Samaké Ba Samba

A l’écoute du monde

J’ai passé ces trois derniers mois en total sevrage du clavier. Truth being said, j’ai profité d’un moment d’épreuves mentales et morales pour fuir, m’évader, me faire oublier… Mais cette fois, être là. Être là, tenter de rester passif, observer, lire : écouter le monde.


Un Bonheur qui en vaut la Peine

Depuis toujours, face à une peine, l’humain est porté à choisir la méthode facile, celle à portée de main. Bien que trop souvent, non seulement elle est de court terme et ne fait que reporter le souci (en l’amplifiant cependant) mais en plus ne resoud jamais le vrai problème.





La banalité, « charme nucléaire » d’une femme

« Tout ce que j’attends chez une femme c’est qu’elle s’aime et se respecte (amour-propre), qu’elle soit souriante et sarcastique (naturelle), qu’elle soit ouverte et patiente (une mère), qu’elle soit pieuse et ait du charme (caractérielle) et qu’elle s’aime et respecte  (oui je l’ai déjà dit je sais, je répète quand-même). »


L’Hebdo en vedette: Charlie !

Charlie Hebdo

Ouvrir ses paupières, se réveiller dans un village, en plein cœur d’un brouhaha de flux d’information: ça parle, ça crie, ça jacasse tel dans un marché Hebdo… Difficile d’entendre ce que chacun VEUT dire et pourtant il est très simple de faire sortir le sujet qui anime tant ce vacarme: certains chiffres ou mots (clés) reviennent, se répètent, se font distinguer: CHARLIE, HEBDO, ATTENTAT, 12, MORTS, ISLAM, TERRORISTE, PROPHÈTE… Ah je sais maintenant où je suis : JE SUIS SUR LE WEB, ce si petit village planétaire où l’on rencontre des humains mais aussi des interprétations, des idéologies, de l’information, de la désinformation et bien d’autres choses personnifiées, idéalisées, dogmatisées ou apparentées… En réalité ce village n’est pas si petit que ca.

Dans cette cohue, moi même je ne m’entendais plus: entre prendre conscience de l’acte ignoble perpétré, analyser les commentaires et les audacieuses prises de partie (si « humainement » partie doit exister), je commençais à me perdre. NON ! Il me fallait prendre du recul, un pas en arrière, non deux, voire plusieurs, il me fallait sortir de ce village ou dois-je dire prendre une distance assez longue pour converser avec moi-même et assez suffisante pour ne pas perdre de vue cette foule amassée par quelques groupes appelés « réseaux-sociaux ».

Voilà, la distance est prise… de là j’ai tous les tableaux que m’offre le web sur le sujet:

A ma droite, les titres des journaux qui ont déjà trouvés « leur » coupable qui « vend » le plus : L’Islam avec en vedette le Prophète.

A ma gauche, les Commentaires et Posts, certains directement sur le sujet d’en face, d’autres s’attardent sur les titres de ma droite.

En face de moi j’ai en différé l’Attentat perpétré dans les Locaux de Charlie Hebdo, le véritable sujet du jour.

Je prends d’abord conscience de l’ACTE… un seul mot me vient à l’esprit: IGNOBLE. Ce monde devient de plus en plus amère: un sentiment d’être « obligé » de vivre et de subir toutes ces inhumanités. Après le mot, me vient à l’esprit la question du POURQUOI. Pourquoi ces actes de barbaries ? Rien, je dis bien RIEN ne peut justifier ces faits. Mes condoléances aux familles éplorées et oui, QUE JUSTICE SOIT FAITE.

Ensuite, je ne m’épancherai pas sur les titres des journaux, ce n’est vraiment pas une première, tout comme d’ailleurs la plupart des commentaires que nous lisons sur le net. Ceci dit, moi aussi je ne me lasserai d’attaquer tous ceux qui utilisent la RELIGION pour JUSTIFIER tel ou tel acte de barbarie et ceux qui ne savent pas ou dois-je dire ne VEULENT pas faire une distinction entre TERRORISTES et MUSULMANS. Ah oui, l’Islam, le bon dos ! Là où tout meurtrier peut venir déposer son crime et lui trouver motif. Il ne manquerait plus que le coupable nous sorte que ce n’était pas lui, c’est tel ou tel Prophète qui est entré dans son corps. (SMH: shaking my head) !

Un commentaire a aussi provoqué un autre SMH mais cette fois accompagné d’un soupir et c’est celui là: « Charlie Hebdo, il font ca à toutes les religions, pas qu’à l’Islam… » Qu’est-ce-que cela veut dire ? Ne tenterait-on pas en même temps de justifier les publications à caractère caricatural de Charlie Hebdo ? Ce qui serait un autre acte que je ne pourrai avaliser. NON, il faut oser le dire aussi, Charlie Hebdo est allé trop loin et ceci depuis fort longtemps (sans doute une haine ruminée par les assaillants), Ils savent PERTINEMMENT que l’Islam ne tolère pas les CARICATURES et pourtant nul autorité ne les a interpellé sur ce point (Où était la justice pendant ce temps ?). Ce n’est pas parce que ca passe par ailleurs que ca doit être le cas partout. Liberté d’expression OUI mais le Respect des cultures et religions d’abord: Liberté ne veut pas dire Libertinage.

Je m’attendais aussi à ce type de commentaire:

CaptPost

Oui faut le reconnaître, elle n’a pas tort… Loin de là. C’est une triste réalité qui peut s’expliquer cependant comme j’ai eu à le faire dans un des mes précédents billets ( celui-ci: https://bataaxal.mondoblog.org/palestine/) ainsi se définit le pouvoir de l’information: elle choisit ses propres victimes et plongent les autres dans une certaine normalité. Ceux qui en sont les vrais acteurs savent de quoi je parle. Ils savent manier cette arme, qu’est l’information, à leur guise et donc définir le degré de gravité ou d’importance des sujets. Comme je l’ai dit plus haut c’est une triste réalité mais cela ne doit en aucun cas nous pousser à comparer ou élaborer des « préférences » sur des MEURTRES, ils sont tous blâmables et condamnables. Tout comme cette manie d’apparenter ces ignominies à des religions ou peuples.

Oui, il est certes vrai qu’il y a bien des personnes se disant « MUSLIM » et qui font de ce genre d’acte avec comme motif: « venger l’Islam et son Prophète ». Mais je pense que l’Islam (la religion) est assez GRANDE pour se défendre toute seule et que ces terroristes ne font que ternir l’image de cette religion. Fait qui me rend TRISTE. Je deviens encore plus triste en voyant ces commentaires qui pointent du curseur MA RELIGION là où on devrait chercher à traduire en justice ces PSYCOPATHES, auteurs de cet acte si ignoble… Hélas, voici le monde où je vis.

__Dans mes pensées… Les plus tristes !

 


Et si c’était mon dernier billet…

Plume

4:39 du matin, je viens de terminer mon second divertissement cinéphile de la soirée … en réalité ces long-métrages n’étaient que des tentatives (vaines) de quête du sommeil lorsque je me suis allongé à minuit précise sur ce qui « devrait » me servir de lit. Je me permets d’ainsi le nommer au conditionnel (les guillemets que vous venez de dépasser) parce que, j’ose l’avouer, je me perds dans la définition du mot « lit » ou dois-je dire exactement dans son rôle qui doit être de permettre à notre Mens et Corpore (Esprit & Corps) de trouver un repos, une certaine mise en veille de l’activité cérébrale et corporelle, une instance communément appelée « le sommeil ». Et pourtant, je suis là, assis sur ce même lit, tapant noir sur blanc tous ces mots que vous êtes en train de lire. Faut croire que ce soir, comme presque tous les soirs mon esprit a une dent contre le lit et se ligue avec mon corps pour rendre invalide son rôle, donc son utilité en quelque sorte.

Mais bon, laissons-les avec leurs histoires, ce ne sont pas là nos affaires, ils trouveront surement un compromis, si ce n’est déjà fait. Vous n’êtes surement pas là pour savoir le pourquoi du comment de cette histoire entre mon Esprit, mon Corps et mon Lit. Si vous êtes là, c’est que vous aviez été surement intrigués par le titre en préambule « Et si c’était mon dernier billet… ». N’est-ce-pas ? Oui ? Alors n’ayez craintes, nous y venons : Et si c’était mon dernier billet…

Alors, sur un dernier billet, qu’est-ce-que je peux bien y laisser ? Les mains sur le clavier je réfléchis et la première chose qui me vient à l’esprit est d’adresser un message à un seul et unique être, qui compte d’une manière incommensurable pour moi… : l’humain. Désolé de vous décevoir si vous vous attendiez à une lettre d’amour ou à un destinataire plus précis. Mais oui, j’ai bien dit l’humain et ceci pour deux (2) raisons, l’une relative à l’autre :

– La première c’est parce que c’est le seul moyen pour moi d’être sûr que tout le monde y aura droit, que tout le monde se sentira visé, nul ne sera épargné. Parce que sur l’attribut « Humain » il n’existe nulle disparité raciale, ethnique, religieuse, géographique ou linguistique. Parce que ce message ne sera pas destiné aux riches oppresseurs, aux pauvres opprimés, aux blancs, aux noirs, aux musulmans, aux juifs, aux adeptes de la langue française ou arabe… Non, pas besoin. Ce message parlera tous les dialectes et pourtant ne s’écrira que sur un seul.

– La seconde raison est pour démontrer ou dois-je dire rappeler qu’effectivement sans toutes ses différences nous répondons tous sur le même nom : humain. Ce que nous sommes et nous resterons toujours, ce qui FUT et SERA ad vitam aeternam.  Ce message s’adressera à l’humain qui englobe toutes ces appartenances citées plus haut. Ce message s’adressera à l’Humain qui est notre dénominateur commun ici-bas. Ce message s’adressera à « l’HUMAIN », terme qu’aurait surement utilisé un extra-terrestre s’il mettait pied sur terre sans chercher à savoir ou distinguer si son interlocuteur est chinois, indien, arabe ou africain.

En fait ce message ne sera qu’un rappel que nous sommes tous égaux et aura pour but personnel de savoir qu’en quittant cette Terre, j’aurai ne serait-ce pour quelques instants réussi à UNIR le monde sur un même sujet, à orienter le regard de tous vers une seule direction: ce billet dans son idéologie, qui se résumera dans sa diagonale en trois mots: PAIX – AMOUR – HARMONIE.

__Dans mes maigres pensées.

Ce billet traduit aussi mon vœu pour cette nouvelle année qui commence : la Paix dans le monde, l’Amour entre les êtres et l’Harmonie des peuples… J’ai cherché à faire un Review sur tous mes billets, sur l’année Mondoblog 2014, j’ai cherché à marquer d’une manière forte mon premier billet de cette année mais voilà, je n’ai pas trouvé meilleure manière pour vous souhaiter, à vous chers lecteurs de ce blog, BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2015.

___CoeurDialement votre.

Voeux


Des Hashtags & Likes… Pour sauver le monde !

La véritable révolution de ce XXIe siècle est sans nul doute INTERNET et sa technologie. Personne, à moins d’appartenir à un autre monde, ne pourra contester ce fait indéniable. En quelques décennies il est devenu le principal moteur de l’information mondiale. En effet il impose réellement sa force de par « la diffusion synchronisée intercontinentale et en temps réel de l’information ». Du coup, obligeant ces concurrents tels que la télévision et la presse-papier à s’approprier ses services ou produits… Parce que oui, en 2014 l’audience est monstrueuse sur le web: l’internet est PARTOUT.

L’intérêt-NET :

D’ailleurs, il  s’accroche tellement à sa position de leader qu’il ne cesse de le démontrer chaque année dans ces nombreuses branches technologiques et surtout dans la manière dont il est utilisé. C’est en fait le point qui nous intéresse ici: L’internet, à quel fin ? Allant de la simple diffusion de contenu médiatique à des offres et demandes de produits et services, le monde du web est en effet un village planétaire où tous les secteurs d’activités se retrouvent.

Rien n’illustre mieux cela que les réseaux-sociaux, l’une de ses nombreuses branches/secteurs de l’internet qui monopolisent à eux seuls plus de 70% de la présence sur le web.

Dans cette dernière décennie, les réseaux-sociaux constituent le secteur phare du net reléguant loin derrière les portails, forums et même les logiciels de messagerie instantanée tels que: « msn », « yahoo messenger » et aujourd’hui « skype » qui tente tant bien que mal de survivre. On assiste même à une « socialisation » des portails web, des sites de rencontres et des logiciels de messagerie instantanée, je veux dire par là, qu’ils essaient d’inclure les réseaux sociaux dans leurs plateformes… faut bien trouver un moyen pour survivre dans ce village planétaire.

Les réseaux-sociaux dans tout ca ?

C’est effectivement dans cet aspect de village planétaire que se trouve la véritable force des réseaux sociaux: le monde se virtualise et peu à peu une certaine réalité virtuelle s’installe et tend dangereusement à prendre la place de la réalité tout court. Je m’explique: on préfère discuter en « inbox » que d’aller voir son ami qui habite à deux pattées de maison, les rencontres sont remplacées par des « hangouts » ou « skype session »… mais encore PIRE que tout ça: les « E-Révolutionnaires ». Ces derniers se sont particulièrement distingués lors de ces 2 dernières années.

E-REVOLUTION

E-Révolutionnaire, c’est quoi ou qui ? Ce sont ces personnes qui n’hésitent pas à dénoncer toute forme d’injustice par des posts/statuts sur les réseaux sociaux, des billets sur les sites ou blogs, des mouvements de révolte ou d’indignation sur le web. Une autre définition toute simple bien que fainéante me pousserait à dire: un activiste mais derrière son PC. Je me permet de traiter cette définition de fainéante du fait qu’elle n’explicite pas entièrement pas le mot composé mais en réalité c’est dans cette fainéantise que se trouve une vérité cruelle.

Qu’elle est d’abord cette vérité ? Cette « e-révolution » n’échappe pas à cette réalité virtuelle « qui s’installe et tend dangereusement à prendre la place de la réalité tout court » explicitée un peu plus haut. Ensuite pourquoi est-elle cruelle ?

Parce que de nos jours les gens préfèrent s’indigner devant leur machine avec des « statuts » que d’aller sur le terrain et se battre pour cette cause. Parce que nous sommes les premiers à « donner un j’aime pour une photo d’enfant malade » que d’aller faire un don de sang à l’hôpital. Parce que de nos jours nous préférons signer des pétitions sur le web que de répondre physiquement à un rassemblement sur une place publique.

Voilà le Pourquoi ! Des « parce que » de ce genre je peux en sortir des dizaines juste pour démontrer à quel point cette vérité dans la « E-Révolution » peut être cruelle. Pires sont ceux qui « like » ou « retweet » pour se convaincre eux-mêmes qu’ils n’ont pas été insensibles, qu’ils ont « fais quelque chose », ceux-là souffrent d’une maladie qui n’a pas encore son nom. (D’ailleurs, à ce sujet, je vous invite à voir cette puissante campagne photographique d’où je tire certaines de mes illustrations: « Ad Campaign Uses Powerful Photographs to Explain that Facebook Likes Don’t Help« )

C’est vrai, il est bien de dénoncer le mal, de se battre pour la justice, de dire non à l’oppression mais ces combats ne peuvent se faire qu’avec des mots, il faut aussi de l’action. Les mots s’envolent (ou dois-je dire s’oublient) sur le net comme les paroles dans la vie courante. Ainsi fonctionne le web dans sa diffusion de contenu: c’est un fil d’actualité qui ne cesse d’augmenter, de ce fait ce qui a été posté il y a de cela 5 minutes est remplacé automatiquement par ce qui vient d’être mis en ligne. Nous nous indignons avec des « hashtags » sur un tel fait que nous oublierons dés qu’un autre fait fera surface. Des causes sont vite oubliées et remplacées par d’autres plus récentes… Hélas ! Prenez garde de cet effet de « mode » … le principal vice caché de l’activisme-web.

Comme j’ai eu à le dire dans un de mes statuts sur le célèbre réseau social « facebook », je me cite:

« Il y a + de 6 mois c’était CENTRAFRIQUE, il y a 3 mois c’était Nairobi et hier GAZA. Non je rectifie: y a + de 6 mois CA A COMMENCÉ en Centrafrique, depuis 3 mois on pleure toujours le Westgate et aujourd’hui le même combat continue à Gaza et partout ailleurs où l’humain est opprimé. Le combat ne doit pas se baser sur le flux médiatique, le « HASHTAG DU JOUR » ou un concours de « LIKE ». L’effet de buzz n’est (ou ne doit être) qu’un tremplin pour donner VOIX aux Sans-Voix mais pas la finalité de nos. »

Dans mes maigres pensées. 🙂

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Crédit-Photo: Web

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Samaké Ba Samba
IT Professionnal de fonction
E-Marqueteur / Community Manager/ Chroniqueur IT / Blogueur RFI
Webmaster, Web-Dev, Photographer, Ingénieur Réseau-Telecom en formation
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Une histoire de cliché… (Deux photos, mille questions)

         Lors de mes habituelles flâneries sur les rues du web, je suis tombé sur une archive photographique de la Cathédrale De Dakar (photo en préambule) qui serait datée de 1935 (fin des travaux de l’église). Ma première impression était celle du « déjà-vu »… oui du déjà-vu mais cette fois par mon Third Eye (3e Œil = photo prise avec mon appareil). Ce qui était impossible du fait que cette archive date effectivement d’avant la seconde guerre mondiale. Pendant 5 minutes je me suis « Pharrellisé » avant de me rappeler que mon nom n’était pas Williams. (NDLR: Relativement à la polémique sur l’artiste Pharrell Williams). Non, BIEN-SÛR, je n’étais PAS encore né :p . Alors se posait la question du pourquoi ce cliché attirait tant mon attention, pourquoi j’ai l’impression d’avoir déjà vu cette photo (une question pour mille)… comme si cette photographie avait été prise par moi.

Cathé 1935

Cette dernière remarque suscita un vif souvenir, un flash comme diraient certains cinéphiles… Eureka ! Mes questions ont trouvé Réponse. Effectivement je me suis soudainement rappelé avoir déjà fait un CityScape (thématique photo) il y a de cela 2 ans avec un semi-pro comme appareil. En effet, ce jour-là, j’avais pris la même photo avec à peu près le même plan, perché sur le toit d’un immeuble en centre-ville. Ceci explique cela et cela explique tout (dommage, je ne suis pas de la gêne de Pharrell Williams :/ ). Sans chercher expressément à reproduire la même photographie j’ai fait voyager cette archive dans le temps, ce qui me donne même l’idée au moment où j’écris ce billet d’en faire une thématique photo: reprendre les archives exactement avec le même plan (comme sur l’illustration de ce billet).

Bref, retour à ma narration… il me fallait donc retrouver cette photo qui ressemble tant à ce cliché vieux près d’un siècle. Je replonge les mains, comprenez le curseur, dans mon dossier « back-up photographies » et après une quinzaine de minutes, je mis main sur le trésor enfoui dans des sous-dossiers à en plus finir. Mon large sourire de banane donnait confirmation sur la similarité des plans et donc de la photo qui voyage dans le temps. L’une à coté de l’autre j’analysais stupéfait, les deux images, dans leur similitude comme dans leur différence que leur imposait le temps.

WashCityScape

Plongé dans l’étude de ces deux photographies d’autres questions se bousculaient dans ma tête avant de trouver un accord et de se résumer en une seule: comment a fait ce bâtiment pour survivre plus de 70 ans tandis que de nos jours le temps d’amortissement d’un bâtiment est en moyenne de 25 ans (et ceci SUR LE PAPIER, en effet le bâtiment en tant que tel est usé bien avant cette durée) ? So … Here is the question* ! (= Donc ceci est mon ultime questionnement)

PS: J’anticipe… je sais, je sais, elle a surement dû être maintes fois réhabilitée, mais on parle de réhabilitation là donc l’ossature reste intacte. Or de nos jours ce sont des reconstructions qui se font carrément pour les « vieux » bâtiments de moins de 20 ans parce qu’effectivement l’ossature ne tient plus. Donc il serait carrément paradoxal de parler d’évolution, d’avancée, de développement si l’homme d’aujourd’hui a du mal à réaliser les performances de nos ancêtres. Un retour aux sources serait vraiment utile dans ce cas à moins que cette évolution ne soit limitée que sur certains domaines… Bref la question reste toujours posée, s’il y a des professionnels en bâtiment ou des architectes, merci de me permettre de dormir moins bête ce soir :).

Dans mes maigres pensées.

L’archive et ma photo:

Cathédrale 1935-2014 - Samaké Ba Samba
Cathédrale 1935-2014 – Samaké Ba Samba

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Observe et Apprends : Leçon de vie

Mère-et-bébé

          Elle la fixa du regard durant une bonne dizaine de minutes exhaustive, c’était la toute première fois qu’elle la voyait dans cet état: couchée sur le coté, les deux mains servant d’oreiller, recroquevillée sur elle même. Presque inerte, les seuls mouvements que son corps se permettait étaient dictés par l’activité pulmonaire saccadée entre l’inspiration et l’expiration (Dans quelques années, elle résumera ce mini descriptif dans une seule phrase: elle dormait profondément). Elle se rapprocha à petits pas… et mains – elle ne savait pas encore marcher – intriguée par ce spectacle muet et presque statique, comme vous, quand vous essayez de donner vie à une statue ou un oeuvre d’art dans un musée.

Le regard toujours fixé, elle tenta tout d’abord de provoquer une réaction en la touchant au niveau de l’épaule, ensuite comme décidée à la faire réagir, elle plaça ces petits doigts sur son visage d’une manière assez timide. Toujours pas de réactions assez convaincantes à part quelques mouvements provoqués par les songes, rêves ou juste la perpétuelle et « inadvertante » recherche de la meilleure position pour dormir. Ce qu’elle voulait elle, c’est mettre fin à ce spectacle qu’elle avait encore du mal à assimiler, à inclure dans les nombreuses habitudes humaines. Ce fut en vain, premier échec où paradoxalement elle réussit aussi certainement à comprendre le mécanisme du sommeil.

Cette fois elle se rapprocha encore plus, resta assise en face d’elle ou du moins en face de son visage, se tordit le coup afin de respecter un certain parallélisme entre les deux faciès: les yeux dans les yeux, nez à nez, avec un mince espoir de voir les paupières d’en face s’ouvrir et mettre fin à cet expérience bizarre. Encore une fois, échec dans cette seconde tentative mais réussite dans la leçon sur l’aspect profond que peut être le sommeil. Après moult tentatives elle se laissa enivrer par l’ambiance soporifique, cligna des yeux comme pour s’avouer vaincue, atteinte par le virus du sommeil.

En restant toujours assise elle décida d’imiter la position de son interlocuteur muet. De coté elle déposa d’abord doucement l’avant bras, puis la tête sur le matelas mais se résignait à garder les fesses sur la même position: assise. Les yeux toujours ouverts elle resta dans cette posture, le visage toujours en parallèle, attendant que son corps lui rappelle ou dois je dire lui apprenne que cette position n’était pas adéquate si elle voulait se plier aux règles du sommeil profond. La leçon ne se fit pas attendre, aucun humain n’est autorisé à rester dans cette posture sous peine d’une sanction de douleur au dos.

La sanction infligée, elle se plia aux règles. Comme si elle suivait un certain automatisme elle se laissa aller, la partie inférieure de son corps comprit qu’il fallait s’allonger tout comme celle d’en face, une autre leçon sue à l’instant et peut être la dernière sur le moment. Et là, elle remit ses petits doigts sur sa joue en signe d’affection avant d’expérimenter à son tour ce qu’elle venait d’apprendre…

… Elle venait d’avoir 6 mois et contemplait sa mère dans un sommeil profond et contagieux dont elle fut, quelques instants après, victime à son tour.

C’est incroyable ce que les yeux d’un enfant peuvent capter et reproduire à la perfection, et ceci part de la chose la plus anodine comme le sommeil décrit dans ce billet, à nos actes les plus importants ou signifiants… Pour dire il nous faut faire beaucoup attention à ce que nous faisons ou disons devant ces esprits vierges qui calquent sur nous pour se forger une certaine personnalité. ___Dans mes maigres pensées.

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Palestine ou Pas-L’estime ? #HelpGaza

« Juin 2014 … l’enlèvement de trois jeunes juifs israéliens dans le secteur d’Hébron marque le début d’une escalade. Tsahal, qui attribue le rapt à deux membres du Hamas, engage des opérations de recherche, qui s’accompagnent de 580 arrestations, de la confiscation de nombreux biens palestiniens, du bouclage d’Hébron, et de morts. Ces actions, vécues comme une punition collective, engendrent en réaction un regain de tensions, des tensions jugées comme les plus graves depuis la seconde Intifada. La découverte des corps de ces trois adolescents assassinés est suivie de l’assassinat d’un jeune Palestinien le 2 juillet, et par des tirs de roquettes du Hamas à partir de la bande de Gaza. En réaction, Israël lance une opération de pilonnage de la bande Gaza, faisant de nombreuses victimes. »

Ainsi donc, reprirent les tensions autour de l’un des plus vieux conflits de cette planète opposant le Proche-Orient (la Palestine) et l’Etat d’Israël. Revisitons brièvement l’histoire de ce conflit vieux d’à peu prés d’un siècle:

« Le conflit israélo-palestinien désigne le conflit qui oppose, au Proche-Orient, les Palestiniens et l’État d’Israël. Débutant officiellement le 14 mai 1948, jour de la création de l’État d’Israël, il prolonge le conflit qui opposait depuis les événements de Nabi Moussa de 1920 les communautés arabes et juives. Ce conflit, non résolu à ce jour, est à caractère principalement nationaliste, mais il inclut également une dimension religieuse entre les Israéliens, principalement de religion juive, et les Palestiniens, à majorité musulmane. » (source: Wikipédia)

    Entre assauts, traités, intifada, processus de paix, la guerre israelo-palestinienne reste l’une des plus grandes équations non résolues jusqu’à ce jour par les grandes puissances de ce monde. Donc politiquement parlant, c’est le dossier qui dénoue facilement les cravates des grands chefs d’Etat.

     Appelons ceci une mise en bouche, une sorte de préambule pour non seulement mieux s’ancrer sur les faits réels du sujet (que vous connaissiez déjà certainement) mais aussi par la même occasion, pour les non-initiés, savoir « de quoi » nous allons parler (cette notion « … » se raréfie surtout au vu des débats et discussions sur les réseaux-sociaux et blogs). Donc je ne vais m’épancher encore sur l’histoire de ce conflit mais beaucoup plus sur son évolution au fil du temps et son interprétation. Surtout sur ce dernier point, son interprétation, le seul (point) qui m’a particulièrement choqué lors de ces toutes dernières tensions, qui d’ailleurs continuent à l’heure où j’écris ce billet. Les prises de parti ne sont pas chose nouvelle dans ce conflit, elles ont même fait souvent l’objet de dénonciation, critiques, sanctions morales (rarement judiciaire). Ces dénonciations provenaient souvent du peuple qui s’attaquaient aux grandes nations « arrivistes » s’intéressant qu’à leur avenir politique et financier…

« oui toujours la même histoire, les mêmes révolutions et ce conflit qui ne finit jamais »: ces guillemets résument L’INTERPRÉTATION sous fond de DÉSINTÉRESSEMENT et de NORMALISATION que nous avons aujourd’hui (pour beaucoup sans le remarquer) sur le conflit ISRAELO-PALESTINIEN.

    Encore plus grave, certains même se permettent d’émaner des comparaisons entre conflits, de juger si tel ou tel génocide mérite le plus de soutien ou pas du tout (« Ils n’ont rien fait en CENTRAFRIQUE donc c’est pas mon problème »), de DIFFÉRENCIER ces crimes de guerre selon les RACES, COULEURS DE PEAU ou situation géographique (« Ces arabes sont des racistes, si c’était nous ils n’allaient pas bouger » ou « C’est de l’autre coté du continent, tant que ça me touche pas, c’est pas mon problème »)…  les réactions que je suis attristé de voir sur le net et les réseaux-sociaux.

    Bravo aux Lobbyistes Serial-Killer de ce monde, ils ont réussi à nous imposer un raisonnement comparatif sur le MAL (donc justifier certains crimes par comparaison). Je ne m’avancerai pas dans ce canevas de pensée, c’est des meurtres, donc tous blamables, c’est des crimes, donc tous inhumains… Donc à dénoncer, je ne vois pas de différence, juste des crimes qui S’EXACERBENT avec le temps. Que ça soit au Congo, Mali, Inde(Rohyngans) etc… Non, je ne leur offrirai pas mon silence.

     Et même si c’était vrai (oui parce que je suis conscient qu’il n’y a pas de fumée sans feu), si l’assertion sur la nature stéréotypée de l’arabe, son racisme et tout autre maux (oui faut dire les choses comme elles sont)… est-ce une raison pour croiser les bras ? Humainement parlant, ceci est inconcevable, ils sont avant tout des êtres humains, le même sang rouge coule sous nos veines et je suis presque sûr que 80% de ceux qui vont lire ce billet ont au moins un proche ou ami arabe dans leur entourage… Vous comptez aussi les sanctionner eux ? Et ces autres Arabes qui sortent du lot de cette étiquette ou cliché de raciste, eux aussi ils vont subir la peine de ton silence ? Et pour ceux qui se disent « MUSLIMS », ton Dieu (SWT) t’a demandé de soutenir l’Arabe ou le Musulman… ? Pour toi ceci est ma seule et unique question. Chez moi on dit souvent « NITT DA NGA KOY GUEUN GOREH » (Proverbe Olof – Sénégal) en traduction simple: « Faut chercher à être mieux que son prochain, pas comme lui »… Où sont ces valeurs humaines ? Que sont-elles devenues ? Je compte les perpétuer… Non je leur offrirai pas mon SILENCE.

    Et pour précision AUCUN conflit n’est mis en AVANT par rapport aux autres, tout conflit qui a le mérite d’être plébiscité l’obtient sur l’heure, le moment d’assujettissement, l’instant T du malheur que la population subit. Si toutefois vous n’êtes au courant GAZA est entrain de subir l’attaque la plus mortelle et terrorisante de son histoire… Qu’on se taise ? Parce que ya meurtre autre part ? Chacun son choix, mais je le redis, tout comme je l’ai fait pour la CENTRAFRIQUE et autres: Je ne leur offrirai pas mon silence. S’il existe un TRENDING particulier sur GAZA, faut savoir que ceci est malheureusement imposé par ce qui FONT DU MAL, CE QUI TERRORISENT, CE QUI PILLENT LA LIBERTÉ DES AUTRES. Oui le MEDIA a son rôle dans tout ça, une autre particularité de cette nouvelle tension est cette désinformation de masse dirigée par les oppresseurs POUR PRÉSENTER LE LOUP COMME VICTIME DU PETIT CHAPERON ROUGE. Face à cela, vous voulez vous taire et laisser faire ? Non moi je ne leur offrirai pas mon silence.

    Parler de Gaza ne signifie pas clore le débat sur les autres, d’ailleurs GAZA date depuis l’aube des temps (cité plus haut) et pourtant les autres conflits ont été plébiscités à la hauteur de l’acte. Donc vraiment je ne vois pas la nécessité d’une telle comparaison là où le moment est aux prières et aux actes. Ne nous laissons pas obnubiler par la durée de ce conflit qui tente de nous l’imposer comme un fait anodin à force de l’entendre. Dans GAZA se mirent tous les autres conflits, comme l’a dit notre cher regretté Mandela: « Nous ne savons que trop bien que notre liberté demeurera incomplète sans la liberté des Palestiniens… ». JUST JUSTICE FOR ALL… Non, nous ne leur offrirons pas notre SILENCE.

… Dans mes maigres pensées.

 

Mandela on Palestinians

 

Samaké Ba Samba
Digital Manager de fonction 
Web Activist / Social Media / Chroniqueur IT / Blogueur RFI
  Webmaster, Web-Dev, Photographer, SysAdmin Réseau-Telecom en formation
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La Coupe du monde, à quel prix… ?

Bonjour ou bonsoir, selon les convenances, bienvenue à la Coupe du monde 2014 au Brésil. Pour cette 20e édition, nous vous offrons chers téléspectateurs, deux sortes de paires de lunettes :
– des lunettes de soleil pour vous protéger des rayons solaires, être fun, bref avoir « le look qu’il faut » 😉
– des lunettes de footeux pour vous protéger des révoltes populaires, des répressions policières et en plus dotées de l’option « Focus sur la beauté du stade… NON pas aux alentours, JUSTE LE STADE ».
Sur un ton beaucoup plus sérieux et pour ceux qui n’auraient pas compris le sarcasme, tout se résume dans cette question : sommes-nous trop footeux pour ne pas voir ce qui se passe réellement au Brésil ?
Certainement tout comme vous je suis un passionné de football, un « footeux » comme on aime le dire. Donc, évidence, la Coupe du monde de football est l’un des plus grands événements sportifs (si ce n’est le plus grand) que j’attends impatiemment bien qu’étant en connaissance de sa fréquence d’organisation (tous les 4 ans). D’ailleurs, il m’arrive même de prier pour que ça ne coïncide pas avec une période d’examen d’étude ou en pleine gestion de projet au travail. Oui, quand c’est la Coupe du monde, nulle autre activité n’est légiférée à part parler foot, regarder foot, rêver foot. Ma future femme, si tu lis ceci, sache que tout d’abord je suis désolé et ensuite va te documenter sur le football et entraîne-toi à regarder des matchs de 90mn ou 120mn (bien que ça m’étonnerait que je t’épouse sans ces préalables).
Le Football est le plus beau sport au monde, ‘il s’agit d’un avis personnel, je tiens à m’expliquer là-dessus. Tenez, pour exemple, parlons de l’événement même, la Coupe du monde. Connaissez-vous un autre événement qui réunit dans un même lieu les 5 continents de notre planète tout en leur faisant partager une même passion ? Non, ne cherchez pas, aucun événement sportif ne peut égaler la masse populaire que le football draine tous les 4 ans. Et aujourd’hui, faudra y ajouter cette interconnexion mondiale qui regroupe encore virtuellement le quintuple de cette masse présente sur les lieux, fruit de l’avancée technologique. Au-delà de tout cela, le football unifie les cœurs, élimine les différences, brise les barrières raciales : Noirs, Blancs…  nous partageons la même passion. Selon les lois du Ballon rond, nous sommes tous égaux.
Voilà en quelque sorte les valeurs louables de ce sport qui me font porter, jusque-là, fièrement l’étiquette de footeux ou de passionné du ballon rond. Donc implicitement sans ces valeurs comment dois-je voir le football ? Voilà la question que je me pose aujourd’hui à quelques jours du plus grand événement sportif de l’année: La Coupe du monde BRASIL-2014. L’organisation de cette édition a dès le début suscité des réactions négatives relatives au pays hôte, le Brésil, pays du tiers-monde. Par contre la mienne (ma réaction) fut positive, mais dans quel sens ? Dans le sens où ça serait l’occasion de joindre l’utile à l’agréable. Comment ? Agréable et mémorable comme toujours sera la compétition aux yeux du monde entier et utile sera son organisation aux yeux des résidents brésiliens sur le plan financier. Belle pensée certes vous direz, mais ça sera sans prendre compte du modus operandi dans cette jonction de l’utile à l’agréable et c’est là exactement que se trouve le mal. Voilà ce qui a provoqué ma remise en question sur les valeurs de cette Coupe du monde. C’est avec aberration que je prends connaissance, en fouinant sur le net, de certaines réalités de cette préparation du Mondial: des expulsions forcées, des disparitions, des assassinats, des répressions policières… les titres et qualifications ne manquent pas sur la Toile. Le peuple brésilien souffre, leurs enfants meurent en voulant protéger ce qui est leur. La fête du sport à quel prix ? Elle coûte cher en tout cas au peuple brésilien. Selon une de mes sources (www.bastamag.net/coupe-du-monde-ces-dizaines-de) pas moins de  8 350 familles pauvres ont été expulsées de leurs maisons et l’Etat brésilien ferme les yeux ou dois-je dire tourne le dos après avoir fait exécuter ses inhumanités. Est-ce cela le but de la Coupe du monde ? Non je ne pense pas.
Le web-activisme n’est certes pas resté en rade, n’a pas fermé les yeux, des pages ont été créées, des billets, des articles sur les plus grands portails ou blogs d’informations ont été publiés. Au Brésil même des mouvements contre cette coupe du monde ont vu le jour et ne cessent d’être persécutés par les autorités brésiliennes. Pendant ce temps que font les grands organismes mondiaux ? Que font nos dirigeants respectifs ? …
… Ah non, j’oublie, ils se sont tous payés des paires de lunettes de footeux ! Hélas !
__Mon coup de bouche sur le #CM2014. Dans mes maigres pensées.
__Crédit-Photo: Web
2105-streetart-bresil


D’où je viens… (Poésie/Slam)

De très loin j’entrevis sa porte entre-ouverte,
elle s’apprêtait à dormir, j’ai de suite compris.
Alors tel un voleur (d’instant) à main experte,
je m’attelle à mettre pied sans faire de bruit.

Elle dormait déjà à point fermé, sur son lit d’hôpital,
ça se voyait qu’elle rêvassait, sous la brise matinale.
Ses sourcils trompaient son profond sommeil,
son sourire, de ce monde, en est la 8e merveille.

Je m’approchais à pas de renard,
Gâcher son sommeil j’en avais peur .
Mais mon cœur était trop bavard,
mon corps était son interlocuteur.

Plus j’avançais, il tremblait,
au rythme où mon cœur battait.
En symphonie, contre moi, ces deux se liguaient,
dans une incessante discussion pour me faire céder.

Bien que j’étais venu ce jour-là pour causer
je ne pouvais tout de même pas galvauder
ce court instant, ce laps de temps, sans cadran
où je pouvais contempler son faciès si souriant.

Au bout du compte le renard eu gain de cause,
à ses côtés je prends congé, tel un papillon je me pose
sur le + beau des fleurs à savourer...

Avec tendresse et amour je l’observais,
J’écartais mes doigts, comme pour la caresser.
Sur son ventre délicatement je les posais
Mais d’une main tremblante je les refermais

Ce geste qui d’un tout coup m’était si familier,
provoquait une sensation qui, de tout âme crispait.
un sentiment de déjà vu, ces mêmes doigts sur ce même ventre.
Oui je l’ai déjà vécu, ces mêmes doigts sur ce même ventre.

La différence ? C’est juste que ces même doigts étaient plus petits et touchaient ce même ventre de l’intérieur, son logis…

… Oui je viens de là, il y a de cela quelques décennies.
Ma première maison fut là, ici bas mon premier logis.

 

Alors si comme on dit, le bon Dieu est une DAME,
faudra être CON(et)Damné pour ne pas l’appeler MAMAN.

Slam’Alaykoum World … Happy Mother’s Day !

__Samaké B. Samba (KiinG-Dii) aka Talibé_Du_Web !

Mama Africa

« Un matin dominical j’ai rendu visite à mère entrée depuis une semaine à l’hôpital où je suis né. Pour la 1 ère fois je l’avais pour moi seul, pas de visites de proches parents ou d’amis, même pas des membres de ma famille. Le seuil de la chambre franchi je fus comme porté par une force que je ne pourrai décrire, un certain voyage dans le temps, les jours qui précédaient ma naissance dans ces mêmes lieux. Fruits d’une imagination un peu trop débordante ? Ou un flashback dans le temps sous l’oeil d’une tierce personne ? Je ne saurai dire… Cependant tout ce que je sais, c’est que le hasard n’existe pas. 🙂 »

Porte


Hommage à Nelson Mandéla (+ Vidéo)

Nelson Mandela… Plus qu’une Voix… ! J’ai tenté d’écrire un hommage, les mains sur le clavier je suis resté figé devant l’écran pendant une trentaine de minutes. Pas un mot, même pas une lettre, juste le curseur de début de texte sur mon éditeur. Non cette fois les mots ne manquaient pas, ils étaient juste submergés de maux… Oui je me sentais mal, confus je dirai, sentiment mitigé, je ne saurai dire entre regret et manque. Le regret de n’avoir pas pu lui serrer la main de son vivant (rêve de gamin) et le manque, pas de la personne, mais de ce rêve qui animait mon envie de voyager, de suivre ces pas qui me mèneront à lui, pour enfin lui dire:

« Papa Madiba, tu es plus qu’une Voix pour l’Afrique, tu es une VOIE pour la Jeunesse dans le Monde. »


Chronique du Plaisir Africain: Culture vs Industrie

Pourquoi vouloir nous priver de certaines de nos valeurs, de nos coutumes ou de nos habitudes aussi « africains » ou aussi précaires qu’elles peuvent être ? Et tout cela sous l’optique dite du « Modernisme », qui jusque-là reste nébuleux dans sa définition ou la vision qui lui est attribuée… Oui c’est par cette question que je commence.

On a l’habitude d’étiqueter les NAARS (Les arabes) de « racistes » sauf qu’au fond, ce n’est pas qu’ils s’attachent trop à leur CULTURE mais ils en CONNAISSENT la vraie valeur en un point qu’ils en sont jaloux et ne manquent pas de le démontrer même dans leurs faits et gestes les plus téméraires. Pour servir d’illustration on peut citer l’exemple du THE (Ataaya). Prendre le thé dans la pure manière traditionnelle parce qu’au fond c’est dans la manière « tradi » où se trouve tout le plaisir… c’est-à-dire prendre tout son temps dans la préparation et la cuisson, imbiber les narines avec l’odeur agréable du « Warga » (Thé en poudre) qui jaillit du fourneau, une manière d’appréhender l’envie et d’animer un peu ses glandes salivaires… Que du bonheur. (Les Vrais savent… ;)  )

Avouez… cela fait longtemps que vous ne savourez plus le thé dans ces conditions. Si ce n’est pas une machine à café (ou à thé) c’est du thé déjà fait, vendu le long des ruelles de la ville, dans quelques gargottes, que vous consommez au quotidien et surtout le plus désagréable à la hâte. Certes l’étranger (que je me permettrai de nommer le « commercial ») peut se le permettre car il ne connait aucune de ces genres de notion ou de valeur. Lui, tout ce qui l’intéresse c’est le gout « aphrodisiaque » qu’il tâte sur sa langue et sur lequel il fera valoir SON PRIX. (Ah oui, il ne déguste pas lui, IL VEND…)

Beaucoup plus illustratif: quand il (l’étranger) se permet de nous appréhender en achetant et en commercialisant notre fameux « Guerté Thiaaf » (arachides grillés) pour après nous le revendre à un prix nettement supérieur voire DOUBLE… (ECHANGE INEGAL) Et par dessus le marché, c’est avec chagrin que je regarde cette génération téléguidée s’acharner sur ce genre produit mis en vente sur les rayons des supermarchés, dont ils oublient même parfois l’origine.

Mais comme dit l’adage « la caque sent toujours le Hareng », ce genre de produit ne peut être comparé à notre fameux « Guerté-Thiaaf ». Parce qu’avant tout, aussi moderne que peuvent être ces arachides empaquetés, il y a certains plaisirs que la machine ne saurait restituer. Le fait d’acheter ces pots d’arachides, de les griller dans la chaleur du sable. Le fait de les tamiser afin de les rendre secs et enlever le restant de sable qui s’y colle…(puuurrrement sénégalais!!!)

Maintenant passons à la dégustation avec son odeur aphrodisiaque, servi tout chaud sur un bocal ou vendu à tout coin de rue dans des sachets. Bien installé, on prend le plaisir de casser le « khotou guerté » afin de pouvoir savourer cette graine qui nous fait tant saliver. Tout ceci en prenant tout notre temps en choisissant la meilleure graine, en la décortiquant, chacun avec sa manière de Pro ou de débutant… va savoir.

Maintenant arrive le moment le plus passionnant, lorsqu’on fouine avec les doigts, l’index plongé dans un désordre organisé d’arachides consommés et non-consommés, à la recherche des dernières graines qui nous font tant salivées avec des claquements de langues, qui à leur tour donnent espoir à un ou deux graines à grignoter… Et quand la perle rare fait surface, on est comme le capitaine crochet quand il a découvert le diamant au fond de l’eau or il ne sait pas que la mâle au trésor et juste à coté (comprenez, un autre sachet ou bocal d’arachide. :D  )

Voila un aspect dépeint des habitudes qui resteront A JAMAIS purement africain.

[… Dans mes maigres pensées]

 

CultureVSindustrie


Si je devais postfacer: « Ker Saint-Joseph, Rue 61×52 Gueule Tapée »

Si je devais postfacer: « Ker Saint-Joseph, Rue 61×52 Gueule Tapée »… 

"Ker Saint-Joseph, 61x52 Gueule Tapée"

Page 239… Ainsi donc je termine un ouvrage qui m’a appris ce que les 10 ans d’études primaires et collégiennes ne m’ont « JAMAIS » enseigné : D’OÙ JE VIENS… L’HISTOIRE DE MON PEUPLE narrée dans les pures traditions et cultures qui sont miennes, ce qui la rend encore plus authentique. Mon peuple ? non je ne parle pas du Sénégal, pas du Mali, ni du Gabon encore moins de la Cote d’Ivoire etc… Juste l’AFRIQUE, ainsi je définis mon peuple.

J’ai bien mis en exergue JAMAIS avec des guillemets pour ceux qui jugeraient ce terme un tant soit peu outré. A ceux là, je répondrai en disant que même s’il y a bien des choses que les pensionnats privés m’ont appris sur mon peuple, ce n’était que non seulement l’infime partie visible de l’iceberg mais aussi iceberg que l’artiste colonisateur a pris le temps de sculpter à sa guise avec ses dévoués artisans « ressortissants francais » (noirs de peau mais plus blanc que le blanc)…

… Mais bon bref, ceci n’est point un post rebelle, un texte d’indexation ou une fougue d’un émancipé par la lecture. Juste une manière de notifier que ce que m’a enseigné l’école sur mon peuple pourrait paraître tel un conte bleu face à ce que ce j’ai pu lire dans cet ouvrage de 239 pages.

D’une manière inductive l’histoire nous envoie dans les transes d’une âme sérére qui relate ses visions à travers les yeux d’un enfant traversant les âges, le temps, l’histoire mais s’axant toujours sur la même civilisation. Un enfant, pourquoi un enfant ? Personnage important, tranche d’âge nullement vaine, parce que c’est dans les yeux d’un enfant que se conte la VRAIE histoire d’un peuple, d’une famille, d’un homme. L’enfant n’a pas de parti pris, son jugement n’est aucunement influencé par des raisonnements dits « adultes » trempés de mensonges ou de « rafétal » (belles paroles/euphémisme), non l’enfant ne relate que ce qu’il voit, ce qu’il vit, ce qu’il ressent.

Certes il relate l’histoire de sa famille sous forme de récit, mais il sera facile de s’y mirer ou du moins d’y lire l’accoutumance sénégalaise pré et post-colonial parce que comme dit plus haut, c’est d’une manière inductive que l’histoire nous est contée passant d’une maison à la Rue 61×52 Gueule Tapée à tout un pays, dépassant les frontières et recollant les morceaux du découpage territorial causé par la colonisation.

Oui dans cet ouvrage, nous voyagerons dans le temps et dans l’espace à la découverte de la guinée, du mali… Nous voyagerons à coté de leurs personnalités politiques, religieuses ou simplement historiques à l’aube de l’indépendance. Non, ne vous emballez pas encore, je ne parle pas de ceux à qui l’histoire a déjà rendu hommage, je parle bien plus de ceux qui ont été à l’origine ou qui ont participés dans d’importantes décisions scellant ou influant le sort de l’Afrique Noir, je parle de ceux que l’histoire connu du grand public a oublié.

Jusque là je ne parle que d’un point de vue politico-historique (point qui m’a le plus marqué j’avoue) mais je terminerai par le début du récit, début de l’induction donc des coutumes et traditions plus familières, allant des castes ethniques qui faisaient rage à cette époque, à l’avènement et l’adoption des religions révélées, passant par le déclin des civilisations royales. Ce qu’étaient les griots d’avant et d’après l’indépendance, mutation beaucoup plus influencée par la mort de l’empire, du royaume… Une belle et véridique description des clivages qui ont constitués l’histoire du peuple sénégalais ou dois-je me recorriger, du peuple africain.

Bref, j’ai lu « Ker Saint-Joseph, Rue 61×52 Gueule Tapée…

Dans mes maigres pensées » 🙂


Entre crise, croyances et conséquences écologiques

« Entre crise, croyance et conséquence écologique » relate sous forme de récit les conséquences d’une crise entre des risques de dégradation écologiques et des phénomènes tabous depuis des décennies sous une certaine croyance et culture sociale.

Crise - Pénurie d'eau
Crise – Pénurie d’eau

Il était 18 heures, comme dans mes habitudes, je me promenais à la plage, histoire de diminuer le stress d’une dure journée de travail et de profiter du coucher de soleil pour m’adonner à mon hobby : la photographie. Sacoche en bandoulière, je m’en allai vers une routine quasi journalière, du moins c’est ce que je croyais avant d’arriver sur les lieux.

A une cinquantaine de mètres des lieux, tout semblait normal, la berge était remplie de personnes. Sur la route les gens affluaient de partout, pour la plupart, munis soit d’un seau ou d’un bidon d’eau vide. Le fait en tant que tel n’est pas inhabituel, bien des gens ont l’habitude de puiser de l’eau de mer pour diverses utilités. J’étais beaucoup plus intrigué par le nombre de jeunes avec des bidons ou seaux vides. Ce nombre ne cessait d’augmenter au fur et à mesure que je m’approchais de la plage. Mon étonnement devenait plus grand et je commençais à me poser des questions qui m’amenèrent à l’unique hypothèse logique dans le temps et l’espace :  » La crise de la pénurie d’eau « . Mais, attendez… Pénurie ? Plage ? Eau ? Mer ? … Finalement, cette hypothèse a fait simultanément surgir de multitudes interrogations dans ma tête. Cette crise de pénurie d’eau en est-elle à ce point ? Le ras-le-bol pousserait-il la population à boire de l’eau de mer ? Bref, il faut que je trouve réponse à toutes ces questions et quelque chose me dit que sur les lieux j’aurai le sésame que je cherche.

Je pointe enfin le bout du nez à la plage, et là le décor est tout autre, au premier coup d’oeil il est facile de se croire dans un pays en guerre où le peuple n’avait qu’une seule issue de secours : fuir par la mer. L’affluence sur la plage était tout simplement HAO (comprenez hors activité ordinaire). En réalité cette masse de personnes que je voyais sur la berge à 50 m ne s’affairait pas à des activités ludiques dans l’eau, mais elle formait des groupuscules de personnes en cercle autour d’un mystère qui ne disait pas encore son nom de là où je l’observais. En m’approchant encore un peu sur la berge je remarque que tout le long de la plage c’était le même décor : des gens formant un cercle autour d’un trou, oui je suis sûr dorénavant que c’est un trou, le mystère décline son nom peu à peu. Mais quel est le lien avec cette affluence de jeunes avec des seaux/bidons d’eau vides ? J’avance vers les groupuscules autour des cercles avec le réflexe de mettre en marche mon appareil photo, le flash éteint pour ne pas attirer l’attention. D’ailleurs certains se sont écartés quand ils m’ont vu arriver me donnant ainsi l’occasion de donner un nom à ce mystère qui formait le point d’interrogation des mes questions : ce trou autour duquel les gens affluent est un puits ! Aussi invraisemblable que ça puisse paraître :   » un puits artificiel d’eau douce « . D’après le jeune, c’est une pratique ancienne, à moins de 5 m de la mer et à moins de 3 m de profondeur se trouvait de l’eau douce, alors face à cette crise de pénurie d’eau, ils ont creusé tout le long de la plage pour faire sortir cette eau douce qu’ils protègent en lui créant un conduit soit avec des empilements de pneus, soit par des tonneaux dont le fond est complètement découpé. Ainsi ils fabriquent une sorte de points d’eau pour apporter une solution à cette pénurie d’eau et soulager les populations des quartiers aux alentours.

Comme on dit, une réponse suscite toujours une autre question.  De l’eau douce à la plage (à moins de 5 m de la mer) ?. Quand le puisatier a prononcé les mots « EAU DOUCE » il a vu un sentiment douteux dans mon regard, alors il s’abaissa, pris une tasse remplie de cette eau et la bu entièrement avant de me dire : « tu veux en goûter ? » (comprenez « ne me prends pas pour un menteur »). Pour ne pas le vexer et par curiosité, j »y ai gouté et ma première réaction a été : je vais aussitôt écrire à ce sujet.  Oui je confirme, c’est bien de l’eau douce, pas salée, alors là pas du tout.  ? Mais la réponse du puisatier na pas été neutre ,elle s’est  est apparentée à une certaine croyance religieuse. Si certains en faisaient un fonds de commerce à raison de 50 F Cfa les 10 litres, d’autres refusaient ou évitaient de la vendre, croyant fermement que cette eau est une gratification de leur guide religieux.  A part ce rattachement religieux, aucune explication naturelle ou scientifique (jusqu’à ce jour) n’a été recueillie sur ce sujet. Il est vrai que les mentalités ne sont pas très évoluées dans ce sens. Ce que je veux dire par là, c’est que chercher à trouver une explication rationnelle ou scientifique serait comme essayer de démentir ou démystifier le mystère religieux autour de ce fait, ce qui serait considéré comme une offense par fidèles croyants. Je ne saurais vraiment dire si c’est la cause du manque de recherche sur ce sujet, mais ce que je sais c’est que nous vivons dans un pays où le taux de croyance fanatique n’est pas des plus faibles, avec un peuple qui préfère être émerveillé que d’être éveillé.  Bref, le mystère reste entier.

Cependant, cela doit-il nous empêcher aussi de protéger l’environnement, l’écologie doit-elle en pâtir pour autant ? Moi je dis non, des recherches peuvent être menées et ceci hors cadre de toute croyance ou appartenance religieuse, sans pour autant offenser qui que ce soit, pour éviter tout risque de dégradation écologique. Quels sont ces risques ? Tout d’abord chercher à savoir d’où vient cette eau afin de s’assurer de sa propreté. Ensuite, chercher à savoir s’il n’y a pas d’autres impacts écologiques comme l’avancée de la mer (en continuant à creuser le sable fin de la plage), le tarissement de la nappe phréatique (en cherchant d’abord si cette eau n’est affiliée à aucune nappe d’eau souterraine, les avis d’experts sont les bienvenus) ou dégradation du sol sur les sites balnéaires. Enfin, protéger le patrimoine touristique. C’est vrai, face à une certaine nécessité en besoins primaires, l’esthétique ne compte plus aux yeux de la population. Par contre reste à savoir si au lendemain de cette crise de pénurie d’eau, les riverains n’en feront pas une habitude malsaine, celle de creuser le long des plages à la quête d’eau douce. Ainsi, par la suite transformer ces sites balnéaires  en une catastrophe tropicale.

Partout dans le monde l’attachement à certaines croyances a toujours rendu tabou certains sujets de développement ou a constitué un blocage à l’essor d’un pays. Mais il existe toujours un  moyen de mettre un pays sur les voies du développement tout en respectant les coutumes et cultures d’une nation… « On dit » même que c’est la base de tout développement d’un pays.

 

Puisatier
Puisatier
Empilements de Pneus
Empilements de Pneus