Jean Bruschini

Le Parc des Monstres

Texte et photos de Jean Bruschini

LE PARC DES MONSTRES DE BOMARZO (Latium/Italie)

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A 90 km de Rome, dans les environs de la ville de Bomarzo, située dans la province de Viterbo, nous pouvons visiter l’un des parcs le plus suggestif du monde, « La Villa des Merveilles », autrement dit « La Forêt Sacrée », mieux connu actuellement comme « Le Parc des Monstres ».

Commandé par le prince Pier Francesco Orsini en 1552, ce parc fut réalisé par Pirro Ligorio, architecte bien connu pour avoir terminé la basilique de Saint Pierre après la mort de Michel-Ange.

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Etendu au pied d’un véritable amphithéâtre naturel, dans ce parc nous  pouvons admirer des nombreux monuments sculptés dans la pierre de lave et qui représentent des animaux et des monstres mythologiques, faisant de ce lieu une œuvre architecturale naturaliste unique au monde.

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Bien qu’au XVIème siècle beaucoup de jardins italiens raffinés étaient constitués par des ensembles géométriques tels que des ornements, de grandes terrasses, des fontaines sculptées selon l’art maniériste, à l’inverse, ici, le prince de Bomarzo, Pier Francesco Orsini se consacre à la création d’un « bosquet » excentrique réalisé à partir des blocs de pierre sculptés, où des figures énigmatiques de monstres, des dragons, des animaux exotiques et des sujets mythologiques sont vraiment impressionnants.

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Les différents éléments sont mutuellement libres de tout rapport d’aspect et ne sont pas liés par la cohérence des proportions. Le tout est inventé avec des critères iconologiques qui échappent même les savants les plus passionnés, labyrinthe de symboles qui enveloppe ceux qui pénètre physiquement ou intellectuellement ce lieu.

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Telles sont les raisons qui ont inspiré de nombreux artistes de l’époque, comme Annibal Caro, Bitussi et le cardinal Madruzzo.  Après la mort du prince Orsini, ce lieu fut oublié et seulement après des siècles d’abandon il a été réévalué par des intellectuels et des artistes tels que Claude Lorrain, Johann Wolfgang von Goethe, Salvador Dali, Mario Praz et Maurizio Calvesi.

Dans cette forêt sacrée, mieux connue comme  « Le Parc des Montres », vous serez catapulté dans un monde fantastique peuplé par des animaux mythologiques et des monstres gigantesques de pierre que, depuis 500 ans inspirent la peur, la surprise et l’émerveillement de tout visiteur voyageant à travers elle.

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LE MYSTÈRE DU PARC

Beaucoup d’intellectuels se sont interrogés à plusieurs reprises sur les véritables intentions du prince Orsini et à propos des significations cachées partout dans le parc ; en effet, toutes ces sculptures sont tellement chargées de symbolismes et de références à la mythologie qu’elles désorientent les visiteurs.

Plongé dans un royaume de rêves, le visiteur est stimulé constamment grâce à des messages énigmatiques,  des bâtiments surréalistes, des statues de sirènes, des monstres marins, des tortues géantes, des satyres, des sphinx, des dragons, des masques, des fausses tombes et jeux illusionnistes.

Au-delà des véritables intentions du prince Orsini, il est certain que l’ensemble du complexe est une grande manifestation d’amour vers sa femme Giulia Farnese, car c’est à elle, en effet, qu’il dédia le temple bâti sur une petite colline entourée d’un grand espace vert où vous pouvez vous arrêter pour une pause et pique-niquer.

Sur l’un des deux sphinx placés à l’entrée du parc, nous  trouvons le premier message : « Voi che entrate qui, considerate ciò che vedete e poi ditemi se tante meraviglie sono fatte per l’inganno o per l’arte » (Traduction: «Vous qui entrez ici, considérez ce que vous voyez et dites-moi si tant de merveilles sont faites pour la tromperie ou bien pour l’art ».)

L’ETAT ACTUEL

Après la mort du prince, les héritiers ont quitté le parc et seulement après 400 ans, la famille Bettini, a récupéré et restauré le parc que nous pouvons maintenant admirer. Pour cette raison, à l’intérieur du Temple, nous retrouvons une plaque dédiée à Tina Severi Bettini. Le peintre surréaliste Salvador Dalì a été tellement impressionné par la visite du parc qu’il a trouvé l’inspiration pour une de ses œuvres: La Tentation de saint Antoine.

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(dans la photo: ma femme Luana)

VISITE

Une fois franchi le seuil de l’entrée et au-delà des deux sphinx en pierre, l’une des premières œuvres majeures que vous rencontrerez c’est la tête colossale d’un monstre marin: Proteus-Glaucus le pêcheur devenu dieu de la mer après avoir mangé une herbe magique. Peu après vous vous retrouverez face à une scène représentant un combat entre géants: voici la statue d’Hercule et Caco. Hercule, le héros mythologique tue Caco, le fils du dieu Vulcain, les mains nues.

Les œuvres sont très nombreuses, distribués dans 36 points d’intérêts que nous vous conseillons de suivre point par point, afin de ne pas manquer aucune des merveilles.

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Les attractions de ce parc fantastique des merveilles ne finissent pas ici. Le reste, je vous laisse découvrir par vous-même en espérant avoir au moins encouragés à visiter mais aussi la ville de Bomarzo, où vous retrouverez le Palais Orsini, composé par plusieurs bâtiments, datant de la période 1525-1583. A l’intérieur il faut bien admirer les fresques réalisées par les peintres de l’école de Pietro da Cortona.

Nous sommes sûrs que vous allez vivre une expérience merveilleuse dans ce jardin magique, où il n’y a pas d’égal dans le monde.


Les frontières de la culture

LES FRONTIERES DE LA CULTURE
Par Jean Bruschini, écrivain et artiste italien, 
Membre d’honneur du comité directeur du Festival de Poésie de Tozeur (Tunisie)
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J’ai rencontré Imed Daboussi à Tozeur il y a quatre ans, amitié qui m’a permis de découvrir les beautés de la Tunisie, de sorte que j’aime passer maintenant plus de temps dans ce pays que chez moi, en Italie. Comme lui, je suis écrivain, poète et organisateur d’événements culturels liés à la littérature et à la poésie, activités très ferventes dans son pays, une nation remarquable qu’après la révolution a mis les intérêts culturels en premier lieu et tente par tous les moyens de se reconstruire.

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Contrairement à ce qui se passe dans de nombreux autres pays, y compris l’Italie, en Tunisie tout le monde se rend bien compte combien il est important de cultiver l’aspect culturel, sans oublier la poésie. Pas un jour passe où je ne sois pas invité à un événement national ou international. Bien sûr, je ne pourrais jamais les suivre tous, même si cette année j’ai participé à 4 festivals de suite, découvrant (et parcourant) la Tunisie du nord au sud. Depuis la révolution, en fait, la Tunisie a vu la naissance de nouvelles associations culturelles,
radio, web télé, ainsi que des nouveaux journaux et d’autres medias qui accordent une large place aux festivals internationaux de cinéma, de littérature et de poésie, comme celui qui se tient chaque année à Tozeur.

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La chose qui frappe chaque participant est le soin dont ces événements sont organisés, toujours parrainés par les municipalités et des privés qui croient fermement dans la culture. Vous devez savoir qu’en Tunisie, même dans les villes les plus reculées, vous trouverez toujours un bâtiment avec l’enseigne « MAISON DE LA CULTURE« , endroits où tout le monde, jeunes, adultes et personnes âgées, collaborent ensemble aux activités culturelles et à la formation professionnelle, de façon gratuite et accessible à tous. Ce qui se passe aux festivals est extraordinaire, compte tenu qu’aucun des organisateurs n’est payé pour le faire. Attention, là je ne parle pas de simples salons littéraires ou dix/vingt personnes se réunissent pour lires leurs poésies, ces festivals internationaux voient la participation d’artistes provenant d’au moins 15 pays de langue arabe différents et de plusieurs pays occidentaux, dont l’Italie, la France, l’Espagne, etc.

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S’agit-il d’activités faciles à gérer? Essayez donc d’organiser un festival international, alors que ces événements durent au moins trois ou quatre jours, où les participants parlent des langues différentes (et donc leurs relations devront être traduites), doivent être accueillis à l’aéroport et escortés à destination, où il faudra les nourrir et s’occuper de chaque petite nécessitée.

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Paradoxalement, ceux qui organisent ces événements n’ont pas toujours derrière les épaules une stabilité économique; en effet, trop souvent ils doivent faire face au chômage ou à un salaire pitoyable, insuffisant même à assurer un minimum de dignité à leur ménage familial. Imed Daboussi c’est l’un d’entre eux.
Romancier, Secrétaire Général de l’Union des écrivains de Tozeur et Secrétaire du Festival International de poésie de Tozeur, événement annuel qui accueille régulièrement des poètes provenant par des nombreux pays arabes et européens. Imed touche un salaire mensuel de faim, d’environ 100 €, sans sécurité sociale et certainement pas suffisant pour lui, sa femme et leurs trois enfants, dont un handicapé, qui a besoin de soins coûteux.

Depuis plus de cinq ans Imed s’adresse inutilement aux institutions pour ajuster sa position, en vain, voyant échouer totalement son travail d’écrivain et artiste.

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Ces festivals apportent du prestige et beaucoup de touristes, dans une période où il est très important pour la Tunisie de stimuler le tourisme et les échanges commerciaux. La Tunisie devrait être fière d’avoir des fils et filles comme: IMED DABOUSSI (Festival International de Tozeur), MAHMOUD NAJAR (Festival International de Bizerte), ZEINEB JOULI (Festival International de Cedouikesch / Jerba), MABROUK SAYARI (Festival International de Bengardene) et beaucoup d’autres comme eux, qui devraient recevoir un plus grand soutien
par un pays qui a également révolutionné sa façon de faire de la culture.

Jean Bruschini


LA NUDITE’ DANS L’ART

LA NUDITE’ DANS L’ART – de Jean Bruschini

Depuis la nuit des temps, la nudité, surtout celle féminine, a été considérée “infamante” aux yeux de la société. Nous retrouvons des représentations érotiques dans presque chaque civilisation ancienne et moderne, là où les emblèmes érotiques prennent vie sous forme de peintures, sculptures et plus récemment, photos.

Photo: La Vénus de Willendorf est une statuette en calcaire du Paléolithique supérieur conservée au Musée d’histoire naturelle de Vienne en Autriche.

Entourés par des images sexuelles presque à chaque instants, cela faisant parti désormais du quotidien, nous retrouvons des messages explicites et subliminales dans chaque secteur commerciale. A partir des « Stars » nues et photoshopées qu’inondent les pages de tous les périodiques, pour en arriver à l’étiquette de l’eau minérale naturelle, l’érotisme est devenu trop envahissant, utilisé partout comme moyen publicitaire.

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Photo: vieille carte postale

Existe-t-il une solution propre de représenter la nudité sans tomber dans la vulgarité ? Le nu artistique, à quelques exceptions près, il est considéré comme un miroir qui reflet le moral de l’époque à laquelle nous appartenons. Pour faire un exemple, imaginons pour un instant les athlètes, les danseurs, les guerriers et les personnages mythologiques de l’antiquité: ils étaient souvent représentés nus pour montrer toute leur énergie et susciter des émotions, sans pourtant gêner l’observateur, voir la Venus de Milo.

De nos jours, la disponibilité sexuelle implique inévitablement la possibilité de transgression, principe de base de la publicité érotique; transgression alimentée encore plus à cause des normes et des interdits qui limitent les pratiques de la sexualité dans certains pays.

Dans son livre sur le nu dans l’histoire de l’art (« The Nude: a Study in Ideal »), publié pour la première fois en 1956, Lord Kenneth Clark marquait une distinction entre la simple nudité d’un corps et la nudité vue comme représentation artistique; l’auteur affirme que l’être humain sans vêtements implique inévitablement une condition de gêne et de honte, éléments par contre jamais présents dans le nu artistique.

Le prophète Jonas rejeté par la baleine – Felice Filcherelli (1605-1669).
Musée des beaux-arts, Chambéry

La nudité est présente dès le début de la Bible. Lorsque Dieu crée Adam et Ève, ces derniers sont des adeptes du nudisme jusqu’à ce qu’ils transgressent l’interdit et mangent le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal (Gn 3,7). Après ce geste, ils ont honte et cherchent un vêtement pour se protéger du regard de l’autre.

Adam and Eve – Lucas Cranach the Elder (1526)

Un exemple de beauté érotique? Les sculptures des temples hindous témoignent que l’art peut avoir un fort contenu sexuel sans nécessairement être obscène. Par contre, les œuvres qui célèbrent le corps humain sont susceptibles d’être interprétés comme trop érotiques à une certaine catégorie de personnes, et peut-être « baroques » par une autre. L’écrivain, poète et critique d’art John Berger en 1972 a affirmé que le nu féminin reflète et renforce la relation de pouvoir entre les femmes représentées dans l’art et le public essentiellement masculin.

LA PERFECTION

L’architecte romain Vitruve nous a laissé l’une des expression les plus célèbres des proportions du corps humain « parfait ». Dans son livre « De architectura », il indique que les proportions idéales de l’architecture doivent se baser sur le modèle du corps humain, car avec ses bras et jambes étendus, il s’intègre parfaitement dans les deux formes principales de la géométrie : le cercle et le carré.

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Les personnages publiques et les acteurs,  trop souvent présentés comme les stéréotypes de la beauté, nous attendent chaque jour à la télé, sur Internet et sur les affiches publicitaires pour nous convaincre à acheter quelques produits.

Les éléments qui rendent un nu plus « artistique » qu’un autre ce sont l’œil de l’observateur et l’époque où il vit.

Le christianisme à l’occident et les autres religions n’ont jamais facilement permis la représentation du corps humain nu, raison pour laquelle aujourd’hui une bonne partie de la population mondiale voit encore le nu artistique comme quelque chose de dangereux ou impur.

D’ailleurs, même un Pape (Clément VIII 1536-1605) se fit prendre par le désir de supprimer complètement la peinture de toute la voûte de la Chapelle Sixtine, mais heureusement il changea d’avis. Le nu artistique ne doit pas forcement reproduire la beauté, mais offrir la vision du réel. La reproduction de la figure nue remonte au Paléolithique, avec ses premiers essais de sculpture : des statuettes sculptées dans la pierre représentant Vénus avec des seins abondants et importants, étaient considérées le symboles de fertilité et de bonne chance pour la vie conjugale.

Vatican – Chapelle Sixtine: detail

Plus tard, les athlètes Grecs prirent l’habitude de participer aux Jeux Olympiques complètements nus, geste qui modifia l’approche des civilisations anciennes ver la nudité, lui restituant une valeur positive.

Une des deux statues dites: Les Bronzes de Riace – Italie

Pendant la période Rococo (durée jusqu’en 1784) la nudité devait être libérée des conventions répressives du Moyen Age, dans lequel la nudité aurait nécessairement une motivation religieuse, mythologique, voire historique. La figure humaine nue doit être fondée, disait Winckelmann, sur les idéaux et les préceptes des artistes grecs de l’antiquité qui avaient fixé les proportions et les relations de la perfection, dans un vision qui cherchait la beauté toujours à partir de l’homme.

Le Déjeuner sur l’herbe – E. Manet

C’est en 1863 qu’Édouard Manet réalisa l’une des premières peintures provocatrice, appelée Le Déjeuner sur l’herbe, œuvre qui provoqua le scandale car elle ne représentait pas un personnage mythologique nu, mais une fille de son temps.

L’Origine du monde – Gustave Corbet

Dans l’Origine du monde, de Gustave Corbet, La description quasi anatomique d’un sexe féminin n’est atténuée par aucun artifice historique ou littéraire. Ici le corps nu féminin, dans une veine franchement libertine, offre aux yeux des observateurs son pouvoir de fascination. L’œuvre, exposée au Musée d’Orsay, ne cesse pourtant de poser d’une façon troublante la question du regard.

Un corps nu, même de nos jours, représente encore la liberté et la gloire.

Photo: Jean Bruschini

Jean Bruschini


L’Europe que je songe

L’EUROPE QUE JE SONGE – Jean Bruschini (Rome)

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Beaucoup de personnages ont essayé d’unir l’Europe, en commençant par Attila, suivi par Charlemagne, Napoléon et Hitler : Ils ont toujours échoué. La dernière tentative, à ce jour, est celle de l’UE.

Je ne suis pas sûr de savoir quelle Europe je veux, mais je sais celle dont je ne veux pas : celle des politiciens qui ont fait du fric un dieu vivant. Je voudrais une Europe ou les habitants se sentent européens,  qui coopère sur tous les domaines sans tensions ni déséquilibre, capable de proposer un modèle de développement axé sur la démocratie.

Trop différents pour se comprendre ?

Dans l’ensemble, nous sommes 300 millions de personnes à habiter dans 28 pays, nous partageons  les mêmes sources culturelles fondamentales, même venant d’horizons profondément différents.
Sans aller trop loin, les habitudes des européens changent d’une région à l’autre de leur propre pays, imaginez donc ce qu’il arrive en passant la frontière si vous ne parlez que votre langue mère ou la langue régionale. Celle de la langue est une notion vaste et importante, une des barrières à  franchir qui a priori englobe tout ce qui communique ou exprime quelque chose.

L’EURO, une monnaie unique ?

Les Medias parlent de l’Euro comme d’une monnaie forte et unique, sans spécifier qu’à l’intérieur de l’Union la différence économique entre les 28 États membres reste importante. Par exemple, le produit intérieur brut (PIB) par habitant dans le pays le plus riche, le Luxembourg, est plus de six fois supérieur à celui enregistré dans le pays le plus pauvre, la Bulgarie.
Tous les ans, l’institut GFK classe les pays européens selon leur «indice de pouvoir d’achat».
En moyenne, le pouvoir d’achat par habitant et par an en Europe s’élève à 8622 euros, contre les 58000 euros en Liechtenstein, 36000 en Suisse,  20.000 euros pour la France.
En Italie, le taux de change fixé à 1,936.27 lires en euros (au lieu d’un juste taux de £ 1 300 max pour 1 euro), a vidé les poches des familles italiennes de plus de 11.000 euros par habitant dans la dernière décennie. Après la Grèce, l’Italie est le pays de la zone euro où le risque de pauvreté est le plus élevé: selon les dernières données d’Eurostat le 29,9% de la population est susceptible de devenir pauvre.

A mon vis, gestion de l’économie à part, une vrai Union devrait promouvoir les compétences interculturelles, les valeurs démocratiques et le respect des droits fondamentaux et de l’environnement ; Une U.E. forte et stable devrait combattre toutes les formes de discrimination, en donnant à tous ses habitants les moyens d’interagir positivement.
Vous avez créé l’Europe, Messieurs, maintenant donnez aux citoyens une vraie patrie dont nous pouvons TOUS être fiers.Cependant, pour ainsi faire, le Parlement européen devrait être doté de l’initiative législative qu’il n’a pas, en étendant son pouvoir de codécision et de contrôle dans TOUS les domaines, pas seulement économiques.

L’Europe que je songe? Une Europe qui se fait …par les faits (Il en faut une, assurément, mais pas celle-ci ! )


Troublantes photos de Mars

Troublantes photos de Mars – Jean Bruschini (Rome)
photo crédits Nasa

Des troublantes photos de Mars, prises par le Rover Opportunity et publiées par la Nasa, posent des questions auxquelles aucune science ne répond.
Les images dont je parle sont authentiques, elles n’ont pas été manipulées et elles sont visibles sur le site officiel de l’agence spatiale américaine.
D’après la Nasa, même si certains images peuvent laisser penser à quelque chose de connu, il s’agirait tout simplement de pareidolie : la perception d’une forme connue dans une image qui représente autre chose, telle que la perception de la silhouette d’un animal dans les nuages.
Si ce que nous voyons sur plusieurs photos prises par les rover sur Mars est réel, alors il nous faudra complètement modifier la façon dont nous voyons la biologie et l’évolution.
J’ai passé vraiment du temps à analyser des milliers d’images de la Lune et de Mars, trouvant à chaque fois des anomalies surprenantes. J’ai même publié un livre sur le sujet et demandé la permission à la Nasa pour la publication des photos.

Voici une très récente photo prise par Opportunity :
(la NASA se doutait bien que celui-ci ne laisserait personne indifférent)

UNE CROIX GRAVEE SUR UN ROCHER?
https://mars.jpl.nasa.gov/mer/gallery/all/1/m/3720/1M458433044EFFCEQKP2955M2M1.JPG
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UN OBJET METALLIQUE SUR MARS?
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Une fois sur le site Nasa, zoommez sur le panorama pour voir l’objet en détail.

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 UN OS FOSSILE SUR MARS?

 Cette photo de Curiosity, prise le mois d’août 2014, révéle-t elle un fémur de dinosaure d’une espèce inconnue?

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S’agit t’il d’une roche simplement sculptée par l’érosion?

STATUE SUR MARS… OU JEU DE LUMIERE?

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Une autre grande statue?
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Enfin, sommes nous seuls dans l’univers? La vie est-elle un phénomène cosmique rare, rarissime ou assez fréquent? La Nasa nous cache t’elle des choses ? Pour les théoriciens de la vie extraterrestre, la Nasa nous cache depuis longtemps l’existence des extraterrestres et serait même entré en contact avec eux. Que penser après cela ? Y aurait-il des fossiles extraterrestres sur la face de Mars ? Seul l’avenir nous le dira.

Jean Bruschini


Le selfie le plus connu

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(Selfie pris par un singe)

LE SELFIE LE PLUS CONNU – Jean Bruschini (Rome)

Il est évident que les technologies changent notre vie, mais le selfie (déclinaison du terme anglais self «soi», autophoto ou encore égo-portrait au Québec), la nouvelle mode actuelle de se prendre en photo avec son smartphone, pour enfin reverser les images sur les réseaux sociaux (par ex. Facebook, Twitter, Instagram, Tumblr, Flickr et autres) est devenue une vraie manie contagieuse.

Pourtant ce n’est pas une invention nouvelle, puisque beaucoup de peintres ont pratiqué l’autoportrait sans pourtant disposer de smartphone ou appareil numérique.
La diffusion de l’électronique a rendu donc possible la baisse des prix et la disponibilité à tous, d’accord, mais cette sorte de « narcissisme décomplexé », à l’heure actuelle est devenu un outil de communication et de reconnaissance sociale omniprésent sur Internet. Il faut l’accepter .

Je ne juge pas cette nouvelle « manie », mais je me questionne sur l’aspect « solitude-émargination ».
Je vais m’expliquer : nous vivons beaucoup plus dans le virtuel que dans le réel, à tel point que nous considérons les deux aspects comme faisant parties de la même réalité.
Depuis plusieurs jours j’avais envie d’écrire un billet sur ce sujet, après avoir vu beaucoup de personnes se promener avec une sorte de bâton métallique réglable en longueur, inventé pour permettre à ceux qui sont seuls de se prendre en photo…sans compter sur une autre main.

Les personnes qui voyagent seules devraient, à mon avis, essayer de communiquer avec les autres, leur demandant (par exemple) de nous prendre en photo, au lieu d’acheter en engin de ce genre.

Toujours à propos de selfie, Il y a quelque mois, un épisode singulier a fait beaucoup parler la communauté virtuelle d’Internet : le photographe animalier David Slater revendiquait la propriété intellectuelle d’une photo qu’un singe avait réalisée lui attrapant l’appareil et en appuyant sur le déclencheur.
Le selfie du singe, ensuite publié par Wikipédia (la Fondation de l’encyclopédie libre online), a fait réagir le « propriétaire », demandant de retirer la photo. Estimant que le photographe n’en était pas l’auteur, mais que le singe avait attrapé l’appareil photo de Slater, Wikipédia retenait légitime la publication de l’image sur son site. Pour régler l’ «affaire », le Bureau des copyrights américain précisa qu’échappent à la protection intellectuelle toutes les photos prises par des singes.

L’autoportrait permettait jadis au peintre sans-le-sou ou sans ami d’économiser sur les modèles vivants, aujourd’hui j’accepte qu’un singe puisse se prendre en photo sans l’aide de personne, pas les humains.
Demandez aux passants, n’ayez pas peur…ils accepteront toujours de cliquer pour vous.


Le fantôme de Beatrice Cenci

Le fantôme de Beatrice Cenci

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photos: Jean Bruschini

Me voici en plein centre de Rome avec trois amies que je vais vous présenter, au pied du château Saint Ange (en italien : Castel Sant‘Angelo), un monument romain, décidé par l’empereur Hadrien en 125 et détourné de ses fins funéraires pour devenir d’abord forteresse militaire, puis prison et ensuite siège des papes jusqu’au XIXe siècle.

Parmi la foule de visiteurs, Luana Trabuio (scénographe) et moi, nous rencontrons l’actrice Valeria Zazzaretta en compagnie d’Anita Napolitano, l’écrivain qui présentera un monologue sur Beatrice Cenci, une femme noble italienne qui tua son père en 1599 et …qui fut ensuite emmenée sur l’échafaud du château. Nous avons été appelés, Luana et moi, pour prendre des photos et tourner une vidéo sur Valeria, étant habillée à l’occasion avec des vêtements du XVIe siècle.

Des centaines de romains jurent avoir vu le fantôme de Beatrice à minuit, se promener la tête dans les mains sur le Pont du château Saint Ange. Nous sommes là tous les quatre pour évoquer le dernier jour de vie de Beatrice Cenci à travers les yeux de ma caméra.

La jeune Beatrice tua son père, Francesco Cenci, homme de tempérament violent et dont le comportement était immoral, avait abusé de son épouse et son fils et était sur le point de commettre l’inceste avec sa fille. Après avoir tenté, à plusieurs reprises et en vain, de le dénoncer aux autorités, les membres de la famille Cenci estimèrent qu’ils n’avaient pas d’autre choix que de s’en débarrasser.
Beatrice, sa mère, ses frères et sœurs avaient frappé avec un marteau Francesco et jeté son corps par un balcon afin de simuler un accident, mais personne ne crut à cette thèse.

Beatrice, surnommée La belle parricide a inspiré de nombreuses œuvres littéraires, musicales et dramaturgiques importantes. Travailler à ce projet avec Luana, Anita et Valeria m’as particulièrement touché, vous voici donc les photos de cette journée en arrière dans le temps.

Valeria Zazzaretta (actrice)
Luana Trabuio (scénographe)
Anita Napolitano (écrivain)
Luigia Guarnieri (costumière)

Trailer (Vidéo présentation)

 


J’irai sur Mars…et vous?

 J’irai sur Mars…et vous?

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 © photo Nasa: fusée Orion

Je voudrais bien aller sur la planète Mars, mais je dois me contenter d’y envoyer, au moins pour l’instant, seulement mon nom.
Je ne plaisante pas : la  NASA  a décidé d’ouvrir à tous la possibilité d’atteindre Mars.
L’agence spatiale américaine enverra sur la planète rouge votre nom, ainsi que ceux de millions de personnes de la Terre, à bord de la fusée Orion, mission prévue pour le 4 Décembre 2014.
Les noms recueillis sur le site de la NASA seront stockées sur une puce pas plus grande qu’une pièce de dix cents.
Pour participer à l’initiative gratuitement il suffit de visiter le site officiel de la Nasa, remplir le formulaire, et vous avez terminé.
Plus de 168 000 noms ont été déjà inclus, et chaque participant à reçu une « cartes d’embarquement » officielle comme la mienne.
Mais dépêchez-vous, car la date limite d’inscription est le 31 Octobre 2014.

ICI le site de la Nasa

Voici ma « carte d’embarquement »:


Le Parc Régional de Marturanum et les étrusques

LA PARC REGIONAL DE MARTURANUM ET LES ETRUQUES

Texte,vidéo et photos: Jean Bruschini
Jean Bruschini

La nécropole étrusque de San Giuliano se trouve à l’intérieur du Parc Régional de Marturanum, à environ 65 km de Rome, dans le Latium et à 2 km de Barbarano Romano. Sur un vaste plateau situé sur des crêtes de tuf rouge, les étrusques se sont installés il y a à peu près 2000 ans, laissant beaucoup de témoignages importants.
Ce peuple mystérieux, dont on ne connait pas exactement les origines, s’installa pendant l’âge du fer dans le territoire correspondant à l’actuelle Toscane, qui comprenait à l’époque une bonne partie du nord du Latium, et Ils finirent peu à peu par être complètement assimilés par les romains, leurs adversaires depuis toujours. Appelés Etrusci par les romains et Tyrrhéniens par les grecs, eux même s’appelaient « Rasna ».
Selon Hérodote ce peuple mystérieux provenait de Lydie, localité orientale de l’Asie Mineure qu’ils quittèrent en partie vers le XIII siècle avant J.C. Aujourd’hui les historiens et les archéologues n’ont pas encore d’éléments pour établir avec précision d’où ils venaient.
J’ai toujours été fasciné par les vestiges qu’ils nous ont laissé, car l’art produit par cette civilisation est d’une grande richesse. Artisans et artistes excellents, ils ont réalisé de véritables chefs-d’œuvre en or, en bronze et en terre cuite, à tel point que les musées italiens en sont pleins.
La société étrusque etait divisée en esclaves, maîtres et une classe moyenne composée d’artisans et de marchands travaillant pour leur propre compte.
Et les femmes ? Par rapport aux autres peuples, la femme étrusque jouissait d’une considération et d’une liberté égales à celles de l’homme, mais ce coutume ne plaisait pas aux romains et aux grecs, car pour eux « etrusca » était synonyme de prostituée. Elle pouvait participer aux banquets allongée sur le même klinai que son mari, participer aux jeux sportifs et aux spectacles.
(Le klinai est le nom donné aux couches du banquet grec, étrusque ou romain, qui étaient arrangées par trois en U).

La vidéo que je vous propose, réalisée par moi-même, vous transportera dans le Parc Marturanum et vous donnera envie de voir de vos yeux cette nécropole étrusque de tout près (l’entrée est libre).

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Pompéi: un voyage dans le temps

Pompéi: un voyage dans le temps – de Jean Bruschini

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C’est indéniable: le voyage dans le temps n’a jamais autant passionné tout le monde.
« Imaginez de pouvoir retourner en arrière dans le temps : dans quelle période de l’Histoire voudrez-vous vous rendre pour un séjour? »

Quand j’ai posé cette question à mes deux fils, Jonathan et Denis, les deux m’ont rependu : « Pompéi, au temps des Romains ». A 5 ans, mes deux garçons avaient déjà visité avec moi plusieurs musées et sites archéologiques en France et en Italie et maintenant, presque adultes, ils aiment encore plus l’Histoire.
« Le week end prochain je vous y emmènerai, c’est promis, mais ce jour-là pas de téléphones portables ni autres engins électroniques : ça sera vraiment un voyage dans le temps. »

Si vous souhaités vous rendre à Pompéi, je vous conseille d’y aller au printemps, encore mieux le mois de mai, car c’est une ville quand même assez vaste et il faut la parcourir à pieds et en plein jour. L’été ici il fait vraiment très chaud et en hiver ça caille et ça glisse.
Ses vestiges uniques en leur genre sont dues à l’éruption dévastatrice du Mont Vésuve en 79 avant Jésus-Christ. Ensevelie par des couches de cendres jusqu’au 1748, il est possible aux visiteurs d’explorer ses demeures comme si elles avaient été quittées une heure avant.

Arrêtez-vous à la Villa des Mystères et tentez de résoudre ses énigmatiques et étonnantes fresques qui rendent les historiens perplexes depuis des années. Venir ici, pour moi ça veut dire plonger dans un autre monde, inconnu et bizarre,  où je deviens une sorte de «Doctor Who» transporté dans le pays de «Lost».

Dès le premier pas dans l’ancienne ville, je commence à imaginer la vie quotidienne, il me semble même d’entendre les bruits des roues des chars qui ont parcouru bien longtemps avant moi ce chemin immortel; je vois les marchands d’esclaves et j’entends les cris étouffés provenant de l’Arène.

Je vous laisse maintenant aux photos, car je désire partager avec vous ce voyage dans le temps.

Jean
 


Union européenne : tant qu’elle existe seulement sur Google Maps…

l’euro nous a t-il  appauvris ?  

Messieurs les Européens, notre monnaie unique manque de vertus. Elle n’a toujours pas réussi à faire converger les économies des Etats qui l’ont adoptée : c’est grave, messieurs, et sortir de la zone euro c’est désormais trop tard, même après les épisodes grecs et irlandais. Selon certains, la sortie de l’euro pourrait restituer la souveraineté monétaire et celle politique à chaque pays, pourtant cela ne correspond pas à la vérité. Pour la plupart des pays, la souveraineté monétaire était en fait inexistante même avant l’euro, puisqu’ils maintenaient une relation de change très étroite. La vérité, c’est qu’avec l’adoption de l’euro ces pays y ont effectivement gagné, car ils ont acquis le pouvoir de nommer un membre du Comité directeur de la BCE (Banque centrale européenne). Sortir de l’euro provoquerait une dévaluation immédiate de la devise (lire, franc, etc.), ce qui renchérirait le prix de tous les biens importés, ces biens qui représentent aujourd’hui plus du tiers du produit intérieur brut (PIB). Nous oublions souvent qu’avant l’euro le mark allemand était la monnaie de référence, même pour les investisseurs internationaux.
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Il nous arrive souvent de comparer les prix actuels avec ceux de 2001, lorsque l’euro n’était qu’une hypothèse, et nous avions encore la lire dans le portefeuille. Du jour au lendemain, presque tous les prix des produits doublèrent : les pâtes (+ 42  %), le café (+ 83 %), les transports publics (+ 53 %), la pizza (+ 99 %). Prenons un des symboles de l’Italie, les spaghettis: un kilo de pâtes coûtait en 2001 la somme de 1 680 lires, ce qui équivaut à 0, 86 euro. Calculant l’augmentation due à l’inflation, maintenant pour un kilo de spaghettis nous devrions payer 1 euro et 9 cents; hélas, le prix réel que nous sommes obligés de débourser est de 1 euro et 55 cents, une augmentation de la période 2001/2013 de 42 %. Idem pour la viande bovine, qui marque une augmentation du 69 % par rapport au 2001. Il faut remarquer également l’augmentation du coût des loyers et des prix des immeubles, des services postaux (+ 33 %), des retraits d’espèces (+ 53 %) et du coût du billet de bus (+ 53 %). L’Italie est aussi le pays de la bonne glace, devenue maintenant trop chère : le prix est passé de 1 500 lires en 2001 (0,77 euro) à 3 euros actuels, avec une hausse totale de 206 %. Je suis né ici (à Rome) et j’aime ce pays et son histoire. Je songe aussi la vie dans une société européenne vraiment multiethnique, car je pense que les échanges de culture peuvent nous aider tous à nous connaître, apprécier et aimer nos différences à travers la langue et le voyage.

 

Pourquoi donc la hausse des prix ? Lire_1000-Giuseppe_Verdi Les prix ont doublé, Il est donc clair que les institutions politiques n’ont pas visé à  contrôler et à arrêter cet enrichissement arbitraire au détriment des citoyens qui ont perdu leur pouvoir d’achat. Le gouvernement italien avait prévu à l’époque un organisme de contrôle qui aurait dû vérifier les hausses des prix pendant six mois, mais cet organisme n’a jamais travaillé. Pendant le passage d’une monnaie à l’autre, le premier signal déformé sur le taux de change a été transmis par le ministère de l’Economie lui-même, avec une nouvelle loi bien visée : le 28 décembre 2001, en effet, le prix  des jeux et loteries a doublé, en passant de 1000 lires à 1 euro (1=1936,27 lires),  le double. Le site scenarieconomici.it a publié récemment une enquête faite le 14 et le 18 décembre de  l’année dernière sur un échantillon de 2 400 personnes : 49 % des personnes interrogées seraient favorables à la sortie de l’Italie de l’euro et au rétablissement de la monnaie nationale, 24 % disent qu’ils voteraient pour un parti anti-euro. En fait, les Italiens en général voient l’Europe seulement comme un organisme monétaire.

Pour vous c’est pareil ?

L’Europe ne sera jamais une possibilité, tant qu’elle existe seulement sur Google Maps.


Bonjour tout le monde !

Bienvenue dans mon blog « Estroverso », 

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L’extraversion c’est l’aptitude à satisfaire des interactions sociales, à se tourner vers l’extérieur  pour partager des idées. Or, puisque les individus de ce genre sont bavards et enthousiastes, voici un nom approprié pour le blog d’un écrivain.

Estoverso (en italien), pays où je vis et je travail, c’est aussi le nom de mon association culturelle pour la promotion de l’art et de la culture, que vous trouverez à l’adresse. www.estro-verso.net , site traduit en 72 langues.

Revenons à moi et à l’esprit de ce blog…

Je suis né à Rome, mais j’ai vécu dans des endroits et pays différents, France comprise, apprenant la diversité linguistique et la « diversité culturelle », qu’elle englobe.

A l’âge de 6 ans j’ai reçu en cadeau ma première machine à écrire et je n’ai plus arrêté de taper, même si maintenant cela se fait à l’ordinateur.

Auteur de douze livres, éditeur et organisateur d’événements culturels, actuellement je vis près de Rome, dans la campagne, lieu isolé qui me fournit les conditions requises pour atteindre les pistes de l’inspiration.

Me déshabillant en partie de mon identité nationaliste, en voyageant j’ai changé peu à peu, sans même m’en rendre compte, sinon à mon retour ici.  Mes séjours à l’étranger m’ont appris le respect de la diversité des cultures ainsi que celui pour la liberté d’expression et de communication, moyens par excellence de réaliser l’unité dans la diversité.

Dans ces pages, je posterai  des articles, photos et poèmes et j’essayerai de vous transmettre mes émotions. N’hésitez pas à m’écrire, car je suis ouvert à toute sorte de critique pour continuer mon évolution.

Vivez vos rêves et ne rêvez pas votre vie!

Jean Bruschini