Moussa Djidingar

Top 10 faisant du Tchad, un pays de la mauvaise gouvernance

La mauvaise gouvernance est un fléau à l’embrouillamini  politique, un attentat économique et un méli-mélo social d’un État. La mauvaise gouvernance détruit  à petit feu un pays, un État, une nation .  C’est le cas du Tchad, un pays enclavé qui se situe au cœur de l’Afrique. Ndjamena est la capitale du Tchad, ce pays à pour président Idriss Deby Itno, le redoutable allié de la France pour la lutte contre le terrorisme. Avec une superficie de 1.284.000 km2 ,le Tchad est un pays pétrolier qui regorge d’énorme potentialité culturelle , sociale et des ressources importantes : l’or, le pétrole, l’uranium, l’agriculture, l’élevage, les sites touristique… Malheureusement, ce pays meurt à petit feu dans le carcan de la mauvaise gouvernance. Cette dernière est engendrée par des multiples caractéristiques que j’ai résumé en :  top 10 de ce qui fait que le Tchad est un beau pays meurtrit par la mauvaise gouvernance :

1 . la corruption

Elle est autrement appelée pot de vin dans les expressions, et  » hagal goro » ( la part du cola  ou  » hagal crédit  » ( la part de crédit) en arabe local au Tchad.
La corruption est l’arme la plus fatale de la mauvaise gouvernance dans tous les pays du monde entier et  du Tchad en particulier. Elle est la grande fille du diablesse dévastatrice ( mauvaise gouvernance) de l’appareil étatique.Malheureusement, ce fléau est généralisé dans le corps de l’administration tchadienne, du bas jusqu’au sommet.
En 2016 Transparency International classe le Tchad dans le top top 10 des pays les plus corrompus au monde. C’est pourquoi le Tchad décoré entièrement par cette corruption, avance aux grand pas  parmi les pays les plus corrompus de la planète. C’est un secret de polichinelle. La corruption dans un pays pauvre comme le Tchad, sous l’ombre de la mauvaise gouvernance ne fait que détruire le pays.

2. Le népotisme

Le népotisme sème du chaos à flot dans ce pays, qu’il en soit dans la justice tchadienne ,dans les ministères , bref dans le gouvernement tout entier.
Le constat est lamentablement amer lorsque certains citoyens restent et demeurent encore impunis meme s’ils commettent des fautes extrêmement grave pour le développement du pays à l’instar du detournement des biens publics, du viol… Dans chaque grande direction administrative, le ministre ou le directeur administratif embauchent  vaille que vaille leurs nièces, leurs cousins…au détriment des autres qui sont ès en la matière.

Le népotisme a atteint le summum au Tchad.
Le népotisme bat son plein pouvoir, même les concours professionnels sont « nepotisés » et les places sont répartis par « quotas népotique ».
Sur ce , la fonction publique tchadienne n’est qu’accessible que par les deux options, qui sont : le népotisme et la corruption. Les pauvres tchadiens comme moi et mes camarades qui usent leurs pantalons sur le bancs des universités , avont en face de nous deux bombes, un couple diabolique, une épidémie de gouvernance , qui retardent le fonctionnement de l’appareil administrative tchadienne. Alléluia !

3. Le sabotage de la méritocratie

Gouverner un peuple, c’est simple à écrire. Le gouvernement tchadien est façonné systématiquement par une équité ministérielle régionale.

Mon constat :

Chaque région à au moins un ministre, un directeur général ou un secrétaire général : c’est ce que j’ai appelé ci-dessus l’équité ministérielle régionale. Cette gouvernance se penchent sur l’intérêt personnel que général, pour ne pas éveiller les soupçons des détournements du denier . Simplement en politique, la camaraderie est soit positive ou négative. Silence on bouffe. Sinon comment comprendre cet amalgame  de rôle des études et des postes administratifs ? c’est ce que j’appelle une raillerie administrative.
Une raillerie où un juriste  se trouve à la tête de ministère du pétrole, un économiste à la tête de la technologie…
Ceux qui ont fini leurs études s’accrochent à vivoter en faisant du clando , des taxis… Tandis-que ceux qui n’ont jamis mis pied à l’école grâce au griotisme politique se trouvent dans des bureaux climatisés à gérer les affaires administratives. Ce n’est qu’au Tchad qu’on découvre ça.
Qu’elle piètre gouvernance !
À ce que je sache, pour un Tchad meilleur, il faut la compétence absolue à l’homme qu’il faut à la place qu’il faut.

4. Taux d’analphabétisme

L’analphabétisme est l’une des  source de toute forme de mauvaise gouvernance, surtout un pays comme le Tchad avec un taux d’analphabétisation très élevé :  86% pour les femmes et  69/% pour les hommes.
Elle est malheureusement affectée par une souffrance maladive du système éducatif tchadien. l’effectif pléthorique tape à l’œil. Car dans le nord du pays  selon le bulletin humanitaire d’OCHA de septembre 2016 , le ratio monte à 216 élèves dans une salle pour un instituteur. C’est ce qui occasionne présentement la baisse de niveau chez les enfants, et qui finissent par quitter l’école puis se lancent dans la vie active, d’autres partent pour l’Eldorado avant même de finir le premier cycle.  Cette mauvaise gouvernance suit sont cours dans ce sphère d’analphabétisme par le manque, sinon l’absence de suivi évaluation de l’éducation des enfants. Le pire est que l’ecole n’existe pas dans certains villages des provinces du Tchad, et celles qui  existent ont un seul instituteur à multigrade : 2 à 3 classes pour 2h ou 3h. Dans un État de droit avec une bonne gouvernance, chaque enfant a droit à la scolarité à ce je sache. Car l’éducation est le socle du développement d’un pays. Un peuple éduqué est un peuple instruit.
Malgré tout, par le biais du népotisme, d’autres réussissent à s’intégrer à la fonction publique. Hélas ! c’est là où la mauvaise gouvernance dénature tout un système administratif.

5. Chaqu’un pour soi Dieu pour tous ou le  » je m’en foutisme « 

Un terme banal pour une gouvernance loyale. À cela  des expressions de la rue tirées directement de la mauvaise gouvernance du genre : « il n’a que 6 mois pour bouffer« , « c’est sa chance de devenir riche« … Des expressions désastreuses qui ont enfoncé le Tchad dans un gouffre sinistre face aux multiples crises dont la crise  économique du semptembre 2016 qui  encore et que nos vivons en ce moment. Parmi les hautes autorités ou les représentants des grandes institutions, la plus grande partie  n’a aucune intention de diriger lesdites institutions ou une direction administrative POUR LE PAYS . Sauf quelques oiseaux rares qui, à force de rendre service au pays, se retrouvent limoger après quelques mois de services bien ficelés pour le pays. La majorité  sont ceux qui exercent leurs fonctions POUR LEURS COMPTES BANCAIRES. Le Tchad souffre énormément jusqu’à ses entrailles, par ses propres fils aux intentions apatrides qui gangrènent tout une République. La répugnante gouvernance par les  » je m’en foutistes  » n’ont jamais fait des actes ou des actions pour l’amour de la nation. le constat est amer et restera encore amer avec des apatrides qui ne pense qu’au paradis fiscaux.Tais-toi, on s’enrichit .

6.Administration traditionnelle ou classique

L’administration traditionnelle ou classique renvoie à  une manière de gouvernance dont les principes et les méthodes se reposent sur les us et les coutumes, la tradition et les cultures ancestrales.
Au Tchad, dans ce beau pays, pour la forme on parle de la République, de l’État de droit , de la nouvelle technologie informatique, de la constitution, des textes sacrés de la République… Mais dans le fond, c’est  le classique qui sapent  nos administrations. Des textes sacrés de la République violés, l’implication coutumière dans l’administration tchadienne, des décisions coutumières des rois classiques…

C’est ce qui a engendré les décrets héritiers, des nominations héritières, des postes héritières…
Dans ce pays le système traditionnel est « gouvernementalisé » . Un député vieillit, mais c’est l’un de ses parents qui le succède; un maire destitué, c’est son proche qui le succède, un ministre laisse sa place c’est son proche qui le succède… La lignée ancestrale suit encore son encore cours dans l’administration tchadienne, peu importe la compétence et le professionnalisme au profit de la nation.
Des successions stratégiquement mise en place pour bloquer toute issue aux autres . Ce phénomène absurde dans nos gouvernance est lié directement au népotisme qui laisse le pays dans le joug de la mauvaise gouvernance. Autrement , dans le gouvernement tchadien, la lignée ancestrale tient encore son cours .
Les chefs de cantons sont décrétés et se multiplient de jour en jour, mon inquiétude est que bientôt même les chefs des villages le serons peut-être. N’espérons pas , mais tout est possible dans ce qu’on appelle diviser pour mieux régner.
Mais malheureusement, les conséquences sont désastreuses que promotrices : l’unité nationale sera en péril.

7. L’intimidation et le droit de l’homme bafoué.

Un terme qui résume tout une gouvernance d’un pays. Dans ce pays , toute personne qui parle de la mauvaise gouvernance , de la gestion scabreuses du finance publique et du droit de l’homme aura automatiquement les agents de la ANS ( Agence Nationale de Sécurité ) à ses trousses.
Le droit de l’homme est quasiment bafoué dans ce pays. Car, des répressions, des arrestations et des intimidation des journalistes, des activistes, des défenseurs des droits de l’homme, de la société civiles et des chefs des partis politiques sont devenues des monnaie courantes. Disparitions forcées et détentions arbitraire, recours excessifs à la force, les droits à la liberté d’expression et de réunion  bafoués sont ressortis dans le rapport d’Amnesty International .
Le Tchad est un pays démocratique sur papier, mais dans le fond la démocratie dans ce pays est en congée ou peut-être qu’elle est incarcérée. C’est pourquoi le Tchad se trouve 13e dans le monde parmi les 20 pays où il ne fait pas bon de vivre.

8. Détournement du denier publique

Les véritable ennemis de la nation sont les  » voleurs de la République  » ,  » les mangeurs de l’argent du pays ».
Le détournement du dénier public est la branche principale de la mauvaise gouvernance. La crise economique que traverse le pays actuellement est due à une grande partie , sinon intégralement aux détournements des fonds publics. Le Tchad est le seul , sinon l’unique pays où l’enrichissement illicite a fait des  prédateurs du denier public extrêmement riches et qui vivent dans le luxe total et les pauvres croupissent sous une misère incommensurable. Malgré un tel désastre dans la caisse publique, l’État tchadien est resté sourd-muet . Aucun de ces voleurs de la république n’a été jugé et condamné. Le pire dans cette crime économique, ceux qui ont détourné hier , reviennent comme un héros en occupant un grand poste de responsabilité au su et au vu de cette justice tâché des cacas économiques et de l’incompétence juridique. Aucune juridiction d’un pays s’enjaillera de voir passer un tel crime économique. Le 10 mars 2017 , determiné a finir avec les voleurs de la République ,le président tchadien Idriss Deby Itno, a fait une sortie médiatique lors de la journée du prière nationale pour la paix et la cohabitation pacifique  en martelant contre les contre les prédateurs de la République « Tous les prédateurs de la République doivent comprendre que leurs actes ne resteront pas impunis. Chacun doit apprendre à vivre avec son salaire».
Il a également lancé un missile qui fait tremblé « les mangeurs de l’argent du pays » comme disent les hommes de la rue. En martelant que «L’enrichissement illicite est visible à N’Djamena et à l’extérieur comme l’attestent les villas qui poussent».  Il ajoute que «Chacun doit justifier ses biens. La loi sera appliquée dans toute sa vigueur».
Une telle détermination du Président Deby finira par traduire illico les prédateurs de la République à la justice ? Wait and see.

9. Une justice épousée par l’impunité

La justice tchadienne est atteinte par une épidémie endémique appelée : impunité. Elle est comme un marché d’où les procès sont les produits vendus aux plus offrants. Lorsque dans un État, la justice est bazardée, la mauvaise gouvernance a atteint son paroxysme.
L’impunité est le maître mot des vais coupables en libertés , à l’instar des prédateurs de la République. Leurs actes sont restés impunis, mais c’est le pauvre citoyens qui payent le prix du pot cassé en leur imposant des mesures sordides appelée les 16 mesures.
La mauvaise gouvernance dans ce pays a dépassé ses limites, jusqu’à ce que  les policiers qui tirent à balle réelle , les fonctionnaires aux faux  diplômes, les prédateurs de la république, les violeurs des textes sacrés de la République, les violeurs des filles, les coupables des meurtres de Ngueli,  de Miandoum au sud du pays, … Sont tous restés encore impunis. Si la loi ne s’applique pas à tous, à quoi vaut la justice au Tchad ? C’est presque la similitude de la vie dans la jungle d’où seul les pauvres payent et les riches profitent .

10. l’incohérence dans la transparence des finances publiques

Chaque années, le budget faramineux annuel du pays est en crescendo.
Fors malheureusement, chaque ministère ferme les yeux sur la transparence de la gestion financière. Les rapports justificatif camouflés ou peut-être inexistants et une insuffisance totale des suivis évaluations financières sont les indicateurs clés du chaos financier.
C’est ce qui fait malheureusement que le détournement du dénier public devient de plus en plus un moyen sécurisant pour les prédateurs afin de bomber leurs comptes bancaires à l’étranger.
Les budgets de l’État et sa gestion financière sont les racines stabilisatrices d’un pays. Le contraire sera une crise économique , c’est ce que vit le Tchad présentement.

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top 10 de la mauvaise gouvernance au Tchad

La mauvaise gouvernance est un fléau à l’embrouillamini  politique, un attentat économique et un méli-mélo social d’un État. La mauvaise gouvernance détruit  à petit feu un pays, un État, une nation .  C’est le cas du Tchad, un pays enclavé qui se situe au cœur de l’Afrique. Ndjamena est la capitale du Tchad, ce pays à pour président Idriss Deby Itno, le redoutable allié de la France pour la lutte contre le terrorisme. Avec une superficie de 1.284.000 km2 ,le Tchad est un pays pétrolier qui regorge d’énorme potentialité culturelle , sociale et des ressources importantes : l’or, le pétrole, l’uranium, l’agriculture, l’élevage, les sites touristique… Malheureusement, ce pays meurt à petit feu dans le carcan de la mauvaise gouvernance. Cette dernière est engendrée par des multiples caractéristiques que j’ai résumé en :  top 10 de ce qui fait que le Tchad est un beau pays meurtrit par la mauvaise gouvernance :

1 . la corruption

Elle est autrement appelée pot de vin dans les expressions, et  » hagal goro » ( la part du cola  ou  » hagal crédit  » ( la part de crédit) en arabe local au Tchad.
La corruption est l’arme la plus fatale de la mauvaise gouvernance dans tous les pays du monde entier et  du Tchad en particulier. Elle est la grande fille du diablesse dévastatrice ( mauvaise gouvernance) de l’appareil étatique.Malheureusement, ce fléau est généralisé dans le corps de l’administration tchadienne, du bas jusqu’au sommet.
En 2016 C’est pourquoi le Tchad décoré entièrement par cette corruption, avance aux grand pas  parmi les pays les plus corrompus de la planète. C’est un secret de polichinelle. La corruption dans un pays pauvre comme le Tchad, sous l’ombre de la mauvaise gouvernance ne fait que détruire le pays.

2. Le népotisme

Le népotisme sème du chaos à flot dans ce pays, qu’il en soit dans la justice tchadienne ,dans les ministères , bref dans le gouvernement tout entier.
Le constat est lamentablement amer lorsque certains citoyens restent et demeurent encore impunis meme s’ils commettent des fautes extrêmement grave pour le développement du pays à l’instar du detournement des biens publics, du viol… Dans chaque grande direction administrative, le ministre ou le directeur administratif embauchent  vaille que vaille leurs nièces, leurs cousins…au détriment des autres qui sont ès en la matière.
Le népotisme bat son plein pouvoir, même les concours professionnels sont « nepotisés » et les places sont répartis par « quotas népotique ».
Sur ce , la fonction publique tchadienne n’est qu’accessible que par les deux options, qui sont : le népotisme et la corruption. Les pauvres tchadiens comme moi et mes camarades qui usent leurs pantalons sur le bancs des universités , avont en face de nous deux bombes, un couple diabolique, une épidémie de gouvernance , qui retardent le fonctionnement de l’appareil administrative tchadienne. Alléluia !

3. Le sabotage de la méritocratie

Gouverner un peuple, c’est simple à écrire. Le gouvernement tchadien est façonné systématiquement par une équité ministérielle régionale.

Mon constat :

Chaque région à au moins un ministre, un directeur général ou un secrétaire général : c’est ce que j’ai appelé ci-dessus l’équité ministérielle régionale. Cette gouvernance se penchent sur l’intérêt personnel que général, pour ne pas éveiller les soupçons des détournements du denier . Simplement en politique, la camaraderie est soit positive ou négative. Silence on bouffe.Sinon comment comprendre cet amalgame  de rôle des études et des postes administratifs ? c’est ce que j’appelle une raillerie administrative.
Une raillerie où un juriste  se trouve à la tête de ministère du pétrole, un économiste à la tête de la technologie…
Ceux qui ont fini leurs études s’accrochent à vivoter en faisant du clando , des taxis… Tandis-que ceux qui n’ont jamis mis pied à l’école grâce au griotisme politique se trouvent dans des bureaux climatisés à gérer les affaires administratives. Ce n’est qu’au Tchad qu’on découvre ça.
Qu’elle piètre gouvernance !
À ce que je sache, pour un Tchad meilleur, il faut la compétence absolue à l’homme qu’il faut à la place qu’il faut.

4. Taux d’analphabétisme

L’analphabétisme est l’une des  source de toute forme de mauvaise gouvernance, surtout un pays comme le Tchad avec un taux d’analphabétisation très élevé :  86% pour les femmes et  69/% pour les hommes.
Elle est malheureusement affectée par une souffrance maladive du système éducatif tchadien. l’effectif pléthorique tape à l’œil. Car dans le nord du pays  selon le bulletin humanitaire d’OCHA de septembre 2016 , le ratio monte à 216 élèves dans une salle pour un instituteur. C’est ce qui occasionne présentement la baisse de niveau chez les enfants, et qui finissent par quitter l’école puis se lancent dans la vie active, d’autres partent pour l’Eldorado avant même de finir le premier cycle.  Cette mauvaise gouvernance suit sont cours dans ce sphère d’analphabétisme par le manque, sinon l’absence de suivi évaluation de l’éducation des enfants. Le pire est que l’ecole n’existe pas dans certains villages des provinces du Tchad, et celles qui  existent ont un seul instituteur à multigrade : 2 à 3 classes pour 2h ou 3h. Dans un État de droit avec une bonne gouvernance, chaque enfant a droit à la scolarité à ce je sache. Car l’éducation est le socle du développement d’un pays. Un peuple éduqué est un peuple instruit.
Malgré tout, par le biais du népotisme, d’autres réussissent à s’intégrer à la fonction publique. Hélas ! c’est là où la mauvaise gouvernance dénature tout un système administratif.

5. Chaqu’un pour soi Dieu pour tous ou le  » je m’en foutisme « 

Un terme banal pour une gouvernance loyale. À cela  des expressions de la rue tirées directement de la mauvaise gouvernance du genre : « il n’a que 6 mois pour bouffer« , « c’est sa chance de devenir riche« … Des expressions désastreuses qui ont enfoncé le Tchad dans un gouffre sinistre face aux multiples crises dont la crise  économique du semptembre 2016 qui  encore et que nos vivons en ce moment. Parmi les hautes autorités ou les représentants des grandes institutions, la plus grande partie  n’a aucune intention de diriger lesdites institutions ou une direction administrative POUR LE PAYS . Sauf quelques oiseaux rares qui, à force de rendre service au pays, se retrouvent limoger après quelques mois de services bien ficelés pour le pays. La majorité  sont ceux qui exercent leurs fonctions POUR LEURS COMPTES BANCAIRES. Le Tchad souffre énormément jusqu’à ses entrailles, par ses propres fils aux intentions apatrides qui gangrènent tout une République. La répugnante gouvernance par les  » je m’en foutistes  » n’ont jamais fait des actes ou des actions pour l’amour de la nation. le constat est amer et restera encore amer avec des apatrides qui ne pense qu’au paradis fiscaux.Tais-toi, on s’enrichit .

6.Administration traditionnelle ou classique

L’administration traditionnelle ou classique renvoie à  une manière de gouvernance dont les principes et les méthodes se reposent sur les us et les coutumes, la tradition et les cultures ancestrales.
Au Tchad, dans ce beau pays, pour la forme on parle de la République, de l’État de droit , de la nouvelle technologie informatique, de la constitution, des textes sacrés de la République… Mais dans le fond, c’est  le classique qui sapent  nos administrations. Des textes sacrés de la République violés, l’implication coutumière dans l’administration tchadienne, des décisions coutumières des rois classiques…

C’est ce qui a engendré les décrets héritiers, des nominations héritières, des postes héritières…
Dans ce pays le système traditionnel est « gouvernementalisé » . Un député vieillit, mais c’est l’un de ses parents qui le succède, un maire destitué, c’est son proche  qui le succède , un ministre est limogé c’est sa fille ou son proche qui le succède…
Des successions stratégiquement mise en place pour bloquer toute issue aux autres . Ce phénomène absurde dans nos gouvernance est lié directement au népotisme qui laisse le pays dans le joug de la mauvaise gouvernance. Autrement , dans le gouvernement tchadien, la lignée ancestrale tient encore son cours .
Les chefs de cantons sont décrétés et se multiplient de jour en jour, mon inquiétude est que bientôt même les chefs des villages le serons peut-être. N’espérons pas , mais tout est possible dans ce qu’on appelle diviser pour mieux régner.
Mais malheureusement, les conséquences sont désastreuses que promotrices : l’unité nationale sera en péril.

7. L’intimidation et le droit de l’homme bafoué.

Un terme qui résume tout une gouvernance d’un pays. Dans ce pays , toute personne qui parle de la mauvaise gouvernance , de la gestion scabreuses du finance publique et du droit de l’homme aura automatiquement les agents de la ANS ( Agence Nationale de Sécurité ) à ses trousses.
Le droit de l’homme est quasiment bafoué dans ce pays. Car, des répressions, des arrestations et des intimidation des journalistes, des activistes, des défenseurs des droits de l’homme, de la société civiles et des chefs des partis politiques sont devenues des monnaie courantes. Disparitions forcées et détentions arbitraire, recours excessifs à la force, les droits à la liberté d’expression et de réunion  bafoués sont ressortis dans le rapport d’Amnesty International .
Le Tchad est un pays démocratique sur papier, mais dans le fond la démocratie dans ce pays est en congée ou peut-être qu’elle est incarcérée. C’est pourquoi le Tchad se trouve 13e dans le monde parmi les 20 pays où il ne fait pas bon de vivre.

8. Détournement du denier publique

Les véritable ennemis de la nation sont les  » voleurs de la République  » ,  » les mangeurs de l’argent du pays ».
Le détournement du dénier public est la branche principale de la mauvaise gouvernance. La crise economique que traverse le pays actuellement est due à une grande partie , sinon intégralement aux détournements des fonds publics. Le Tchad est le seul , sinon l’unique pays où l’enrichissement illicite a fait des  prédateurs du denier public extrêmement riches et qui vivent dans le luxe total et les pauvres croupissent sous une misère incommensurable. Malgré un tel désastre dans la caisse publique, l’État tchadien est resté sourd-muet . Aucun de ces voleurs de la république n’a été jugé et condamné. Le pire dans cette crime économique, ceux qui ont détourné hier , reviennent comme un héros en occupant un grand poste de responsabilité au su et au vu de cette justice tâché des cacas économiques et de l’incompétence juridique. Aucune juridiction d’un pays s’enjaillera de voir passer un tel crime économique. Le 10 mars 2017 , determiné a finir avec les voleurs de la République ,le président tchadien Idriss Deby Itno, a fait une sortie médiatique lors de la journée du prière nationale pour la paix et la cohabitation pacifique  en martelant contre les contre les prédateurs de la République « Tous les prédateurs de la République doivent comprendre que leurs actes ne resteront pas impunis. Chacun doit apprendre à vivre avec son salaire».
Il a également lancé un missile qui fait tremblé « les mangeurs de l’argent du pays » comme disent les hommes de la rue. En martelant que «L’enrichissement illicite est visible à N’Djamena et à l’extérieur comme l’attestent les villas qui poussent».  Il ajoute que «Chacun doit justifier ses biens. La loi sera appliquée dans toute sa vigueur».
Une telle détermination du Président Deby finira par traduire illico les prédateurs de la République à la justice ? Wait and see.

9. Une justice épousée par l’impunité

La justice tchadienne est atteinte par une épidémie endémique appelée : impunité. Elle est comme un marché d’où les procès sont les produits vendus aux plus offrants. Lorsque dans un État, la justice est bazardée, la mauvaise gouvernance a atteint son paroxysme.
L’impunité est le maître mot des vais coupables en libertés , à l’instar des prédateurs de la République. Leurs actes sont restés impunis, mais c’est le pauvre citoyens qui payent le prix du pot cassé en leur imposant des mesures sordides appelée les 16 mesures.
La mauvaise gouvernance dans ce pays a dépassé ses limites, jusqu’à ce que  les policiers qui tirent à balle réelle , les fonctionnaires aux faux  diplômes, les prédateurs de la république, les violeurs des textes sacrés de la République, les violeurs des filles, les coupables des meurtres de Ngueli,  de Miandoum au sud du pays, … Sont tous restés encore impunis. Si la loi ne s’applique pas à tous, à quoi vaut la justice au Tchad ? C’est presque la similitude de la vie dans la jungle d’où seul les pauvres payent et les riches profitent .

10. l’incohérence dans la transparence des finances publiques

Chaque années, le budget faramineux annuel du pays est en crescendo.
Fors malheureusement, chaque ministère ferme les yeux sur la transparence de la gestion financière. Les rapports justificatif camouflés ou peut-être inexistants et une insuffisance totale des suivis évaluations financières sont les indicateurs clés du chaos financier.
C’est ce qui fait malheureusement que le détournement du dénier public devient de plus en plus un moyen sécurisant pour les prédateurs afin de bomber leurs comptes bancaires à l’étranger.
Les budgets de l’État et sa gestion financière sont les racines stabilisatrices d’un pays. Le contraire sera une crise économique , c’est ce que vit le Tchad présentement.


Le terrorisme en deux points

image

Le terrorisme est un régime de terreur. Il est aussi une violence ( attentat, assassinats, enlèvements, sabotage…) menées contre des civils, et destinée à frapper l’opinion publique.
Selon le site wikipedia, le terrorisme est l’usage de la violence envers des innocents à des fins politiques, religieuses ou idéologiques.

l’Assemblée générale des Nations unies considère le terrorisme comme « Les actes criminels qui, à des fins politiques, sont conçus ou calculés pour provoquer la terreur dans le public, un groupe de personnes ou chez des particuliers sont injustifiables en toutes circonstances et quels que soient les motifs de nature politique, philosophique, idéologique, raciale, ethnique, religieuse ou autre que l’on puisse invoquer pour les justifier»

Sur ce, je me demande est ce que le mot est bien utilisé dans le monde d’aujourd’hui?
À mon avis, le monde actuel est mouvementé par deux types de terrorismes : Le terrorisme interne et le terrorisme externe.

1- Le terrorisme externe

Ils sont appelé des terroristes, dont l’appellation fait directement référence aux attentats suicides.
Ce sont ceux qui tuent pour imposer leurs philosophies crapuleuses. C’est aussi ceux qui bombardent ou tirent sur un public, une foule, un agglomérat, un agrégat…
Ils sont également ceux qui se font exploser par des bombes pour massacrer tout un public.
Par exemple : Daech, boko haram, les extrémistes, les intégristes, AQMI… Ils tuent par des bombes, des armes aux balles, des bombonnes de gaz, des explosifs artisanaux ( par exemple boko haram). C’est ce qu’on appelle aujourd’hui des attentats meurtrières. Leurs actes inhumains sont médiatisés. C’est ainsi qu’il sont devenus les ennemis internationaux.
Ces assassins de l’humanité troublent le monde entier en tuant des innocents.

2- Les terroristes internes : la nouvelle forme du terrorisme.

C’est ce que j’appelle aujourd’hui la nouvelle forme du terrorisme.
C’est en Afrique que cela se passe généralement.
Vu les deux définitions ci-dessus, qui mettent l’accent sur «l’usage de la violence» envers des innocents à des fins politiques, religieuses ou idéologiques; je martèle clairement que se sont les actes violents de nos chers dirigeants africains.

Car, ils musèlent leurs médias pour des fins politiques. Ils coupent l’Internet à l’approche des élections présidentielles : Nous avons recensé près de 50 coupures en 2016 commente Deji Bryce Olukotun, directeur d’AccesNow, un collectif d’associations de défense des internautes.

Ces chefs d’États sont des experts en matière de la violation de droit de l’homme : torture, tuerie, emprisonnement
Ces chefs d’États, emprisonnent les leaders des sociétés civiles pour des fins idéologiques.
Ils mettent en dangers la vie des opposants politiques. J’ai le regret d’écrire que leurs forces de l’ordre tirent sur des manifestants pacifiques. Les défenseurs des droits de l’homme, les journalistes et les activistes sont poursuivis, tués, disparus et incarcérés pour des fins politiques. Violation des droits de l’homme, violation des principes de la liberté et de la démocratie, violation des principes de validité de toute les normes qui est la constitution sont devenus des stratégies et des méthodes pour ces chefs d’États pour s’éterniser au pouvoir.
répressions, arrestations, assassinats atteintes graves aux libertés sont les maîtres mots des maux et des violences pour des fin politiques et personnels.
Sur ce, je n’hésiterai pas à dire que l’Afrique est la base de violation des droits de l’homme. Et l’Afrique centrale est le point de départ de ces violations.

Ce sont des chefs d’États qui ont la boulimie du pouvoir et veulent coûte que coûte s’éterniser au pouvoir.
La durée du leurs pouvoir est plus d’un siècles. Pendant qu’en France 5 chefs d’États se sont succédés, dans cette partie de l’Afrique surtout centrale c’est les seules personnes ( Présidents qui ont duré au pouvoir) qui détiennent le monopole du pouvoir politique.

Ipso facto, de la Somalie aux deux Soudan, en passant par le Tchad avant de faire zoom au Niger et le Nord du Nigeria, tout en faisant un cap vers la frontières camerounaise avant d’atterrir en Centrafrique; toute ces populations meurent de faim. Cette partie de l’Afrique est menacée par la Faim. Sans oublier la Djibouti, l’Éthiopie, l’Ouganda.
Si les terroristes externes comme Daech et boko haram tuent avec les armes et bombes pour leurs idéologies répugnantes; les chefs d’États africains laissent mourir de faim leurs peuples, incarcèrent, tuent (par leurs forces de désordre oups, de l’ordre) aux balles réelles leurs propres peuples qui réclament leurs droits, violent les droits de l’homme, de la liberté et de la démocratie.

La vie humaine est sacrée. Le peuple a une vie, et sa est sacrée. 
Les grandes puissances qui se réunissent en G(x) doivent revoir leurs agendas de lutte contre le terrorisme.


Slam poésie : mondoblog

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Sur mondoblog,
Y’a des journalistes, mais aussi des sociologue,
Des gélotologues,
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Mais moi, je suis politologue.

mondoblog, un monde des blogs vogues,
Avec des mondoblogueurs solidaires qui se dialoguent.

Parfois, nos écrits sont analogues,
Tout de même sur mondoblog,
On forme un bloc.

Sur mondoblog,
On se dogue pas, mais on se dialogue.

Eh bien, j’ai envie d’écrire un épilogue,
Devant un hot-dog
Accompagné d’un bon grogue.

Avec une équipe de l’atelier de médias comme des pédagogues,
Forment très bien en lignes les blogueurs de mondoblog.

Merci à toute l’équipe de l’atelier de médias de mondoblog,
Merci à toi Constance de mondoblog,
Merci à Marisdé de mondoblog.

Mondoblog, un monde des blogs.
Moussa, le politologue sur mondoblog.


Au Tchad, le détournement du denier public qui enfonce le pays dans une crise économique profonde, reste encore impuni.

Pendant des décennies l’Etat et  la  justice Tchadienne ont été inertes face  aux détournements du denier public qui  ont engendré des nombreux vagues dans les structures socioéconomiques.
Après la chute drastique du pétrole au Tchad, le détournement du denier public est la cause principale de la destruction du tissu économique et financière dans le pays. C’est ce qui à occasionner la crise économique que  traverse  actuellement le Tchad.
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Le détournement de la caisse publique, une des causes la crise économique tchadienne.

Les  véritables ennemis de la nation sont les « voleurs de la République », « les mangeurs de l’argent du pays  » Le  détournement du  dénier public est la branche principale de la mauvaise gouvernance. La crise économique que traverse le pays  actuellement est due à une grande partie, sinon intégralement aux détournements des fonds publics. Après plusieurs recherches comparatives du Tchad qui est un paus pétrolier aux autres pays pétroliers; je suis parvenu à une conclusion déplorable pour mon pays le Tchad. Une conclusion qui souligne que : Le Tchad est un pays pétrolier unique au monde où l’enrichissement  illicite a fait des prédateurs du denier  public extrêmement riches et qui vivent dans un luxe total. Et les pauvres croupissent sous une misère  incommensurable.
Ipso facto, le rapport accablant de Swissaid nous montre que « Malgré des revenus pétroliers de plus de 13 milliards de dollars depuis 2003, près de 50 % de la population tchadienne vit en dessous du seuil de pauvreté. A l’indice du développement humain, le Tchad a reculé de plus en plus et se trouve actuellement à l’antépénultième place.»
Cependant, malgré un tel désastre économique dans la caisse publique,  l’État tchadien est resté sourd-muet.

Impunité juridique face aux ennemis de la nation (les mangeurs de l’argent de la caisse publique).

Aucun de ces voleurs de la République n’a été jugé et condamné. Le détournement du denier public est devenu comme un jeu sans échec d’enrichissement.
Ainsi, le rapport d’ONG Swissaid nous révèle ceci : Mieux encore, l’étude compare un pays où plus de 38 % de la population vit avec moins de deux dollars par jour, avec une entreprise dont le directeur général (CEO) a une fortune de
5.1 milliards de dollars avec « laquelle il peut subvenir pendant 24 ans aux dépenses de santé des douze millions d’habitants du Tchad ».

Le pire dans ce crime économique, ceux  qui ont détourné hier, reviennent comme des héros en occupant des grands postes de responsabilité au su et au vu de cette justice tâché de l’incompétence juridique.
À mon avis, AUCUNE juridiction compétente d’un pays fermera les yeux sur un tel crime économique.

Malheureusement, cette mauvaise gouvernance aux prédateurs de la République à occasionner une profonde crise économique, d’où le pays passe à un surendettement extrême.

Témoignage d’un jeune commerçant sur «le manque de la fluidité économique» due aux détournement des fonds publics.

Un jeune commerçant m’écrit  » mon frère, si l’agent en liquide circule dans le pays,la crise n’aura pas un tel effet. Malheureusement ceux qui sont censés être nos dirigeants ont détourné et continuent de détourner l’argent du pays. Ils investissement dans d’autres pays. L’argent est resté dans des comptes bancaires à l’étranger, donc ça ne circule pas au pays. Si l’argent est dans nos banques ici au Tchad, l’argent va circuler. Comme ça, il y’aura moins de risque économique. » À travers ces quelques mots j’ai compris que le détournement du denier public anéantit le tissu économique d’un pays pauvres. Ça écroule également le château financier d’un pays pauvre. Au Tchad, il nous faut la fluidité économique (faire circuler l’argent) pour ne pas accroître le niveau de la crise économique.

la « réaction » du Président tchadien Idriss Deby Itno

   Le  10  mars 2017,  déterminé  à  finir avec  les  voleurs  de  la  République,  le  président tchadien  Idriss Deby  Itno,  a fait  une  sortie  médiatique  lors  de  la  journée  de  la  prière  nationale pour la paix  et  la cohabitation  pacifique  au Tchad en  martelant :
Aujourd’hui, le niveau de la prévarication a atteint son firmament. Les preuves de l’enrichissement illicite sont visibles comme l’attestent les villas cossues qui poussent un peu partout. Tous les prédateurs de la République doivent comprendre que leurs actes ne resteront pas impunis.
Chacun doit justifier ses biens et son patrimoine par rapport à son salaire. Pour ceux qui pensent que mon propos sera sans suite, ils vont bientôt se rendre à l’évidence. La loi sera appliquée dans toute sa rigueur, dans toute sa force et dans toute sa plénitude.
Une telle détermination du Président  Deby finira par traduire illico les  prédateurs de la République à la justice?
Il s’est exprimer plusieurs fois aux prédateurs de la République, mais jusqu’à là, ces propos sont restés comme une prêche dans le désert.


Tchad : Les 6 probables solutions efficaces de sorties à la crise économique tchadienne.

Au Tchad, la crise économique ronge tout le pays et laisse 3,8 millions des tchadiens dans l’insécurité alimentaire. La plupart des diplômés sont en chômage, les primes et les indemnités des fonctionnaires sont coupés à travers les 16 mesures prises par le gouvernement. Malheureusement la crise demeure encore au Tchad. C’est pourquoi je propose des solutions certes probables mais efficaces pour sortir de cette malnutrition économique tchadienne.

1- Le versement de « 3/4 » des salaires de chaque ministre, directeurs généraux des institutions étatiques secrétaire d’État et députés.

Pour juguler cette crise, il faut de primes à bord aimer le pays. Tous les hauts cadres doivent avoir in  premis :

Le patriotisme dans le coeur et non dans la poche.

Sur ce ils doivent se sacrifier à ériger ce pays qui s’enfonce de jour en jour dans l’abime d’un cul-de-sac à une crise économique sans lendemain. Pour cela, ils doivent verser nécessairement le 3/4 de leurs salaires, à commencer par les ministres, secrétaires d’État, les directeurs généraux des grandes institutions étatiques députés ainsi que le premier ministre et le Président de la République lui-même.

2- La suppression intégrale des indemnités des députés, des ministres et des secrétaires d’État.

D’abord le mandat des députés de l’Assemblée Nationale tchadienne, prorogé depuis 2015, arrivera à terme le 21 juin 2017.
S’il n’y aura pas des élections législatives faute de la crise économique que traverse le Tchad, il ne DEVRONT pas percevoir leurs salaires. Leurs voix seront illégales et illégitimes. La constitution du Tchad dans son article 110 reconnait le mandat des députés pour 4 ans renouvelable, si les députés violent la  la loi suprême, leurs voix deviendront illégales et illégitimes donc, c’est  anticonstitutionnelle.
En revanche, leurs indemnités doivent être purement et simplement supprimer pour décanter la situation financière du pays.

3- Un audit loyal des diplômes à la fonction publique.

La fonction publique tchadienne est le noyau d’institution étatique d’emploi public. Malheureusement, elle est mal vue, très mal vue par la jeunesse intellectuelle tchadienne. Car la fonction publique tchadienne est métamorphosée en un endroit où le népotisme et la corruption sont au summum, d’où les actes de naissance, les permis de conduire, les cartes d’identités…sont devenus des diplômes. Et pourtant les vrais diplômés qui sont fraichement sortis de l’Université et dans des écoles professionnelles étatiques chôment sous les nimiers (arbres à nime) à jouer du scrabble ou parfois deviennent des taximans, clandoman…
Quelle mauvaise gouvernance !
Cet audit permettra de déceler tous les épiphytes qui perçoivent des salaires illégalement, puis les traduire devant la juridiction efficace ( voire ci-dessous) afin de répondre à leurs actes, puis saisir leurs biens illégaux ( voitures, maisons…).
Que cet audit soit loyal afin d’éradiquer les pestes qui aggravent la malnutrition financière.

4- La suppression totale des marchés ministériel jusqu’à nouvelle ordre.

Les marchés aux contrats volumineux ne font qu’envenimer la crise économique maladive que traverse douloureusement le Tchad. Un grand NON pour ces marchés. Car ils ne sont pas plus importants que la vie des enfants tchadiens qui souffrent et perdent leurs vies à cause de l’insécurité alimentaire et de la malnutrition.
Selon le représentant Pays de l’ONG Alima Alerte santé, Rashid Yacoub , «la région de N’Djaména a un taux de malnutrition aiguë globale de 11,7% et un taux de malnutrition aiguë sévère de 1,4%. La capitale tchadienne est hautement vulnérable au regard de l’importante densité de sa population avec un nombre de plus de 25 000 enfants malnutris attendus en 2017».
Si seulement dans la capitale tchadienne l’on dénombre près de 25.000 enfants vivant de la sous nutrition, alors que dire de la population provinciale ? Dans une nation, la satisfaction des besoins primaires ( l’accès à l’eau potable pour toute la population, l’accès à une éducation pour tous, la santé pour tous et l’électricité pour tous) passent avant tout. Car

Sans le peuple, l’État n’est rien. La satisfaction des besoins du peuple sont cruciaux dans une nation, le peuple d’abord et d’abord le peuple.

5- La mise en place d’un contrôle spécial dans les recettes publiques.

Elle est importante cet option de sortie de crise : la création d’un contrôle spécial ( donner la un nom comme FOUDRE, OURAGAN…). C’est elle qui contrôle les entrées et les sorties des recettes dans les régies financières. Sinon c’est là où le détournement du denier public prend ses racines. La meilleure option est de couper le détournement des biens publics par sa racine.

6- La mise en place d’une cellule anti-détcorp.

La création d’une cellule « anti-detcorp » ( anti détournement et corruption) sera l’option la plus efficace contre les mangeurs de l’argent du pays et semeurs des troubles administratifs avec la corruption. Cette cellule sera également «l’antivirus financiers». Elle sera composée des personnels juridiquement compétents et des agents détectives.  Les décisions de cette cellules seront indépendantes. c’est l’une des options qui obstrue tout enrichissement illicite et illégale via corruption et détournement du denier public. Cette cellule devra absolument poursuivre tous les « mangeurs de l’argent du pays ». Ces derniers sont devenus extrêmement riches, tandis que la plus grande partie de la population vit dans une misère totale d’où 3,8 millions des tchadiens sont touchés par l’insécurité alimentaire et prés de 25.000 enfants vivent dans la sous nutrition juste dans la capitale tchadienne. C’est une question de vie ou de mort.
Ces prédateurs DOIVENT être punis par un emprisonnement à perpétuité et leurs biens seront saisis pour le compte public. Cela donnera une leçon à la génération à venir.


Quelquefois, l’amour est innocent

Si l’amour, lui s’abreuve dans le coeur ; le regret et le remord se désaltèrent dans ce même coeur. L’amour a ses raisons et que la raisons ignore. Quelquefois, l’amour est innocent, même s’il embrouille deux soeurs. Suivez mon regard :

         Rencontre, coup de foudre

Après le bac, c’est à la fac que je suis entré. Dans la cours, seul comme un inconnu, je cherchais le décanat.
Pressé, je laisse tomber mes livres en vrac. Pour me camoufler aux yeux des autres, je me suis penché à ramasser mes documents. J’ai sentis une présence glaciale, qui se courbait avec   des mains douces, brillantes, potelée, à ramasser mes livres tombés en vrac. c’était prince de Machiavel .
C’est à ce moment là que j’ai rencontré la jolie Amina, au nez pointu…

         La jolie Amina

Belle comme une météore tombée du ciel, sa beauté illuminait comme un éclair au fond du désert au pays de Toumaï. Avec son nez de Cléopâtre, la beauté d’Amina me capture… ( …) Déjà, je me suis laissé emporter par sa beauté, son sens glacial me gouverne, je devenais fou d’elle.

Un autre surprise ?

Amina m’invite chez elle et me présenta sa sœur Rihanna.
Afin de rencontrer sa famille, j’ai mis mon dernier valise, saper comme jamais.
Elle est sublime  Rihanna, elle s’est laissé emporter par mon élégance. (…)
Apparemment ça commence mal-bien
Elle demanda à sa soeur :
– Il est quoi pour toi?
Amina répondit :
– Ah non ! Il est juste un ami
(…)

  L’amour devint confus

Il est 16, mon téléphone sonna, un numéro anonyme s’afficha. Je décroche, j’entendis :
– Alloh, c’est Rihanna la soeur d’Amina, je t’invite à dîner avec nous.
Je répondis :
– Merci, avec plaisir. (…)

Le 17h le plus sombre de cet histoire

Je toquais la porte, Amina m’ouvrit la porte. Elle est comme une étoile au milieu d’une nuit très noire. Je dévorais avec mes yeux sa loyauté et sa magnificence.
Soudain, Rihanna sapé comme jamais brillait sur la fauteuil qu’elle m’avais réservé.
Amina entre dans la cuisine, pour nous servi.
C’est à ce moment là, que Rihanna dévoila ce qu’elle ressentait pour moi.
(…)
Elle s’accroche à mes lèvres, je sentais au bout de mon coeur son innocence.
Surprise Amina qui ressentait un amour plus qu’amical, sortit de la cuisine et voyait des lèvres qui s’attouchent.

À suivre…


Top 4 des raisons pour lesquelles les jeunes dérivent vers le terrorisme 

À mes yeux, le terrorisme est l’un des fléaux le plus dévastateur que la planète terre vit présentement. Il est un phénomène humain d’imposition doctrinale et idéologique aux autres. Dans cette bande, l’on constate l’entrée massive des beaucoup des jeunes, qu’ils en soit occidentaux, asiatiques et africains.

Il est bien évident que les mainfortes données par les jeunes aux terroristes sont déterminées par des très grandes causes  importantes : le chômage chronique des jeunes, la fluidité idéologique religieuse dominatrice des terroristes à la conscience juvénile, le désespoir juvénile aussi et surtout l’impétuosité désastreuse des chefs d’États africains.

Ces grandes causes déterminantes peuvent influencer sur les jeunes, jusqu’a ce qu’ils finissent à être des terroristes.

Le chômage chronique des jeunes

Le chômage est l’arme destructrice du développement d’une nation. Lorsqu’il est chronique; il entraîne les jeunes à faire des activités illégales et illicites. Jusqu’à ce que les jeunes finissent même à prêter allégeance aux terrorisme pas par ambition, ni par passion, mais, pour l’argent et pour la vengeance.

Pour l’argent, parce qu’ils ne sont pas seulement des chômeurs mais aussi pauvres et vivent dans des conditions précaires. Et pour la vengeance, simplement, parce qu’ils sont marginalisés par leurs dirigeants dans l’emploi des jeunes. Des milliers de jeunes miséreux des villages alentour ont rejoint Boko Haram, attirés par l’argent, le pouvoir et, pour certains, par une chimère islamiste radicale, selon Lemonde.fr

Les chefs d’États africains sadiques avec leurs peuples, savent très bien que le chômage chronique est l’une des sources d’extension du terrorisme. Mais, ils s’époumonent à lutter contre le terrorisme avec des armes, en gaspillant des milliards dans l’arsenal militaire.

En revanche, ces milliards gaspillés suffisent largement à créer des emplois pour réduire les risques les plus élevé du flux vers le terrorisme.

« La fluidité idéologique » religieuse dominatrice des terroristes à la conscience juvénile

Les terroristes ont une pédagogie fluide de transmission des messages doctrinaux. Ils sont des idéologues par excellence. Ils sont aussi doués dans la transmission de leurs idéologies néfastes.
Ipso facto, ils initient les jeunes à leurs modes opératoires et, inculquent aux jeunes des idées du genre : la mort est une amie, mourir avec une bombe est une clé pour accéder au Paradis.
C’est pourquoi les jeunes rongés par le chômage qui vivent désespérément dans des régimes totalitaires se laissent convaincre par le terrorisme. Une idéologie qui consiste d’une part à tuer et d’autre part à se faire exploser par une bombe au milieu d’une foule, afin d’avoir la carte bleue du paradis.

«BOUMMM…» est leur terminus.

Le désespoir juvénile

Le désespoir anéantit plus que la dictature. Une jeunesse désespérée au summum est comme un gamin, facile à le trompé avec des bonbons et des chocolats.

C’est ainsi que les terroristes réussissent à récupérer les jeunes dans la bande du terrorisme avec de l’argent en liquide. « Fait alarmant, les jeunes et les femmes dans le Sahel, qui représentent la majorité de la population, sont visés par les campagnes de recrutement des mouvements radicaux. Près de 41 millions de jeunes des moins de 25 ans du Burkina Faso, du Tchad, du Mali, de Mauritanie et du Niger risquent de se radicaliser ou de devenir migrants » , a indiqué Mme Sellassie, présentant au Conseil de sécurité de l’Onu le dernier rapport en date du secrétaire général sur la Stratégie intégrée des Nations unies pour le Sahel.

J’ai assez longtemps médité sur ce groupe de mot : «le désespoir juvénile». Finalement j’ai réussis à conclure qu’en Afrique, c’est dans le désespoir juvénile que nait la haine, la vengeance et le soulèvement populaire. L’exemple le plus concret était celui du printemps arabe.

« L’impétuosité » désastreuse des chefs d’États africains à la jeunesse africaine

Je n’ai jamais vus des hommes sans cœur comme la plus grande partie de nos dirigeants africains. Des dirigeants qui aiment leurs ventres que leurs nations. Hélas !

Cependant, je me demande souvent, quelles différences existent ils entre ceux qui tuent pour hausser leurs idéologies néfastes ( les terroristes) et, ceux qui laissent mourir de faim ( insécurité alimentaire) leurs peuples?

Quelle différences existent ils entre ceux qui massacrent leurs propres peuple à cause du « pouvoir » et, ceux qui font exploser les innocents à cause de leurs « idéologies »? Il n’y a pratiquement presque rien de différence. L’ultime point commun : c’est tuer, massacrer. Leurs objectifs communs c’est : la gloire , le pouvoir  ( de gouverner ). Ça, c’est une autre forme de terrorisme que j’appelle la forme évoluée du terrorisme en l’Afrique.

Les bêtes noirs de l’humanité (les terroristes) qui sont prêts à donner des sommes colossales au jeunes afin qu’ils intègrent leurs camps.

Les terroristes sont aux aguets aux moindres gestes des jeunes; aussi et surtout des jeunes chômeurs des pays pauvres africains influencés par l’idéologie et la philosophie « terroristique ». C’est ce que doivent savoir les grandes puissances qui soutiennent les dictateurs en Afrique juste pour leurs intérêts au lieu de celui de l’humanité. Leurs intérêts creusent de plus en plus la pauvreté dans lesdits pays ( surtout africains et asiatiques).

Si les causes primordiales sont les secrets de polichinelles, il est inutile de se retrouver entre amis dans des différents sommets pour la lutte contre le terrorisme. Qu’adviendra la bande sahélienne dans les années à venir si les racines du flux migratoire vers le terrorisme que je viens de citer ci-haut ne cessent pas ?

Le terrorisme s’étendra partout en Afrique dont la sous-base sera la bande sahélienne et sera propagé dans le monde entier.

Facebook : Ngarmadji Djidingar (Djidingar Fils le  Panafricaniste)

Tweeter : Djidingar Fils


Le terrorisme et les jeunes: Le 4 tops du flux juvénile vers le terrorisme

Photo crédit : pixabay/CC

Le terrorisme est l’un des fléaux le plus dévastateur que la planète terre vit présentement; un phénomène humain d’imposition doctrinale et idéologique aux autres. Si l’on éradique pas, cela prendra une vaste extension assez difficile à contrôler, qui s’étendra dans le monde entier.
Qu’est-ce qui fait qu’il y’a un flux juvénile vers le terrorisme ?
J’ai fais les 4 tops du flux migratoire vers le terrorisme en Afrique, particulièrement dans la bande sahélienne.

1- le chômage chronique des jeunes

Le chômage est l’arme destructrice du développement d’une nation.
En Afrique, dans ce beau et riche continent aux dirigeants qui aiment leurs ventres que la nation, sévit un grand fléaux qui entraîne les jeunes dans les activités illégales et illicites, tel que le narcotrafic, le gangstérisme, braquage à main armée… Aussi et surtout, «le chômage chronique entraîne les jeunes à prêter allégeance au terrorisme» pas par ambition, ni par passion mais pour l’argent et pour la vengeance. Pour l’argent, parce qu’ils ne sont pas seulement des chômeurs mais aussi pauvres et vivent dans des conditions précaires. Et pour la vengeance, simplement parce qu’ils sont marginalisés par leurs dirigeants dans l’emploi des jeunes. Car les emplois ne s’offrent pas par mérite dans certains pays africains, mais par népotisme, corruption et militantisme au détriment même du professionnalisme

Les bêtes noirs de l’humanité (les terroristes) sont aux aguets aux moindres gestes des jeunes, ils sont prêts à les achetés avec beaucoup de l’argent.

Ce qui est plus marrant, c’est que les chefs d’État africains distants ou même sadiques avec leurs peuples sur le plan national, savent très bien que le chômage chronique est l’une des sources importante de la migration juvénile vers le terrorisme, s’époumonent de lutter contre le terrorisme avec des armes en gaspillant des milliards dans l’arsenal militaire.
En revanche, ces milliards gaspillés dans l’arsenal militaire suffisent largement à créer des emplois qu’il en soit dans l’agriculture, dans la technologie, dans l’éducation, dans la santé, dans des petites et grandes entreprises… C’est ce qui réduira indubitablement le risque élevé du flux migratoire vers le terrorisme et vers l’Europe ( l’Eldorado).
C’est le cas par exemple du Tchad et du Cameroun d’où le taux du chômage est très élevé. Surtout celui du Tchad, dont le système éducatif demande des enseignants, le système sanitaires nécessite des agents de santé (tels que les infirmiers diplômés d’État, des médecins, des spécialistes sanitaires), le pays en carence industrielle nécessite la création des grandes entreprises industrielle, des projets étatiques de résilience dans chaque grande ville afin de lutter contre ce chômage chronique qui occasionne de plus en plus des conséquences extrêmement graves à la nation.

2- « la fluidité idéologique » religieuse dominatrice des terroristes à la conscience juvénile

Les terroristes sont des gens qui ont une pédagogie fluide de transmission des messages doctrinaux. Ils sont des idéologues par excellence, doués dans la transmission de leurs idéologies terroristes.
Ipso facto, ils initient les jeunes à leurs méthodes et à leurs modes opératoires afin de bouter toute panique en soi-même à se faire exploser et tuer. Ces terroristes inculquent aux jeunes des idées du genre la mort est une amie, mourir avec une bombe est une clé pour accéder au Paradis.
C’est pourquoi les jeunes qui vivent désespérément dans des régimes totalitaires aux administrations dominées par le népotisme et la corruption favorisant la médiocrité au détriment de la méritocratie, dévorés par le chômage chronique, aux mémoires fraîches, se laissent convaincre par l’idéologies et doctrines qui consistent d’une part à tuer, d’autre part à se faire exploser par une bombe au milieu d’une foule afin d’avoir la carte bleue du paradis.
«BOUMMM…» est leur terminus.

3- le désespoir juvénile

S’il y’a un mot qui fragilise la force des jeunes dans ce monde, c’est le désespoir. Je suis convaincu qu’il est très bien évident que :

le désespoir anéantit plus que la dictature.

C’est pourquoi je vous invitent à lire mes articles sur le désespoir de la jeunesse tchadienne (acte I, acte II, acte III) pour comprendre d’avantage ce qui fait mal à la nouvelle génération qui aspirent le sens du développement. Ces articles sont valables aussi dans beaucoup des pays africains, pas seulement au Tchad.

une jeunesse désespérée au summum est comme un gamin, facile à le trompé avec des bonbons et des chocolats. C’est ainsi que les terroristes réussissent à récupérer les jeunes dans la bande du terrorisme avec du cash money.

J’ai assez longtemps médité sur ce groupe de mot : «LE DÉSESPOIR JUVÉNILE». Finalement j’ai réussis à conclure qu’en Afrique, c’est dans le désespoir juvénile que nait la haine, la vengeance et le soulèvement populaire chez les jeunes contre nos dirigeants africains qui ont la boulimie du pouvoir et contre la dégradation de la politique de l’emploi en Afrique, bref contre la mauvaise gouvernance.
Le chômage chronique est une manifestation concrète du désespoir juvénile qui laisse naitre la haine, la vengeance, le soulèvement populaire.
L’exemple le plus concret était le printemps arabe.

4- « L’impétuosité » désastreuse des chefs d’États africains à la jeunesse africaine

Je n’ai jamais vus des hommes aussi méchants, sans coeur et ingrats comme la plus grande partie de nos chef d’État africains et leurs gouvernements composés aussi des hommes comme eux.
La plus répugnante de leurs idéologies luxueuses qui font fondre une nation est :  je mange, je bois, je dors dans une maison de luxe, j’ai l’eau et l’électricité en permanence. Idem pour ma famille. Bah, je m’en fou des autres.
Ça c’est une autre forme de terrorisme. C’est la forme la plus dangereuse, la plus désastreuse et plus évoluée du terrorisme et du dangers que l’Afrique vit.

Cependant, je me demande souvent, quelles différences existent ils entre ceux qui tuent pour hausser leurs doctrines ( les terroristes) et ceux qui laissent mourir de faim ( insécurité alimentaire) leurs peuples ?
Quelle différences existent ils entre ceux qui massacrent leurs propres peuple à cause du « pouvoir » et ceux qui font exploser les innocents à cause de leurs « idéologies » ?
Apparemment il n’y a pratiquement presque rien de différence. L’ultime point commun : c’est tuer, massacrer.
Leurs objectifs communs c’est : la gloire , le pouvoir  ( de gouverner )

Toutes ces conséquences sont les impétuosités de nos chefs d’États africains, qui ne cessent de s’accroître de jour en jour.

Si les causes primordiales sont les secrets de polichinelles, il est inutile de se retrouver entre amis dans des différents sommets pour la lutte contre le terrorisme. Ipso facto, qu’adviendra la bande sahélienne dans les années à venir ? Si les racines du flux migratoire vers le terrorisme que je viens de cité ci-haut ne sont pas stopper, la réponse est simple : le terrorisme s’étendra partout en Afrique dont la base sera la bande sahélienne et sera propagé partout dans le monde entier, enfin il deviendra donc incoercible jusqu’à la fin des temps.


Les 6 solutions de sortie à la crise économique du Tchad

Au Tchad, la crise économique ronge tout le pays, laisse 3,8 millions des tchadiens dans l’insécurité alimentaire, la plupart des diplômés sont en chômage, les primes et les indemnités des fonctionnaires sont coupés à travers les 16 mesures prises par le gouvernement. Beaucoup des mesures ne sont pas appliquées. Jusqu’à ce jour, le pays croupit encore sous une crise économique
Pour en juguler cette crise économique que traverse mon pays, je ne resterai bras croisés. C’est pourquoi je propose une solution efficace de sortie à cette crise économique qui est : les 6 solutions de sortie à la crise économique.

1- Le versement de « 3/4 » des salaires de chaque ministre, directeurs généraux des institutions étatiques secrétaire d’État et députés.

Pour juguler cette crise, il faut de primes à bord aimer le pays. Tous les hauts cadres doivent avoir in  premis :

Le patriotisme dans le coeur et non dans la poche.

Sur ce ils doivent se sacrifier à ériger ce pays qui s’enfonce de jour en jour dans l’abime d’un cul-de-sac à une crise économique sans lendemain. Pour cela, ils doivent verser nécessairement le 3/4 de leurs salaires. À commencer par les ministres, secrétaires d’État, les directeurs généraux des grandes institutions étatiques députés ainsi que le premier ministre et le Président de la République lui-même.

2- La suppression intégrale des indemnités des députés, des ministres et des secrétaires d’État.

D’abord le mandat des députés de l’Assemblée Nationale tchadienne, prorogé depuis 2015, arrivera à terme le 21 juin 2017.
S’il n’y aura pas des élections législatives faute de la crise économique que traverse le Tchad, il ne DEVRONT pas percevoir leurs salaires. La constitution du Tchad dans son article 110 reconnait le mandat des députés pour 4 ans renouvelable, si les députés violent la la loi suprême, leurs voix deviendront illégales et illégitimes, donc c’est anticonstitutionnelle.
En revanche, leurs indemnités doivent être purement et simplement supprimer pour décanter la situation financière du pays.

3- Un audit loyal des diplômes à la fonction publique

La fonction publique tchadienne est le noyau d’institution étatique d’emploi public. Malheureusement, elle est mal vue, très mal vue par la jeunesse intellectuelle tchadienne. Car la fonction publique tchadienne est métamorphosée en un endroit où le népotisme et la corruption sont au summum. D’où les actes de naissance, les permis de conduire, les cartes d’identités…sont devenus des diplômes. Et pourtant les vrais diplômés qui sont fraichement sortis dans des Université et dans des écoles professionnelles étatiques chôment sous les nimiers (arbres à nime) à jouer du scrabble ou parfois deviennent des taximans, clandoman…
Quelle mauvaise gouvernance !
Cet audit permettra de déceler tous les épiphytes qui perçoivent des salaires illégalement. Qu’ils faut les traduire devant la juridiction efficace ( voire ci-dessous) afin de répondre à leurs actes. De surcroît, saisir leurs biens illégaux ( voitures, maisons…).
Que cet audit soit loyal afin d’éradiquer les pestes qui aggravent la scabreuse situation financière.

4- La suppression totale des marchés ministériel jusqu’à nouvelle. ordre

Les marchés aux contrats volumineux ne font qu’envenimer la crise économique maladive que traverse douloureusement le Tchad. Un grand NON pour ces marchés. Car ils ne sont pas plus importants que la vie des enfants tchadiens qui souffrent et perdent la vie à cause de l’insécurité alimentaire et de la sous-nutrition.
Selon le représentant Pays de l’ONG Alima Alerte santé, Rashid Yacoub, «la région de N’Djaména a un taux de malnutrition aiguë globale de 11,7% et un taux de malnutrition aiguë sévère de 1,4%. La capitale tchadienne est hautement vulnérable au regard de l’importante densité de sa population avec un nombre de plus de 25 000 enfants malnutris attendus en 2017».
Si seulement dans la capitale tchadienne l’on dénombre près de 25.000 enfants vivant de la sous nutrition, alors que dire de la population provinciale ? Dans une nation, la satisfaction des besoins primaires ( l’accès à l’eau potable pour toute la population, l’accès à une éducation pour tous, la santé pour tous et l’électricité pour tous) passent avant tout, car

Sans le peuple, l’État n’est rien. La satisfaction des besoins du peuple sont cruciaux dans une nation. Le peuple d’abord et d’abord le peuple.

5- La mise en place d’un contrôle spécial dans les recettes publiques.

Elle est importante cet option de sortie de crise : la création d’un contrôle spécial ( donner la un nom comme FOUDRE, OURAGAN…). C’est elle qui contrôle les entrées et les sorties des recettes dans les régies financières. Sinon c’est là où le détournement du denier public prend ses racines. La meilleure option est de couper le détournement des biens publics par sa racine.

6- La mise en place d’une cellule anti-détcorp.

La création d’une cellule « anti-detcorp » ( anti détournement et corruption) sera l’option la plus efficace contre les mangeurs de l’argent du pays et semeurs des troubles administratifs. Cette cellule sera également l’antivirus financiers . Elle sera composée de personnels juridiquement compétents et des agents détectives.  Les décisions de cette cellules seront indépendantes. c’est l’une des options qui obstrue tout enrichissement illicite et illégale via corruption et détournement du denier public. Cette cellule devra absolument poursuivre tous les « mangeurs de l’argent du pays ». Ces derniers sont devenus extrêmement riches, tandis que la plus grande partie de la population vit dans une misère totale d’où 3,8 millions des tchadiens sont touchés par l’insécurité alimentaire et prés de 25.000 enfants vivent dans la sous nutrition juste dans la capitale tchadienne. C’est une question de vie ou de mort.
Ces prédateurs DOIVENT être punis par un emprisonnement à perpétuité et leurs biens seront saisis pour le compte public. Cela donnera une leçon à la génération à venir.


Amour confus

L’amour , ce mot tonne dans les oreilles de chaque humain.
Si l’amour, lui s’abreuve dans le coeur, le regret et le remord se ressourcent dans ce même coeur. L’amour a ses raisons et que la raisons ignore. Dans la vie, il y’a celle qui t’aime et celle que toi tu aimes. Parfois, l’amour mélange deux soeurs. Suivez mon regard

         Rencontre, coup de foudre

Après le bac, c’est à la fac que je suis entré. Dans la cours, seul comme un inconnu, je cherchais le décanat.
Pressé, je laisse tomber mes livres en vrac. Pour me camoufler aux yeux des autres, je me suis penché à ramasser mes documents. J’ai sentis une présence glaciale, qui se courbait avec   des mains douces, brillantes, potelée, à ramasser mes livres tombés en vrac. c’était prince de Machiavel .
C’est à ce moment là que j’ai rencontré la jolie Amina, au nez pointu…

         La jolie Amina

Belle comme une météore tombée du ciel, sa beauté illuminait comme un éclair au fond du désert au pays de Toumaï. Avec son nez de Cléopâtre, la beauté d’Amina me capture… ( …) Déjà, je me suis laissé emporter par sa beauté, son sens glacial me gouverne, je devenais fou d’elle.

Un autre surprise ?

Amina m’invite chez elle et me présenta sa sœur Rihanna.
Afin de rencontrer sa famille, j’ai mis mon dernier valise, saper comme jamais.
Elle est sublime  Rihanna, elle s’est laissé emporter par mon élégance. (…)
Apparemment ça commence mal-bien
Elle demanda à sa soeur :
– Il est quoi pour toi?
Amina répondit :
– Ah non ! Il est juste un ami
(…)

  L’amour devint confus

Il est 16, mon téléphone sonna, un numéro anonyme s’afficha. Je décroche, j’entendis :
– Alloh, c’est Rihanna la soeur d’Amina, je t’invite à dîner avec nous.
Je répondis :
– Merci, avec plaisir. (…)

Le 17h le plus sombre de cet histoire

Je toquais la porte, Amina m’ouvrit la porte. Elle est comme une étoile au milieu d’une nuit très noire. Je dévorais avec mes yeux sa loyauté et sa magnificence.
Soudain, Rihanna sapé comme jamais brillait sur la fauteuil qu’elle m’avais réservé.
Amina entre dans la cuisine, pour nous servi.
C’est à ce moment là, que Rihanna dévoila ce qu’elle ressentait pour moi.
(…)
Elle s’accroche à mes lèvres, je sentais au bout de mon coeur son innocence.
Surprise Amina qui ressentait un amour plus qu’amical, sortit de la cuisine et voyait des lèvres qui s’attouchent.

Ah…, on dirait le monde s’effondre

T’aimerai lire la suite de cet histoire ?
T’inquiètes, à bientôt…


Amour confus

L’amour , ce mot tonne dans les oreilles de chaque humain.
Si l’amour, lui s’abreuvent dans le coeur, n’oublions pas que les regrets, les remords se ressourcent dans ce même coeur. L’amour a essayé de me dérouter, et tordre  ma raison, même si le coeur à ses raisons et que la raison ignorent.
Suivez mon regard :

            Rencontre, coup de foudre

Après le bac, c’est à la fac que je suis entré. Dans la cours, seul comme un inconnu, je cherchais le décanat.
Pressé, je laisse tomber mes livres en vrac. Pour camoufler le regard des autres, je me suis penché à ramasser mes documents. J’ai sentis une présence glaciale, qui se courbait avec   des mains douces, brillantes, potelée, à ramasser mon livre tombé, c’était prince de Machiavel .
C’est à ce moment là que j’ai rencontré la jolie Amina, au nez pointu…

La jolie Amina

Belle comme une météore tombée du ciel, sa beauté illuminait comme un éclair au fond du désert du pays de Toumaï. Avec son nez de Cléopâtre, la beauté d’Amina me capture… ( …) Déjà, je me suis laissé emporter par sa beauté, son sens glacial me gouverne, je devenais fou d’elle.

Un autre surprise ?

Amina m’invite chez elle et me présenta sa sœur Rihanna.
Afin de rencontrer sa famille, j’ai mis mon dernier valise, saper comme jamais.
Elle est sublime aussi, mais Rihanna s’est laissé emporter par mon élégance. (…).
Elle demanda à sa soeur il est quoi pour toi, Amina répondit :
– Ah non il est juste un ami

L’amour devint confus

Il est 16, mon téléphone sonna, un numéro anonyme s’afficha. Je décroche, j’entendis :
– Alloh, c’est Rihanna la soeur d’Amina, je t’invite à dîner avec nous.
Je répondis :
– Merci, avec plaisir. (…)

Le 17h le plus sombre de cet histoire

Je toquais la porte, Amina m’ouvrit la porte. Elle est comme une étoile au milieu d’une nuit très noire. Je dévorais avec mes yeux sa loyauté et sa magnificence.
Soudain, Rihanna sapé comme jamais brillait sur la fauteuil qu’elle m’avais réservé.
Amina entre dans la cuisine, pour nous servi.
C’est à ce moment là, que Rihanna dévoila ce qu’elle ressent pour moi.
(…)
Elle s’accroche à mes lèvres, je sentais au bout de mon coeur son innocence.
Surprise Amina qui ressentait un amour plus qu’amical, sortit de la cuisine et voyait des lèvres qui s’attouchent.
Ah…
T’aimerai lire la suite de cet histoire ?
T’inquiètes, à bientôt…


Au Tchad, les violations des droits de l’homme se multiplient

Photo crédit : pixabay/cc

Mon beau pays le Tchad , berceaux de l’humanité est un pays démocratique sur papier, mais dans le fond la démocratie est en congée ou peut-être  elle même, incarcérée. Une démocratie à l’image d’une calebasse bien décorée, puante à l’intérieur.

classement

Le Tchad est classé 165/167 pays dans le classement de la démocratie mondial. Un classement qui laisse mon beau pays, le Tchad, sur la courbe ascendante de la glyphe du 3ème pays d’un régime autoritaire dans le monde après la Syrie ( 166e) et la Coréz du nord ( 167e).

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Arrestations, intimidations, violations des articles de la Constitution sur les droits de l’Homme et de l’article 18 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme… Voilà ce que subit mon pays , mes chers compatriotes.

  •               Le système d’intimidation

Intimider les jeunes, la nouvelle génération qui a compris la mauvaise gouvernance pour la faire vivre dans la panique. Oui , « Intimidation » est le maître mot qui résume tout une gouvernance d’un pays. Critiquer positivement est un atout suggestive qui boude les mauvaises pratiques néfastes de l’administration tchadienne empestées par la corruption, le népotisme, la médiocrité… Mais fort malheureusement, dans mon beau pays le Tchad,  toute personne qui dénonce publiquement la mauvaise gouvernance de la gestion scabreuses du finance publique et du droit de l’homme, positivement ou négativement aura automatiquement les agents de la ANS ( Agence Nationale de Sécurité ) à ses trousses.

  • Arrestation illégale des jeunes et des activistes

C’est le cas de l’activiste Mahyadine Babouri qui croupit jusqu’à présent dans une des prisons tchadiennne , simplement parce qu’il a critiqué le gouvernement dans une vidéo postée sur son mur Facebook.

Au mois de mars 2017, soixante-neuf étudiants sur les 71 arrêtés pour avoir violemment perturbé la visite au campus d’une université de N’Djamena des ministres tchadiens et sénégalais de l’Enseignement supérieur, ont été condamnés un mois de prison ferme, selon un verdict rendu par le tribunal de grande instance de N’Djamena. Ils sont présentement libérés.

Les étudiants manifestent, parce qu’ils réclament aussi leurs arriérés de bourse. Plusieurs questions taraudent mon esprit , alors je me demande où ira mon pays s’il faut arrêter les étudiants qui réclament leurs droits avec les mains vident ?  Si l’avenir du pays  dépend aussi de l’audace juvénile et que les étudiants sont les future cadre du pays , n’est-ce-pas le développement du pays demeura lui aussi en prison ?

  • Violation des principes démocratiques

La violation de la democratie et ses principes continuent de suivre leurs chemins au pays de Toumaï en arrêtant  douze (12) militants de l’opposition. Parmi ces militants, il y a le jeune activiste des réseaux sociaux  Kally Mahamat , le Président du Parti Socialiste Sans Frontière ( PSF) Dinamou Daram, et le  présidents du RPR Mahamat Barh Bechir Kindji sont comparus à côtés de leurs co-détenus sous l’accusation de participation à un attroupement non armé, après qu’ils ont été interpellés lors du meeting interdit du 17 novembre 2016 interdit par le ministre de la Sécurité Publique.

Ils ont été libéré après avoir soufflé l’air de la prison. Nadjo Kaina (  Le porte-parole du Mouvement Citoyen IYINA qui veut dire on est fatigué en arabe locale tchadienne et coordonnateur de la campagne Tournons la Page ) enlevé le 06 Avril 2017 par les agents de renseignements est actuellement condamnés à six mois de prison avec suris.

  • Le récit du torture du Président de CTVC

DINGAMYANAL Versinis Président du  Collectif Tchadien contre la Vie Chère (CTVC)  arrêté le 11 avril 2017 puis libéré  témoigne dans son récit après sa sortie de la prison,   comment il a été torturer dans la cellule de l’ANS ( la police politique du régime ) :
On m’a enfoncé une cagoule en utilisant ma chemise. On me fit entrer dans un car blanc stationné juste à l’entrée du hall principal sans immatriculation. Mes geôliers m’ont ordonné de me coucher à plat ventre entre quatre (04) ou cinq (05) hommes en tenue. J’étais comme un prêtre lors de son ordination. La seule différence était que même avec l’invocation du nom de Jésus,
personne ne pourrait pas m’extraire des mains des sbires dont dépendait désormais ma vie de défenseur de droits humains.
Le car blanc tourna presqu’en rond et au bout d’un quart d’heure, je me retrouvai, menottes aux poings et chaines aux pieds dans une cellule obscure et lugubre qui abritait déjà sept (07) détenus dont le physique en disait long sur les souffrances endurées. J’ai compris dès lors que j’étais en enfer.
Après trois jours de détention durant lesquels je me contentais
d’un litre et demi d’eau pris directement au robinet que l’on
mettait à la disposition de chaque prisonnier, j’avais perdu toutes mes forces. La faim me tenaillait et je ne pouvais m’empêcher de penser à ces tchadiens qui, même en liberté, manquent de quoi mettre sous la dent à cause de la cherté de la vie. Au bout du troisième jour, aux environs de minuit, les geôliers me firent sortir pour la première séance de torture.
Ce que j’ai subi, même votre pire ennemi ne saurait vous le souhaiter. Mes mains menottées au dos supportaient mal le
poids d’une chaussure rangers qu’un des tortionnaires m’avait
posé sur les mains. Un autre était chargé de maintenir mes deux
épaules pour me tenir stable. Un troisième, plus cruel, enveloppa ma tête jusqu’au coup d’un sac plastique contenant du piment moulu ou une substance semblable. Au fur et à mesure qu’il remuait le sac en plastique, j’étouffais. L’effet du « piment » en poudre dans les yeux, les oreilles et la bouche me faisait suffoquer. Au bout d’un temps, c’est comme si j’allais pousser le dernier soupir. Constatant que je n’en pouvais plus, mes tortionnaires observèrent une pause et ôtèrent le sac en plastique de ma tête. Ils me permirent de me laver le visage.
Quelle douleur ! Je n’avais jamais autant senti mal.

  • Le désespoir d’un jeune

Les arrestations se multiplient au pays de Toumaï, la jeunesse tchadienne vit présentement dans un joug qui les stagnent à dénoncer la mauvaise gouvernance.
Dans une conversation , l’un de mes compatriotes me disait : « Apparemment, le gouvernement n’a pas l’amour du pays , il nous laisse dans un désespoir total . Rien ne bouge , moi et beaucoup d’autres vivons dans un chômage chronique , et si dénoncer est synonyme d’arrestation , vaut mieux d’aller tenter l’Eldorado que de vivre dans cet enfer. »

J’ai compris qu’il ne reste rien à espérer avec ce gouvernement qui de jour en jour laisse la jeunesse tchadienne dans un désespoir . Il est bien évident que
le désespoir anéantit plus que la dictature

Réaction d’Amnesty International

Amnesty International a condamné ces «arrestations et détentions arbitraires». «Cette manœuvre des autorités tchadiennes qui consiste à arrêter systématiquement des membres des mouvements citoyens qui veulent jouir de leur droit de manifester pacifiquement prouve une fois de plus que la liberté d’expression est toujours mise à rude épreuve dans le pays», a alerté Balkissa Idé Siddo, de l’organisation de défense des droits de l’Homme.

Emmanuel Macron vs  violation de droit de l’homme au Tchad

Le tout premier jeune Président   français , Emmanuel Macron qui a eu le poids de la jeunesse africaine , aussi et surtout du premier Président noir des États Unis , l’ex Président Barack Obama . Autrement , Emmanuel Macron a été le choix des beaucoup des africains lors du duel Macron vs Le Pen. Il disait dans un interview réalisé par Jeune Afrique  « Je défendrai le respect des principes démocratiques fondamentaux partout en Afrique » .
La question que je me pose est , la jeunesse tchadienne peut elle espérer au changement des donnes en matière de droit de l’homme au Tchad avec Macron ?
Que la réponse soit oui ou non , Emmanuel doit tenir ou trahir sa promesse. S’il est perçu comme une comète au victoire juvénile, nous attendons ses étincelle au Tchad , une sorte de ouf de soulagement .

Mon désespoir face à la politique française

L’information du désespoir est tombée me dans mes oreilles. C’est celle du maintien de Jean Vie Le Drian alias « Monsieur Afrique » .
Avce lui , la politique française en Afrique sera une suite logique de François Hollande. Je n’ai aucun doute que Macron se basera sur :  La lutte contre le terrorisme, lutte contre boko-haram… C’est les intérêts de la France qui comptent avant tout , les autres après ou rien . Espérer avec un monsieur ami des despotes africains , c’est comme espérer le retour de Khadafi dans sa tombe .

Violation de l’article 27 de la constitution tchadienne

Samedi 27 mai 2017 vers, 9h30 au centre Al Mouna,   le MECI ( Mouvement Citoyen d’Eveil ) en pleine assemblée générale a vu l’intervention de la police et du Directeur de sécurité publique avec nombreux agents de la ANS (Agence Nationale de la Sécurité ) dénonçait le Président du RPR sur sa page facebookEn pleine Assemblée Générale du MECI, la police et L’ANS démarquent dans la salle, la situation est électrique.

La constitution tchadienne dans son article 27 garantit les libertés d’opinion, de presse , de réunion, de communication, de conscience , de religion, d’expression , d’association, de circulation , de manifestation et de cortège. Alors , je me demande pourquoi la police cherche à contrecarrer les principes de validité de toute les normes ?
S’il faut arrêter selon la loi , c’est ceux qui violent la constitution qui devraient être arrêter , mais non ceux qui les respectent.

Message à jeunesse tchadienne

À toute la jeunesse tchadienne, debout et l’ouvrage.
Tant qu’il n’y a  pas des hôpitaux pour stopper le taux le plus élevé de la mortalité maternelle et néonatale,
Tant qu’il n’ y a pas des écoles pour réduire  le 75 % du taux d’analphabétisation,
Tant qu’il n’ y a pas de l’eau potable pour la population surtout rurale,
Tant qu’il n’ y a pas d’électricité sur l’étendue du territoire,
Tant que le népotisme et la corruption sont les sèves de l’appareil administratif,
Tant que le détournement du denier public dénature notre beau et riche pays , puis enfonce dans une pauvreté extrême,
Tant que le droit de l’homme est bafoué au profit d’un système,
Toi enfant du Tchad, Comme mentionné dans notre Hymne nationale, sache que:

ta liberté naitra de ton courage


Tchad : la faillite de l’État tchadien dans le système éducatif

   Au Tchad, la baisse de niveau a atteint le summum et l’État tchadien enfonce le clou dans ce bourbier du système éducatif. Cependant, l’on se pose la question de savoir à qui la faute si la baisse de niveau continue à progresser d’une vitesse infernale ? Je serai prêt à affronter n’importe quel spécialiste du système éducatif tchadien avec ma réponse qui est : l’État est l’acteur principal de la baisse de niveau au Tchad  

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Une des salles d'une abandonnée dans le nord du Tchad

Photo crédit : Djidingar

Pour rappel, la baisse de niveau dans les lycées et CEG se manifeste par le manque des professeurs, des recherches, des centres ad-hoc de lecture… En effet, pas besoin de faire des conférences par ci, des ateliers par là pour cerner la problématique de la baisse de niveau, car la racine de la baisse de niveau se trouve dans les écoles primaires. Celui qui est au lycée ou au CEG incapable d’écrire une seule phrase, cela n’est pas la baisse de niveau, mais plutôt l’absence de niveau. L’analyse des causes de la faillite du système éducatif tchadien nécessite l’élucidation des principaux acteurs qui ont une main mise d’une manière ou d’une autre dans ce fléau. D’abord l’irresponsabilité des parents dans le devoir de père. 

Les parents d’élèves , acteur secondaire ?

  La scolarisation des enfants repose quasiment sur les épaules des parents d’élèves car elle reflète l’image des premiers pas trébuchantes d’un bébé épaulé par ses parent. La plus grande responsabilité dans la scolarisation des enfants, ne se limite pas seulement à l’inscription et aux fournitures scolaire mais aussi à la suivie des leçons qu’apprennent les enfants par les parents ou répétiteur. Mais C’est une responsabilité où beaucoup des parents ont échoué sur la suivie et au Contrôle de la régularité des enfants dans les écoles. Rare sont les écoliers qui bénéficient de cette aide parentale. Ensuite une négligence de révision des cours de la part des élèves. 

«La part des élèves» dans la baisse de niveau

  Sont les premières victimes de cette baisse de niveau. Les enfants qui ont pris le chemin de l’école sont tenus à respecter la volonté parentale et éducative pour mieux faciliter l’accomplissement des devoirs de père à travers le respect (la révision, régularité et d’autres). Mais par suivisme la plupart des enfants deviennent de victimes d’une très mauvaise éducation socio-environnementale et sombre dans buissonnarisme scolaire. En fin l’État est l’acteur majeur, la cause principale de la baisse de niveau. 

l’État tchadien, « acteur principal » de la baisse de niveau

  L’article 36 de la constitution tchadienne stipule que :

l’État et les collectivités territoriales décentralisées crées les conditions et les institutions qui assurent et garantissent l’éducation des enfants.

Assurent et garantissent ils l’éducation des enfants ?

La responsabilité de l’État dans la faillite, sinon la mort lente du système éducatif tchadien sont énorme et répartis comme suit : 
91% de recalés à l’examen du baccalauréat 2012 au Tchad pour seulement 9% d’admis. Réorganiser le baccalauréat n’est pas la solution. Il faut revoir le système éducatif

  L’effectif pléthorique Le bulletin humanitaire d’OCHA du décembre 2016 nous confirme 216 élèves par instituteur dans le nord du pays (Kanem), et 159 élèves par instituteur à l’est du pays (Ouaddaï).

Selon l’UNESCO1 , le ratio élève par enseignant au niveau primaire au Tchad est de 96 élèves par enseignant formé, contre une moyenne de 53 en Afrique subsaharienn
, et aussi selon l’UNESCO, environ 90% des élèves au Tchad doivent partager leurs manuels scolaires avec au moins deux autres élèves5 .

Un effectif pléthorique qui n’est pas seulement un lourd fardeau pour les instituteurs, mais aussi une cause provocatrice des maladies caniculaires. Qui comprendra quoi dans un tel effectif pléthorique désastreux ? Malheureusement ces enfants en difficultés passent en classe supérieure, et les suivants passent en classe supérieure…ainsi de suite, jusqu’à la composition du baccalauréat. Cela est concomitant avec le manque des infrastructures parascolaires et des instituteurs de qualité. Logiquement le ratio de l’effectif d’un pays pauvre dont le taux d’illettrisme est très élevé doit être 50 à 52 élèves par instituteur. Malheureusement quelque part, les tchadiens deviennent des réfugiés qui subissent les conséquences d’un mauvais système éducatif couronnées par une désastreuse forme de mauvaise dans leurs propres pays. Alléluia ! 

L’échec probable du centre de curricula

APC (Approche Par Compétence) elle est une notion qui s’est développée au début des années 1990 et qui vise à construire l’enseignement sur la base de savoir-faire, évalués dans le cadre de la réalisation d’un ensemble de tâches complexes. L’enseignement devient alors apprentissage. Depuis qu’elle fait partie du système éducatif tchadien, constater vous-même les résultats qui occasionnent la baisse de niveau. Je me demande pourquoi le système hybride est délaissé au profit d’APC ? Pourquoi ne pas contextualiser l’hybride cette fois participative ? N’est-ce pas l’objectif spécifique des cours préparatoires est : l’apprentissage à lire, compter et à écrire. Même si l’apprentissage passe par la gestation accompagnatrice des mots. C’est quoi ces livres qui ne sont pas à la portée des enfants, des contenues différentes de la réalité tchadienne ? Faut-il revenir aux anciens manuels scolaires ? Ou les faire une contextualisation? 

La fonction publique aux instituteurs de pacotille et fictifs

  Les instituteurs sont nombreux à la fonction publique, mais très peu sur le terrain. Car, si seulement il y’a audit de diplôme à la fonction publique, nous découvrirons ceux qui n’ont jamais mis pied à l’école seront plus nombreux à être intégrer comme des instituteurs, que les vrais instituteurs sortis de l’école Normale des Instituteurs. Il y’aura bien évidemment une longue liste de ceux qui ont leurs noms sur le CEFEN mais n’ont jamais mis pieds à la formation professionnelle des instituteurs. Tandis que ceux qui sont formés dans le domaine passent leurs temps à chasser des mouches sous les nimiers, ou se débrouillent dans les écoles privées. Quel piètre gouvernement ! Ce n’est qu’au Tchad qu’on découvre ce genre de tohu-bohu gouvernemental Pédagogiquement, Les classes de CP (cours préparatoires) seront absolument, raisonnablement et logiquement enseignées par des doyens chevronnés afin d’apprendre les préalables de lectures et d’écriture (vois l’objectif spécifique ci-dessus). Malheureusement, c’est les nouveaux instituteurs stagiaires qui occupent toutes les classes de CP et c’est les directeurs eux-mêmes les assignent des tâches avec une répartition. Dans certains villages des provinces le constat est incommensurablement lamentable. Ceux qui ont laissé l’école en classe de CM2 enseignent les enfants justes pour s’accaparer de la cantine scolaire. Hélas!

Le manque de suivi évaluation et des matériels didactiques appropriés

L’État à travers son ministère de l’éducation nationale affame le corps enseignant dans la transmission de savoir par le manque des outils adéquats : matériels didactiques. Bizarrement, les enseignants ont un manquement même dans les supports didactiques. Un manquement qui joue dans les préparations des cours bien évidemment. Une fine, l’éducation est le socle du développement d’un pays et aussi un facteur de puissance à travers la formation de qualité à la population. C’est ce qui engendrera l’esprit national. Un peuple formé est un peuple instruit qui connaît ses droits et ses devoirs.

si l’État fait fi au système éducatif, bientôt on assistera à un système éducatif néant, dans un État néant.

 


Le détournement du dénier public au Tchad

Photo crédit : pixabay/cc

  Pendant des décennies l’Etat
et la justice Tchadienne ont été inertes face aux détournements du denier public qui ont engendré des nombreux vagues dans les structures socio-économiques. A l’instar de la crise que traverse actuellement le Tchad. 

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Photo crédit : pixabay/CC

Paradoxalement les pillards des fonds de la collectivité sont les véritables ennemis de la nation, les  » voleurs de la République « ,  » les mangeurs de l’argent du pays » (opinion publique) mais stable à la fonction publique comme des Héros de la nation (le parti). Le détournement du dénier public est la branche principale de la mauvaise gouvernance. La crise économique que traverse le pays actuellement est due à une grande partie, sinon intégralement aux détournements des fonds publics. Le Tchad est l’un des pays où l’enrichissement illicite a fait des prédateurs du denier public extrêmement riches et qui vivent dans le luxe total et les pauvres croupissent sous une misère incommensurable. Malgré un tel désastre dans la caisse publique, l’État tchadien est resté sourd-muet. Aucun de ces voleurs de la république n’a été jugé et condamné. Le pire dans ce crime économique, ceux qui ont détourné hier, reviennent comme un héros en occupant un grand poste de responsabilité au su et au vu de cette justice tâché des cacas économiques et de l’incompétence juridique. Aucune juridiction d’un aucun pays ne fermera les yeux sur un tel crime économique. 

L’une des causes primordiale de la crise économique que vit le Tchad

Pendant que 3,8 millions des tchadiens sont frappés par l’insécurité alimentaire, les apatrides sans aucune honte détournent les biens publics au vu et au su de la justice tchadienne.
Le détournement du denier public est devenu comme un jeu sans échec au quotidien à s’enrichir.
Malheureusement, cette mauvaise gouvernance au aux prédateurs de la République à occasionner une profonde crise économique, d’où le pays passe à un surendettement extrême.

la dégradation économique, sanitaire et éducative de la couche sociale

La couche sociale régresse de plus en plus. Un jeune commerçant m’écrit  » mon frère, si l’agent en liquide circule, même avec le détournement la crise n’aura pas un tel effet. Malheureusement l’argent est resté dans des comptes bancaires à l’étranger, donc ça ne circule pas. » À travers ces quelques mots j’ai compris qu’il nous faut la fluidité économique ( faire circuler l’argent ) pour ne pas accroître le niveau de la crise économique.

la « réaction » du Président tchadien Idriss Deby Itno

   Le 10 mars 2017, déterminé à finir avec les voleurs de la République, le président tchadien Idriss Deby Itno, a fait une sortie médiatique lors de la journée de la prière nationale pour la paix et la cohabitation pacifique en martelant :
Aujourd’hui, le niveau de la prévarication a atteint son firmament. Les preuves de l’enrichissement illicite sont visibles comme l’attestent les villas cossues qui poussent un peu partout. Tous les prédateurs de la République doivent comprendre que leurs actes ne resteront pas impunis.
Chacun doit justifier ses biens et son patrimoine par rapport à son salaire. Pour ceux qui pensent que mon propos sera sans suite, ils vont bientôt se rendre à l’évidence. La loi sera appliquée dans toute sa rigueur, dans toute sa force et dans toute sa plénitude

Une telle détermination du Président Deby finira par traduire illico les prédateurs de la République à la justice ?
Il s’est exprimer plusieurs fois aux prédateurs de la République, mais jusqu’à là, le peuple tchadien attend impatiemment une arrestation de masse « des mangeurs des biens publics »

Ce que j’attends du Président Deby

Le président de la République doit absolument arrêter tous ceux qui ont détourner le bien public pour montrer au peuple son attachement.
Il doit également saisir tous les biens des mangeurs de l’argent du pays, en les imposants à rembourser pièce par pièce au trésors public.
Sinon, le Président Idriss Deby n’aura pratiquement pas la confiance de la nouvelle génération consciente de l’avenir de leur pays et de chaque mouvement du gouvernement.


Tchad: Les vagues du détournement du denier publique et neutralité de l’Etat

Les véritable ennemis de la nation sont les  » voleurs de la République  » ,  » les mangeurs de l’argent du pays ».
Le détournement du dénier public est la branche principale de la mauvaise gouvernance. La crise economique que traverse le pays actuellement est due à une grande partie , sinon intégralement aux détournements des fonds publics. Le Tchad est le seul , sinon l’unique pays où l’enrichissement illicite a fait des prédateurs du denier public extrêmement riches et qui vivent dans le luxe total et les pauvres croupissent sous une misère incommensurable. Malgré un tel désastre dans la caisse publique, l’État tchadien est resté sourd-muet . Aucun de ces voleurs de la république n’a été jugé et condamné. Le pire dans cette crime économique, ceux qui ont détourné hier , reviennent comme un héros en occupant un grand poste de responsabilité au su et au vu de cette justice tâché des cacas économiques et de l’incompétence juridique. Aucune juridiction d’un pays s’enjaillera de voir passer un tel crime économique. Le 10 mars 2017 , determiné a finir avec les voleurs de la République ,le président tchadien Idriss Deby Itno, a fait une sortie médiatique lors de la journée du prière nationale pour la paix et la cohabitation pacifique en martelant je cite :
« Tous les prédateurs de la République doivent comprendre que leurs actes ne resteront pas impunis. Chacun doit apprendre à vivre avec son salaire. »
Il a également lancé un missile qui fait tremblé « les mangeurs de l’argent du pays » comme disent les hommes de la rue. En martelant que :
«…L’enrichissement illicite est visible à N’Djamena et à l’extérieur comme l’attestent les villas qui poussent.»
«…Chacun doit justifier ses biens. La loi sera appliquée dans toute sa vigueur.»
Une telle détermination du Président Deby finira par traduire illico les prédateurs de la République à la justice ? Wait and see.


TCHAD : LA FALLITE  DE L’ETAT DANS LE SYSTÈME ÉDUCATIF

​​
LA BAISSE DE NIVEAU, À QUI LA FAUTE ? 


Au Tchad , la baisse de niveau a atteint le summum et l’État tchadien enfonce le clou dans ce bourbier du système éducatif.
Cependant , l’on se pose la question de savoir à qui la faute si la baisse de niveau continue à progresser d’une vitesse infernal ?
L’État est il l’acteur principal de la baisse de niveau ?

La faute est partagée entre les trois principaux acteurs : les parents d’élèves, les élèves eux mêmes et l’État.
Pour rappel , la baisse de niveau dans les lycée et CEG se manifeste par le manque des professeurs, des recherches , des centres ad-hoc de lecture…
En effet, pas besoin de faire des conférences par ci , des ateliers par là pour cerner la problématique de la baisse de niveau, car la racine de la baisse de niveau se trouve dans les écoles primaires. Celui qui est au lycée ou au CEG incapable d’écrire une seule phrase, cela n’est pas la baisée de niveau, mais plutôt L’ABSENCE DE NIVEAU.

I – PARENTS D’ÉLÈVES

La scolarisation des enfants repose quasiment sur les épaules des parents d’élèves: envoyer les enfants à l’école. La plus grande responsabilité dans la scolarisation des enfants, c’est aussi le suivi des enfants par les parents. C’est une responsabilité où beaucoup des parents ont échoué sur le suivi des enfants.

II- LES ÉLÈVES

Ils sont les premiers victimes de cette baisse de niveau. Les enfants qui ont pris le chemin de l’école sont tenus à respecter la volonté parentale et éducative : respecter , étudier…

III- L’ÉTAT

L’État est l’acteur majeur, la cause principale de la baisse de niveau.

L’article 36 de la constitution tchadienne stipule que « l’État et les collectivités territoriales décentralisées crées les conditions et les institutions qui assurent et garantissent l’éducation des enfants.»

Assurent et garantissent ils l’éducation des enfants ?

La responsabilité de l’État dans la faillite, sinon la mort lente du système éducatif tchadien sont énormes et répartis comme suit :

1) l’effectif pléthorique

Le bulletin humanitaire d’OCHA du décembre 2016 nous confirme 216 élèves par instituteur dans le nord du pays ( Kanem) , et 159 élèves par instituteur à l’est du pays ( Ouaddaï). Un effectif pléthorique qui n’est pas seulement un lourd fardeau pour les instituteurs, mais aussi une cause provocatrice des maladies caniculaires.

Qui comprendra quoi dans un tel effectif pléthorique désastreux ? Malheureusement ces enfants en difficultés passent en classe supérieure, et les suivants passent en classe supérieure…ainsi de suite, jusqu’à la composition du baccalauréat.

Cela est concomitant avec le manque des infrastructures parascolaires et des instituteurs de qualité.

Logiquement la ratio de l’effectif d’un pays pauvre dont le taux d’analphabétisation est très élevé doit être 50 à 52 élèves par instituteur. Malheureusement quelque part, les tchadiens deviennent des réfugiés qui subissent les conséquences d’un mauvais système éducatif couronnées par une désastreuse forme de mauvaise dans leurs propres pays. Alléluia !

2) « l’échec » probable du centre de curricula ?

APC ( Approche Par Compétence ) elle est une notion qui s’est développée au début des années 1990 et qui vise à construire l’enseignement sur la base de savoir-faire, évalués dans le cadre de la réalisation d’un ensemble de tâches complexes. L’enseignement devient alors apprentissage.
Depuis qu’elle fait partie du système éducatif tchadien , constater vous même les résultats qui occasionnent la baisse de niveau.

Je me demande pourquoi le système hybride est délaissé au profit de APC ?

Pourquoi ne pas contextuer l’hybride cette fois participatif ?

N’est-ce pas l’objectif spécifique des cours préparatoires est : l’apprentissage à lire , compter et à écrire. Même si l’apprentissage passent par la gestation accompagnatrice des mots.

C’est quoi ces livres qui ne sont pas à la portée des enfants, des contenues différentes de la réalité tchadienne ? Faut il revenir aux anciens manuels scolaires ? Ou les faire une contextualisation?

3 ) – Les instituteurs

Ils sont nombreux à la fonction publique, mais très peu sur le terrain. Car, si seulement il y’a audit de diplôme à la fonction publique, nous découvrirons ceux qui n’ont jamais mis pied à l’école seront plus nombreux à être intégrer comme des instituteurs, que les vrais instituteurs sortis de l’école Normale des Instituteurs. Il y’aura bien évidemment une longue liste de ceux qui ont leurs noms sur le CEFEN mais n’ont jamais mis pieds à la formation professionnelle des instituteurs. Tandis que ceux qui sont formés ès domaine passent leurs temps à chasser des mouches sous les nimiers , ou se débrouillent dans les écoles privées.
Quelle piètre gouvernement ! Ce n’est qu’au Tchad qu’on découvre ce genre de tohu-bohu gouvernemental

Pédagogiquement, Les classes de CP ( cours préparatoires) seront absolument, raisonnablement et logiquement enseignées par des doyens chevronnés afin d’apprendre les préalables de lectures et d’écriture ( vois l’objectif spécifique ci-dessus).
Malheureusement, c’est les nouveaux instituteurs stagiaires qui occupent toutes les classes de CP et c’est les directeurs eux-mêmes les assignent des tâches avec une répartition. Dans certains villages des provinces le constat est incommensurablement lamentable. Ceux qui ont laissé l’école en classe de CM2 enseignent les enfants juste pour s’accaparer de la cantine scolaire.
Hélas!

4) le manque de suivi évaluation et des matériels didactiques appropriés

l’État à travers son ministère de l’éducation nationale affament le corps enseignant dans la transmission de savoir par le manque des outils adéquats : matériels didactiques.
Bizarrement, les enseignants ont un manquement même dans les supports didactiques. Un manquement qui joue dans les préparations des cours bien évidemment.

Un fine, l’éducation est le socle du développement d’un pays et aussi un facteur de puissance à travers la formation de qualité à la population. C’est ce qui engendrera l’esprit national.Un peuple formé est un peuple instruit qui connaît ses droits et ses devoirs.
Si l’État fait fi aux système éducatif tchadien, bientôt on assistera à un système éducatif néant, dans un État néant.