Moussa Djidingar



Les trois types de l’opposition politique tchadienne

Le Tchad, ce pays où l’alternance politique est quasiment inexistante, se heurte aux opposants multi-facettes. L’opposition tchadienne est composée de trois types : les traîtres au boulimie pécuniaire, les béni-oui-oui et les apparences « loyales ». Qui sont les traitres au boulimie pécuniaire ? Ce sont des opposants, probablement corrompus par le pouvoir en place. Selon mon analyse, ils sont payés à collecter des informations et des secrets au sein de l’opposition,…



Le Ouaddi de Barkadroussou entre production maraîchère et de la spiruline

Barkadroussou se situe à 5 kilomètres à l’Est de Nokou dans le département du Nord-Kanem, province du Kanem. Ce grand village a une population dense. Son potentiel ressource est son Ouaddis qui est extrêmement riche, dont une source nourricière. Ce Ouaddis regorge une immense potentialité agricole et de production de la spiruline. Selon Ousmane Issa Ousman, fils du chef de village, juriste de formation, le Ouaddi est estimé à 7…


Terrorisme : les raisons pour lesquelles certains jeunes dérivent

À mes yeux, le terrorisme est l’un des fléaux le plus dévastateur que la planète terre vit présentement. Il est un phénomène humain d’imposition doctrinale et idéologique aux autres. Dans cette bande, l’on constate l’entrée massive de beaucoup des jeunes, qu’ils en soit occidentaux, asiatiques et africains.





Tchad : La face cachée des élections présidentielles dans le lac

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Au Tchad, les élections présidentielles ont laissé des traces sombres et non démocratiques dans la province du lac.

Que s’était-il passé ?

Le parti au pouvoir actuel est le MPS( Mouvement Patriotique de Salut). Dans cette province, il y’a un parti appelé ARD qui domine. C’est le parti de Mbodou Bami, un ressortissant de cette province. La plupart des jeunes sont tous derrière ARD, mais le MPS force et ne laisse pas le choix à la population de voter le parti qu’ils veulent. Suivez ces témoignages

Témoignages de quelques ressortissants

Lors d’une formation d’engagement communautaire à Ndjaména la capitale tchadienne, j’ai rencontré quelques lacustres qui ont relaté l’absence de la scolarité des filles et l’inexistence des écoles dans les îles. Ce qui a attiré mon attention, c’est aussi l’absence de cette liberté de choisir le candidat de son choix.

Pourquoi ?

Eh bien ils n’ont pas cette liberté de choisir qui ont veut voter. Autrement ils ne sont pas libres. Leurs choix sont imposés. «Tu votes le MPS, sinon tu sera amendé à une somme de 3000frsCFA» me disait un lacustre. Le vote se fait dans un couloir, seul. Mais ici, dans le couloir il y’a un inconnu qui contrôle le choix des autres. «On est pas libre» me renchérit un autre.

L’influence forcée du MPS

Savez-vous comment le Mouvement Patriotique du salut (MPS) parti au pouvoir influence forcément les couches sociales ? Peut-être être oui, mais j’explique ici. Le système de diviser pour mieux régner est presque une réussite totale de la part de ceux qui gouverne. Ce système a laissé la porte ouverte à MPS de couler dans toute les différentes pièces du puzzle. Imposer au chefs ou représentant d’une cellule divisée des ordres afin qu’ils puissent imposer leurs populations. Les artisans traditionnels du MPS imposent à leurs propres population à voter pour le MPS. L’achat des consciences par le MPS est entré dans les chefferie traditionnelles, cantonales… Même dans les familles, les ménages…

Savez-vous pourquoi ce système devient de plus en plus un moyen d’extension du parti au pouvoir ? Eh bien le pays est divisé en morceau. Cliquez ici pour lire et comprendre.


Phénomène de la mendicité au Tchad

Au Tchad, le phénomène des enfants mendiants ne cesse de s’accroître. Cet accroissement est dû en une grande partie à la crise économique qui secoue le pays depuis plusieurs mois et qui laisse derrière elle une pauvreté extrême. La population tchadienne la vit à travers le manque d’emploi… Après avoir fait un tour dans quelques provinces du Tchad, j’ai fait un constat lamentable.

Dans la province du Kanem

Dans cette localité, le taux de ce phénomène avait diminué les deux années précédentes. Subséquemment, ces enfants ont compris l’importance de leur vie. Ils se sont lancés dans des petits commerces. Ils font des transports à travers des pousse-pousses, des ânes et parfois portent des marchandises ou des bagages sur leur tête afin de trouver de quoi à manger, de quoi se vêtir. Ils font également des activités quotidiennes, comme la vente des herbes sèches pour les animaux. Toutefois, avec la crise économique qui secoue le pays, ce phénomène revient de surcroît avec une augmentation des enfants mendiants.

Dans la Province du Lac-Tchad

Ici, les mendiants sont nombreux. Ils sont le plus souvent sous la responsabilité de leurs maîtres religieux. Ces derniers, sont ceux qui instruisent ces enfants à l’enseignement coranique. Dans la matinée, dans l’après-midi et dans la soirée, une tasse en main (voire la photo ci-dessus), ces enfants mendiants passent de porte à porte pour mendier, chercher de quoi à manger. Ce moment est appelé le « Farrah ». La nuit, ils se regroupent autour du feu pour lire leurs tablettes aux écrits coraniques.

Dans la Province de Hadjer Lamis

Dans cette localité, ils sont de plus en plus nombreux, voire très nombreux. À Massaguet, quelques kilomètres de la capitale tchadienne, lorsqu’un véhicule s’arrête, ils s’empressent pour aller mendier auprès des clandestins, quelques pièces. « Monsieur, que Dieu t’accorde sa grâce…», en ces termes, ils soulèvent leurs tasses, afin de mettre quelques pièces, qui leurs servent à manger.

Le phénomène de mendicité est présent systématiquement dans les pays pauvres. D’une part, il y’a des milliards pour acheter des armes, mais il n’y a quasiment pas d’argent pour épauler des enfants qui dorment dans la rue, sur des cartons ou sur des nattes en paille qui grattent leurs côtes. Tout comme d’autres enfants, ces enfants ont besoin d’une vie décente et d’une prise en charge sanitaire.

À travers ce billet, je lance un appel d’aide sociale, auprès des organisations nationales ou internationales, de personnes aux bonnes volontés d’aider ces enfants afin qu’ils puissent avoir accès à une vie décente et à une éducation.


Les tchadiens brisent les barrières qui obstruent l’Unité Nationale à travers les concepts «nolimite et viens visiter mon village»

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Au Tchad, depuis plusieurs années les dérives politiques ont entraîné des conséquences désastreuses sur l’harmonie dans les différentes sociétés tchadiennes : des conséquences sur le vivre ensemble avec nos différences ethniques, religieuses et traditionnelles. C’est ce qui avait mis l’unité Nationale en péril. Conscients des enjeux et les conséquences qu’entrainent les fruits amers de la politique tchadienne, les enfants de Toumaï ont décidé unanimement de se mettre ensemble avec toute leurs différences afin de bâtir un avenir radieux pour non seulement aux cadets et aux petits fils de Toumaï mais aussi et surtout pour le pays. Deux tchadiens ont décidé d’initier deux concepts du vivre ensemble sur les réseaux sociaux. Il s’agit du nolimite et viens visiter mon village précédés d’un hashtag.

Initiation des concepts notlimite et viens visiter mon village

Le concept «nolimite» est l’initiative de la jeune écrivaine Zenab Orti.

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Il consiste in prémis à partager des photos sur les réseaux sociaux avec des compagnons d’autres villes, religions, traditions… D’autre part, c’est un reflet qui brise toute les barrières qui obstruent et freinent la cohabitation pacifique.

Le concept «Viens visiter mon village» est une initiative de l’activiste Djoret Biaka Tedang.

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Ces  concepts sont révélateurs d’image d’un pays où l’on vit avec nos petites différences. Sur ce, l’initiateur de ce concept  a invité six personnes issues des différentes provinces en ces termes sur son compte facebook : «J’aimerais que nous puissions, nous, intellectuels, démontrer, surtout à nos jeunes frères, que nous pouvons surmonter nos craintes, nos peurs de l’autre, et entrainer avec nous la masse… Que ni les barrières géographiques, linguistiques religieuses ou l’histoire ne sont suffisamment fortes pour briser la volonté d’un peuple qui a décidé de vivre ensemble. Alors, j’aimerais que vous puissiez dire ensemble, avec le président Kagamé que « nous avons décidé de rester ensemble », afin que le volcan annoncé par certain n’ait lieu ».

Les invités

Il s’agit de l’artiste comédien Elhadji Tawa, de l’économiste Kebir Mahamat Abdoulaye, Mahyadine Babouri  Abdoulaye Dor, du comédien Ebidami et du politologue Moussa Djidinga. Pour la nouvelle génération tchadienne, la cohabitation pacifique et le vivre ensemble ne seront cette fois-ci plus des rêves fugaces, mais des rêves à concrétiser, réaliser. Vue cette importance et l’envergure de cette initiative, une dizaine des frères et sœurs tchadiens ont rejoint les invités à passer des séjours au village natal de l’activiste Djoret, dont Edm Ray’s Kim. Ces invités sont pour l’instant surnommés les ambassadeurs de notlimite.

Le séjour des invités à Léré

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Le sociologue Gondeu Ladiba et son équipe ont accueilli chaleureusement les hôtes, ambassadeurs de notlimite.

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Des visites touristiques et du musée de Léré, des différents plats traditionnels, des danses traditionnel, rencontre avec le chef de canton… Sont au coeur de l’ambiance. La cohabitation pacifique au Tchad est sans doute possible, malgré les tentatives des divisions orchestrées par des hommes politiques assoiffés des gains sordides que l’intérêt général de toute une nation.

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À Léré, les ambassadeurs de notlimite ont apporté leurs contributions en faisant un don des livres à la bibliothèque.

Sensations et émotions joviales, voilà ce que je ressens. Aujourd’hui, Djoret et son équipe nous ont fait découvrir Léré, ses particularités et sa richesse. Demain nous découvriront Faya, Sarh, Bebidja, Moussoro, Mao, Ati, Amdjarass, Fianga, Amtiman, Bol… Bref, toute les provinces de notre pays. C’est juste une question de volonté sociale. Ainsi, plus nous découvriront d’autres villages, plus, nous les ambassadeurs seront nombreux. Avec cette allure nous allons conquérir tout le pays : de ville en ville, du village au village, du quartier au quartier, nous allons bouter hors de notre contré les divisions internes et instaurer derechef la cohabitation pacifique, le vivre ensemble. C’est ensemble que nous pouvons bâtir notre pays sur des nouvelles bases avec une nouvelle génération. Nous sommes un et indivisible.

À mon avis, oui, au Tchad le vivre ensemble est possible.


Les 10 caractéristiques qui font du Tchad un pays de la mauvaise gouvernance

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La mauvaise gouvernance est un fléau à l’embrouillamini  politique, un attentat économique et un méli-mélo social d’un État. La mauvaise gouvernance détruit  à petit feu un pays, un État, une nation. C’est le cas de la République du Tchad, un pays enclavé qui se situe au cœur de l’Afrique. N’djaména est la capitale du Tchad. Ce pays à pour président Idriss Deby Itno, le redoutable allié de la France pour la lutte contre le terrorisme. Avec une superficie de 1.284.000 km2, le Tchad est un pays pétrolier qui regorge non seulement d’énorme potentialité culturelle; mais aussi  : l’or, le pétrole l’uranium, l’agriculture, l’élevage, les sites touristiques…

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Malheureusement, ce pays meurt à petit feu dans le carcan de la mauvaise gouvernance. Cette dernière est engendrée par des multiples périples que j’ai résumé en 10 caractéristiques qui font que le Tchad est pays de la mauvaise gouvernance.

1 . la corruption

 » hagal crédit » (la part de crédit) ou « hagal goro » (la part de cola) sont les appellations de la corruption dans des expressions de l’arabe locale tchadienne. La corruption est l’arme la plus fatale de la mauvaise gouvernance. Elle est la diablesse dévastatrice de l’appareil étatique. Malheureusement, ce fléau est généralisé dans le corps de l’administration tchadienne jusqu’au sommet.

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En 2016 Transparency International classe le Tchad dans le top 10 des pays les plus corrompus au monde. La corruption dans un pays pauvre comme le Tchad qui est le deuxième pays « le plus misérable au monde », juste après la Syrie (  d’après une enquête du World Gallup Poll) ne le fait que détruire.

2. Le népotisme

Le népotisme sème du chaos à flot dans ce pays. Le constat est lamentablement amer. Dans chaque grande direction administrative, les ministres ou les directeurs administratifs embauchent vaille que vaille leurs proches (nièces, cousins, frères…) au détriment des autres.

Au Tchad, le népotisme a atteint son summum. Car, même les concours professionnels sont « nepotisés« , et les places sont répartis par « quotas népotique« . Sur ce, la fonction publique tchadienne n’est qu’accessible que par ces deux options qui sont : le népotisme et la corruption. Les pauvres tchadiens comme moi et mes camarades qui usent leurs pantalons sur les bancs des universités avont en face de nous deux bombes, un couple diabolique et une épidémie de gouvernance qui retardent le fonctionnement de l’appareil administratif tchadien. Alléluia !

3. Le sabotage de la méritocratie

Le gouvernement tchadien est façonné systématiquement par une équité régionale. Pour ne pas éveiller les soupçons des détournements du denier public. Cette mauvaise gouvernance se penche sur l’intérêt personnel que général. Simplement, en politique la camaraderie est soit positive ou négative.
Silence ! On bouffe.

Quelle raillerie administrative ! Une raillerie où un juriste se trouve à la tête du ministère de pétrole, un économiste à la tête de la technologie…
Le sabotage de la méritocratie saute à l’œil nu dans la capitale et les provinces du Tchad. Ceux qui ont fini leurs études s’accrochent à vivoter en faisant du clando, des taxis, du bénévolat…Tandis-que ceux qui n’ont jamais mis pied à l’école; grâce au griotisme politique se trouvent dans des bureaux climatisés à gérer les affaires administratives. Ce n’est qu’au Tchad qu’on découvre ça. Qu’elle piètre gouvernance ! Un Tchad meilleur n’a pas besoin des dirigeants militantistes pour son développement administratif. Il a juste besoin de la compétence absolue à chaque poste de responsabilité.

4. Taux d’analphabétisme

L’analphabétisme est l’une des source de toute forme de mauvaise gouvernance, surtout un pays comme le Tchad avec un taux d’analphabétisation de :  86% pour les femmes et  69/% pour les hommes. Elle est malheureusement affectée par une souffrance maladive du système éducatif tchadien. L’effectif pléthorique tape à l’œil. Car dans le nord du pays  selon le bulletin humanitaire d’OCHA de septembre 2016, le ratio monte à 216 élèves dans une salle pour un instituteur. C’est ce qui occasionne présentement la baisse de niveau chez les enfants et, qui finissent par quitter l’école puis se lancent dans la vie active. D’autres partent pour l’Eldorado avant même de finir le premier cycle. Cependant, il y’a un manque cruel des suivis et évaluations dans le système éducatif. Le pire est que l’ecole n’existe pas dans certains villages des provinces du Tchad, et celles qui existent, la plupart ont un seul instituteur à multigrade : 2 à 3 classes pour 2 heures ou 3 heures. À ce que je sache, Dans un État de droit avec une bonne gouvernance, chaque enfant a droit à la scolarité. Car l’éducation est le socle du développement d’un pays. Un peuple éduqué est un peuple instruit. La destruction du système éducatif actuel, laisse le peuple dans l’ignorance de ses droits et devoirs. Car un peuple est instruit connaît son droit et ses devoirs citoyens. L’une des méthodes pour s’éterniser au pouvoir, est la mainmise sur le peuple dans l’ignorance en détruisant le système éducatif du pays. Ça y est Nous y sommes. Malgré tout, par le biais du népotisme, d’autres réussissent à s’intégrer à la fonction publique. Hélas ! C’est là où la mauvaise gouvernance dénature tout un pays.

5. Chaqu’un pour soi Dieu pour tous ou le  » je m’en foutisme « 

Un terme banal pour une gouvernance loyale. À cela s’ajoute des expressions de la rue tirées directement de la mauvaise gouvernance du genre : « il n’a que 6 mois pour bouffer« , « c’est sa chance de devenir riche« … Des expressions désastreuses qui ont enfoncé le Tchad dans un gouffre sinistre face aux multiples crises dont la crise  économique du semptembre 2016 que nous vivons présentement. Parmi les hautes autorités ou les représentants des grandes institutions, la plus grande partie n’a aucune intention de diriger lesdites institutions ou directions POUR LE PAYS. Sauf quelques oiseaux rares qui, à force de rendre service au pays se retrouvent limoger après quelques mois. La majorité  sont ceux qui exercent leurs fonctions POUR LEURS COMPTES BANCAIRES, NON POUR LE PAYS. Par ses propres fils aux intentions apatrides, le Tchad souffre énormément jusqu’à ses entrailles. Ces « je m’en foutistes » n’ont presque jamais fais des actes ou des actions pour l’amour de la nation au détriment de leurs intérêts personnels. Avec ces apatrides qui ne pensent qu’aux paradis fiscaux, le constat reste et restera encore et toujours amer. Tais-toi ! on s’enrichit .

6.Administration traditionnelle ou classique

L’administration traditionnelle ou classique renvoie systématiquement à une forme de gouvernance dont les principes et les méthodes se reposent sur les us et les coutumes, la tradition et les cultures ancestrales. Dans ce pays, l’on arrête pas de parler de la République, de l’État de droit, de la constitution, des textes sacrés de la République… Mais dans le fond, c’est le classique qui sape nos administrations. En revanche, la violation des textes sacrés de la République, l’implication coutumière dans l’administration tchadienne et des décisions coutumières des rois classiques ne cessent d’influencer l’administration tchadienne. À l’instar des décrets héritiers, des nominations et des postes héritières…Dans ce beau pays le système traditionnel est « gouvernementalisé ». Par exemple, lorsqu’un député vieillit, c’est l’un de ses parents qui le succède. Lorsqu’un maire, ministre sont destitués, c’est leurs proches parent qui les succèdent. De surcroît, c’est les mêmes personnes, les mêmes têtes qui se succèdent dans ce cercle gouvernemental. Le dernier remaniement gouvernemental ne passe pas inaperçu. Ma plus grande inquiétude, c’est la multiplication des chefs de canton décrétés. Peut être, bientôt, même les chefs des villages le serons. N’espérons pas, mais tout est possible dans ce qu’on appelle diviser pour mieux régner. Subséquemment, la lignée ancestrale domine la stratégie de gouvernance au Tchad. Peu importe la compétence et le professionnalisme au profit de la nation, ces successions stratégiques mises en places ne sont rien d’autres que des stratagèmes pour bloquer les issues de la fonction publique aux autres. Ce phénomène absurde dans l’administration tchadienne est lié directement au népotisme qui laisse le pays dans le joug de la mauvaise gouvernance. Sur ce, les conséquences seront désastreuses que promotrices. Car, s’il en est ainsi, l’unité nationale sera en péril.

7. L’intimidation et le droit de l’homme bafoué.

Un terme qui résume tout une gouvernance d’un pays. Au Tchad, toute personne qui parle de la mauvaise gouvernance, de la gestion scabreuse du pétrole et du droit de l’homme, aura automatiquement les agents de la ANS (Agence Nationale de Sécurité) à ses trousses. Le droit de l’homme est quasiment bafoué dans ce pays. Des répressions, des intimidations et des arrestations des journalistes, des activistes, des défenseurs des droits de l’homme et de la société civiles, des chefs des partis politiques, des artistes… Sont devenues des monnaie courantes. Disparitions forcées et détentions arbitraires, recours excessifs à la force, les droits à la liberté d’expression et de réunion  bafoués sont ressortis dans le rapport d’Amnesty International. Sur papier le Tchad est un pays démocratique, mais dans le fond la démocratie au pays de grand-père Toumaï est en congée ou peut-être incarcérée. Ainsi, le Tchad se classe 13e parmi les 20 pays où il ne fait pas bon vivre dans le monde.

8. Détournement du denier publique

Les véritable ennemis de la nation sont les « voleurs de la République » autrement, « les mangeurs de l’argent du pays« . Le détournement du dénier public est la branche principale de la mauvaise gouvernance. La crise économique que traverse le pays actuellement est due à une grande partie aux détournements des fonds publics. Le Tchad est le seul, sinon l’unique pays où l’enrichissement illicite a fait des  prédateurs du denier public extrêmement riches et qui vivent dans le luxe total; et les pauvres croupissent sous une misère incommensurable. Malgré un tel désastre dans la caisse publique, l’État tchadien est resté sourd-muet. Beaucoup n’ont pas été jugé et condamné. Le pire dans cette crime économique, ceux qui ont détourné hier, reviennent comme un héros en occupant un grand poste de responsabilité au su et au vu de cette justice tâché d’une lenteur et de l’incompétence juridique. Aucune juridiction d’un pays de droit s’enjaillera de voir passer un tel crime économique. Le 10 mars 2017 , determiné a finir avec les voleurs de la République, le président tchadien Idriss Deby Itno, a fait une sortie médiatique lors de la journée du prière nationale pour la paix et la cohabitation pacifique  en martelant contre les prédateurs de la République : «Tous les prédateurs de la République doivent comprendre que leurs actes ne resteront pas impunis. Chacun doit apprendre à vivre avec son salaire». Il a également lancé un missile qui fait tremblé « les mangeurs de l’argent du pays » comme disent les hommes de la rue. Conscient de ces crimes économiques, il a martelé que «L’enrichissement illicite est visible à Ndjaména et à l’extérieur comme l’attestent les villas qui poussent ». Il ajoute que «Chacun doit justifier ses biens. La loi sera appliquée dans toute sa vigueur». Une telle détermination du Président Deby finira par traduire illico les prédateurs de la République à la justice ? Wait and see, nous sommes au Tchad.

9. Une justice épousée par l’impunité

La justice tchadienne est atteinte par une épidémie endémique appelée : impunité. Elle est comme un marché d’où les procès sont des produits vendus aux plus offrants. Lorsque dans un État la justice est bazardée, la mauvaise gouvernance a atteint son paroxysme. L’impunité est le maître mot des vrais coupables en libertés, à l’instar des prédateurs de la République. Leurs actes sont restés impunis, mais c’est les pauvres citoyens qui payent le prix du pot cassé par l’imposition des mesures sordides appelée les 16 mesures qui consiste également à couper les salaires des fonctionnaires. La mauvaise gouvernance dans ce pays a dépassé ses limites : des policiers qui tirent des balles réelles aux manifestants qui réclament juste leurs droits, des fonctionnaires aux faux diplômes qui pullulent la fonction publique tchadienne, des prédateurs de la république non jugés et condamnés, des violeurs des textes sacrés de la République, des coupables des crimes… Sont tous restés impunis. Si la loi ne s’applique pas à tout le monde, alors à quoi vaut la justice au Tchad? Les pauvres payent et les riches profitent.

10. l’incohérence dans la transparence des finances publiques

Chaque années le budget faramineux annuel du pays est en crescendo. Malheureusement, chaque ministère ferme les yeux sur la transparence de la gestion financière. Les rapports justificatifs camouflés ou peut-être inexistants assortis avec cet insuffisance totale des suivis et évaluations financières sont les indicateurs clés du chaos financier.
C’est ce qui fait malheureusement que le détournement du dénier public devient de plus en plus un moyen efficace pour les prédateurs de la République de bomber leurs comptes bancaires à l’étranger. Les budgets de l’État et ses gestions financières sont les racines économiques stabilisatrices d’un pays. Le contraire sera bien évidemment une crise économique. C’est ce que vit présentement le Tchad.

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Les 10 caractéristiques qui font du Tchad un pays de la mauvaise gouvernance

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La mauvaise gouvernance est un fléau à l’embrouillamini  politique, un attentat économique et un méli-mélo social d’un État. La mauvaise gouvernance détruit  à petit feu un pays, un État, une nation. C’est le cas de la République du Tchad, un pays enclavé qui se situe au cœur de l’Afrique. N’djaména est la capitale du Tchad. Ce pays à pour président Idriss Deby Itno, le redoutable allié de la France pour la lutte contre le terrorisme. Avec une superficie de 1.284.000 km2, le Tchad est un pays pétrolier qui regorge non seulement d’énorme potentialité culturelle; mais aussi  : l’or, le pétrole l’uranium, l’agriculture, l’élevage, les sites touristiques…

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Malheureusement, ce pays meurt à petit feu dans le carcan de la mauvaise gouvernance. Cette dernière est engendrée par des multiples périples que j’ai résumé en 10 caractéristiques qui font que le Tchad est pays de la mauvaise gouvernance.

1 . la corruption

 » hagal crédit » (la part de crédit) ou « hagal goro » (la part de cola) sont les appellations de la corruption dans des expressions de l’arabe locale tchadienne. La corruption est l’arme la plus fatale de la mauvaise gouvernance. Elle est la diablesse dévastatrice de l’appareil étatique. Malheureusement, ce fléau est généralisé dans le corps de l’administration tchadienne jusqu’au somm

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et.

En 2016 Transparency International classe le Tchad dans le top 10 des pays les plus corrompus au monde. La corruption dans un pays pauvre comme le Tchad qui est le deuxième pays « le plus misérable au monde », juste après la Syrie (  d’après une enquête du World Gallup Poll) ne le fait que détruire.

2. Le népotisme

Le népotisme sème du chaos à flot dans ce pays. Le constat est lamentablement amer. Dans chaque grande direction administrative, les ministres ou les directeurs administratifs embauchent vaille que vaille leurs proches (nièces, cousins, frères…) au détriment des autres.

Au Tchad, le népotisme a atteint son summum. Car, même les concours professionnels sont « nepotisés« , et les places sont répartis par « quotas népotique« . Sur ce, la fonction publique tchadienne n’est qu’accessible que par ces deux options qui sont : le népotisme et la corruption. Les pauvres tchadiens comme moi et mes camarades qui usent leurs pantalons sur les bancs des universités avont en face de nous deux bombes, un couple diabolique et une épidémie de gouvernance qui retardent le fonctionnement de l’appareil administratif tchadien. Alléluia !

3. Le sabotage de la méritocratie

Le gouvernement tchadien est façonné systématiquement par une équité régionale. Pour ne pas éveiller les soupçons des détournements du denier public. Cette mauvaise gouvernance se penche sur l’intérêt personnel que général. Simplement, en politique la camaraderie est soit positive ou négative.
Silence ! On bouffe.

Quelle raillerie administrative ! Une raillerie où un juriste se trouve à la tête du ministère de pétrole, un économiste à la tête de la technologie…
Le sabotage de la méritocratie saute à l’œil nu dans la capitale et les provinces du Tchad. Ceux qui ont fini leurs études s’accrochent à vivoter en faisant du clando, des taxis, du bénévolat…Tandis-que ceux qui n’ont jamais mis pied à l’école; grâce au griotisme politique se trouvent dans des bureaux climatisés à gérer les affaires administratives. Ce n’est qu’au Tchad qu’on découvre ça. Qu’elle piètre gouvernance ! Un Tchad meilleur n’a pas besoin des dirigeants militantistes pour son développement administratif. Il a juste besoin de la compétence absolue à chaque poste de responsabilité.

4. Taux d’analphabétisme

L’analphabétisme est l’une des source de toute forme de mauvaise gouvernance, surtout un pays comme le Tchad avec un taux d’analphabétisation de :  86% pour les femmes et  69/% pour les hommes. Elle est malheureusement affectée par une souffrance maladive du système éducatif tchadien. L’effectif pléthorique tape à l’œil. Car dans le nord du pays  selon le bulletin humanitaire d’OCHA de septembre 2016, le ratio monte à 216 élèves dans une salle pour un instituteur. C’est ce qui occasionne présentement la baisse de niveau chez les enfants et, qui finissent par quitter l’école puis se lancent dans la vie active. D’autres partent pour l’Eldorado avant même de finir le premier cycle. Cependant, il y’a un manque cruel des suivis et évaluations dans le système éducatif. Le pire est que l’ecole n’existe pas dans certains villages des provinces du Tchad, et celles qui existent, la plupart ont un seul instituteur à multigrade : 2 à 3 classes pour 2 heures ou 3 heures. À ce que je sache, Dans un État de droit avec une bonne gouvernance, chaque enfant a droit à la scolarité. Car l’éducation est le socle du développement d’un pays. Un peuple éduqué est un peuple instruit. La destruction du système éducatif actuel, laisse le peuple dans l’ignorance de ses droits et devoirs. Car un peuple est instruit connaît son droit et ses devoirs citoyens. L’une des méthodes pour s’éterniser au pouvoir, est la mainmise sur le peuple dans l’ignorance en détruisant le système éducatif du pays. Ça y est Nous y sommes. Malgré tout, par le biais du népotisme, d’autres réussissent à s’intégrer à la fonction publique. Hélas ! C’est là où la mauvaise gouvernance dénature tout un pays.

5. Chaqu’un pour soi Dieu pour tous ou le  » je m’en foutisme « 

Un terme banal pour une gouvernance loyale. À cela s’ajoute des expressions de la rue tirées directement de la mauvaise gouvernance du genre : « il n’a que 6 mois pour bouffer« , « c’est sa chance de devenir riche« … Des expressions désastreuses qui ont enfoncé le Tchad dans un gouffre sinistre face aux multiples crises dont la crise  économique du semptembre 2016 que nous vivons présentement. Parmi les hautes autorités ou les représentants des grandes institutions, la plus grande partie n’a aucune intention de diriger lesdites institutions ou directions POUR LE PAYS. Sauf quelques oiseaux rares qui, à force de rendre service au pays se retrouvent limoger après quelques mois. La majorité  sont ceux qui exercent leurs fonctions POUR LEURS COMPTES BANCAIRES, NON POUR LE PAYS. Par ses propres fils aux intentions apatrides, le Tchad souffre énormément jusqu’à ses entrailles. Ces « je m’en foutistes » n’ont presque jamais fais des actes ou des actions pour l’amour de la nation au détriment de leurs intérêts personnels. Avec ces apatrides qui ne pensent qu’aux paradis fiscaux, le constat reste et restera encore et toujours amer. Tais-toi ! on s’enrichit .

6.Administration traditionnelle ou classique

L’administration traditionnelle ou classique renvoie systématiquement à une forme de gouvernance dont les principes et les méthodes se reposent sur les us et les coutumes, la tradition et les cultures ancestrales. Dans ce pays, l’on arrête pas de parler de la République, de l’État de droit, de la constitution, des textes sacrés de la République… Mais dans le fond, c’est le classique qui sape nos administrations. En revanche, la violation des textes sacrés de la République, l’implication coutumière dans l’administration tchadienne et des décisions coutumières des rois classiques ne cessent d’influencer l’administration tchadienne. À l’instar des décrets héritiers, des nominations et des postes héritières…Dans ce beau pays le système traditionnel est « gouvernementalisé ». Par exemple, lorsqu’un député vieillit, c’est l’un de ses parents qui le succède. Lorsqu’un maire, ministre sont destitués, c’est leurs proches parent qui les succèdent. De surcroît, c’est les mêmes personnes, les mêmes têtes qui se succèdent dans ce cercle gouvernemental. Le dernier remaniement gouvernemental ne passe pas inaperçu. Ma plus grande inquiétude, c’est la multiplication des chefs de canton décrétés. Peut être, bientôt, même les chefs des villages le serons. N’espérons pas, mais tout est possible dans ce qu’on appelle diviser pour mieux régner. Subséquemment, la lignée ancestrale domine la stratégie de gouvernance au Tchad. Peu importe la compétence et le professionnalisme au profit de la nation, ces successions stratégiques mises en places ne sont rien d’autres que des stratagèmes pour bloquer les issues de la fonction publique aux autres. Ce phénomène absurde dans l’administration tchadienne est lié directement au népotisme qui laisse le pays dans le joug de la mauvaise gouvernance. Sur ce, les conséquences seront désastreuses que promotrices. Car, s’il en est ainsi, l’unité nationale sera en péril.

7. L’intimidation et le droit de l’homme bafoué.

Un terme qui résume tout une gouvernance d’un pays. Au Tchad, toute personne qui parle de la mauvaise gouvernance, de la gestion scabreuse du pétrole et du droit de l’homme, aura automatiquement les agents de la ANS (Agence Nationale de Sécurité) à ses trousses. Le droit de l’homme est quasiment bafoué dans ce pays. Des répressions, des intimidations et des arrestations des journalistes, des activistes, des défenseurs des droits de l’homme et de la société civiles, des chefs des partis politiques, des artistes… Sont devenues des monnaie courantes. Disparitions forcées et détentions arbitraires, recours excessifs à la force, les droits à la liberté d’expression et de réunion  bafoués sont ressortis dans le rapport d’Amnesty International. Sur papier le Tchad est un pays démocratique, mais dans le fond la démocratie au pays de grand-père Toumaï est en congée ou peut-être incarcérée. Ainsi, le Tchad se classe 13e parmi les 20 pays où il ne fait pas bon vivre dans le monde.

8. Détournement du denier publique

Les véritable ennemis de la nation sont les « voleurs de la République » autrement, « les mangeurs de l’argent du pays« . Le détournement du dénier public est la branche principale de la mauvaise gouvernance. La crise économique que traverse le pays actuellement est due à une grande partie aux détournements des fonds publics. Le Tchad est le seul, sinon l’unique pays où l’enrichissement illicite a fait des  prédateurs du denier public extrêmement riches et qui vivent dans le luxe total; et les pauvres croupissent sous une misère incommensurable. Malgré un tel désastre dans la caisse publique, l’État tchadien est resté sourd-muet. Beaucoup n’ont pas été jugé et condamné. Le pire dans cette crime économique, ceux qui ont détourné hier, reviennent comme un héros en occupant un grand poste de responsabilité au su et au vu de cette justice tâché d’une lenteur et de l’incompétence juridique. Aucune juridiction d’un pays de droit s’enjaillera de voir passer un tel crime économique. Le 10 mars 2017 , determiné a finir avec les voleurs de la République, le président tchadien Idriss Deby Itno, a fait une sortie médiatique lors de la journée du prière nationale pour la paix et la cohabitation pacifique  en martelant contre les prédateurs de la République : «Tous les prédateurs de la République doivent comprendre que leurs actes ne resteront pas impunis. Chacun doit apprendre à vivre avec son salaire». Il a également lancé un missile qui fait tremblé « les mangeurs de l’argent du pays » comme disent les hommes de la rue. Conscient de ces crimes économiques, il a martelé que «L’enrichissement illicite est visible à Ndjaména et à l’extérieur comme l’attestent les villas qui poussent ». Il ajoute que «Chacun doit justifier ses biens. La loi sera appliquée dans toute sa vigueur». Une telle détermination du Président Deby finira par traduire illico les prédateurs de la République à la justice ? Wait and see, nous sommes au Tchad.

9. Une justice épousée par l’impunité

La justice tchadienne est atteinte par une épidémie endémique appelée : impunité. Elle est comme un marché d’où les procès sont des produits vendus aux plus offrants. Lorsque dans un État la justice est bazardée, la mauvaise gouvernance a atteint son paroxysme. L’impunité est le maître mot des vrais coupables en libertés, à l’instar des prédateurs de la République. Leurs actes sont restés impunis, mais c’est les pauvres citoyens qui payent le prix du pot cassé par l’imposition des mesures sordides appelée les 16 mesures qui consiste également à couper les salaires des fonctionnaires. La mauvaise gouvernance dans ce pays a dépassé ses limites : des policiers qui tirent des balles réelles aux manifestants qui réclament juste leurs droits, des fonctionnaires aux faux diplômes qui pullulent la fonction publique tchadienne, des prédateurs de la république non jugés et condamnés, des violeurs des textes sacrés de la République, des coupables des crimes… Sont tous restés impunis. Si la loi ne s’applique pas à tout le monde, alors à quoi vaut la justice au Tchad? Les pauvres payent et les riches profitent.

10. l’incohérence dans la transparence des finances publiques

Chaque années le budget faramineux annuel du pays est en crescendo. Malheureusement, chaque ministère ferme les yeux sur la transparence de la gestion financière. Les rapports justificatifs camouflés ou peut-être inexistants assortis avec cet insuffisance totale des suivis et évaluations financières sont les indicateurs clés du chaos financier.
C’est ce qui fait malheureusement que le détournement du dénier public devient de plus en plus un moyen efficace pour les prédateurs de la République de bomber leurs comptes bancaires à l’étranger. Les budgets de l’État et ses gestions financières sont les racines économiques stabilisatrices d’un pays. Le contraire sera bien évidemment une crise économique. C’est ce que vit présentement le Tchad.

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Les trois obstacles de l’alternance politique au Tchad

Les approches de la société civile tchadienne et les démarches méthodologiques de l’opposition POLITIQUE tchadienne n’ont quasiment pas un but ultime et commun. Car il me semble que leurs visions et leurs trajectoires sont différentes. Cette divergences objectives entre les deux renforce la force du pouvoir absolu et accentue l’absence d’une alternance politique paisible. Ce pouvoir « absolu »  est exercé pleinement sur un peuple démunis des pièces pour rassembler le puzzle d’une vie décente. C’est  pourquoi le pouvoir césariste ne cesse d’hausser toujours ses methodes de répressions, de contraintes et de forces. Ces méthodes sont les unes des méthodes les plus coriaces dans le monde, singulièrement en Afrique pour dompter un peuple et de faire vivre dans la terreur absolue. À posteriori, l’alternance politique n’est qu’une chimère. Cette alternance politique pacifique tchadienne est affaiblit par trois obstacles que j’appelle ici : le triangle de l’obstacle d’alternance politique tchadienne.
Suivez mon regard :

Lorsqu’un peuple est handicapé par la pauvreté, le chômage, la malnutrition, l’insécurité alimentaire, la corruption, la concussion…. Il sera sévèrement blessé et ne peut marcher. Car ces irrégularités administratives et sociales sont des armes puissantes aux balles perçantes. Toutefois, la puissance d’un peuple résulte de la capacité à manifester son patriotisme à travers des actions communes et populaires (à l’instar du peuple turc, burkibé…). Car un  « un peuple puissant, est une arme redoutable contre toute forme d’injustice et despotique » disais-je le plus souvent. Sur ce je me demande finalement quelle est la puissance aspirée par le peuple tchadien, ces guerriers bien évidemment  légendaires?
Ipso-facto, la puissance du peuple tchadien actuelle est-elle salvatrice ?
En revanche, il est pratiquement, du moins actuellement, le notre est loin de qualifier comme une arme redoutable. Simplement, il y’a cruellement une insuffisance de certains éléments qui caractérisent notre puissance, la puissance du peuple.

Mon analyse

j’ai méticuleusement fais une analyse d’un postulat politique d’une théorie personnelle qui me ressort clairement que ni l’opposition politique, ni le peuple, moins encore la société civile ne peuvent faire muscle devant une puissance despotique articulée autour des méthodes très coriaces qui font vivre le pouvoir « absolu ». Ainsi j’ai résumé la puissance de ce triangle (opposition politique, peuple et société civile) en trois points cruciaux que j’appelle les 3 obstacles de l’alternance politique au Tchad.

1. une opposition faible, manque des techniques, methodes et surtout des moyens révolutionnaires, de surcroît divisée

L’opposition politique tchadienne est un façonnage politique, particularisée en trois types : les traîtres au boulimie pécuniaire, les bénis-oui-oui et les apparences « loyaux« . Pour plus de détail lire ici. La désuétude de leurs méthodes sont frappantes : Des villes mortes, des multiples conférences de presses vaines, des communiqués de presse sans actions qui pullulent le net… Sont à la une de chacun de leurs mouvements. Chacune veut tirer le drap de son côté. Cette division traîtrise est l’une des règles politiques qui neutralise une alternance politique. Car plus elle (l’opposition politique) se divise, moins aura une force puissante.

2. une société civile laissée à la merci du revers politique

La société civile est la baguette magique du peuple. Là où elle frappe, elle laisse des traces (changements positifs). Elle est autrement, les yeux et les oreilles du peuple. Sinistrement, la société civile tchadienne est laissée à la merci des hommes politiques aux visons limitées, dont leur sommet est l’argent et d’autres intérêts personnels. Cette société civile est manipulée par ces hommes à travers des achats de conscience, des concussions, de la corruption, des quelques miettes tombées sous l’influence du griotisme et de la fanfaronnade… Au détriment de leurs luttes combien de fois sine qua none. Dans cette société civile, il y’a d’autres organisations de la société civile créées par des béni-oui-oui politiques juste pour contrecarrer les décisions des vraies organisations de la société civile. Les leaders de ces apparences organisations associatives qui dénaturent les images idéale des autres organisations de la société civile sont tous munis d’une arme redoutable qui sont : la presse, le griotisme politique et les flatteries vaines. On a tout vu dans ce pays. Pour l’argent, les hommes mentent et camouflent la vérité à leurs propres intérêts personnels.

3. un peuple hier courageux, aujourd’hui avec une jeunesse de facilité, d’achat de conscience

L’histoire témoin à jamais la bravoure légendaire des tchadiens. Des guerriers redoutables, des hommes de foi, des hospitaliers hors-normes. Les ancêtres tchadiens, nos ancêtres qui sont des hommes de dignité, honnêtes et courageux ont laissé actuellement une jeunesse de facilité et corruptible. À cela s’ajoute l’achat de conscience des jeunes actifs pour neutraliser toute énergie juvénile qui puisse klaxonner les dérives politiques et administratives, les conditions socioéconomiques dégradantes, la mort lente du système éducatif et sanitaire…
Subséquemment, le chômage chronique assortit avec la pauvreté et la fermeture des portières de la fonction public ont accentué l’envie pécuniaire débordante des jeunes à se lancer facilement dans la boite ou le cercle vicieux des hommes sans fois ni lois qui ne cessent de neutraliser l’avenir des jeunes actifs qui s’époumonent à lutter contre la mauvaise gouvernance. Ni la société civile, ni encore l’opposition politique, moins encore ces jeunes de facilité abonnés à l’achat de conscience feront face à un tel pouvoir incommensurablement puissant, armé de tous les dispositifs possible afin de sauvegarder ce même pouvoir.

In fine, chacun veut et aime avoir une vie décente pour lui et sa famille. Une vie dont les enfants tchadiens ont accès libre et continuel à tout temps et à tout moment à l’éducation. Mais personne ne veut s’impliquer et mettre la main dans la patte. En revanche, nous sommes tous appelés à réunir nos forces, nos ruses et nos toute nos énergies afin de notre pays, nous sauver, puis sauver nous même. Si quelques part, certains financent pour sauvegarder la vie des enfants qui souffrent du paludisme et de la malnutrition, la vie des mamans souffrantes du paludisme sur grossesse; d’autre part, certains détournent le denier public, accentuent les grèves successives laissant les hôpitaux et les écoles vides, coupent les salaires des fonctionnaires en les rendant la vie difficile… Il y’a deux cas : d’une part certains s’en fiche de la vie des autres. D’autre part, certains privilégient les ressources financières au bien de leur pays. Nous sommes dans le premier cas. Car il est encore inadmissible aujourd’hui, au 21e siècle d’utiliser les pproche brutales pour maintenir un peuple dans la terreur, la panique et la misère. Il est également encore insensé de voir un peuple crever dans la misère et la galère pour des raisons économiques non fondées. 


Slam poésie : Amour confus

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Photo crédit : pixabay/CC

Si l’amour et l’envie s’abreuvent dans le coeur
Le regret et l’erreur se désaltèrent dans ce même coeur.
Sans prendre en compte le conseil que me dicte ma raison,
L’amour tente de me dérouter et métamorphoser ma raison en illusion.

Car après le bac
Je suis à entrer à la fac
Je cherchais un stylos en fouillant le fonds de mon sac
Une meuf au nez de Cléopâtre illuminait comme un éclaire me parle d’une voix qui me craque.

Mon coeur vibre
Mes émotions deviennent libres
Et comme un ivre
Je laisse tomber  mes livres en vrac.

Je l’ai observé avec toute mes forces
Ma conscience me dicte que je l’a connaissais avant ma naissance.

Elle se présenta au nom d’Alia
Je me présentais au nom de Moussa

Dans la surface de cette connaissance
Naquit une amitié douce
Qui puise sa source
Au coeur de la concordance

J’arrosais chaque jour ce grain de notre relation amicale
Ah! voilà germais une relation sentimentale.

Alia belle comme une météore tombée du ciel
Une beauté alimentée dans le jardin d’Éden
Qui finit par s’étaler dans mes prunelles
Sa relation sentimentale me gouverne et je deviens fou d’elle

L’amour est doux
Mais l’amour nous rend fou
Parfois l’amour mélange tout.

Invité chez Amina
À sa mère elle me présenta
« c’est Moussa,
Mon ami de la fac il est très sympa »

Euh… Vous voulez la suite ? Rendez-vous au prochain billets pour la belle suite de cette poésie romanesque.


Mon Aïd-al-adha très festive à Mao, au Tchad

Aïd al Adha, c’est la « fête du mouton ». Je l’ai fêtée avec mes amis et ma famille, à Mao, dans la région du Kanem, à 300 kilomètres au nord de la capitale tchadienne. Dans cette grande ville, Aïd al Adha est une fête toute en couleurs, riche socialement, religieusement et culturellement.

Dans ce billet, je vous fait revivre mon Aïd al Adha mouvementée et festive.

Mao, la ville blanche

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crédit : Moussa Djidingar

Mao est aussi appelée la ville blanche. C’est une grande ville, culturellement très riche. Elle est l’une, sinon la première ville, paisible au Tchad. Cette paix a été l’oeuvre du défunt sultan Alifa Ali Zezety qui est l’un des premiers leaders charismatiques que le Tchad a connu. Un titre hérité de ses grand-pères, qu’il a laissé à son fils Mouta, l’actuel sultan du Kanem. Dans cette ville blanche, lors de l’Aid al Adha il y a deux jour à fêter : l’Aïd al Adha (la fête religieuse ou la fête proprement dite) et celle appelée « la fête du sultan » ou « la fête du tam-tam ».

Aïd al Adha, la fête religieuse et sa veille

La veille de la fête, la FM Ndjimi (la radio FM de la ville) annonçait, par la voix du représentant des conseils islamiques :

« Demain c’est la fête, le personnel du conseil des affaires islamiques vous souhaite une bonne fête et vous formule ses meilleurs vœux…»

Cette nuit-là, le marché grouille de monde. Il y a ceux qui achètent de nouveaux vêtements, ceux qui attendent leurs habits chez les tailleurs et ceux qui achètent les décors festifs…
La veille se passe dans une joie intense.

La prière festive

Tôt le matin, on s’est lavé et parfumé, puis on a pris la direction de la place de l’indépendance pour la prière de deux rakats. La prière a été très bien sécurisée par les forces de défense et de sécurité de la ville. Tout le monde est fouillé, par mesure de sécurité.

Il y a quasiment toutes les autorités de la ville blanche à la prière : sa majesté le sultan du Kanem, le gouverneur, le préfet, le maire de la ville… Elles sont venues l’une après l’autre. C’est à l’arrivée du grand Imam que nous nous sommes levés pour accomplir les deux rakats (prosternations).

Après la prière, l’Imam a fait un prêche, en mettant l’accent sur l’importance de la fête et la crainte d’Allah.
Puis il a égorgé un mouton sur place.
Il avait imploré Allah pour qu’il nous guide vers le droit chemin et nous accorde sa bénédiction, surtout la paix.

Au retour de la prière

Au retour de la prière, sourires aux lèvres, on se serrait les mains, on se prenait dans les bras. Ceux que je connaissais et ceux que je ne connaissais pas aussi. Paix, paix sur toi, sur ta famille, «Mabrukh al Aïd»… étaient les mots de chaque personne qu’on croisait. Ces gestes prouvent à suffisance que l’Islam est une religion de paix et qui cultive la paix. Une paix que les extrémistes ne connaissent pas. Une paix que les terroristes veulent dénaturer aux profit de leurs mauvaises philosophies. Ici on se salut avec « paix sur toi et non bombe sur toi. »

L’égorgement de Mouton

Retour à la maison, j’ai égorgé le mouton. Le cœur, le foi ont été préparés d’abord, comme un avant goût. On appelle ça communément «marara hami» en arabe local tchadien. J’étais entouré de ma famille.
On causait, on rigolait… Bref, on fêtait.
C’était l’une des mes plus belles fêtes.

Les visites festives

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crédit : Moussa Djidingar

À l’accoutumance, à domicile, on accueille les visiteurs avec un kit festif (cakes, des sucreries, des chocolats, biscuits, bonbons… ), le tout couronné des vœux les plus chers adressés pour nous et nos familles. On donne aussi de l’argent aux enfants et aux filles généralement. Ce geste est appelé «barkada Aïd» (bonheur de la fête ou bonne fête).
La visite de voisinage, amicale et parentale est aussi primordiale et un acte mémorable. Elle lie les relations de voisinage, consolident les liens amicaux et parentaux. C’est ainsi que j’ai visité les voisins qui m’entouraient, quelques amis et parents.
À chaque salutation on priait pour la paix et on finissait avait les formules des vœux les plus chers.
C’est ainsi que la première journée de fête toucha à sa fin.

La deuxième journée de la fête, «la fête du sultan»

Une fête quasiment culturelle. Elle valorise les différentes cultures du Kanem. Une région du Tchad très riche culturellement. Le matin, la fête du sultan a été mouvementée. Devant l’espace royale une grande foule était venue assister aux festivités : des invités, les autorités de la villes… Sa majesté le Sultan était là aussi. C’était magnifique ! Il y avait beaucoup des danses !

La danse Balla

C’est la danse qui a comme instruments les tambourins. Les hommes dansent avec les femmes. Une ligne droite féminine et masculine forment la danse. Les batteurs de tambourins font des tours lorsqu’un danseurs commence à faroter (frimer).

La danse ganga

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crédit : Moussa Djidingar

C’est une danse qui a comme instruments les tam-tam et les longues flûtes appelées «al gaïta».
L’«al gaïta» accompagne les tam-tams au son très mélodieux, qui chante les louanges des hommes guerriers habituellement, mais il y a aussi des mélodies d’amour et de bravoure.

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crédit : Moussa Djidingar

La danse du « ganga »est l’une des danses traditionnelles dominantes dans la ville. Les hommes dansent avec des épées, parfois sur des chevaux avec des épées.
Une ligne d’hommes et de femmes forment la danse. La cadence se fait par des tours sur soi-même et avec des pas tactiques qui vont vers l’avant.
Qu’elle est belle à voir cette danse !

La danse kidi

Cela se danse au son de gros tambourins.
Les batteurs tapent sur leurs instruments en chantant les louanges des guerriers.
Les femmes se tiennent la main, parfois les jeunes garçons et les femmes se tiennent les mains face à la danse, et font des tours aux pas lents avec le rythme des gros tambourins.
Que c’est joli à voir !

La danse nangara

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crédit : Moussa Djidingar

Des tam-tams aux formes ovales sont frappées par deux batteurs, dont chacun possède deux battons pour rythmer la danse. Les deux tam-tams étaient accrochés sur une grosse branche, formant comme deux oreilles.

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crédit : Moussa Djidingar

Les femmes chantent en dansant et les hommes poussent des petits cris de joie. Ils dansent parfois avec des couteaux et des lances.
Le rythme était fantastique.

Le tcheguini

C’est la cora. Une forme de guitare traditionnelle, ficelée, dont la tasse est couvert de peau animale.

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crédit : Moussa Djidingar

Le «tcheguenima» (celui qui joue le tchegueni) se tenait debout devant sa majesté le Sultan et les invités. Il faisait des éloges à sa majesté le sultan et aux ancêtres de sa majesté le Sultan qui sont des guerriers redoutables que l’Afrique a connu à travers le plus grand royaume qui est le royaume du Kanem Bornou.

Le Kanem, une région riche naturellement (pétrole, natron, dattiers…), mais aussi et surtout fastueuse et magnifique avec sa diversité culturelle.

Vivement la prochaine fête !


La malnutrition, un phénomène dévastateur de la couche social tchadienne.

La malnutrition est une maladie causée par l’absence d’une alimentation de qualité nutritionnelle d’une part et de l’insécurité alimentaire d’autre part.
Elle est un état physiologique anormal du à un régime alimentaire mal équilibré (déficience ou excès) en quantité et/ou en qualité.
Cette maladie attaque généralement les enfants de moins de 5 ans. Elle s’enracine de plus en dans la bande sahélienne, surtout au Tchad.

Selon la dernière enquête SMART de 2016, au Tchad 11,7% des enfants souffrent de malnutrition aiguë globale dont 1,4% des enfants souffrent de malnutrition aiguë sévère à N’djaména dans la capitale tchadienne.

Confronté aux problèmes socioéconomiques, jalonnés par des mesures drastiques sur les salaires des fonctionnaires due à la crise économique et financière; le Tchad entre dans la ligne des pays les plus pauvres de la planète. Ainsi, la courbe des taux de la malnutrition a impétueusement grimpé. Seule à N’djaména, les taux de la malnutrition infantile frôlent les 5%. Ce qui est largement supérieur au seuil d’urgence fixé à 2%. L’UNT (Unité Nutritionnelle Thérapeutique) de N’djaména est remplit des enfants souffrant de la malnutrition et d’autres problèmes pathologiques. Selon Solène Barbe, directrice du support opérationnel au siège de l’ONG ALIMA à Dakar alerte la communauté internationale en rapportant ceci : «Dans la ville de Ndjamena nous avons concrètement, ce matin, 190 dans les lits pour une capacité de 150 lits. » elle ajoute, « Nous aimerions qu’il y ait plus de capacité d’accès aux soins en général pour les enfants dans la ville de Ndjamena. Pour la malnutrition aigüe bien sûr, mais pour les autres pathologies aussi.» Le taux d’occupation des lits est inquiétant. C’est ce qui explique une augmentation grave du taux de malnutrition au Tchad.
C’est sur cette même alarme que l’ONU a alerté et averti qu’un demi-million d’enfants sévèrement malnutris autour du Lac-Tchad avaient besoin d’une aide vitale. Ce qui sous-entend concrètement que  500.000 enfants vont mourir s’il n’ont pas reçu une aide alimentaire d’urgence et de soins médicaux appropriés autour du Lac-Tchad.

Selon quelques recherches inachevées sur la malnutrition que j’ai mené, cette recrudescence catastrophique de la malnutrition est due d’abord à la pauvreté, les guerres, l’ignorance alimentaire.

La pauvreté

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La pauvreté est la plus grande, autrement la principale cause de la malnutrition. Malgré l’exploitation du pétrole, la plus grande partie des tchadiens n’arrivent pas à manger trois (3) fois par jour. Selon le documentaire réalisé sur l’or noir tchadien, la population vit avec 333 franc CFA. Ceux qui vivent dans les villages provinciaux sont ceux qui sont les plus exposés à la pauvreté. Ils manquent des aliments nutritifs en quantité suffisante et de qualité. L’autosuffisance alimentaire (qualité, quantité, accès et disponibilité) dans certains ménages des villages provinciaux est nul. Subséquemment, le Tchad est l’un des pays le plus pauvre de la planète terre qui abritent des personnes les plus vulnérables. Vous direz que c’est une vérité incroyable mais, elle est belle et bien vraie. Les indicateurs de la sécurité alimentaire enfonce derechef le pays dans un chaos alimentaire (3,8 millions des tchadiens vivent dans l’insécurité alimentaire). Les indicateurs des enquêtes humanitaires relèvent des ménages TP (Très Pauvres). Pour survivre, ces ménages créent des stratégies d’adaptations. Ces ménages ne vivent pas, mais vivotent. Lorsque les stratégies d’adaptation mises en placent par les ménages TP sont élevées, le score de consommation alimentaire est dans la courbe descendante. Autrement, il est extrêmement faible. L’unique narration commentatrice ou d’explication des données que je colle en un seul mot, c’est : INHUMAIN. Le Tchad, avec toute ses richesses naturelles (d’autres exploitée), Il est inadmissible de voir des enfants mourir de malnutrition, de les voir périr du kwashiorkor et du marasme. Le rappeur Soprano n’a pas tord de dire que le monde est stone. Inhumainement, Il y’a des fonds pour acheter des armes, mais pas d’argent pour sauver la vie des milliers des enfants entre la vie et la mort. Il y’a des milliards à détourner et entasser dans des comptes bancaires étrangers, mais pas d’argent pour éradiquer la malnutrition.

Les guerres

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Après les attaques du groupe islamiste boko haram, l’on enregistre plus de 384000 réfugiés au Tchad. À cela s’ajoute la guerre civile centrafricaine qui a doublé le nombre des réfugiés. Manque de nourriture en quantité en qualité, de logement, d’accès à l’eau potable et des soins primaires sont les risques dangereuses pour la santé humaine. De surcroît ils sont les portes ouvertes de la malnutrition. Les enfants, les femmes allaitantes et enceintes sont les plus exposés dans ce contexte d’insécurité sociale et alimentaire. Car ils sont les premières proies pathologiques.

L’ignorance d’importance alimentaire

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Le Lac-Tchad dont la malnutrition est au dessus du seuil d’urgence est l’une des régions agroalimentaires. Il regorge des produits agricoles nutritifs tels que l’algue bleue ( renferme pas moins de 50 à 70 % de protéines et est très riche en acides aminés, antioxydants, vitamines, fer…),  le moringa ( protéines+ fer)… Et des produits animales tels que la viande, le poisson… Tous ces aliments nutritifs riches en kilocalorie sont restés inexploiter (importance alimentaire inclut) par la plus grande partie de la population. Ces produits agricoles et animales nécessitent une modernisation au profit de la population. Parce que les polders du Lac-Tchad, lorsqu’ils sont exploités peu ou prou, l’insécurité alimentaire deviendra une histoire. La volonté politique agricole en manque cruellement dans ce pays.

Malgré la témérité, la défectuosité et la négligence de l’État tchadien dans la prise en charge de ces enfants malnutris entre la vie et la mort, le Tchad reçoit quelques aides humanitaires étrangères pour la lutte contre la malnutrition et l’insécurité alimentaire.

Les aides humanitaires

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L’Union européenne est l’un des principaux pourvoyeurs d’aide humanitaire au Sahel. Elle a annoncé Le 10 juillet 2018 une aide humanitaire aux huit pays, dont le Tchad bénéficiera le plus gros morceaux : 40,2 millions d’euros. «Les nouveaux montants débloqués visent à porter secours à plus de 1,1 million de personnes qui ont besoin d’une aide alimentaire d’urgence, tout en finançant le traitement de plus de 650 000 enfants souffrant de malnutrition sévère», a déclaré le commissaire chargé de l’aide humanitaire et de la gestion des crises, M. Christos Stylianides.

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Le Japon quand à elle contribue de 2.5 millions de dollars pour lutter contre la malnutrition au Tchad. «Nous apprécions le soutien opportun du gouvernement et du peuple japonais qui permet au PAM de fournir une assistance nutritionnelle vitale aux femmes et aux enfants» affirme Mary-Ellen Mc Groarty, représentante et directrice pays du PAM au Tchad.

Quelques résultats de l’ONG ALIMA Alerte Santé

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En 2016, ALIMA et Alerte Santé des ONG médicales qui continuent de contenter à travailler en étroite collaboration, ont traité plus de 27 000 patients pédiatriques et 810 enfants contre le paludisme à Ngouri dans le Lac-Tchad. Pour une totale de 3279 soignés pour malnutrition aiguë sévère 30591 enfants ont bénéficié de soin de santé ambulatoires et 8064 mères formées pour détecter la malnutrition. Des chiffres énormes et encourageants. Ces deux ONG médicales continuent encore à sauver des vies humaines (enfants et femmes enceintes) en développant un volet 1000 jours, qui consiste à suivre les femmes enceintes de la perception du grossesse, à l’accouchement, jusqu’à ce que les nourrissons aient 2 ans.

Ce billet un appel, une alarme et un SOS lancés aux bonnes volontés et à la communauté internationale d’aider ces 500 000 enfants en danger de mort juste autour du Lac-Tchad. Et ces milliers des enfants entre la mort et la vie dans le Kanem, le Bar-el-Gazel et le nord d’Abeché qui sont énormément touchés par la malnutrition.

Perspectives

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Il faut nécessairement  trouver une solution au long terme pour tous ces enfants afin d’améliorer leurs situations catastrophiques. Ainsi, l’État tchadien doit s’impliquer dans cette prise en charge de la malnutrition aiguë sévère occasionnant des morts chaque année, en initiant des projets du développement.

À l’instant où je rédige ces quelques lignes, cette calamité est sur l’imminence de tuer 500 000 enfants juste autour du Lac-Tchad, sans en compter le 5% de la malnutrition aiguë sévère à N’djaména la capitale tchadienne et ces milliers des enfants dans le Kanem, Ouaddaï, bahr-el-gazel… Il faut nécessairement couper les racines de ce monstre qui tue ces enfants. Que L’État tchadien met du paquet et du sérieux, en collaboration avec les ONG, grâce aux multiples aides humanitaires. L’une des meilleurs solution est d’initier des projets du développement consistants à aider la population pour une indépendance économique. Cela inclut à financer des différents sous-projets des associations et groupements villageois.