Santana

Le stade Arena das Dunas à Natal: Il sera toujours un succès

Le 2 octobre, les supporters de Natal ont montré sa force et son organisation au stade Arena des Dunas
Le 2 octobre, les supporters de l’équipe de l’America de Natal ont montré leur force et leur organisation au stade Arena das Dunas à Natal.

La population de Natal a récemment montré aux brésiliens qu’elle avait suffisamment de supporters passionnés pour mettre de l’ambiance dans le stade Arena das Dunas.  Ce mercredi 2 octobre 2014, 90% des supporters était de l’America de Natal, les 10% restant de l’équipe du Flamengo. Ensemble ils ont  permis d’atteindre la capacité maximale de l’enceinte. Écoutez le podcast. (Crédit photo: Tiago Santos)

La presse du sud-est brésilien avait divulgué après la finale de la coupe du monde du Brésil, en 2014, que les supporters des équipes de  Natal étaient insuffisants pour remplir un grand stade de football comme l’Arena das Dunas. Peut-être qu’elle ne savait pas qu’il y avait trois équipes traditionnelles presque centenaires à Natal (ABC, Alecrim et America  de Natal), ainsi que plusieurs supporters passionnés par leurs équipes.

Récemment, les supporters des équipes de l’ABC et de l’America avaient déjà mis plus de 25.000 spectateurs dans l’Arena aux derniers affrontements face aux équipes du Vasco et Fluminense. Cependant, le 2 octobre la fête a été mémorable.

La fête  du 2 octobre 2014 

Environ 32.000 personnes ont comparu au stade Arena das Dunas pour voir le premier match aller de la Coupe Nationale du Brésil 2014 entre l’équipe locale (America) et le Flamengo. La qualification en demi-finales est en jeu. Une semaine avant le match, la totalité des entrées avait déjà été vendues.

Les supportes de l'America de Natal ont fait d’ambiance au stade Arena des Dunas. (Crédit photo: Tiago Santos).
Les supporters de l’America de Natal ont mis de l’ambiance au stade Arena das Dunas. (Crédit photo: Tiago Santos).

Finalement, même en étant battu par l’équipe du Flamengo (0-1), la population de Natal est fière de son stade et il sera encore le témoin de belles conquêtes des ses équipes de football. À tous ceux qui défiaient les supporters de Natal, la réponse a été donnée par sa population, fière de ses équipes de football.

Fabio Santana, Mondoblogueur RFI à Natal, Nord-est du Brésil.


Un second tour aux élections présidentielles du Brésil?

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Un nouveau sondage sur les élections du 5 octobre vient de sortir dans la presse brésilienne. Le résultat confirme le dernier sondage de l’institut Ibope, déjà divulgué ici. Selon l’institut Datafolha/Journal Folha de Sao Paulo, il devrait y avoir un second tour entre l’actuelle présidente Dilma Rousseff et la candidate Marina Silva. (Crédit photo: Eurico Zimbres/ Wikimedia Commons) .

La présidente Dilma Rousseff aurait  13% d’avantage sur la candidate Marina Silva. Cependant, la somme du score de tous les autres candidats serait plus grande que celui de Dilma. Si l’élection avait été aujourd’hui, Dilma Rousseff aurait eu 40%, Marina Silva 27% et Aecio Neves à peine 18%. Les données sont de l’Institut Datafolha/Journal Folha de Sao Paulo. Le sondage a été enregistré sous le numéro BR00782/2014 et a été réalisé du 25 au 26 septembre 2014.

Écoutez le podcast sur le sondage ci-dessous:

 

Fabio Santana, Mondblogueur RFI à Natal, nord-est du Brésil.


La Première Rencontre de Partenariats en Halieutique à Macaiba

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L’un poisson de l’espèce Arapaima gigas qui est appelée au Brésil de pirarucu.

Plusieurs professionnels du secteur de l’halieutique sont réunis du 25 au 27 septembre 2014 à l’école Agricole de  Jundiai, à  Macaiba , une ville située à environ 20 km de Natal. Ils vont montrer les défis et les opportunités de l’aquiculture. (Crédit Photo: Karina Ribeiro).

L’ halieutique, également  appelée aquiculture, c’est l’élevage des animaux aquatiques qui a pour objectif leur production en grande quantité ainsi que la production de sous-produits dérivés de cet élevage. Parmi eux il y a des poissons, des crevettes, des mollusques,etc. L’halieutique est en forte croissance et stimule l’économie brésilienne. Actuellement, grâce  aux nouveaux investissements du gouvernement fédéral, il y a donc eu une augmentation dans ce secteur d’activité au Brésil et notamment dans l’état du Rio Grande do Norte. Il est actuellement le deuxième plus grand producteur de crevettes d’élevage de l’espèce Litopenaeus vannamei. La reproduction des poissons d’ornement de plusieurs espèces est aussi en plein essor.

L'affiche de l’événement du secteur de l'halieutique qui se déroulera à l'École Agricole de Jundiaí, l'un établissement d’enseignement de la Université Fédéral du Rio Grande do Norte (UFRN).
L’affiche de l’événement du secteur de l’halieutique qui se déroule à l’École Agricole de Jundiai (EAJ), établissement d’éducation de l’Université Fédérale du Rio Grande do Norte (UFRN).

Quoi de neuf dans cet événement? 

Selon Paulo Mario, le coordinateur du cours technique en halieutique à l’EAJ, plusieurs professionnels des universités du nord-est et du sud-est brésilien seront présents. Les invités auront l’opportunité de connaître les nouvelles techniques de recirculation de l’eau qui a pour but la diminution des quantités d’effluents dans la nature.

Le 27 septembre sera destiné aux présentations de nouveaux projets du secteur d’aquariophilie. Des expériences vécues dans les différents établissements et secteurs de recherches aquatiques seront échangées durant l’événement.

Un événement pour tous

Cette rencontre sera ouverte à toute la communauté du nord-est du Brésil, destinée, non seulement aux étudiants, mais aussi aux producteurs, aux chercheurs et à tous ceux qui aiment ce type d’activité.  (Paulo Mario, coordinateur et organisateur de l’événement).

Le coordinateur Paulo Mário du cours d'Halieutique de l'école Agricole de Jundiaí (EAJ).
Paulo Mario, coordinateur du cours d’halieutique de l’école Agricole de Jundiai (EAJ).

La rencontre aura le soutien de la direction de l’École Agricole de Jundiai (EAJ), du CNPq, de l’UFRN, du PRONATEC et du Ministère de la Pêche et Aquiculture du Brésil (MPA). Vous pouvez consulter d’autres informations sur le site de l’événement https://encontrodeparcerias.jimdo.com

Fábio Santana, Mondoblogueur RFI à Natal, nord-est du Brésil. 


Les élections présidentielles au Brésil

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Depuis la fin de la coupe du monde de football, qui s’est déroulée au Brésil cette année (2014), les brésiliens attendent avec impatience les élections présidentielles du 5 octobre. (Crédit photo: Moacir Ximenes/Wikimedia commons).

Malgré sa première place dans les sondages aux élections présidentielles du Brésil, l’actuelle présidente de la République Dilma Rousseff  devra vraisemblablement affronter un second tour, car la somme des voix de tous les autres candidats est plus grande que le score obtenu par l’actuelle présidente.

Selon le sondage de l’institut brésilien IBOPE, si l’élection avait été aujourd’hui, la présidente Dilma Roussef du PT aurait eu 38% des voix. La candidate Marina Silva du PSB aurait eu 29%. Celle-ci, occupe la place de l’ancien candidat Eduardo Campos qui est mort dans un accident aérien en août dernier, à Santos. À la troisième place,  le candidat de l’opposition Aécio Neves, du PSDB, aurait eu 19%. Le reste des candidats auraient eu à peine 3% des voix. Il devrait donc y avoir un second tour, qui se déroulera le 25 octobre 2014. Voir le résultat du sondage ci-dessous:

Recherche faite de 20 au 22 septembre 2014 pour  l' Ibope /Journal État de de S. Paulo et Globo. Enregistré sur le numéro BR-00755/2014 .
Le sondage réalisé du 20 au 22 septembre 2014. (Ibope /Le Journal Estado de Sao Paulo et Globo). Enregistré sous le numéro BR-00755/2014 .

Le second tour

La législation électorale brésilienne prévoit que pour vaincre au premier tour, le candidat devra avoir plus de 50% des votes valides. S’il n’y parvient pas, ça veut dire qu’il y aura un second tour entre les deux  candidats les mieux placés au  premier tour. Selon l’Ibope, l’actuelle présidente Dilma Rousseff, aurait aujourd’hui, autant de quantité de votes que la candidate du PSB  Marina Silva  (41%) au second tour. Voir le résultat ci-dessous:

Simulation de la deuxième élection enregistré pour  l' Ibope /Journal État de de S. Paulo et Globo. Enregistré sur le numéro BR-00755/2014 .
Le sondage qui simule le second tour des élections entre la candidate Dilma Rousseff et la candidate Marina Silva. (Sondage enregistré par l’Ibope /Le Journal Estado de Sao Paulo et Globo) sous le numéro BR-00755/2014 .

Finalement, personne ne sait qui sera élu président, mais, une chose est presque sûre, vous savez quoi? Le Brésil continuera vraisemblablement à avoir une femme à la tête de son gouvernement.

Fabio Santana, Mondoblogueur RFI à Natal, nord-est du Brésil.


C’est le commencement de la réalisation d’un rêve

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Ça y est. Enfin, après la grande finale de la coupe du monde du Brésil, nous aurons pu apporter les principales nouvelles de Natal pour le monde à travers du Mondoblog Radio France International.(Crédit photo: Fabio Santana).

Je me rappelle comment si c’était aujourd’hui. C’était le 16 juillet, la date à laquelle j’ai écrit mon dernier billet sur la coupe du monde du Brésil 2014, sur la plateforme du mondoblog France 24.

Ça fait presque deux mois. Aujourd’hui c’est un grand jour pour moi et pour la ville de Natal, car nous commencerons à apporter plusieurs informations des sports, des sciences, des connaissances, des politiques et d’économie. Il y aura beaucoup d’aspects culturels que nous devrons montrer ici, à partir de maintenant.

Pour remercier celle-ci, je ne pourrais pas oublier quelques personnes très importants pour cette conquête, comme ma femme Mariangela Gama, l’algérienne Ahlem Nouari, les professeurs Ernesto, Raquel et Isabele, tous de l’Alliance Française de Natal et les grands amis du mondoblog de la coupe du monde.

J’espère que je pourrai bien utiliser cet espace pour apporter des sujets très intéressants de Natal, du Brésil et du monde et ainsi, pouvoir être utile dans l’avenir.

Fabio Santana, Mondoblogueur RFI à Natal, nord-est du Brésil.


Brésil : Natal s’inquiète de l’avenir de son stade

VIDEO | Selon la presse brésilienne, beaucoup de stades construits pour la Coupe du monde seront transformés en « Éléphants Blancs« . Autrement dit : ils ne serviront plus à rien. Notre blogueur Fabio Santana a demandé leur avis sur cette question aux supporters des trois clubs que compte la ville de Natal, au nord-est du pays. (Crédit photo : R. Lucena, Flickr/CC)

L’Arena des Dunas a une capacité d’environ 40. 000 personnes. La ville de Natal possède trois équipes de football professionnelles : ABC Futebol Clube, América Futebol Clube et Alecrim Futebol Clube.

Si ces équipes comptent un grand nombre de passionnés,  deux d’entre elles – ABC et Alecrim – possèdent déjà des stades propres. Enfin l’autre grand problème de Natal, c’est qu’à la différence de son voisin Recife, où les Brésiliens supportent Sport Recife, Santa Cruz ou Nautico, la grande partie des habitants de Natal soutiennent des équipes du sud-est du pays.

L’avis des supporters d’America, d’ABC et d’Alecrim

Les supporters João Silva (ABC), José Castro (Alecrim) et Gilberto Cavalcanti (América), ils pensent que l'Arena des Dunas survivra l'avenir. (Crédit photo: Fabio Santana).
Les supporters João Silva (ABC), José Castro (Alecrim) et Gilberto Cavalcanti (América). Avis d’eux, le stade Arena des Dunas survivra à l’avenir. (Crédit photo: Fabio Santana).

J’ai pu écouter de l’opinion des supporters de trois équipes de Natal. João Silva est un fan du ABC. Pour lui, l’avenir du stade Arena des Dunas dépendra de l’accès du ABC à la première division du football brésilien, car le stade serait alors pein lors d’affrontements avec les équipes du sud-est.

José Castro (Alecrim) ne pense pas que le stade survivra seulement avec des matchs de football : il deviendrait rentable avec quelques spectacles et un Festival de musique.

Efnin, Geraldo Cavalcanti (America de Natal) ne s’attend pas à ce que le stade soit plein. Il pense cependant que l’Arena des Dunas sera toujours un belle carte postale pour la ville.

Vous pouvez retrouver ces trois avis dans la vidéo ci-dessous :

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Natal : petit souvenir pour les champions du Monde

Enfin, la Coupe du monde de foot au Brésil 2014 s’achève. Les Allemands auront été la meilleure équipe. Pour leur rendre hommage, j’ai choisi huit images – comme le nombre de buts qu’ils auront marqués en demi-finale puis en finale – pour rendre hommage aux hommes de Joachim Löw.

La ville Natal a été le théâtre de quatre matchs pendant la phase de poules de la Coupe du monde; ici, nous avons accueilli les supporters de Cameroun, du Mexique, des États-Unis, du Ghana, de la Grèce, du Japon, de l’Italie et de l’Uruguay.

Durant leur séjour,  ils ont pu fréquenter des hauts lieux touristiques de la ville. En forme d’hommage pour les champions du Monde allemands, j’ai choisi huit de ces endroits, comme autant de buts allemands contre le Brésil en demi-finale (7-1) puis contre l’Argentine (1-0 a.p.)

Allemagne 7-1 Brésil

Allemagne (1-0) - Le Mont du Chauve. Il est un important poist touristique de Natal. Dans cette image a été inspirée l’architecture du stade Arena des Dunas. (Crédit photo: Fabio Santana).
Allemagne (1-0) – Le Mont du Chauve. Point touristiqueimportante  de Natal. Cette vue a inspiré l’architecture du stade Arena des Dunas. (Crédit photo: Fabio Santana).
Allemagne (2-0) -  Le Chateau Pub Bar dans le quartier Ponta Negra. (Crédit photo: Fabio Santana).
Allemagne (2-0) – Le Château Pub Bar, situé dans le quartier Ponta Negra. (Crédit photo: Fabio Santana).
Allemagne (3-0) - Le stade Maria Lamas Farache Du ABC Football Club, il a été le centre d'entrainement de la seleção mexicaine à Natal. (Credit photo: Fabio Santana).
Allemagne (3-0) – Le stade Maria Lamas Farache du ABC Football Club de Natal, il a été le centre  d’entraînement de la Seleção mexicaine. (Crédit photo: Fabio Santana).
Allemagne (4-0) - Le Musée du Centre de lancement de la Barreira do Inferno de l'armée brésilienne à Natal (Crédit photo: Fabio Santana).
Allemagne (4-0) – Le Musée du centre de lancement de la Barreira do Inferno de l’aéronautique brésilienne à Natal (Crédit photo: Fabio Santana).
Allemagne (5-0) - La plage de Cotovelo à Parnamirim, dans la grande Natal.
Allemagne (5-0) – La plage de Cotovelo à Parnamirim, dans la grande Natal.
Allemagne (6-0) - Le plus grand cajueiro (arbre à cajou) au monde avec 8500 mètres carrés  à Pirangi, la grande Natal. (Crédit photo: Fabio Santana).
Allemagne (6-0) – Le plus grand cajueiro (arbre à cajou) au monde avec 8 500 mètres carrés à Pirangi, la grande Natal. (Crédit photo: Fabio Santana).
Allemagne (7-0) - Le stade Arena des Dunas. Il est un Carte Postale de Natal. Il a accueilli 4 matchs de foot dans la coupe du monde du Brésil. (Crédit photo: Fabio Santana).
Allemagne (7-0) – Le stade Aréna des Dunas. Il a accueilli quatre matchs de foot lors du Mondial brésilien. (Crédit photo: Fabio Santana).

Allemagne 1 – 0 Argentine

Allemagne (1-0) - Le Centre-Commercial Cidade Jardim, le plus ancien de Natal. Il a reçu les supporters des équipes qui ont joué à Natal. (Crédit photo: Fabio Santana).
Allemagne (1-0) – Le Centre commercial Cidade Jardim est  le plus ancien de Natal. Il a reçu les supporters des équipes qui ont joué à Natal. (Crédit photo: Fabio Santana).

Pour finir, je pense que la victoire allemande est logique : la meilleure équipe a gagné. Désormais, le Brésil compte 5 étoiles sur son maillot, et l’Allemagne et l’Italie 4.

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Brésil-Pays Bas : match de foot ou enterrement ?

Ambiance d’enterrement pour les supporters brésiliens après le match Brésil – Pays Bas (0-3). Encore une fois, les Auriverdes ont déçu leurs fans. (Crédit photo : Fabio Santana).

Samedi, les Brésiliens ont dit adieu à leur Coupe du monde. L’enjeu  de la dernière place : la troisième place, qu’occupera finalement les Pays Bas.  Bien que la presse locale ait essayé faire motiver le peuple brésilien pour le match, le terrain leur a offert un nouveau cauchemar quelques jours après le calvaire allemand.

La Fédération du commerce a ignoré le match

Pendant les matchs du Brésil dans ce Mondial, tout les commerces fermaient leurs portes au public pour permettre aux gens de suivre les rencontres. Mais samedi au moment du coup d’envoi, tout était ouvert dans et autour le Centre commercial Cidade Jardim de Natal.

Différemment des autres matchs du Brésil, le commerce a ouvré normalement quand du match Brésil - Pays Bas. (Crédit photo: Fabio Santana)
Différemment des autres matchs du Brésil, le commerce a ouvré normalement quand du match Brésil – Pays Bas. (Crédit photo: Fabio Santana).

Nouvelle déception brésilienne

Les supporters étaient méfiants, et ils avaient de quoi après le massacre allemand pour en demi-finale (7-1).

Pour confirmer ces craintes, le match commençait quand les Pays Bas marquaient un premier but, dès la deuxième minute. Les supporters ont cru revivre le cauchemar de mardi dernier puisque le Brésil souffrait et encaissait un second but (2-0).

Pendant la second mi-temps, j’ai pu parler avec un groupe de quatre jeunes adultes qui regardaient le match. Ils m’ont appris qu’ils s’attendaient et même espéraient une autre défaite des Auriverde. ils n’étaient pas préoccupés avec le score, et profitaient seulement d’être réunis entre eux. La victoire finale des Oranje (3-0) et leur troisième place ne les a donc pas trop dérangés…

L'un groupe de jeunes hommes et de jeunes femmes en regardant le match de foot Brésil - Pays Bas (0-3) au Centre-Commercial Cidade Jardim. (Crédit photo: Fabio Santana).
L’un groupe de jeunes hommes et de jeunes femmes en regardant le match de foot Brésil – Pays Bas (0-3) au Centre-Commercial Cidade Jardim. (Crédit photo: Fabio Santana).

Après cette ultime défaite, les sentiments de défiance et de déception étaient visibles sur les visages des supporters brésiliens. Le football auriverde a perdu sa crédibilité. L’après-Mondial devra être l’occasion de nombreuses réflexions et d’un nouveau recommencement, en visant la nouvelle édition en Russie 2018.

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« Il faut que le Brésil perde la petite finale »

Désormais la Seleção brésilienne n’a plus aucune chance de conquérir la Coupe du monde 2014. La troisième place est encore possible… mais selon notre Observateur brésilien à Natal, il faut que le Brésil perde. Voilà pourquoi. « Cette année, c’est nous qui devons finir dans le cercueil » explique notre Observateur. Photo Wikimedia Viniciusmc

Après le spectacle affligeant qu’a livré notre équipe à Belo Horizonte face aux Allemands que je n’imaginais même pas dans mes pires cauchemars, les Auriverdes doivent déjà se retrousser les manches pour la petite finale à Brasília dans 2 jours. Autour de moi, et malgré la déception, beaucoup de Brésiliens souhaitent conclure de meilleure façon la compétition. Mais moi, je ne suis pas d’accord avec cette analyse.

En cas de victoire du Brésil : « c’est pas mal non ? »

Au Brésil, nous avons l’habitude d’être influencé par une forte communication de la part des politiques ou même d’agences de communication qui essaient par tous les moyens de cacher ce qu’il ne faut pas montrer. Ici encore, j’observe depuis mardi, passée la déception et la colère de la défaite,  une sorte de tentative d’enfouir cette humiliation face à l’Allemagne.

Ma plus grand peur est que l’équipe brésilienne gagne ce dernier match, peu importe la manière, et que toute faiblesse soit immédiatement oubliée. En cas de victoire, la faiblesse de notre attaque et de notre milieu de terrain seraient relégués au second plan.  Il faut un vrai coup de balai dans cette équipe. Si nous gagnons, il n’est pas impossible que certains éléments de l’équipe, qui n’ont absolument rien montré en 2014 soient encore là en 2018 en Russie. Et pas seulement les joueurs, mais aussi des membres du staff technique ! Car l’argument sera : « quand même, nous avons terminé 3ème, c’est pas mal non ? »

En cas de défaite brésilienne : montrer au grand jour les faiblesses

Une défaite est, à mon sens, la meilleure option pour le Brésil aujourd’hui.Entre finir troisième ou quatrième, c’est quoi qu’il arrive bonnet blanc et blanc bonnet. Un dernier match catastrophique appuierai cependant là où ça fait mal, mais confirmerait une nouvelle fois les faiblesses de cette équipe face aux Pays-Bas, une équipe avec des joueurs de classe mondiale.

Longtemps nous avons été bernés par la victoire en Coupe des confédérations qui a masqué le manque de préparation de notre équipe pour cette Coupe du monde. La faiblesse mentale et la fragilité de cette équipe contre l’Allemagne ne doivent pas seulement apparaître comme un accident, mais comme un véritable état de fait.

ça peut paraître sarcastique, mais il faut en finir avec ces questions d’émotivité de la Seleçao. Que cette équipe perde son dernier match, et qu’on n’en parle plus. Et qu’on commence, dimanche, a préparer sur de nouvelles bases la conquête du titre Mondial en Russie en 2018.

Fabio Santana, Observateur de France 24 à Natal (Brésil).     

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« Moi, Brésilien, je ne l’imaginais même pas dans mon pire cauchemar »

COUP DE GUEULE | A Natal, dans le nord-est du Brésil, Fabio Santana est depuis le début de la compétition un Observateur enthousiaste. Mais hier, comme 200 millions de Brésiliens, il a vécu un cauchemar lors de Brésil-Allemagne.

Même si nous savions tous que l’élimination des Auriverde était possible face à cette puissante équipe Allemande, personne n’aurait jamais pu imaginer une telle rouste.

Je me suis réveillé en ce 8 juillet avec beaucoup d’espoir en pensant que la qualification du Brésil était possible. Le fait de jouer dans le stade de Belo Horizonte, qui nous avait déjà vu venir à bout (certes péniblement) du Chili était à mon sens un avantage. Les récents matchs, toujours poussifs, présentait un léger mieux, plus d’engagement, notamment contre la Colombie. Le gros point d’interrogation était évidemment l’absence de Neymar, mais surtout à mon avis de Thiago Silva. Décrié pour ses problèmes psychologiques, il allait être remplacé par Dante, que je voyais, avant le match, comme la clé de notre défense, lui qui a l’habitude d’affronter les défenseur allemands en Bundesliga…

La plus grande humiliation brésilienne en coupes du monde

Vers 16 heures, je me suis donc installé dans le centre commercial de Cidade Jardim, dans le quartier de Neópolis à Natal, où j’ai l’habitude de suivre les matchs.

J’étais anxieux, et très excité à l’idée d’une finale de mon équipe dans mon pays. Mais cette anxiété n’a duré que peu de temps, car les Allemands ont ouvert  le score immédiatement. Immédiatement, j’ai pensé à la France, qui avait également concédé un but rapidement, mais qui avait réussi à inquiéter l’Allemagne, recroquevillée ensuite dans sa moitié de terrain pendant une grosse partie du match. Je me disais qu’avec nos atouts offensifs et notre public, nous pouvions rapidement revenir au score.

La fin des illusions

Mais ce qui a suivi, nous ne l’avions même pas imaginé dans nos pires cauchemars. Les buts s’enfilaient comme des perles. 5-0. Beaucoup de supporteurs n’ont pas eu le courage de rester pour la deuxième mi-temps et sont rentrés vaquer à leurs occupations chez eux…

 

Le supporter brésilien pleure après l’élimination des auriverdes à grande-finale dela coupe du monde 2014. (Crédit photo: Fabio Santana).
Un supporteur brésilien pleure très triste après l’élimination des Auriverdes  (Crédit photo: Fabio Santana).

 

La Coupe du monde se termine en fracas pour nous. Joueurs comme supporteurs, je ne sais pas comment nous allons nous remotiver pour la petite finale qui aura lieu samedi. Une troisième place pour une équipe qui possède 5 étoiles ? C’est indigne du Brésil qui jouait à domicile.

Fabio Santana, Observateur France 24 h à Natal (Brésil).


Natal : les Ghanéens sont partis, la fête aussi

À Natal, le départ des supporters des Black Stars n’est pas passé inaperçu. Les Brésiliens regrettent la joie, l’enthousiasme et le charisme des Ghanéens qui ont conquis les fans auriverde. Mais même après leur retour au pays, tous pensaient que la fête se poursuivrait, puisque le Brésil est toujours dans la compétition. Et pourtant… (Crédit photo : Fabio Santana)

A Natal, la présence de supporters des Black Stars avaient donné lieu à des fêtes mémorables, durant lesquels Brésiliens et Ghanéens regardaient les matchs ensemble et écoutaient de la musique de leurs deux pays au Point 7, dans le quartier Ponta Negra.

Le lieu était un agréable point de rendez-vous pour le peuple de natal et touristes. (Crédit photo: Fabio Magno).
Le lieu était un agréable point de rendez-vous pour le peuple de Natal et les touristes. (Crédit photo: Fabio Magno).

Brésil-Colombie: où étaient les supporters ?

Depuis le départ des Ghanéens, la fête est finie. J’ai pu le vérifier à l’occasion du match Brésil-Colombie. Je voulais aller le regarder au Point 7, mais l’endroit était vide : les Ghanéens étaient rentrés chez eux.

Mais le Brésil est toujours dans la compétition, alors pourquoi cette absence de ferveur ?

La point 7 à Natal il n'y avait pas rien après la départie des ghanéens (Crédit photo: Fabio Santana).
Point 7 à Natal : l’endroit est vide depuis le départ des Ghanéens (Crédit photo: Fabio Santana).

Grâce à quelques commerçants qui travaillent dans le quartier, j’ai appris que toute la structure autour des soirées – écran géant, scène, équipements audio et lumières… – appartenait aux Ghanéens. Ils avaient leur matériel dans un grand bateau, qui a fait le chemin inverse avec dans ses cales ce qu’il avait amené au Brésil. Idem pour les supporters ghanéens.

Un départ qui a sonné la fin de la fête. La mairie de la ville n’a pas eu envie de prendre le relais, en raison du village FIFA Fan Fest qui se trouve dans un autre endroit de la ville. Désormais, la fête n’est plus qu’un vieux souvenir…

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Brésil : « Les stats ont parlé, la Seleçao sera en finale »

Si j’avais peur d’un affrontement Brésil-France, maintenant, plus rien ne peut me faire peur : le motif ? L’équipe allemande n’a jamais vaincu les Brésiliens dans un match officiel de foot.

Si les statistiques avaient le pouvoir de décider du résultat d’un match, les supporteurs brésiliens pourraient d’ores et déjà dormir sur leurs deux oreilles en attendant le match de mardi 8 juillet.

Selon le site de la FIFA, Brésil et l’Allemagne se sont rencontrés à quatre reprises en match officiel depuis 1952, et seulement deux fois lors d’une Coupe du monde. Un bien maigre nombre de rencontres au regard du palmarès des deux équipes qui ont, à elles deux, remporté 8 Coupes du monde sur 17.

Regardons de plus près ces résultats : en 1981, lors du « Mundialito, le Brésil rencontre pour la première fois en Coupe du monde l’Allemagne et l’emporte 4-1 en Uruguay. En 1999, le Brésil atomise l’Allemagne 4-0 lors de la phase de poule de la Coupe des confédérations au Mexique. Trois ans après, le Brésil remporte encore son match (2-0) lors de la finale de la Coupe du monde de 2002 au Japon. La dernière rencontre opposant les deux équipes en matchs officiels a eu lieu à Nuremberg en Allemagne lors de la Coupe des confédérations de 2005 et là encore, le Brésil l’a emporté 3-2 en prolongation lors des demi-finales.

Au final, le seul match qui a vu l’Allemagne victorieuse lors d’une rencontre officielle contre le Brésil remonte à… 1952 ! Lors d’un quart de finale aux Jeux olympiques d’Helsinki, le Brésil s’était incliné 4-2…

Il y a donc de quoi être confiant malgré les mauvaises nouvelles de la blessure de Neymar et de la suspension de Thiago Silva… car l’histoire du football n’est-ce pas une logique qui se répète ?

Fabio Santana, Observateur de France 24 à Natal (Brésil).


BRÉSIL-COLOMBIE: les défenseurs ont soulagé les supporters

Encore une fois l’équipe brésilienne n’a pas fait une grande prestation. Mais après avoir battu la Colombie (2 -1), ils sont parvenus à se qualifier pour la demi-finale qu’ils joueront contre l’équipe allemande. (Crédit photo : Danilo Borges/Portal da Copa, Wikimedia Commons)

On se disait que ce serait facile pour le Brésil face à la Colombie. Mais les Auriverde ont malgré tout été inquiétés puisque  après le but du 2-0 de David Luiz, James Rodriguez a réduit le score sur penalty (80e). Le match a finalement fini avec la victoire brésilienne. Même en jouant mal, le Brésil est déjà parmi les quatre meilleures équipes du monde.

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Un supporter brésilien à Natal déguisé aux couleurs du drapeau auriverde. (Crédit photo: Fabio Santana).

Malgré la qualification brésilienne, tout n’est pas rose pour le Brésil : Neymar s’est cassé une côte est va rater la fin de la compétition.

Fabio SANTANA, Observateur France 24 à natal (Brésil)


Brésil : « Oui, j’ai peur de la France »

A quelques heures des quarts de finale de la Coupe du monde de football 2014, il y a une chance sur quatre que le Brésil rencontre la France en demi-finales. Et là, j’ai commencé à avoir les chocottes.

Depuis le s années 1980, je suis régulièrement les matchs de football. De mémoire de Brésilien, j’ai du faire un grand effort pour me souvenir des derniers matchs où les Auriverdes ont battu les Bleus en match officiel. Le seul bon souvenir que j’ai, c’est un match amical remporté 3-0 par le Brésil en juin 2013. Mais à part ça, c’est le trou noir : je ne me rappelle d’aucune victoire du Brésil sur les Bleus.

Petits calculs…

Les rencontres France-Brésil ne sont en effet pas légion : jusqu’à maintenant ils se sont affrontés dans des matchs de compétition internationale  cinq fois : quatre fois lors de la Coupe du monde et  une fois en Coupe des confédérations. Pour un total de trois victoires de la France, une victoire du Brésil et un match nul.

Pour voir une victoire du Brésil, il faut remonter à 1958, quand le Brésil a battu la France 5-2 lors  des demi-finales de la Coupe du monde en Suède. Depuis, c’est le néant : les Français ont vaincu les Brésiliensen quarts de la Coupe du monde 1986 (1-1 et 4-3 aux tirs au but), lors de la mémorable finale 1998 (3-0),  lors de la demi-finale de la Coupe des confédérations 2001 (2-1) et, dernier match en date, lors de finale de la Coupe du monde de 2006 (1-0). Les comptes sont bons : ça fait depuis 52 ans que nous n’avons plus battu la France en match officiel.

Finalement je vous demande, est-ce que j’ai de la raison d’avoir peur d’affrontement entre Brésil – France pour les demi-finales de la coupe du monde de 2014 ? Et bien ma réponse, au regard de l’histoire, c’est oui !

Fabio Santana, Observateur de France 24 à Natal (Brésil)      


VIDEO DU JOUR : Au Brésil, après la souffrance, la joie !

Lors des huitièmes de finale Brésil-Chili, j’ai souffert comme les dizaines de Brésiliens autour de moi et les 200 millions dans le pays . 120 minutes qui ont semblé une éternité… et puis la délivrance est venue ! Voyez notre réaction en vidéo !  / Des supporteurs brésiliens dans un restaurant de Mossoro. (Crédit photo: Fabio Santana)

J’ai assisté au match dans un restaurant de Mossoró, dans le nord-est du Brésil. Il y avait ici tous les ages et tous les sexes réunis pour vibrer ensemble.  Et puis il y a eu ces tirs aux buts, les arrêts de Julio César, et ce dernier tir au but de Jara, le joueur chilien, sur le poteau. Et là, ce fut l’explosion de joie.

Fabio Magno, Observateur France 24 à Mossoró (Brésil).  


Brésil : Avant le match, une petite visite touristique ?

EN IMAGES | Pendant mon passage à Mossoró pour suivre le dernier match de phase de poule du Brésil, je suis parti à la rencontre des petites villes de cette région  aride connue comme la « Caatinga ». Suivez le guide ! (Vue de la région de la côté Blanche à Areia Branca, Crédit photo : Fabio Santana).

En sortant de Mossoró et suivant sur la route BR-110 dans la direction est, j’ai parcouru environ 30 km, jusqu’à la ville d’Areia Branca, dans l’ouest d’état du Rio Grande do Norte, dans la région y connu comme la Côté Blanche.  La région a reçu ce nom parce qu’elle est l’une des plus grandes productrices de sel du Brésil.

L'extraction du sel dans la ville Areia Branca, état du Rio Grande do Norte. Pour ça, le nom Côté Blanche. (Crédit photo: Fabio Santana)
L’extraction du sel dans la ville Areia Branca, état du Rio Grande do Norte.  (Crédit photo: Fabio Santana)

Même dans ces villes un peu reculée, nous vivons actuellement la Coupe du monde. Autour de tous les lieux parcouru, j’ai pu vérifier les rues grimées avec les couleurs du drapeau brésilien. La radio Costa Branca FM94, à Areia Branca, a en effet lancé un concours de la rue plus belle.

L'une rue déguisée à Areia Branca dans les couleurs du drapeu brésilen. (Crédit photo: Fabio Santana).
Une rue de l’Areia Branca avec les couleurs du drapeau brésilien. (Crédit photo: Fabio Santana).

Dans l’hôtel Costa do Atlântico, nous avons été bien reçu dans l’euphorie de la coupe du monde. Tous attendent déjà avec impatience le match Brésil – Chili pour les huitièmes de finale.

Le secteur de loisir d'hôtel Costa do Atlàntico qui devra être plein de gens durant le match Brésil -Chili pour les huitièmes de finale. (Crédit photo: Fabio Santana).
Le secteur de loisir de l’hôtel Costa do Atlàntico qui sera être plein durant le match Brésil -Chili pour les huitièmes de finale. (Crédit photo: Fabio Santana).

Comme des images valent plus que des millions de mots, voici un petit florilège de l’endroit où j’assisterai à Brésil-Chili :

Le mars zéro à Areia Branca. (Crédit photo: Fabio Santana).
Le Marco Zero à Areia Branca. (Crédit photo: Fabio Santana).
Le phare militaire de la ville Areia Branca. (Crédit photo: Fabio Santana).
Le phare militaire de la ville Areia Branca. (Crédit photo: Fabio Santana).

Les Dunas du rosé à Areia Branca. (Crédit photo: Fabio Santana).

Les dunes roses é à Areia Branca. (Crédit photo: Fabio Santana).
La vue des dunas du rosé à Areia Branca. (Crédit photo: Fabio Santana).
La vue des dunes roses à Areia Branca. (Crédit photo: Fabio Santana).

 

La vue partielle des dunas du rosé à Areia Branca. (Crédit photo: Fabio Santana).

Une autre vue des dunes roses à Areia Branca. (Crédit photo: Fabio Santana).
La Pointe du Miel à Areia Branca. (Crédit photo: Fabio Santana).
La Pointe du Miel à Areia Branca. (Crédit photo: Fabio Santana).
La vue sous la Pointe du Miel à Areia Branca. (Crédit photo: Fabio Santana).
La vue sous la Pointe du Miel avec des gros cactus à Areia Branca. (Crédit photo: Fabio Santana).
L'un petit bar à la plage d'Upanema à Areia Branca. (Crédit photo: Fabio Santana).
Un petit bar à la plage d’Upanema à Areia Branca. (Crédit photo: Fabio Santana).
L'un habitant en utilisant un ancien moyen de transport d'impulsion à bête. (Crédit photo: Fabio Santana).
Un habitant avec un ancien moyen de transport. (Crédit photo: Fabio Santana).
L’extraction du sel minéral à Areia Branca. Crédit photo: Fabio Santana).
La barrage pour l’extraction du sel minéral à Areia Branca. Crédit photo: Fabio Santana).
Le sel minéral obtenu à Areia Branca . (Crédit photo: Fabio Santana).
Le sel minéral obtenu à Areia Branca . (Crédit photo: Fabio Santana).
La place d’événements  à la plage d'Upanema à Areia Branca. (Crédit photo: Fabio Santana).
La place d’événements à la plage d’Upanema à Areia Branca. (Crédit photo: Fabio Santana).

Le couché du soleil à la plage d'Upanema à Areia Branca.(Crédit photo: Fabio Santana).

Le coucher du soleil à la plage d’Upanema à Areia Branca.(Crédit photo: Fabio Santana).

Fabio Santana, Observateur France 24 à Areia Branca (Brésil).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


AMBIANCE : Je vous fais vivre Mon Brésil-Cameroun

Tout le Brésil est en fête depuis lundi avec la qualification de la Seleçao pour les huitièmes de finale. Le match avait lieu à Brasilia. Moi, j’ai vécu ce Brésil-Cameroun à Mossoro, la deuxième plus grande ville de l’état du Rio Grande. Comme 200 millions de Brésiliens, voilà comment j’ai vibré. / Un magasin de Mossoró dans les couleurs du drapeau brésilien (Crédit photo: Fabio Santana)

La ville Mossoró est située à environ 290 km de Natal, dans une région aride, qui est caractérisé par l’absence de pluies régulières et de très hautes  températures pendant tout l’année. Durant cette période, la Coupe du monde a coïncidé  avec la grand Fête Junina, où il y a beaucoup de musique et de nourriture de la campagne.

Le centre de la ville a resté vide lors du match

À moins d’une heure du match Brésil -Cameroun, j’ai pu parcourir le centre ville de Mossoró et la station des arts, qui est le point touristique de la ville. Elle était totalement déserte !

La Place Rodolfo Fernandes au centre de Mossoró était vide à peu de temps avant du match Brésil - Cameroun. (Crédit photo: Fabio Santana).
La Place Rodolfo Fernandes au centre de Mossoró était vide peu de temps avant le match Brésil – Cameroun. (Crédit photo: Fabio Santana).

Dans le deuxième lieu, la même chose, même si un écran géant avait été installé. J’ai pu m’informer auprès des conducteurs de taxis que les gens dans cette ville avait prévu de regarder les matchs chez eux ou dans les hôtels. Le motif: les hautes températures et baisses humidités d’air.

L'espace de la Fête Junina de Mossoró,dans la station des arts, était aussi vide avant le match de foot Brésil - Cameroun. (Crédit photo: Fabio Santana).
Le lieu de la Fête Junina de Mossoró,dans la station des arts, était aussi vide avant le match Brésil – Cameroun. (Crédit photo: Fabio Santana).

Le peuple dans l’hôtel Thermas Mossoró

Enfin, j’ai pu rencontrer les personnes à l’hôtel Thermas, à 4 km du centre de la ville. Cependant, j’ai eu qui payer 30 Reais, environ 10 Euros pour regarder le match au salon Thermas, il était climatisé et j’ai eu droit à un buffet.

Le ticket nécessaire pour regarder le match de foot Brésil - Cameroun au hôtel Thermas Mossoró. (Crédit photo: Fabio Santana).
Le billet nécessaire pour regarder le match de foot Brésil – Cameroun à l’hôtel Thermas Mossoró. (Crédit photo: Fabio Santana).

De l’appréhension à l’émotion 

Quand le match a commencé, durant les cinq premières minutes,  tout le monde était persuadé que la  Seleção n’aurait aucune difficulté à vaincre le Cameroun. Mais le début du match nous a donné quelques sueurs froides et nous a plongé dans le doute… jusqu’à ce que Neymar marque le premier but pour calmer les supporteurs brésiliens.

Mais après le but brésilien,l’égalisation rapide camerounaise nous a replongé dans le doute. Un doute finalement de courte durée avec le second but de Neymar.

Les supporters décontractés au salon Thermas dans la finale de la mi-temps. (Crédit photo: Fabio Santana).
Les supporteurs décontractés au salon Thermas à la la mi-temps. (Crédit photo: Fabio Santana).

 

Durant tout la seconde mi-temps, la plus grand préoccupation des supporteurs était que la Seleção finisse absolument premier du groupe A.  Tout le monde était tranquille, surtout après le but du Mexique face à la Croatie. A ce moment là, le Brésil dominait le Cameroun 3-1.  Les supporteurs étaient rivés à leur téléphone portable pour vérifier le résultat du Mexique, qui avec le score de 3-0 menaçait la première place du Brésil.

Finalement, l’équipe brésilienne a réussi à terminer première de son groupe comme le souhaitait tout le monde ici.

La « Fogueira Junina » et les commentaires des supporters

Après le match, les supporteurs ont été allumer un grand feu de bois, la « Fogueira Junina », une traditions de la fête Junina qui se déroule en juin au nord-est du Brésil.

J’ai pu parler avec quelques supporteurs qui étaient là. Tous sont d’accord pour dire que l’équipe brésilienne n’est pas bien et que le match contre le Chili en huitièmes de finale sera difficile. Selon le supporter Mateus Souto-Maior, qui est venu de João Pessoa, la capitale d’état de la Paraiba,

« La Seleção brésilienne n’a pas de bons attaquants cette année. Nous sommes trop dépendants de Neymar, qui est un excellent joueur. Mais être dépendant d’une seule personne, ce n’est pas comme ça qu’on finit champion du monde. »

La célèbre Fogueira Junina du mois de juin. C'est une tradition du nord-est du Brésil. (Crédit photo: Fabio Santana).
La célèbre Fogueira Junina du mois de juin. C’est une tradition du nord-est du Brésil. (Crédit photo: Fabio Santana).

 

Fabio Santana, Observateur de France 24 à Natal (Brésil)


Mais où sont passés les supporteurs du Ghana à Natal ?

Depuis le début de la Coupe du monde, les Ghanéens ont fait de la ville de Natal, dans le nord-est du pays, leur fief. Mais hier, à l’occasion du match Allemagne-Ghana, ces derniers avaient mystérieusement disparus… le récit de notre Observateur Fabio Santana. / Crédit photo : Fabio Santana

Aujourd’hui, je me suis préparé très tôt pour aller à la rencontre des supporteurs du Ghana, qui sont arrivés à Natal la semaine dernière.

Environ 10 minutes avant le match Ghana-Allemagne, qui commençait à 16h heure locale, je suis arrivé au Point 7, le lieu publique choisi comme siège pour les Ghanéens pendant la coupe du monde du Brésil. Mais à ma grande surprise, il n’y avait que 3 Ghanéens.

Je me suis donc mis en quête de trouver les supporteurs ghanéens autour du Point 7. Personne. Alors, j’ai les cherché au Centre-Ville Praia, localité à 100 mètres du Point 7. Encore une fois, je ne les ai pas rencontré.

L'un Groupe de personnes en regardant le match avec l'absence des supporters ghanéens. (Crédit photo: Fabio Magno)
Un groupe de brésilien regarde le match Ghana-Allemagne… mais pas de Ghanéens !. (Crédit photo: Fabio Magno).

Je me suis senti triste et déçu car depuis le début de la compétition, ce sont vraiment les supporteurs Ghanéens qui mettent l’ambiance dans ma ville. Comme le match commençait, j’ai résolu le regarder dans un bar, à la place de loisir du Centre-Ville Praia.

Et là, quand on ne les attendait plus…

Après la première mi-temps très moyenne entre l’Allemagne et le Ghana (0-0), je me préparais pour sortir du bar. Soudain, j’ai vu quelques Ghanéens arriver au loin. Ils étaient 5, puis 10 et finalement, tous les supporteurs sont arrivés pour occuper l’endroit comme à leur habitude !

Cependant, à peine les Ghanéens arrivés, l’équipe allemande marquait son premier but (1-0). Les supporteurs étaient douchés à froid quelques minutes seulement après s’être installés.

Après le but allemand, la tristesse a duré peu de temps, puisqu’immédiatement la « Seleção ghanéenne » a marqué deux buts (Ghana 2 – 1 Allemand).  Voyez la joie des supporteurs au moment du deuxième but des Black stars.

Même si les Allemands sont revenus au score (2-2) les supporteurs de Ghana ont fête ce match comme une victoire. L’ambiance m’a donné des frissons une fois de plus,  supporteurs Brésiliens et Ghanéens ne faisant qu’un dans ce moment de joie.

L'une supportrice brésilienne avec les deux autres supportrices ghanéennes après le match de foot Ghana - Allemand (2-2) à Natal. (Crédit photo: Fabio Santana).
Une supportrice brésilienne avec les deux supportrices ghanéennes après le match de foot Ghana – Allemagne (2-2) à Natal. (Crédit photo: Fabio Santana).

Mais alors, où étaient les supporteurs ghanéens ?

Après le match de foot,  j’ai quand même voulu savoir où diable les supporteurs ghanéens étaient ils passés et pourquoi avaient ils manqué toute la première mi-temps !

Et l’histoire est plutôt incroyable : alors que deux avions de supporteurs ghanéens devaient partir à Fortaleza, ville où le Ghana jouait contre l’Allemagne (à une heure de vol de Natal) un des deux avions a du rebrousser chemin car un oiseau s’était coincé dans la turbine ! Plus de peur que de mal, l’avion s’est posé à Natal, et les supporteurs ont pu arriver, certes en retard, au centre ville de Praia, près de Natal, où nous avons suivi le match ensemble !

Ce représentant brésilien vêtu dans les couleurs de Ghana ensemble d'un supporter de Ghana après le match de foot Ghana - Allemagne (2-2). (Crédite photo:Mariângela Gama).
Un brésilien habillé des couleurs de Ghana après le match de foot Ghana – Allemagne (2-2). (photo: Mariângela Gama).

Dans leur malheur, il y en a un qui a été heureux : j’ai  eu la chance et le plaisir de pouvoir vivre, encore une fois, ces moments avec eux ici à Natal.

Fabio Santana, Observateur France 24 à Natal (Brésil).