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Existence

Existence, si douce à la fois
Et si amère parfois

But poursuivi et jamais atteint
D’espoir et de volonté, empreint

Existence, si longue à la fois
Et si courte parfois

Amalgame de joie et de mélancolie
De souvenir et de nostalgie.

Existence, si belle à la fois
Et si laide parfois

Chef d’œuvre de bonheur et de rires, modelé
De malheur et de pleurs, entaché

Existence, si palpitante à la fois
Et si monotone parfois

Charmant désordre d’amourettes, de peines de cœur
De joies éphémères et d’illusions qui meurent.

Existence, si prévisible à la fois
Et si incertaine parfois

Éternel recommencement
D’évènements fades et ennuyants.

Existence, comment et où à la fois
Qui et pourquoi parfois

Questions que je me pose.

par  Eric Dohou


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L’espérance

La nature est accueillante
Les petits et les grands
Tout le monde y a sa place
Le froid, le gel, l’éclat, tout y passe
Et peut y faire son casse,
Car la nature est résiliente.

Elle prend le temps d’exister, le temps de vivre.
Elle sait le rythme des saisons, elle sait les catastrophes.
Elle sait la méchanceté, elle sait aussi l’oubli.
Elle sait la tendresse des soins,
Elle sait refleurir.

Mère Nature se fait surtout Servante
De ces hommes qu’elle doit porter,
Les petits comme les grands,
Pour leur apprendre les leçons de la vie,
De la Vie et de l’espérance.

par  Attawa


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Au feu

Elle se trouvait là, à ce feu…
Et rallumait en moi ce feu…
Cette flamme de colère amère,
Qui se ravivait à chaque fois qu’elle mettait en avant sa galère.
Elle se trouvait là tendant les mains,
Les deux pieds pourtant bien portants en plus des mains.

Elle se trouvait là, à ce feu
Et mimait souffrance et besoins aux vitres des automobilistes
Non sans réveiller en moi grogne et aigreur
Devant le choix de la facilité ou du raccourci ou peut être des deux…

Devrais-je descendre aux prochains feux ?
Pour moi aussi tendre ce que j’utilisais le moins?
Devrais-je moi aussi déteindre sur ma face
Mes manques aux portières des voitures qui circuleraient là?

Elle se trouvait là à ce feu…
Comme moi j’aurais pu m’enflammer à un autre point chaud
Puisque les raisons ne manqueraient pas
Les raisons ? Auraient-elles été suffisantes ?
Là n’est pas là question…

Elle se trouvait là à ce feu
Et il est passé au vert et mon esprit décida de ne pas rougir face à la chance
D’avoir à cet état d’esprit là,
Cet état qui fait avancer après que le rouge de nos vies passe au vert.

par  Kwamey B.


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Mon choix

Amour,
Ma mère m’a demandé pourquoi je t’aime.
Elle veut savoir, pourquoi c’est toi que j’ai choisi,
et pas une autre.

Dès la première seconde où je t’ai vu, j’ai su
Que j’étais à toi.
J’ignorais si tu voudrais de moi, mais j’étais sûr
D’être fou de toi.
J’ai arrêté de penser « moi »
Et je me suis mis à rêver « nous ».

J’ai commencé à croire au paradis
Lorsque tu m’as souris.
Désormais, le seul moyen pour moi d’être heureux,
C’était de faire briller ces étoiles dans tes yeux !

Jour après jour une complicité s’est installée
La peur de te perdre m’a emparé.
Avec toi je savais pourvoir être vrai,
Me montrer tel que j’étais, sans le masque d’un être parfait !

Chaque seconde je la passais avec toi
Soit dans tes bras soit dans mes pensées.
La douceur de ta voix m’obnubilais, et la pureté de ton coeur me passionnait.
Tu m’as conquis, tu m’as séduis…

Mais je n’ai pas dis toutes ces choses à ma mère ;
Je ne lui ai dis que l’essentiel.
Et cet essentiel se résume en une seule phrase : mon coeur t’as choisi.

par  Josué


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Etats d’âme

Je suis un simple homme
Qui voulait être un dieu.

Je suis un pécheur
Qui voulait être un saint.

Je suis un pauvre diable
Qui voulait être un ange.

Je suis moi
Qui voulait être un autre.

par  Eric Dohou


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L’époux et l’épouse

Elle la regarde… Dansant
Le regard un peu pervers
Mais plus méprisant
La scrutant de travers

Elle lui reproche sa jeunesse
Principalement de l’avoir encore
Car elle danse comme tigresse
Exhibant naïvement ce beau corps.

Quand à côté son mari
Ne peut empêcher un sourire
Puis une grimace, le voilà qui rit
Vite surpris par cette montée de désir

Ce sont alors ses yeux qui brillent
La femme, qui fulmine
Ses yeux à elle qui s’écarquillent
Et de mauvais souvenirs qu’elle rumine

Elle la regarde encore… Dansant
Elle le regarde, à l’intérieur, exultant
Elle se regarde, le temps la vieillissant
Lui faisant perdre aussi l’époux la désirant… autant.

par  Stéphane K.


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Déclaration d’amour à la parole

C’est fou la beauté cachée dernière les mots
J’avoue que je me suis laissé séduire par tellement de phrases.
Certaines avec lesquelles j’ai eu des histoires compliquées
Jusqu’à ce qu’au détour d’une page écrite dans un vieux livre

Je tombe amoureuse de la parole vivante
Celle devant laquelle on perd tous ses mots
Celle qui nous captive par la vie qui émane d’elle
Celle qui crie sur tous les toits l’amour qu’elle te porte

Celle qui t’amène vers de nouveaux cieux
Celle qui nous promet L’amour éternel
Celle qui crée au-delà de l’imagination
Celle qui meurt pour t’offrir l’éternité
Celle qui te laisse t’éloigner pour célébrer le plaisir de te retrouver
Celle qui vient se graver sur les tables de ton cœur

Pour au plus près se mouvoir au travers de toi.

par  Vanissa Diring


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Mariage & Compagnie

Je ne sais rien du mariage
Seulement ce que les mariés en disent
Des disputes et silences qui font ravage
D’anciens amoureux qui se méprisent.

Je ne sais rien du mariage
Juste ce que les apparences racontent
Que sa célébration est digne d’un conte
Et que bien de ses bonheurs sont des mirages.

Que sais-je du mariage
Si ce n’est ce qu’on nous laisse croire
Qu’il est un indispensable passage
Et l’aboutissement logique d’histoires?

Que sais-je du mariage
Si ce n’est « rien du tout »
Et paradoxalement, « absolument »
Ma vérité de coeur étant bon présage…

Je ne sais rien du mariage
Et ce n’est pas bien grave… voyelle
Qui complète cette allitération, elle
Pour qui, plaisir en main, je ferai le voyage.

par  Stéphane K.


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Innocence

Coup d’cœur du week-end,
avec innocence.
Ah !
Il y’a longtemps, nous nous baignâmes fièrement dehors,
avec innocence.

Un morceau de pierres, que dis-je de piètres cailloux assemblés silencieusement,
avec innocence.
Un pas, deux pas et un autre demi … le match peut commencer,
avec innocence.
Fougueux, douteux, foireux, les duels étaient si rudes, rusés, frôlant l’exaspération par moment,
avec innocence.
Poussières, nauséabondes prouesses venues de jets volontaires d’eaux usées,
nos pelouses étaient arrosées naturellement,
avec innocence.

Des surfaces dignes d’un trapèze hors normes,
pluies de dribbles au rendez-vous pourtant.
Nous sommes à 11 buts contre 7,
après 3heures de jeu,
75 contestations,
88 supplications,
avec innocence.

Il est déjà 12h53.
« Issouf, issouf, on t’appelle.
Qui ?
Maman dit d’aller manger riz !
J’arrive !
Allons,
on va prendre notre revanche si on finit de manger,
on va mal vous gagner  »
Fin du match !

La reprise est programmée selon l’humeur d’Issouf,
son papa lui a acheté le ballon depuis la semaine dernière
C’est actuellement lui le roi du quartier.

Si unis,
si solidaires,
si innocents,
quelle insouciance…

par  Lamine


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L’amour de temps en temps

Il y a de l’amour dans tous les vents
Normal ! Tout le monde en a besoin
De temps en temps ou tout le temps
Ça dépend si on en trouve non loin.

L’amour réciproque c’est toujours mieux
Un peu de moi, plus de toi ?
Dans tous les cas, c’est toujours bon à deux
Il fait la meilleure loi

Il emplit un ciel d’étoiles en plein jour
Il sait être doux et violent à la fois
Quand il est fort, il rend faible
Invisible, il laisse les plus belles traces

Voilà ! Il ne vit que de beaux paradoxes
Bien malin, celui qui le comprendra avant de le vivre
Ou qui vivra pour le comprendre
Il aura vécu de temps en temps.

par  Wassakou Kouamé


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À toi mon bourreau

Salut à toi mon bourreau
Oui toi mon bourreau
Tu sais très bien qui je suis
Arrête de faire l’innocent face aux accusations.

Je me présente encore une fois au cas où tu aurais oublié
Je m’appelle environnement
Je suis partout et nul part à la fois
Pourquoi fais-tu tant d’efforts pour me détruire ?

Tu souhaites que je donne le meilleur de moi-même ?
Ta requête est insensée car je meurs à petit feu de par tes actions
Tu organises de événements me concernant pour montrer ta bonne foi
Mais tu n’es qu’un piètre hypocrite et ingrat qui fait semblant.

Attèle-toi à faire de sérieux efforts avant que nous périssons
Car je suis limité dans mon champ d’action
Je te supplie de faire vite car je ne me reconnais plus
Je souhaiterais retrouver notre amitié d’antan
Fais vite de me redonner toutes mes facultés
Car je suis impatient de redevenir moi-même.

par  Adewale Abdul-Basit


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Makissi

Hier j’ai lu un texte qui parlait d’amis et de famille,
de lien de sang et de cœur,
C’est vrai que c’est un sujet sur lequel j’avais déjà cogité,
mais pas comme l’a fait l’auteur…
Conséquence je me suis mis à revoir chacune de mes relations
et à les mettre dans des box,
Mais il y a toujours toi, toi qui est dans ma vie
et dont l’influence de jour en jour se corse.

J’ai cherché une étiquette pour toi
mais aucune ne semble te correspondre exactement,
Et mon cœur frôle la folie à force de tourner autour de toi infiniment…
Car tu le sais, j’ai tout l’temps
le besoin de te parler et ça j’avoue c’est vraiment embarrassant.

Si dès le premier regard tu m’as intrigué et attiré,
alors pourquoi mes sentiments sont ils si mitigés ?
La famille elle m’a dit que j’étais amoureux, que c’était mignon,
que je devrai me lancer.
Les amis ils m’ont dits que je devrai me méfier,
que j’avais le cœur d’artichaut et finirais pas regretter

Mais au fond je n’étais sûr de rien,
en vrai je ne suis toujours sur de rien !
Aujourd’hui je ne crois pas que ce soit de l’amour,
enfin pas celui dont tout l’monde parle
Tu occupes une place si grande dans ma vie qu’on pourrait la confondre elle
et toi, mine de rien
Du coup es tu mon amie ? Ma famille de cœur ?
Honnêtement je ne sais que répondre à Carl

Seulement je sais que nos âmes se sont liées à jamais,
et qu’entendre ta voix me rend plus serein
Tu n’es pas mon âme sœur, mais tu restes une sœur d’arme pour qui je serai toujours là
Tu peux être très soulante par moments,
mais bon je sais pouvoir toujours compter sur toi

À toi, à moi, à nous, je souhaite tout le meilleur du monde…
Mon amour de meilleure amie, Makissi.

par  Josué.


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De l’eau et du vin

Le vin est fou, fougueux, de joie heureux
Aux heures de repos, de repas ou pas, fou
Entre un rire ou deux, un verre puis deux
L’envie de prendre dans ses bras un gueux avec ses poux.

Or l’eau,
Rien !
L’on en boit par défaut
Grande soif ou ordre du médecin.

Le vin ne se mélange donc guère à l’eau.
Sauf pour faire dans l’expression bateau
Et ce faute de mots, quand modérés et vendus
Revendiquent, la gorge tendue, d’en avoir un peu bu;

Ou quand l’eau –moi, et avec moi ma fierté entière
Se trouve mêlé, dans un verre à bière ,
À un vin si doux au palais –elle– qu’en parler
C’est déjà s’en délecter, par petites gorgées.

par  Eugenio D.


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Noble Art


Encaisser.
La surprise!
Sentir la douleur réveiller et éveiller à la conscience de son corps.

Encaisser.
Pour narguer la fatalité.
Pour ne plus en avoir peur.

Float like a butterfly
Sting
like a bee.

Défier.
Provoquer le changement.
Exercer ses talents.

Bouger.
Ne pas rester statique.
Ne pas mourir.

Float like a butterfly
Sting
like a bee.

Accepter le combat.
Dans ses coups et ses coups bas.
Se découvrir et découvrir.
Dans le respect ou la haine.

Float like a butterfly
Sting
like a bee.

Mon visage n’est pas ensanglanté et je ne porte pas de gants…
Pourtant je suis boxeuse.
Mais je ne le savais pas.

Float like a butterfly
Sting
like a bee…


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Ode au soldat


Va brave soldat
Fusil sous le bras

Étendre la gloire de ta patrie
Au prix du sang des fils de ton pays

Va brave soldat
Brandissant ton étendard

Soumettre les civilisations
Et imposer ta domination

Va brave soldat
Obéissant à tes lois

Ébranler les remparts des cités
Tuer, capturer, voler et piller

Va brave soldat
Sans aucun émoi

La main sur le pommeau de ton sabre
Chanter ton ode macabre.

Va brave soldat
Armé de l’acier froid

Et du plomb chaud de ton fusil
Occire tes ennemis.

Va brave soldat
Partout où la mort ira

Précéder la désolation et la peine
Les vautours et les hyènes.

par  Eric Dohou


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Cyanure


Chaque minute qui passe est de plus en dure à supporter…
Je suis fou amoureux de toi et c’est un poids lourd à porter.
Car si ton sourire seul suffit à m’éblouir et me combler,
Tes mots parfois peuvent être cruels et difficiles à avaler

C’est bien vrai, je suis fou amoureux de toi.
Enfin, peut être juste amoureux fou de toi.
Il y a-t-il une différence entre deux ? Je l’ignore ma foi !
Une chose est sure, ce sentiment lui me détruira…

Les jours passent mais ce sentiment lui persiste dans mon cœur,
Les filles me sourient, mais je n’arrête de te voir dans leur regard
Maman dit que quand on aime, on n’a plus vraiment peur des douleurs
Mais que faire, quand celle qu’on aime, est un antidote à base de cyanure…

par  Josué


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Arrêter de t’aimer


Tu me tues, tu me tues.
Je le sais. Je le sens.
Mieux que je ne prétends
Qu’à cela je m’habitue.

Ô j’aimerais, j’aimerais
Beaucoup t’oublier
Maintenant et à jamais
Sans en être un supplicié.

Tu me détruis, détruis.
Je le vois. Je le vis.
Plus que sucre sous la pluie
Plus que vertu sous vice.

J’ai demandé, demandé
Que le ciel veuille m’aider
A chasser, chasser
Ce qui m’a apprivoisé.

J’ai demandé, redemandé
Au bon Dieu de m’aider
A arracher à mon cœur malmené
Ce désir masochiste de t’aimer.

par  Incognito


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Appelle-moi par ton nom


Appelle-moi par ton nom, car comme toi je suis humain
Nous avons plus de points communs que de différences
Je suis un frère d’une autre mère. C’est ce qui justifie mon apparence
Appelle-moi par ton nom, et tends-moi juste la main

Ne tiens pas compte de la couleur de peau
Ne crains rien en m’appelant « mon frère »
Notre alliance sera comme celle des héros
Appelle-moi par ton nom et soyons frères

Appelle-moi par ton nom, car comme toi je suis humain
La différence ne doit pas faire disparaitre l’humanité
Elle nous a exterminé hier, nous divise aujourd’hui, arrêtons la avant demain
Nous sommes certes, par millier, par centaine mais cultivons l’unité

Appelle-moi par ton nom et donnons une leçon au racisme
Mais aussi à la discrimination sous toutes ses formes.

par  Oumar Cissé


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