Toula Aymar

L’Afrique et l’UMP , une si longue histoire de haine

UMP= FN

Au moment où le monde entier, consterné par ce rapt tristement célèbre de ces jeunes filles nigérianes par la secte Boko Haram se solidarise pour leur libération ; quelle est la pertinence des propos  de cet élu de l’UMP , le député Thierry Mariani  sur tweeter dans un contexte géopolitique plus que délétère et l’état déstabilisant des familles des victimes ? Thierry Mariani « #Nigeria. L’enlèvement par secte #BokoHaram rappelle que l’Afrique n’a pas attendu l’Occident pour pratiquer l’esclavage #Déculpabilisation »…

Le Tweet incriminé

 

 

 

 

 

 

Un tel tweet n’est pas sans rappeler le tristement célèbre de ce qui est appelé « Le Discours de Dakar » où Nicolas Sarkozy avait tenu une telle énormité : « Le drame de l’Afrique, c’est que l’Homme africain n’est pas assez entré dans l’Histoire ». Sarkozy insultant les Africains chez eux ,et préparant bien son coup, il avait bien choisi  le lieu : l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

Faire feu de tout bois et  ne rater aucune occasion pour déverser leurs idées xénophobes  sur les Africains, c’est ce que savent faire les racistes encagoulés de la droite politique française de la trempe de Thierry Mariani à qui la haine a fait perdre la lucidité. Pour couper court à sa légèreté dans son analyse , faudra-t-il rappeler à monsieur Mariani que l’idéologie sur laquelle se fonde les adeptes de Boko Haram est loin d’être africaine, pour ne pas dire n’a rien d’africain. Que ce soit en Centrafrique au Mali au Nigeria ou encore au Soudan. Les religions nous ont été imposées le bout de l’épée sur la gorge . Il faut ignorer l’histoire de l’Afrique noire et être suffisamment et durablement établi en France jusqu’à en oublier ses origines italiennes pour tenir un discours à connotation raciale et insinuer que les africains sont foncièrement esclavagistes.

Le politiquement correct voudrait au moins qu’il exprime sa solidarité aux familles affligées par ce malheur comme le fait l’élite mondiale en ce moment. Puisque l’hypocrisie est la chose la mieux partagée par la droite française qui ne rate pas pas d’occasion pour caresser dans le sens du poil l’électorat noir à chaque compétition électorale. Même Marine Le Pen s’y met en se désolidarisant quelque fois de certains dérives de responsables du Front National.  L’électorat n’a pas de couleur !

Le comble de la consternation dans cette histoire, c’est que l’Afrique est en train de prêter le flanc à ces nombreux détracteurs toutes obédiences confondues : racistes refoulés, négationnistes de la Traite,  tous s’engouffrent dans cette brèche ouverte par ces idiots qui n’ont rien compris du message de Dieu apportant du coup du vent au moulin de certains énergumènes pour qui le Noir sent mauvais, le musulman est un terroriste et le prêtre catholique est pédophile. Qu’on ne s’y méprenne pas, aucune religion n’est à l’abri face à cet irréligionnisme du monde.

Il y a une autre Afrique et ce 21e siècle se fera inéluctablement avec l’Afrique :  manger des bananes et mimer le singe, c’est parce que des changements sont visibles à travers le continent que votre haine s’exacerbe .

#BringBackOurGirls

L’UMP : l’Union pour un mouvement populaire est un parti de droite français.

Aux victimes de Boko Haram et à  toutes les victimes du racisme.


Quinze years a slave ou la traite des enfants au Sénégal

Une année après le drame du 13 mars 2013, les enfants talibés sont toujours laissés entre les mains de bourreaux qui jouissant de «  l’immunité religieuse », mènent leur traite sans être inquiétés. Malgré une logorrhée de lois interdisant la maltraitance des enfants, une myriade de conventions internationales ratifiées, une pléthore d’organisations, d’associations, d’organisations non gouvernementales censées protéger les enfants talibés, une Direction pour la protection des droits de l’enfant et les sempiternelles levées de boucliers contre ce trafic, c’est le statu quo ante : ces enfants souffrent toujours.

Au moins 15 ans d’esclavage.

Quinze longues années ! C’est la durée que passent en moyenne les enfants talibés dans les rues au Sénégal. Ces enfants ne sont pas libres et leur mode de vie n’est pas différent de celui de Patsy dans « 12 years a salve » ou encore des autres esclaves dans les champs de coton aux Etats-Unis pendant la traite des esclaves. En effet ils sont à la solde de maîtres coraniques (ils se nomment ainsi) qui disposent du sacer sur ces enfants. Les conditions de vie de ces enfants entrent bien dans l’acception de l’esclavage « L’esclavage est la condition d’un individu privé de sa liberté, qui devient la propriété, exploitable et négociable comme un bien matériel, d’une autre personne. » Châtiment, torture, viole et tous les autres dangers qu’un enfant laissé à lui-même dans la rue et sans protection puisse faire face.

Le titre du dernier rapport de Human Rights Watch 2014 « Exploitation sous prétexte d’éducation » est un euphémisme, l’expression « Esclavage sous prétexte d’éducation » serait plus illustrative à la condition inhumaine à laquelle sont soumis ces enfants talibés au Sénégal.

The Talibé of Dakar

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Victimes des politiques

Le 13 mars 2013 : Chants du cygne, 9 garçons périssaient dans un incendie de ce qu’on appelait abusivement une « école coranique ». Le lendemain, c’était le ballet des charognards. Les politiques de toutes obédiences confondues entamèrent leur défilé funèbre dans les décombres du sinistre, feignant d’être affligés. Du président de la République au dernier des politiciens sénégalais, chacun cherchait à tirer le linceul de son côté.  On a eu droit à un chapelet de promesses de sanctions. Une année est passée depuis cette nuit macabre , une seule école a été fermée, les enfants talibés continuent à se fondre dans le décor des rues de Dakar tendant à chaque fois la main. Justement tendre la main et baisser les yeux c’est tout ce qu’on leur apprend dans ces « écoles ».

Ces enfants ne sont pas victimes du sous-développement ou de la pauvreté, ils sont victimes l’ignorance de leurs parents et du dessein macabre de leurs bourreaux qui ont fait miroiter à leur famille une meilleure éducation. A cela, il faut ajouter le silence lâche et coupable des dirigeants en raison de calculs électoralistes et d’un manque de courage inquiétant. Dans le pays certains qualifient cette question de sensible parce qu’elle met en cause des gens qui font de la religion musulmane un bouclier et un gagne-pain . Une portion congrue de lobbyistes, qui sont d’ailleurs les seuls gagnants dans cette traite d’enfants et qui, on ne sait par quel subterfuge et pression, tiennent le gouvernement en laisse.

Le paradoxe, c’est que ce fléau écœure l’écrasante majorité des Sénégalais.

Un commerce transfrontalier

Puisque la mendicité des enfants est un créneau porteur au Sénégal, « les multinationales » délocalisent ! En effet, ne vous étonnez pas si vous croisez à travers les rues de Dakar, des enfants talibés qui parlent le créole ou le peulh. Ceux-là sont respectivement originaires de la Guinée-Bissau et de la Guinée-Conakry , pays frontaliers du Sénégal. Ce commerce est devenu très lucratif.

Une chose est certaine, ces enfants talibés en croisant tous les matins les autres enfants qui vont à « l’école des Blancs » diront de Guy Tyrolien que ce monsieur n’avait rien compris, tout en récitant en silence : « Seigneur je ne veux plus aller à leur « école », faites je vous en prie que je n’y aille plus… elle est vraiment triste leur école ».

À tous les enfants victimes de la cupidité des adultes.


Bienvenue au royaume du Talion

Malgré l’adage « nul ne peut se faire justice à soi-même », justice privée, vendetta, omerta, ont encore droit de cité dans les métropoles africaines et même au-delà. Cette gangrène, bien ancrée dans les mœurs témoigne-t-elle seulement à la fois de la défaillance des États africains et du manque de confiance des populations par rapport à la justice étatique. Une approche juridique du phénomène pose plus de questions qu’elle n’apporte de réponses, une appréhension socioculturelle serait-elle plus féconde ?

« Le monopole de la violence physique légitime de l’État » de Max Weber, est supplanté par la « violence populaire » légitimée par les a priori que les populations se font sur l’État et sa structure juridique. Cette gangrène n’est pas le propre d’États africains en proie à une instabilité institutionnelle, elle est aussi présente même dans les États dits stables politiquement. En effet l’origine du mal n’est pas seulement l’absence d’État  et de ses institutions, elle est beaucoup plus profonde.

En sciences juridiques, la justice privée est toujours synonyme d’absence d’État, c’est une justice qui se déploie dans une société en proximité à la situation de l’état de nature, définition stricto sensu ...cette acception de la justice privée a le mérite de trancher la poire en deux parts : pas d’État, pas de justice, alors que des exemples de justice privée sont de plus en plus présents dans des États dits de droit.

Au Sénégal, la création de postes de chefs de canton, de village par le colonisateur et plus récemment de chef de quartier en ville n’est que des fac-similés institutionnels de vieilles structures qui ont existé jadis. D’ailleurs, il n’est pas rare jusqu’à nos jours, de voir des conflits soumis à l’arbitrage des « sages », ce n’est qu’en dernier recours que la justice est saisie. De telles pratiques séculaires démontrent l’ancrage de la justice privée dans les mœurs en Afrique.

Même le génocidaire mérite un procès équitable.                        

La mort de trois hommes, dont deux Français lynchés par une foule en furie à Madagascar,  n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. En effet Dakar, Douala, Lagos…bienvenue au royaume du Talion. C’est le même constat, les populations font régner leur justice privée expéditive et leur sentence reste identique partout : la peine de mort ; et les méthodes utilisées rivalisent de cruauté d’un pays à un autre : bûcher, lapidation, noyade, torture à mort …

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À Dakar les personnes prises en flagrant délit de vol, d’agression ,subissent la vindicte populaire jusqu’à ce que mort s’en suive. Les enquêtes policières menées suite à ces meurtres sont d’une désinvolture inquiétante, surtout lorsque les proches de la victime ne portent pas plainte ou encore lorsque la victime était un brigand notoire. Dans ce dernier cas de figure, c’est un ouf de soulagement pour la police. C’est cette violence qui explique qu’un malfaiteur poursuivi choisit de prendre le chemin du poste de police le plus proche pour se rendre que d’être appréhendé par ces poursuivants. Ironique non ?

La police, cet autre lieu de supplice, dont la disproportionnalité de la « violence légitime » rivalise avec les chambres de torture de Gitmo (Guantánamo). En ces lieux la notion de violence légitime est vivement éprouvée. Les bavures policières longtemps cachées, sont de plus en plus dénoncées au Sénégal, et devant le fait accompli, il n’y pas d’autres issues que d’organiser un simulacre de procès. Les sanctions prononcées par cette dernière « justice corporative » à l’encontre des coupables -de meurtre-sont un véritable coup de théâtre : peines assorties de sursis, sanctions administratives …

Le comble dans cette pratique de justice privée expéditive, c’est lorsque la victime est une pauvre innocente : ce sont les cas d’accusation de voleur de sexe ou de vieilles personnes accusées d’anthropophagie . Dans le premier cas, les victimes sont la plupart des cas d’étrangers ou de personnes aux accoutrements qui contrastent avec le paysage sénégalais. Dans le second, il s’agit le plus souvent de gens victimes de pauvreté et/ou vivant à l’écart des habitations qu’on accuse de mangeur d’âmes. Ces derniers faits sont beaucoup plus présents en milieu rural, où les suppliciés sont traînés nus, humiliés, bastonnés, et les coupables  de tels actes sont rarement inquiétés. Des scènes qui ne sont pas sans rappeler les tueries des personnes accusées de sorcellerie au Moyen Age en Europe.

Ce procédé moyenâgeux  de règlement de litige a de beaux jours devant lui en Afrique subsaharienne, puisque les autorités préfèrent se terrer dans un mutisme coupable, alors qu’on est face à un réel problème de société. N’est-il pas grand temps de mettre fin à ces tueries, inadmissibles au XXIe siècle a fortiori dans un État qui se dit démocratique !

 

À toutes les victimes de ces vindictes populaires et à leurs proches.

 


La Cour pénale internationale et le chauvinisme effronté des dirigeants africains

Depuis le Traité de Rome et l’établissement d’une Cour pénale internationale à La Haye en 1992, entrée en vigueur en 2002, a vu le jour une autorité internationale a compétence sur les crimes de masse tels que les génocides, les crimes contre l’humanité. Un  « Jus Post-bellum » qui pose et règle la problématique juridique des suites d’un conflit donné notamment les sanctions pénales contre les auteurs de crimes, de génocide… Depuis un certain temps, la Cour pénale internationale fait l’objet de nombreuses critiques venant de dirigeants qui ont le mérite de partager un point en commun : pour la majorité, c’est d’avoir marché sur des cadavres pour accéder à la magistrature suprême.

Déjà à l’occasion du 50e anniversaire de l’Union, à AddisUA2013-Abeba, chantre du panafricanisme le ton était donné. Aucune tribune n’aurait été plus symbolique. Certains chefs d’Etat africains avaient dénoncé urbi et orbi le déséquilibre de la balance judiciaire de la Cour pénale internationale. Ce vendredi 11 octobre 2013, c’est en sommet extraordinaire qu’ils se sont réunis pour discuter d’un éventuel retrait en masse de la Cour  pénale internationale qui, finalement a abouti à une résolution demandant la suspension des poursuites notamment contre les présidents en exercice Oumar El Béchir, Ururu Kenyatta et William Ruto, le vice-président du Kenya , alors qu’une résolution de la même texture avait déjà été adoptée le 23  mai dernier par le Conseil exécutif de l’Union africaine. Tout ce tapage pour faire du has been. Alors qu’il serait à la fois urgent et vital de tenir un conseil extraordinaire sur le flux migratoire des jeunes Africains qui meurent en ce moment dans les eaux froides de Lampedusa et de l’Ile de  Malte, victimes de la politique économique de leurs dirigeants respectifs. C’est l’Occident qui s’indigne à leur place !

D’emblée il faut préciser que la Cour n’agit qu’en cas de défaillance des États signataires (122), lorsqu’ils ne peuvent rendre justice par leurs propres moyens et parmi les 8 Africains présentement déférés à la CPI, la moitié l’a été sur la demande de leur propre pays (Taylor, Bemba, Gbagbo…)

Si ce procédé de déferrement à la CPI sur demande  est pour certains États une façon de se débarrasser de prisonniers encombrants, en retour pour ces derniers, la CPI est garante d’une justice équitable et du respect des droits de la défense. En effet présentement l’avocat  du Libyen Abdallah Sanoussi chef des renseignements de Kadhafi demande un transfèrement de ce dernier devant la CPI. Car il sait pertinemment qu’en terre libyenne le procès ne sera tout sauf équitable, les dés seront pipés d’avance. D’ailleurs tous les détracteurs actuels de la Cour en pareille posture, préfèreraient et/ou feraient confiance plus à la justice de la CPI qu’à celle de leur propre pays.

Ces «  anti-CPI » ne clament pas l’innocence des présumés délinquants convoqués près la Cour. Mais invoque l’argument selon lequel la CPI ne convoque que les dirigeants africains ou bien la Cour est un « outil politique de l’Occident », « une sorte de chasse raciale »…. C’est le despote coupable qui désespérément pointe du doigt son pareil à l’autre bout du monde. Plaidoirie absurde et inopérante. Ces arguments de défense soulevaient par certains dirigeants frisent même le ridicule.

A la question de savoir pourquoi la CPI ne convoque que les dirigeants africains, la réponse est toute simple,  parce qu’ils sont les seuls à réprimer dans le sang une marche anodine de contestation d’une opposition politique, les seuls à être capables  de diriger une ethnie contre une autre pour qu’elles s’entretuent afin d’assouvir leurs macabres desseins politiques (Génocide), les seuls à ne jamais accepter de perdre des élections, les seuls à fomenter des coups d’Etat…. Arrêtez de s’acharner sur vos populations et la CPI s’arrêtera de s’acharner sur vous, c’est tout simple. Comme l’a si bien dit la procureure près la cour, Fatou Bensouda « Les vraies victimes sont les victimes de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et de génocide, pas ceux qui commettent ces crimes. »

« Ce syndicat de chefs d’État », se sentant menacés depuis l’entame de la poursuite d’un chef d’Etat en exercice tente de faire bloc autour d’un de leurs adhérents poursuivis, simplement parce qu’ils sont maintenant conscients que le mandat de président de la République n’est pas gage d’impunité au regard de la justice internationale. Seulement ces convocations des présidents en exercice, comme une épée de Damoclès, pourraient motiver ceux-là à ne jamais quitter le pouvoir, comme ce sera éventuellement le cas pour Oumar El Béchir au Soudan.

Sans pourtant les désigner chacun individuellement, ce coup de gueule de ces  chefs d’État pointe du doigt George W. Bush, la politique répressive israélienne sur la population palestinienne, la Russie en Tchétchénie …et sur ce point, il y aurait une politique de deux poids deux mesures de la Cour. Simplement il y a un paradoxe, tous ces États  ont soutenu les États-Unis  dans leur  lutte de ce qui est appelé « l’axe du Mal », d’ailleurs le Kenya reste un allié privilégié des USA dans la région ; l’Éthiopie dont la voix du premier ministre et non moins président en exercice de l’Union africaine est la plus audible dans ce bras de fer avec la Cour. Elle entretient une très forte relation de consanguinité avec l’Israël, les autres ferment les yeux sur ce qui se passe en Tchétchénie , en Birmanie…

À l’exception des Tribunaux internationaux ad hoc qui se tiennent en Afrique sous l’égide de l’ONU, l’Afrique a montré ses limites en la matière et les exemples ne manquent pas. Le cas de Hussein Habré récemment arrêté et qui, depuis 1991 se l’a coulait douce dans le quartier le plus huppé de Dakar avec nous dit-on les milliards du contribuable tchadien . Malgré les demandes répétées et des victimes et de la Belgique et les coudées franches du Sénégal son procès tarde toujours à se tenir. Dadis Camara réfugié au Burkina Faso n’est pas inquiété…

Cette sortie maladroite de ces présidents africains aura pour effet positif, de jeter un regard sur les failles de compétence de la Cour  pénale internationale. En effet il serait plus judicieux d’attribuer une compétence universelle à la Cour, de pas la limiter aux seuls États signataires ce qui enlèverait au Conseil de sécurité de l’ONU son pouvoir d’enclencher une mise en accusation d’États non signataires; ensuite, d’enlever au Conseil de sécurité son pouvoir de suspension d’une poursuite en cours. En effet ce « parrainage » de la CPI, par le Conseil de sécurité entame à bien des égards sa crédibilité.

À toutes les victimes des despotes africains.