Matthieu

Le développement web : la clé du succès sur internet

Pour rencontrer le succès sur internet, il est primordial de développer sa présence sur la toile. Pour cela, les principaux supports de communication numérique de l’entreprise doivent être développés suivant une politique bien définie. Voici tout ce qu’il faut savoir pour assurer son développement web et comment le faire avec succès.

Pourquoi faut-il assurer le développement web ?

Avec la production éditoriale, le développement web est essentiel à la croissance de l’entreprise. Il semble impossible, de nos jours, pour une entreprise, quelque soit son secteur d’activité, de se passer d’une présence web.

Les mœurs et les habitudes des consommateurs évoluent en même temps que les technologies nouvelles apparaissent. Les acheteurs font de plus en plus de recherches derrière leurs écrans. Les achats en ligne font partie du quotidien d’un grand nombre d’internautes.

Le développement Web – Plus compliqué qu’il n’y parait !

Le développement web est l’outil nécessaire pour s’assurer une présence sur la toile à travers un site ou une application. En d’autres termes, il ne s’improvise pas. Il est nécessaire de réfléchir en amont à votre objectif et de savoir à l’avance quel genre de services ou de produits répond au mieux aux besoins de vos clients. Dans la phase conception, il est préférable de commencer par un prototype élaboré pour les tests préliminaires avant de développer la version définitive.

Comment garantir le développement web ?

Un développeur web a pour mission de rendre un site attractif, fonctionnel et facile à prendre en main. Il dispose de nombreux outils comme les langages et les frameworks pour stocker et traiter les données, pour créer un graphique unique, pour développer un design responsive, pour rendre le site interactif avec les réseaux sociaux.

Étant donné le niveau de compétence exigé pour ce poste, les grandes structures recrutent souvent des profils IT très demandés comme les développeurs PHP & Symfony. Si le recrutement semble être une solution parfaite pour les grandes entreprises, il représente un lourd investissement pour les TPE/PME et les startups. Il faut en effet, compter jusqu’à 75K euros de salaire brut annuel pour un développeur.

Les Framework PHP : Un choix pas si simple !

Pourquoi sous-traiter le développement web ?

Avoir recours à une agence spécialisée dans le développement web peut être une bonne solution à condition de trouver une équipe passionnée ayant déjà fait ses preuves en réalisant de jolies performances. L’agence doit en effet vous aider à développer votre projet numérique en apportant des solutions professionnelles adéquates.

Le développement web exige souvent des compétences spécifiques et un niveau d’expertise élevé. Si vous êtes auto-entrepreneur, que vous n’avez pas le temps pour créer un site à votre image ou que le Web n’est pas votre domaine de prédilection, il est préférable de faire appel à un développeur professionnel.

Le processus de développement web est souvent long avec de nombreuses contraintes à prendre en considération. Il est donc difficile d’estimer avec précision le temps de développement nécessaire. Avec une agence ou un développeur indépendant, il faudra donc être très vigilant sur ce point et négocier adroitement les délais.


Se faire mettre en relation sur internet : décryptage de ce nouveau business

La mise en relation sur internet concerne aujourd’hui de nombreux secteurs, mais aussi un grand nombre d’acteurs. Ce nouveau business très lucratif pourrait bien mettre un terme aux anciennes méthodes de prospection client. Les places de marché se présentent déjà comme d’excellentes alternatives aux moteurs de recherche.

Le mode de fonctionnement d’une plateforme de mise en relation

La mise en relation a définitivement le vent en poupe. Les nouvelles startups élaborent des concepts de plateforme virtuelle permettant aux clients et aux fournisseurs ou aux prestataires de service de se rencontrer et d’interagir.

La mise en relation Business to Business qui se déroule exclusivement entre professionnels (exemple : Médicalclic.net).

La mise en relation Business to Consumer dans laquelle les entreprises proposent des produits ou des services aux particuliers comme le site demenageur.com

La mise en relation Consumer to Consumer qui s’apparente aux petites annonces et dans laquelle les vendeurs peuvent également être acheteurs et où les particuliers s’adressent à d’autres particuliers.

Certains sites de mise en relation se sont rapidement développés parce qu’ils répondent à un besoin réel des internautes. C’est le cas par exemple de Diplomeo.com qui sert d’intermédiaire entre les établissements d’études supérieures et les étudiants en quête d’un cursus universitaire en leur proposant un puissant moteur de recherche. D’autres sites tirent leur épingle du jeu en connectant tout simplement des professionnels comme Youconnect.com

Pour attirer les fournisseurs et les prestataires par exemple, il doit les convaincre avec de bons arguments. Plus besoin d’élaborer des plans marketing complexes pour prospecter puisqu’une place de marché bénéficie d’une bonne visibilité et d’un excellent positionnement dans les moteurs de recherche. Le nombre de visiteurs est donc important.

Mais la confiance doit également être établie avec les visiteurs du site qui sont des clients potentiels. En général, un internaute qui arrive sur un site de mise en relation est bien à la recherche d’un prestataire, mais il est nécessaire de lui donner des garanties sur la qualité du service offert, le sérieux et le professionnalisme des fournisseurs listés. Le site de mise en relation se charge donc en général de sélectionner les prestataires selon des critères bien précis. C’est le cas notamment pour les sites dédiés aux prestataires de services comme Trouver un artisan. Pour faciliter le choix des clients, certains marketplace proposent des systèmes de notation

Les différents business model existants

La rentabilité des plateformes est indiscutable. Dans la plupart des cas, le site de mise en relation n’intervient pas dans les transactions entre client et fournisseurs. Toutefois, il est toujours possible pour le site de se rémunérer en facturant les annonces ou en prélevant un pourcentage sur les ventes ou les devis réalisés.

Étant donné que les commissions sur transaction peuvent rapidement devenir un frein pour les acheteurs, certaines places de marché explorent et testent de nouveaux outils pour facturer leur service.

Le business model le plus fréquent est celui du freemium qui consiste à proposer un service gratuit en échange de données personnelles. C’est le cas par exemple des sites de rencontre comme Meetic où l’inscription et l’accès aux fonctionnalités basiques sont gratuits. Pour accéder à davantage d’informations sur un profil, le site de mise en relation propose un dispositif d’abonnement payant. L’utilisation des bannières publicitaires, des liens sponsorisés ou de services de livraison qui rapportent un revenu non négligeable.

Par ailleurs, pour être compétitif sur une marketplace, chaque vendeur doit faire une veille numérique systématique des différents paramètres qui peuvent influer son secteur : les attentes client, les retours client, les données client, le comportement client, les concurrents, les ventes, le taux de conversion, etc. Le volume de données à surveiller est important. De ce fait, certaines startups ont eu l’idée de vendre leur expertise et leurs conseils aux professionnels membres afin d’améliorer leur performance.


Ces start-ups ont aussi révolutionnées leur domaine (même si on en parle moins !)

Ces start-ups qui ont révolutionné leur domaine, mais dont on ne parle pas ou peu sont également peu nombreuses. Aussi appelées « start-ups unsexy », ces entreprises ne reçoivent pas la reconnaissance qu’elles méritent pourtant, bien qu’elles n’impactent pas directement nos vies, elles sont importantes pour l’économie. Si vous souhaitez créer une start-up de ce type, voici quelques axes de recherche pour trouver le filon.

Exploiter une niche exclusivement

Uber ou Facebook sont considérés comme des « sexy solver », car elles ont résolu des problèmes dits « sexy » ou encore populaires. Avec un peu plus de 2 milliards d’utilisateurs, Facebook est une « licorne » dans le jargon numérique, c’est-à-dire qu’elle résout un problème qui répond à une demande massive.

C’est bien loin d’être le cas par exemple d’Exelgreen, spécialisé dans le gazon synthétique. En effet, la production et la vente de gazon synthétique sur mesure n’impactent pas nos vies et tout le monde n’a pas forcément envie d’en avoir un dans son jardin. Pourtant, dans son domaine d’activité, Exelgreen domine une niche. Ce fabricant européen de gazons synthétiques à usage ornemental s’impose comme le leader en France et en Europe. Il est rapidement devenu une startup incontournable avec 10 ans d’expérience et plus de 2 millions de m² de gazons vendus.

Répondre à un besoin utile

Un autre exemple concret est celui de Flexport. La start-up est à mille lieues de proposer une solution adaptée à une préoccupation futile comme la publication de photos personnelles sur les réseaux sociaux par exemple. Sa solution à elle s’adresse surtout aux particuliers et aux professionnels qui rencontrent souvent des difficultés à acheminer des colis de plus de 150 kilos. Flexport a su exploiter une niche abandonnée par la plupart des transitaires parce qu’elle était considérée comme techniquement et logistiquement difficile et peu rentable. Le fondateur de Flexport évoque ainsi l’importance de repérer ces petites niches dont personne ne veut pour se lancer dans l’unsexy.

Aujourd’hui, la start-up affiche un chiffre d’affaires de 60 millions de dollars. Un joli succès quand on sait que la recherche de financement de ce type de start-up représente une difficulté supplémentaire. Or, une niche n’est pas forcément un projet hasardeux puisque tout dépend de la fiabilité du bilan prévisionnel.

Répondre à une demande pérenne

Les start-ups unsexy qui réussissent innovent sur des marchés de niche. Elles n’ont généralement pas besoin d’investir des sommes pharaoniques pour se faire connaître. Une simple requête sur un moteur de recherche suffit souvent à les trouver en bonne position. Autrement dit, ces start-ups n’ont pas vraiment besoin de se soucier que leur cible comprenne leurs objectifs, car l’avis du grand public n’impacte guère leur activité.

C’est le cas notamment de société.com qui propose un concept efficace et qui se suffit largement à lui-même. Cette start-up a créé un logiciel permettant de disposer directement des informations sur une quelconque entreprise rien qu’en tapant son code NAF, SIRET ou SIREN.

L’idée paraît logique, mais le logiciel lui, est carrément, innovant. Si auparavant, il fallait s’adresser par courrier ou par mail au RCS concerné pour obtenir ces informations, désormais, un simple clic en ligne et toutes les données utiles pour la prise de décision sont à porter de mains. C’est non seulement plus simple, plus rapide, mais également plus efficace puisque ce service permet de prendre une décision cruciale le plus rapidement possible.

Autrement dit, ce type de service « unsexy » existera toujours tout comme la vente de produits alimentaires ou encore de produits pharmaceutiques qui répondent à des besoins vitaux humains.


Démarches administratives : et si on faisait tout en ligne ?

Plus de doute, la révolution digitale des services administratifs est bien en marche. Beaucoup de particuliers se plaignaient de l’ampleur de la tâche pour un simple changement d’adresse ou pour un renouvellement de document civil, la digitalisation est leur solution. L’augmentation du nombre de démarches réalisables en ligne en est la preuve.

Les services en ligne les plus demandés

Il ne semble pas superflu de rappeler qu’un certain nombre de démarches sont déjà faisables en ligne. On évoque souvent certains sites populaires comme celui de la CAF, le CESU (la déclaration des salariés), le centre des impôts (la déclaration de vos impôts) ou encore le service-public.fr (un changement d’adresse, une demande d’acte d’état civil, l’inscription sur la liste électorale…).

La digitalisation permet effectivement de simplifier encore plus les démarches administratives. Les demandes sont traitées dans un court laps de temps et les données restent parfaitement confidentielles. Il est possible de faire une demande d’acte de naissance en quelques minutes auprès des 36 000 mairies de France. Grâce à un formulaire unique, le remplissage devient plus facile et réduit considérablement le taux d’erreur au moment de la demande.

Le changement d’adresse via le portail du gouvernement par exemple est fort utile pour changer rapidement ses coordonnées en quelques clics auprès de différents services simultanément (Carte grise, Caisses de retraite, Caisse de sécurité sociale, La Poste, Pôle Emploi, Service des impôts).

Les démarches de renouvellement de document officiel sont souvent très pénibles, car les particuliers doivent souvent se présenter en personne voire plusieurs fois par an. Désormais, en se dotant de site web interactif, les centres comme le Pôle Emploi peuvent par exemple, proposer à leurs abonnés de renouveler leur inscription automatiquement tous les mois.

Les services en ligne les moins connus

Il existe aussi des services administratifs moins connus, mais tout aussi utiles. Le site du Ministère de l’Intérieur reçoit les demandes du certificat de non-gage d’un véhicule, les plaintes concernant des faits d’atteinte aux biens (vols, dégradations, escroquerie) ou la consultation de points de permis. La demande d’un extrait d’acte judiciaire se fait sur le site justice.gouv.fr tandis que la demande d’une bourse ou d’un logement social se réalise auprès du site messervices.etudiant.gouv.fr

Ce type de procédé n’est possible que grâce aux développements des technologies web permettant par exemple la transmission de documents numériques. Le site de la Caisse d’Allocations familiales est l’un des tout derniers à en bénéficier. Ce site web diffuse des informations constantes et régulièrement mises à jour sur les différents types de prestations d’une part, et propose des services en ligne très utiles comme la demande de prestation, la déclaration d’un changement de situation, la réclamation d’une aide ou d’une allocation, ou la demande d’attestation. En effet, pour chacune de ces procédures, la présentation de pièces justificatives en format PDF est obligatoire. La numérisation (par scan) du jugement de divorce ou de l’acte de mariage ou de l’acte de naissance est donc nécessaire pour signaler à la CAF le changement de la composition familiale.

De même sur le site Ameli, il est même désormais possible d’envoyer directement une feuille de soins à son centre de remboursement par mail ou de déclarer la perte ou le vol de sa carte vitale en ligne.

L’autre grande innovation d’Internet est de permettre les paiements en ligne. Depuis peu, le service de régularisation des amendes du gouvernement s’est doté de cette fonctionnalité, jusque-là, réservée aux entreprises de l’e-commerce. Un service de télépaiement des amendes a été mis en place permettant aux particuliers de régler des amendes d’un montant inférieur à 1500 euros. Vous pouvez également contester un PV en réclamant la photographie radar.


Transformation numérique de l’enseignement : Quel futur ?

Dans un monde qui bouge constamment, difficile d’imaginer une éducation qui stagne. Le monde de l’enseignement supérieur s’est rapidement mis sur les rails de la transformation numérique : de la communication aux cours, en passant par les révisions ou les concours, zoom sur de nouvelles pédagogies 2.0.

Difficile d’imaginer de quoi l’école de demain sera faite pour les générations qui n’en sont encore qu’aux abécédaires et aux tables de multiplication. Une chose est sûre, l’école, du primaire à l’enseignement supérieur, est en mutation. Tablettes en CP, révisions du bac sur smartphone ou bases de code : le numérique s’invite entre les cahiers et les ardoises.

La technologie dans les mains des plus jeunes

Selon les prévisions à 2030, deux tiers des jeunes qui commencent leur vie scolaire exerceront un métier qui n’existe pas encore. Ces métiers seront pour la plupart tournés vers les nouvelles technologies, le numérique, et tous ces domaines qui prennent de plus en plus de place dans nos vies. Alors, pour leur mettre les pieds dans ce monde, ou plutôt les mains sur les tablettes, l’éducation nationale équipe ses écoles.

Tableaux interactifs, exercices sur tablettes et même initiation au code dès le primaire : les écoles primaires se numérisent et les écoliers, souvent déjà habitués aux écrans, semblent y trouver leur compte. De nombreuses entreprises se positionnent pour rendre les nouvelles technologies ludiques et intégrer la culture numérique chez les plus jeunes.

Le code informatique en primaire

Du côté du collège et du lycée, même constat. Par petites touches, les enseignements se numérisent  et les programmes s’adaptent. Il n’est plus rare de trouver dans les manuels de physique des notions autour de la robotique ou de croiser des logiciels de PAO (publication assistée par ordinateur) en cours d’arts plastiques. Le bac est l’exemple typique de cette numérisation : applis pour réviser, groupes de révision sur les réseaux sociaux et même stories snapchat pour synthétiser les notions : tout est bon pour coller à la génération des millennials.

De nouveaux types d’écoles qui suivent les modes

Si les élèves actuellement en primaire touchent de plus en plus tôt aux écrans, pour la génération née avec les ardoises et les craies, c’est plus compliqué. Habitués depuis l’adolescence aux smartphones, les étudiants d’aujourd’hui se forgent une culture numérique plus tardivement. Pour cette génération attirée par les nouveaux métiers du web, les établissements d’enseignement supérieur s’adaptent. De nouvelles écoles aux pédagogies innovantes font leur apparition.
On peut notamment citer l’école 42 de Xavier Niel (Free), pour apprendre le code sans profs ou toutes ces écoles qui basent leurs enseignements sur la pratique, la mise en œuvre avec des entreprises. On peut également parler des Moocs diplômants. Ces formations en ligne permettent d’élargir ses compétences en suivant des cours à son rythme, sur des plateformes interactives.

Faire bouger les lignes pour coller au marché de l’emploi

Si le numérique s’invite sur les bancs des écoles, c’est avant tout pour faire face aux évolutions du marché du travail. Il y a 10 ou 15 ans, qui était capable de définir les missions d’un trafic manager ou d’un développeur d’applications ? En plus de se multiplier, les nouveaux métiers du web recrutent ! Il est donc assez urgent pour les écoles de former les experts en code, développement, e-commerce, référencement web,… de demain. Et pour leur recrutement aussi, les écoles misent sur les nouvelles solutions. Aux classiques salons étudiants et portes ouvertes, elles préfèrent les plateformes web, comme Diplomeo, ou les Facebook Live par exemple.

Les métiers qui recruteront le plus demain !

Données issues du site Wiserskills

Les programmes traditionnels des écoles de commerce ne forment plus des managers, mais des « makers », capables de comprendre les enjeux économiques d’un grand groupe international tout comme dialoguer avec un développeur web. Dans un paysage de l’emploi où le maître mot est polyvalence, les écoles apprennent à diplômer des jeunes modulables et sensibilisés aux évolutions de demain, voire d’après-demain…


Quel avenir pour les start-ups avec Emmanuel Macron ?

Emmanuel Macron, fraîchement élu Président de la République française, a, depuis juillet 2016 bâti toute sa campagne présidentielle autour d’un sujet qui préoccupe un grand nombre de Français : le développement numérique du pays. Ce candidat de la génération numérique et des start-ups a dévoilé un véritable « plan numérique pour la France », ciblant ainsi un électorat jeune, mais également les nouvelles entreprises.

Quelles sont les promesses qu’il entend tenir durant les 5 années que va durer son mandat ?

Les enjeux communs de Macron et de la French Tech

La French Tech, que beaucoup considèrent comme un marché prometteur, souffre actuellement de nombreux maux. Elle est souvent oubliée, voire abandonnée par les responsables politiques de tous bords. Elle se heurte à l’incompréhension des pouvoirs publics. Par ailleurs, le manque de transparence et de considération ainsi que l’absence de cadre juridique clair la pénalisent énormément.

Il n’est pas étonnant que le programme d’Emmanuel Macron ait reçu un accueil enthousiaste de la part des plus grands bonnets de la French Tech. Pour ces start-ups, Macron incarne un vent de nouveauté et de jeunesse inespéré.

Dans les grandes lignes, le programme de Macron est orienté sur 4 grands axes :

  • Réduire la fracture numérique
  • Appuyer la dématérialisation
  • Soutenir la recherche et l’innovation technologique
  • Renforcer les mesures de protection de la vie privée

Les promesses de Macron en détail

Une France connectée

Macron promet de faire de la France, une nation entièrement connectée et formée à l’utilisation des technologies numériques. Des subventions pour les formations sont prévues, mais aussi des sanctions à l’encontre des opérateurs qui tarderaient à mettre en place des antennes relais dans les fameuses « zones blanches » afin de couvrir l’ensemble du territoire français en connexion très haut débit.

La dématérialisation à tout prix

Le président élu soutient la mise en place d’un portail unique où chaque citoyen français pourra effectuer 100 % des démarches administratives en ligne à partir d’un « compte citoyen ». Non seulement le projet vise à désencombrer les locaux administratifs, mais également à faciliter la vie des citoyens en réformant les méthodes de travail de l’administration.

L’appui et le soutien de l’industrie du numérique

Ce chantier est vaste puisqu’il comporte de nombreuses promesses :

  • La création d’un fonds européen d’au moins 5 milliards pour soutenir les start-ups
  • La promotion de l’intelligence artificielle
  • La création d’une banque de données numériques à l’échelle européenne pour rivaliser avec les géants américains Facebook et Google
  • La renégociation de la PrivacyShiel (charte de protection des données personnelles) avec les États-Unis.

L’amélioration des aides existantes pour les start-ups

Il souhaite simplifier l’accès aux aides existantes pour les start-ups (crédit impôt recherche, crédit impôt innovation, crédit jeune entreprise innovante…). Il veut également réformer l’impôt sur la fortune pour attirer de nouveau des investisseurs étrangers ainsi que les talents du numérique. Enfin, il veut mettre en place une « administration spécialement dédiée au numérique » qui deviendra l’interlocuteur privilégié des start-ups.

Les réformes juridiques

La meilleure solution pour l’encadrement juridique et légal du secteur du numérique et des start-ups, selon Macron, serait de s’orienter vers les accords d’entreprises et les accords de branches. Il projette donc de supprimer le RSI et de simplifier le Code du travail. La mise en place d’un projet d’harmonisation des règlementations du numérique sur le plan européen, faciliterait l’exportation des concepts et des idées novatrices entre les 27 membres.

Les projets sociaux

Il soutient l’investissement féminin dans les projets de start-ups et veut faire adopter un nouvel état d’esprit au niveau européen.

Ce sera donc une culture basée sur la transparence, la compétence, l’implication citoyenne, l’innovation et la transformation, où chacun a sa chance et sera récompensé en fonction des mérites et du talent.

Crédit photo : Olivier Ezratty