Santana

Présidentielle au Brésil : le second tour est une réalité

Beaucoup de brésiliens et brésiliennes ainsi qu’un grand nombre de personnes partout dans la planète s’attendaient à une victoire du candidat libéral Jair Bolsonaro au premier tour, étant donné son avance dans les derniers sondages. D’ailleurs, quelques hommes politiques de partis de droite lui avaient déjà déclaré leur soutien. Néanmoins, le second tour c’est désormais une réalité. (Crédit photo: Pixabay)

Maintenant, c’est officiel : la fin du comptage des votes aux élections présidentielles au Brésil a enfin confirmé ce dont la majorité avait douté, il y aura un second tour. C’est peut-être une surprise pour de nombreux électeurs étant donné que beaucoup parmi eux ne prévoyaient pas la nécessité d’un deuxième scrutin. Pendant les derniers jours le candidat Jair Bolsonaro atteignait presque la quantité suffisante pour devenir président au premier tour (50 % des voix valides plus un), selon les récents sondages.

 

Le résultat officiel des présidentielles

Néanmoins, le 7 octobre 2018, les brésiliens sont allés dans les bureaux de votes. Pendant toute la journée, beaucoup de gens se sont déplacés pour exercer leurs droits de citoyens. À la fin du premier tour, après le comptage officiel, le candidat du parti social-libéral (PSL), Jair Bolsonaro est arrivé en tête. Il a obtenu 46,03% des bulletins valides. Le candidat Fernando Haddad du Parti des travailleurs (PT) a été choisi pendant la période électorale au lieu de l’ex président Luiz Inacio Lula, qui n’a pas pu participer au scrutin à cause de sa condamnation pour corruption. Haddad a tout de même réuni 29,28% des voix valides.

La faiblesse du PSDB

Personne n’attendait un score si décevant du candidat Geraldo Alckmin, du Parti de la social-démocratie (PSDB). Il a été 4 fois gouverneur de l’état de São Paulo, le plus grand état du Brésil, et pourtant il a eu juste 5% des vœux valides. Vraisemblablement, ses électeurs ont préféré voter pour le candidat du PSL dans le but d’essayer de définir le scrutin au premier tour (ils auraient voté contre le PT, je crois), car le candidat Geraldo Alckmin était l’un des candidats qui avaient les meilleures évaluations comme gouvernant d’état de la Fédération.

Les présidentielles au Brésil

Le scrutin au Brésil se déroule au maximum en deux tours. Au premier tour, l’électeur doit choisir parmi plusieurs candidats. Si un candidat recueille la majorité absolue (plus de 50 % des suffrages exprimés et au moins le quart du nombre des électeurs inscrits), il est élu. Sinon, on organise un second tour.

Au deuxième tour, le candidat qui recueille le plus de voix (majorité relative) parmi les suffrages exprimés est élu.

Finalement, il nous reste à attendre le second tour du scrutin, qui va se dérouler le 28 octobre, pour connaître le président brésilien qui va gouverner le pays à partir de 2019.

Cet article a été révisé par la professeure Isabele Benevides, de l’Alliance Française de Natal, au Brésil.

SANTANA Fabio, Mondoblogueur RFI à Natal, Nord-Est du Bresil.

 

 

 


Sentimentos Ocultos, souvenirs de mon groupe

Le groupe de musique Sentimentos Ocultos a mis de l’ambiance dans la ville de Recife, au Brésil, dans les années 90. De la gauche vers la droite: Dinho, Beth Avila, Fabio Santana et Ailton Guerra Peste. (Crédit photo: Beth Avila et Ailton Guerra).

Je jouais de la guitare électrique il y a longtemps, dans un groupe de musique qui s’appelait Sentimentos Ocultos (sentiments cachés), à Recife, au Brésil. Dans cette ville, il y a de nombreuses manifestations culturelles importantes pour notre pays. Même s’il s’agit d’une ville où la pauvreté économique est partout, quand on parle de musique, c’est l’une des villes les plus riches de la planète.

Je pourrais vous parler de beaucoup de chanteurs, de chanteuses, de rappers, de groupes de samba, de frevo, de pagode, de manguebeat, de pop-rock, de death metal, de trash metal, de hardcore, de punk rock, de brega, et j’en passe. Mais le but de cet article n’est pas de mettre en avant la richesse culturelle de cette ville du nord-est du Brésil, mais plutôt de vous raconter un souvenir. Celui du groupe Sentimentos Ocultos. Un groupe créé à la fin des années 80, qui a connu son apogée au début des années 90, dans la banlieue Alto José do Pinho, dans l’arrondissement nord de la ville de Recife.

Pourquoi se souvenir du groupe Sentimentos Ocultos ?

J’étais chez moi. Je buvais du café. Je me préparais pour regarder le match de foot à la télé. J’ai décidé de jeter un coup d’œil dans ma boîte mail et j’ai vu que j’avais reçu un courriel électronique de mon cher frère (Cesar Santana), qui habite aujourd’hui en Europe. Il n’y avait que deux documents en pièce jointe : un son et une photographie. J’ai eu un peu peur, parce que le titre du courriel était « Sentiment ». Mon Dieu. Est-ce un ami qui est décédé ? Non, c’était une photographie et une chanson du groupe Sentimentos Ocultos. Ça m’a donné des frissons.

Le groupe Sentimentos Ocultos

Les chansons du groupe de musique Sentimentos Ocultos étaient du genre psychédélique. On jouait des chansons marquantes, chantées d’une façon inoubliable par la chanteuse Beth Avila, en langue portugaise. Il y avait des membres très talentueux, sauf moi, je pense (mdr). La chanteuse Beth Avila et le percussionniste Ailton Guerra Peste écrivaient les paroles. Le bassiste s’appelait Dinho et je jouais de la guitare électrique. C’était magnifique. On jouait deux fois par semaine. Il y avait un grand mouvement culturel à Recife et partout dans le Brésil. C’était la fin de la dictature militaire, donc, les groupes jouaient généralement des chansons engagées. Nous, nos chansons parlaient de poèmes de la littérature brésilienne ou de la vie des Brésiliens. De cette façon, on a heureusement pu participer à plusieurs festivals de musique à Recife.

La fin du groupe 

On n’était pas des entrepreneurs, on n’avait pas de maison de disque. On était indépendants. On jouait juste pour se faire plaisir. Je peux vous dire aujourd’hui qu’on aurait pu aller plus loin. Mais on était trop jeunes. Beth Avila, la chanteuse, était la plus responsable. Elle avait des objectifs pour notre groupe, mais, je pense qu’on jouait et chantait sans penser à notre survie. On ne recevait rien pour participer à certains événements. À cette époque-là, on buvait beaucoup, sauf Beth Avila. Elle a fini par quitter le groupe pour se dédier à son nouvel projet : le groupe « Primeira Dama« . Gerson l’a remplacé comme chanteur un moment, puis elle est revenue. Tant mieux. Dans les années 90, j’étais lieutenant de l’armée de terre brésilienne. De cette façon, je devais voyager vers Porto Velho. Il s’agit d’une ville située au nord du Brésil, trop éloignée de la ville de Recife. J’ai dû malheureusement quitter le groupe. Tous les autres membres du groupe avaient un projet en parallèle. Hélas, ce fut la fin d’un groupe qui avait mis de l’ambiance dans la ville de Recife dans les années 90.

Aujourd’hui, ceci c’est juste un bon souvenir pour les personnes qui ont célébré cette époque. Alors. C’était un excellent cadeau avoir reçu ces riches documents. Je tiens à vous partager. Vous pouvez écouter la chanson que j’ai reçu de mon frère ci-dessous. Il s’agit d’une chanson du groupe Primeira Dama ou sinon du groupe Sentimentos Ocultos. Malheureusement, selon moi, d’autres enregistrements de ces groupes sont trop rares ou sont tous perdus. Voilà !

Cet article a été révisé par le professeur Isabele Benevides, de l’Alliance Française de Natal, Brésil.

SANTANA Fabio, Mondoblogueur RFI à Natal, Nord-Est du Brésil.


Holambra: Un morceau des Pays-Bas au Brésil

Parfois j’aime faire de beaux rêves dans lesquels je connaîtrai des lieux situés où que ce soient leurs localisations géographiques. De cette manière, je vais à la recherche de leurs informations sur internet, à la radio, à la télé, etc. Sinon, je les découvre en parlant avec des amis. En fait, je ne suis pas allé dans cette ville que je vais décrire, néanmoins, je vais mettre en lumière des…


Le septembre jaune: Une guerre contre le suicide (podcast)

 

Le septembre jaune: Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le suicide est la deuxième plus grande cause de mort entre les jeunes de 15 à 19 ans d’âge. Aujourd’hui, ils seraient malheureusement décédés 800 mille personnes à cause du suicide. Le Brésil est l’un des signataires qui ont signé le plan d’actions pour la santé mentale apportée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en 2013. Le but principal de ce programme c’est d’accompagner le nombre de personnes qui se sont tuées étant donné la pratique du suicide et de développer mesures de combat au suicide à travers  des programmes pour sa prévention. (Crédit photo: Pixabay).

De cette façon, Le Ministère de la santé du Brésil a créé l’action intitulée <Le septembre jaune> partout dans le pays. Il s’agit d’une intervention nationale pour essayer de réduire le taux de personnes qui sont décédées à cause du suicide.

Donc, il s’agit d’un événement de répercussion internationale, mais, il existe encore beaucoup de personnes qui ne sont pas informés sur telles mesures qui peuvent éviter ces situations. Le septembre jaune est là pour ceci. : L’audio est ci-dessous. Écoutez-le, s’il vous plaît : 

L’article a été révisé par le professeur Isabele Benevides, de l’Alliance Française de la ville de Natal, Brésil.

SANTANA Fabio, Mondoblogueur RFI à Natal, Nord-est du Brésil


Le café: Ça me plaît beaucoup

Le café. J’ai lu de nombreux articles scientifiques qui m’ont déjà montré les bénéfices et les dangers concernant à la consommation de café. Étant donné qu’il s’agit d’une boisson riche en caféine, on me dit que si je bois du café, je serai susceptible d’apporter plusieurs problèmes pour ma santé car le taux de caféine sera élevé dans mon sang. D’accord ! Néanmoins, tandis que j’écris cet article, je bois du café (mdr). Alors. Dites-moi quelle est la substance qui n’apporte pas d’effets nocifs après avoir été consommée d’une façon exagérée ? (Crédit photo: Pixabay)

D’ailleurs, si on boit beaucoup d’eau, on apportera autant de conséquences mauvaises pour le métabolisme de nos corps, n’est-ce pas ? Donc, je continue à boire du café, même si je crains les effets dangereux de cette boisson. Par conséquent, quand je bois du café, je me sens stimulé, je me sens bien. Je me sens attiré par les choses simples, j’aime embrasser…. Enfin, ça me fait du bien. Le café, ça me plaît beaucoup. Qu’en pensez-vous ? Aimez-vous boire du café aussi ?

Le plus grand producteur de café de la planète

Tout d’abord, les plantations de café au Brésil couvrent environ 27 000 km² de terrain, principalement dans les États du sud et sud-est (Minas Gerais, São Paulo et Paraná) où l’environnement et le climat offrent des conditions de croissance idéales. Le café est arrivé au Brésil au XVIIIe siècle et le pays est devenu le premier producteur dans les années 1840. L’apogée de la production brésilienne se situe dans les années 1920 quand le pays fournissait 80 % du café du monde.

Au cours du XIXe siècle, la culture commercial du café a été apportée au Brésil par les immigrants, surtout les italiens, les espagnols et les arabes. Aujourd’hui, elle continue très forte. (Crédit photo: Guilherme Gaensly)

Aujourd’hui, avec plus de 35% de la production totale du marché mondial, le Brésil est de loin le principal producteur de café. Une chute des prix au Brésil entraîne une baisse de cotation dans tous les autres pays producteurs.

Le richesse du café sous son aspect culturel

Toutefois, dans cet article, je ne voulais pas y mettre en lumière ni les tops ni les flops sur la production et la consommation du café. Voilà ! Ça c’est très important, toutefois, il y a de nombreux articles sur internet ou magazines où l’on pourra lire et discuter sur ceci. Comme ça, on pourra peut-être construire un avis sur ce sujet. Moi, je préfère vous raconter un peu sur ce que je pense à propos du café. Voilà !

Selon moi, le café est beaucoup plus qu’une boisson noire, riche en caféine et qui peut être consommée d’une façon chaude ou froide dans des cafétérias, boulangeries, épiceries ou chez nous. J’ai un avis différent. D’après moi, le café est un produit qui me fait voyager vers de différentes cultures. Le Brésil et les brésiliens ont pu, grâce à la culture du café, s’enrichir culturellement. Oui,  effectivement ! Parce que si on décide d’étudier un peu sur la colonisation de beaucoup de villes dans le sud et sud-est du Brésil dans lesquelles la culture du café a prospéré, on verra qu’elles ont beaucoup ajouté de la culture européenne (bien que la production du café au Brésil  se soit démarrée premièrement dans la région nord-est).

Donc, le café a-t- il apporté de différents aspects culturels envers nous, grâce aux immigrants, surtout les italiens, les espagnols, les portugais, les japonais et les arabes. Ils ont beaucoup contribué pour la miscigénation de la population brésilienne. D’ailleurs, il s’agit d’un sujet qui mélange aussi les aspects politiques et économiques. Les livres d’histoire du Brésil racontent bien-sûr ces évènements. (Crédit photo: Wikimedia Commons).

Le café dans ma vie

Lorsque j’ai mis à l’écart l’alcool et le cigarette de mes mœurs, j’ai commencé à consommer un nouveau produit. C’était le café. Vraisemblablement mon organisme sentait besoin de quelque chose pour remplacer cette habitude. Au début, j’en buvais n’importe quel sorte. J’en buvais juste pour remplacer les anciens produits qui me faisaient du mal. J’ai déjà bu du café d’une façon excessive. Ça me rendait trop exaspéré et parfois c’était un peu difficile d’ailleurs de souffler. Une certaine fois, mon frère m’a emmené à l’hôpital car j’ai bu du café pendant toute la journée. Par conséquent, j’avais mal à l’estomac. C’était une petite intoxication à cause de la haute consommation de café.

Même si le Brésil est le plus grand producteur de café de la planète, les meilleurs produits étaient auparavant exportés. Mais, ces jours-là, on peut déjà y trouver un café de bonne qualité partout.  Alors. Aujourd’hui, je bois du café d’une façon plus disciplinée à n’importe quel lieu. Mais je cherche toujours le café d’une bonne qualité. Ça m’attire. Ça m’inspire à étudier, à travailler, à faire du footing et, à me coucher avec ma copine. Je trouve le café un stimulant sexuel. Je vous avoue. (Crédit photo: Spyros Papaspyropoulos/Flickr)

Finalement, je suis sûr qu’on doit consommer avec modération et discipline peu importe le produit. En ce qui concerne l’usage du café, je profite de ce nectar tous les jours. C’est évident. Mais, d’une façon modérée. Il me semblait trop bête d’écrire un article pour souligner tout cela, néanmoins, je me suis déjà aperçu qu’il y a beaucoup de personnes qui ont ces mêmes habitudes. Si vous pouvez m’inviter à boire un bon café, sachez: J’irai volontiers.

Cet article a été révisé par la professeure Isabele Benevides, de l’Alliance Française de la ville de Natal, Brésil.

SANTANA Fabio, Mondoblogueur RFI à Natal, Nord-est du Brésil.


Les voleurs: Ça n’existe qu’au Brésil?

Les voleurs? Tout d’abord, certains d’entre vous sont déjà curieux ou vous êtes en train de poser la question : Pourquoi un blogueur brésilien est vraiment intéressé par poser cette question sur la présence ou l’absence de voleurs en Afrique? (Crédit photo: Pixabay).
Voilà ! J’habite au nord-est du Brésil, dans la ville de Natal. Il s’agit d’une ville  de taille moyenne par rapport aux principales villes de ce pays. Ici, actuellement, le manque de sécurité est l’un des principaux soucis qui mettent au pied du mur les hommes politiques, les entrepreneurs, les citoyens, les conducteurs d’automobiles… Donc, ça nous dérange tous. Alors ! Il ne s’agit qu’un des nombreux soucis auxquels la société brésilienne fait face au jour le jour. Cependant, je suis vraiment curieux car beaucoup d’amis africains, originaires de n’importe quel pays,  m’ont déjà affirmé qu’il n’y avait pas de voleurs chez eux. Voilà! Quel est le secret de la boîte?

L’historique des vols et voleurs à la planète :

Le vol semble remonter à l’origine de l’humanité. De tous temps et dans toutes les civilisations, il est reconnu et à la fois commis et puni. Il y a plusieurs types de vols. Selon l’histoire, il y avait des voleurs très célèbres. Robin des Bois et Arsène Lupin sont quelques-uns de ces personnages.

Le cinéma a mis en scène des voleurs de renom. Au fil du temps, suite à la globalisation, il y a eu beaucoup d’arnaques qu’aujourd’hui peuvent être considérés comme des vols. D’entre eux, les crimes commis par exemple sur internet contre une banque en ligne. (Crédit photo: Wikimedia Commons)

La corruption: C’est pour ça?

Même s’il y a beaucoup de corruption partout dans le Brésil, je ne crois pas que ce mauvais exemple soit le responsable par la malhonnêteté d’autres personnes. Voilà ! Peut-être que je me trompe, car les exemples négatifs peuvent apporter d’autres exemples similaires.
Par suite, s’il y a plus de  corruption au Brésil, vraisemblablement, il y aura plus de vols et des voleurs là-dedans. Toutefois, la corruption est présente dans beaucoup de pays de la planète. D’ailleurs, y compris dans les pays, dans lesquels je suis en train de souligner dans cet article, tels que: Bénin, Guinée-Bissau, Sénégal, Burundi, Burkina Faso, etc.
De ce fait, je trouve que la corruption n’est pas la raison principale des vols et de la grande quantité de voleurs dans ma ville et dans mon pays, étant donné que la corruption est présente également en Afrique. Ce n’est pas vrai ?

C’est à cause de la législation courante ?

En ce qui concerne la législation brésilienne, elle juge d’une façon trop lente les principaux événements où il y a de petits délits. Puisqu’aujourd’hui le système pénitentiaire traverse sa principale crise, on sait que les crimes concernant aux petits vols sont considérés comme étant d’un niveau trop bas de punition pour ceux-ci qui les ont commis. Même s’il y a quelqu’un qui porte plainte, les voleurs seront libertés trop vites après avoir payé des petites amendes . Et cela ne sera qu’une grande surprise si vous ferez volé une deuxième fois ou de plus par le même cambrioleur. Donc, il est possible que la législation ou que le système judiciaire actuel soient les responsables par l’augmentation du nombre de vols au Brésil. C’est vrai?

La législation en Afrique

La législation de beaucoup de pays du continent africain prévoit une punition trop sévère pour les infracteurs. Je n’ai pas consulté la législation de tous les pays du continent africain, néanmoins, un exemple m’a fait frissonné. Je n’ai pas besoin d’expliquer davantage, parce que le titre m’a déjà laissé effrayé: « 70 mozambicains sont mis à la prison perpétue... » . Il ‘s’agit d’un article divulgué sur la presse de l’Afrique du sud, dans lequel 70 mozambicains qui auraient commis des vols et des cambriolages ont été condamnés à la prison perpétue dans leur pays. Je ne sais pas s’il s’agit d’une règle courante là-bas ou partout en Afrique. Néanmoins, je suis déjà convaincu que les lois les plus sévères pourraient diminuer la fréquence des vols dans nos villes du Brésil.

Alors. C’est évident qu’on ne peut jamais oublier des mesures qui peuvent diminuer la criminalité chez nous. Je suis sûr qu’on doit tout d’abord augmenter les investissements en éducation et culture pour qu’on puisse réduire la quantité de vols et de crimes d’une manière générale, surtout chez les jeunes. En conclusion, je finis cet article en vous posant cette question: Il y a des vols dans votre ville ou pays? Ils en sont beaucoup ou pas? Parce qu’aujourd’hui à Natal ils sont chaque jour plus nombreux. »

Cet article a été révisé par le professeur Isabelle Benevides, de l’Alliance Française de la ville de Natal (AFN), Brésil.

SANTANA Fabio, Mondoblogueur RFI à Natal, Nord-est du Brésil.


Les réseaux sociaux: Jamais au grand jamais

Dès que les services d’accès sur internet ont été mis à la disposition des personnes aux quatre coins de la planète, de nombreuses personnes utilisent les réseaux sociaux continuellement. D’ailleurs, on a déjà entendu parler qu’aujourd’hui ce serait vraisemblablement difficile de survivre sans les réseaux sociaux. Donc, j’ai  bien décidé de passer un week-end sans consulter l’internet ou les réseaux sociaux. Aurais-je survécu? (Crédit photo: Pixabay)

Qu’est-ce que les réseaux sociaux?

En fait, un réseau social représente un groupement qui a un sens : la famille, les collègues, un groupe d’amis, une communauté, etc. Cependant, lorsque je parle de mes réseaux sociaux, je parle de mes services de messagerie, des applications sur mon téléphone portable, telles que: Facebook,  WhatsApp, Service de mail, Linked, etc. J’ai décidé de quitter tout cela pendant le week-end.

Le coup d’envoi, le premier round

Puisqu’il était vendredi, j’étais allé au boulot depuis tôt. Jusqu’au moment, je n’avais pas encore senti aucun effet mauvais en ce qui concerne mon absence sur les réseaux sociaux. J’étais en train d’accomplir mes obligations quotidiennes. Néanmoins, à la fin de la journée, j’ai eu l’envie de mettre à l’écart mon idée initiale. Je voulais jeter un coup d’œil aux applications sur mon téléphone portable.  Il faudrait consulter des nouvelles ( la politique au Brésil, la faiblesse de l’économie, la journée de l’équipe laquelle je supporte, etc). Toutefois, il fallait poursuivre ma mission. Je l’ai continuée.

L’abstinence : Je m’arrange tout de même

L’absence de telles ressources m’obligeait à refaire des choses lesquelles avaient été considérées pour moi obsolètes. En ce moment-là, je lisais la version imprimée du journal, je regardais au grand reportage à la télé, et, d’ailleurs, je dînais avec ma famille. Cela m’a fait réfléchir qu’il y aurait beaucoup de choses importantes pour m’occuper. Donc, j’ai vaincu le premier round. Bravo! (Crédit photo: Flickr)

L’appareil de radiodiffusion : Ça marche encore

Hélas, la majorité des personnes ont écarté leurs appareils de radiodiffusion. J’ai heureusement pu accompagner des nouvelles grâce aux diffusions des radios locales. J’ai encore saisi des diffusions des radios étrangères (la BBC Afrique, la Radio France Internationale et la Radio Chine Internationale) qui émettaient leurs bulletins en langue française pour l’Afrique de l’ouest, sur les ondes courtes. Cela m’a beaucoup plaît car je suis étudiant en langue française. (Crédit photo: Fabio Santana)

La remise en forme : On y va

À cause des réseaux sociaux, j’ai déjà abandonné par plusieurs fois mes activités physiques, parce qu’on s’occupe longtemps en ligne sur telles applications. Mon absence des réseaux sociaux m’a permis de faire de la course à pied. À la fin de cette activité, j’ai pu faire de la natation à la mer. Ensuite, je me suis détendu à la piscine. C’était époustouflant!

Les accros :  Qu’est-ce que s’est passé?

Au moment où je prenais mon déjeuner avec ma famille dans un petit restaurant, je voyais une famille entière assise qui occupait une table à côté de la nôtre.

C’était épouvantable. Ils ne se regardaient pas les yeux dans les yeux. Ils n’utilisaient que leurs téléphones portables sans se rendre compte d’autrui. J’ai pu vérifier comme nous sommes si méprisants lorsqu’on porte tels équipements. (Crédit photo: Pixabay)

J’ai survécu,  Il est déjà la fin du week-end

C’était déjà la soirée du dimanche. Le week-end s’achevait. Je ne pouvais pas croire que j’avais passé tout un week-end sans la présence des réseaux sociaux. J’ai heureusement su m’occuper. J’ai mis à l’éprouve qu’il y a de choses si intéressantes dont nous pouvons en profiter et s’amuser au jour le jour. Pourtant, je sais qu’actuellement, on doit utiliser telles ressources, parce qu’elles  facilitent nos obligations et affaires, au-delà des renseignements professionnels et personnels.

Finalement, au fil du temps, la modernité nous apporte des nouvelles ressources importantes. Alors, il faut qu’on sache les utiliser pour qu’elles ne viennent pas à déranger notre vie. Enfin, ç’a été. J’ai vraiment aimé cette expérience.

Fabio Santana, Mondobloguer RFI à Natal, Nord-est du Brésil


Fiction: Le brésilien Onirevis Ouadrogo et la burkinabè Marianne Xalina

Onirevis Ouadrogo est un jeune homme blanc. Il est né à Joao Pessoa, une ville moyenne dans la région Nord-est du Brésil. Quand il était petit, il a toujours été un élève dédié à n’importe quel domaine des études à l’école. Il est issu d’une famille traditionnelle à laquelle ses parents sont entrepreneurs d’une grande industrie du secteur sucrier. Un voyage au Burkina Faso marquera sa vie. (Crédit photo: PublicDomain).

La réussite: Onirevis Ouadrogo est devenu Ingénier Électricien

En 2014, il a réussi son diplôme d’Ingénieur Électricien à l’université Fédérale dans l’État de la Paraiba. Deux ans après, en juin, il a voyagé vers Ouagadougou, le chef-lieu du Burkina Faso. Sa mission était de retransmettre des technologies innovantes aux africains pour leur donner un essor, en ce qui concerne les énergies renouvelables à l’Afrique, comme par exemple, l’énergie éolienne.

Onirevis Ouadrogo voyage au Burkina Faso

Ce monument rend hommage aux Héros Nationaux du Burkina Faso. Le Mémoriel des Martyres à Ouagadougou. (Crédit photo: Jeff Attaway/Wikimedia Commons).

C’était le printemps burkinabé. Il est resté hébergé à l’hôtel Ouaga, au même lieu de l’évènement. A cette époque-là, il faisait beau. Pendant ses horaires de repos, Onirevis et ceux qui y étaient profitaient pour faire des contacts professionnels. Onirevis Ouadrogo aimait discuter avec les professionnels africains, ils étaient chaleureux et ceux-ci, pendant la soirée, l’amenaient dans la ville pour visiter des points touristiques et des lieux les plus célèbres de la cité.

La journaliste Marianne Xalina

Un certain jour, quand Onirevis se préparait pour prendre son dîner dans le restaurant Crevette D’or, il s’est senti aussi célèbre lorsqu’il a soudainement été invité par la journaliste burkinabè Marianne Xalina pour lui donner une entrevue. Marianne Xalina est l’une des plus célèbres journalistes du Burkina Faso. Elle lui posait des questions sur l’apporte de l’énergie éolienne aux quatre coins de la planète.

La beauté séduisante de l’africaine

Toutefois, Onirevis s’est vraiment senti attiré pour la beauté de la jeune femme africaine. Lorsqu’il a vu l’allure de Marianne, il a perdu complètement la faim. Marianne était très belle, elle était svelte, elle parlait doucement, elle avait ses yeux en amandes, elle avait des beaux pieds et orteils et un visage époustouflant.(Crédit photo: Pixabay).

Onirevis ne faisait pas attention aux questions que la jeune journaliste lui posait, mais, il ne faisait que la regarder. Il avait oublié où il était. Il juste admirait les lèvres charnues et la simplicité de Marianne. C’était un coup de foudre !

Onirevis Ouadrogo est rentré à Joao Pessoa

La ville de Joao Pessoa est située dans l’État de la Paraiba, dans la région Nord-est du Brésil. (Crédit photo: Patrick/Wikimedia Commons).

Après l’entrevue, c’était Marianne qui a dit être attirée par lui. Étant donnés ses obligations, ils n’ont malheureusement plus pu se retrouver à Ouagadougou, car Onirevis serait déjà rentré à Joao Pessoa le surlendemain. 

Après y avoir rentré, Onirevis ne se sentait pas si bien comme auparavant. Il tremblait, il avait des frissons lorsqu’il se souvenait de Marianne. Pourtant, ils étaient très loin, au moins physiquement.  Donc, il a continué sa vie normalement.

Une retrouvaille par hasard

Un certain jour, il faisait une promenade au bord de la mer à Joao Pessoa. C’était le mois de Juin 2017. Il a vu une jeune femme noire qui glissait dans un trou peu profond. Il l’a relevée. Mais, quand il a regardé son visage, il s’est surpris. C’était la journaliste Marianne Xalina, en vrai, tête à tête avec lui.

Qu’est-ce que va se passer maintenant?

Ils se sont embrassés. La lune rendait l’eau glauque de la mer étincelante. Finalement, madame Xalina lui a dit qu’elle était tombée amoureuse de lui. Lui aussi. Il lui a dit qu’il était amoureux de cette belle femme africaine. Ses yeux riaient. Ils n’avaient jamais oublié l’un de l’autre. Ils ont grâce à Dieu pu se retrouver exactement un an plus tard.

Onirevis Ouadrogo a finalement couché avec la femme africaine dont il a toujours rêvé. Ils se sont heureusement mariés depuis septembre 2017. (Crédit photo: Pixabay).

Fabio Santana, Mondoblogueur RFI à Natal, nord-est du Brésil.        

 

 

 


Brésil: La foire de sciences du cours de technicien d’aquaculture

Les étudiants tiennent un petit alligator empaillé à l’occasion de la foire de sciences à l’EAJ, dans la ville de Macaiba, au Brésil. (Crédit photo: Fabio Santana).

Du 5 au 6 octobre 2017, les étudiants du cours de technicien d’aquaculture ont organisé en collaboration avec leurs professeurs  la deuxième édition de leur foire de sciences. Cet événement s’est déroulé à l’École Agricole de Jundiaí (EAJ/UFRN), dans la ville de Macaiba, dans l’État du Rio Grande do Norte. Pendant cet évènement, ils ont pu soumettre leurs échantillonnages aux examinateurs ainsi qu’aux professionnels qui se sont déplacés pour l’occasion. Désormais, la foire de sciences d’aquaculture est un évènement annuel.

L’École Agricole Jundiai (EAJ) à Macaiba

L’École Agricole Jundiai (EAJ) abrite une excellente infrastructure pour de nombreux cours du domaine des sciences agraires. (Crédit photo: Facebook/EAJ).

L’École Agricole Jundiai (EAJ) est située dans la banlieue Jundiai de la ville de Macaibafondée en 1949. Elle appartient à l’université fédérale (UFRN). Actuellement, cet établissement offre des cours de niveau master, universitaire et technicien (strictu sensu et lattu sensu) dans le domaine des sciences agraires et technologiques. Son directeur principal s’appelle Julio Cesar de Andrade Neto.

L’Aquaculture: Qu’est-ce que c’est?

L’aquaculture ou halieuculture est l’élevage d’animaux ou de végétaux, quels qu’ils soient (poissons, crevettes, huîtres, algues, langoustes, etc)  qui vivent généralement en milieu aquatique et qui sont mangés par les êtres humains ou transformés par l’industrie en différents sous-produits qui attirent l’intérêt économique des consommateurs.

L’élevage d’animaux en milieu aquatique est une alternative prometteuse pour la production de protéines d’origine animale. (Crédit photo: Vera Kratochvil/Wikimedia commons).

Aujourd’hui, la capture d’animaux aquatiques dans les mers et fleuves est très difficile. Donc, l’élevage de ces animaux dans un lieu confiné, prévu à cet effet, devient une alternative prometteuse pour sa production économique.  C’est la raison pour laquelle l’halieuculture est devenue une importante activité économique aux quatre coins de la planète..

Le cours de technicien d’aquaculture

Bien que le cours d’Aquaculture de l’EAJ ait surgi juste en août 2010, l’École possède déjà une importante infrastructure pour mettre en œuvre des cours pratiques. (Crédit photo: Facebook/Halieuculture/EAJ).

Le cours d’Aquaculture a débuté en août 2010 à l’EAJ. Sa durée est deux ou trois ans.  Les étudiants de ce cours acquièrent des connaissances sur l’aquaculture qui contribueront  énormément à leur formation professionnelle. Ainsi, ils seront plus performants pour travailler dans des entreprises du domaine de l’aquaculture. Puisque l’économie de l’État du Rio Grande do Norte est très compétitive compte tenue de l’Aquaculture, c’est la raison pour laquelle ce cours y est  essentiel.

La foire de sciences du cours d’Aquaculture

La deuxième édition de la foire de sciences du cours d’aquaculture a réuni beaucoup de monde pour voir les différents kiosques. (Crédit photo: Fabio Santana).

La professeure du cours d’aquaculture et biologiste Fabiana Câmara a créé la foire de sciences du cours d’aquaculture en 2016. Cette année-là, la foire a reçu près de 1200 visiteurs. Selon elle, le but de cet évènement est celui de promouvoir l’intégration et l’échange parmi les étudiants, professeurs et la communauté qui habite aux alentours. Pourtant, selon les étudiants, professeurs, fonctionnaires de l’EAJ, la chose la plus importante est la divulgation du cours d’aquaculture pour développer à chaque fois plus le secteur d’halieutique et d’halieuculture. Désormais, celui-ci sera un évènement annuel à l’EAJ

Les étudiants nous montrent tous leurs exposés!

L’article s’achève avec une jolie galerie de photographies de la foire de sciences du cours d’Aquaculture de l’EAJ. Pendant deux journées entières, les étudiants ont eu le soutien de leurs professeurs pour y mettre en avant leurs exposés. Ils ont discuté sur plusieurs sujets, tels que: la mariculture, la limnologie, l’halieuculture, les maladies des animaux aquatiques, la nutrition, l’océanographie, le BTS, la transformation de produits d’halieutique, l’ontogénie des animaux aquatiques, etc.

À la prochaine!

 

Fabio Santana, Mondobloguer RFI à Natal, nord-est du Brésil     

 

 

 


L’équipe de foot du Rio Negro (ARNC) au Brésil, mon coup de foudre

La joie des supporters et supportrices de l’équipe Rio Negro (ARNC) pendant un match de foot de la ligue 1 du championnat de l’État d’Amazonas. (Crédit Photo: Facebook Rio Negro/ARNC)

Lorsque j’ai rejoint les supporters et supportrices de l’équipe Atlético Rio Negro Club (ARNC) ou Rio Negro, sur les réseaux sociaux, je me suis senti bien accueilli. Même si je n’étais pas un supporter de cette célèbre équipe de la ville de Manaus, dans l’État d’Amazonas, dans la région nord du Brésil, j’ai tout de même pu sentir un frisson face aux démonstrations d’amour inconditionnel des supporters pour leur équipe. C’était un coup de foudre?  Je ne sais pas. Toutefois, dans cet article, on parle d’une histoire de passion des supporters du Rio Negro pour leur équipe de foot.

C’est normal quand des supporters soutiennent leurs équipes lorsqu’elles remportent des titres ou quand elles ont une bonne structure financière pour construire une équipe de football compétitive. Toutefois, l’équipe Rio Negro est tenue en échec, étant donné le manque de titre pour enrichir son palmarès, d’autant plus, allié au manque d’argent pour embaucher des joueurs qui pourraient la renforcer et la rendre plus compétitive. Donc, on doit applaudir les supporters de l’équipe du Rio Negro qui soutiennent leur équipe, même si celle-ci vit actuellement une situation assez difficile.

RIO NEGRO: Qu’est-ce que c’est?

En fait, le Rio Negro est l’un des fleuves qui s’écoulent dans la ville de Manaus. Donc, ce nom rend hommage au fleuve Rio Negro. L’Atletico Rio Negro est un club connu pour son équipe de football qui est traditionnelle au Brésil (surtout dans le nord), bien qu’aujourd’hui elle soit tenue en échec. C’est un club qui possède son propre siège dans la ville de Manaus, dans l’État d’Amazonas. Ce club est surnommé « Barriga-Preta » (en français: ventre noir), à cause de son maillot blanc rayé d’une bande noire. Donc, quand on porte ce maillot, on a l’impression d’avoir le ventre noir.

Le maillot numéro un de l’équipe Rio Negro de la ville de Manaus. Le détail noir est la raison pour laquelle cette équipe est surnommée barriga-preta (en français: ventre noir). (Crédit Photo: LasMatos/Wikimedia Commons).

Sa fondation et la première élection de son président

L’équipe Rio Negro a été fondée le 13 novembre 1913 par un jeune homme qui s’appelait Shinda Uchoa. Ce jour-là, Shinda aurait réuni d’autres jeunes hommes vers 16 heures pour créer l’Atletico Rio Negro Club. Ce même jour, s’est déroulé dans son siège social, l’élection du premier président du club. Monsieur Edgar Lobao a remporté ces élections, tandis que Shinda Uhoa a été élu Secrétaire du président. À la fin de cette cérémonie, ils auraient levé leurs verres venus de France en buvant du vin portugais.

Shinda Uchoa a créé l’Atletico Rio Negro Club et le même jour il est devenu secrétaire du président. (Crédit Photo: LasMatos/Wikimedia Commons).

Beaucoup d’évènements se sont passés de 1913 jusqu’à aujourd’hui en ce qui concerne l’histoire du Rio Negro, néanmoins, il y a déjà des livres qui racontent son histoire. Donc, nous allons parler plutôt de l’actuel Atletico Rio Negro club.

Son palmarès et son plus grand rival

Sans aucun doute, le plus grand ennemi de l’équipe de foot du Rio Negro est l’équipe du Nacional. En effet, le Nacional est le plus grand vainqueur dans l’état d’Amazonas (43 titres remportés). Le Rio Negro a déjà remporté 17 titres jusqu’à présent. Et, dans son palmarès, le Rio Negro a déjà remporté un tournoi international, la coupe de la Guyane Anglaise en 1963. Vous pouvez regarder ci-dessous la diffusion de la vidéo du titre du championnat de l’état d’Amazonas en 2001. C’était le dernière titre remporté par le Rio Negro:

L’équipe: la victorieuse d’hier à la vaincue d’aujourd’hui

Selon Mosani Santiago, diplômé en pédagogie, professeur à la mairie de la ville de Manaus et supporter de l’équipe du Rio Negro, la situation financière du club était parfaite jusqu’au tétra championnat remporté en 1990. Donc, on a été vainqueur. À cette époque-là, il y avait de nombreux investissements dans l’équipe par quelques entrepreneurs très riches de la ville de Manaus. Soudainement, après l’année 1990, ils se sont éloignés du football professionnel du club. Personne ne sait pourquoi. Donc, l’équipe a commencé à décliner. C’était une hécatombe. Pourtant, l’équipe a survécu, néanmoins, la situation continue à être chaotique  jusqu’à aujourd’hui. Parfois, il arrive que certaines personnes, opportunistes, effondrent un peu plus notre club. Donc, on est vaincus, on n’a pas une bonne structure actuellement, a-t-il ajouté.

Le professeur Mosani Santiago et la retraitée Maria do Rosário se préparent pour regarder un match de foot de leur équipe, le Rio Negro Club. (Crédit photo: Mosani Santiago).

Peu de gens aiment supporter les équipes locales

Selon Joaquim Bento, un fonctionnaire du gouvernement du Amazonas et supporter du Rio Negro, la plus grande tranche des habitants de la ville de Manaus préfèrent supporter les équipes de la région sud-est du Brésil (les plus célèbres). Ça nous dérange tous. Si on a un match de foot à Manaus d’une équipe de la ville de Rio de Janeiro, on va voir cinquante mille personnes dans le stade. Alors que pour un match de foot d’une équipe locale, il y aura vraisemblablement 200 personnes. Néanmoins, je ne sais pas comment expliquer ce qui me fait tant aimer cette équipe. J’ai heureusement eu la joie de voir mon équipe remporter un titre de champion de l’Etat d’Amazonas, après 16 ans sans aucune victoire. C’était en 2001, a-t-il conclu.

L’association de supporters: L’Império Alvinegro met l’ambiance

L’Imperio Alvinegro met l’ambiance pour soutenir leur équipe (Atletico Rio Negro club) durant un match de foot. (Crédit photo: Yan Duarte )

Même s’il y a d’autres associations de supporters qui soutiennent l’équipe du Rio Negro dans les stades, l’Império Alvinegro est le plus grand groupe de supporters de l’équipe. Selon Yan Duarte, le président actuel de l’Association de supporters (L’Imperio Alvinegro), le groupe a été fondé en 2012, dans la ville de Manaus, à travers l’union d’un groupe de jeunes supporters et supportrices de l’équipe du Rio Negro. Malgré la situation pénible de l’équipe de football, nous attendons de bonnes choses à l’avenir. On apporte notre soutien à l’équipe, aux stades de foot, n’importe où. A-t-il ajouté.

Mon histoire d’amour pour le Rio Negro

Je suis une supportrice de l’équipe du Rio Negro depuis mon enfance. C’est ma vie. Je donne ma vie pour ce club. J’ai déjà hébergé  une équipe entière de joueurs dans ma propre maison parce que le club vivait une situation pénible (Crédit photo: Maria do Rosário) ».

Maria do Rosário Almeida – Retraitée

Je me souviens bien qu’en 2015, l’équipe du Rio Negro vivait le désespoir.  L’équipe n’avait pas d’argent pour survivre. Donc, j’ai  apporté une grande affiche préparée par un ami supporter de l’équipe, qui s’appelle Rosivan Presley. Donc, je l’ai tenue dans le stade lors d’un match de foot de l’équipe. Cette affiche a touché non seulement  les passionnés de l’équipe, mais aussi, les supporters des équipes adversaires de la ville de Manaus et les entrepreneurs qui ont soutenu notre équipe à cette époque-là. (Crédit photo: Jorge Ramos) ».

Jorge Ramos – Avocat de la République Fédérative du Brésil

Mon père était un supporter du Rio Negro. Donc, je suis une supportrice de l’équipe du Rio Negro depuis mon enfance. Indépendamment de ce qu’il se passe, je serai Rio Negro pour toujours! (Crédit photo: Inês Iana)

Inês Iana, surnommée la Musa Inês Quecível sur les réseaux sociaux de l’équipe du Rio Negro.

Le couple Saleide et Ricardo accompagnent l’équipe du Rio Negro n’importe où. (Crédit photo: Saleide Costa).

Une fois je suis allé à Itacoatiara, une ville  située à environ 200 kilomètres de Manaus. Nous sommes allés voir un match de foot. Personne ne fait l’aller-retour dans la même journée. Néanmoins, nous sommes allés en voiture et nous sommes rentrés le soir tout de même. La route était pleine de trous. C’était dangereux, toutefois, on a réussi, car on aime le Rio Negro Club.

Saleide Costa et Ricardo sont supporters du Rio Negro. Ils accompagnent leur équipe n’importe où.   

La vidéo du centenaire de l’Atletico Rio Negro Club en 2013

Je suis sûr que la passion pour une équipe, elle  continue,  indépendamment de la conquête des titres. Toutefois, les supporters sont déçus lorsque leur équipe reste longtemps sans remporter de titres mais ce n’est que temporaire. Donc,  je suis sûr que dès que l’équipe Rio Negro va remporter des titres, ses supporters seront à chaque fois plus nombreux. Je finis cet article en diffusant la vidéo qui évoque le centenaire de l’équipe Atletico Rio Negro Club.

Fabio Santana, Monblogueur RFI à Natal, nord-est du Brésil


Les Clubs Polyglottes: Ils sont époustouflants

Les clubs polyglottes s’étendent  partout dans le monde. Au Brésil, quelqu’un peut organiser un rendez-vous pour échanger dans une langue étrangère. Sur la photo ci-dessus, nous pouvons voir une rencontre des membres des clubs polyglottes de la ville de Rio de Janeiro et de Niterói, au sud-est du Brésil. (Crédit photo: Club Polyglottes Brésil/CPB).

C’était en 2003, lorsque le premier club polyglotte de la planète (Le Polyglotte Club de la ville de Paris) a été mis en ligne sur Internet en France. Dix ans après, le club polyglotte de la ville de Fortaleza a été créé. C’était le coup d’envoi d’un club polyglotte au Brésil. Au fil du temps, les clubs polyglottes se sont développés, ils sont déjà des dizaines dans tout le Brésil. Ils réunissent les personnes intéressées pour pratiquer des langues étrangères.

Le club polyglotte de la ville de Fortaleza. Dans ce groupe-ci, les rassemblements se déroulent généralement sur une place de la ville. (Crédit photo: Club Polyglotte Brasil/CPB).

En ce qui concerne les clubs polyglottes au Brésil, les gens aiment se réunir n’importe quel jour de la semaine, lors des rencontres des clubs polyglottes, qui sont déjà considérées comme <<des fièvres culturelles>>, parce qu’ils y discutent de n’importe quels sujets et en plusieurs langues. Ils y promeuvent aussi  des évènements attractifs de n’importe quels domaines. L’essentiel est de parler une langue autre que le portugais.

Qu’est-ce qu’un club polyglotte?

Les clubs polyglottes sont des entités créées sans but lucratif. Dans ces clubs, l’objectif principal, sont les rencontres hebdomadaires pour y discuter et pratiquer de façon présentielle l’apprentissage d’une langue étrangère, ainsi que la conversation sur n’importe quel thème. Généralement, ces clubs n’ont pas de siège propre, c’est la raison pour laquelle leurs rencontres se déroulent dans des lieux publics, tels que: des restaurants, des centres-commerciaux, des écoles, des universités, des places, des parcs, etc.

Les rencontres polyglottes sont communiquées sur Whatsapp ou à travers l’affichage, comme par exemple l’affiche ci-dessus. Il s’agit de la promotion d’une réunion hebdomadaire du club polyglotte de la ville d’Aracaju. (Crédit Photo: Club Polyglotte Brésil/CPB).

Les clubs polyglottes dans l’état de Rio Grande do Norte

Dès que j’ai eu l’idée d’écrire cet article, j’ai pu discuter avec Rodrigo Medeiros (un organisateur du club polyglotte dans l’état de Rio Grande do Norte), dans le nord-est du Brésil. Bien que le club ait été récemment créé ( en 2016), il a déjà mis en avant des photos de quelques activités inoubliables qui ont été réalisées par les membres du club. Vous pouvez en voir quelques-unes ci-dessous:

Les membres du club polyglotte de la ville de Natal viennent de faire une promenade. Ils ont parcouru les points historiques de la ville. (Crédit photo: Rodrigo Medeiros).
Les habitants de la ville de Natal aiment faire de la danse. C’est la raison pour laquelle l’évènement <<La Zumba Polyglotte>> s’est y déroulé. Il a été organisé par la professeure Kris Filgueira, qui vit en Allemagne. (Crédit photo: Club Polyglotte Natal).
Les rencontres hebdomadaires du club polyglotte de la ville de Natal se déroulent dans un des centres commerciaux de Natal. (Crédit photo: Rodrigo Medeiros).
La ville de Touros s’étend au bord de la mer. Donc, les membres de ce club se retrouvent fréquemment sur les plages de cette ville agréable, comme par exemple sur la photo ci-dessus. (Crédit Photo: Club Polyglotte Touros).

Le français Steph, le burkinabé Abdoul et la Bière Française à Natal 

Bien que les rencontres du club polyglotte aient lieu dans la ville de Natal, il y a dans le groupe Whatsapp du club des gens d’autres États du Brésil et des étrangers. Un des membres est Français, il s’appelle Steph, il habite à Nantes. Il participe quotidiennement aux activités et discussions du club sur Whatsapp. Pareillement, le Burkinabé Abdoul Hadi participe fréquemment à l’événement nommé La Bière Française. Il s’agit d’une rencontre dans un restaurant de la ville de Natal. Cet événement est une idée des membres Pedro Victor, Larissa Fontes et Malu, du club Polyglotte de la ville de Natal . Selon eux, le dialogue  devient plus fluide  lorsqu’on est en train de boire une bière savoureuse.

L’événement La Bière Française se déroule tous les vendredis soirs dans un restaurant de la ville de Natal. C’est une rencontre du club polyglotte de la ville de Natal. (Crédit photo: Larissa Fontes).

Quelques témoignages sur le club polyglotte de la ville de Natal

Le club polyglotte Natal (CPN) m’a, grâce à Dieu, fait progresser à travers les discussions sur Whatsapp. Je ne pensais pas que cela était possible.  Aujourd’hui, j’ai pu constater que c’est faisable d’améliorer la maîtrise d’une langue en utilisant le groupe Whatsapp.

Francisca  Wiane est enseignante d’espagnol à l’FRN de Natal.

J‘habite à Rio de Janeiro, néanmoins, c’est une excellente opportunité d’échanger en français sur Whatsapp avec les amis du club polyglotte de la ville de Natal. Ils sont sympathiques!

Hugo vit à Rio de Janeiro.

Les membres du club polyglotte de la ville de Natal proposent de nombreuses activités différentes. Quand j’irai à Natal, je participerai aux rencontres.

Natassia Daldegan est Psychologue et professeure de français à Porto Velho.

Le groupe est très intéressant et diversifié. Je peux discuter de n’importe quels sujets quand je participe à l’événement La Bière Française les vendredis soirs. J’apprends des choses sur la culture de plusieurs pays et je peux entendre différents accents lors de ces rencontres.

Larissa Fontes est étudiante du cours de lettres français à l’UFRN.

J’ai pu me faire des amis grâce aux rencontres du club polyglotte Natal. J’y ai fait de nouvelles amitiés. Aujourd’hui je discute dans plusieurs langues lors des rencontres, je me débrouille mieux.

Pedro Victor est Ingénieur Électricien.

Les clubs polyglottes partout dans le Brésil

Finalement, les clubs polyglottes au Brésil contribuent à faciliter la pratique de n’importe quelle langue, à l’oral et à l’écrit. Donc, pour terminer cet article, nous allons présenter les différentes activités des clubs polyglottes partout dans le Brésil. Voyez ci-dessous un diaporama :

Le club polyglotte de la ville d’Aracaju célèbre une grande rencontre. (Crédit photo: Club Polyglotte Brésil/CPB).
Les polyglottes de la ville de Joao Pessoa ont fait du trekking dans le parc. (Crédit photo: Rodrigo Medeiros).
La Dixième rencontre du club polyglotte de la ville de Juazeiro do Norte. (Crédit Photo: Club Polyglotte Brésil/CPB).
Les membres du club polyglotte Recife en action, dans la ville de Recife, la Venise brésilienne. (Crédit Photo: Club Polyglotte Brésil/CPB).
Le rendez-vous du club polyglotte de la ville de Cuiaba, dans la région centre-ouest du Brésil. (Crédit Photo :  Club Polyglotte Brésil/CPB).
Le pique-nique polyglotte du club polyglotte de la ville de Goiania. C’est beau. (Crédit photo: Club Polyglotte Brésil/CPB).
Les membres du club polyglotte de la ville de Porto Velho pratiquent sept langues lors de leurs rencontres dans le Café Juninho. (Crédit Photo: Eugênio Brito).
La réunion du club polyglotte de la ville de Niteroi, dans la région sud-est du Brésil. Le paysage est beau. (Crédit photo: Club Polyglotte Brésil/CPB).

Fabio Santana, Mondoblogueur RFI à Natal, nord-est du brésil.

 

 

 

 

 

 


Brésil: Le stade Maracana abandonné

Le stade de football Maracana est situé dans la ville de Rio de Janeiro, dans la région sud-est du Brésil. C’était l’un des stades hôtes qui a hébergé des matchs de football internationaux lors de la coupe du monde du Brésil en 2014 dont la grande finale entre les sélections de l’Allemagne et de l’Argentine. Presque trois ans après, le plus célèbre stade de football du Brésil est abandonné à cause du dysfonctionnement du gouvernement de l’état du Rio de Janeiro et de l’entreprise responsable de sa gestion. (Crédit photo: Dronepicr/Wikimedia Commons).   

Avant de parler du stade Maracana, je me rappelle bien que, quand j’ai travaillé pour les Observateurs France 24 pendant le plus important événement de football de la planète la coupe du monde du Brésil en 2014, il y avait déjà, à cette époque-là un grand débat sur l’avenir des stades qui ont été construits ou rénovés pour héberger les matchs officiels de cette compétition. On prévoyait déjà la faiblesse des stades les plus éloignés des principales métropoles brésiliennes. D’ailleurs, j’avais déjà écrit un billet où je montrais  ma préoccupation avec l’avenir du stade Aréna des Dunes, situé à Natal. Toutefois, je suis sûr que la personne la plus pessimiste n’aurait jamais pensé que le principal stade du Brésil serait abandoné et deviendrait un éléphant blanc. Mais, actuellement, c’est vrai. Bien qu’il ait été réouvert le 8 mars 2017, le stade Maracana se trouve à l’abandon c’est-à-dire dans une situation précaire de conservation.

L’ancien Stade Maracana 

Le stade Maracana a d’abord vu le jour en 1950, après douze ans de chantier. Il a été construit à Rio de Janeiro pour recevoir les rencontres de la coupe du monde de football dans la même année, ayant le Brésil comme  seul pays hôte. À cette époque-là, sa capacité était de 200.000 personnes. Vous pouvez regarder une petite vidéo qui montre l’histoire de l’ancien stade du Maracana:    

https://www.youtube.com/watch?v=kZ-3e06KPnU

Le pire souvenir de ce stade aura malheureusement été la défaite des brésiliens contre les uruguayens dans la grande finale de la coupe du monde 1950 par 1-2 devant 174.000 spectateurs.

L’Aréna Maracana

Quoique le stade Maracana ait déjà été remis à neuf par deux fois il y a quelques années, il a été reconstruit et modernisé pour héberger sept matchs de foot de la coupe du monde du Brésil, en 2014 dont sa grande finale. La nouvelle Aréna Maracana a donc été inaugurée en 2013, lors d’un match entre le Brésil et l’Angleterre.  Vous pouvez jeter un coup d’œil à une petite vidéo qui montre la nouvelle Aréna Maracana:

Encore une fois, les supporters brésiliens n’ont malheureusement pas pu voir la sélection de leur pays remporter une coupe du monde à la maison. Les joueurs brésiliens ont incroyablement été massacrés par 1-7 contre les allemandes lors de la demi-finale. Il ne leur restait plus qu’à regarder leurs propres bourreaux remporter la coupe les argentins par 1-0 après prolongations.

Le Maracana périt sans aucune doute

Personne ne s’attendait à retrouver le plus célèbre stade brésilien abandonné seulement trois ans après le plus important événement de football de la planète, d’autant plus  que la ville de Rio de Janeiro abrite quatre clubs (Botafogo, Flamengo, Fluminense et Vasco) appartenant tous à l’élite du football brésilien et figurant parmi les meilleures équipes. En effet, l’équipe de  Flamengo a déjà remporté cinq titres du championnat brésilien. De plus, la pelouse mais aussi le stade ont vraiment été laissés à l’abandon par le gouvernement de la ville Rio de Janeiro. Regardez ci-dessous:

En fait, la population de la ville Rio de Janeiro et tous les brésiliens attendent la réhabilitation du célèbre stade Maracana. Ce dernier est actuellement cible de voleurs qui ont déjà dérobé de nombreuses pièces de son infrastructure. Il ne nous reste plus qu’à attendre  des actions plus concrètes des hommes politiques de l’état du Rio de Janeiro pour redonner au Maracana, le stade de tous les brésiliens, tout le prestige qu’il mérite.

Fabio Santana, Mondoblogueur RFI à Natal, nord-est du Brésil. 


Carnaval: Les différentes tendances

Le Frevo est un rythme musical ainsi qu’une danse. Il est évoqué partout dans le Brésil pendant la fête du carnaval. C’est un rythme traditionnel qui a surgi au cours du siècle XIX dans la ville de Recife, au nord-est du Brésil. (Crédit photo: Carta Educação).

Dès qu’on pose une question sur le thème du carnaval  à quelqu’un qui n’est pas brésilien ou qui n’a jamais vécu au Brésil, la réponse est généralement la même: la samba. Cependant, il y a différentes nuances, telles que: le frevo, le Maracatu et le Caboclinho, tous issus du Pernambouc, le Axé de la Bahia et le Boi-bumbá du Maranhão. Je vais vous montrer dans la première partie de ce billet une panoplie des rythmes et danses qui égaient les personnes durant la fête annuelle du carnaval dans l’état du Pernambouc, au Brésil.

J’avais déjà écrit un billet il y a quelques années où je décrivais que dans le nord-est brésilien, c’est le rythme du frevo qui contagie la foule pendant la fête du carnaval du Brésil. Toutefois, lorsqu’on demande aux personnes étrangères quelle est la plus célèbre fête brésilienne, elles nous répondent généralement toutes: La samba!

Puis, j’ai connu Steph, un jeune homme français très sympa, qui est arrivé à Natal depuis quelques jours pour séjourner dans différentes villes de la région nord-est du Brésil. Il a d’ailleurs créé un blog pour y témoigner ses agréables activités de loisirs durant les vingt-trois jours de son séjour. Ce n’est pas mal du tout, pourtant, devinez quel est le titre de son blog? <<23 days of samba>>. Je suis presque sûr qu’il ne va voir que  très peu de samba dans le nord-est brésilien, puisque les rythmes qui y mettent de l’ambiance sont différents. J’en distingue quelques-uns ci-dessous:

Le Frevo

L’état du Pernambouc est sans doute l’un des états du Brésil où il y a une grande richesse culturelle dans les moindres recoins. En ce qui concerne la fête du carnaval,  le Frevo se détache. C’est un rythme qui y est né et considéré comme Patrimoine immatérielle de l’humanité par l’Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco). Aujourd’hui, le Frevo est répandu dans tout le Brésil. Le Frevo est le seul rythme brésilien urbain qui ne soit surgi ni de manifestations folkloriques, ni  de rythmes africains.

Le Maracatu

Le Maracatu est un rythme et une danse qui existent depuis le début de la colonisation dans l’état du Pernambouc. Il est pratiqué surtout dans les zones rurales. C’est un héritage des esclaves, qui dansaient en hommage au roi du Congo. Il y a deux sortes de Maracatu: le Maracatu rural et le Maracatu de baque virado.

Le Maracatu est un héritage des esclaves. Il est pratiqué par les ouvriers qui travaillent dans l’agriculture, mais, il est présent partout durant la fête du carnaval dans l’état du Pernambouc. (Crédit photo: Delma Paz/Wikimedia Commons).

Le Caboclinho

Le Caboclinho c’est une danse au rythme de la percussion et de quelques instruments à vent, surtout les flûtes. Pendant le défilé, les personnes utilisent une tenue qui ressemble aux vêtements des Indes.

Le défilé d’un groupe de Caboclinho durant la fête de carnaval dans la ville de Olinda, dans l’état du Pernambouc. (Crédit photo: Passarinho/Mairie de Olinda/Flickr).

Les Papangus

Les papangus auraient surgi  en 1881, dans la ville de Bezerros, dans l’état du Pernambouc. L’histoire raconte que les propriétaires des industries sucrières se déguisaient pour rendre visite à leurs homologues. Ils mangeaient une nourriture appelée <<Angu>>. Ils étaient donc connus comme les Papa-Angus ou Papangus.

Les papangus sont apparus dans la ville de Bezerros située à 107 kilomètres de la ville de Recife. Actuellement, ils font partie de la tradition du carnaval du Pernambouc. (Crédit photo: Mairie de Olinda/Flickr).


Dans cette première partie, nous avons pu connaître la diversité du carnaval brésilien. J’ai pu souligner quelques nuances du carnaval dans l’état du Pernambouc. Il est évident qu’il y a d’autres manifestations culturelles pratiquées dans d’autres villes du Pernambouc et du Brésil que nous traiterons dans un autre billet prochainement.

Fabio Santana, Mondoblogueur RFI à Natal, nord-est du Brésil.

 

 


Dakar: rien ne m’empêche de rêver

La ville de Dakar est l’une des plus belles et importantes villes du continent africain. Il s’agit de la capitale du Sénégal, dans l’Afrique de l’ouest. (Crédit photo: Jeff Ataway/Wikimedia Commons).

Dans ce billet, je vais simuler un remerciement par lettre à une amie qui m’aurait accueilli à Dakar, l’une des plus belles villes du monde ainsi qu’une des plus importantes villes du continent africain. Rien ne m’empêche de faire un rêve, de profiter des bonnes choses de la Teranga dans l’avenir. J’aimerais bien connaître cette ville et sa population.  

Chère amie Ségolène,

Tout d’abord, je voulais vous dire que je suis bien arrivé hier à Natal. Je ne vous ai pas contactée avant car j’étais trop fatigué. Vous savez que le voyage entre Dakar et Natal est réellement épuisant. Cependant, je ne voulais pas oublier de bien vous remercier pour m’avoir reçu chez vous pendant ces 15 jours.

Deuxièmement, je voudrais m’excuser de toute chose qui aurait pu vous  déranger lors de mon herbérgement chez vous.

Troisièmement, je me rappelle tout le temps de cette ville où vous êtes née et dans laquelle vous vivez jusqu’à maintenant. La ville de Dakar est réellement aussi accueillante que jolie. Je suis vraiment impressionné par sa très belle architecture. Je me souviens aussi que le transport urbain est superbe parce qu’il est très différent de la majorité des villes de mon pays. Cela a été essentiel pour que nous puissions bien connaître les nombreux points touristiques. Je vous souligne ci-dessous:

Le lac Rose

Le lac Rose est un grand lagon de 3 km², situé à 35 km de Dakar. Sa couleur est due à une cyanobactérie, organisme microscopique qui fabrique un pigment rouge pour résister à la concentration de sel. (Crédit photo: Mireia de Buruaga/Flickr).

La Maison des Esclaves

La Maison des Esclaves est un édifice historique situé sur l’île de Gorée, aux alentours de Dakar. Il s’agit de la derniére esclaverie à Gorée, et elle date de 1776. Ce batîment a été construite par les Hollandais. (Crédit photo: Ji-Elle/Wikimedia Commons).

Les Mamelles

Les Mamelles sont deux collines volcaniques coniques situées à Ouakam (Dakar/Sénégal). Leur altitude est de 99 mètres et 105 mètres. Le phare des Mamelles est édifié sur la plus élevée d’entre elles et sur la seconde se trouve désormais le Monument de la Renaissance africaine. (Crédit photo: Jeff Attaway/Wikimedia Commons).

Quatrièmement, j’ai vraiment aimé regarder le concert du chanteur Pape Diouf. Nous  avons pu le regarder à l’université (UCAD). C’était époustouflant parce que les étudiants  ont mis de l’ambiance pendant ce concert. Pendant que nous regardions le concert, nous avons pu boire de savoureuses bières locales.

La génération conscient (Le chanteur Pape Diouf)

Pape Diouf est l’un des chanteurs qui occupent les devants de la scène musicale sénégalaise. Dès ses débuts dans la musique, il fonde son groupe, « La génération consciente » et devient ainsi le chouchou du public sénégalais.

Finalement, je voulais vous demander une chose. Malgré la difficulté que vous avez pour voyager, à cause de vos soucis familiaux, je vous invite à bien connaître ma ville. La ville de Natal est située au nord-est du Brésil. C’est une ville pleine de beaux paysages  comme ceux de votre ville. 

Bien à vous.

Fabio Santana, Mondoblogueur RFI à Natal, nord-est du Brésil.


Chômage : Le Brésil au pied du mur

Selon les chiffres de  l’Organisation internationale du travail (OIT), le nombre de chômeurs au Brésil aura malheureusement atteint les 13,8 millions jusqu’en 2018. (Crédit photo : Antônio Cruz/ABr/Wikimedia Commons).

Il y a actuellement 12,4 millions de brésiliens au chômage. Le pays occupe le huitième rang mondial, en ce qui concerne le nombre de personnes dans ce cas. Toutefois, cette situation va être d’autant plus effrayante que les sondages nous le montrent aujourd’hui. Il y aurait 13,8 millions de chômeurs en 2018. Ces chiffres mettent le gouvernement brésilien au pied du mur. 

Le chômage est constaté dès qu’un employé suspend son travail. Peu importe qu’il soit licencié ou ait démissionné. Telle action entraîne de nombreux soucis non seulement à ceux qui ont été licenciés, mais aussi au gouvernement d’une fédération quelconque. Pour les citoyens licenciés, le chômage devient vraiment un cauchemar, généralement suivi de quelques maladies comme la dépression ou des soucis psychologiques comme l’anxiété. Par ailleurs, la croissance du taux de chômage entraînerait de mauvaises conséquences pour le pays, telles que : l’augmentation des indices de criminalité, la faiblesse des entreprises et entrepreneurs et la réduction des investissements.

Le chômage actuel au Brésil 

Bien qu’il y ait de nombreuses causes pour bien expliquer les chiffres relatifs au chômage, il est incontestable qu’au Brésil, cela se déroule à cause d’une puissante crise économique qui se serait malheureusement aggravée après les événements de corruption qui sont toujours d’actualité. D’après l’Institut Brésilien de Géographie et de Statistique (Ibge), le taux de chômage enregistré pour le dernier trimestre 2016 (12%) aurait été le plus important depuis 2002.

De nombreux cas de corruption au Brésil partout auraient aggravé une crise économique qui ne paraît jamais finir. (Crédit photo: ABr/ Wikimedia Commons).

Comment réduire le chômage au Brésil ?

Tout d’abord,  Il me semble que la réponse est parfaitement connue de tout le monde : ce serait la création d’emplois pour la population. Cependant, il n’est pas facile de le réaliser dans un pays qui connaît l’une des plus grandes crises économiques de son histoire. D’ailleurs, le pays vit  également un moment pas favorable aux relations internationales avec les pays développés, à cause de nombreux scandales politiques de corruption qui sont déjà remontés à la surface. Étant donné la conjoncture actuelle, les relations sont bouleversées avec les pays les plus développés, et par conséquent, la chute de l’économie brésilienne devient une situation très pénible pour les entreprises et pour les employés.

Les relations avec les pays du Moyen-Orient

Malgré la situation actuelle de crise au Brésil, il n’y a pas de temps pour ancrer le bateau. Des partenariats avec la République Populaire de Chine, seraient peut-être la solution qui pourrait endiguer le chômage au Brésil grâce à de nombreuses alternatives qui iraient de l’exploitation d’énergies renouvelables, comme l’énergie éolienne, aux activités du domaine d’halieutique qui permettraient à l’économie brésilienne de retrouver le succès d’avant.

Finalement, de cette façon, nous aurions vraiment une chute du chômage dans un pays encore en développement. Il ne nous reste donc plus qu’à attendre avec impatience la réhabilitation des relations commerciales pour réduire le taux du chômage à travers la création de nouveaux emplois pour une grande partie de la population brésilienne.

Fabio Santana, Mondoblogueur RFI à Natal, nord-est du Brésil


La Samba Brésilienne


La samba est un rythme ainsi qu’une danse. Pendant la fête du carnaval on peut regarder divers défilés dans les rues du Brésil. (Crédit photo : PlidaoUrbenia/Wikimedia Commons).

La samba Brésilienne est véritablement connue aujourd’hui comme un rythme musical ainsi qu’une danse. Elle est évoquée, surtout à l’époque du célèbre carnaval, l’une des plus grandes fêtes populaires de la planète. 

Une danse créée par les esclaves

Même si la samba est commune au Brésil, son origine est tout d’abord datée de la colonisation du pays par les Portugais, durant le siècle XVIII. À cette époque-là, l’esclavage était malheureusement bien exploité dans ce pays. Les africains étaient donc amenés de nombreux pays africains à travailler comme esclaves au Brésil. Généralement, ils jouaient du tambour (un instrument musical) pour célébrer leurs tendances religieuses à travers la musique.

Selon différents écrivains et chercheurs, la samba aurait été inspirée de ces rythmes africains, dans le siècle XIX, bien qu’aujourd’hui, la samba ait acquis de nouveaux vêtements musicaux. (Crédit photo: Wikimedia Commons).

Un rythme inspiré des animaux

Les mouvements de la samba étaient une façon d’imiter les mouvements des chèvres, observées dans les élevages durant l’esclavage. Loin des aspects culturels, la samba a arrêté d’être une danse religieuse après la fin de l’esclavage. Peu à peu, elle a été enregistrée comme une mixité de rythme et danse et est devenue traditionnelle durant les fêtes de carnaval, spécialement à Rio de Janeiro. Alors que la samba n’était pas connue mondialement, elle a fait l’ambiance des gens brésiliens, toutefois, la samba est devenue au fur et à mesure plus célèbre, ailleurs, en dehors du Brésil.

La samba d’aujourd’hui

La samba Brésilienne ne rappelle jamais l’ancienne danse d’autrefois qui était célébrée par les Africains. Durant l’époque du carnaval, c’est trop cher vivre cette danse d’origine africaine. Les citoyens ne paient pas moins d’une centaine de dollars pour la regarder dans un défilé. S’ils veulent défiler à son rythme, ils devront payer pas moins de 500 dollars.

La samba et la corruption

Au-delà des hautes sommes remboursées par les entrepreneurs, la ravissante samba brésilienne a été accusée de corruption dans le carnaval 2015. Le Président de la Guinée Équatoriale a été soupçonné de mettre en oeuvre de manière illicite beaucoup d’argent pour voir les sambistas de la ville de Rio de Janeiro rendre hommage à son pays.

Je me demande parfois, si la samba peut encore être considérée comme une fête populaire ?

Fabio Santana, Mondoblogueur RFI à Natal, Nord-est du Brésil.


Pollution: Ça nous dérange tous

La population de la planète entière sait aujourd’hui qu’ il faut mettre en œuvre des ressources efficaces de technologies durables qui puissent contrôler la pollution pour assurer l’avenir des nouvelles générations. Toutefois, il faudra accélérer de telles mesures. (Crédit photo: WIKIMEDIA COMMONS)

Au cours des grandes guerres mondiales, nous avons effectivement profité des nouvelles technologies. Il n’était pas courant d’utiliser des machines pour la transformation d’énergie électrique en énergie mécanique pour la production de nouveaux produits. À cette époque-là, le monde a pu voir avec impatience la production de nombreuses sortes de produits, tels que: l’automobile, le téléviseur, la radio, l’équipement de réfrigération, le GPS et les équipements électroniques. C’était donc la célèbre  deuxième révolution industrielle, au cours des années 1900.

Lés émissions de gaz à effet de serre

Même si cet évènement a apporté du progrès pour la planète grâce à l’utilisation de ces nouvelles technologies, en revanche, les industries utilisaient et consommaient fréquemment des produits qui étaient préjudiciables au point de vue environnemental comme, par exemple, les combustibles fossiles. Au fur et à mesure que les industries mettaient en place leurs chantiers dans les grandes métropoles, généralement dans les pays les plus développés, elles mettaient en circulation plus de polluants. Néanmoins, au fil du temps, l’émission de polluants apparait dans les rues et les avenues des villes et villages. Les émissions de gaz à effet de  serre sont dues aux activités humaines.

Puisqu’aujourd’hui le nombre d’habitants augmentent, les conséquences seront mauvaises pour la planète. Alors, comment faire baisser la pollution qui augmente à ce jour?

Les principaux polluants dans le monde sont produits à travers les émissions du gaz à effet de serre. C’est la conséquence de la grande quantité de véhicules et d’ industries dans les grandes villes, quoique dans les fermes de bétail, nous ayons des émissions du dioxyde de carbone. (Crédit photo: Pixabay).

Il est donc évident que pour les réduire, il serait essentiel d’utiliser des outils qui puissent diminuer la consommation de tels combustibles.

On a besoin d’énergies efficaces et accessibles

Le continent européen a déjà donné le coup d’envoi à la recherche de nouvelles alternatives pour la réduction de la pollution. Des chercheurs anglais ont mis en œuvre la voiture qui utilise l’énergie électrique pour se déplacer. Les pays, les principaux émetteurs de polluants, comme les États-Unis ont stimulé leur population à bien utiliser les moyens de transports alternatifs, comme le métro ainsi que le vélo, pour réduire le niveau de polluants, bien que ces pays doivent faire de nombreux investissements dans l’infrastructure de leurs villes. La cop 21 a mis en cause à Paris, en 2016, le rôle et la responsabilité de chaque pays en visant la réduction du réchauffement climatique.

Finalement, croyez- vous que les hommes politiques des pays les plus développés auront réussi la prise en charge de projets d’utilisation d’énergies renouvelables? Êtes-vous d’accord qu’ il serait possible de réduire le niveau de pollution jusqu’à 2030? Indépendamment de votre réponse, il est clair qu’il est essentiel la collaboration de chacun de nous pour vaincre la guerre contre la pollution.

Fabio Santana, Mondoblogueur RFI à Natal, Nord-est du Brésil. 


Ici à Natal : Alcaçuz, que se passe-t-il?

Après des affrontements entre prisonniers de deux factions de criminels dans la prison « Alcaçuz », la plus grande prison de l’état du Rio Grande do Norte, à Nísia Floresta, au moins vingt-six détenus auraient cruellement été tués par leurs homologues. Après la menace d’intervention de la police locale ceux-ci ont réagi. Cet affrontement est sorti de l’intérieur vers la ville de Natal où des cars ont été incendiés. Tandis que d’un côté la population de cette ville est effrayée et enfermée dans leur maison, d’un autre côté les prisonniers font encore des dégâts à l’intérieur et en dehors de la prison, étant donné la fragilité du gouvernement local. (Crédit photo: Groupe Radioescutas DX Natal).

La ville Natal est connue de tous comme « La Cité du Soleil» ou « La cité des Dunes ». C’est le chef-lieu de l’état du Rio Grande do Norte, situé dans le nord-est du Brésil. Ici, les gens accueillants, la beauté de ses plages et la tranquillité de la vie quotidienne attirent et séduisent les touristes brésiliens ainsi que les étrangers. Cependant, au cours des dernières semaines, cette ville est devenue la ville de la peur.  Un grand conflit entre deux factions de bandits en guerre, au sein de la prison d’ Alcaçuz, la plus grande dans l’état, a refait monter à la surface la fragilité du gouvernement local. Ce conflit a-t-il apporté de mauvaises conséquences à sa population? Y aurait-t-il plus de morts que les vingt-six annoncés par le gouvernement? Est-il déjà clair qu’ il existe un manque de sécurité à Natal? Une chose est sûre, tous sont tout à fait d’accord: La ville de Natal vit un véritable cauchemar.

Pourquoi le conflit entre les détenus?

En novembre 2015, lors d’une rébellion de détenus dans la prison Alcaçuz à Nisia Floresta, située dans les environs de Natal, son infra-structure a été compromise, parce qu’il y avait eu la destruction de quatre des cinq salles qui servaient à les héberger. Depuis, les prisonniers vivent dans l’enceinte de la prison, néanmoins, en dehors de leur cellule. Quoiqu’ils soient en prison, il y a des groupes différents et rivaux de voleurs bien organisés. En tête à tête au jour le jour dans la prison, le conflit entre eux était malheureusement juste une question de temps pour éclater. Donc, pourquoi les responsables n’avaient-ils pas commencé un chantier avant les tueries? Aujourd’hui le pouvoir public est en train d’installer une structure temporaire pour séparer les deux groupes qui sont en conflit.

Combien de détenus sont vraiment décédés ?

D’après les autorités gouvernementales, ils seraient morts vingt-six détenus dans la prison Alcaçuz. Néanmoins, dès le coup d’envoi de cette rébellion, le 14 janvier 2017, la police n’est jamais entrée à l’ intérieur. Selon des sources des propres assaillants et de leur famille, il y aurait près d’une centaine de personnes tuées dans la prison. Jusqu’à aujourd’hui, personne ne sait exactement combien de prisonniers y sont décédés. Pendant les tueries, la majorité des cadavres ont cruellement eu leur tête décapitée et leur corps mutilé. D’ailleurs, Il a été véhiculé des informations qu’il y aurait beaucoup de corps dans des fosses. Dix jours après le sinistre, la police y est entrée pour essayer de reprendre le contrôle de la prison. Les policiers ont incroyablement pu constater la fuite d’une cinquantaine de détenus. Auraient-ils fui ou auraient-ils aussi été massacrés ? C’était ce que tout le monde voulait savoir. Malheureusement, rien de sûr jusqu’à présent.

Pourquoi la police a-t-elle tardé à entrer ?

Vraisemblablement, la police locale n’était pas encore préparée pour reprendre le contrôle de la prison Alcaçuz. La population brésilienne attendait avec impatience une telle mesure, toutefois, ça s’est déroulé presque deux semaines après les tueries. Selon des images véhiculées à la télé, le pouvoir public craignait massacrer les prisonniers dans un semblable affrontement dans la prison car il y avait quelques détenus qui portaient des armes à feu dedans. D’ailleurs, ils y ont entendu des coups de feu de nombreuses fois. Le propre commandant de la police a dit que la prison était sous la maîtrise des assaillants. C’est épouvantable pour la population de cette ville d’écouter un tel discours, puisque la police n’est pas parvenue à mettre fin à des combats dans un petit lieu, donc, imaginez dans la ville entière !

La population pleure le manque de sécurité

D’après moi, je suis tout à fait d’accord. En 2016, les habitants de cette ville moyenne du nord-est brésilien ont vraiment pu sentir la puissance des assaillants. À cette époque-là, les détenus ont donné des ordres à leurs partenaires qui étaient en dehors de la prison, pour faire éclater le terreur au sein de la ville. À cette occasion, de nombreux véhicules ont été incendiés par les assaillants partout. Tout cela parce que le gouvernement avait mis en place des équipements pour interdire le parfait fonctionnement de téléphones portables dans la prison Alcaçuz. Malgré l’intervention fédérale à travers l’armée de terre brésilienne, les habitants se sentent encore menacés par la puissance des assaillants et par le dysfonctionnement de la police locale. Il faut, néanmoins, augmenter les investissements dans les secteurs tels que: éducation, sécurité, culture ainsi que des ressources humaines.

La semi-remorque en train d’aboutir, sur l’avenue Roberto Freire à Natal, une  carcasse d’un bus qui a été incendié et détruite par des assaillants à la veille. (Crédit photo: Fabio Santana).

Fabio Santana. Mondobloguer  RFI à Natal, nord-est du Brésil.