billy

Bienvenue aux nouveaux mondo-recrus!

 

credit photo: mondoblog.org
credit photo: mondoblog.org

Il y a tout juste un an je faisais ma mondo-intégration. Retenu pour l’aventure de mondoblog, j’avais hâte de vivre une expérience fabuleuse. Croyez-moi, jusqu’à présent j’en suis fier. Cette année, c’est votre tour d’intégrer cette grande famille. Vous faites désormais partie de la plus passionnante famille de blogueurs du monde francophone. Je me permets au prime abord de vous féliciter. Vous méritez les félicitations car pour être admis ici il faut du talent. Donc, vous tous, peu importe d’où vous venez vous valez beaucoup. Ce que vous savez certainement je vous en félicite.

Notre famille est un monde d’amour et d’humour. Nous avons développé des relations assez serrées qui maintiennent en nous la joie de vivre ensemble. A mon arrivée l’an dernier, je ne connaissais quasiment personne sur la plateforme. Mais au fil du temps, j’ai eu la chance de découvrir la grande bonté de beaucoup de blogueurs. Leur sens de l’humour et surtout leur flamme d’écrire. Tout cela pour vous dire même si nous ne nous connaissons pas physiquement, il est possible de tisser des liens extra.

Je suis arrivé à Mondoblog sans expérience dans le blogging. Mais les conseils m’ont aidé ainsi que les tutoriels. Je vous conseille vivement à faire autant. N’hésitez pas une seconde à vous adresser à un autre mondoblogueur pour une quelconque précision. D’expérience, je suis sûr que vous ne serez point déçu.

Vous allez contribuer d’une façon ou d’une autre afin que notre famille demeure la meilleure dans le blogging francophone. Vous venez apporter davantage de diversité, de variétés sur notre plateforme. Ce sera un honneur de vous lire et de partager avec vous de belles expériences. Ici, c’est chez vous, mettez-vous à l’aise. Aujourd’hui c’est l’espace qui vous est ouvert pour vous exprimer librement en respectant les normes. Profitez-en largement.

Mondoblog a un passé, il vit un présent et aura un futur avec tous les bloggeurs fidèles à la famille. Soyez surtout motivés par la passion d’écrire, de vous exprimer. Car c’est ce qui vous maintiendra en haleine sur la plateforme. Comme mes deux confrères mondoblogueur Nelson et Osman aime me conseiller, je vous dis écrivez, écrivez et écrivez encore…

Bienvenue dans la famille

© Billy James RAYMOND

 

 


Haïti à l’assaut de ses fugitifs

Crédit photo: haitinews2000.net
Crédit photo: haitinews2000.net

 

 

Dimanche 10 août 2014, fin de matinée ensoleillée à Port- au-Prince et ses environs. Encore un évènement malheureux frappe le pays. Un flash à la radio annonce qu’une évasion a lieu dans la prison civile des Croix-des- Bouquets. Et plusieurs dizaines de détenus se seraient échappés. Quoi ! J’ai été stupéfait d’entendre une telle nouvelle. Cela a été le cas aussi de plus d’un Haïtien.

Etait-ce une blague ou quoi ? Cette prison, construite il n’y a pas trop longtemps par le Canada était censée être moderne et sécuritaire. Les agents de sécurité ont été formés aussi par le Canada. Mais cet évènement vient jeter un doute quant à sa réelle sécurité. Du côté des autorités, on est dans l’embarras. Un embarras qui toucherait même le Canada suivant un article paru sur Radio-Canada. L’évasion, a-t-elle eu son origine de l’intérieur ou de l’extérieur de la prison ? Qui sont ceux qui sont impliqués de près ou de loin ? Imaginer que dans ’une prison dite sécuritaire, plus de 300 détenus se sont échappés cela rend perplexe. C’est un grand coup porté au secteur carcéral du pays.

Que fait la police pendant ce temps-là ?

Les autorités ont officiellement mis du temps pour réagir. Cela leur a valu bien des critiques. Néanmoins, elles annoncent des mesures pour ramener derrière les barreaux les évadés. Des avis de recherche, une surveillance des frontières accrue, une forte mobilisation sécuritaire sont entre autres les mesures prises. On rassure la population. La police se dit confiante et promet de tout remettre en ordre. Malgré les faiblesses de notre institution policière, cette dernière a fait un travail appréciable en dépit des moyens limités dont elle dispose.

Ce qu’il faut comprendre de cette évasion.

Ce n’est pas cette évasion qui vient nous informer de la situation carcérale alarmante d’Haïti. Cette dernière est extrêmement critique et on en a pleinement conscience. Evidemment nous sommes dans un pays où les enquêtes aboutissent rarement. J’ai même écrit un billet là-dessus. Déjà en février dernier cette prison avait été attaquée, mais l’enquête n’a pas eu de suite. Faut-il croire que cette fois-ci l’enquête établira les circonstances de cette évasion ? Pourquoi ne pas espérer, cela aiderait à éviter le pire avec ces malfrats.

Entre-temps, il y a plus de 300 d’individus qui courent la nature. Entre autres bandits, malfrats, voleurs réputés, etc. Des évadés qui peuvent semer la terreur au sein de la population. Ils ont été en prison pour la plupart, afin de purger leur peine. Mais d’autres n’ont jamais été présentés devant leur juge. Encore un autre sujet de débat. Toutefois, le commun des mortels semble ne pas appréhender la gravité de cette situation.  Il y a aussi ceux qui ont conscience de la  situation. Ceux-là perplexes, attendent, commentent, et critiquent.

Même si le danger est là, il est nécessaire de retrouver ces fugitifs. Il faut les poursuivre. Plusieurs ont déjà été capturés dont Clifford Brandt. Mais ce n’est pas fini.  Il faut aussi que lumière soit faite sur la question. Des leçons doivent être tirées et les coupables punis. En serons-nous capables ? Bref, ce sont là mes plus grands souhaits.

© Billy James RAYMOND


Happy Independence Day America

 

Crédit photo: fr.wikipedia.org
Crédit photo: fr.wikipedia.org

Deux cent trente-huit (238) ans de cela, le 4 juillet 1776 Thomas Jefferson proclamait l’indépendance des treize colonies britanniques qui allaient devenir les Etats unis d’Amérique. Ce pays si immense a aussi une très riche histoire. Entre Haïti et les Etats Unis les siècles passés nous ont laissé leurs enseignements. Occupation américaine du territoire haïtien, présence des marines américains en Haïti, ingérence des américains dans les affaires internes du pays, aide américaine aux gouvernements haïtiens, question migratoire… ce sont entre autres, ce qu’on peut retenir.

Quelques vérités…

Chez «l’oncle Sam» (expression pour désigner les E.U.A), vivent beaucoup de mes compatriotes. Ils contribuent beaucoup à l’économie haïtienne grâce au transfert de dollars au pays. Cette forte communauté soutient énormément les familles haïtiennes restées en Haïti. Nourriture, argent, vêtements…Ils font tout pour aider leurs proches…

Ce pays épate bon nombre d’Haïtiens notamment les jeunes. Ces derniers qui font face généralement au chômage rêvent de s’y installer. Et ainsi de gagner leur vie. Il est difficile de rencontrer un Haïtien qui rêve de voyager et qui ne vise pas les Etats unis comme destination première. Les Etats unis ont toujours été une terre d’accueil pour les migrants haïtiens. Pour l’obtention  d’un visa américain les gens font tout. Ils vont voir des raquetteurs. Ces derniers leur font des faux papiers. Cela leur coute énormément d’argent et de temps.

Cependant ils n’ont aucune garantie qu’une fois devant le consul ils obtiendront le visa. Il y en a qui vont suivre des activités religieuses rien que pour cela. Soit ils vont à l’église, dans les pèlerinages. Soit ils vont voir un «hougan» (prêtre vodou). Ils vont prier pour un visa et dans la majeure partie du temps c’est un visa américain. La misère, le chômage, les manquements… ne peuvent être résoudre qu’en laissant ce pays. Ils disent qu’une fois arrivées là-bas ils finiront par survivre. L’essentiel c’est d’y aller.

Néanmoins la situation n’en demeure pas moins compliquée. Sur la route de Tabarre (Aire métropolitaine de Port au Prince), devant les locaux de l’ambassade américaine des gens font la queue pour voir les consuls. Poussière, soleil de plomb, klaxons de bagnole…tout se mêle de la partie. Refus après refus on persiste et persiste encore. Car croit-on chacun à son propre jour sous le ciel. Son tour arrivera. Dans la foulée, il y en a qui finissent par obtenir le visa tant convoité. Et bien-sûr, d’autres qui finissent par abandonner.

Entre temps…

Les relations diplomatiques entre les Etats Unis et Haïti continueront d’exister. Néanmoins je rêve  de voir la fin de la misère de mes concitoyens en situation irrégulière là-bas. Je rêve de voir finir l’ingérence américaine dans les affaires haïtiennes. Je rêve de voir une Haïti pouvant traiter avec les E.U dans les normes. Je rêve de voir la fin du calvaire du Haïtien moyen et du plus pauvre pour obtenir un visa américain. Question de trouver refuge là-bas. Je rêve de voir les dirigeants haïtiens en mesure de refuser un visa américain au nom de la gloire, du prestige. Je rêve de voir mon peuple debout au lieu d’être humilié pour un pain. Je rêve de voir une Haïti qui n’est plus l’arrière-cour des Etats Unis.

#HappyIndependenceDayAmerica

© Billy


L’enquête se poursuit…

 

 

Crédit photo:www.pixabay.com
Crédit photo:www.pixabay.com

« L’enquête se poursuit.. » En Haïti cette formule est l’une des plus connues. Plus particulièrement dans le milieu judiciaire. Elle et son synonyme l’enquête piétine… reviennent assez souvent sur les lèvres. A chaque fois qu’il y a un nouveau dossier où l’on doit enquêter, plusieurs questions sont posées par plus d’un. A titre d’exemple  citons : « justice sera-t-elle rendue? L’enquête aboutira-t-elle? Est-ce peine perdue ou pas…? » Les réponses qui reviennent assez souvent sont bien-sûr attendons voir ce qui arrivera. Ou encore on espère cette fois ci que la justice triomphera. Mais aussi c’est toujours le même refrain qui va résonner à savoir l’enquête se poursuit…

Le nombre de victimes du système judiciaire haïtien est très élevé. Mis à part les cas qui n’ont jamais été jugés, on enregistre beaucoup d’autres où l’enquête se poursuit… Des fois on se demande pourquoi cette justice est-elle si défaillante.  Néanmoins c’est bien le cas. Cette défaillance de notre système judiciaire selon plus d’un est dû à sa dépendance de l’exécutif. Mais aussi de la grande possibilité d’acheter les juges ou de les corrompre par des pots de vin. Cependant on a beau entendre que des efforts sont faits pour améliorer les choses. Mais qui sait ce qu’il adviendra?

Cette manie de ne pas faire aboutir les enquêtes judiciaires  en Haïti fait du mal au pays a plusieurs niveaux. D’une part, les citoyens ne sont guère certains que justice leur sera rendue s’ils subissent un abus. Ce qui est évidemment très grave. D’autre part, cela affaiblit notre système judiciaire et ne fait pas avancer l’Etat de droit que l’on prône au pays. Beaucoup sont victimes de meurtres. Leurs familles attendent désespérément que justice leur soit rendue. D’autres, ont été agressés ou tout simplement ont été sauvés de justesse mais ces dossiers restent dans les tiroirs et l’enquête se poursuit…

Quand l’enquête se poursuit…ce sont les dossiers qui restent collés aux tiroirs comme des haillons jetées aux oubliettes. C’est aussi le triomphe de la justice partisane ou encore de la corruption. C’est l’oubli systématique de la mémoire de citoyens honnêtes, travailleurs, patriotes… c’est le règne de l’impunité, de l’injustice dans un pays qui se veut démocratique.

L’enquête se poursuit…quelle belle formule pour duper! Formule sans précision ni trop grande assurance que quelque chose peut ou va être fait. Au final ce sont les victimes et leurs proches qui payent. Et aussi évidemment la crédibilité du pays qui s’effrite. Alors pour combien de temps Haïti restera dans ce cercle vicieux. Apres combien de temps la justice et la police mèneront a bien leurs enquêtes. Quand est-ce que ceux qui sont tombés innocemment trouveront justice dans ce pays?

Il est grand temps que les autorités agissent pour que notre justice soit équitable. Temps pour lutter contre la corruption. Temps pour que les dossiers dans les tiroirs voient le jour. Temps que la lumière soit faite sur certains dossiers. Tant que les enquêtes aboutissent. Le pays en a besoin.

© Billy


Haïti: top 5 des choses qui dérangent pendant le mondial 2014

 

Crédit photo: www.radiotelevisioncaraibes.com
Crédit photo: www.radiotelevisioncaraibes.com

Incontestablement le football est le sport roi en Haïti comme dans beaucoup d’autres pays d’ailleurs. Tant au niveau club que sélections nationales la fièvre est là. Pendant ce mondial 2014 au Brésil beaucoup peuvent constater certaines choses qui fâchent. Des choses qui, malencontreusement dérangent beaucoup de gens. D’ordre structurel ou conjoncturel ces choses peuvent  mettre en colère ou tout bonnement dérangent…

1.- Coupures de courant récurrentes 

Ce n’est pas un problème qui date d’hier. D’ailleurs on peut même dire qu’il est d’ordre structurel. Néanmoins, pendant la retransmission des différents matchs l’EDH avait promis une amélioration. Pour certaines régions c’est tenu mais pour d’autres le «Blackout» persiste. Imaginez un instant que vous vous êtes installé devant votre petit écran. Tout est prêt le match commence dans un peu moins de 10 secondes. Et… boom coupure de courant. Cela m’est déjà arrivé au moins 3 fois pendant le tournoi…

2.- Le délire de certains medias

Mon ami mondoblogueur haïtien Osman avait écrit un article sur la décadence des medias dans le pays notamment la radio. Avec la prolifération des medias à Port au Prince spécialement, nous sommes envahis par des «massacreurs» des règles du métier. Et cela fait beaucoup de tort lors des retransmissions. Des chroniqueurs médiocres font du bruit haut et fort sur la bande FM. Cela dérange.

3.-  Tendance à entraver les prochaines élections au pays.

Les élections législatives et municipales devraient avoir lieu cette année au pays. Et juste avant l’ouverture du mondial j’ai entendu plusieurs hommes politiques dans des discours qui m’ont choquée. Pas forcément le discours qui m’a dérangé mais le fait décrié. A titre d’exemple le professeur a l’université et coordonnateur générale de l’OPL Sauveur Pierre Etienne. Dans son discours il disait que le déroulement du mondial pouvait démotiver les acteurs des élections. Tout cela, par ce qu’on aime le foot. Cela m’a paru dérangeant puisque quand il s’agit d’administration il faut être efficace et efficient. Sa déclaration m’a montré l’état de notre administration publique en quelque sorte.

4.- La pression des supporteurs adverses

Quand son équipe est sur le point de perdre ou subit un match on est littéralement sous pression. Chez nous la passion est tellement élevée qu’à ces moments les huées des supporteurs de l’équipe adverse font mal. En d’autres termes, ça dérange. Et dans la foulée, les paris, les pronostics acharnent l’ambiance. On peut se sentir mal même si l’on est habitué. Cela va même jusqu’à des règlements de compte.

5.-   Cours renvoyés à cause d’un match de foot à la fac.

L’équipe qu’il supporte va jouer. Et le voilà qui arrive sur la cour de la fac où il devrait dispenser un cours. Les étudiants bien sûr sont là. Et à la surprise générale, il annonce que le cours est annulé à cause du fait que son équipe va jouer. Bref, cela dérange ceux qui ne sont pas fans du foot mais fait l’affaire des fidèles téléspectateurs. Comme on dit en créole haïtien : « tout sa k’ pa bon pou youn li bon pou yon lò.t» (la mort d’un sergent fait l’affaire d’un caporal). Est-ce la passion du foot ou autre chose ?? A vous d’en juger.

© Billy


Une rencontre restée immortelle

 

crédit photo: fr.wikipedia.org
crédit photo: fr.wikipedia.org

Elle m’a décidément marqué cette rencontre. Jusqu’à présent les images passionnantes de ses charmes défilent dans ma tête rêveuse. Parlant de rencontre, j’ai certainement vécu des tas mais celle-là a eu la particularité de me fracasser l’esprit et d’exploser mes émotions. C’est comme si j’ai été emporté hors de ce monde vers une destination totalement inconnue. Je n’avais jamais imaginé qu’elle laisserait autant de traces dans ma vie.

J’avoue qu’une minute avant ce moment je n’avais aucune impression de ce qu’il allait être. J’ignorais même s’il arriverait. Mais il est arrivé comme une pluie qui arrive sur une terre desséchée désaltérant ainsi ma soif. Le vivre a été pour moi une occasion de me sentir réellement dans ma peau. Pure hasard ou je ne sais quoi m’a amené en cet endroit à cette heure-ci d’une journée estivale. Dans cette rue qui sera pour toujours un souvenir mémorable. Sous cet amandier qui retiendra à jamais l’échange de nos premiers sourires avec tant de tendresse et de passion. Et ce, sans que personne ne s’en soit aperçu…

Nous avons été complices l’un l’autre de ce grand moment où nous nous sommes croisés pour la toute première fois. Rayonnante, ravissante, surprenante, éblouissante… elle me paraissait indescriptible. Sa démarche captivante m’a tout simplement ensorcelé. Je me suis dit en une fraction de seconde je ne la laisserais pas filer. Il faut lui dire un mot, des mots, lui décrire comment elle vient de m’abattre et que j’étais bien obligée de me rendre…  Mais par où commencer moi qui ne savais pas grand-chose ??? (Question embarrassante)

C’était maintenant ou peut-être jamais. Elle venait de passer tout près de moi m’embaumant  de son parfum qui me rendait déjà fou. Mon cœur battait à tel point que j’ai eu l’impression qu’il allait s’arrêter. Résolument, je suis parti après elle. Allait-elle accepter de me parler ou me refuserait-elle ? Ne pas avoir essayé aurait été une des plus grosses bévues de ma part. Sans doute, réussirai-je fallait attendre…

Sorti comme une rose qui éclot de son pétale le premier «salut» que je lui ai lancé m’a fait découvrir son sourire ensorcelant. Ce dernier m’a dévoilé ses belles dents, c’était pour moi déjà un exploit. Dès cet instant j’ai senti l’intensité de la charge de passion qui venait de naitre en moi pour cette créature… Nous avons parlé plus d’une demie heure ce qui a immortalisé à jamais ce jour dans notre vie et qui nous a ouvert la porte de l’amour.

Oui, cette rencontre inoubliable m’a fait vivre et expérimenter ce sentiment profond qu’est l’amour pour la première fois de ma vie.


Je suis fier d’être « moi », je l’assume !

Credit photo: Zacharie Victor
Credit photo: Zacharie Victor

S’assumer en tant que ce qu’on est n’est pas toujours facile. Plusieurs raisons peuvent expliquer cela. Dans cet ordre d’idées, je pourrais citer des critères religieux, socioéconomiques, culturels, etc. Lorsque l’on est confronté à ce genre de situation, on a toujours tendance à dissimuler son vrai visage. On se fait passer pour d’autres, on arrive même à se mépriser pour être dans la peau de quelqu’un d’autre ou tout simplement on accepte de s’effacer complètement. Et pourtant, quand on est soi et quand on y travaille constamment on se sent bien mieux.

Je suis fier d’être « moi» parce que dans les 7 milliards d’individus existant sur la planète terre et même ceux qui ont vécu, il

n’existe personne qui soit identique à moi. Et cela n’arrivera jamais. Personne n’a le même code génétique que moi. C’est-à-dire, personne n’a les mêmes caractères, n’héritent des mêmes gênes que moi. Je suis unique et cela c’est déjà un truc merveilleux. C’est notre cas à tous dans ce monde. Si je suis unique à ce point pourquoi ne pas être fier de moi ? Pourquoi avoir honte d’affirmer et d’assumer ce que je suis ?

Je suis fier d’être « moi » parce que cette merveilleuse unicité génétique que je suis a été complétée par des particularités d’ordre socioculturel, voire économique, etc. En ce sens, j’ai reçu des éléments d’éducation qui m’ont permis d’intégrer la société et de m’y trouver une place dans cette dernière. J’ai fait un parcours qui m’a permis de faire telle expérience, d’occuper telle position. Bien que cela ne soit aucunement la situation de tout un chacun. Néanmoins, même si chacun a été inséré dans un contexte donné ou dans le même contexte socioculturel et économique cela ne fait pas de nous une espèce de colonie de « clones ». Les éléments socioculturels, nous les avons tous reçus et les avons intégrés différemment.

Certains ne nous plaisent pas on s’en fiche. D’autres nous intéressent dans un degré moindre on y prête pas trop attention. D’autres encore sont incontournables, certaines fois pour la réalisation et la stabilisation sociale on est obligé de s’y plier. Après tout, chacun de nous hormis ceux qui ne jouissent pas des facultés mentales nécessaires, a la chance de vivre une situation donnée et tente de se faire une représentation de cette dernière. Donc, même si le social, le culturel et même l’économique ont contribué à faire de nous ceux que nous sommes aujourd’hui, pourquoi ne pas être fier de soi ? Ne pas briser, faire sauter les barrières qui se dressent devant nous pour se construire et s’assumer dans la positivité ?

Je suis fier d’être moi et je l’assume quand certains individus mal intentionnés veulent passer mes droits sous les pieds. Quand ils veulent me piétiner, me faire croire que je suis inférieur par rapport à tel ou tel groupe ou telle catégorie de la société. J’assume ce que je suis haut et fort. Non pas essentiellement des titres professionnels, académiques, mais avant et surtout des qualités que j’ai certainement acquises, ma vision pour un monde meilleur, ma position de citoyen qui a un rêve, qui lutte pour faire respecter les droits de tout un chacun de vivre comme des hommes. Ma fierté d’être avant tout tolérant et toujours prêt à comprendre d’abord avant de porter un quelconque jugement sur autrui.

Certains d’entre nous se laissent guider par des intérêts mesquins et avilissants pour faire des choses exécrables, c’est leur choix. En ce sens, quand ils sont en contravention avec la loi qu’ils se plient. Moi, mon choix c’est de travailler à être toujours un citoyen du monde, humaniste, tolérant et conciliant. Et ce malgré les hauts et les bas, les gaffes, les difficultés, je veux assumer ce que je suis et vous alors ?

© Billy James RAYMOND


Ces héroïnes !

credit photo: wikimedia.org
credit photo: wikimedia.org

Elles sont nos mamans, nos sœurs, nos tantes, nos nièces, nos cousines, nos compagnes, nos voisines, nos concitoyennes, bref ce sont des femmes du monde entier. Elles n’ont peut-être pas marqué l’ « Histoire » et ne sont pas considérées à leur juste valeur par plus d’un. Mais elles ont marqué et continuent de marquer l’ « histoire » des milliards d’humains sur la planète terre au quotidien. Leurs actions, affection, combat, fidélité et j’en passe témoignent de leur courage, leur tendresse, leur persévérance, leur amour de la vie. Bref, ce sont des héroïnes.

Ces femmes, dans beaucoup de pays du globe sont prêtes à sacrifier leur vie pour la survie. Entre autres, la survie de leurs progénitures et d’elles-mêmes. Dans certains pays comme le mien (Haïti), elles sont amenées certaines fois à s’occuper de leur famille. Soit parce qu’elles ont été dupées par des hommes. Soit parce que les conditions d’existence les ont conduites dans cette direction. En dépit de tout elles luttent contre les souffrances, les déboires, les humiliations de toutes sortes. Et ce pour donner à leur vie un autre sens. Elles entreprennent de ce fait des travaux pénibles, les plus mal rémunérés sous un soleil de plomb, dans des usines, entassées dans des marchés insalubres… elles inventent des solutions dans des situations douloureuses et obscures. Tout cela pour promouvoir la vie. Pour empêcher a leurs enfants, leur famille de périr dans la misère. Elles vont même jusqu’à risquer leur vie pour la vie. Ne sont-elles pas des héroïnes ?

Ces femmes luttent quotidiennement pour leur communauté. Pour une amélioration des conditions d’existence. Elles participent à la vie de leur communauté en y apportant leur savoir-faire, leur courage, leur énergie, leur temps. Il existe des associations féminines qui prennent part activement au combat en vue de permettre la promotion des droits de la femme. Des femmes qui osent affronter les barrières sociales et discriminantes pour avancer avec des objectifs clairs en s’armant de force, de conviction et de tolérance.

Nombreuses sont les femmes qui ont fait de la lutte pour un mieux-être leur point focal pour aider à nos sociétés d’av

ancer. Des femmes qui croient en leurs capacités d’influencer sur les facteurs constituant des murailles à l’épanouissement de leur concitoyennes. Bref, de leur pays. Celles qui s’investissent et parfois cherchent l’équilibre entre la vie au foyer et celle de leur lutte pour la promotion des droits de la femme.

Ces femmes font figure de vraies héroïnes lorsqu’en dépit du fait, elles sont violées, maltraitées, humiliées, injuriées, battues, elles continuent de se battre. Elles poursuivent leur lutte pour la protection, la justice, le renouveau de la société à laquelle elles appartiennent. Elles ne se laissent pas vaincre par les idéologies dévalorisantes, elles se respectent et se font respecter. Elles font preuve de consistance et d’ardeur dans les calamitées de l’existence. Ces femmes, citoyennes du monde entier sont des héroïnes.

Leur mérite…

Je leur dédie honneur et mérite. Je leur suis reconnaissant à travers ce billet. Je leur dis que le plus important dans la lutte qu’elles mènent au quotidien ce n’est pas lorsqu’on parle d’elles dans les medias mais la satisfaction dans les progrès accomplis. Dans les avancées qui sont faites. Certainement leur délivrer un certificat «honneur et mérite» serait une tache impossible mais l’important c’est de leur donner la place qu’elles méritent. C’est de divulguer leurs efforts, de parler haut et fort de leurs actions, de les encourager.
Les femmes du monde entier devraient suivre leurs multiples exemples. Agir de manière que la lutte pour la vie et le changement des conditions de vie puisse continuer. Pour que les communautés respirent mieux, pour le progrès de nos sociétés et une cohabitation (hommes et femmes) meilleure de jour en jour.

© Billy James RAYMOND


Ces mauvais propos qui font du mal à certains écoliers haïtiens !

credit photo: wikimedia.org
credit photo: wikimedia.org

Je vais droit au but. Je connaissais ce problème alors que j’étais encore écolier. Mais à mon grand étonnement, je vois qu’il persiste encore dans les écoles haïtiennes. Certains professeurs, directeurs d’écoles primaires surtout, mais aussi d’écoles secondaires, par ignorance ou manque de formation font du tort à des écoliers sans s’en rendre compte. Ils leur balancent n’importe quoi comme propos sans même penser aux conséquences néfastes que tout cela peut entraîner.

Le noyau du problème

Ces derniers temps, je voulais connaître et comprendre les rapports qu’entretiennent les écoliers haïtiens avec leurs éducateurs. L’aspect qui m’importait le plus était les échanges de propos entre eux,les relations pendant les cours. J’ai donc fait quelques visites à des établissements et auditionné certains écoliers et professeurs.Lors de ces rencontres, j’ai été stupéfait de constater que certains élèves en raison de leur lenteur par rapport aux autres sont victimes de préjugés, de propos injustes, humiliants discriminants.

Aujourd’hui encore, dans certains établissements scolaires des professeurs injurient leurs élèves pour n’avoir pas tout suite compris un exercice d’arithmétiques ou de grammaire. Pour n’avoir pas saisi une explication dès la première fois…

 Les écoliers victimes sont parfois traités de : « Petits cons, crétins, de n’importe quoi, de retardés, etc. » Autant de propos qui peuvent avoir des retombées énormes sur ces enfants. Des enfants qui peuvent être battus et punis car ils éprouvent des difficultés à suivre en cours . On peut même rencontrer des profs qui, pour ainsi dire, « prophétisent » sur ces écoliers en leur disant qu’à l’avenir ils ne seront rien dans cette vie. Ils seront des bandits, des marginalisés, etc.


Le système éducatif haïtien, véritable danger pour l’avenir du pays, est la principale cause de cette situation. L’instruction est assurée à hauteur de 80 % par des acteurs du secteur privé. Et ce, sans souci majeur de délivrer une instruction uniformisée sur tout le territoire national. Mais plutôt une instruction à plusieurs niveaux et désuète.
es cas sont plus courants dans les écoles moins reconnues, des «écoles borlettes◊» qui embauchent n’importe qui comme professeurs. Des profs qui n’ont que pour seul souci majeur de gagner leur pain quotidien car eux-mêmes n’ont reçu aucune formation pour exercer le métier d’enseignant. Ainsi, ce sont les écoliers qui sont victimes vu qu’il n’y a pas un système qui puisse leur permettre de s’épanouir normalement.

Dans la foulée

Certains profs vous diront que c’est par énervement que ces propos sortent de leur bouche. Quand un écolier a du mal à suivre le rythme de la classe, il tape sur les nerfs des profs et ces derniers, pour réagir les punissent et leur balancent n’importe quoi. Ces propos exercent sur les écoliers une espèce de violence symbolique. En les intériorisant, ils se croient de vrais nuls qui ne vont rien savoir dans leur vie. L’école ne les aime pas, ainsi ils ne font que perdre leur temps en y venant. Donc, de façon douce ces idées stupides gagnent leur esprit et ils finissent par devenir des dangers sociaux.
Cela peut aussi susciter chez ces écoliers de la haine pour ceux qui sont plus aptes ou plus brillants qu’eux. Celui qui ne peut pas vite s’adapter voit en son camarade un chanceux, un chouchou de l’enseignant. Il développe une espèce de jalousie pour celui-là. Une haine qui risque de grandir dans son cœur.

Cela contribue aussi à un manque d’appréciation de soi. En effet, l’enfant qui est victime de ces poisons ne saura apprécier sa valeur personnelle. Son estime de soi est de ce fait bafouée. Il n’a pas d’autre refuge que d’emprunter des chemins plutôt périlleux pour se faire respecter dans la société. Aujourd’hui, il importe absolument d’améliorer le système éducatif en formant des professeurs et en mettant en place des structures adéquates .

1.- école borlette : un établissement scolaire qui fonctionne sans le respect des normes académiques, sans structures adéquates pour un bon enseignement.

© Billy James RAYMOND


La religion, peut-elle aider au développement d’Haiti ?

 

Credit photo: wikipedia.org
Credit photo: wikipedia.org

La problematique du développement d’Haiti tourne autour de plusieurs facteurs des plus controversés. Plusieurs thèses sont avancées. Fondamentalement il y a d’un côté ceux qui croient que notre situation de sous-développement se trouve dans des conditions matérielles. C’est à dire dans la réalité de gouvernance du pays, de notre rapport avec l’extérieur etc.

D’un autre côté, il y a ceux qui font profession de foi en des divinités. Ces derniers ne constituent pas un groupe homogène mais leurs thèses tournent autour des causes surnaturelles essentiellement. Bien qu’il faut dire aussi que certains religieux considèrent aussi l’aspect matériel de la question. Mais dans quelle mesure cette dernière peut-elle être abordée ? Es-ce que la religion peut et devrait aider au developpement du pays ?

Les discours religieux.

Les religieux, les dévots, les croyants rêvent aussi de voir une Haïti prospère. La plupart des discours qu’on entend ou qu’on lit à travers les medias, dans les lieux de cultes… laissent croire que le pays est en quelque sorte enchaîné par des puissances surnaturelles. Les leaders protestants indexent la façon dont le pays a acquis son indépendance. C’est à dire lors du sacrifice qu’il y a eu au bois Caïman, «le diable » aurait tenu le pays sous ses griffes.

Et jusqu’à présent ce dernier souffre de ces sacrifices dédiés aux « loas ». De ce fait, ils offrent comme alternative de dédier le pays à Jésus. Lui seul pourrait l’extirper de cet enfer de sous-développement. Ce faisant, il dénouerait les liens infernaux et détruirait cette prison à jamais. Mais quelques de ces religieux protestants croient aussi dans une certaine mesure à des actions humaines pour que ce développement puisse avoir lieu.

Quant aux catholiques leurs discours ne sont pas si différents que cela. On pourrait les entendre implorer les «saints » pour avoir pitié de la misère de ce peuple. Sur ce point ils sont un peu en désaccord avec les protestants qui renvoient au diable cette histoire de « saints ». Bref, ils implorent aussi le « Bon Dieu », Jésus et Marie.

Les vodouisants qui sont un peu le groupe à la marge, pensent que c’est le fait de nier nos racines qui nous a mis dans ce labyrinthe de misère. Leurs discours tournent essentiellement vers un retour à nos sources. Ils implorent les « Loas » pour qu’ils aient pitié de nous. Les Loas de l’Afrique (Guinée…), car ce sont eux à leur avis qui ont libéré ce pays. Précisons que malgré tout on trouve du nombre de ces religieux certains qui misent sur des actions humaines pour sortir ce pays des entrailles infernales du sous-développement.

Que peut la religion ?

Je ne saurais nier le poids des discours religieux dans la socialisation de l’Haitien. Je pense que le développement de ce pays est un processus fort complexe. Il y a l’aspect humain qui compte énormément. L’homme haitien doit changer dans sa (ses) vision(s) du monde. C’est-à-dire dans ses manières de vivre dans une modernité dans laquelle il est déjà submergé. Sa vision de l’autre, dans ses rapports avec ses concitoyens et aussi vis-à-vis de sa patrie doit changer. Car le développement de ce pays devrait normalement permettre des progrès dans tous les sens.

Au regard du poids des discours religieux, comment pourrait-on enclencher et coordonner une ligne d’éducation pour ce type d’homme, de citoyen responsable ? Je pense que l’autorité que détiennent les leaders religieux pourrait servir. Mais peut-on concilier les religions, leurs visions des choses ? Pas si sûr, mais quelque chose peut être fait pour donner une orientation de base pour conscientiser et former ce type de citoyen responsable vis-à-vis de sa patrie.

Je pense que les discours religieux généralement sont trop en l’air. Ils maintiennent les croyants trop éloignés des réalités de misère qu’ils vivent au quotidien. Croire que le Bon Dieu, les Loas peuvent briser les chaines du sous-développement c’est un peu une question personnelle, de foi que je ne discute pas (choix personnel).
Néanmoins, je pense que les paroles en l’air ne vont pas développer le pays mais des actions, des politiques, des décisions efficaces vont le faire. Agir de manière efficace sur les paramètres, les potentialités du pays pour des progrès réels etc. Je pense que la religion devrait intégrer ces discours aussi dans son credo, j’espère ne pas demander trop en tout cas.

© Billy James RAYMOND


Coup d’œil sur la radiodiffusion en Haïti !

Crédit photo: telerama.fr
Crédit photo: telerama.fr

En Haïti on compte plus de 200 stations de radios dont 50 à Port-au-Prince. Ce média a le mérite d’être considéré par plus d’un comme le plus populaire au pays. Néanmoins le nombre gigantesque de stations de radio chez nous traduit-il une vraie professionnalisation du journalisme au pays ? C’est la grande question qui me préoccupe.

Le média le plus branché au pays c’est la radio. A la maison, dans certaines entreprises, avec des appareils de téléphonie mobile, dans le transport public. Bref, partout à travers le territoire national les habitants écoutent la radio. Preuve que ce média s’est profondément ancré dans le quotidien des haïtiens.

 

C’est le CONATEL (Conseil nationale de télécommunications) qui est chargé de la réglementation des médias au pays. Donc, de la radiodiffusion. Cette dernière est réglementée par les articles 49 à 73 du décret-loi du 12 octobre 1977. Elle est divisée en trois catégories : radiodiffusion à caractère religieux, communautaire et éducatif – radiodiffusion d’État – radiodiffusion à caractère commercial.

 

On capte la radio pour tout ce qui a trait à l’information, à la formation, au divertissement etc. Comme c’est aussi le cas ailleurs. Les émissions favorites des auditeurs sont politiques et culturelles essentiellement. Mais comment faire le tri dans ce gros paquet de radios pour trouver ses programmes de prédilection ?

 

La bande FM n’a presque plus de fréquences disponibles pour émettre à Port-au-Prince. Mais en zappant on ne trouve pas trop de stations qui fonctionnent avec professionnalisme. Beaucoup de journalistes ne sont tout bonnement pas à la hauteur de leur fonction. Ils balancent n’importe quoi au micro sans tenir compte de l’auditoire qui les suit. C’est comme s’ils prenaient les auditeurs pour des cons.

 

Récemment je zappais et je suis tombé sur une émission sportive d’un journaliste qui a une audience assez importante. Je voulais m’informer. Ce journaliste, sans aucune crainte, informait les auditeurs sans méthodologie. Il mélangeait tout. Jusqu’à ce qu’il avoue qu’il avait oublié son « lap top ». De ce fait, ne peut apporter de précision. J’ai été ouf… Si je voulais relater des cas semblables à celui-là je n’aurais pas terminé.

Réflexions

Certes beaucoup de patrons veulent que leurs radios fonctionnent très bien. Je pense qu’il faut qu’ils investissent pour recruter de vrais professionnels. En plus, les écoles de journalisme doivent travailler pour former vrais professionnels du métier.Le souci de bien faire doit toujours les orienter. Car les acquis des générations précédentes pour le progrès de la radiodiffusion au pays doivent être bien utilisés. Le bon usage des TIC doivent permettre d’être plus efficace dans ce domaine. En ce sens le CONATEL et les patrons doivent travailler davantage pour plus d’efforts dans ce domaine.

© Billy James RAYMOND


Le président haitien s’envole pour l’Europe, perspectives… ?

Le président Martelly part pour une visite officielle dans plusieurs capitales européennes. Il sera, entre autres, reçu par le président français François Hollande, le pape François, le roi Philipe. Tout cela, après une visite récemment chez « l’oncle Sam » (USA) pendant laquelle il a été reçu par le président Obama le 06 février 2014. Quelles sont les perspectives de cette tournée ? La diplomatie haitienne se porte-elle bien ?

Cette tournée, à partir de ce jeudi 20 février 2014 amènera le président Martelly à l’Elysée pour rencontrer le président français. Il rencontrera par ailleurs le président de l’assemblée nationale française et des membres du gouvernement de Jean Marc Ayrault. Il devra rencontrer aussi le maire de Paris.

Après Paris, il se rendra au Vatican où il rencontrera sa sainteté le pape François. Il assistera à la création du premier cardinal haitien, Monsieur Chibli Langlois. Il sera reçu en privé par le pape puis rencontrera, pour une séance de travail, le secrétaire d’Etat du saint siège (premier ministre du Saint-Siège), son éminence le cardinal Pietro parolin. Puis ce sera le secrétaire du Saint-Siège pour les rapports avec les Etats (Ministre des Affaires étrangères), son excellence Monseigneur Dominique Mamberti qui le recevra. (Communiqué de la Nonciature apostolique d’Haiti).

Le président italien, monsieur Giorgio Napolitano s’entretiendra aussi avec monsieur Martelly. Puis ce sera la troisième é

 

tape en Belgique. A Bruxelles, monsieur Martelly rencontrera des dirigeants de l’Union européenne pour des séances de travail. L’UE soutient Haïti en grande partie avec une aide au developpement. Le roi Philipe le recevra également dans le cadre de cette tournée européenne.

Perspectives…

A bien comprendre l’agenda du chef de l’Etat haitien est bien chargé pour cette tournée européenne. Que peut-on et que devrait-on espérer de cette dernière? Tout d’abord, c’est une tournée qui met le pays un peu à la une sur le plan international. Et ce, dans le sens positif puisque ces différentes rencontres devraient se dérouler sous un air amical et conciliant.

 

Ensuite cette tournée devrait avoir entre autres comme conséquence, le renforcement des relations entre Haïti et les pays en question. Et surtout avec le Vatican qui voit un haitien nommée cardinal pour la première fois dans l’histoire du pays.

Finalement, je pense qu’il est évident notamment du côté de l’Elysée et de Bruxelles qu’on va faire passer quelques dictées au président. Notamment sur la question des élections qu’il devrait organiser cette année. Dans ce contexte il faut tenir compte des rapports de force. Le président recevra des félicitations de la part de ces puissantes capitales mais encore et surtout des conseils, des corrections, des précisions. Il devra donner la garantie pour des élections honnêtes, crédibles et démocratiques. Il reste à espérer que cette tournée sera favorable pour le pays.

© Billy James RAYMOND


Rien ne vaut la vie.

On entend souvent des discours de toutes sortes sur la vie. Chacun pratiquement a sa version sur ce qu’elle représente et son importance. Les uns l’exaltent les autres la maudissent certaines fois parce qu’à leur avis elle leur apporte malheur, souffrance, angoisse etc. D’autres encore essaient quand bien même de la vivre. Toutefois sa valeur est inestimable. Elle vaut ce qu’elle vaut. Rien ne saurait la remplacer.

Les guerres, la famine, les peines, les douleurs… dans le monde ont tendance certaines fois à réduire l’importance de la vie à nos yeux. On entend tellement parler de morts, de bombardements, de crimes… qu’on ne se soucie guère de l’importance de la vie. Elle tend à perdre de sa valeur dans les relations que l’on entreprend avec autrui.

 

Dans certains de nos rapports interpersonnels nous regardons certaines fois les autres avec dédain et mépris. Le plus souvent à cause des valeurs reçues. Des valeurs qui nous font regarder les autres comme inferieurs, « moins humains » que nous. Nous oublions de ce fait les valeurs humanistes et nous agissons selon notre moi égoïste.

Néanmoins laissez-moi vous dire qu’une simple expérience suffit pour nous montrer à quel point la vie est importante. Dans quelle mesure rien ne peut la remplacer. Je partage avec vous une expérience que j’ai vécue :

«Je Connais une modeste famille haïtienne (Père, mère, enfants) qui a subi un énorme traumatisme après la mort du père. Cela les a mis dans une situation extrêmement précaire vu que chez nous c’est le père dans ce genre de famille qui a entre autres, la responsabilité économique. A la mort du père, le fils aîné a été contraint par droit d’ainesse de prendre soin de sa famille. Il a dû renoncer à des études supérieures qu’il voulait entreprendre.

Il s’est fait inscrit à la police nationale. Au début, cela fonctionnait très bien. Il commençait à réussir sa vie normalement avec sa famille et sa petite amie. Il faisait des projets et bien d’autres activités. Mais malheureusement il a été victime d’un assassinat perpétré par des bandits. Ce qui a replongé sa famille dans une douleur atroce.

C’est à ce moment-là que j’ai pu réaliser avec conviction combien la vie est précieuse. En effet sa perte m’a prouvée à quel point la vie est irremplaçable. Même si l’on essaie de compenser les dégâts par l’argent ou les avantages mais fondamentalement on ne parviendra jamais à remplacer la vie. C’est pour cela qu’il est dit que la vie ne vaut rien mais rien ne vaut la vie.

Aussi il est crucial de la protéger autant que c’est possible. Il faut travailler à sa promotion partout dans le monde. Punir ceux qui veulent la détruire ou diminuer son importance sous nos yeux. Il faut aussi la chercher, l’aimer même si elle peut paraitre des fois injuste ou insupportable. Il restera toujours cette vérité : Rien ne vaut la vie.

© Billy James RAYMOND


En Haïti, les défenseurs des droits humains sont en deuil!

L’atmosphère a un gout de sang et de fiel. Monsieur Daniel Dorsainvil coordonnateur géneral de la plateforme des organisations haïtiennes des droits de l’homme (POHDH) a été lâchement assassiné le samedi 08 février 2014 à Port-au-Prince.

Il a reçu sèchement une balle dans la poitrine qui l’aurait atteint au cœur. Accompagné de sa femme, cette dernière a été criblée de 5 balles après que son mari a succombé sous ses yeux. Selon des éléments préliminaires, les deux victimes revenaient d’une banque quand un bandit les aurait braqués et leur a lâchement ôté la vie. Mais seule une enquête pourrait déterminer les circonstances exactes de leurs assassinats…

La POHDH est une plateforme qui regroupe un ensemble d’organisations luttant pour la promotion des droits humains en Haïti. Monsieur Dorsainvil a été élu coordonnateur de la plateforme depuis septembre 2012. Ingénieur civil de formation il prêtait service à la nation haitienne depuis plusieurs années. Sa femme, Girldy Lareche a été infirmière. Ils ont laissé trois enfants.

Ce double assassinat vient rallonger la liste des victimes déjà longue. Des gens qui luttent pour l’amélioration des conditions de ce peuple tombent comme si leur vie importait peu. Comme si leur existence ne représentait rien aux yeux de certains délinquants de la société.

Réactions :
C’est la consternation la plus totale de voir des malfrats enlever la vie à un personnage d’importance dans la lutte des droits humains au pays. Ces êtres à morphologie humaine ont plongé dans le deuil les enfants des victimes, leurs familles, leurs proches, les défenseurs des droits humains, des gens conséquents de ce pays.

Evidemment les réactions sont les plus vives après ce double assassinat. La classe politique la société civile et le secteur des droits humains lèvent la voix pour condamner cet acte odieux. Le président Martelly a partagé ses sympathies aux familles des victimes. Ceux qui savent à quel point les ressources humaines sont importantes pour la promotion du droit dans ce pays partagent leurs condoléances. Bref, les réactions viennent de partout.

Pierre Esperance, directeur exécutif du Réseau National des Droits Humains (RNDDH) affirme que c’est une exécution. Plusieurs opposants au régime de Martelly pointent le gouvernement du doigt. Mais il faudrait attendre que l’enquête détermine les auteurs intellectuels et matériels de ces deux assassinats. Qui sait si l’enquête aboutira ? Avec une justice haitienne boiteuse.

Une justice haitienne avec de lourdes obligations.

Chez nous en Haïti, les questions de justice sont problématiques. Il existe dans les tiroirs de la justice des tonnes de dossiers qui attendent d’être traités. Des dossiers d’assassinat comme celui-ci mais rien ne presse car on dit souvent ici : « l’enquête piétine toujours.» C’est bien une formule qui fait bien son chemin et on en est habitué. Est-ce que ce dossier vient rajouter à la liste des enquêtes piétinant toujours ou aboutira-t-il cette fois-ci ? C’est à la justice haitienne d’y répondre. Quant à moi je souhaite condoléances aux familles et que la lutte se poursuive jusqu’au bout.

© Billy James RAYMOND


Le cinéma haïtien vers le marché africain

Le 25 janvier dernier un important protocole d’accord a été signé pour la distribution des films haïtiens sur le marché africain. Ce protocole d’accord est signé entre la Motion Picture Association of Haïti (MPAH) et la Nollywood and African Film Critics’ Awards (NAFCA). Faut-il espérer que grâce à ce protocole d’accord les africains feront connaissance avec notre cinéma? Bien que cette question du cinéma haïtien est à remettre en question dans une certaine mesure.

L’accord signé prévoit que « la NAFCA fasse une critique des films haïtiens pour les présenter au public africain et les films haïtiens seront sélectionnés pour concourir dans le cadre de l’ « African Oscar ». C’est bien une précieuse opportunité pour les acteurs haïtiens de se faire connaître dans le monde du cinéma africain. Depuis plusieurs années en effet les films africains sont vus en Haïti. Ils sont projetés sur des chaînes privées ce qui a permis à une partie du public haïtien d’en connaître un peu plus sur les acteurs africains…

Il y a particulièrement la chaîne ATV42 qui prend l’habitude de gâter le public haïtien avec des heures consacrées à des films africains. Je connais plusieurs personnes mordues de ces séances. Cela permet une certaine connaissance de quelques réalités présentes sur le territoire africain. On fait parfois des comparaisons entre les deux réalités. On essaye d’apprécier le talent des producteurs africains dans la manière qu’ils ont de produire des films. Ne faudrait-il pas aussi que l’inverse soit fait du côté de l’Afrique ?

Même s’il faut souligner une absence quasi totale des salles de cinéma au pays. Les quelques salles que l’on avait sont fermées depuis plusieurs années déjà. Ce qui a un peu déshabitué le public haitien à la réalité des salles de ciné. Nos salles sont maintenant dans nos salons devant nos petits écrans humm…Bref ! Que devrait permettre ce protocole d’accord ?

Perspectives

Je suis plutôt optimiste quant à cet accord dans la mesure où il donnera une meilleure visibilité aux acteurs haïtiens. En ce sens l’Afrique saura les talents de nos acteurs. Cela permettra aussi de montrer certains aspects de la culture et de la réalité haïtienne à l’Afrique. Cela mettra les talents haïtiens en concurrence avec les talents du continent africain, terre de nos ancêtres.

Là où cela devrait représenter gros, c’est l’aspect économique de la question. Est-ce que cette nouvelle ouverture pour le cinéma haïtien rapportera à ce secteur en terme de productivité ? On n’a qu’à espérer que ce soit le cas. Il faudrait que cela rapporte au secteur et que le partage continue en ce sens.

Je crois aussi que nos producteurs devraient faire plus d’efforts. Car non seulement leurs travaux seront appréciés par un plus large public mais aussi ils seront soumis à l’épreuve de nombreux critiques. Mais pour l’instant ce que je pourrais souhaiter c’est que ce protocole d’accord porte ses fruits. Pour une plus large appréciation des talents des deux espaces, pour le bonheur des fans du cinéma.

© Billy James RAYMOND


Le président du sénat haïtien victime de la cybercriminalité ?

Desra Simon Dieuseul, président du sénat haïtien aurait été victime de la cybercriminalité. Des imposteurs auraient créé un compte Facebook en son nom et à son effigie pour distribuer de fausses bourses d’études à des jeunes moyennant des frais allant jusqu’à $ 2500 US. Monsieur Desra, également président de l’assemblée nationale demande que la lumière soit faite.

Crédit photo: radiotelevisioncaraibes.com
Crédit photo: radiotelevisioncaraibes.com

Il affirme par ailleurs que des numéros de téléphones sont également utilisés pars ces escrocs pour placer des appels à leurs victimes. Par rapport à ce cas délicat monsieur Desra a adressé une lettre au directeur général de la police nationale d’Haïti. Il affirme n’avoir aucune responsabilité dans cette histoire. Ces malfrats auraient voulu salir son image…

J’ai visité la page Facebook officielle du sénateur Desra voilà ce que j’ai pu trouver : Suivez le lien.

La justice haïtienne face à la question

Ce n’est pas une mince affaire que d’occuper une place aussi prestigieuse et de se retrouver dans un tel pétrin. L’affaire n’a pas du tout bonne odeur. Réactions ? Il faudrait que les autorités de la justice et de la police fassent lumière sur ce dossier. Lumière qui consisterait à trouver ces malfrats et à les juger.

Beaucoup de gens sont victimes de ce genre d’impostures sur internet. Mais le problème est d’autant plus grave par ce qu’il s’agit d’une personnalité politique de haut niveau dans le pays.

Je crois donc qu’il faut que cette question soit prise au sérieux. La législation haïtienne devra donc s’y pencher. Mais a-t-on les moyens ? Je crois que la tâche ne sera pas facile mais on ne peut non plus négliger la question.

Voici une approche qui peut être utile à la législation haïtienne que j’ai trouvée sur internet. Voici le lien.

En attendant travaillons pour le changement.

© Billy James RAYMOND


Haïti, 28 ans après la dictature des «Duvalier» où en est-on ?

Le 7 février 1986 Jean-Claude Duvalier est chassé du pouvoir en Haïti après un soulèvement populaire. Pendant 29 ans la famille Duvalier a dirigé le pays d’une main de fer en commettant diverses violations et vols. Ce 7 février 2014 est le 28e anniversaire de la chute de ce régime sanguinaire. Quels progrès ont été enregistrés depuis ? Le pays a-t-il connu une amélioration des conditions de vie ou ces dernières ont-elles empiré ? La problématique est là. Pourquoi ne pas en faire une tentative de décryptage ?

Un pays meurtri par la dictature pendant 29 ans.

François Duvalier, élu démocratiquement le 22 septembre 1957 n’a pas pris longtemps pour instaurer une dictature au pays. Surnommé «papa doc», il a jeté les bases d’un régime dictatorial féroce, sanglant et dilapidateur. Un régime soutenu par une milice, « les tontons macoutes » formée dans l’ensemble par la mission militaire américaine et par la gendarmerie nationale en France…

En 1971, à la mort de « papa doc» « l’héritage » est passé à son fils Jean-Claude Duvalier (baby doc) alors âgé de 19 ans, sans aucune expérience. Le règne sanglant a continué. Il y a eu des violations systématiques des droits de l’homme, des centaines de cas de torture, des journalistes ont été maltraités. La liberté a été mise sous les verrous. L’impunité a régné. Le peuple en a été la principale victime. Il a vécu dans la terreur.

Mais le 7 février 1986, le peuple assoiffé de justice, d’un avenir meilleur s’est révolté et « baby doc » a été contraint de quitter le pays. Il s’est enfui laissant derrière lui un pays en effervescence. Jean Claude Duvalier a pillé plus de 300 millions de dollars américains des caisses de l’Etat. Un crime ! Qu’allait-il advenir au pays après son départ ?

De 1986 à nos jours…

Qu’est-ce qui a réellement changé depuis son départ le 7 février 1986 ? C’est la grande question que l’on peut se poser. Les réponses peuvent être étonnantes, mais en fait pas grand-chose n’a changé. C’est toujours la mal vie.

A part certains acquis comme les libertés d’expression, d’association et de manifester librement les principaux problèmes fondamentaux du peuple n’ont pas été résolus. Une justice boiteuse, des cas de pillage des caisses de l’Etat, des conditions de survie pour la plupart des Haïtiens; notre souffrance ne date pas d’hier.

Des politiciens de mauvaise foi continuent de faire souffrir le pays. Ils ne sont pas parvenus à créer cette alternative pour donner au pays une nouvelle ère. Conséquences, le peuple reste dans la misère, dans le sous-développement. On n’a pas trop de chance d’espérer, etc. (Voir Oh ! dilapidateurs donnez une chance à Haïti ! »)

En attendant…

Rentré au pays de manière inattendue le 16 janvier 2011, « baby doc» a été accueilli par des sympathisants. Chose surprenante, beaucoup de jeunes étaient du nombre de ceux qui l’ovationnaient. Oh ! Triste sort, le peuple haïtien serait dépourvu de mémoire historique ? Néanmoins, c’était le cas.

Depuis, cela fait trois ans que l’ancien dictateur circule librement dans le pays. Des défenseurs des droits humains comme Human Rights Worth, Armnesty International et plusieurs voix se sont élevées pour demander qu’il soit jugé pour crimes contre l’humanité. Mais rien n’est fait, il est toujours là tranquillement.

Au contraire, il reçoit la visite de l’actuel président Martelly prétendant que tous les acteurs de la vie nationale doivent participer au processus de réconciliation. Alors qu’il n’a pas été jugé pour ses actes inhumains. Comment la réconciliation est-elle possible sans justice et réparation ? Une vraie aberration.

Une chose qui m’a encore choqué est que « baby doc » est souvent mis à l’honneur par des écoliers qui le choisissent comme parrain de promotion. C’est encore un autre exemple qui montre que la mémoire historique de ce peuple est enchaînée.

Néanmoins tant que ce peuple existera, il y aura des voix qui s’élèveront pour réclamer justice et réparation. Des voix et des actions pour que ce pays connaisse un renouveau.

© Billy James RAYMOND


Vers le sommet de la réussite…

Crédit photo:fotosearch.fr
Crédit photo:fotosearch.fr

«Je veux réussir ! Je vais réussir coûte que coûte ! Je suis prêt à prendre le risque que cela demande ! Je suis super motivé pour cette cause … » Ce sont bien des expressions et bien d’autres encore qu’on entend assez souvent chez des personnes qui s’engagent dans une initiative quelconque, bien entendu noble. Mais dans l’ensemble combien sont restés fidèles à leur promesse ? La plupart du temps une poignée… Mais le sommet de la réussite est-il si difficile ? Voyons voir…

La plupart des initiatives de cette vie se présente comme des défis difficiles à relever. Je me rappelle récemment avoir dit à une amie qui avait des problèmes familiaux que la vie ne fait jamais de cadeau. C’est à nous de travailler pour la rendre meilleure. Elle m’avait répondu que ce n’était pas facile d’arriver à connaitre le succès dans nos entreprises. Mais j’ai répliqué : « Continue de foncer malgré tout »… Bref !

Réussir dans ce qu’on entreprend n’est pas une mince affaire mais bien un vrai travail d’hercule. En effet il faut viser le sommet. Mais laissez-moi vous dire, contrairement au sommet d’une montagne qui a des limites, les sommets de l’esprit, eux, n’ont pas de limites. Chacun dans cette vie a un sommet à escalader. Comme Edmund Hillary a déclaré : « Je crois que dans la vie nous luttons tous contre une montagne comme l’Everest et que la clef du succès est très semblable dans les deux cas. » Cela prouve que dans la vie chacun a un sommet à gravir et est dans l’obligation de s’y atteler.

Ce qu’il faut :

Précisons que vivre c’est réussir constamment comme le disait Amiel. Une personne qui marche vers le sommet de la réussite n’est pas celle qui court vers la célébrité ou vers la gloire. Si c’était le cas beaucoup de personnages du monde entier seraient considérés comme ayant échoué. Mais une personne qui réussit constamment c’est celle qui vit avec l’objectif d’atteindre le but de son existence. Celle qui trouve en elle-même la certitude de n’avoir pas vécu en vain.

Marcher vers le sommet de la réussite c’est savoir combiner ingéniosité et ténacité. C’est savoir concrétiser ses idéaux, atteindre ses buts, terminer ce que l’on commence. C’est encore savoir transformer ses rêves en réalité. C’est aussi quand on se consacre à la vérité et au partage avec les autres, quand on développe un caractère intègre.

On ne connaitra sans doute pas la réussite en étant un paresseux. Il faut lutter constamment et ce, sans défaillir. A partir d’objectifs, de plans concrets, du travail…il faut avoir de la consistance. Si l’on échoue, ce n’est qu’une bataille perdue qui doit nous rendre encore plus fort pour gagner la guerre. Car on aura fait de l’expérience d’échouer. Il faut réessayer et poursuivre dans la bonne direction.

Notez bien que l’argent n’est pas un but en soi mais un moyen pour parvenir au but. Celui qui en fait son but le plus souvent échoue ou n’a aucune fierté ni personnalité respectable. Il utilise tous les chemins pour se faire du fric et au final il peut même aller à des actions malhonnêtes.

Le fondement de la réussite selon Benjamin Franklin se résume à travers les 13 points que voici : Abstinence, silence, ordre, résolution, frugalité, application, sincérité, justice, modération, propreté, tranquillité, chasteté et humilité. Cette liste de Benjamin n’est sans doute pas exhaustive. Chacun de nous, dépendamment de nos expériences, de notre culture, de nos habitudes…peut aussi en formuler une. Néanmoins il reste clair que le sommet de la réussite est ouverte à nous tous il faut seulement que l’on parte à l’aventure.

© Billy James RAYMOND