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Méchant Beau-Père part 2 : Le cochon qui vivait dans nos toilettes

NB : Pour mieux vous repérer lors de la lecture de ce récit, il serait préférable commencer par la partie 1 ICI.

Vacances 2005

Comme je l’ai dit dans la première partie de ce récit, malgré mes laides vacances passées en 2004, l’année 2005  allait être pire. Cette année là encore, Christelle et Pitou sont allés en vacances, et moi je suis resté, il n’y avait pas de propositions pour moi. Mais cette fois-ci, je n’avais pas seulement deux enfants mais trois à ma charge – car, mon petit cousin Alexandre est venu habiter avec nous.  03 mômes de 05 ans, 04 ans et 03 ans à la charge d’un môme de 13 ans. Vous imaginez? La routine s’est répétée, faire les travaux, m’occuper des enfants, laver leurs vêtements, ceux des parents, les surveiller, les laver, les nourrir… Dans tout cela, je n’avais pas le droit de me déplacer. Certains jours je restais jusqu’à minuit seul, parfois sans électricité, attendant que Mr T et ma tante rentrent. Mais Dieu m’a permis de tenir.

Ce cadeau c’était un cochon…

Une fois, nous sommes allés rendre visite à un ami de Mr T qui s’appelait Innocent, un de ses meilleurs amis depuis l’enfance, disait-il! Au moment de rentrer, son ami lui offrit un cadeau assez particulier. Ce cadeau c’était un cochon, oui un cochon ! À notre grande surprise, ma tante et moi, on s’est juste aligné et on rentrait de cette visite avec un cochon à l’arrière de la voiture. Arrivés à la maison, il fallait héberger l’animal et Mr T a eu la brillante idée de le mettre aux toilettes. C’est moi qui allais devoir chercher des feuilles de patate pour le nourrir. Cette nuit, ce ne fut pas facile de dormir. Le lendemain, il décida qu’on va élever ce cochon et qu’on va lui construire une case aux toilettes. C’est ainsi qu’on a séparé les toilettes en deux, une zone pour le cochon et une autre pour la famille. Vous voyez un peu, genre tu te laves, tu fais les selles, et le cochon te regarde pendant ce temps. Sacré cliché ! Digne d’une fiction hollywoodienne, mais c’était bien réel.  Le comble est que ça retombait toujours sur ma tête. J’avais la responsabilité de m’occuper de ce cochon, lui chercher à manger, nettoyer sa porcherie tous les jours, ajouté à ce que j’avais déjà comme travaux, franchement… Je trouvais l’acte de Mr T tellement immoral et méchant, mais je devais supporter.

Aller à l’école en puant la merde de cochon! 🙁 

Lorsque les vacances se sont achevées, Pitou et Christelle sont revenus. Désormais, la porcherie concernait Pitou et moi, on devait la nettoyer le matin avant d’aller à l’école. Cela s’ajoutait bien-sûr aux tâches quotidiennes. Vaisselles, lessive, nettoyage de la voiture de Mr T, et pas mal d’autres. Tous les matins, quand j’allais à l’école, j’avais une odeur de porcherie, ayant ramassé les excréments du cochon. Imaginez, les maladies auxquelles cela nous exposait vu qu’on le faisait sans matériel de protection. J’étais répugnant et mal à l’aise tous les jours, la dartre avait conquis nos peaux. Ce cochon était une peste pour tout le monde sauf pour Mr T, il criait dans la nuit et nous empêchait de dormir. Même les voisins wandayaient (s’étonnaient-Verbe Wanda en Camfranglais). On avait un puit d’eau  derrière la maison et les excréments avaient pollué ce puit.

Il fut un jour où Mr T nous a réveillés à minuit, pour aller chercher la nourriture du cochon …

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Méchant Beau père_Part 1 “La vie chez un dictateur despote”

NB : Dans le texte il y’a deux « Pitou ». Pitou (1) mon cousin & Pitou(2), le neveu du mari de ma tante. Afin de ne pas les confondre.

2003/2004

Le vide créé par l’absence de mes parents n’a jamais vraiment été comblé. Malgré la présence de ma famille maternelle, oncles et tantes, je n’étais jamais vraiment heureux. Avec ma grand-mère au moins, j’arrivais à oublier ce manquement. J’avais 11 ans quand elle est tombée gravement malade et qu’on a du se séparer. Elle est allée chez ma tante Ma’Chan pour plus de soins.  Je vivais  désormais avec mon feu cousin Pitou (1) et durant toute une année (2003), on errait comme des mendiants. Mon oncle, son père est allé cette année là en France pour se chercher. Pitou (1) était l’enfant du dehors et moi le bâtard de la famille. Durant cette année, on mangeait un peu de partout, chez les maters du kwatt, au café, à la boutique, au beignetariat ou chez des amis. On vendait tout ce qui pouvait nous donner de l’argent, oui on volait même parfois. Ma vie était devenu un bazar, sans contrôle, on sortait quand on voulait, pas d’heure. En 2004 mes tantes ont décidé que l’on ne pouvait plus continuer à vivre ainsi. J’avais échoué le BEPC et Pitou (1) la classe de 4e (il avait 04 ans de plus que moi, mais j’étais avancé à l’école).

Durant les vacances, la famille a donc décidé que j’irai vivre chez ma tante Mami Jacka (Je vous parlerai d’elle plu-tard). Avant j’ai d’abord été chez Ta’a Sandrine à Beedi (Quartier de Douala). J’arrive donc au quartier  « Village, sis à Ngogpassi 3 » (Quartier de Douala) pour les vacances en 2004. Ma tante était mariée (pas devant le maire hein), elle avait 3 filles, Christelle qui est mon ainée. Les deux petites filles Ornella et Laeticia qui avaient à cette époque 04 ans et 02 ans. Elle hébergeait aussi le fils de la petite sœur à son Mari, il s’appelait Pitou (2), lui aussi. Son mari était Taximan (chaffeur de taxi). Petite maison, dans un fond fin, près d’un ravin et de la brousse. Un petit salon, une chambre, une cuisine qui servait de chambre de Pitou (2) et Moi, une douche externe et quand-même une grande cour. Les débuts n’étaient pas si mal que ça, j’essayais de m’adapter au rythme de vie de là-bas. il n’y avait pas de distraction et il y’avait beaucoup d’interdits. Durant un mois, j’ai appris à laver les marmites et faire d’autres choses. Mr T, le père était plutôt cool au début avec moi, et les autres me disaient « Tu ne le connais pas hein!!! ». Au quartier (ce nase quartier), on l’appelait « Petit Papa » et tout le monde savait qu’il était méchant.

Mon malheur a commencé

Il a commencé quand, cette année là, Christelle et Pitou (2) sont allés en vacances, me laissant avec les enfants et les parents. J’ai donc commencé à vivre le début de la vie qui m’attendait. C’était laid, fade, ignoble et si pesant. Je ne pouvais contacter personne, ni communiquer, ni aller chez les voisins. Je ne pouvais pas franchir les 200 mètres carré du terrain sans avoir un motif, genre on m’a commissionné ou alors je vais puiser de l’eau à boire. Seul là-bas, toutes mes journées consistaient à aider ma tante aux travaux, manger, dormir et m’occuper des enfants. Très souvent Mr T et ma tante sortaient et me laissaient seuls avec les enfants, notamment le dimanche. Je devais m’occuper de ces deux petites filles de 04 ans et 02 ans, laver leurs habits, leurs faire à manger, les surveiller comme une nounou. Voilà mes vacances, parfois les deux parents rentraient tard vers minuit, tandis que moi j’étais à la maison cloué, à faire tout ce qu’on me disait, c’était comme ça jusqu’à la fin des vacances. Je profitais de leurs sorties pour marcher un peu, discuter avec les voisins, mais pas facile avec deux bambinos sur la main. L’année d’après, mes vacances allaient être bien pire.

Enfant malheureux_crédit @Pixabay

Quand les autres sont rentrés de vacances, c’était bientôt la rentrée. Mon oncle cité ci-haut depuis *Mbeng (France) avait fait le nécessaire pour mon école. On vivait à Ndogpassi 3, et on devait fréquenter à Ndogpassi 2, au Collège CPLAN à environ 4 km. Mais ce n’était pas ça le plus pénible. C’était surtout de vivre les mêmes choses tous les jours, sous le toit d’un dictateur, sans radio, ni télé, et même qu’à une période, on a vécu près de 06 mois sans électricité à la maison. Imaginez la vie ainsi  en plein temps moderne, tout ce qu’on ratait et comment j’étais largué quand les autres enfants  parlaient souvent à l’école. Et cette fausse chambre où je devais partager un lit d’une place avec Pitou(2) qui ronflait dans la nuit, les moustiques et les draps vieux, sans compter la chaleur, le désordre qui y était, puisque c’était aussi la cuisine. Le malaise était grand et pas que pour moi. Mais ma situation était plus grave, je n’avais presque pas d’habits, ni de personne vers qui me plier pour demander. Je devais porter les habits de Pitou(2) qui en avait plein, car sa mère était vendeuse de friperie. En plus ça faisait longtemps que je n’étais plus allé chez Ma’chan pour avoir les anciens vêtements de mes cousins, ses enfants qui m’ont souvent dépannés. Avec l’argent de beignet de 200 FCFA, tu ne pouvais pas économiser, même pas pour un appel (très cher à l’époque) – Quand je vivais à *Mambanda (mon quartier d’enfance) au moins, j’allais souvent me chercher des habits de 100-100 dans la friperie du marché- Mais dans cette maison, c’était interdit de sortir même pour aller au marché. Dans mon âme j’avais mal, car je pensais que si j’avais aussi mes parents je n’aurais pas manqué autant. Heureusement, ma grand mère faisait souvent l’effort de venir me voir malgré sa maladie, et elle me dépannait quelques pièces en cachette- en me disant « Supporte Papa, tu seras aussi quelqu’un un jour et tu auras ce que tu veux ».

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Je mangeais le poulet uniquement pendant les jours de fête

J’ai rarement eu l’habitude de raconter ma vie à cœur ouvert. Ceux qui me connaissent un peu savent quand même que je viens de loin. Ma vie, presque le quart de siècle, et à partir de cet article je vais vraiment commencer à la partager.

J’ai passé ma tendre enfance aux cotés de ma grand-mère (les onze premières années). Je vous dirai pourquoi dans de futurs papiers. Elle était pour moi l’amour, la protection, le guide et ma force. Je la voyais faire tout son possible pour me rendre heureux. Pointue de son état, j’étais la chose la plus précieuse qu’elle avait  sur terre. Autrefois mal à l’aise dans ma peau, je me cherche depuis que je suis né. Je posais tellement de questions dans ma tête. Je me rappelle encore bien : où suis-je?,  Pourquoi je suis comme ça? c’est quoi là-bas? je fais comme celui là? j’ai deux mères? J’étais curieux depuis le ventre ma mère. Car, il me semblait que je ne venais pas sur terre pour la première fois. Mais j’avais tout oublié.

Ma grand mère était la première réalité dont j’ai vraiment pris conscience, je me méfiais des gens mais je ne les fuyais pas. J’allais vers eux pour comprendre. Elle et moi vivions à mambanda dans sa maison. C’était une maison en carabottes, propre à l’intérieur. Ma grand-mère était couturière et commerçante, une femme avec un vécu incroyable. Elle vendait un peu de tout selon les saisons, avocat, caramels, arachides, bois, eau, beignet soufflets et bien d’autres. Elle avait beaucoup d’enfants mais pas beaucoup d’argent. Son argent finissait dans des cotisations, les deuils et sur moi.

Je me rappelle des bons gouts spéciaux de sa cuisine, des plats modestes, mais qui me plaisaient. Le riz sauté, les œufs fris avec le bobolo (bâton de manioc). Elle rentrait parfois des réunions avec le pain viande, et parfois elle préparait le taro. Je m’alimentais de tout cela. Mais l’une des choses  que j’aimais et que je mangeais rarement c’était le poulet. Le budget de ration de ma grand-mère n’était pas gros. 500 frs nous suffisait. 

Mais cette histoire de poulet n’était pas appliqué rien qu’à moi. Autour de moi au quartier, c’était rare, banane malaxée et riz oui! Mais le poulet n’était pas à la portée de nos bourses. Alors c’est très souvent pendant les fêtes de noël et de fin d’année qu’on avait l’occasion. Ou encore, des jours spéciaux de fête  (très rares). Sinon le jour où ma grand-mère faisait des économies, elle achetait pour me faire plaisir un mince poulet qu’on allait manger durant trois jours. Par contre quand on allait manger chez les gens, ce n’était pas toujours le bon délire. Les grands se servaient et nous servaient, on nous donnait les mauvaises parties. Les pattes ou les ailes. Pourtant je voulais aussi me servir à ma guise.

Les choses ont continué comme ça jusqu’à mes 15 ans. Je mangeais le poulet à noël et les jours de fête. Heureusement chez ma tante ma’a chan, il y avait des fêtes et comme j’étais déjà grand et que j’y habitais, j’en profitais.  A 15 ans pendant que je faisais mes vacances chez elle, j’ai mangé le poulet comme jamais dans ma vie, pareil pour les œufs fris, j’aime trop ça. Elle avait une ferme et c’est moi qui m’en occupait.

Aujourd’hui, le poulet n’est plus un luxe pour moi. Mais, pour vous dire la vérité, acheter le poulet a été un acte difficile pour moi, je l’ai toujours trouvé cher pour mes poches. Mais c’était plus du à une séquelle psychologique. C’est en 2013, quand je vivais chez une autre de mes tantes, Mama Monique, ma cousine Éliane me commissionnait souvent lui acheter, le poulet braisé. C’est à cette époque que j’ai pris conscience que je peux aussi m’acheter le poulet. Je le mangeais toujours à des occasions.

J’ai acheté le poulet pour la première fois dans ma vie en 2015, parce j’avais déjà mes moyens et je me suis dit pourquoi me refuser cela. Mais en vérité, c’était les brochettes de poulet de 200 frs qu’on vend au Carrefour Ange raphael à Douala. Puis c’était des morceaux de 300 et 500 fcfa. Toutefois, depuis lors, je me lâche, je mange le poulet au moins deux fois par semaine. Dans les plats que j’achète, en brochette braisé, rôti, ou alors exclusivement. Je sors même parfois 2500 frs pour cela (Bon pas tous les temps hein:sweat_smile:). Le poulet n’est plus un luxe pour moi. Je suis fier de voir comment on a démocratisé  la vente du poulet, avec 200 FCFA, on peu en avoir.

Vous voyez combien de temps il m’a fallu? Et dire que c’est le cas pour beaucoup, que ce soit à Mambanda ou ailleurs. La morale de mon article :  » la pauvreté peut vous affecter psychologiquement, au point que vous faites privation de choses évidentes. Surtout, je souhaite que vous fassiez manger  du poulet à vos enfants et petits frères. Faites l’effort même si vous n’avez pas assez d’argent. Faites le de temps en temps. Et, lorsque vous voulez servir les enfants, servez les bien, ne leurs donnez pas les pattes et vous prenez les cuisses. Ils en ont plus besoin que vous. Comme c’était le cas pour moi. »

Et il n’y a pas que le poulet. Toutes ces bonnes choses qu’on aime manger, mais qu’on ne peut pas s’offrir au quotidien.


Impôts : Blessing Petroleum accuse la presse de Diffamation et apporte les preuves de démenti

Le 7 Septembre 2017, la société Blessing Petroleum a été victime d’un acte diffamatoire.  En effet, un article intitulé  « Cameroun: Les 6 000 contribuables qui ne paient pas d’impôts » publié dans le cyberjournal 237online.com affirme que Blessing Petroleum fait partie des sociétés qui ne sont pas en règle au niveau de la fiscalité.  Ceci insinue que Blessing Petroleum opère en toute illégalité ce qui n’est certainement pas le cas.

La LISTE DES CONTRIBUABLES (PERSONNES MORALES) NON ACTIFS DANS LE FICHIER DE LA DIRECTION GENERALE DES IMPOTS établie par la Direction Générale des Douanes comprend la société Blessing Company Limited (No M041712621104R) dont la raison sociale et le numéro de contribuable diffèrent de Blessing Petroleum S.A. (No M110900029355B) à l’exception du mot Blessing. Lire ici

Blessing Petroleum a immédiatement décidé de prendre cette confusion faite par la publication 237online au sérieux  car il y va de la réputation de l’entreprise, non seulement envers ses partenaires d’affaire mais aussi avec ses clients et consommateurs.  C’est ainsi que la société a adressé aujourd’hui un courrier exigeant la correction de l’article diffamatoire et la rédaction d’un article d’excuse visant à réparer le préjudice occasionné.

« Ayant pour valeurs principales l’attitude intègre et la citoyenneté, c’est avec beaucoup d’attention que nous procédons aux contrôles et mises à jour de notre statut fiscal afin d’éviter toute complication pouvant porter atteinte à notre activité,» confirme la direction Blessing dans son courrier adressé à la direction de publication de 237 Online.

Attestation de non redevance Blessing petroleum

Nous avons reçu plusieurs appels venant de plusieurs partenaires et clients au Cameroun et à l’étranger s’interrogeant sur notre crédibilité après avoir lu l’article publié par 237online.  Ceci dû au fait que la photo de Blessing Petroleum apparait au haut de l’article.

Plus tard, nous avons été informés du fait que l’article publié par ce cyberjournal est premièrement apparu dans le numéro du 7 Septembre 2017 du journal le Quotidien de l’Economie qui déclare Blessing Company une chaine de stations-service incluse dans la liste des contribuables qui ne paient pas les impôts, ce qui est une information outrageusement erronée.

Face à cette situation, Blessing Petroleum s’engage à obtenir réparation pour les dommages occasionnés par 237online.com pour avoir rapporté des informations mensongères en exposant principalement la réputation de Blessing Petroleum.  Nous exigeons aussi un démenti venant du Quotidien de l’Economie pour avoir commis l’erreur d’impliquer Blessing Petroleum dans ce scandale fiscal.

Il y va de plusieurs années de travail pour construire la notoriété que Blessing Petroleum illustre aujourd’hui et nous ne saurons laisser des reporters malveillants la dissoudre aussi facilement. Nous ne pouvons laisser quiconque compromettre la confiance mise en nous par les institutions Camerounaises et Internationales, nos nombreux partenaires ainsi que nos clients et consommateurs.  Nous userons de tous les moyens possibles, y compris juridiques, pour corriger cette offense.

A propos de Blessing :

BLESSING PETROLEUM S.A., est une société camerounaise, avec un capital de un milliard et demi,  basée à Douala au Cameroun et spécialisée dans la distribution des produits pétroliers et dérivés, les soutes maritimes et l’exportation en zone CEMAC.

Créée en novembre 2009, la société BLESSING PETROLEUM S.A. a effectivement débuté ses activités en 2010 avec pour mission d’optimiser la satisfaction de sa clientèle en fournissant des services et produits de haute qualité dans le respect des normes d’hygiène, de sécurité et d’environnement. La forte expérience de son équipe dirigeante dans le secteur d’activité a fortement contribué à son développement. La société BLESSING PETROLEUM S.A. s’est lancée depuis lors dans un large programme d’investissements et dispose à ce jour 24 stations-service opérationnelles dans son réseau de distribution.

 


Quand elle pisse sur mon lit!!

NB: Cet article n’est pas écrit par un expert du sexe, ni un Hitch Dr love. Encore moins, n’allez pas en faire une quelconque interprétation pornographe ou d’atteinte à la pudeur.  C’est juste un partage noble tiré d’expériences imaginaires. Mdr!  Déconseillé aux moins de 16 ans

Ohhh! La femme ! Quelle merveille! Comment expliquer ? On a parfois les mots pour dire l’effet qu’elle nous fait mais ils ne sont jamais assez comparé à l’acte.  Cet effet qui commence par les yeux et finit dans le corps. Le corps, le moment ou elle et l’homme font une seule chair, l’un dans l’autre. Moi dans elle. Moment de sexe, moment de « Bad things », moment de partage, d’extase, de découverte, de domination, de voyage, de perte.

Qui n’aime pas perdre le contrôle? qui n’aime pas prendre plaisir ? qui n’aime pas frotter son sexe à celui du genre opposé? Moi j’aime. J’aime sentir, me laisser emporter. Par dessus tout je suis de ceux qui aiment donner le plaisir. Je reste toujours surpris à chaque fois, car ma curiosité est insatiable, j’essaie de comprendre comment j’arrive à faire cela et comment elle arrive à me le faire. Chimiotactisme positif, alchimie forte et adrénaline pleine. Je m’en vais savourer son corps, pénétrer ses entrailles les plus profondes, libérer mes sens pour affecter les siens.


La femme vue du coté sensuel – source @pixabay

J’aime la voir gémir, j’aime voir comment elle réagit à mes caresses, je lui en donne encore et encore, serrant son corps avec délicatesse. Séduction et charme sont au rendez-vous. Mes lèvres sur ses lèvres (toutes les lèvres de son corps), sur son coup, ses seins son ventre, lécher son corps et la voir fondre. Frotter sa peau à la mienne. Savourer ce frisson qui fait du bien. Et son visage qui m’emporte, me motive, me fait me dépasser, m’étonner. Me voilà dans elle, amené par ce lubrifiant gluant libéré par ses glandes qui me permet de glisser, de frotter en aller retour. Et cette chaleur, on dirait qu’elle est crémeuse, je brule d’allégresse.  On se perd, et j’aime ça. Je la rodes et je vois qu’elle prend son pied  au gré de mes mouvements. Je me sens en ce moment là meilleur que tous les grands sportifs de ce monde. Usain bolt c’est qui? Lol ! Nos corps communiquent, essayant d’être un en fusionnant. Trouver l’équilibre au plus profond de nos entrailles.

Le rouge symbole de romantisme sexuel -source @pixabay

Je la cherche, j’intensifie, je l’emmène et elle me mène. Elle peut crier, mais rien que sa respiration m’en dit plus. Et ses yeux changent de couleur, elle semble avoir perdu la tête. Elle ne parle pas mais elle en redemande, ses cuisses tremblent, ma température grimpe, je la sens frappé par ses premiers orgasmes, à l’intérieur ça chauffe encore plus. Je veux bruler, et elle aussi, mais je la laisserai faire avant. Je veux m’occuper d’elle, je veux la dominer, la savourer, la voir dans son extase la plus élevée. Je la sens venir, je me retiens, mais je fonce, elle m’excite, elle me serre, me commande et je veux la voir à bout.  C’est  mystérieux, comment peut-elle être ainsi?  Je ne comprend pas même si je participe. Et voilà qu’on arrive au bout du plaisir charnel, elle vient, je sens son eau se frayer un chemin dans notre brutale et douce collision. Mince alors !! et ses gémissements, son plaisir à cet instant devient le mien. Et voilà que de ses entrailles, jaillit la ce liquide jouissif. Elle éjacule, elle pisse de plaisir, mouille mes draps, depuis la fontaine de la nature féminine.  C’est fou comme ça me plait. Vu comment elle me regarde,  comment elle semble bouleversée et libérée en même temps.

Même si à cet instant je n’ai toujours pas résolu le mystère, j’ai au moins la méthode, afin de lui produire un orgasme combiné.  Mon instant de jouir attendra, je prendrai aussi mon pied, mais moins qu’elle je me dis, puisque son plaisir suprême est plus difficile à trouver.

C’est la femme qui fait le sexe. Même si elles ne laissent pas toutes aller de la même façon.

Femme = Mystère


Voici comment la fiscalité Camerounaise tue les jeunes entreprises

Parfois, on peut ne pas comprendre les actes de quelqu’un si l’on ne vit pas ses pesanteurs. Je ne sais pas ce que Valsero venait de vivre le jour où il composait le texte de sa chanson « Ce pays tue les jeunes ». En écoutant ce morceau, on peut y sentir toute sa rage, celle d’un jeune qui s’est battu longtemps sans issue.

J’aime mon pays et je veux vraiment faire des choses pour lui, mais est-ce évident ? Est-ce que cela peut se faire sans trop d’embûches? Pourquoi y en a-t-il autant ? On a pensé à nous dire de se lancer dans l’entrepreneuriat mais sans nous donner l’écosystème favorable. Moi je n’ai pas attendu ces paroles, j’avais mes rêves depuis et je l’ai fait. Décider de ne pas (du moins plus) travailler pour des gens parce que je veux essayer de bâtir mes propres projets. En effet j’en suis capable et je me bats pour cela. J’ai réussi à faire d’une passion une activité autonome afin de gérer moi-même ma vie. Je refuse des offres d’emploi à hauteur d’un demi million de fcfa parce que je crois en ce que je fais. Pourtant ce que je fais n’est pas facile, c’est téméraire et même suicidaire diront certains. Mais , lorsque je regarde ma vie je constate qu’être autonome et libre est essentiel pour le rêveur que je suis.  Rêveur mais aussi souffreteux. Où vais-je ? Pourquoi je ne fais pas comme mes amis qui vont se faire embaucher pour donner toute leur vie, leur temps aux projets des autres ? Je suis fou ! je fuis l’argent. Le comble c’est que je sais faire tellement de choses, mais je suis aussi très bon dans mes domaines.

Il y a un an, lors d’un talk, j’ai dit durant ma présentation que le blogging me donne 30.000 frs le mois et qu’il me donnerait au moins 200.000 le mois dans un an, si je réussissais à avoir un investissement de 3 millions. Aujourd’hui j’arrive déjà à faire ce chiffre, alors que je n’ai même pas eu d’investissement. Imaginez si je l’avais eu. Néanmoins je suis patient, je jongle et chaque jour mes ambitions grandissent. Là d’ailleurs il me faut environ 50 millions pour construire le projet que je veux développer. Je n’ai pas de fond de base mais je maximise sur toutes les opportunités que j’ai. On appelle cela de façon simple « entreprendre ».

Le pays ne nous aide vraiment pas

Aller faire des concours à deux balles où 1000 projets sont inscrits, desquels on dénichera par tirage au très grand sort trois projets pour deux millions. Entre nous, je dois compter sur ce genre de choses là ? Oui pour la visibilité et non en vérité.

Fils de personne que je suis, n’ayant pas les fonds et les ouvertures que certains boboh ont. Nous les gens d’en bas, nos obstacles sont encore plus catastrophiques. Eux, ils ont des difficultés mais bien moins que nous. Niveau compétence en autodidacte, je vous assure je suis loin, sans me vanter hein, sans moyens, je fais l’effort de me cultiver au max (parce que même les moyens pour me payer les formations que j’ai toujours voulu je ne les ai pas eu). Toutefois, vive internet et l’intelligence, surtout VIVE DIEU, car il est là pour tous. J’ai arrêté de travailler pour les gens parce que ça me mettait mal a l’aise, ça m’absorbait et me ralentissait. J’assume cela.

Je continue de chercher, mais en attendant ma formule est simple. Me positionner, monétiser et investir en échelle. Ce n’est pas la méthode la plus conseillée, mais j’ai vu cela marcher chez de nombreux commerçants de Mambanda durant mon enfance. Et je sais que c’est possible, il y a un moment où on arrive à tout équilibrer.

Mais le problème…

J’ai créé mon entreprise l’an dernier, parce que je m’attendais bien à ce que des marchés se prononcent dans les futurs mois. J’en ai eu certes, mais le système et les gens veulent tabasser ma logique. Voyez-vous, aujourd’hui je me retrouve à près d’un million de dettes et cela en quelques mois. Qu’est ce qui bloque ?

Déjà y a la mauvaise foi des gens qui ne veulent que t’exploiter, un comptable dans une entreprise qui bloque vos opérations au gré de je ne sais quoi. Tandis le patron avec qui vous avez eu le deal devient subitement très occupé. J’ai déjà vécu cela trois fois. N’est ce pas on est encore petit ? Attendez !!!

Mais il y a surtout la  fiscalité

Figurez vous qu’on dit aux jeunes de créer des entreprises, on ne leur donne pas les moyens mais on exige autant de taxes que les entreprises à gros budget. Mon argent est calé dehors à cause de ça. Après la création de mon entreprise, j’avoue que je ne connaissais pas grand chose sur la fiscalité. J’ai été comme la loi le prévoit, exonéré pour un an. J’avais mes papiers et je pensais que c’était bon. Je ne suis pas allé au centre des impôts de Douala 5e pour déclarer. Je ne le savais pas en toute honnêteté, on ne m’avait dit, pourtant j’avais bien demandé si c’est tout, et là-bas au centre de création on m’a dit oui. Des infos qu’il fallait arracher. Il a fallu que j’ai récemment un marché de 500.000 Fcfa avec une entreprise très pointue fiscalement pour me rendre compte qu’on m’a mal dirigé. L’entreprise en question m’exige un document appelé « Attestation de non-redevance » sinon je ne peux pas avoir mon argent.  Ce document est entré en vigueur avec l’arrivée de la loi des finances 2017. Je suis donc allé au centre des impôts de Douala 5e  pour avoir cette attestation. On me dit que je dois déclarer l’entreprise et cela coute environ 100.000 frs de frais. Pire encore, il parait que je dois avoir un local, parce je suis sensé payer des taxes liées au bail. Et cela en dehors des impôts de chaque mois. Entre nous que je gagne quoi? Moi je débute encore. J’arrive à exercer mon activité pour l’instant sans avoir besoin d’un bureau. Mais ils exigent que je dois en avoir un. La cerise sur le gâteau, c’est que l’on me dit je dois payer des taxes pour toutes les impôts non déclarés les mois passés, ça fait plus un an et plus.  Franchement, et c’est sans gène que le chef de centre me dit qu’il faut négocier qu’il  ne peut rien pour moi. Jusqu’à nos jours, mon argent est bloqué. Selon la loi, un mois non déclaré fait couter jusqu’à 1 million de FCFA. C’est pas de la connerie ça? En allant dans les autres centres, on m’a dit qu’il y a que lui qui peut résoudre mon problème car j’appartiens sur ma carte de contribuable à  sa localité. Vous voyez la méchanceté?

La loi n’a pas elle tenue compte des débutants sans capital comme moi, et nous sommes nombreux à être confrontés à ce problème. Comment on peut exiger aux grandes entreprises de d’exiger aux petites des papiers qui leur coutent plus la somme de leurs deals. On a tenu compte de quoi alors? Je suis obligé d’abandonner cette entreprise pour en créer, ça va me couter près de 150.000 mais au moins je vais récupérer mon argent.  En plus j’ai d’autres marchés futurs avec la grande entreprise. Même si le problème du local restera, je vais jongler, j’ai pas le choix.

Voilà comment on nous encourage dans ce pays. Voilà!  Je ne vous ai pas tout  dit, ceci n’est qu’un cas infirme sur mes difficultés quotidiennes. Certains diront 500.000 ou Un million c’est quoi? Mais attention, c’est la sueur de mon front ohhh. J’apprendrai de mes erreurs, je ne vais pas abandonner. Je reste focus. Jusqu’ici ce que j’ai prévu est arrivé. Je suis un futur millionnaire, milliardaire et je sais que ça va se multiplier. Et vous le savez « Le second nom de DIEU, c’est le temps »

Si ce pays tue les jeunes comme moi, il va comprendre que Dieu dépasse la méchanceté et la moquerie.

Pour ceux que ça peut aider, lire les dispositions liées à la fiscalité des entreprises ICI


Comment j’ai vécu le forum de l’économie numérique de Yaoundé?

Team voila moi

Du 15  au 17 mai dernier, se tenait à Yaoundé le Forum international de l’économie numérique  Un événement auquel j’ai assisté en tant que start-upper et entrepreneur dans le domaine du numérique.

Commençons par rappeler le contexte

Ces derniers temps, l’économie numérique est un sujet a grande polémique dans les coulisses administratives du Cameroun. L’État le considère d’ailleurs comme le levier du développement du Cameroun dans les années futures, bien que la plupart des décideurs ne maitrisent pas réellement les rouages de ce secteur. C’est pourquoi au delà des consultants internationaux qui s’occupent de l’aménagement des stratégies d’expansion de ce domaine, les jeunes start-uppers et porteurs de projets innovants orientés vers le numérique sont une niche forte.

Bien qu’il y ait une pléthore de jeunes aux idées brillantes et aux projets web technologique pouvant construire l’avenir du Cameroun, ceux-ci sont pour la plupart laissés à eux-mêmes et obligés de se démerder a la recherche d’expérience et financement.

Depuis son accession au ministère des postes et télécommunications, Mme Minette LIBOM LI LIKENG a engagé des chantiers autour de ce sujet. En ce qui concerne les startups, elle eut  le projet  « Village Android » en 2016. Tout récemment, ce fut le « globe trotter de l’économie numérique » qui est un projet de repérage et de maturation des projets des start-uppers afin de les présenter aux investisseurs. C’est d’ailleurs après son passage dans la ville de Douala, que mon projet de site de musique « voila-moi.com » a été sélectionné parmi les 50 startups du pays qui exposeront au Forum.

 forum de l'économie numérique Yaoundé
forum de l’économie numérique Yaoundé

L’avant Forum (Faits divers et Kongossa)

Ce projet a été confié au cabinet Canadien Africréa Management. Le forum quand a lui, visait à réunir des experts internationaux et des acteurs nationaux (Minoritaires) pour proposer des solutions autour du  thème « Comment réussir l’économie numérique au Cameroun ? ».

Nous, les start-uppers, étions à vrai dire les plus négligés dans l organisation. Mais bien qu’étant, nous avons bénéficié d’un village d’exposition. C’est une semaine avant l’événement que chacun d’entre nous reçoit l’information et jusqu’à la veille, personne n’avait précisément de détails sur ce qu’il en sera de notre séjour a Yaoundé (Lieu du dit forum). C’est donc après un appel de confirmation, que  J’ai donc pris ma team pour nous rendre en aventure à Yaoundé le Dimanche 14 mai 2017. Une journée assez épuisante….  car c’est vers 18h que nous fumes logés au Centre spirituel SAINT-JEAN-XXIII de Mvolye. A bout de nerfs, fatigués, sceptiques et sans suite 😣😣 , avec les autres startuppers, nous en avons profité, pour lancé le hastag  #Forumeconumyde sur twitter. Il fallait lire nos tweets. Aux environs de 21h, après que nous ayons repéré les lieux au Hilton Hotel, nous sommes enfin allés diner. Mais bon…😣

Parlons direct du Forum

Je vais un peu laisser les faits divers, en m’accentuant dés a présent sur l’aspect de la gestion. Juste pour vous dire que ce n’était pas vraiment la chose à féliciter, en particulier pour nous qui venions de Douala. Malgré tout, entre nous les start-uppers, nous avons pris la peine de faire connaissance et aussi d’échanger sous toutes formes possibles(Fun, tabous, clash, causeries…)

Le 15 mai jour-j, nous sommes arrivés au forum ( Hilton hotel) a exactement 8hr30, chaque startup  avait un stand, un roll-up, 05 polos avec le logo de chaque, des affichettes, une table et des chaises… en fait, tout le petit nécessaire. Sans vraiment connaitre la suite de ce que seront nos journées, chacun s’est activé autant qu’il pouvait afin de présenter de manière plus élaborée ses produits et services aux différents visiteurs, durant ces trois jours. La start-up www.voila-moi.com, qui est évidemment la notre, a reçu le maximum de visites des personnes de diverses casquettes (Experts, entrepreneurs, chefs d’entreprise, médias…), ainsi c’est fait un carnet d’adresse pas du tout négligeable.

Le deuxième jour fut pareil, mais avec pour ajout, le passage du cortège administratif dans chaque stands. Quelques secondes pour leur expliquer le projet et c’était bon l’échange entre les start-ups et l’administration. Quant à notre programme, tout était improvisé et s’enchainait sans suite. Nos gestionnaires eux-mêmes avaient du mal à nous faire intégrer, mais se battaient tant bien que mal (de toutes les façons, visiblement!). C’est pourquoi mon équipe et moi, avons décidé de maximiser sur l’exposition de notre site web.

forum de l'économie numérique Yaoundé
Visite des ministres forum de l’économie numérique Yaoundé

Le troisième jour, qui est en effet le dernier, nous recevons l’information selon laquelle, les experts visiteront nos stands pour évaluation,  car ce serait a cette issue que cinq start-ups seront primés à la soirée de gala de clôture. Ils sont passés et nous ont écouté.  Alors que l’une des canadiennes voulait proclamer des résultats, elle fut stoppée par notre gestionnaire qui lui, n’avait pas été mis au courant de l’effectivité des sélections. Visiblement, il y avait de la corruption. Finalement, les sélectionnés recevront leurs invitations en apartheid. Parmi eux, une seule startup du Littoral (Douala), deux de Centre (Yaoundé), une de Sud-Ouest (Buea) et une du Nord. Pourtant d’après les évaluations, les startups de Douala étaient les plus maturées et susceptiblement prêtes au financement. Notre gestionnaire à tout de même tenu à ce que la startup « Amigoo » soit intégrée parmi les exposants à la soirée de gala.

A la dite soirée, seuls les retenus ont pris part, aux cotés des grosses têtes. Selon le rendu donné par les promoteurs de CAMER Tour et AMIGOO ( startups de Douala retenues)  il y avait grave de la magouille. On s’est retrouvé avec 07 projets, parmi lesquels Amigoo ne figurait pas. Questions: ¨D’où venaient les autres ? on ne sait pas¨. Certains n’ont même pas exposé durant le forum.  ¨¨Mais comment  alors??? 😡😡😡¨ Finalement, tout confirme qu’il y a eu du ¨Mic-mac¨. Et même si ce n’était pas le cas, donner de 150.000 frs à 1.000.000 frs Cfa  à 07 startups sur 50, cela n’aide vraiment pas au développement de l’économie numérique au Cameroun. C’était juste une formalité au final.

Qu’est ce qu’on a donc gagné? Qu’est ce que ma team et moi avons gagné?

Chacun sait ce qu’il cherche et où il veut aller. Pour moi, malgré cet état des choses, je vous dirai que j’ai énormément gagné en participant à ce forum. Je ne venais pas chercher du financement à vrai dire, ce serait me leurrer! J’ai gagné:

  • Tout d’abord de faire vivre à mon équipe une expérience de terrain, de partage d’ensemble;
  • D’être  référencé dans les fichiers du gouvernement en tant que startup;
  • Puis, un partage d’expériences et des échanges très bénéfiques avec des experts , chefs d’entreprises et investisseurs;
  • Des suggestions de nombreuses personnes de plusieurs catégories.  Ce qui me permet de faire une évaluation des attentes et une projection sur la continuité de mon projet;
  • Des contacts utils;
  • Du nouveau matériel qui m’aurait couté environ 70.000 FCFA.  En bon Bami, c’est tres important. Mdr!😅😅
  • Un réseautage avec les autres startups;
  • Une visibilité dans plusieurs  médias;
  • Une banque de données de près de 150 potentiels lecteurs et partenaires;
  • Des propositions de marchés;
  • Une émancipation certaine et une sureté plus grande par rapport à mon projet.

Oui j’ai gagné en participant. Ce forum me sera rentable sur le long et le moyen terme. Même si à vrai dire j’aurai voulu que l’Etat à la fin, me fournisse au moins le tiers que l’investissement que sollicite mon projet. je n’irai pas simplifier ce que j’ai eu. En visionnaire, je vais juste capitaliser dessus en allant tout doucement.

Stand de la team "Voila-moi" forum de l'économie numérique Yaoundé
Stand de la team « Voila-moi » forum de l’économie numérique Yaoundé

Pour finir

Je pense que le défi de l’économie numérique est un très grand challenge au Cameroun😒. Mal compris par les décideurs et difficile pour les protagonistes que nous sommes. Il va falloir qu’on se cherche comme on le fait depuis, en attendant des solutions qui peuvent nous permettre de mieux développer nos projets. Mon quotidien est fait d’insatisfactions, fiscalité, préfinancement, connexion internet, équipements et bien d’autres en  sont des manquements. Mais je me bat pour réussir ce projet qui pourtant avec l’accompagnement nécessaire comme tous les autres, contribuera à faire émerger le Cameroun et à  créer de l’emploi.

J’irai au prochain forum, si jamais on m’invite, non pas parce que je m’y contente ou parce que je trouve que c’est bon d’être juste cette petite startup aux yeux de l’administration. Mais parce que en tant qu’entrepreneur, je ne suis pas encore arrivé, pour l’instant je me cherche encore.

 


Lifestyle : comment je mène mon quotidien de blogueur ?

mon quotidien de blogueur

Certains considèrent encore le blogging comme un passe-temps ou une activité intermédiaire. Ce n’est pas le cas pour moi, mon activité de blogueur me prend pratiquement 60 % de mon temps, mais je suis plus régulier sur mon blog de musique  www.voila-moi.com que sur ce blog où vous me lisez actuellement.

Autour de moi, de nombreuses personnes me posent souvent des questions sur ce qu’est réellement le quotidien du blogueur que je suis. Je vais donc partager cela avec vous.

A vos marques ! Prêts ! Partez !

En effet, j’ai commencé le blogging il y a un an en faisant des analyses, en donnant des avis ou en abordant de nombreux sujets autour de la musique locale. Au début, c’était par passion et pas très récurrent, je voulais juste contribuer. Peu à peu, je suis devenu crédible et de plus en plus lu, ce qui a rendu l’activité plus passionnante. A tel point que j’en ai fini par faire une occupation quotidienne. Depuis, des gens me lisent tous les jours.

J’ai alors constaté que je pouvais en  vivre. J’ai la crédibilité, j’ai l’audience, j’ai le marché, je suis sollicité. J’ai donc décidé, depuis un moment, de rendre mon activité plus professionnelle et d’entreprendre dans le secteur de la presse musicale, et en tant que web entrepreneur. Aussi vrai que se lancer dans ce domaine embryonnaire au Cameroun n’est pas évident, j’ai décidé de me donner les moyens de me développer.

Mon quotidien

Je suis un « veilleur ». Des dernières sorties musicales, observations, conférences, aux spectacles et discussions, je connais le milieu de la musique urbaine camerounaise, son histoire, ses acteurs. De plus j’ai l’avantage d’être moi-même rappeur. Quotidiennement, je collecte les informations des sorties via les groupes whatsapp, les réseaux sociaux ou par contact direct. Aussi, depuis quelques temps j’ai des contributeurs qui m’envoient des articles que je dois me charger d’éditer, ce qui n’est pas du tout facile.

Je m’organise

Lorsque je recense des sujets, je prends la peine de faire un planning de production étant donné que je publie en moyenne 2 articles par jour. Entre analyses, chroniques ou des articles promos pour lesquels je suis contacté… Je fais un calendrier selon le besoin et le résultat que je veux atteindre avec tel ou tel article. Chaque article visible doit toujours donner envie de consulter les autres articles.

J’écris tôt le matin

Chaque jour, c’est à 4h du matin que je fais mes rédactions. Il peut arriver que la veille, je commence à rédiger, ou bien je prends le temps d’y réfléchir afin de savoir comment aborder l’article. Tôt le matin j’ai mon PC, je me connecte et j’ouvre ma console d’écriture, puis je collecte et confectionne les éléments dont j’ai besoin (photos, vidéos, liens etc…). Ça prend parfois du temps. Puis, si je dois écrire au sujet d’une musique, j’ai mes appareils sonores de très bonne qualité qui me permettent d’apprécier le vrai rendu du son. De cela s’en suit une écriture minutieuse. La suite sera une relecture pour corriger les erreurs potentielles. Une fois ce travail terminé, mon éditrice depuis sa maison prendra en charge la relecture de l’article. Puis s’en suit la publication. Ce travail s’étale jusqu’à 9h du matin et parfois à cette heure tous les articles ne sont pas encore achevés.

Blog

Publication sur le blog 

Les articles sont publiés durant la journée chacun à une heure précise, en général entre la matinée, le midi et l’après midi. Les premiers à recevoir mes articles sont mes abonnés sur le blog. Mais pour m’assurer d’être visible au maximum, je fais des publications sur les réseaux sociaux. Je fais jouer ma popularité et ma présence digitale. Je publie sur mon statut, sur mes  pages, dans les groupes Facebook, sur Twitter, linkedin, Google + et via Whatsapp (Listes de diffusion et les 150 groupes dans lesquels je suis). Cela étant fait, j’attends juste les  réactions autour de l’article, commentaires, débats, dont je serai notifié toute la journée, je réagirai à certains bien sûr.

En journée

Quotidiennement je suis partagé entre des rendez-vous, des conférences de presse, mes honoraires de consultation dans certaines agences locales. Bien-sur à chaque moment libre je m’occupe de la gestion du blog. Réponse aux mails, aux commentaires, collecte d’infos, réflexions ou même écriture. J’écris tout le temps, toujours avec mon ordinateur et mon carnet de notes.

Les retours que j’ai de mon activité.

Certains apprécient mes articles, d’autres en sont parfois frustrés, il m’arrive d’être insulté par certains artistes comme ce fut le cas avec Maalhox. D’autres les prennent plutôt positivement et n’hésitent pas à me remercier, faire des recommandations (Salatiel, Numerica, Lab’l, locko, kiessou, par exemple). Certains managers, promoteurs me contactent pour une discussion, des conférences, des couvertures d’événements, des insertions, une séance d’écoute.  Je suis aussi contacté pour divers projets en tant que consultant (Challenge vacances, Creativ, concerts…).

Ce dont je ne dois jamais manquer

Mon activité impose certaines dispositions. Peu importe l’endroit où je suis, je dois toujours avoir :

  • Mon ordinateur chargé et en bon état,
  • Une connexion internet stable et de bonne qualité,
  • Un portable sophistiqué avec une batterie durable.

Mes principes

  • Ne pas écrire pour plaire,
  • Rester incorruptible et véridique,
  • Ne pas écrire par haine, écrire pour contribuer.

La journée d’un blogueur est longue et riche. J’aime ce que je fais et  je m’y adonne fermement. Mon ambition est faire de mon activité une presse culturelle de référence au Cameroun et en Afrique. 


J’ai lancé mon site de musique « Voilà-moi ! »

Logo voilà-moi!Je suis mondoblogueur depuis bientôt un  bon moment. Mais avant d’avoir cette grande opportunité, j’ai commencé le blogging il y a un an via mon blog www.voilamoi.over-blog.com. Sur ce blog, j’écrivais sur la musique Camerounaise uniquement, entre analyse, culture, histoire et développement. En effet, je suis un passionné de musique pour ce qui le savent, je suis aussi rappeur et mon intérêt pour la musique urbaine locale est assez particulier car j’ai vécu son évolution depuis bientôt 10 ans. Mon blog était donc non seulement un moyen de là promouvoir mais aussi un moyen de partager mes opinions et connaissances sur la musique locale.

En un an, je l’avoue, j’ai appris et je suis allé au delà de vouloir faire de mon activité de blogueur une simple passion. En donnant du sang neuf dans le traitement du contenu musical, je suis devenu une référence locale. Je me suis donc dit qu’il fallait monter d’un cran, construire une vraie entreprise par le blogging que l’on ne considère   encore  chez nous comme un métier. Devenant consultant pour divers projets culturels locaux, chroniqueur tv , cette activité me donne des opportunités qui me permettent d’affirmer plus ou moins mon statut de spécialiste dans  domaine musical. Voyez vous ! je créé parfois par mes articles des débats et des remises en question sur l’appréhension de la consommation musicale. J’ai donné décidé de professionnaliser cette activité en créant un site professionnel, plus ergonomique et plus riche en contenus. Je suis monté d’un cran.

Presentation du blog de musique "Voilà-moi!"

www.voila-moi.com

Ça m’a pris du temps et du travail , mais la plateforme est désormais en ligne. Bien-sur, elle parle de musique, plus seulement Camerounaise, mais aussi Africaine. Mon objectif est de positionner  ce nouveau blog comme référent en termes de musique en Afrique (Notamment francophone). En prenant du recul et en observant, je me suis dit qu’il fallait faire un projet de dimension continentale. Bien sûr, par cette initiative, je tiens toujours à promouvoir la musique, mais par des angles tels que l’analyse, le partage d’expérience d’écoute, l’histoire, l’actualité et le développement. Autrement dit c’est plus un site sur la musique que simplement un site de musique. Mon contenu est interactif et laisse place au débat.

J’ai pu avoir des contributeurs dans quelques pays, notamment le Congo, la Cote d’ivoire, le Bénin  et le Kenia. Cela grandira avec le temps. Je m’en vais donc vous présenter les rubriques de ma nouvelle plateforme :

  • News :  Quelques des dernières actualités sélectionnées par la rédaction.
    (Single, Album, Event…)
  • Analyses : C’est la rubrique dans laquelle les performances musicales (chansons, albums, productions   …) sont analysées dans les détails de la composition à la production, passant surtout par la qualité de l’œuvre
  • Chroniques : Entre actualités, histoire, observations, cette rubrique se penche sur le traitement d’un sujet relatif à l’environnement musical local à partager.
  • Interviews : La parole est donnée à un acteur du milieu artistique et culturel afin qu’il nous parle de son parcours ou d’un sujet précis
  • Remember: Un artiste, un morceau, un album,sortis dans le passé peuvent être mis en avant  dans cette rubrique
  •  Clin d’oeil : Artistes en promotion ou une performance remarquable qui interpelle notre rédaction
  • Event & culture : Rubrique dédiée aux activités événementielles et culturelles
    (Bilan, annonces, opinions)

C’est un nouveau challenge et un grand défi que j’espère relever par la grâce de Dieu. Il est maintenant question d’implémenter le projet afin qu’il devienne une référence sur le temps.

Qui que vous soyez, qui lisez cet article, je vous invite à le visiter et pourquoi pas le recommander si cela vous parle. Découvrez le site ici

Vive entrepreneuriat numérique !  Vive le blogging Camerounais ! Vive la musique ! Vive cette Afrique au sang neuf qui se veut entrepreneuriale et dynamique!


« Bidoungkpwattchallenge », le buzz qui prend de l’ampleur au Cameroun

bidoung kpwatt challenge

Le buzz du « Bidoungkpwattchallenge » a été lancé samedi 10 décembre sur la webosphère Camerounaise par Dariche Nehdi, un des influencers locaux, rédacteur pour le site www.cultureebene.com . Inspiré par cette position prise ministre des sports et de l’éducation physique Pierre Ismael Bidoung Kpwatt lorsqu’il saluait le président Paul Biya pendant  la cérémonie de réception des lionnes indomptables du football, jeudi 08 décembre.

De cet événement l’on a retenu le tout premier selfie public de Paul Biya qui a fait un buzz énorme sur la toile. Mais, très vite un autre buzz viendra conquérir les fils d’actualité, les forums  et surtout distiller de l’humour dans la société Camerounaise.  Cette photo illustrant la position courbée et très écartée prise  par Bidoung Kpwatt pour serrer la main de Paul Biya ne fera que l’effet « MDR!!! »

Après l’appel de Dariche à rejoindre le mouvement qu’il a nommé le « Courber-dos », de nombreuses photos courraient de facebook, à whatsapp,  passant par twitter et instangram. Celles-ci déchainant un grande vague d’humour au fur à mesure qu’elles se multipliaient. Le concept a très vite pris la nomination de Bindougkpwattchallenge . Trois hashtags ont d’ailleurs été lancé sur twitter à ce propos, #Bindougkpwattchallenge ,#Bindougchallenge, #Courberdos.

La conquête depuis lors se fait de façon virale et de nombreuses personnes de diverses catégories s’y prêtent, tant au Cameroun qu’au delà des frontières. Certains s’en accaparent sous plusieurs angles en proposant des déclinaisons plus ou moins dérisoires et exagérées.

Un fan de locko #Bidoungchallenge
Un fan de locko #Bidoungchallenge
franko et tenor #Bidoungchallenge
Franko et Tenor #Bidoungchallenge

Quant au ministre Bidoung Kpwatt, ce dernier ne s’est pas encore prononcé, tout comme aucun de ses acolytes administratifs. En attendant, le phénomène grandit et pourrait s’internationaliser vu son allure. Il ressort ici plusieurs questions, tant sur l’usage et le pouvoir des médias sociaux au Cameroun que sur la question d’image et d’atteinte à la personnalité.

Bindougkpwattchallenge

 

 


Alerte : Université de Douala, l’insalubrité domine le paysage

On ne se croirait pas dans le « temple du savoir » (comme on aime bien appeler nos universités). On dirait plutôt l’un des quartiers reculés de la ville dans lesquels sévit la pollution. Je me souviens d’avoir écrit un article sur la saleté en Afrique, notamment au Cameroun.

Plaque "opération Campus propre à l'université de Douala"
Plaque « opération Campus propre à l’université de Douala »

Dans cet article, je le spécifiais que l’on  ne fait plus la différence entre les instruis et non instruis, entre les grands et les petits, entre les parents et les enfants. En dehors de quelques endroits qui ont l’allure propre (D’ailleurs surprenant car la saleté a épousé nos  mœurs), on peut dire que les Camerounais ne savent pas entretenir leurs milieux publics. Ça peut choquer mais c’est vrai.

Voici donc l’Université de Douala.

Déjà connue pour le désordre permanent et la mauvaise gestion académique et administrative. Il se rajoute à ce CV dérisoire un attribut très fort lié à l’insalubrité. Je me pose des questions auxquelles il n’est certainement pas difficile de répondre :

-Le titre d’étudiant ne suppose t’il pas qu’on a eu un Bacc et qu’on a eu à suivre des cours d’hygiène, de morale et d’éducation à la citoyenneté depuis au moins 12 ans ?

-Où est le service d’hygiène de l’université de Douala ?

– Que fait l’administration avec les fonds alloués au service de propreté sur le campus ?

– Comment peut-on rester inerte en voyant une telle institution dans cet état ?

En effet, pour tout vous dire, l’Université de Douala a le problème des institutions publiques Camerounaises, celui du « laxisme », du « je m’en foutisme ». Cette situation dans laquelle chacun dit : « c’est ma maison ? On ne paye pas les gens pour nettoyer ça ? ».  Tandis que ceux qui sont sensés payer ou veiller à la propreté sont trop occupés à se remplir les poches en se disant : «De toute façon, ça fait quoi à qui ? Est qu’on contrôle même tellement ça ? ». Voilà comment la pollution fait prolifération dans le campus.

Pourtant il y a réellement une Direction des Infrastructures, de la Planification et du Développement (DIPD).   On peut bien se demander quel est son rôle ? Des herbes sur le campus, des mini lacs, des milliers des papiers, de déchets plastiques, organiques et d’autres en tout genre. Il y’en a de tout genre lorsque vous vous y baladez. Pire encore, dans les salles de classe on se croirait sur la rue d’un bidonville, comme si les saletés avaient été téléportées de là.  Mon œil !!! C’est plutôt une migration oui orchestrée par ces pauvres inciviques étudiants qui ont la maladie  de la mentalité laxiste Camerounaise. A qui cela profite ? Quand on sait que les salles de classes débordent déjà d’effectif, que les étudiants suivent leurs cours dans la promiscuité. Peut-on vraiment s’attendre à un rendement dans ces conditions ?

Toutefois, chose étonnante, en vous baladant sur le campus, vous trouverez des plaques sur  lesquelles il est marqué « Opération Campus propre » ou encore   « Les ordures dans les bacs à ordures ». « Mais laissez-moi rire (lol) ! … elles sont veilles ces plaques et entourées parfois d’herbes datant. De plus, sur le campus, c’est à peine si on trouve encore des bacs à ordures, et les rares que l’on peut trouver débordent excessivement d’ordures. Qui va les vider ? Le service d’hygiène le fera quand ses responsables y  penseront.  En attendant « Moi étudiant… Je m’efforce tant bien que mal de suivre l’instruction notée sur la plaque de l’image ci dessous. »

Plaque indiquant "Les ordures dans les bacs à ordures". Université de Douala
Plaque indiquant « Les ordures dans les bacs à ordures ». Université de Douala
Bac à ordure d'hysacam à l'université de Douala
Bac à ordure d’hysacam à l’université de Douala

 


Une journée inoubliable à Nairobi au Kenya

Un séjour improvisé

Le dimanche 27 novembre restera surement une journée marquante inoubliable de ma vie.

Alors que je rentrais de Madagascar où j’étais pour la rencontre Mondoblog saison 5, nous avons fait escale au Kenya . Quittés d’Antananarivo à 01h40 le Samedi 28 novembre, nous sommes arrivés à Nairobi  à 06h et notre prochain vol était prévu pour 07h35. C’est vers 09h30 alors que nous attendions impatiemment et totalement désaxés que nous recevons une information disant que notre vol est reporté pour lendemain.

A cet effet, la compagnie a décidé de nous prendre en charge en attendant le lendemain. Nous étions plusieurs Camerounais qui allaient à Douala, mais aussi quelques étrangers qui s’y rendaient. Après les procédures, nous avons tous obtenu un visa de transit valable pour un jour.

Puis nous avons été dirigé vers l’hôtel qui allait nous loger. Wouaahh!!!  « Le méridien » un 4 étoiles .c’est le luxe que tu voulais voir?

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Sur le chemin de l’hôtel, je regardais la ville de Nairobi et j’étais séduit. je me disais une seule chose: « Dès que j’arrive, je dépose mes bagages et je sors ». je vais profiter de ce désagrément pour m’épanouir et découvrir ce pays, du moins , cette ville.

Après avoir pris le repas de midi à l’hôtel , c’est à 16h que commence mon safari. Des moments que j’ai bien voulu partager. J’étais accompagné de Nelly une jeune burundaise résidant au Cameroun que je connaissais au pays, elle y était déjà venu bien qu’elle ne se rappelait plus. Bref nous voilà partis , regardez les photos…

Statut de Jomo Kenyatta père de la Nation kenyanne
Statut de Jomo Kenyatta père de la Nation kenyanne
Nairobi -Kenya
Nairobi -Kenya
Nairobi -Kenya
Nairobi -Kenya
Nairobi -Kenya
Nairobi -Kenya

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Nairobi -Kenya
Nairobi -Kenya
Visite de Nairobi - Kenya
Visite de Nairobi – Kenya
Nairobi -Kenya
Nairobi -Kenya
Visite de Nairobi - Kenya
Visite de Nairobi – Kenya

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Visite de Nairobi - Kenya
Visite de Nairobi – Kenya
Visite de Nairobi - Kenya
Visite de Nairobi – Kenya
Visite de Nairobi - Kenya
Visite de Nairobi – Kenya
Hôtel hilton Nairobi
Hôtel hilton Nairobi
Hotel hilton Nairobi
Hôtel hilton Nairobi

Ma visite ne fut pas très longue, juste trois heures, mais qui seront mémorables et agréables. Ce fut une belle expérience et de l’euphorie ressentie lorsque je visitais Nairobi. Une ville qui est d’ailleurs très belle. J’espère bien y revenir. Toutefois j’ai aussi été marqué par l’immensité de l’aéroport et la vigueur appliqué dans le contrôle des personnes et véhicules pénétrant dans la zone aéroportuaire.

controle des véhicules et personnes à l'entrée de la zone aéroportuaire de Nairobi
contrôle des véhicules et personnes à l’entrée de la zone aéroportuaire de Nairobi
controle des véhicules et personnes à l'entrée de la zone aéroportuaire de Nairobi
contrôle des véhicules et personnes à l’entrée de la zone aéroportuaire de Nairobi

« A la prochaine fois Nairobi, ce fut très épanouissant de te découvrir »

 


Quitter son pays pour la première fois

La culture du voyage vers l’extérieur du pays n’est pas courante chez la plupart des Africains.

Je le précisais il y a quelques temps dans mon article « Comment faire son passeport à Yaoundé « . Cela n’est bien-sur pas volontaire en général (faute de moyens), mais, il peut arriver que l’on ait l’occasion de sortir au moins une fois de son pays . C’est mon cas et j’espère que ça se répétera.  Je viens de faire mon premier voyage en direction de l’île de Madagascar. Ce voyage s’inscrit dans le cadre de la formation Mondoblog Saison 5 organisée par L’atelier des médias de RFI. Cette année, je suis compté parmi les jeunes blogueurs lauréats, venus de plusieurs pays francophones

Je vais raconter dans une série d’articles mon expérience vécue durant ce voyage. Le premier épisode parle de ce que l’on peut éprouver, et de la façon dont on peut  se sentir. Du moins je vais dire ce que j’ai ressenti.

Avant le voyage

Mon vol devait partir à 10H25 par la compagnie Kenya Airways. Figurez-vous qu’à 07h j’étais déjà là tout patient et attentif, mais surtout excité de  vivre les prochaines heures.  J’étais avec ma consœur Christine Djafa, une autre blogueuse Camerounaise sélectionnée pour la saison 5 de Mondoblog. De l’emballage des bagages,  nous avons été dirigés vers l’agence Kenya airways. C’est vers 09h que ceux-ci nous reçoivent pour l’enregistrement des bagages et la procuration du billet d’avion. Nous sommes ensuite dirigés vers le pavillon A21 de la salle d’embarquement. Sur le parcours long et bordé de contrôles entre police et service de l’aéroport, j’avoue qu’en marchant dans les couloirs qui dirigent vers la salle d’embarquement, j’étais dans l’euphorie et je n’hésitais pas à me filmer et à tout  filmer. C’est un peu villageois mais c’est ma première fois donc…

Selfie dans le couloir desalle d'embarquement à l'aéroport de Douala
Selfie dans le couloir de la salle d’embarquement à l’aéroport de Douala

Une annonce est faite plu tard signalant que notre vol prévu pour 10h25 est renvoyé à 12h. Cela va me faire encore attendre, de plus je n’ai  rien mis sous la dent depuis le matin. Je suis impatient mais obligé de m’y faire. C’est vers 11h30 que nous allons passer par le dernier contrôle avant d’embarquer dans l’avion. La première escale est prévue d’abord à l’aéroport de Yaoundé et la seconde pour l’aéroport de Nairobi au Kenya. Le voyage va être long.

Dans l’avion, le vol…

Je suis assis près d’une tanzanienne avec qui je n’hésiterai  à échanger. Elle est coach de l’équipe « Nationale » de football féminin de Tanzanie et est au Cameroun pour la CAN (coupe d’Afrique des nations, qui est entrain d’avoir lieu au Cameroun. ce, depuis samedi 19Novembre, jour de mon depart pour Madagascar). Elle descendra  à Yaoundé.

Je m’étais préparé pour le froid (Pull-over et écharpe) car on m’a dit qu’il fait froid dans l’avion (chose que je ne supporte pas). J’avais lu un article de la blogueuse Elodie Nonga sur son blog « les marches d’élodie » dans  lequel elle racontait son premier voyage au Ghana . Elle précisait que le décollage  est un moment tourmentant.  J’avais un peu la flemme.

Lorsque notre avion a engagé son départ sur la piste, je me prédisposais, ceinture bien attachée pour le décollage. Et au moment du décollage, ouf !! J’ai eu cette sensation forte de vertiges et secouements, puis l’avion s’est stabilisé. Mais je me sentais mal à chaque virage et décollage durant le « trajet » Douala-Nairobi. « Malaise » par la suite, que j ai pu gérer durant le dernier trajet « Nairobi-Madagascar ».  je m’étais déjà adapté donc je n’ai plus été autant secoué .

Durant le voyage

Je prenais le temps d’apprécier le paysage, faire des photos,  la plupart du temps ma tête était orientée vers  la fenêtre. C’est très beau de voir les nuages de si proche, de voir la terre de si haut.  Je comprends pourquoi les hommes disent qu’ils veulent  « Aller au ciel ». J’ai beaucoup discuté avec  Christine, même comme parfois nous étions concentrés sur nos appareils de musique ou sur les télévisions en face de nos  sièges. Nous nous sommes même endormis pendant un long moment, pris de fatigue. J’ai aussi apprécié la nourriture servie  lorsque nous quittions le Cameroun pour le Kenya. C’était petit (Vu que j’avais très faim), mais très bon. Par contre le menu proposé du trajet du  Kenya à Madagascar n’était pas aussi appétissant. Pour moi hein…

Arrivés à l’aéroport de Nairobi, Christine et moi avons fait quelques visites. Grâce à Dr Keny, un Rwandais que Christine a rencontré dans l’avion, nous n’avons pas eu du mal à nous retrouver dans les locaux de l’aéroport. Finalement, c’est à 02h30min que nous arrivons à Madagascar.

Enfin, Après contrôle, on se dirigera à partir d’un bus réservé, vers l’hôtel Anjary qui va nous loger . J’ai sommeil, je suis fatigué, mais surtout je suis pressé de vivre les prochaines heures. Bref je vous raconte la suite dans les articles suivants.

 


Comment faire son passeport à Yaoundé ? Mon expérience

 J’écris cet article non seulement pour partager mon expérience lors de l’établissement de mon passeport, mais aussi  pour permettre à ceux qui ne l’ont jamais fait de connaitre la procédure à suivre, et à quoi s’attendre.

Au Cameroun, le  passeport n’est pas un document de priorité pour les citoyens. Nous ne pensons à l’établir que lorsqu’une situation de voyage à l’extérieur du pays se pointe à l’horizon. C’est normal, vu le coût et aussi le fait que sortir du pays ne soit pas courant chez tous. Ce que je viens de dire me concerne, car c’est lorsque j’ai appris que j’étais retenu parmi les lauréats Mondoblog de 2016 pour partir à Madagascar que j’ai décidé de faire mon passeport. Je me suis donc empressé de me renseigner, car je ne veux pas rater cette opportunité. Beaucoup m’ont conseillé d’aller à Yaoundé car la procédure est moins longue que dans les autres villes. Je connais bien le nouveau prix du passeport « 75.000 frs CFA ». Il a grimpé de 50% après la loi de finances 2016. « C’est pas petit argent hein ». A cela je devais ajouter mes frais de voyages et surtout les frais du  dossier à constituer.

Attente des demandeurs de passeport au commissariat de l'immigration Yaoundé
Attente des demandeurs de passeport au commissariat de l’immigration Yaoundé

Première difficulté

En allant sur internet faire quelques recherches, je me suis rendu compte qu’il n’y existe que peu de renseignements sur la procédure, le dossier à constituer, et les différentes délocalisations du service de l’immigration. C’est un peu honteux que ceux-ci n’aient pas de site internet. Toutefois j’ai pu trouver des documents de 2009 à 2013 indiquant les pièces à fournir. Je me suis fié à cela et je suis parti à l’aventure à Yaoundé.

Le passeport express

Vu que mon délai était court, je devais  faire de mon mieux pour obtenir mon passeport le plus vite possible. Malheureusement je n’avais pas de réseau et je calculais aussi mon argent. D’après ce que l’on m’a dit, il se fait à 150.000 frs Fcfa. Mais j’allais bientôt découvrir que le passeport express n’existe pas. Il existe juste des personnes qui permettent d’accélérer la procédure et écourter les délais. Bien évidemment cela est informel. Le passeport normal, d’après ce que l’on m’a dit, sort entre 3 semaines et un mois, mais peu de mes informateurs étaient précis sur le délai. Bref « je vais à Yaoundé la capitale », comme dirait le chanteur André Marie Talla.

Yaoundé

J’ai instinctivement jugé qu’il était mieux de certifier les photocopies de mon acte de naissance et de ma CNI à Yaoundé par mesure de prudence.

C’est vers 10h30 que j’arrive dans la ville, ayant pris le bus de Douala à 06h30. Pas le temps de contacter mes connaissances dans la ville car je me suis donné une journée pour finir et rentrer à Douala. Je n’ai pas non plus le temps d’aller au service de l’immigration pour me renseigner sur les pièces  à fournir. Je me fie à ce que j’ai vu par chance sur le net. Soient  pour les majeurs :

  • 02 demandes de passeport (1 timbrée)
  • 02 photocopies de la carte d’identité (1 légalisée et 1 non légalisée)
  • 02 photocopies de l’acte de naissance (1 légalisée et 1 non légalisée)
  • Photo 4X4 (2 000F) à faire sur place 1 timbre de 50 000F (mais aujourd’hui 75.000 frs CFA)
  • Justificatif de profession si la profession sur votre carte d’identité est autre que étudiant

Je me renseigne donc chez un policier à l’entrée de la ville qui m’indique comment emprunter un taxi pour me rendre à l’emi-immigration. Je lui demande aussi s’il y a une mairie proche de là, il me dit oui mais me conseille d’aller à la mairie Ekounou dans le 4e arrondissement. Je me dépêche donc de m’y rendre. Dans le taxi je tombe au hasard sur deux jeunes comme moi qui ont un tuyau pour le passeport express. Mais, notre cheminement ensemble ne durera pas, ils descendent quelques mètres après.

Policiers au siège de l'emi immigration Yaoundé
Policiers au siège de l’Emi immigration Yaoundé

Deuxième difficulté

Arrivé à la mairie, je constate d’abord l’affluence et le nombre de personnes qui attendent le retrait de leurs copies légalisées. Toutefois je me dépêche d’acheter les timbres et de déposer mon dossier. Celui qui le reçoit me dit avec un ton arrogant « Il faut passer dans 2 heures » lorsque je lui demande dans combien de temps je passe le retirer.

J’en profite donc pour me rendre au commissariat qui est à 100 m de là afin de légaliser la photocopie de ma CNI. Environnement macabre, on ne dirait pas un lieu de service institutionnel. J’entend des discours de corruption,  remarque la file d’attente (longue) et une fille qui pleure en cellule. Heureusement l’officier qui  prend ma pièce…

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Ce qui énerve sur le Bachement (Bâchage)

Le transport  dans la ville de Douala est dominé par le déplacement en moto taxi appelé « Bendskin ». On en compte des milliers dans la ville et vous ne pouvez pas vous déplacer sans en voir (exceptés les quartiers Bonanjo et Bonapriso où ils sont interdits).

En effet se déplacer en moto taxi permet d’échapper aux embouteillages et surtout de gagner en temps. Pour tout vous dire, les benskinneurs à Douala  sont semeurs de désordre urbain, ils sont si sollicités à certaines heures (le matin et en soirée) qu’ils imposent le « Bachement » (Bâchage). C’est-à-dire le fait de porter deux clients à l’arrière de la moto. Evidemment si vous avez assez d’argent, vous pouvez échapper au bachement. Le chauffeur reste le boss en tout cas.

Toutefois, si vous bâchez, voilà à quoi éventuellement vous attendre :

-Si vous bâchez avec une femme potelée, vous serez bien sûr assit à l’arrière, et les fesses de la femme (qui aura surement payé moins cher que vous) prendront tout le siège et vous aurez les fesses sur le  fer de la moto. Imaginez la douleur lorsque vous êtes sur une route accidentée, sans oublier que vous êtes obligé d’écarter les jambes selon la largeur de son popotin.

– Si vous bâchez avec une femme qui a une grosse touffe de greffe ou des mèches sur la tête , alors là il faut dire que vous en mangerez, les cheveux artificiels ventilés se dirigent directement sur vous. C’est tout un calvaire durant le trajet.

-Si vous bâchez avec une personne sale, vous serez confronté non seulement aux odeurs mais aussi aux  éventuels frottements de sa sueur sur vos vêtements.

-il y’a risque de se faire soutirer par celui qui est derrière vous.

Un sorcier (sans superstition) peut manigancer quelque chose d’occulte en étant derrière vous.

– le chauffeur peut perdre contrôle à cause du poids des clients ce qui représente un gros risque d’accident. Notamment celui de dégringoler ou de se faire arracher un vêtement ou un bagage par un autre véhicule.

Pire encore : quand il y’a des embouteillages, votre calvaire devient forcément plus long.

Quelques petits secrets avant de bâcher :

Bien sûr ceci concerne ceux qui n’ont pas assez d’argent à dépenser. Voilà ce que je fais très souvent quand je veux bâcher.

  • Je ne monte jamais en premier car je ne sais pas encore qui le benskinneur portera en cours de route.
  • Je prends le temps d’observer et de cibler une moto en bon état (c’est à dire avec un siège assez résistant pour deux personnes).
  • Voici la botte secrète qui complète l’astuce 1, je cible une moto ayant à l’arrière une personne avec un petit corps, de préférence une femme, en m’assurant de leur apparence physique, ma future voisine de trnsport ne doit pas être surchargée ou d’allure sale.
  • En général, il vaut mieux bâcher avec une personne que vous connaissez

Bâcher est une coutume et fait partie de nos habitudes. Emprunter une moto permet d’éviter les embouteillages et de gagner en temps.


Hymne de la CAN féminine 2016 : mauvais casting ou mauvaise direction artistique?

Bon je ne vais pas faire le complaisant hein !! Je vais vraiment dire ce que je pense et ce que j’ai observé quitte à ce qu’il y ait des post-justifications ou quelque débat. Je suis peut-être ignorant ou pas assez informé hein. Est-ce qu’il y’a un hymne d’un côté et une chanson de l’autre côté pour la célébrer la Coupe d’Afrique des nations (CAN) féminine cette année ? En tout cas, jusqu’ici, on a dit qu’il y’avait un hymne qui apparemment était aussi la chanson et  je m’en tiens à cela.

Pour tout vous dire, j’ai (ou du moins « nous avons », nous qui avons écouté) beaucoup de problèmes avec ce morceau qu’on a qualifié de « chef d’œuvre ». C’est peut-être le cas, Charlotte Dipanda et Richard Kings (chanteur Soul très peu connu ici) ont montré à quel point ils sont capables de faire des montées de voix extraordinaires. L’œuvre est intitulée “Hommage aux footballeuses” est très bien… Mais est-ce que ça colle vraiment au contexte ?

« Selon le coordonnateur des jurys de sélection du logotype, de la mascotte et de l’hymne de la CAN féminine 2016, Joseph Eloundou Atangana, un cadre du ministère des Arts et de la Culture , le choix de l’hymne a tenu compte des critères rigoureux de sélection et ont porté sur l’originalité, la conformité au cahier de charges de la CAF, l’esthétique (moderne, mobilisateur, fédérateur), l’orchestration (mélodie, partition, harmonie, rythme), le message, le bilinguisme, la force de création, la puissance artistique et culturelle… » Source : www.journalducameroun.com

 charlottedipanda02

Pourquoi ce casting ?

Pour vous dire la vérité, je ne sais pas ! Mais je tiens l’hypothèse que c’est une question de lobbying et de conservation. Je la soutiens par les faits suivants :

Encadreur artistique : Roméo Dicka

La musique est proposée par Aubin Sandjio (les mêmes gens)

Les chanteurs : Charlotte Dipanda et Richard Kings

Les chœurs : la chorale de l’opéra Garnier (bien sûr c’est français)

Les paroles : Bidoum Mpkat (ministre des Sports et de l’Éducation physique)

Euh !! Laissez-moi rire, ou pleurer. De qui se moque-t-on ?

Je suis étonné, avec tous les chanteurs et compositeurs qu’on a au Cameroun, c’est une chorale française qui fait notre chanson. Et l’autre qui se prend même pour Mendozé. Je wanda

Ce casting pour quel résultat ?

Oui c’est là musicalement, mais franchement c’est ça une chanson de CAN ? Où est la culture locale qu’on dit y être représentée ? C’est plutôt une duplication d’un morceau imaginaire collaboratif entre Gorges Benson et Whitney Houston. Et Charlotte Dipanda, qui chante souvent en « dialecte », c’est ici qu’elle vient montrer sa part de niveau de français ? Et l’autre aussi, qui chante en anglais, jusqu’à faire les montées au point de tordre sa voix ? J’ai rien contre eux hein. Mais vraiment ce n’est pas une chanson pour un événement culturel festif comme la CAN.  Et si jamais c’est juste l’hymne, je pense que c’est un échec du point de vue de la direction artistique. On ne comprend pas les paroles, le français est tellement élevé… ça fait anciens trucs de CRTV. Qui valide même ce genre de chose ? Lol !

Le percussionniste camerounais Guy Nwogang, Manu Dibango, Black M, Christophe Willem, Inna Modja ont été réunis pour composer l’hymne des prochains JO de la francophonie. Allez un peu écouter. https://www.youtube.com/watch?v=gx2G0SWCx5A

Nous sortons des jeux de Rio, vous avez-du écouter la chanson officielle qui était un mélange de samba et de pop.

Celle de l’euro 2016  « This One’s for You » a été composée par David Guetta qui colle bien avec leur culture.

Honnêtement, même Shakira a dû s’adapter au contexte africain en 2010 avec « Zangalewa ».

ricahrd King

Abus, suffisance ou ignorance. De qui se moque-t-on ?

 Je sais ??

Il y a de nouveaux visages pour la musique camerounaise aujourd’hui et même pour la musique africaine, des visages qui se démarquent franchement et sortent du lot. C’est en quelque sorte une insulte à nos nations car cela laisse croire que nous n’avons non seulement pas d’identité, mais encore moins de compétences originales. Le produit auquel je m’attendais pour cette grande occasion aurait été une chanson comme celle de « Salatiel – ça se passe ici ». Elle tient bien lieu avec la circonstance.

C’est tuer notre culture et manquer de reconnaissance à l’égard de nos talents que d’accepter une telle œuvre pour un rassemblement comme la CAN, que ce soit l’hymne ou la chanson.

Voilà mon avis et c’est surement aussi celui de nombreuses personnes. Ouvrons les yeux, sincèrement les acteurs du milieu culturel devraient créer un lobbying pour retirer cette validation et faire de meilleures propositions. Je n’ai rien contre Charlotte, je sais qu’elle est la protégée du peuple. J’ai juste mal et honte.

Ecoutez L’hymne de la Can Feminine 2016 ici


Au Cameroun, les beatmakers se noient

Avant d’être Camerounais, le problème que je soulève est d’abord continental voire même international. C’est pathétique de constater à quel point le niveau des artistes a baissé sous la poussée de l’idéologie mercantile. Je ne dis pas que tous les talents sont empestés par cette paresse qui vire à la faiblesse, la paralysie et l’inhibition des capacités créatives artistiques. Il y a encore des talents et même des virtuoses dans ce monde, mais sur qui l’attention n’est plus portée ,cela au profit de ceux  pour qui le bon marketing est effectué. Pourtant limités en capacités.

Oui je parle de marketing, du marketing de l’accroche, de l’époque où l’artiste chanteur ne chante presque plus, ne dit plus ou presque rien, mais produit des musiques qui se dansent, oups !! Mieux dire c’est son beatmaker qui les produit, c’est lui qui est à l’œuvre et qui représente désormais la pièce maîtresse du morceau. Les majors, les labels, les maisons de disques, tous en sont victimes et sont trempés dans le phénomène du « Miser tout sur le beat ». Les rythmes les plus influencés par cette vogue sont le Hip hop, la Rap, le Trap , la Néopop, et en Afrique Les Afro beat ( l’AfroTrap , L’Afropop, le Rap, le Coupé décalé et presque tous les nouveaux rythmes )

Le problème n’est pas que le Beat ne doit pas être bon, mais plutôt, que l’artiste n’est plus performant sur la musique, ce n’était pas comme ça avant. On assiste à cette époque triste où les voix mal posées sont fracassées par l’auto-tune qui les redresse dans un semblant de « Son agréable à l’oreille ». Moi ça me fait mal…

Chronique : Les Beats makers ravissent désormais la vedette aux artistes.

Mettez Trace Urban ou Trace Africa que les jeunes africains francophones aiment tant regarder, j’ai pitié de nos oreilles tabassées en longueur de journée par des sons jumeaux qui semblent être définis comme idéal-type musical. Je prend l’exemple d’Arafat DJ et de ses musiques dans lesquelles les cris prévalent sur que le son, mais comme on dit hein, chacun a son goût, le niveau est pourtant tellement bas, on vous dira que c’est le meilleur artiste Africain, mais franchement ,meilleur « Artiste producteur de son ou chorégraphe » oui  on  peut être d’accord.  Ecoutez les nouveaux Rap Français en vogue où des artistes changent leur registre pour suivre celui de la Trap, quel bruit lorsqu’on écoute Booba, Gradur.. . en train de chanter, J’ai mal à l’oreille… Écoutez le kiff no beat, leur secret c’est juste une vibe, les voix sont moches et on n’entend rien, heureusement que grâce à Shadow Chris, le beat est dansant.

création d'un beat via un logiciel

                                            création d’un beat via un logiciel

Venons alors au Cameroun où la contamination est palpable depuis le Bikutsi en ce qui concerne les sauvageries et depuis l’extérieur en ce qui concerne la tendance.

Si certains se démarquent au Cameroun, je dirai que d’autres vraiment se noient, se confinent au principe du « Beatmaker Sauveur ». C’est dramatique à la limite, ils disent tous la même chose « Danse, Aladji,  baby, mami, i love u, move you body, check am, tongo, gesier , mouf, piment , sauce, panthères… » Voilà l’essentiel des paroles des musiques au Cameroun, il n’y a même plus de thèmes, l’essentiel c’est trouver une vibe qui va avec, l’auto-tune fera son work . Heureusement que les beatmakers  sont de plus en plus performants et le côté création musicale voile tout le reste. Des beats sur lesquels les artistes ne foutent rien parfois. Et n’oublions pas de noter que jusqu’ici sur le plan compétitif à l’échelle continentale, nos beatmakers ont encore à faire.

Je pense que nous avons mal cerné les enjeux de la composition musicale de nos jours. Le niveau du chant a baissé. D’aucuns pensent que l’essentiel c’est un HIT qui ressemble en plus aux autres dans lequel le beat a plus de valeur que les paroles. A qui revient donc le véritable mérite ? On peut déjà danser sur un beat sans chanson, les artistes ont donc intérêt à innover, autant dans la façon d’écrire, de poser et surtout dans la performance vocale. Que ce soit le Rap, l’Afro Trap, l’Afro pop , le Bikutsi ou tout autre… Arrêtez les bruits, faites de la musique. Bon entendeur salut !

Chronique : Les Beats makers ravissent désormais la vedette aux artistes.

Désormais retrouvez Atome tous les mercredis pour une chronique musicale dans l’émission Youth inside sur Equinox TV. A partir de 10 h


Obscénité musicale : Maalhox a gâté

Il est productif, inspiré, speed , ironique, satirique, controversé, sans scrupule, maniaque et  ce n’est  pas ce qu’on dit de lui qui l’empêche d’évoluer. Depuis que Jovi a viré au ndem, Maalhox est le rappeur Camerounais le plus  actif, il multiplie les singles et gagne du terrain. Tout ça est bien, je l’ai dit car le game a besoin d’activités et de visibilité. Comme je l’ai expliqué dernièrement cette fois ci il est à la conquête de Paname. A moins d’un mois de la sortie de son titre « ça ne rit pas « , Maalhox est revenu avec « Tu montes, tu descends » en créant déjà la polémique sur les réseaux sociaux par un post assez piquant sur son statut Facebook.  Mais je vous l’ai dit, les bonnes actions doivent être saluées, mais on doit savoir poser des limites lorsqu’il y a exagération.

Le clip le plus osé du Rap Camerounais.

20.000 vues de 19h à 06h, c’est le record des vues de sa dernière sortie sur Youtube. Ce vidéogramme osé, frisant les limites de l’indescence de l’ignorance de la bassesse et un reflet mal orienté de notre environnement. Des femmes presque nues, des « Panthères » , des femmes faciles secouant leurs fesses de partout, des mecs le collant et les appuyant de partout. Oui ce n’est pas la première fois que cela arrive, mais au Cameroun si !! « On a souvent vu pire dans les clips de Rap Américains et même dans certains sons de Booba, ou dans les clips de Lil Wayne , Rick ross et je sais pas qui d’autres. Rappelez vous de « Trip dill » du rappeur Nelly quand c’est Maalhox vous parlez, mais quand c’est les autres vous ne parlez pas … » Ah bon hein ?  De 1. Le Cameroun ce n’est pas les states, ici on a des valeurs et des mœurs plus sensibles et plus cadrées. De 2. Moi personnellement je n’ai jamais apprécié le coté « Macho » de ces rappeurs Americains qui prennent les femmes pour des objets sans respect et sans dignité. Maalhox a fait ça, on dirai  qu’il a ramassé toutes les putes de la ville de Yaoundé pour les mettre dans ce clip . vlcsnap-2016-07-11-06h35m40s0

Qu’on nous laisse le prétexte de l’ironie 

Je pense que nous avons un problème. Oui nous les Camerounais, nous les noirs, nous ne sommes pas bêtes hein, mais nous sommes de bons suiveurs. Nous ne savons pas nous remettre en cause ou déposer un jugement objectif. Nous répétons tout ce qu’on entend. Le nouveau mot des rappeurs Kamer c’est « Ironie » genre « Ce que je fais c’est de l’ronie, je montre en fait comment notre société est » . C’est ça même !  Tu es le seul ? C’est ta part de justification là bas ? Arretez, arretons !!! Honnêtement. Quand un vieux comme Maalhox accompagné de son équipe dont le plus jeune est au moins trentenaire, montre que avoir des couilles c’est crier à haute voix « Tu montes tu descends, aujourd’hui je vais seulement mettre ça dédans » , dire  de la façon la plus crue et la plus désinvolte possible. Quelle inspiration ? Vous savez ce qui est ironique c’est ça en fait. Etre aussi pervers et manquer de pudicité c’est friser la honte et la bassesse. C’est tout ce que vous avez vu que vous pouvez mettre en avant ? C’est ça la société Camerounaise ? Foutaises.

Obscénité et  machisme garanti

« Après le mangement, tu dis que tu ne veux pas l’écrasement ? après le boivement tu dis que tu ne veux pas le Nyassement » . C’est ça qu’on peint n’est ce pas ? L’homme Camerounais qui met son sexe n’importe où et  ne courtise la femme qu’au prix d’un plat en concevant qu’elle doit lui livrer son corps après avoir bénéficiée d’une miette de son argent.

« La couleur du String ne fais pas le contenu, si  j’ouvre ça et que ça sent… Mouf !  je parfume les bêtises et  je continue ». Je ne sais pas si vous vous rendez compte, nous ne sommes pas entre potes au kwatt, nous sommes dans une musique que tout le monde va écouter, que les enfants ou les plus jeunes vont mettre dans leurs oreilles en prenant l’artiste comme model et en répétant ses vibes.

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Les enjeux du morceau

En marketing on dit « il y’a pas de Bad buzz », c’est un peu vrai parce tout ce qui réussit à faire parler de toi peut être exploité en retour. Ici c’est un peu le cas : La recherche d’un bad buzz et même d’une censure rendrait encore les gens plus curieux d’écouter le morceau et par la suite le public y restera piégé et l’adoptera. Même s’il faut reconnaître que Maalhox s’assume en bad boy et en Thug. Evidement le style Afro trap convient bien à la vogue de Paname à l’heure actuelle (le son est d’ailleurs sorti en exclu sur la radio de Booba, OKLM en France) . Le côté gimmick le rend captivant et directement assimilable .Maalhox kicke dur, performe, oui je le reconnais, mais les enjeux ne doivent pas se limiter lorsqu’on fait de la musique à dire ce qu’on veut n’importe comment sans tenir compte du public. J’avoue d’ailleurs que côté Rap il a encore mis la barre haute mais, il a Sali les vertus ce morceau avec son contenu dérivant. S’il veut qu’il dise « Le cul de ma mère » comme il a déjà dit pour certains dans son post. Je vous dis que nous avons mal compris les concepts d’ironie, de dénonciation, de liberté d’expression, de représentation et d’exploitation de nos réalités.

Ne me dites plus que K-tino , Lady ponce ou Amazone font ça aussi, on débat sur ce positionnement depuis des années et je vous dis c’est nous qui avons accepté. Demain le vent de Sodome soufflera sur la musique et  la société (celle de futures générations) sera empestée de clones de Maalhox ou pire. Voilà ce qu’on appelle « Tuer », pas pour « Tuer », « Tuer pour de vrai ». Je n’écris pas avec la haine, mais avec un positionnement civil et non moralisateur, que celui qui comprend comprenne.

 Clip vidéo Maalhox « Tu montes tu descends »