Diego Mythri GOUIN

Haïti : la question de la reconstruction refait surface

 

A man sits covering himself with an umbrella on the roof of a house affected by Hurricane Matthew in Port-a-Piment, Haiti. REUTERS/Andres Martinez Casares
A man sits covering himself with an umbrella on the roof of a house affected by Hurricane Matthew in Port-a-Piment, Haiti. REUTERS/Andres Martinez Casares

Vous n’avez pas  besoin d’être un expert pour savoir qu’au niveau de construction nous avons beaucoup à faire pour changer la donne. C’est toute une rééducation sur la façon dont nous devons construire dans les grandes et petites villes ; surtout dans les zones à risques, sur les côtes etc.

En Haïti la problématique de la construction s’impose en énigme qui s’en va et qui revient à chaque fois. En effet il n’y a jamais eu de solutions et des tentatives de réponse pertinentes à ce problème. Vous vous rappelez sans doute, après le tremblement de terre de 2010, les nombreux projets de construction et de reconstruction présentés par diverses organisations nationales et internationales pour mettre à neuf la capitale d’Haïti et même construire de nouveaux quartiers. Dans cet ordre d’idée, sans trop grande difficulté je peux citer :

 

  • Sans trop grande difficulté je peux citer le fameux projet CIRH (Commission Intérimaire pour la Reconstruction d’Haïti) orchestré par Bill Clinton (42ème Président des Etats Unis) et le gouvernement haïtien de l’époque.
  • Ou encore le projet 16/6 qui était une initiative pilote du gouvernement d’Haïti et les Nations unies pour la reconstruction de 16 quartiers afin d’améliorer les conditions de vie à travers la participation communautaire.
  • Sans oublier les millions (environ 480 millions de dollars) de la Croix-Rouge américaine qui ont contribué à construire… six (6) maisons.

Malheureusement Haïti n’a rien, ou presque, bénéficié de concret de tous ces millions dépensés par l’Etat haïtien et les ONG sous le couvert de la reconstruction du pays.

 

Aujourd’hui encore, après le passage inoubliable de l’ouragan Matthew, de nombreuses maisons, des plantations, des routes, des ponts sont détruits. Déjà, on se passe la formule et on re-parle de reconstruction…celle de la partie Sud de la République d’Haïti cette fois-ci.

 

De quelle reconstruction parle-t-on cette fois-ci ?

C’est la question à 1 million de dollars ! Considérant que la ville de Port-au-Prince n’a jamais été reconstruite ; considérant les millions détournés dans le cadre de la reconstruction du département de l’Ouest ; considérant les mauvaises pratiques de gestion et les traits d’irresponsables dont nos dirigeants ont l’habitude de faire preuve… Il m’est très difficile de dire si vraiment on parle de reconstruction en référence aux villes desdits départements ou en référence à des situations économiques particulières qui souhaitent en profiter pour faire assurer une bonne santé à des comptes en banque tout aussi particuliers. Perspective difficile à cerner, je l’avoue.


Une catastrophe de plus sur Haïti

 

Permettez-moi de citer le célèbre chanteur français, Charles Aznavour, dans une description de notre situation après le tremblement de terre meurtrier en 2010 : « OH Dieu qu’ont-ils fait pour mériter cette peine, ils n’avaient presque rien maintenant ils n’ont rien ».

Six années après, lundi 3 octobre 2016, nous sommes frappés par l’ouragan Matthew. La partie sud d’Haïti, la plus touchée, se trouve à la merci des autres départements après cet ouragan.

2010 – 2016, même tableau

Les mêmes constats qu’en 2010. On a dû renvoyer les élections, vu l’ampleur des dégâts ! Le CEP (Conseil électoral provisoire) a organisé une rencontre avec la presse, au cours de la journée du mercredi 7 octobre, pour leur annoncer le renvoi de l’élection présidentielle et législative du 9 octobre. Mais la date n’est pas encore fixée.

Dans les médias c’est la guerre des chiffres : RFI (Radio France Internationale), qui a cité les autorités haïtiennes, parle déjà de 800 morts quand d’autres médias internationaux avancent un nombre élevé à 500. Mais déjà parle t-on d’environ 28,000 maisons détruites, et plusieurs milliers de personnes déplacées. Comme d’habitude, l’Etat haïtien, toujours aussi impuissant face à ces genre de situations, a beaucoup de mal à fixer ses idées.

Quasiment détruits, les départements du Sud et de Grand ‘Anse n’ont pas connu une pareille situation depuis une décennie, et malgré les diverses alertes sur le danger auquel sont exposés lesdits départements, aucune structure n’a été mise en place pour essayer d’anticiper les dégâts.

Les aides humanitaires sont en route et, comme en 2010, ce sont ceux les plus capables ou les moins touchés qui ravitaillent les personnes sinistrées. Sans l’aide de l’Etat effectivement.

La communauté internationale se met déjà en branle, et les besoins élémentaires sont les médicaments,  les tentes et l’eau potable.

Encore une fois cette grande solidarité dont on fait preuve, uniquement dans certaines circonstances, est vivement encouragée. Car après le départ de toutes ces délégations d’aide humanitaire, nous serons seuls et nous aurons besoin de tous les Haïtiens pour se refaire de cette accablante situation.

 

 

 

 

 


Les politiciens haïtiens investissent mal les réseaux sociaux

servais.com
servais.com

De nos jours, il est plus qu’évident que les réseaux sociaux  s’imposent  efficacement  en matière de diffusion de message, que ce soit au niveau publicitaire ou  au niveau de marketing.

Pourtant,  malgré cet évident constat, l’usage des réseaux sociaux par la classe politique traditionnelle haïtienne, dans sa démarche communicationnelle n’est pas si avisé. Rares sont les partis politiques ou les politiciens qui priorisent les réseaux sociaux  pour leurs activités  politiques.

La publication des images  projetant une multitude de foule, dont la véracité peut-être toujours mise en cause, et quelques slogans de campagne constituent, en général, le véritable usage des réseaux sociaux par le secteur politicien. D’ailleurs, la campagne électorale constitue pratiquement leur seul rendez-vous avec ce monde virtuel.

Du côté des shows radiodiffusés, bon nombre de présentateurs et d’animateurs ont déjà compris l’importance de la combinaison des médias traditionnels et des médias modernes. En dépit des problèmes de réseau dus à une certaine déficience technique et au coût élevé de la prestation de services, certains travailleurs de la presse  et des journalistes essayent, progressivement, de mieux intégrer les réseaux sociaux dans leurs métiers pour tisser davantage leurs liens avec leur public.

Si vous demeurez en Haïti, vous comprendrez à coup sûr les complications d’accès à l’Internet auxquelles j’ai fait mention ci-dessus, surtout que les prix des fournisseurs qui sont jugés trop élevés.

Vous vous demanderez peut-être si le difficile accès en question ne constitue pas un handicap pour le secteur politique ?  Je ne suis pas certain que  cette difficulté représente un obstacle  majeur dans la balance de ces derniers. L’une des raisons principales, et malheureusement je ne veux pas m’attarder dessus,  c’est la manque de structure et de formation au bureau des partis politiques eux mêmes (s’il en existe encore).

Cette défaillance, j’estime, n’est pas simplement du fait que les politiques n’envisagent pas d’embrasser les médias sociaux. Au contraire ils aimeraient bien, mais le nœud gordien c’est de trouver des professionnels en communication sociale et marketing politique pour assurer leur présence sur les réseaux sociaux.

Le renouvellement générationnel à l’intérieur des partis politiques étant inexistant, tout appel à des professionnels dans le domaine ne serait autre chose que service vendu et non une  affaire d’attachement d’idéologie ou d’appartenance politique.

L’évolution de la communication a suscité la naissance de plusieurs nouveaux métiers dans le domaine, des métiers jeunes mais qui exigent des formations sur d’autres disciplines connexes à l’ensemble des sciences de l’information et de la communication.

En pleine période électorale, je vois déjà des équipes de campagne qui veulent sortir la tête sous l’eau pour une meilleure gestion d’image de leur candidat. Ils ne sont pas nombreux à le faire avec manière, mais en tant que « content manager »  passionné de gestion d’image et de relations publiques je souhaite que ce domaine soit mieux utilisé.

 

 


Foot : Portugal et Islande, les gagnants de l’Euro 2016

 

maxifoot
maxifoot

Décidément l’année 2016 est bourrée de surprise au niveau du sport. A la fin, contre toute attente des clubs de foot et de basket sont arrivés à nous ébahir et même établir des records ; prenons le cas des « Cavaliers » en NBA qui ont dû battre 3 matchs consécutifs pour remporter la finale 4 à 3 contre les « Warriors » de Stephen Curry. Et le cas de l’équipe portugaise, considéré comme un outsider, qui a joué 7 matchs dans cette coupe d’europe mais n’a gagné que deux dont un contre la France, le favori, en finale.

Un #Euro2016 riche en  rebondissement pour les Portugais et riche en divertissement pour les Islandais qui ont apportés à cet événement un élément nouveau qui est le fameux « clapping » repris par les Français. Sincèrement si on vous demande de citer deux sélections qui nous ont impressionnés lors de cette coupe d’Europe vous choisissez à coup sûr les courageux Portugais, champions sans la présence de ses meilleurs joueurs sur la pelouse pendant 100 minutes, et  certainement les Islandais. De mon point de vue ce sont eux qui sont les véritables gagnants de cette coupe d’Europe.

De plus la bonne performance des Islandais ont permis à plus d’un de faire une petite recherche sur ce petit pays qui n’habite que 300,000 habitants

Si les nouveaux champions d’Europe sont reconnus pour leurs rigueurs défensives et leurs jeux sévères sur le terrain, les fans n’ont pas été indésirables dans les environs et dans les stades, contrairement aux houligans Russes et Anglais mise à part un petit clash aux alentours de la tour Eiffel avec les Français

Dans le cas des Islandais c’est l’exemple parfait des gens qu’on doit laisser séjourner chez soi : sur le terrain comme dans les coins de Paris ils ont été sages, joviaux, vivables, ils ont compris qu’ils sont en France pour une compétition de foot pour la beauté du jeu, pour s’amuser, pour tisser un lien mais pas pour se bagarrer

« Toutes ces bonnes choses viennent d’un fait tout simple : l’éducation » a déclaré le journaliste Robin Carrel au sujet des Islandais. Et je crois vraiment qu’à l’unanimité ils ont conquis le cœur de l’Europe et bravo aux Portugais pour cet exploit inattendu.

 

 


Alerte rouge sur Port-au-Prince

hpn
hpn

Sérieuse Alerte ! Généralement quand on entend alerte sur Haïti on fait vite référence aux catastrophes naturelles tel: le séisme, des ouragans et les cyclones.  Au regard du niveau de malpropreté inquiétante qui s’emménage dans tous les angles et recoins de la capitale d’Haïti il y a lieu de crier alerte rouge.

Après d’être réputé comme le pays le plus pauvre de l’hémisphère, semble-t-il que nous sommes sur la belle voie de décrocher un autre titre tout à fait négatif, pour ternir davantage notre image. Serions-nous vraiment en passe de devenir le pays le plus sale de la Caraïbes ?

Le Service Métropolitain de Collecte des Résidus Solides (SMCRS) n’est plus ou presque plus en mesure de répondre à ses exigences; faute au manque de ressources matérielles. La pire des nouvelles!

Honte à nos dirigeants qui pensent qu’on ne vit que de leurs conneries et laissent tout chambarder; Honte à ceux qui n’arrivent pas à être conscient que les « déchets » son faits pour les poubelles et que les rues sont construites pour faciliter la circulation. Honte à ceux qui trouvent qu’il est normal de continuer a fonctionner avec ce décor. Honte à ceux qui s’en soucient peu

Je ne connais pas une commune, pas un quartier qui soit capable de faire la différence, franchement par moment je me demande si cette vague de malpropreté est une contagion ou un concours pour gratifier la zone la plus sale.

Cependant ce serait méchant de ma part de culpabiliser tout simplement les agents intérimaires des localités. Qu’en est-il des associations de quartier, des groupes populaires ? S’occupent-ils seulement de la vie politique, ou sont-ils destinés à surveiller les prochaines élections pour concourir un poste électif ? bon, je ne leur rejette pas ce droit, mais leur mission première est la bonne gérance de leurs communautés

Parallèlement en début de cette semaine le conseil électoral provisoire a publié les résultats définitifs des élections municipales. Port-au-Prince et tant d’autres villes attendent la publication de ces résultats dans le journal officiel « Le Moniteur » et l’installation de ces nouveaux élus, afin qu’ils rentrent en fonction et apportent des solutions à ce problème d’ordures dans la capitale.

Que peut-on espérer de ces nouveaux maires ? Depuis la présidence de Martelly le pays fait face à une crise institutionnelle et d’autorité, nous avons l’impression que les meneurs ne prennent plus leurs responsabilités et ne sont plus à l’écoute des personnes qui les ont votées.

Aujourd’hui les nécessités de la population sont énormes, cette fois-ci  j’espère / nous espérons vraiment que ces nouveaux élus feront le nécessaire pour participer à la bonne gestion des cités.


Comment Mugabe est devenu populaire en Haiti

Avant toute chose j’aimerais vous dire que Robert Mugabe est un président africain (Zimbabwe). Il est au pouvoir depuis 22 décembre 1987. Âgé de 92 ans et jusqu’à date, je crois savoir qu’il a quatre enfants. Il a fait beaucoup d’etudes, notamment dans des grandes Universités, et c’est donc pour ça qu’on le considère comme l’un des chefs d’Etats les plus éduqués. Cependant d’autres parlent de lui comme étant un dictateur, mais en Haïti on le reconnaît plus pour sa langue de bois.

Sans prétendre connaître de fond en comble le personnage, d’après les brèves informations que j’ai pu recueillir de lui me disent clairement qu’il est quelqu’un de très plaisant et qui n’a pas sa langue dans sa poche. On se rappelle de  sa réponse au président américain qui défendait le droit des homosexuels en Afrique :

« Puisque le président Obama soutient les mariages entre personnes de même sexe, qu’il défend les homosexuels et apprécie les beaux visages, il est nécessaire que je me rende à Washington, que je me mette à genou et que je lui demande sa main ».

Une déclaration qui a certainement fait le tour du web et depuis, Mugabe est devenu une référence pour les citations humoristiques en Haïti sur les médias sociaux.

Sa popularité sur les réseaux sociaux est surtout en Haïti, et peu importe d’où elle vient, les nouveaux médias l’ont bien emportée car les messages ont eu l’effet voulu, si vraiment derrière tout ça il y a une manipulation d’opinion. Une perception nouvelle a été créée sur la personnalité de Mugabe qui est, entre autres, vu comme un dictateur dans son pays.

Il n’a pas dit ce qu’on dit qu’il a dit

J’ai en tête un nombre de citation qu’on a prêté à Mugabe, l’une plus amusante que d’autres. Parmi celles qui ont attiré mon attention :

A-)  « il y a des noms de famille qui prédisent l’avenir d’un individu. Par exemple Louko Desir! Son nom de famille insinue clairement qu’il aura à DESIRER beaucoup de choses qui sont impossibles. Louko désire trop» Robert Mugabe

Ce serait bête de croire qu’une telle citation est de Mugabe, mais comme c’est la mode on l’utilise pour ironiser l’ancien candidat à la présidence Luckner Desir qui pense que c’est lui qui a gagné les dernières élections présidentielles en Haiti.

B-) « Traitez bien chaque partie de votre serviette, parce que la partie qui essuie vos fesses aujourd’hui essuyera votre visage demain » Robert Mugabe

C-) « Autrefois pour être journaliste, il fallait aller dans une école supérieure de journalisme, mais de nos jours, il suffit d’avoir un compte facebook». Robert Mugabe

J’ai vu cette publication sur la page d’un ami, et celle la a attiré mon attention, car avec un compte Facebook, tout le monde se croient journaliste et peuvent partager n’importe quoi sans aucun traitement et aucune vérification.

Il existe un tas de chose comme ça sur le web. Si vraiment quelqu’un doutait encore de l’impact de la mondialisation à travers la vitesse des nouveaux médias, ce phénomène leur montre hautement à quel point que l’information et la communication est un pion essentiel à maîtriser.


Tu dis marketing, je dis social media

crédit photo:cedricdeniaud.com
crédit photo:cedricdeniaud.com

De nos jours c’est presqu’un fait normal de mentionner « social media » après avoir dit marketing. Une définition élémentaire présente le marketing comme : « Tout ce qui concerne la mise en œuvre des meilleures conditions de vente des produits ». Et selon mes remarques l’un des meilleurs moyens pour améliorer les conditions de vente ce sont les medias sociaux.

Ils font partie des TIC (Techniques d’Informations et de la Communication), et dans toutes les disciplines ils se positionnent comme étant un élément indispensable pour partager des informations. Donc ce n’est pas un fait étonnant que le marketing se joigne à ces nouveaux medias, question de faciliter leurs interactions avec leur public cible ou encore pour conquérir d’autres marchés.

Selon toute vraisemblance le mot « interaction » est celui qui, dorénavant, demeure la base de cette alliance entre les medias sociaux et le marketing. A vrai dire ils se complètent car les SM* se nourrissent de contenus, disons de bons contenus et le marketing ne se voit presque plus exister sans ces types de medias ; surtout à l’aire de la technologie.

Un fait concret que je peux avancer c’est la forte présence des Milliers entreprises haitiennes sur les medias sociaux. Et parmi les SM les plus sollicités en Haïti nous avons : « Facebook, Twitter, Instagram et Linkedin » selon la spécificité de l’entreprise. Mais il y en a d’autres qui font parler d’eux comme, entre autres, Sounclound et Mixclound, qui sont très appréciés pour les entreprises audio-visuelles.

Toutefois il ne suffira pas aux entreprises d’être seulement présent sur les réseaux sociaux pour une communication parfaite, il faut qu’il y ait régulièrement des transferts de contenus qui suscitent des intérêts pour le public. Pour cela  confier ces travaux à une agence de communication et de marketing.

Mais le problème c’est qu’en Haïti, comme je l’ai dit toujours à mes amis accros aux SM, le métier de la communication et la politique sont souvent victimes des mauvaises compréhensions du public. Bon nombre de gens pensent qu’ils sont en mesure de faire des promotions pour leurs produits sur les medias sociaux mais tel n’est pas le cas, car pour y faire il devrait préalablement maîtriser quelques trucs et astuces.

 

 

SM: Social Media

 

 


Haiti: 24 avril, toujours pas d’élection

Suivant le fameux accord signé entre l’ancien chef d’État Michel Martelly et consécutivement les présidents des deux chambres il était d’accord que le deuxième tour des élections devra avoir lieu le 24 avril avec les deux principaux acteurs concernés à savoir les candidats Jovenel et Jude.

Mais pour une troisième fois de suite on a encore raté la date et les votants sont à nouveau « rezye » bon évidemment cette fois-ci il était prévisible qu’il n’allait pas y avoir d’élection la date prévue, et nous ne sommes pas à notre première tentative. D’abord le 27 décembre de l’an dernier, ensuite le 24 janvier et maintenant ce 24 avril. Finalement on devrait se demander si vraiment nous sommes en mesure de planifier et d’organiser des élections ?

Pendant ce temps les partisans de la Plateforme Parti Haïtien Tèt Kale continue de gagner les rues, sur les réseaux sociaux ils se motivent ; les déplacements de leurs candidats à la présidence, Jovenel Moise, s’apprécient de plus en plus, apparemment c’est un candidat qui gagne sa popularité grâce à une belle et active équipe de communication. De l’autre côté comme d’habitude Jude Celestin, plus connu pour son charme et son sourire, reste lui-même. Très silencieux !

Dans les couloirs du Palais National il est bruit que le gouvernement de transition organisera les élections en octobre prochain, ben ! Cette fois-ci espérons vraiment que ce ne sera pas un poisson d’avril en plein octobre.


Martelly rappelle Privert à l’ordre

credit photo: Le Nouvelliste
credit photo: Le Nouvelliste

Tôt dans la matinée pouvait-on lire sur tous les réseaux sociaux la longue lettre de l’ancien président Michel Joseph Martelly à son successeur son excellence Jocelerme Privert pour un petit rappelle sur la norme des choses. Comme quoi pour le signaler qu’il avait signé un accord et que le respect scrupuleux de cet accord est primordial pour le pays et pour son engagement.

« Dois-je encore vous rappeler, Monsieur le Président Provisoire, que cet accord a été rédigé par vos soins, suivant vos propres termes et conditions et vous en êtes, par la suite, devenu le principal bénéficiaire, responsable direct de sa mise en œuvre ? »

Ben ! Espérons que le Président provisoire ne verra pas d’un mauvais œil cette petite leçon de chef d’État. Après tout. Durant les cinq dernières années Martelly a accumulé assez d’expérience pour être un bon conseiller. d’Autant plus il n’avait réalisé aucune élection sous son règne, donc les conséquences lui sont familières.

« L’homme aux abords du pouvoir n’est pas l’homme au pouvoir ». Si le 14 février Privert avait promis de respecter ce qu’il a lui-même accouché et signer, eh ben pendant c’est dernières semaines on ne sent aucune détermination au camp de la présidence pour faire avancer les choses.

Selon toute vraisemblance le président de transition est en train de donner raison à ceux qui n’arrêtent pas de scander que cette transition durera deux ans ; au regard de  toutes ces manœuvres dilatoires de consultation et de nomination non constitutionnelle.

Suivant cette lettre on peut voir clairement que Michel J. Martelly a appris pas mal de chose. Comme dit souvent l’optimiste : Toute expérience est bonne à l’avenir.

« Je vous invite patriotiquement à vous dépasser et à vous éloigner du chant des sirènes, car les chantres ne connaissent pas la douleur ni les responsabilités d’un président de la République. Eux croient que tout lui est possible. Malheur à un président qui croit qu’il peut tout faire…. »

Décidément quand on est hors du pouvoir on réfléchit mieux, et j’espère vivement que ce rappel de l’ancien président Martelly servira de conseil à son excellence Jocelerme Privert.


Huit Mars ne doit pas être juste une fête

credit photo: RalfRho
credit photo: RalfRho

Cette année le thème à travers lequel va dérouler la journée internationale de la femme est : La parité en 2030, avancer plus vite vers l’égalité des sexes. Une projection pour quatorze années, un objectif qui risque d’être raté si nous continuons à construire notre société avec les mêmes formes de discriminations.

L’Organisation des Nations Unies parle de « Journée internationale de la Femme » et les militant/es parlent de : « journée de lutte pour le respect des droits des femmes ». Tenant compte de l’histoire qui précède la date du 8 mars il est clair que les femmes n’ont pas toujours eu les maigres privilèges dont elles jouissent à présent.

C’est une lutte qui continue encore partout dans le monde pour une meilleure condition de vie, pour le respect de leurs droits dans les sociétés, pour leurs respects au boulot mais j’ai bien peur qu’elle ne cessera jamais, surtout cette lutte est d’abord politique.

Ce huit mars est aussi l’occasion pour nous, les haïtiens, de rompre avec des stéréotypes qui font croire que les femmes ne peuvent pas occuper certaines places décisionnelles dans le pays. Nous devons savoir que l’autonomisation des femmes reste et demeure un levier majeur pour le progrès économique de notre société.

Certains souhaitent « Bonne Fête aux femmes » moi je leur dit « Bonne Commémoration » et J’appelle à tous à faire de cette journée un point de débat pour lutter en faveur des droits des femmes, pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de leurs participations massives  à la vie politique et économique haïtienne.

 

gouindiegomythri@yahoo.fr

Twitter: @Dyegla


Réseaux sociaux et campagne électorale en Haïti

 

www.lematin.ma
www.lematin.ma

Le 9 juillet passé, le premier responsable du conseil électoral provisoire, Pierre Louis Opont a autorisé officiellement l’ouverture de la campagne électorale à la députation et aux sénatoriales. Prévues pour le 9 août prochain, les élections législatives devraient être les premières d’une série d’élections, programmées en trois temps. Pourtant, bien avant cette date, les candidats avaient lancé leur campagne à travers les réseaux et médias sociaux dont Facebook et Twitter pour citer les plus en vue.

Depuis la publication de la liste des candidats agrées pour les élections législatives, ces derniers envahissent la Toile. Des « posters » perfectionnés grâce à la magie de Photoshop, des messages de supports de la part des sympathisants, des slogans de campagne, des images montrant des candidats en plein bain de foule constituent entre autres l’ambiance préélectorale. L’utilisation des réseaux sociaux à des fins de campagne n’est pas un fait nouveau.

Lors de la présidentielle de 2010, l’actuel président Michel Martelly, candidat à l’époque, en a largement usé. Depuis, cette s’installe peu à peu dans le milieu politique haïtien. Les réseaux sociaux de par leur rapidité, leur large audience et leur facilité d’accès, deviennent des canaux de communication par excellence notamment pour gagner l’adhésion des plus jeunes. « Alors ils restent à savoir si ces publics jeunes et très aptes aux nouveaux médias font partie de ceux qui vont voter, mais on n’en est pas là ». Quant aux médias traditionnels, leur principal atout demeure les émissions de libre tribune.

Certes, en période électorale il faut utiliser tous les moyens et toutes les formes de communication nécessaires pour atteindre l’électorat, comme les médias traditionnels ; les bannières ; les banderoles ; les affiches ; les portes à portes ; les raras ; les rencontres dans les quartiers avec les leaders de zones. Mais le fait que les candidats accordent la première place aux nouveaux médias (médias et réseaux sociaux) dont l’absence de traitement du contenu des informations devient presque la norme exige une remise en question de cette pratique.

L’usage des réseaux sociaux dans la campagne législative, donne déjà une idée de celle de la présidentielle prévue pour décembre prochain. Les candidats à la présidentielle s’organisent d’ores et déjà pour attirer l’attention des internautes bien qu’officiellement la campagne électorale présidentielle n’est pas encore lancée.


Technologie : des applications qui poussent à l’insdiscrétion

mzstatic.com
mzstatic.com

Si je tente de vous étaler les bienfaits de la technologie, vous ne serez pas impressionnés et encore moins étonnés de tous les avantages de quelques gadgets et applications. Mais à force de se lancer à la course des principaux intérêts des technologies de l’information une tendance de non-recul développant chez les individus une obstination à ne pas questionner le revers de l’utilisation des nouvelles applications technologiques.

Les TIC étant un champ large, il va falloir être précis. Pour cela  je vais m’accentuer sur des types d’applications des smartphones dont moi-même j’en ai fait l’expérience. Je voudrais pointer du doigt : les types d’applications de  « Screenshort » et les types de « call recorder ».

Screenshort

Screenshort se traduit en français par : capture d’écran. Je rappelle que les applications qui permettent de faire des screenshort ne sont pas trop connues, tout simplement parce que les téléphones intelligents permettent de le faire manuellement. Il suffit de presser simultanément l’un des boutons de volumes et le bouton éteindre, puis voilà ce qui est fait ! Évidemment c’est une très bonne façon de sauvegarder une recherche en mode « Jpeg », moi je le fais souvent pour, entre autres, sauver des photos intéressantes sur Instagram. De surcroît je ne nie pas que ce soit une intéressante façon de prouver quelque chose dans un billet publié en ligne.

Toutefois, se pose le problème du non-respect de la vie privée de l’autre. Il s’agit de la capture d’écran d’une conversation privée à des fins de publication sans le consentement de la personne concernée. Si  certains tentent de justifier leur acte en le faisant passer pour des blagues, pour d’autres c’est tout simplement un manque de discrétion. Bien entendu cela dépendra des relations qui existent entre les individus en question. Sincèrement vu la façon dont on utilise cette application, on ne peut plus parler de vie privée. De mon côté, par mesure de précaution je choisis mes mots avec soin lorsque j’écris à mes amis. Sinon je risque de voir traîner sur le web une de mes conversations, même pour blaguer.

Calls Recorder

L’enregistrement des appels en français. Cela concerne spécifiquement l’audio, ce sont des applications qui enregistrent tous les appels reçus et envoyés. Ces enregistrements pourront être  réécoutés après. Mais avec le risque d’être écouté par quelqu’un d’autre au cas où le téléphone serait volé ou tombé entre de mauvaises mains. Autre inconvénient, c’est  la possibilité de se faire enregistrer à son insu, avec le risque d’être entendu par plus d’un dépendamment de la personne qui détient la conversation.

Il n’y a pas que ces applications qui invitent à la prudence dans les conversations téléphoniques, mais ces deux dernières sont très utilisées et le manque d’honnêteté de la part de certains utilisateurs abusant de la diffusion des captures d’écran et de l’enregistrement des appels sans la permission de la personne concernée devient de plus en plus criant.

GMG

gouindiegomythri@yahoo.fr


Être candidat en Haïti

crédit: dyèg
crédit: dyèg

En Haïti, être candidat ne relève pas du passé et du renommé du personnage. Ce qui importe c’est d’avoir un staff de campagne capable de se charger efficacement des affiches et des retouches spéciales des photos, au moyen du Photoshop, durant les mois de campagne électorale. Etre candidat du pays constitue les premiers pas du processus électoral. Le poste désireux à occuper vient après l’idée de candidature. D’ailleurs la candidature à la présidentielle, aux législatives ou à la municipalité constituent des détails. Pour plus d’un L’essentiel se résume au seul fait d’être candidat.

Suivant les dernières campagnes électorales de 2010, se faire élire à un poste dépend de la capacité de soulever une foule et de scander adroitement des slogans anesthésiques. Les débats bien argumentés importent peu, les questions de compétences et d’expériences ne  prévalent plus. Ces prérequis ennuyeux ne  tiennent pas. La comparaison flagrante peut s’expliquer par l’avènement du président  actuel au timon des affaires du pays, qui dans un débat électoral n’a pas hésité à citer des chiffres non vérifiés pour ne pas dire non existant.

Quant au problème de bannière pour ceux qui n’adhèrent pas à un parti, il existe toujours des groupements politiques, prêtent à ouvrir leurs portes à ces parachutés qui se croient populaires.

Une bonne campagne électorale en Haïti concerne la méthode, consiste pour des candidats à s’emparer  des murs des bâtiments et des places  publiques, des résidences privées pour exhiber des slogans accompagnés de leurs noms : (voter moi) (Haïti va changer). Paradoxalement, les candidats ne doivent pas se gêner pour vociférer le respect de biens publics et privés. Bien entendu ils diront quand ils seront élu il n’y aura plus ces genres de choses!!

Etre candidat implique aussi le maniement de la carte de pauvreté pour récolter le vote de la couche défavorisée et pour mendier à l’international. En peu de mots, mieux mendier à une frange de l’internationale  pour mieux extorquer la population. La candidature inclut également des avant-gouts comme distribution des kits, des plats chauds aux misérables et des offres intéressantes aux médias pour orienter les émissions politiques dans la ligne souhaitée. Sans oublier le phénomène « rara » pour les jingles de campagne.

En Haïti, pour être élu sollicite une maîtrise en matière de propagande. Il faut être en mesure d’inventer des chiffres  pour mieux dramatiser. Dans le souci de prouver le sens de responsabilité il convient d’aborder les problématiques de la jeunesse, du chômage et d’inégalité des sexes sous prétexte de changements de donne. Une simple éventualité !!

En étalant ces critères de candidature, vous vous dites  peut-être, que je suis atteint de la maladie « candidat-ite ». Et si je suis candidat, vraisemblablement, c’est  pour trouver des hommes riches pour financer ma campagne afin de pouvoir tirer quelques billets.  Après tout vous avez certainement entendu que le fils aîné du président est déjà un millionnaire sans même travailler, vous imaginez s’il était président !

Eh Ben dans ce cas, préparez vous à entendre de la bouche de Ti pyè!!! « Je suis Candidat »


Haïti : organisation des élections et crédibilité

Le nouveau conseil électoral provisoire (CEP) lance le coup d’envoie pour les prochaines joutes électorales en Haïti. Toutefois ce coup de sifflet semble peu suffisant pour convoquer le peuple dans ces comices. Car la publication officielle du calendrier électorale et l’agrément de 166 partis politiques éligibles à participer  aux élections est loin de garantir la tenue des élections. Et encore moins la crédibilité de ces dernières, en cas où elles se réaliseraient.

L’actuel CEP, comme tous les autres institués dans le passé, souffre d’une déficience de crédibilité. Mais celui-ci risque d’atteindre le stade anémique sévère en termes de fiabilité. Alors que des responsables des partis s’interrogent sur l’applicabilité du calendrier électoral, qui prévoit d’organiser les élections en trois temps, le problème de crédibilité resurgit dans les débats.

Le 6 Février dernier, à l’Université Quisqueya de Port-au-Prince, l’ex mandataire de l’OEA a confirmé la manipulation des élections de 2010 par un trio de la communauté internationale (La France, les USA et le Canada). Une déclaration dont la véracité a été reconnue par Jose Miguel Insulza, le secrétaire général sortant de l’OEA, lors de sa rencontre le 23 mars dernier avec les dix sénateurs de la république. Toujours dans la logique de soit disant franc-jeu, l’ancien directeur du CEP de 2010 et président de l’actuel CEP, Pierre-Louis Opont, admet que les résultats publiés en 2010 n’ont pas été ceux transmis au CEP.

En réaction à ces déclarations scandaleuses, les chefs et leaders de partis politiques envahissent les médias pour exprimer leur scepticisme à la tenue de bonnes élections dans le pays. Toutefois, ces acteurs politiques s’attardent encore, à remettre en question leur contribution à ce carcan. Ils refusent de s’attaquer à la racine du mal, qui n’est autre que financière. Car les apports financiers nécessaires à l’organisation des élections proviennent, en grande partie, du fond de la communauté internationale. Donc par principe, la prise des décisions leur revient.

La réaction des politiciens haïtiens s’inscrit, à l’accoutumée, dans une logique théâtrale. Ils rejettent leur rôle de guide pour embrasser le comportement de victime. Ce qui leur permet de mieux jouer sur deux tableaux : l’international et le national. D’ailleurs le manque de sens de responsabilité de ces politiciens s’accorde parfaitement avec le nombre de partis inscrits pour les prochaines élections.

Presque cinq ans après les pagailles électorales de 2010, ayant conduit à l’avènement de Michel Martelly en Haïti, la deuxième république du continent américain risque d’alourdir son palmarès d’élections frauduleuses niant les principes démocratiques. Et quant au silence de la majorité perdante, en occurrence la couche défavorisée, il porte à équivoque.

 

 

 


Haïti / Election : Celle qui finance commande

Plus de cent quatre vingts partis politiques sont allés déposer leurs pièces pour participer à la prochaine élection générale en Haïti. Apres le traitement de leurs documents le Conseil électoral provisoire a enfin sorti une liste de 166 partis agréés. Et la communauté internationale déclare n’être pas sur le point de financer une élection avec autant de partis politiques. Quand on sait que les élections sont ordinairement financées à hauteur de 60% par les (blancs) organisations internationales, si elles ne seront pas en mesure de décaisser cet argent pour les scrutins vous imaginez déjà le reste. D’ailleurs ce n’est pas une fierté !! Heureusement les partis ont vite saisit ils ont décidé de s’organiser  entre eux en organisant des primaires pour trouver un candidat pour chaque poste.

Par arrêté en date du treize (13) mars 2015, le président Michel J. Martelly a convoqué le peuple haïtien en ses comices. Et suivant le calendrier électoral : le dimanche 9 août 2015 pour le premier tour des élections législatives. 25 octobre, pour le premier tour de l’élection présidentielle, les élections de localités puis le second tour de la législation. Et le dimanche 27 décembre est planifié pour le second tour de l’élection présidentielle si toutefois, selon la loi électorale amendée, il n’y a pas un candidat remportant le premier tour avec plus de 25% sur les autres candidats.

Le président du conseil électoral provisoire, Pierre Louis Opont, estime une somme de 50 à 60 millions de dollars pour l’organisation des élections. Et le budget de 38.5 millions de dollars qui est actuellement disponible ne tient pas compte de l’élection présidentielle a expliqué le président du CEP. Selon la directrice, Sophie de Caen, du PNUD (programme des nations unies pour le développement) en Haïti l’Etat haïtien contribuera à hauteur de 13 millions de dollars

Cinq ans après, il va y avoir des élections en Haïti. Ça fait bizarre de le dire mais c’est beaucoup pour un pays, depuis 29 ans, qui se dit diriger par des régimes démocratiques. Apres trois tentatives de création d’un conseil électoral pour organiser des élections, le quatrième semble sur la bonne voie pour qu’en 2016 Haïti ait de nouveaux législateurs et un nouveau président. Mais tout ne dépend pas de la volonté des haïtiens.

Le président du CEP affirme que c’est l’Etat haïtien qui ira chercher les fonds pour les élections, ce n’est pas le conseil qu’il dirige qui effectue non plus les négociations avec les bailleurs. Si on essaie de comprendre, en d’autre terme, le conseil aura des comptes à rendre à l’Etat et sans doute aucune, comme toujours, l’Etat à son tour rendra compte à l’International. Une situation qui parait très délicat pour la société, mais qui n’exige pas trop de réflexion pour appréhender car un tel cas n’est pas nouveau. Maintenant la grande question c’est : est-ce que le PNUD ne gère-t-il pas l’argent des élections à la place des haïtiens ? Une question que Pierre Louis Opont n’a pas tout à fait répondu de façon positive mais il nous laisse avec l’indice que l’argent du trésor public pour les élections sera géré par l’international.

 

Diego Mythri GOUIN


La Liga : Un Barca en paix

 

fcbarcelona.com
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Si vous avez l’habitude de regarder le classico, vous comprendrez sans difficulté que celui du dimanche 22 mars 2015 n’a pas été le meilleur. Les fans du beau football sont, évidemment restés sur leurs soifs y compris moi. Pourtant, au Camp Nou, les deux entraîneurs ont aligné leurs équipes premières. A l’exception du numéro 5 catalan (Sergio Busques) qui a fait son entrée en second période à la place de Rakitic.

Un Barca pas convaincant

Une victoire (2 buts à 1) très importante pour les Joueurs de Luis Enrique qui depuis quelques matchs affichent de bons résultats. Dorénavant le Barca est leader avec quatre points de plus sur les madrilènes à neuf journées de la fin du championnat. Mais ce n’est pas la belle équipe, de la semaine dernière face à Manchester City en « League des champions », qui a imposé ses lois avec notamment une très bonne performance d’un super Leo Messi qui a provoqué les meilleures congratulations sur les réseaux sociaux. Cependant c’est lui qui a assisté Mathieu à la 19ème minute pour ouvrir le score. Des mauvaises passes, des erreurs de placements, des lâchement des milieux de terrain sont, entre autres, les faits marquants des 45 premières minutes de l’équipe barcelonaise. Il faut, par ailleurs noter les remarquables prestations, dans cette mi temps, des défenseurs  comme: Piqué et Mathieu. Grace à cette victoire le Barca est en paix, le plus intéressant c’est que le but couronnement est venu de l’Uruguayen Luis Suarez qui a fait une réception parfaite pour éliminer Pépé puis du pied gauhe il cadre son tire. San Iker battu, ne pouvait que regarder courir la balle dans sa cage. Beau geste Suarez !!!

Le Real a bien négocié sa première mi-temps

Dans les seize mètres du Barca dans une superbe phase de jeu avec une talonnade du Français Benzema, qui n’était pas dans son meilleur jour, Ronaldo égalise pour le Real. Son 31ème  but. Durant la première période le Real contrôlait la situation et se montrait très menaçant et pouvait même prendre l’avantage sur le Barca. En deuxième période on a plutôt eu un Real desaccorder, il n’y a pas eu trop de liaison entre la défense et l’attaque. heureusement pour eux la barca a très mal négocié la fin de la rencontre, si on considère le nombre d’occasion ratée Le trio Bale Benzema Cristiano n’inquiétait plus trop Bravo sinon qu’un seul tire de Benzema. Mais belle parade du gardien de but Catalan!!

A neuf journées de la fin Les deux équipes sont en bonne position pour remporter le championnat d’Espagne et sont tous deux en quart de final pour la ligue des champions. Au final Rien n’est encore dit et il reste beaucoup à gagner des deux côtés.

 

gouindiegomythri@yahoo.fr

 


Le rituel de la journée internationale de la femme en Haïti

La décision de l’ONU de consacrer le 8 mars à la cause des femmes constitue un symbole fort dans la lutte pour l’égalité des sexes.  La journée internationale de la femme, célébrée dans de  nombreux pays, offre l’occasion à chacun de ces derniers de dresser un bilan sur l’état des avancées de leur engagement dans cette lutte. Elle permet également de déceler les lacunes de cette démarche féministe et les mauvais élèves. Car, si certains pays se vantent de leurs progrès dans le combat d’égalité de sexe, d’autres en revanche font piètre figure. Tel est le cas d’Haïti, qui ne cesse de figurer dans la liste des mauvais exemples.

Haïti compte parmi les nombreux pays s’engageant officiellement dans la lutte pour l’élimination des disparités entre les sexes. Pourtant la persistance de cet écart, maquillée par des soi-disant progrès, témoigne l’indifférence des décideurs haïtiens à l’égard des droits de la femme. Héritiersd’un système patriarcal, les dirigeants haïtiens n’arrivent pas toujours à prendre des décisions rationnelles, en ce qui concerne la catégorie, qu’est la femme. Une catégorie qui ne peut occuper seulement 30 % des places disponibles dans les institutions publiques.

Pour bon nombre d’organisations haïtiennes, le rituel de cette journée se résume généralement à des : colloques, conférences de presse, des heures de sensibilisation. Ces activités se partagent en fonction du secteur dont il est question. Pour plusieurs organisations féminines, c’est le moment idéal pour fredonner leur éternel refrain d’égalité des sexes et de présenter, comme d’habitude, un ensemble de revendications sur la problématique de la situation de la femme haïtienne. Quant aux responsables étatiques, ils se contentent de discourir sur le sujet comme à l’accoutumée. Et le lendemain tout s’envole comme du sable sur une plage.

L’autre aspect déshonorant du 8 mars en Haïti, c’est la touche commerciale dans la commémoration. L’industrie musicale s’en mêle de la partie, en organisant des spectacles lucratifs, mettant en vedette certaines stars féminines. Et dans ce même fameux 8 mars on retrouve des femmes qui ne sont pas considérées comme des êtres humains ayant des droits et des devoirs. Du côté médiatique, l’agenda programmatique accorde une place importante aux acteurs des organisations de ces fêtes et spectacles. Question de conformité du moment. Entre-temps, les mauvaises conditions de vie de la majeure partie des femmes haïtiennes se perdurent. On pourrait en déduire carrément à la journée de certaines femmes. Bien entendu elles ne pourront pas vivre toutes de façon identique cette tradition symbolique.

La deuxième République du continent américain, doit remettre en question sa manière de commémorer la journée internationale de la femme. Celle-ci nécessite une réflexion en regard de l’origine de l’événement et du passé haïtien. Il est inadmissible que la première République noire néglige les droits de plus de la moitié de sa population.

 

 

 

 


Non au Racisme des Dominicains

crédit photo: RBH/ Tilou
crédit photo: RBH/ Tilou

Depuis quelque temps nos frères haïtiens vivant en République Dominicaine font sujet de violence de toutes sortes. La dernière action révoltante est, avec les mains et les pieds liés, la pendaison d’un jeune de nos compatriotes dénommé Jean Claude Harry. Une image que les dominicains ont posté sur le net pour vulgariser et exprimer leurs haines contre des haïtiens qui ne cherchent que de nouveaux moyens de vivre. Suite à la longue marche pacifique qu’ont organisée divers secteurs de la société haïtienne, nous les membres du Réseau des Blogueurs Haïtiens (RBH) nous ne restons pas indifférents. Nous unissons nos voix, en ce jour de la fête d’indépendance de la république dominicaine (27 février), pour dire:  « NON AU RACISME » et dénoncer ces actes barbares que subissent nos frères des mains de certains extrémistes dominicains.

NO to racism in the Dominican Republic

NO al racismo en la República Dominicana

ABA rasis nan Sendomeng

NON au racisme en République dominicaine

لا للعنصرية في جمهورية الدومينيكان

NEIN zu Rassismus in der Dominikanischen Republik

NO al racismo en la República Dominicana

NO al razzismo nella Repubblica Dominicana

NEJ till rasism i Dominikanska republiken

Нет расизму в Доминиканской Республике

Não ao racismo na República Dominicana

NEE tegen racisme in de Dominicaanse Republiek

도미니카공화국의인종차별주의에없음

没有种族主义在多明尼加共和国

ドミニカ共和国での人種差別にノー

Réseau des Blogueurs Haïtiens

Diego Mythri GOUIN

gouindiegomythri@yahoo.fr