demandez pas quoi, car il est bien dit surprise. Je ne sais pas pour vous, mais moi, j’ai déjà accroché ma ceinture, car c’est parti avec MimiTaba Mimi goûte !!!!!!!!!!!!!!!!!!!

 

*Dendi: Langue locale du nord Bénin


@229people et #wasexo : l’émergence d’une twittosphère béninoise

Qui avait dit qu’au Bénin on ne twittait pas ?

Le Bénin est de plus en plus représenté sur le web à travers ses férus. Ainsi, blogueurs, activistes et community manager béninois marquent de plus en plus leur présence sur Twitter.

@229people : le compte de la communauté béninoise sur Twitter

Twitter est un média social parmi tant d’autres. Certains le décrivent comme un micro blog par rapport à Facebook. La différence entre les deux est très importante. Primo, les 140 caractères que doit respecter un tweet font la particularité de Twitter contrairement à Facebook qui ne possède pas de limite. Cette exigence de Twitter concernant les tweets permet la concision et la précision dans les propos. Ce faisant, c’est l’outil par excellence des professionnels des médias pour parler des journalistes.

Depuis fort longtemps, des Béninois étaient présents sur ce dernier et en dépit de leur présence, il était difficile d’admettre que l’on twittait au Bénin. Même au Nigeria, notre voisin de l’est, les Nigérians ignorent si le Bénin était représenté sur Twitter. Ce sont par ailleurs ces derniers qui ont émis la question : « Vous twittez au Bénin ? » Est-ce la raison du réveil du Bénin sur Twitter en moins d’un an ? C’est peut-être le cas. L’important, c’est la conséquence qui va en découler.

Lancé en mai 2015 par Colombiano Lokossou, jeune twitto béninois résident en Belgique, @229people est un compte communautaire de la communauté #229. Il se veut la vitrine de la promotion de la diversité culturelle, sociale et économique du Bénin. Aussi, @229peaople se veut-il l’arbre à palabre sous lequel échangeront librement les twittos du #229. Ainsi, que tu sois twitto béninois, peu en chaut ta situation géographique, sache que tu es le bienvenu sur @229paople. @229people fonctionne cependant sur un principe qui paraît très simple.

Comprendre le fonctionnement du compte @229people

Chaque semaine, un guest prend les commandes du compte et l’anime pendant une semaine, du lundi au dimanche à 22h00. Cette prise des commandes du compte est réservée uniquement aux twittos du Bénin, qu’importe leur situation géographique. Le guest se charge de l’animation du compte à travers des débats et des échanges dont il est libre de proposer les thèmes.

L’un des points marquant l’histoire de ce compte est le suivi d’un débat concernant l’éducation par le premier ministre Lionel Zinsou. Aussi, le directeur général de Betelecoms a-t-il été contraint par la méthode forte; son passage pour un débat. Il faut l’admettre, c’est la première fois qu’une autorité passait sur ce compte. Ainsi, le jeudi 15 octobre 2015, Medea Degbe en tant qu’invité du soir de 20 h 30 a été bombardé de questions. Avec 46 233 tweets et 2 281 abonnés (au dimanche 1 novembre 2015 à 17 h 20), @229people est devenu le deuxième compte communautaire francophone le plus suivi dans le monde selon les propos de l’initiateur. Ceci a été justifié le 28 octobre 2015 durant le passage de Kenneth du compte @lebledarddu229. En effet, ce jour, il a initié le H-tag #selfiegrimace. Il s’agit de balancer un selfie de soi faisant une grimace et de le mettre en ligne sous le H-tag. Cette initiative est allée bien au- delà de nos frontières et l’on a assisté à une participation massive des communautés. Et quand lady Modernetchic s’y mêle, voilà ce que ça donne.

 

Estelle Gloria du blog Modernetchic faisant son #selfiegrimace

 

bouba.mondoblog.org
Quelques images du #selfiegrimace

#Wasexo: le H-tag qui fait Bénin

Des comptes communautaires, des H-tags ont également fait leur entrée sur Twitter. Les H-tags sont presque présents dans tous les contenus qui circulent sur Twitter. Les Béninois sont allés plus loin en instaurant des H-tags. C’est le cas avec #229, #Team229. #wasexo s’est vite illustré et a pris le dessus sur ses précurseurs. Il est vite devenu le mot dièse identitaire de Bénin sur le web. Initié par Patrice Tossavi, il est adopté par les autorités présentes sur la Toile, les professionnels des médias pour identifier les contenus béninois sur le web. Les blogueurs de l’Association des Blogueurs du Bénin depuis sa création en mars 2015, l’ont très vite adopté comme marque de leur contenu. Il l’on également adopté comme marque de leurs tweetups. Ainsi, depuis le 20 juin 2015, les tweetups de l’AB-Bénin prennent la dénomination de #wasexotweetup. Le 20 juin ouvre ainsi la voie à une série de #wasexotweetups qui s’enchaînent faisant ainsi des blogueurs les plus gros consommateurs du H-tag #wasexo.

Ceci dit, le Bénin se bouscule pour vivre la révolution du numérique. Ainsi, il ne sera pas donc utopique de penser faire du Bénin le quartier numérique de l’Afrique.


« Au Bénin » devient « Au pays du Caméléon »

Officiel

 

Dans l’après-midi du 14 octobre 2015, le soleil s’est éteint sur le Bénin. Ce n’est plus un secret de polichinelle, vous le saviez déjà : le général Mathieu Kérékou n’est plus. Le Caméléon a fondu dans la nature. La disparition de l’homme fort du Bénin a provoqué une vive réaction sur les réseaux sociaux si bien que le Htag #RipMK a été défini pour lui rendre hommage. Hommage que je lui rends aujourd’hui à travers ma plateforme (certes je suis en retard pour des raisons informatiques) en lui changeant de nom. J’avais voulu créer une chronique sur ma plateforme pour lui rendre hommage, mais la vie en a voulu autrement. Dorénavant, le blog « Au Bénin » n’existe plus. Non pas que je le supprime, mais il change de dénomination et devient ‘’Au pays du Caméléon’’.

« Au pays du Caméléon » vous accompagnera dans vos lectures. Cette métamorphose va plus loin en touchant la page Facebook Au Bénin également. Tous les deux, ils deviennent « Au pays du Caméléon ».

C’est ainsi que commencent mes hommages à cette figure emblématique qui pour certains est un tyran, pas plus. Mais sa conversion en homme pacifique, démocratique a fait sa grandeur et le Bénin lui doit aujourd’hui ce qu’il est pour citer Mylène Flicka.


Mathieu Kérékou : le Caméléon s’en est allé

 

bouba.mondoblog.org

Il n’est d’aucun doute que cet homme ait été, soit et demeure à jamais l’homme fort de la République du Bénin. J’étais connecté ce mercredi 14 octobre 2015 et je lisais mes tweets lorsque le tweet parut.

bouba.mondoblog.org

Je n’en revenais pas. Désormais, Mathieu Kérékou n’est plus de ce monde avec nous, mais il nous aura laissé un grand héritage.

Mathieu Kérékou, lui qui avait déjà maqué l’histoire contemporaine de ma très chère République, a rejoint le père céleste, mais l’histoire parlera toujours de lui. Il a pris le pouvoir le 26 octobre 1972. Autoritaire, il dirigea le pays avec une main de fer et une dictature infernale. Il instaura la révolution proclamant la République populaire du Bénin en 1975. Mais la pression de la rue l’a contraint à accepter et à organiser la Conférence des Forces vives de la nation du 19-28 février 1990. Contre toute attente, Mathieu Kérékou prit activement part aux travaux de la conférence qui déboucha sur la proclamation de la République du Bénin. L’homme reprendra les rênes  du pays successivement en 1996 et en 2001 qu’il cédera à Boni Yayi en 2006. On retient de lui l’image d’un homme de caractère, voire d’un tyran et surtout l’artisan de la démocratie du Bénin lors des sessions de la Conférence des Forces vives de la nation.

Reconnaissable même par les petits enfants à sa carrure et à la blancheur de ses cheveux, il a marqué les esprits par son style vestimentaire sans cravate.  Mathieu Kérékou, c’est cet homme noir de teint, c’est des yeux rouges, Mathieu Kérékou, c’est les verres fumés derrière lesquels se cachent des yeux rouges. Mathieu Kérékou, c’est l’homme toujours en veste noire, une baguette à la main, c’est un costume sans cravate. Voilà . La baguette, la veste noire, les verres fumés, les yeux rouges et surtout les fameux cheveux blancs, tout allait lui allait. Mathieu Kérékou, c’était aussi un homme mystérieux, discret et silencieux. Il suffisait de voir les réactions sur les réseaux sociaux pour comprendre l’importance que les Béninois accordaient à cet homme. Ils le pleurent toujours.

Une chose est sûre, Mathieu Kérékou s’en est allé, mais il reste et demeure l’homme fort de la nation béninoise.

Mylène Flicka, plus que choquée par cette nouvelle à presque fondu en larmes, en laissant échapper de ses petites lèvres :

 « Mathieu Kérékou représente une grande référence pour la Patrie Béninoise. J’ai de la peine pour les générations à venir, j’ai de la peine, parce que le Bénin est ce qu’il est aujourd’hui, parce que Kérékou a été. »

La patrie le portera à jamais dans son histoire et toutes les générations parleront de sa grandeur. Le Caméléon n’est pas mort, il s’est juste confondu à la nature. #RipMK


blogcampbenin2015 : un événement riche en expériences

En commémoration de la journée internationale du blog chaque 30 août, la blogosphère béninoise organise un blogcamp. Pour spécifier, l’événement est baptisé blogcampbenin. Celui de cette année est intitulé blogcampbenin2015 et s’est tenu dans les locaux de Jokkolabs-Cotonou ce samedi 5 septembre 2015. Il a pour thème comment vivre de son blog.

blogcampbenin2015 : 1ère édition de l’AB-Bénin

Depuis 2012, la blogosphère béninoise tient son blogcamp. Ceci, la blogosphère béninoise est à sa troisième édition cette année. Cependant, créée le 21 mars 2015, l’Association des Blogueurs du Bénin (AB-Bénin), communauté qui regroupe toute la blogosphère béninoise, est à sa première édition. En l’absence de son président Maurice Thantan et du président du comité d’organisation Jean-Paul Lawson pour des cas de force majeure, c’est au secrétaire général du comité d’organisation et de l’AB-Bénin Atman Bouba que reviendra l’ouverture du blogcampbenin2015 suivi de la présentation de l’AB-Bénin.

blogcampbenin2015 : Qu’est-ce que l’AB-bénin

©AB-Bénin
©AB-Bénin

L’AB-Bénin est la communauté qui regroupe les blogueurs du Bénin résidents et non-résidents. Créée le 21 mars 2015, l‘AB-Bénin n’a vu le jour qu’après une série de rencontres entre blogueurs. L’histoire a retenu les 7 et 21 février 2015 et les 7 et 21 mars 2015. C’est le 21mars 2015 lors de l’Assemblée Générale constitutive que plus de soixante-dix blogueurs signeront l’acte portant création de l’AB-Bénin.

La jeune association ne tardera pas à faire parler d’elle. C’est à travers ces wasexotweetup qu’elle s’illustre à la face des internautes. Six mois après sa création, c’est avec son blogcampbenin2015 qu’elle marquera les esprits.

blogcampbenin2015 : un événement riche en expériences

Le blogcampbenin2015 de l’AB-Bénin qui s’est tenu le samedi 5 septembre 2015 à eu une particularité. Il était riche en expériences. Ainsi, de la première à la dernière communication, les participants avaient de quoi se mettre sous la dent.

La première communication du blogcampbenin2015, « partir de rien pour devenir un bon blogueur » est celle de Jean-Paul Lawson. Absent, c ‘est Atman Bouba qui présentera la communication. Le communicateur a évoqué son propre parcours en guise d’illustration. Il est parti du principe qu’il n’avait aucune notion du blogging avant de devenir blogueur. C’est à la suite du concours Mondoblog de la saison 4 qu’il deviendra blogueur. Il a ensuite expliqué comment il était devenu un blogueur sur mobile pendant un an. Il animait son blog à partir de son mon mobile S 4O.

Tiburce Chaffa lui, avait à sa charge la communication sur le principal thème du blogcampbenin2015 « how to make money with a blog ? ». Partir d’un simple blog pour devenir un consultant puis ensuite un ambassadeur de MTN-Bénin, Tiburce Chaffa en est la preuve.

Juste après Tiburce Chaffa, ce fut le tour de Igor Koucoi de passer sa communication. Axé sur Google Adsense, sa communication avait pour thème « rentabiliser son blog avec Google Adsense : comment ça marche ? ». Il a ému l’assistance en montrant comment il avait rentabiliser avec son site web étudiant du Bénin créé en 2008. La rentabilisation se fait avec les annonces de Google. L’assistance a eu droit à une initiation à Google Adsense au cours du blogcampbenin2015.

En somme, plusieurs moyens existent pour rentabiliser son blog.

Par contre, le blogcampbenin2015 n’a pas été riche qu’en expériences, mais également en didactique. A titre exemplatif on a la communication de Franco Aihonnou sur le référencement d’un blog, celle de Gregory Thoto sur Evernote et ensuite la communication autour du blog spécialisé présenté par Yves Biaou.

©AB-Bénin La superbe photode famille prise par le drone au blogcampbenin2015
©AB-Bénin
La superbe photode famille prise par le drone au blogcampbenin2015


Superstitions : ces histoires qu’on prenait pour vraies

Dans notre enfance, nos parents nous racontaient des histoires auxquelles on croyait avec toute la ferveur qui pouvait exister. Nous étions innocents, naïfs et ignorants, mais on craignait aussi ce qui pouvait nous arriver si on ne respectait pas à la lettre la conduite à tenir. Nombreuses au Bénin, les superstitions diffèrent et varient d’une région à l’autre. J’en ai recensé quelques-unes.

  1. On ne se douche pas la nuit

Enfant, je me souviens qu’on me disait qu’il était interdit de se doucher la nuit. Le risque, si tu prends une douche la nuit, c’est qu’un serpent vienne s’enrouler autour de toi. Ce serpent lèchera toute la mousse de savon sur ton corps, mais il ne te fera aucun mal. Dès lors, question qui se pose est :  « qui aimerait se retrouver dans une telle situation ? »

  1. On ne fait pas la lessive la nuit

Cette mise en garde, je dirais que c’est la chanson qu’on ne cesse de me chanter depuis toujours ! Pourtant, je ne suis pas un habitué de la lessive nocturne, mais chaque fois qu’il m’arrive de laver du linge, je dois faire face aux sermons de ma mère qui ne se lasse jamais de me répéter « on ne fait pas la lessive la nuit, ça tue le papa ». Sauf que depuis mon secondaire mon cher père bien aimé est toujours à mes côtés et aussi solide qu’un roc !

  1. On ne balaie pas la nuit

A propos de cette superstition, comme beaucoup d’autres je dois avouer que je n’ai jamais su d’où elle venait… Ma mère m’a souvent dit qu’elle ignorait elle aussi les origines de toutes ces superstitions et qu’elle ne faisait que répéter ce qu’on lui avait dit. Selon certains, le fait de balayer la nuit mettrait en colère les défunts parents.

  1. La mante religieuse ne se pose pas sur le ventre d’une femme enceinte

Vous connaissez sûrement la mante religieuse, cet insecte très chétif qui a l’air d’un boxeur. J’entends souvent entendu les femmes enceintes dire qu’il faut le craindre, car s’il se posait sur le ventre, l’enfant serait chétif comme lui. Si jamais cela se produisait, pour éviter les conséquences, les femmes enceintes doivent tuer la mante religieuse, l’enrouler dans un tissu qu’elles nouent ensuite à sa hanche jusqu’à l’accouchement !

  1. On ne mange pas la craie

C’est la première superstition à laquelle j’ai eu droit. A l’école primaire, au CI, quand vous venez sans votre craie et bien vous recevez une de ces dégelées… vous ne l’oubliez pas ! Et pour éviter le massacre, il fallait demander à son camarade de partager la sienne, il fallait donc user des dents. Au cours du partage, il arrivait que la craie se retrouve écrasée entre les dents. Ou encore, les petits frères s’amusaient à manger la craie et les grands frères leur disaient que ça construirait une maison dans leur ventre.

  1. On n’avale pas les pépins d’orange ou d’autres fruits

Petits, on avait du mal à sucer les agrumes (oranges…), il nous arrivait d’avaler les pépins par accident. Les pépins se bloquaient un moment dans la gorge puis descendaient malgré tout dans l’estomac. A chaque fois que ça arrivait, on disait que les pépins allaient pousser et qu’on se retrouverait avec un arbre sur la tête. Seulement, je ne crois pas avoir rencontré un homme qui porte sur sa tête un oranger ou un citronnier !

  1. On ne tue pas le crapaud

Le crapaud un animal que l’on n’aimait pas voir dans les parages quand on était enfant. Quand on en apercevait un, gare à ce dernier. Tous s’acharnaient sur lui pour le lapider. Il mourait difficilement. J’ai arrêté de m’en prendre à cette bête lorsqu’on m’a dit que le tuer faisait faire pipi au lit. Vous comprenez ? Quel enfant aimerait faire pipi au lit ? Lorsqu’on tue un crapaud, on fait pipi au lit, du coup ma bande de copains leurs a collé la paix afin d’éviter de mouiller les draps.

  1. On ne siffle pas la nuit

Le sifflement est le cri d’un animal : le serpent. Cet animal au corps luisant, glissant, sans patte et qui se tortille sur son ventre pour se déplacer… Le serpent siffle, et siffler la nuit ferait apparaître un serpent me disait-on. Le serpent est-il un animal nocturne ? Pourquoi n’est-il pas interdit de siffler le jour ?

  1. On ne prononce pas le mot « serpent » la nuit

La nuit, on se contentait de ne point prononcer le mot « serpent ». Il fallait trouver des synonymes ou discuter en langage codé. Prononcé le mot « serpent » la nuit, risque de le faire apparaître.

  1. On ne trace pas sur le sol la nuit

La nuit, on n’évitait de laisser des traces sur le sol : traces de doigts, de bâton. Quand on arrivait à le faire, on effaçait aussitôt la trace parce que nul ne voulait perdre son papa. Et pour cause, si une fourmi passait dans la trace, c’était la mort du  père, ce qui foutait une sacrée crainte.

  1. On ne sourit pas quand on perd une dent

Mioches, il nous arrivait de perdre des dents. Le cycle dentaire est conçu ainsi : on perd des dents et elles repoussent. Seulement, on nous racontait que, quand on perdait une quenotte, il ne fallait pas sourire, car si un margouillat voyait le vide cette dent, c’était terminé, plus rien, à vie. Mais pour que la repousse s’accélère, il fallait mettre la dent enlevée dans un bout de papier, le balancer sur un toit et faire le tour de ce bâtiment 10 fois. A cette époque, on ignorait qu’une dent ne repoussait qu’une seule fois.

  1. La femme enceinte ne sort pas la nuit

Une femme enceinte ne doit pas sortir la nuit et ce n’est pas pour des raisons de sécurité non, mais pour des raisons ignorées. Si elle doit sortir la nuit, il faut qu’elle noue un caillou à son pagne. Ne me demandez pas pourquoi. Je n’ai jamais compris les raisons de cette superstition.

  1. En pleine pluie, on ne dit pas de mensonges et on ne vole pas en pleine pluie

Qui aimerait être foudroyé ? Personne ! C’est ce que disaient les parents pour nous obliger à dire la vérité surtout en pleine pluie. Si tu ne dis pas la vérité, c’est la foudre qui te frappera.

  1. On ne passe pas près d’un cimetière la nuit

Si cette affirmation était fondée, je parie que PK14 ne serait jamais habité et le tronçon ne serait jamais emprunté. La nuit, si tu passes près d’un cimetière, les défunts se réveillent. Une fois réveillés, ils se mettront à se battre et tu mourras. On avait tous peur de la mort quand on était enfant donc on se contentait de rester loin des cimetières, le jour comme la nuit.

Et dire que ces histoires nous ont longtemps hantés !
Il a fallu grandir pour se rendre compte de notre naïveté. On ne connait pas l’origine de ces histoires, on ne sait pas pourquoi on dit toutes ces choses, mais on le répète quand même…
Car ces histoires sont toujours d’actualité auprès des petits !


Blogueur sur mobile

Je parie qu’à la lecture de ce titre, bon nombre de lecteurs seront surpris. Certains se demanderont même « mais c’est quoi encore ce titre ? ». Je dois avouer que je l’ai aussi trouvé étrange. Mais bon, il justifie quand même sa nécessité. « Blogueur sur mobile », c’est le titre idéal que j’ai trouvé pour ce billet. Il s’agit d’un jeune blogueur. Celui-ci suscite l’admiration de tous ses interlocuteurs par sa détermination à animer son blog depuis son mobile S40 (Nokia Asha 302).

Les débuts

Avant de poursuivre, je tiens à préciser que l’intention de cet article n’est pas de vanter les mérites de ce blogueur, de le porter aux nues mais plutôt de mettre à découvert sa détermination. Quelque part, certains ont envie de réaliser des souhaits, des désirs, des passions, mais ils finissent par laisser choir par manque de détermination ou par manque du moyen idéal. Ce billet pourrait leur insuffler une nouvelle détermination. Ce jeune blogueur était ou du moins est un amoureux des TIC et ambitionnait de se lancer dans une formation en informatique à l’université, ambition qu’il dut abandonner pour une formation littéraire. Passionné de la lecture et de l’écriture, il rêvait grand. Il rédigeait déjà des articles en s’inspirant des simples faits de la vie réelle, en faisant usage de son imagination intarissable. Visant plus loin, il finira par postuler pour le concours de Mondoblog/Rfi auquel il finira par être retenu. Mais, comment en est-il arrivé là?

Mondoblog est une initiative portée par l’Atelier des Médias et Rfi. Cette plateforme regroupe des blogueurs francophones d’horizons divers. Ces derniers sont sélectionnés suite à un concours. En août 2014, alors qu’il jouait sur son portatif, il sortit pour retrouver un ami. Les amoureux des jeux vidéo comprendront mieux le désir que l’on a de ne jamais quitter une partie sans la sauvegarder surtout quand tout tourne en votre faveur. Ceci se ressent beaucoup plus avec les jeux de foot. Les amateurs de FIFA me comprendront beaucoup plus. Et bien, menant le match, il n’a pas voulu perdre la partie et donc a mis le jeu en pause. Emporté par la discussion et le débat, et vu que le jeu était en pause, il avait confiance de reprendre sa partie sans la moindre crainte. Sauf qu’au moment où il était en plein cœur d’une discussion intéressante, un délestage survint. Puis deux autres successivement. Il ignorait ce qui devait l’attendre. Une fois rentré et très excité de reprendre sa partie, il se fait surprendre par l’écran qui demeura blanc. Super, il venait de bousiller l’écran de son Dell Vostro V13.

bouba.mondoblog.org

Que dire aux parents ? Comment expliquer cela ? Bah,prenant son courage à deux mains, il finira par en parler dans la même nuit. Envoyé en réparation, le PC ne pourra pas être réparé pour défaut de pièces non retrouvées sur le marché. L’ennui finira par s’installer. Il commencera par la noyer avec son mobile Nokia Asha 302 en passant plus de son temps sur la Toile. Plus tard, il sera informé du concours Mondoblog. Depuis son mobile, il rédigera un article et y postulera depuis son mobile qui deviendra par la suite son ‘’mobile-ordinateur’’. Sélectionné pour ce concours, il sera informé par mail, mail qu’il lira depuis son mobile. Il renseignera les informations depuis son mobile et ainsi, il devint blogueur.

Le parcours du blogueur sur mobile

Devenu blogueur, il manifesta sa nécessité d’un nouveau portatif aux parents. Pour ces derniers, pas question d’investir dans un nouvel appareil tant que les espoirs de récupérer le précédent ne seraient pas épuisés. Ce qui devait constituer naturellement un obstacle à l’animation de son blog encore que son ambition, c’est de participer à la formation Mondoblog. Face à sa ténacité à se procurer un PC, il finira par obtenir un windows phone. Son père lui offrira un Nokia X2 afin qu’il puisse s’en servir. Et comme si la malédiction le poursuivait, il l’esquintera au bout d’une semaine. Il n’a plus que son S40 désormais pour ses besoins. Ainsi, il rédigera son premier article à partir de son S40. Il animera son blog à partir de son S40. Ce dernier n’étant pas suffisamment adéquat pour lui permettre d’animer son blog comme il l’aurait voulu, il dut faire avec. Il rédigeait ses articles directement dans le bloc note puis ensuite, grâce au système du « couper-coller », il les ajouta sur son tableau de bord et les publia.

Sa petite fierté

Il ne confiait à personne qu’il animait son blog depuis un S40. Mais chaque fois qu’il lui arrivait d’en parler aux amis, ils ne cachaient pas leur admiration. Certains n’en revenaient pas et je sais également que bon nombre de mes lecteurs n’en reviendront pas. Depuis septembre, il animait son blog à partir d’un mobile S40. Et il se sentait heureux chaque fois qu’il voyait ses articles publiés sur la page d’accueil de Mondoblog. Plus de 30 articles en l’espace de 10 mois. Peu n’est-ce pas ? Mais quand on se rend compte que c’est juste 30 billets rédigés à partir d’un simple mobile, il y a de quoi être surpris. Quand il écrivait ses articles, et qu’il jugeait impérieux d’y ajouter des liens et des images, il se rendait dans un cybercafé. Il rédigeait entièrement son article sur son mobile puis le mettait en brouillon sur son blog. Ensuite, une fois au cyber, il y ajoutait juste les liens, les images et paf, le publiait. Et quand l’article ne nécessitait pas de lien, il le publiait directement à partir du mobile. Ça a toujours été une grande joie pour lui de voir ses articles passer sur la page d’accueil. Des articles qui impressionnaient énormément son lectorat. Pour lui-même, bloguer à partir d’un mobile aurait été une utopie jusqu’à ce qu’il le fasse lui-même. Par la suite, il intègrera une association de blogueurs. Ce qui le motivait à aller de l’avant en écrivant plus d’articles. Il ne se préoccupait pas de le faire à partir de son mobile que dis-je, de son mobile-ordinateur. Il se sentait même beaucoup plus à son aise, car il pouvait rédiger ses articles partout où l’inspiration se présentait, peu en chaut le lieu, le moment, l’heure. Ainsi rédigera-t-il des articles à moto en pleine circulation, en taxi, au cours, et même en discutaillant avec les amis. Rien qu’avec un mobile S40, voilà ce qu’on peut faire au moment où certains se rétractent, abandonnent leurs passions pour faute de moyens adéquats, d’autres avancent sans regarder en arrière en faisant usage du peu de moyens dont ils disposent. A ce niveau de lecture, vous vous demandez sûrement « mais qui est ce jeune blogueur mobile dont il est question » ? Et bien c’est une question légitime et pertinente que vous vous posez.

De qui s’agit-il ?

Depuis le début du billet, je me suis contenté de ne point dévoiler l’identité de ce blogueur. Je me suis contenté de n’être qu’un narrateur externe afin d’éviter les préjugés. Mais comme je l’ai dit plus haut, ce billet n’est pas dans l’intention de vanter des mérites, mais plutôt d’insuffler une nouvelle détermination à tous ceux qui sont sur le point de laisser choir leurs passions, leurs désirs et leurs rêves, et tous ceux qui hésitent à se lancer dans leurs passions pour faute du moyen adéquat. Du narrateur externe, il est temps que j’entre dans mon propre récit pour en devenir le personnage principal. Bon, ce jeune blogueur sur mobile, c’est bien de moi dont il s’agit. Moi, l’administrateur de ce blog, moi, le maudit. C’est bien de moi qu’il s’agit, moi Atman BOUBA. J’ai toujours animé mon blog, rédigé mes billets depuis mon mobile S40 qui est devenu mon bien le plus précieux. L’absence d’un PC ne m’a aucunement affecté pour autant puisque j’ai su profiter d’un moyen qui était en ma possession : mon mobile. Je ne m’érige point en modèle par ce billet, ce qui n’est point mon intention. Je désire juste que certains sachent que le moyen ne peut point être une entrave à sa passion. Je ne suis pas un blogueur professionnel la preuve, je continue toujours d’y travailler. Je me suis lancé dans le blogging sans un Pc et je m’y consacre sans un PC. J’aurais pu attendre le fait d’avoir un Pc avant de m’y lancer et qui sait ? Je ne serais peut-être pas membre de l’AB-Bénin et vous ne serez pas en train de lire ces lignes non plus. Pour apprendre à nager, il faut se jeter à l’eau et ça viendra. Pour traverser une rivière, il faut se jeter à l’eau et les moyens s’offriront. Cette dernière est ma citation favorite. Je l’applique toujours et même jusqu’à présent. Sans moyens, je me jette à l’eau. Une fois à l’eau la pression de la survie permet de mieux réfléchir et de se trouver des moyens. En fin, j’espère que ce billet atteindra son but. Que ceux qui le liront se lanceront dans leurs passions laissées en suspens et se trouveront les moyens d’y parvenir, tel est mon souhait. Et puisqu’on y est, voici un billet de plus rédigé depuis mon mobile-ordinateur.