fasokan

Application Android de "quand le village se réveille"

 Nous avons le plaisir de mettre à votre disposition, l’application Android du projet “quand le  village se réveille”. Il est téléchargeable sur Android sous le nom Culture Mali comme vous le  voyez dans l’image.  Vous pouvez avoir accès à l’application à partir de ce lien sur Gooogle plays  Procédure d’installation et de navigation  Installer l’Application, lancer le et vous serez directement mis sur la page «à propos » du projet).  Vous…



Afripedia, une bibliothèque virtuelle pour les enseignants au pays dogon

Formation des enseignants à l’utilisation d'Afripédia au Mali.
Formation des enseignants à l’utilisation d’Afripédia au Mali.

La motivation des enseignants de l’école de Kamma, l’intérêt, le sentiment et la satisfaction qu’ils ont approuvés face à la mise à leur disposition de l’outil de wikipédia consultable hors ligne, permet de dire que l’objectif a été atteint avec l’installation d’Afripédia sur 52 ordinateurs aux groupe scolaire de Kamma et au lycée de bandiagara.

Après l’installation de l’outil sur 52 ordinateurs au total dans les écoles de kamma, de Bandiagara et sur des ordinateurs portables personnels à travers les villages dogons, une vingtaine d’enseignants ont pris part à une formation sur l’utilisation d’Afripédia. Les participants qui n’avaient pas de notions sur l’utilisation de  l’outil informatique ont d’abord été initiés pendant une semaine avant de poursuivre la formation avec les autres sur l’utilisation de l’outil qui sert de bibliothèque numérique partout où les gens n’ont pas accès à la connexion Internet.

Photo capturée sur wikipédia.
Photo capturée sur wikipédia.

Avec la page d’accueil Afripédia projetée sur un mur dans une salle de classe, tous les participants ont pu suivre ensemble les différentes notions sur wikipédia hors ligne, avant de se mettre chacun face à un ordinateur pour la phase pratique avec des recherches personnelles. Comme partout où j’ai installé Afripédia, j’ai également noté que les enseignants du pays dogons ont d’abord commencé par chercher à savoir plus sur leurs propres villages et leur culture. C’est pour cette raison que pendant des heures, nous pouvons trouver sur le petits écran de chaque ordinateur, la photo de ce vieux dogon qui illustre l’article sur les dogons sur l’encyclopédie numérique mondiale. Oui, cela est normal, c’est normal et c’est sage car «la première des connaissances, c’est celle de soi-même d’abord».

Au-delà de la formation sur l’utilisation générale de l’outil, plusieurs échanges ont eu lieu autour son l’importance pour les enseignants et comment peuvent-ils s’en servir dans leurs activités pédagogiques pour l’amélioration de la qualité de l’éducation dans notre pays. Cela n’a posé aucune difficulté car «être enseignants, c’est être créatif ». Suite à ces échanges, des initiatives ont été prises et mises en pratique. Plusieurs dossiers ont été crées par matière comme les dossiers Français, histoire, géographie, biologie, mathématiques etc. Ensemble, nous avons fait des recherches sur des leçons et sur chacune de ces matières. Nous avons préparé des leçons en fonction des résultats et les avons enregistrées comme sous-dossiers dans les différents dossiers crées comme par exemple la leçon sur les articles (déterminants)  dans le dossier Français, la leçon sur le cœur dans le dossier biologie etc.  Il s’agit par cette idée de permettre aux enseignants d’avoir facilement et rapidement accès aux archives de leurs recherches par matières et selon les besoins et de pouvoir les partager avec d’autres enseignants à travers le pays à partir des logiciels dropbox et googledrive que nous avons installés sur des ordinateurs à Kamma et à Bandiagara et formé également les enseignants à leur utilisation.

Malgré qu’ils soient en congé, durant les deux semaines, les enseignants ont toujours montré preuve de motivation et leurs intérêts pour Afripédia qui leur est utile pour leurs activités pédagogiques.


Education : Des liseuses, livres numériques pour les enfants du Mali

Photo d'une liseuse
Photo d’une liseuse

Des livres numériques dans les écoles maliennes, toute une arme qui luttera contre l’analphabétisme et qui contribuera à l’amélioration de la qualité de l’éducation dans enfants. La lecture étant une source inépuisable de connaissances, chaque élève a droit d’avoir accès aux livres de lecture pour mieux préparer son avenir. Hors selon l’UNICEF, seulement 0,4 % des enfants auraient des livres chez eux dans notre pays. Human’Esdes, une association à but non lucrative, a lancé le projet « MALeBOOKS »  qui vise à changer cette donnée à travers la distribution des liseuses, livres numériques à des établissements au Mali.

Human’Esdes, à travers son projet de collecte de dons, va dans un premier temps rassembler 30 liseuses qui vont contenir 2500 ebooks libres de droits, Wikipedia, des nouvelles et romans d’auteurs volontaires (français et maliens) seront distribuées à des établissements dans les différentes Régions de notre pays. La formation des bénéficiaires qui va s’en suivre sur place à Bamako par une équipe, permettra aux bénéficiaires d’être mieux outillés pour la bonne exploitation de l’outil. Des études également seront faites sur les usages des contenus afin de mesurer son impact dans l’enseignement.

Ces outils numériques de lecture constitueront des bibliothèques mobiles pour les enfants bénéficiaires. Avec une charge complète qui dure des mois même avec une utilisation quotidienne (j’atteste cela ayant passé l’expérience), les liseuses seront favorables même aux élèves ruraux avec les chargeurs solaires qui les accompagnent.

Pour plus de détails sur cette initiative qui a besoin du soutien de nous tous, veuillez vous rendre sur le site du projet,  la page Facebook,  le compte twitter @eBooksML Cette vidéo réalisée également sur le projet, nous donne plus d’information à ce sujet.
Soutenir ce projet, c’est aider les enfants du Mali à avoir accès à la connaissance et de mieux préparer leur avenir.


Villageinfos : le téléphone portable remplace les tourterelles au village

Les populations rurales ont une attention et une considération particulières à l’égard des tourterelles au village. Ces oiseaux sauvages sont très humainement traités. Les vieilles personnes font tout pour les protéger de la tuerie des enfants qui les chassent au lance-pierres. Si par hasard il arrive qu’un groupe de jeunes garçons attrape une tourterelle vivante, une vieilles personne du village rachète l’oiseau et le libère. Cet achat a pour but…


Ce que dit le chant du coq pendant le crépuscule au village

Dans les villages, qu’une fille tombe enceinte est très mal apprécié ! C’est très humiliant non seulement pour la fille elle-même, mais également pour toute sa famille. C’est pourquoi, dès qu’une fille attend un bébé, elle commence par avoir de grands soucis et tente toujours de cacher cette grossesse, même si elle sait que tôt ou tard, les gens la découvriront. Au moment où personne ne pense d’ailleurs à cela, les coqs, ennemis ou jaloux de la fille enceinte (je ne sais pas), dévoilent le secret soir !

Que signifie le chant d’un coq pendant le crépuscule ?

Habituellement, les poules se couchent très tôt le soir et ne chantent qu’au l’aube le lendemain matin. Sur ce plan, les coqs constituent d’ailleurs un repère pour ceux qui doivent se lever tôt le matin nbso online casino reviews pour leurs besoins. Mais dès qu’un coq chante pendant le crépuscule dans une famille, les vieilles personnes, assises disent : « Houn » en signe d’inquiétude et de peur parce que le coq vient d’annoncer qu’une fille est enceinte dans les parages. Du coup, les enquêtes commencent en douce par les vieilles personnes pour savoir de quelle fille il peut s’agir. Toute la journée le lendemain, dans la totale discrétion, les vieilles personnes mettent en pratique leurs systèmes traditionnels d’analyses et finissent par connaître avant la fin de la journée, la fille concernée par l’annonce du coq. C’est connu, alors la maman de la fille devient inquiète, car son enfant vient de commettre une grosse erreur. Alors, une grand-mère se charge de questionner la fille enceinte avec des techniques propres à elles et la fille finit par avouer, mais la plupart d’entre elles ne trouvent pas le courage de dire directement le nom de l’auteur qui sera tôt ou tard connu…


Atelier de formation des ambassadeurs de la Planification Familiale (PF) au blogging et aux réseaux sociaux

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Utiliser les réseaux sociaux pour la promotion de la Planification familiale, c’était le thème d’un atelier de formation à l »intention des jeunes ambassadeurs de la Planification Familiale au Mali. L’atelier initié par Le Groupe Pivot, en collaboration avec les Organisation de la Société Civile et des partenaires financiers s’est tenu dans la salle de conférence du Groupe Pivot du jeudi 26 au samedi 28 décembre 2013 à Bamako.

DSCN3960La formation avait pour but de former les jeunes ambassadeurs de la Planification Familiale au blogging et à l’utilisation des réseaux sociaux comme moyens d’information, de communication, de partage d’expérience en matière de la santé de la reproduction et comme outils de promotion de la Planification Familiale.

Durant les trois jours, les participants ont appris des notions de blog, de blogging, de blogueurs et de best online casino réseaux sociaux comme Facebook et Twitter. Ils ont appris à créer des blogs, à ouvrir les comptes Facebook et Twitter. Avec des exemples pratiques, les jeunes ambassadeurs de la Planification Familiale ont appris les modes d’animation de ces espaces numériques par des articles, des photos et des vidéos. Ils ont également appris les différentes modes d’utilisation de ces outils de manière personnelle et pour des activités professionnelles. Les participants ont surtout été motivés par les techniques d’animation d’un blog et les interactions sur Twitter. Il a été également expliqué aux participants, les différentes démarches à tenir pour maintenir vivant son blog et son activité sur les réseaux sociaux pour avoir plus de lecteurs et d’abonnés. Dans le cadre spécifique visé par la formation, les participants ont appris comment utiliser les blogs, Facebook et Twitter comme moyen de sensibilisation et de la promotion en faveur de la Planification Familiale. Les participants ont été contents de participer à une formation qui a levé le voile sur les avantages des Nouvelles technologies de l’Information et de la Communication.

Prenant gout au blogging, les participants ont décidé de devenir de futurs blogueurs et futures blogueuses au Mali.


Repose en paix, Mandela

imagesQuelle imprimante pourrait imprimer le nombre de page que je pourrais remplir à ton nom ce soir ?
Combien de bics seraient vides, si je me mets à écrire sur ce que je pense sur toi ?
Combien de mots pleureraient en ton nom ce soir sous ma plume ?
Mais, je me contente de dire : « repose en paix », car je n’ai pas de mots
Je n’ai pas de mots car tous les mots sont insignifiants pour exprimer ce que je veux dire
Alors, je me tais, je me tais dans mes murmures internes


Une candidate à découvrir : Yu Hong Wei, dite Astan Coulibaly

Astan coulibaly - Copie« Mes priorités pour Ségou sont le chômage des jeunes et la santé de la mère et de l’enfant »

A l’occasion des élections législatives, Yu Hong Wei, dite Astan Coulibaly, présente sa candidature à Ségou, région du centre du Mali. Cette mère de quatre enfants, et grand-mère, souhaite apporter sa contribution au développement de cette région. Astan Coulibaly s’exprime en Bambara et ses propos ont été traduits en français

Angaelections : Depuis combien de temps êtes-vous au Mali?

Astan Coulibaly : « Je suis installée à Ségou depuis 1982. Mon mari travaille à la Compagnie malienne de textile (COMATEX) et réside à Ségou ».

Angaelections : Pourquoi vous appelle-t-on Astan Coulibaly?

A. Coulibaly : « Grâce à mon mariage avec Amadou Coulibaly. J’ai connu mon mari dans les années 1970 alors qu’il poursuivait ses études en Chine ».

Angaelections : Quelle est votre profession?

A. Coulibaly : « Je suis une femme très active ! Je vends notamment des produits pharmaceutiques chinois, et m’intéresse beaucoup à construction et au transport ».

Angaelections : Qu’est-ce qui vous a poussé à être candidate ?

A. Coulibaly : « Mon amour pour Ségou. C’est la première fois que je me lance dans la politique. J’ai la ferme volonté d’aider la ville et j’estime avoir beaucoup à offrir à la population ».

Angaelections : Que comptez-vous faire une fois élue?

A. Coulibaly : « J’ai deux axes prioritaires, apporter des solutions au chômage des jeunes et  à la question de la santé de la mère et de l’enfant ».

Angaelections : Quelles sont vos ambitions politiques après les élections législatives?

A. Coulibaly : « Je me concentre sur les élections législatives. Après, on verra Inch’Allah ».

Source: www.angaelections.com 


Geste de reconnaissance des jeunes envers leurs beaux parents pendant la fête de tabaski au village

Les jeunes garçons en visite chez leurs fiancée pendant la fête de tabaski
Les jeunes garçons en visite chez leurs fiancée pendant la fête de tabaski

Dans les villages maliens, il est de coutume que les jeunes garçons aillent rendre visite aux parents de leurs fiancées pendant la fête de tabaski.

Le lendemain de la fête de tabaski est une journée mouvementée dans les villages. Les jeunes garçons se font accompagner par leurs amis pour aller saluer les parents de leurs fiancées. Si plusieurs d’entre les amis qui composent le groupe sont fiancés, le groupe se rend village après village chez les parents de chaque fiancée. S’il se trouve qu’ils ne pourront pas faire le tour de tous les villages le même jour, ils forment plusieurs groupes et chaque groupe fait des villages. Généralement, les fiançailles sont faites dans le même village ou dans les villages voisins. Que le garçon soit dans le même village que sa fiancée ou que la fiancée soit dans un autre village, ce sont les mêmes pratiques. On assiste alors aux arrivées et aux départs de groupes de jeunes garçons pour rendre visite à leurs beaux parents. Des coups de fusils traditionnels qu’ils tirent sans bals au milieu du village annoncent leurs arrivées et leurs départs. Chaque groupe se dirige vers sa famille hôte et se fait accompagner par le démarcheur, un membre de cette famille, chez la fiancée où se trouvent déjà regroupés, les chefs de famille du village ou du quartier.

En ce moment, on n’entend que des « bienvenues » et des « au-revoir » entre les jeunes garçons et les femmes (les mères et des tantes des fiancées) regroupés généralement sous un arbre prêt de la cuisine. Quand on voit ces femmes murmurer à l’arrivée des jeunes, sans doute, c’est que celles qui le connaissent sont en train de montrer en cachette, le fiancé lui-même parmi les jeunes garçons, tous généralement habillés en boubou en signe de respect, aux autres femmes qui ne le connaissent pas encore. Après le groupe de femmes, les jeunes garçons arrivent au niveau des hommes, les chefs de famille assis sur les nattes à l’attente de leurs gendres. Une salutation sans fin s’engage entre les deux groupes d’hommes avec des mots de gentillesse et de casino online considération dans tous les domaines. Ce qui est drôle dans tout cela, c’est que ceux qui viennent d’autres villages et ceux dont les fiancées se trouvent dans le même village qu’eux sont salués de la même façon : «comment allez-vous ? Comment vont vos pères, vos mères, vos frères, vos sœurs, vos voisins, tous habitants de votre village ? Comment se trouve la pluviométrie chez vous ? Les beaux parents, comme en signe de considération ajoutent: « Vous devez être fatigués hein à cause de la distance et le mauvais état de la route! » Habitués, les jeunes savent répondre à tout cela.

Après les salutations, les jeunes et leur compagnon, le démarcheur, prennent place sur des nattes étalées pour l’occasion à côté des vieux sous un arbre ou un hangar. Le démarcheur annonce le but de l’arrivée des jeunes et ils procèdent à se faire des bénédictions et se demandent pardon à cause de cette journée de tabaski. Tout cela se passe en chœur entre les jeunes et les vieux qui parlent presque tous ensemble. Après ce moment de socialisation, le démarcheur remet aux vieux, les 22 grosses noix de cola et un billet de 500 ou de 1000 Francs CFA. Les deux noix de cola sont remises au démarcheur lui-même (cela est de coutume également) et les 20 sont partagées entre les beaux parents. Les 500 ou 1000 Francs CFA sont remis à une des femmes de la famille pour les remettre à la fiancée pour ses frais de tresse. A noter ici que c’est juste un geste symbolique (pour ceux qui vont penser que 500 ou 1000 fracs sont trop peu pour se tresser). A noter également que toute cette pratique est coutumière, sinon, effectivement, 500 ou 1000 Francs CFA suffisait pour une fille de se faire tresser au village. Généralement, avec les anciens modèles de tresse, les femmes ne paient pas. Elles savent toutes tresser et se le font mutuellement.

Toutes ces étapes passées, des taquineries commencent entre certains vieux et le fiancé de la fille si le mariage est parental. Il se trouve des fois que le fiancé soit un petit-fils d’un des vieux sur place. Quand les différentes taquineries finissent, le démarcheur demande la route pour quitter avec ses étrangers. Du matin au soir du lendemain de la fête de tabaski, les jeunes garçons font tout pour faire le tour des villages où ils doivent se rendre. Ils ne peuvent pas attendre le troisième jour de la fête parce qu’aller saluer tes gendres le troisième jour de la fête, c’est comme tu ne leur accordes pas assez d’importance.

Bonne fête à toutes et à tous.

 


Le décorticage traditionnel des haricots au village

Le décorticage traditionnel des haricots au village
Le décorticage traditionnel des haricots au village

Ces mois d’octobre et novembre, constituent la période des récoltes et du décorticage des haricots au village. Le haricot est une des plantes qui mûrissent très vite et aident les paysans à passer les périodes de soudure en cas de famine.

Je suis arrivé deux jours au village avant la fête. J’ai coïncidé avec le décorticage des haricots par les petits garçons. Ce sont les mêmes pratiques que le battage du mil. J’ai trouvé que ces garçons avaient étalé les haricots sur un grand espace bien propre et avaient commencé à taper les haricots avec les bâtons qu’ils détenaient chacun. Cela a été le premier moment fort de mon arrivée au village pour cette fête de Tabaski 2013 parce que, du coup, ce geste a suscité à moi, les bons souvenirs des moments où je participais moi aussi aux grands battages collectifs de mils au village.  En ce moment, le battage de mil se faisait à la main quel que soit la quantité  d’épis étalé sur l’aire de battage et non par camion comme nous le voyons aujourd’hui. C’était un moment très agréable à part parce que tous les jeunes du village se regroupaient chaque jour pour battre le mil d’une famille après les récoltes. Pour le cas des très grandes familles, les jeunes pouvaient passer un, deux ou trois jours à battre le mil.  Des fois, pour que ça finisse vite, les jeunes du village invitaient leurs amis d’autres villages à venir les aider et cette invitation était réciproque entre amis des différents villages voisins. Je me suis arrêté pour observer les jeunes garçons à la tâche. J’ai constaté que pour eux, l’essentiel est de taper les haricots et d’avoir les grains, mais ils n’accordaient pas d’importance à la façon dont  bâtons doivent être alternés sur les haricots pour donner le son habituel. D’ailleurs, ils ne le savent pas parce que ce système de battage se pratiquait beaucoup pour le mil et cela a presque disparu au village. Les battages à la main sont remplacés par les camions. Avec online casino mes neveux, il manquait le rythme agréable que les coups de bâtons doivent donner pendant ce travail. Je me suis alors approché pour leur expliquer comment ça se passe et nous avons passé à l’expérience  qu »on peut visionner dans cette vidéo.

Il s’agissait d’expliquer à aux jeunes garçons que les coups des  bâtons doivent donner obligatoirement trois sons identiques et alternatifs en fonction de la tombée alternative des bâtons sur les haricots par trois colonnes mélangées.  Ici, nous étions cinq personnes. Donc, obligatoirement, il fallait un son donné par une seule personne et les deux autres sons donnés par deux groupes de deux personnes.  Si nous étions quinze personnes par exemple, les trois sons seraient donnés par trois groupes de cinq personnes. Cela reviens à dire que quel que soit le nombre de personnes, elles sont divisées entre trois groupes donnant chacun son bruit. Ces sons alternés par les coups des bâtons sur les haricots produisent ce rythme dont on a besoin. Les garçons ont bien compris l’explication, mais la pratique n’a pas été facile comme vous constatez dans cette vidéo.

Je me suis limité à leur donner des leçons sur comment les coups des bâtons doivent produire ce rythme, sinon, ceux qui l’ont pratiqué comme moi avant de rejoindre les villes, savent que  les coups de bâtons sont également accompagnés de chansons traditionnelles agréables. Ces chansons sont chantées par les jeunes en même temps qu’ils battent le mil. Ces chants sont plein de sens. Ils servaient encourager, taquiner, à conseiller les jeunes…

Tas de grains de haricots
Tas de grains de haricots

Avec ces explications, les jeunes garçons étaient très contents de découvrir cela pour une première fois. Quand les garçons ont fini de décortiquer les haricots, ça a été le tour de leurs mères de vanner les haricots et d’entasser les grains.


Réparation du petit pont dégradé de Sangarébougou par les jeunes du quartier, un acte citoyen à encourager

Le petit pont dégradé dont j’ai parlé dans mon article précédent, situé sur une des principales voies d’entrée du quartier de sangarébougou a été réparé volontairement par l’association des jeunes de  Sangarébougou avec l’appui de la marie du quartier. Ce n’était plus prudent de passer par là en cette période hivernale de crainte de ne pas être emporté par l’eau de passage sur ce pont avec des ses multiples grands…


Des quartiers de Bamako inondés aujourd’hui

Les habitants de Bamako circulant sous la pluie
Les habitants de Bamako circulant sous la pluie

Nous sommes en hivernage. Au moment où les populations rurales qui ont plus besoin de la pluie, sont inquiètes à cause de la mauvaise pluviométrie, notamment à Ségou, il pleut abondamment à Bamako depuis plusieurs jours.  Aujourd’hui, mercredi 28 août 2013, de très fortes pluies se sont abattues sur la capitale malienne pendant plusieurs heures. Cela a été une journée de calvaire pour les habitants de plusieurs quartiers de Bamako dont Banconi, un des quartiers les plus peuplés de Bamako en Commune I.

Ce matin, les habitants de Bamako se sont réveillés sous une très haute pluie qui a inondé plusieurs quartiers surtout en commune I : Banconi Zèkènèkorobougou, Banconi Farada, Djoumazana et beaucoup d’autres quartiers et des voies publics à travers la ville.

Une voiture emportée par les eaux de pluie à Banconi, Bamako
Une voiture emportée par les eaux de pluie à Banconi, Bamako

Je me suis rendu sur place à Banconi sur la route de Koulikoro non loin de la grande tournée, quelques temps après la pluie. Là-bas, les eaux ont causé beaucoup de dégâts matériels et il y aurait une perte en vue humaines (une femme). Nous pouvons constater là-bas une scène de spectacles par les passagers curieux qui a crée de l’embouteillage à ce niveau. Des murs et des maisons ont écroulée.  L’eau qui était au même niveau que le pont, a emporté avec lui beaucoup de matériels de plusieurs familles dont deux voiture garées dans la rue (selon les habitants), une bloquée par les soubassements d’une maison en constructions dont voici la photo et l’autre  trainée par l’eau, de passage sous le pont et laissée à l’autre côté du goudron. Un vieux habitant du quartier, âgé de 70 ans (selon lui-même), dit n’avoir pas vu une telle quantité de pluie s’abattre sur Bamako depuis il y a plus de 40 ans.

Nous pouvons constater sur le mur et la porte d’une  famille, le niveau de l’eau au moment où il pleuvait. Les membres de certaines familles s’apprêtaient a quitter pour aller habiter dans une école du quartier.

selon le bilan donné par la Protection civile sur le site de Malijet.com, c’est une soixantaine de corps qui ont pu être retrouvés sous les eaux.

J’espère que les autorités maliennes et les personnes de bonne volonté viendront au secours de ces sinistrés et analyseront des voies et moyens pur que cela ne se reproduise pas dans notre pays.

 

 


TIC et élections, une nouveauté pour la réussite du processus électoral au Mali

Les maliens et maliennes doivent se rendre aux urnes le 28 juillet prochain, donc dans deux 9 jours pour choisir un seul candidat sur 28 qui va diriger le pays vers une meilleure destinée.  Pour la réussite d’une élection crédible, juste et transparente, plusieurs initiatives ont vu le jour dans le domaine des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication. On trouve aujourd’hui sur Internet, plusieurs espaces qui servent  de canaux de communication, de partage d’information et de facilitation pour les populations maliennes à l’intérieur et à l’extérieur d’avoir facilement accès aux éléments nécessaires dans le processus électoral.

Elections et réseaux sociaux.

Pour suivre les informations sur le processus électoral au Mali avant, pendant et après le vote, un groupe Facebook et un compte Twitter @Malielection ont été crée. Ces deux comptes de réseaux sociaux ont pour but de vous informer sur le déroulement des élections dans les villes et campagnes du Mali.

Pour s’informer sur la carte NINA, la loi électorale, la CENI et sur la préoccupation des maliens par sondage.

Pour avoir accès à un guide pour le retrait de la carte NINA et les lieux de retrait, le site web www.kafili.com est à la disposition des maliens. Kalafili qui veut dire (vote), vous informe également sur la loi électorale au Mali, les membres et la mission de la CENI ainsi que le calendrier des élections 2013.   Sur ce site, vous pouvez également participer à tester votre connaissance sur le Mali. Les maliens peuvent également exprimer leur préoccupation par vote sur l’espace sondage sur le site.   Sur la page d’accueil du site, vous avez directement accès aux iamges de tous les candidats à l’élection Présidentielle.

Faciliter pour retrouver son centre et son bureau de vote

Pour donner plus de faciliter aux électeurs de retrouver leur centre et bureau de vote,  la Délégation Générale au Elections (DGE) a mis à la disposition des électeurs un site web : www.dge.ml On peut y procéder à la recherche des informations individuelle ou d’un groupe d’électeurs.

Selon le site web de la DGE,

Pour faire la recherche individuelle vous devez fournir toutes les informations mentionnées dans le formulaire selon le type de recherche (N°NINA, Etat Civile) après avoir cliqué sur le lien Fichier Electoral 2013. Elle vous permet d’accéder à vos propres informations telles que le lieu de vote et le bureau de vote.

Pour procéder à la recherche d’un groupe d’électeurs,

Cliquer sur le lien Fichier Electoral 2013, activer la case à cocher « Circonscription » puis sélectionner votre critère de recherche ! La recherche d’un groupe d’électeurs permet d’afficher l’information basique des électeurs se trouvant dans une circonscription indiquée. Vous pouvez également trier par genre, toujours selon la DGE.

Alors, utilisons tous ces moyens mis en notre disposition pour la réussite de cette élection dans notre pays pour une stabilité sociopolitique durable.


Mali : Les formations se multiplient autour du thème : Média et Elections

Formation à Media et Elections au Mali
Formation à Media et Elections au Mali

Le premier tour de l’élection présidentielle est prévu pour le 28 juillet 2013 sur toute l’étendu du territoire malien. Pour permettre aux hommes de média des villes et des localités rurales de bien informer les populations sur le processus électoral, avant, pendant et après les élections, les structures gouvernementales et les Organisation Non Gouvernementale multiplient la formation des journalistes sur le thème Média et Elections.

Dans ce sens, après avoir participé à une formation organisée par la Fondation Internationale, IFES et ses partenaires le 6 juillet 2013 sur ce thème, nous venons de faire la clôture d’une autre formation organisée par le Ministère de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du Territoire, en collaboration avec Agence Malienne de Presse et de Publicité (AMAP) sur le même thème ce vendredi 19 juillet 2013. Tout cela dénote l’importance accordée aux activités journalistiques dans ce processus électoral au Mali.

Du 15 au 19 juillet 2013, les locaux de l’Agence Nationale e Communication pour le Développement (ANCD) a abrité un atelier de formation des journalistes et des bloggeurs. L’atelier avait pour objectif de renforcer la capacité professionnelle des journalistes en vue d’une meilleure couverture du processus électoral en cours. Pendant cinq jours, plusieurs thèmes ont été abordés : la loi électorale, la charte des partis politiques, les genres journalistiques (compte rendu, portrait, interview…), les règles de déontologie et éthique du journaliste, les contraintes liées à l’exercice de la profession. Le respect des règles qui régissent la profession des journalistes entre autres le respect de la vie privée, l’équidistance, l’humilité ont été largement évoquée. Les participants ont également beaucoup appris sur la carte NINA et le fichier biométrique.

La revue de la presse en période électorale : cas des médias publics, la genèse de la revue de la presse au Mali (dont la première a été animée en 1983 par Tiona Mathieu Koné à la Radio Nationale et à la télévision nationale en 1993, par Abdramane Sacko), le traitement de l’information en période électorale ont également été expliqué aux participants.

A la fin de la formation, les participants ont été dotés de plusieurs documents qui pourront à voir mieux sur le processus électoral au Mali et à bien informer les populations : aperçu général sur les élections au Mali, Election Présidentielle 28 juillet 2013 MEDIAS ET ELECTIONS AU MALI, loi, Ethique et déontologies…

 


Mali : des enseignants formés à l’utilisation d’Afripédia à Bamako

Des enseignants maliens apprennent Afripédia
Des enseignants maliens apprennent Afripédia

Ce mercredi 10 juillet 2013, j’ai procédé volontairement à la formation des enseignants du groupe scolaire de Banankabougou à l’utilisation d’Afripédia (Wikipédia hors ligne.) Au nombre de 12 participants, des enseignants et enseignantes ont pris part à cette formation. Le groupe scolaire de Banankabougou est doté de deux  salles informatiques avec chacune 10 ordinateurs sur lesquels j’ai installé Afripédia il y a quelques mois. La formation avait pour but d’apprendre aux enseignants et enseignantes, l’utilisation de cet outil et tous les atouts que ça peut leur apporter dans les activités pédagogiques et culturelles surtout pour la préparation de leurs leçons.

Afripédia projeté sur un mur
Afripédia projeté sur un mur

Méthodologie :

La page d’accueil d’Afripédia projetée sur le mur blanc de la salle informatique à part d’un projecteur, tous les participants ont pu suivre ensemble pour un premier temps, des notions sur Wikipédia en générale et sur Afripédia en particulier par le facilitateur.  Cela a été une réelle découverte et une grande source de motivation pour la plupart des enseignants qui ne connaissaient pas

Une enseignante fait une recherche sur Afripédia
Une enseignante fait une recherche sur Afripédia

l’existence de wikipédia  car selon eux, ils ne sont pas du tout TIC. (Voici encore un réel défis à relever dans notre pays a laissé entendre un des enseignants). Après avoir montré aux participants comment se mettre sur la page d’accueil  de l’outil à partir de son icône en forme d’oiseau à bec courbé sur le bureau de l’ordinateur, de montrer et d’expliquer le rôle de chaque icône et la barre de recherche sur la page d’accueil, les participants sont passés un à un à l’ordinateur pour taper la recherche qu’ils veulent faire. Ces recherches ont porté sur : le Mali, Soundiata Kéita, la racine carrée, la pédagogie convergente, la circoncision, Platon (philosophe), le royaume Bambara de Ségou, et autres termes. Plus les résultats à chaque recherche s’affichaient, plus les participants étaient motivés en découvrant la capacité de satisfaction de l’outil à leurs requêtes. Les compréhensions à ce niveau ont été approfondies par questions-réponses entre les participants et le facilitateur. A la question de savoir s’ils pourront un jour pouvoir avoir accès à partir des Smartphones pour ceux qui n’ont pas d’ordinateurs à la maison, j’ai répondu, même si ce n’est pas d’abord officiel, que les auteurs de l’outil Afripédia sont seraient en train de travailler sur la version androïde pour ces besoins.

 

DSCN0889Une journée de découverte et de satisfaction pour les participants

Cette séance de formation a été une vraie découverte pour les participants. La plupart d’entre eux n’ont pas caché leur faible niveau en matière de Nouvelle Technologie de l’Information et de la communication et ont été surpris de savoir tout ce que les TIC peuvent apporter à l’enseignant dans ses activités de pratiques pédagogiques. Des échanges sur ce domaine avec des pratiques effectués sur Internet à partir d’une clé 3G ont été un déclique chez les participants qui ont désormais décidé de se coller  à la salle informatique pour se faire aider par Afripédia dans leurs activités scolaires.

Cette formation a été une véritable réussite avec les participants qui m’ont demandé de repasser pour deuxième séance. Cela est fixé au mardi prochain.

 

 


Formation au « Media et Elections » dans le processus électoral au Mali

July07BoukaryFormationauxmediaetelectionsdansleprocessuselectoralaumali

Organisée par La Fondation Internationale pour les Systèmes Electoraux, IFES et ses partenaires, des journalistes ont pris part à une formation sur Medias et Elections dans le processus électoral. J’ai aussi pris part à cette formation en qualité de blogueur.

Au cours de cette formation, plusieurs thèmes ont été débattus qui portaient sur le processus électoral de 2013 : Préparation/Innovations et défis, rôle des media dans un processus électoral : cas des élections post-conflits, l’accès à l’information et la couverture électorale dans le contexte malien : cadre légal et réglementaire/défis auxquels les media font face, le fichier électoral : forces et limites, le rôle de la CENI dans le processus électoral, le plan de communication des élections 2013 au Mali et l’éthique et la déontologie. Les participants ont été mieux Informés sur les différentes activités entreprises par les différentes structures engagées dans l’organisation des élections, l’état d’avancement dans certaines de ces activités, les défis à relever pour la réussite des élections crédibles et transparentes. Egalement, La formation avait pour but de mieux informer les hommes de média sur ces différents thèmes afin de leur faciliter leurs tâches de sensibilisation, d’information et d’éducation des citoyens maliens avant, pendant et après la période électorale.
A la fin de la formation, les participants ont reçu des documents pouvant leur être utilise pour la bonne pratique de leurs activités dans le cadre des élections comme le Lexique Spécialisé de l’Education Civique et des Election, un document en Français, Bambara, Songhay Fulfulde et Tamasheq et le Guide Pratique du Journaliste en Période Electorale.


Attention, plus de carte d’électeurs comme avant, mais des cartes NINA

Distribution de cartes NINA
Distribution de cartes NINA

Le premier tour des élections présidentielles au Mali, est prévu pour le 28 juillet 2013.

En qualité de blogueur, j’ai pris part à une formation sur « Medias et Elections » au Mali, organisée par La Fondation Internationale pour les Systèmes Electoraux et ses partenaires. Au cours de cette formation, nous avons reçu plusieurs informations, deux d’entre ces informations ont attiré  mon intention :

La care NINA remplace les anciennes cartes d’électeurs pour les élections de cette année

Pour ces élections Présidentielles 2013 au Mali, la carte NINA  dont la distribution est en cours, remplace les anciennes cartes d’électeurs. Mais il est à noter que la carte NINA ne comporte pas tous les renseignements qui se  trouvaient sur les anciennes cartes d’électeurs : le centre et le numéro du bureau de vote de l’électeur ne sont pas mentionnés sur la carte NINA.

 

Y aura-t-il une assistance pour les personnes analphabètes

La plupart des populations maliennes, même en villes, sont des analphabètes. Avec la carte d’électeurs, il était facile pour eux de trouver des personnes pour leur porter assistance afin de retrouver leurs bureaux de vote parce que les indications y était portées. Mais ces indication du centre et du bureau de vote n’existant pas sur la carte NINA, il sera difficile pour ceux qui ne savent pas lire de retrouver leurs bureaux de vote ou d’avoir quelqu’un qui pourrait les assister à les retrouver.

 

La liste des électeurs sera affichée une semaine avant le jour du vote

Lors des votes passés au Mali, la liste des électeurs était affichée devant les bureaux de vote une journée avant ou même la veille du scrutin. Chaque électeur passait vérifier pour s’assurer de l’existence de son nom sur la liste. Cette année, la liste sera affichée une semaine avant le jour du vote. Ce changement consiste à donner plus de temps aux électeurs d’aller vérifier leurs noms sur la liste et de connaitre facilement le numéro de leurs bureaux de vote.