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Labé: SOS à Koin où 1 336 hectares de culture on été dévastés par une folle inondation.

La préfecture de Tougué est dotée d’une vaste surface arable à travers ces innombrables plaines notamment dans sa zone sud. Une zone qui a récemment été frappée par une forte inondation qui a englouti plus de 1000 hectares de diverses cultures dans plusieurs plaines précisément au sein de la sous préfecture de Koin. Au nom du Gouvernement Guinéen, une mission mixte conduite par le Gouverneur de la région administrative de Labé est allé au chevet des sinistrés.

Le maire de la Commune rurale de Koin se dit très réconforté de cette visite : «Mon premier état d’âme, c’est un état de satisfaction, de confort morale du fait que l’autorité régionale accompagné des cadres régionaux, préfectoraux et de la presse dirigé par Monsieur le Gouverneur lui-même ; du fait que cette grande mission est venue se confondre à nous pour compatir à notre douleur quand au sinistre causé par les pluies dans la plaine de la Kolloun,…» a déclaré El Abdourahmane Baldé.

Pour cette femme, l’heure est grave: «On a tout perdu, il ne nous reste plus rien. On avait tous misés sur l’agriculture, maintenant comment allons nous faire? Comment nourrir nos enfants? Laisser moi vous dire que présentement on ne dort pas bien,… » a laisser entendre Madame Mariama Ciré (habitante de Kolloun).

Saisi à propos, le président du district de Wédou Malanga, l’une des localités sinistrée nous parle selon lui, des causes de l’inondation : « Comme vous le savez ce fleuve (Kolloun) est imprévisible. Quand on estime qu’il y aura moins de pluies cette année on constate le contraire ; vis versa. La cause est qu’il n’est pas le seul fleuve qui longe cette plaine. Il se retrouve à un certain niveau avec le fleuve de Kionmaa ; c’est ce qui fait que ça déborde souvent. Cette année à cause de la grande quantité de pluviométrie enregistrée ça vraiment débordé, l’eau a stagné pendant deux semaines. » A-t-il déclaré.

Après cette visite de terrain, le Gouverneur promet de rendre compte à qui de droit ; mais avant Sadou Keita a lancé un appel aux personnes de bonne volontés afin de soutenir ces sinistrés : «je voudrais d’abord appeler tous les ressortissants, tous les voisins pour que chacun apporte un peu afin que ces populations puissent survivre; parce que rien qu’avoir ce qui se passe dans ces villages on sent que c’est véritablement des sinistrés. Mais comme qu’on connait l’humanisme qui est chez nous, je sais que tous les villages voisins vont apportés d’aucuns 1 kilo de riz, d’autre du fonio, de la patate pour les assister afin de faire passer ce moment difficile,…».

A signaler qu’au totale c’est 766 exploitations pour une quantité de semence de 93 560 qui ont été perdu dans 15 districts de la préfecture de Tougué lors de ce cataclysme. Selon des informations recueillis sur place, aucune aide n’est parvenue à ce jour  à cette population sinistrée. Sos donc à vous qui pouvez faire ne serait ce qu’un geste.

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Labé : Une fillette de 10 ans violée par un jeune de 23 ans.

Ce crime s’est passé dans le secteur Dianyabhé du quartier Madina de la commune urbaine de Labé Samedi soir. La jeune victime, a accepter de revenir sur les faits : « Je partais payer à manger quand celui-ci m’a interpeller. Il me dit, vient je vais te commissionner quelque part, j’ai répondu que mon père m’a défendu de suivre des inconnus ; ensuite il m’a menacé a l’aide d’un couteau, que si je ne le suis pas qu’il va me tuer. Terroriser et ne pouvant faire rien d’autre, je l’ai  suivit. Il m’a entrainé dans une chambre, il a fermé la porte et m’a tripoter ;… » Confie t’elle.

Pour appuyer les propos de sa fille, Monsieur Diallo explique : « Selon ma fille, une fois dans la chambre le jeune la déshabiller. Mais vu que la petite a manifesté une certaine résistance, difficilement il a pu la maitriser. Et dès que la petite a commencer a crier, le jeune a menacer de l’égorger et de cacher le corps,… »

A la question de savoir dans quelles circonstances le présumé violeur a été arrêté, Monsieur Diallo (père de la fille) répond : «Dès mon retour à la maison, ils se sont tous mises à pleurer ; et par la suite, il m’on raconter la scène. Mais vu qu’il faisait nuit, je suis d’abord allé chez le chef secteur pour l’informer. Le lendemain, matin de bonheur, j’ai tenu la main de ma fille, et elle m’a conduit chez le jeune, tout en indexant sa chambre. C’est ainsi, avec l’aide des citoyens qu’on a mi mains sur lui.»

A son tour, le présumé violeur Ibrahima nie en bloc les propos tenus par la fillette. Il soutient ne l’avoir jamais connu auparavant. Quand nous quittions sous presse ce Dimanche, le jeune était entre les mains de la police communale qui devrait le transférer d’urgence au commissariat centrale.

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Bras de fer entre certains membres du CROSC de Labé.

Quelques mois après le toilettage du Bureau du Conseil régional de la société civile (CROSC) de Labé, la nouvelle équipe de Monsieur Cellou Goumba semble être grippé.

La preuve est palpable par le fait qu’une méfiance et une léthargie qui ne dit pas son nom caractérisent les relations entre certains de ses membres. Sur la question, le vice président de l’institution nous parle sans langue de bois: <<J’avoue que je ne peux rien vous dire, ça va vous paraitre surprenant de la part du vice président chargé des questions politique; mais je suis obligé de vous dire que depuis l’installation de ce bureau, moi je ne me retrouve pas avec l’équipe. Apparemment, l’équipe aussi ne me comprend pas. Je n’ai participer qu’à une seule activité du CROSC,…>> a laisser entendre Idrissa Sampiring Diallo.

De son coté, le président à mandater son trésorier Maitre Moulet Ismael pour défendre son institution.                                                                            Par ailleurs, selon des informations recueillis sur place, le vice président du CROSC est perçu comme le trouble fête, c’est à dire celui qui viole souvent les principes de l’organisation.

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Electricité : L’agence EDG Labé menace d’isoler des quartiers qui refusent de se mettre en ampoule économique.

Dans son souci de servir tous ses abonnés en électricité, l’agence Électricité de Guinée (EDG) Labé a annoncée une campagne de sensibilisation à l’usage des lampes économiques. Une option selon eux pour réduire aux stricte nécessaire la consommation électrique afin que toutes et tous soient servi convenablement.

El hadj Ibrahima Bantighel Barry, chef division administration et relation clientèle à EDG Labé explique : « Ce que, les transformateurs sont surchargés, beaucoup d’entre eux ont déjà dépassé le niveau normale. Si on ne se met pas en ampoules économique, on risque de débranché certains quartiers où des déclenchement se font tous les jours aux heures de pointe. Si je prends un exemple, une ampoule de 100 watts, consomme la valeur de 14 ampoules de 7 watts, c’est-à-dire une seule ampoule de 100 watts est égale du point de vue consommation à 14 ampoules de 7 watts. Si nous prenons un bâtiment qui à 5 ampoules de 100 watts ça fait 500 watts, les 500 watts là, quand tu les transforme en des ampoules de 7 watts ils peuvent alimentés le seule bâtiment là, ainsi que 14 autres bâtiments de 5 ampoules.»

Sur cette lancée, la direction de la société a même haussé le ton et menacé d’isoler les quartiers réfractaires.  « Donc si tout Labé se mettait en ampoule économique, Pita également, Dalaba et Timbi Madina aussi ; kinkon (Barrage situé dans la préfecture de Pita) que nous avons là de 3,5 mégawatts pourrait nous alimenter. Donc, c’est la surcharge qui occasionne les multiples déclenchements au niveau de certains transformateurs.  Donc, si dans les prochains jours, les quartiers de Madina, Konkola, Mosqée et Daka dans la commune urbaine de Labé ne se mettent pas en ampoule économique, ils se verront privées de courant électrique ; parce que nous ne sommes pas prêt à sacrifiés les nouveaux équipements, les transformateurs… » a déclaré El hadj Bantighel Barry.

A signaler que ces jours ci, nous avons été témoin d’une dispute entre des agents d’EDG et un père de famille dans le quartier Konkola. Des agents déployés sur le terrain pour couper en électricité ceux qui refuse toujours de se conformer à la nouvelle mesure se sont heurté à la résistance du chef de famille qui après avoir refusé des se mettre en lampe économique a empêcher les agents de débrancher sa maison. Finalement avec l’intervention du voisinage une solution apaisée a vite été trouver pour les empêcher d’en arrivé aux poings.

Labé, Alaidhy Sow.DSC00664


Manque de vaccin antivenimeux dans les centres de santé de la préfecture de Labé. Que font les autorités ?

Dans une brève visite qu’on a effectuée dans la commune rurale de Sanoun, une femme mordue au bras droit par un serpent a attirée notre attention.

A en croire la victime c’est dans sa tapade que l’incident s’est produit. La victime, Ramatoulaye Diallo explique : «Voila comment ça s’est passé, je travaillais dans ma tapade pour désherbé c’est dans ça que le serpent m’a surprit et m’a mordu à la main. Ensuite vu que j’étais seule il s’est enfui et je me suis rendu ici au centre de Santé avec l’aide de mon beau. » Affirme t’elle.

Dieu sait faire les choses, une mission médicale pilotée par des agents de la Direction RégionaleDPS de la Santé  et de la Direction Préfectorale de la Santé était à Sanoun dans le cadre du lancement d’une campagne. Sur ce, nous avons profiter de l’aubaine pour les interpeller. Docteur El hadj Abdoulaye Portos s’est prêter a nos questions : « Quand un serpent mord quelqu’un en brousse (dans les sous préfecture) ce qui est prévue c’est de l’évacuer à l’hôpital régional afin qu’on lui administre le vaccin approprié qui est l’anti venimeux. Pour l’instant c’est la seule solution pour ce qui est de ce genre de situation en attendant qu’on dote les centres de vaccin ou qu’eux-mêmes commandes le produit afin de pouvoir intervenir dans ce genre de situation. »

Quand nous quittions les lieux, la femme se torpillait au centre de santé à l’attente d’une aide.

Nous y reviendrons !

Alaidhy Sow


Labé : Deux cousins issus de deux frères jumeaux viennent de perdre la vie par noyade à Doghora.

Fils de deux frères jumeaux, Alpha Oumar Tely Diallo et El hadj Abdoulaye Diallo ont été retrouvé mort noyé dans un court d’eau situé au quartier Doghora dans la commune urbaine de Labé. Les corps ont été repêchés par les agents de la garde communale mercredi soir.

Sur place, on a entendue le père de l’une des victimes, Monsieur Alseny Diallo : «C’est à quelques heures après le repas de midi, qu’on nous a informé que les jeunes se sont noyés. On s’est rendu à l’hôpital, où ils nous ont fait comprendre que les corps sont toujours aux bords du cours d’eaux. Une fois sur les lieux, on a trouvé que les corps ont été déjà repêchés. Il s’agit de Alpha Oumar Tely Diallo et El hadj Abdoulaye Diallo, c’est mon fils et celui de mon frère jumeaux.» affirme t’il.

A en croire des agents de sécurité rencontrés sur place, une enquête sera ouverte dans les bref délais pour déterminée les causes exacte du drame.

DSC00770Rappelons néanmoins, qu’en début de ce mois, un corps sans vie et non identifié a été également retrouvé noyé dans le cours d’eau qui longe la résidence du Gouverneur de région. La victime a été enterrée sans l’expertise médicale, ce qui fait que la cause et les conditions de la mort de cet homme n’ont toujours pas été déterminées. Alaidhy Sow.


Législatives 2013 : Le candidat de l’UPR félicite son challengeur de l’UFDG à Labé.

Après la publication des résultats provisoires du scrutin législatif dans la circonscription de Labé, un scrutin auquel le parti d’El hadj Cellou Dalein Diallo est passé largement en tète ;  les candidats des différentes formations politiques qui étaient en lice se disent très satisfaits du processus électoral au plan local.

Battu dans les urnes, Thierno Hady Diallo de l’UPR vient de reconnaitre la victoire de son adversaire de l’UFDG : «Dans la circonscription de Labé, il faut reconnaitre que mes impressions sont les plus bonnes. Le déroulement s’est passé vraiment dans les conditions, les meilleurs. En fait, depuis la campagne on n’a pas rencontré (nous parti politiques qui étions en compétition), de difficultés. Le résultat même donne 73 pour cent d’affluence, ça c’est de la démocratie et c’était impressionnant. Moi je dis donc que les gens ont exprimés librement leurs volontés, leur choix. Et ce choix exprimé, il faut reconnaitre que le gagnant, il l’a mérité. La place qu’il a obtenue actuellement il faut le dire il l a mérité, je le félicite. Faut aussi reconnaitre que la CEPI a jouer son rôle, c’est la réalité qui a été exhumé au niveau de la centralisation;» selon le candidat de l’Union pour le Progrès et le Renouveau (UPR)  à l’uninominal dans la préfecture de Labé.

Quand à celui de l’UFDG, arrivé en tête avec 93 000 voix et qui n’attend plus que la confirmation de la cours suprême, lui se félicite également du résultat : «Par rapport au scrutin uninominal, on peut dire que Monsieur Cellou Baldé est élu sous réserve de validation de la cours suprême. Je dirais que ce sont d’abord des sentiments de joie et de satisfaction par rapport à la confiance que les citoyens de Labé on placé en ma modeste personne ; parce que quand je prends la plus part des circonscriptions en tout cas en ce qui concerne les circonscriptions de l’opposition, c’est seulement à Ratoma qu’il y’a un peu plus de voix par rapport à Labé. Donc, j’ai bénéficié de 93 689 voix de mes compatriotes de Labé, donc vraiment ça c’est n’est pas un petit poids, c’est un poids réel, un poids suffisant pour que réellement la voix de Labé soit au niveau de L’assemblée nationale. »

Mais, présentement force est de reconnaitre que l’étau se ressert davantage entre acteurs de la scène politique Guinéenne par le retrait de l’opposition du comité de la centralisation ainsi que sa demande d’annulation du scrutin.

 

Alaidhy Sow.Tno Hady Diallo UPR UFDG Cellou Baldé


Législatives 2013: Les résultats à Labé, l’UFDG est largement en tête.

Dans un entretien qui nous a été accordé, le patron de la Commission électorale préfectorale indépendante (CEPI) de Labé soutient que «c’est un travail de titan qui a été abattu» par son équipe et ses démembrements car selon lui, «pour qui connait le climat qui règne à Labé, il n’est pas facile de gérer des élections.»

 

 

Ensuite, Elhadj Bhoye Barry s’est employé à nous proclamé les résultats des deux scrutins : « Nous avons déjà affiché les résultats de chacun. Pour la proportionnelle retenez que Elhadj Mdou Saliou Bah de l’UPR à 1701 voix, Lansana Kouyaté du PEDN à 393 voix, Dr Saliou Bela Diallo de Hafia 573 voix, Daouda Camara du NGR 242 voix, El alpha Ibrahima Syla Bah du PGRP 662 voix, Jean Marc Telliano RDIG 228 voix, Moussa Solano PUP 223 voix, Dr Ibrahima Sory Diallo ADC BOC 102 voix, Boubacar Barry de l’UNR 485 voix, Mdou Diawara PTS 536 voix, Hdja Nantenin konaté du RPG arc en ciel 5060 voix, Olomo Konie Kourouma de l’UGDD 323 voix, Sidya Touré de l’UPR 1854 voix, Ibrahima Kassory Fofana GPT 199 voix, Dr Sekou Benna Camara GUD 1377, Mamadou Cellou Dalein Diallo de l’UFDG 100.760 voix, Elhadj Diao Kanté du GRUP 162 voix, Alpha Souleymane Bah du PNR 248 voix, Mdou bah baadiko de l’UFD 420 voix, Jean Marie Doré UPG 244 voix, Mohamed Touré PDG RDA 125 voix, Charles Pascale Tolno PPG 393 voix.»

A l’uninominale,  5 partis politique étaient en lice à Labé à en croire Elhadji Barry : «Nous avons donc, le parti Afia qui a obtenu 4117 voix, UFDG 93 689 voix, UFD 1938 voix, le RPG 6670 voix et l’UPR qui a 5882 voix ; voila les résultats qui nous sont parvenu au niveau de la CEPI de labé. » a déclaré son président.

 

A noter que ces résultats doivent être acheminés à Conakry la capitale pour la centralisation finale.

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Legislatives à labé: Des jeunes reclament des primes au parti de Bah Baadiko qui reagit.

Pendant que les yeux des Guinéens restent rivés sur l’institution en charge du vote pour la proclamation des résultats provisoires du scrutin tenu le samedi 28 septembre dernier, des jeunes qui ont défendu les couleurs du parti de Mamadou Bah Baadiko (président de l’UFD lors de ces joutes électorales)  dénoncent un non respect du contrat qui les liait au parti. Tel est le constat que nous avons fait sur place.

 

 

 

En effet, nous avons entendu le porte parole des jeunes : « Je m’appelle Laye Condé, je suis délégué du parti UFD de Mamadou Bah Baadiko. Ils nous ont choisis pour aller les représenter dans les différents bureaux de vote. Le travail a été fait, maintenant ils doivent à leur tour nous payer. Ils nous ont répondu qu’ils n’ont rien à nous donner que nous sommes au compte du NDI (national democrate institute) et donc, c’est le NDI qui doit nous payer. Or, que nous avons échangé avec des membres du NDI qui nous ont fait comprendre qu’ils ne sont dans les différents bureaux de vote  que pour accompagner les délégués des partis politique ; et c’est aux partis de payer les délégués. »

Poursuivant son intervention, Mr Condé revient un peu en arrière pour nous éclairer la lanterne : « Auparavant, ils nous ont programmés  d’aller chercher les ordres de missions dans un café ; on les a cherchés. Mais vu qu’on été sceptique, on a aussitôt réclamé les primes. Ils nous on dit non, aller travailler seulement, ne vous inquiéter pas aller travailler. Donc, après tout le boulot on a réclamé notre argent ils disent qu’ils n’ont rien pour nous.  On a appelé le président  Baadiko qui nous a dit : « Allez nous dénigrer partout   vous voulez, nous sommes prêts, on n’a peur de rien ». »

 

Pour recouper l’information, nous avons joint au téléphone le président de l’UFD Mr Mamadou Bah Baadiko nous a fait comprendre que ces jeunes ont déjà reçu ce qu’ils devaient percevoir au prés du NDI qui a assuré personnellement leurs prise en charge : « Demander à ces jeunes de vous fournir s’ils ont des documents attestant qu’on leur doit quelques chose. D’ailleurs, le NDI les a déjà payés une somme que je me réserve de vous dire ici. C’est juste des jeunes qui veulent faire du chantage et du dénigrement à l’endroit de l’UFD qui sont allés vous rencontrer, c’est tout », déclare-t-il dans un entretien qu’il nous a accordé.

 

Pour l’heure, aucun responsable de NDI n’a pu être joint par notre rédaction pour trancher entre ces deux parties.

 

Nous y reviendrons.

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Le filme des législatives à labé.

Après plusieurs reports, les Guinéens ont enfin commencé à choisir leurs députés ce samedi 28 septembre 2013. Une forte mobilisation des électeurs est enregistrée à Labé pour ces législatives.
Sur place, on a fait le tour dans plusieurs bureaux de vote pour s’enquérir de la réalité du terrain.
Au secteur 3 du quartier Mairie, une forte affluence d’électeurs était perceptible à 09H 30 dans les 4 Bureaux de vote du centre lycée Hoggo M’bouro. Des citoyens étaient alignés en file indienne.  

 

Barry ousmane : «  vraiment je suis content, j’ai voté sans grand souci, tout s’est bien passé. Je suis venu à 08 h, j’ai attendu environ une demi-heure avant de pouvoir m’acquitter de ce devoir… »

 

 Ismaël Diallo, Enseignant de profession, président du Bureau numéro 4 du même centre explique : «le bureau de vote a ouvert à 07h 00, il y a une forte affluence, ça se passe très bien. Tous les membres de mon bureau se sont présentés à 06h, on a commencé le travail à 07h. Tout ce qui est énuméré dans le kit est là, il ne manque qu’une liste ; parce qu’on nous avait dit qu’il allait avoir deux listes dans le kit. Une liste pour le premier assesseur et une liste d’émargement ; mais la liste du premier assesseur n’a pas été trouvée dans le kit. Je pense que c’est une erreur d’emballage.             

 

A noter que cette fois ci depuis le début on nous a dit que c’est sont des marqueurs qu’il faut mettre sur l’index gauche »
Même son de cloche pour les bureaux de mosquée, Konkola, Bowlok, Kouroula, Daka … que nous avons parcourus.                                                                                                                                  
Mais du côté de Tata 1 au bureau de vote numéro 4, les électeurs venaient au compte-gouttes vers 10 h 30minutes. Le président du bureau du bureau de vote Oumar Diallo, témoigne : « le vote se passe bien ici, il n’y a aucune influence des partis ; le calme et la sérénité sont les maitres des lieux. Ceux qui sont vénus ont tous voté, on attend les autres.
A la question de savoir ce qui explique cette situation morose, Mr Diallo répond : «c’est compte tenu de la répartition des électeurs, nous ici on a que 387 votants ; donc, c’est compte tenu de cet aspect que vous voyez la queue à côté, alors qu’ici il n’y a personne on les attend. A part cela tout se passe comme prévu ».

 

Mr Bocar Dieng est observateur au compte de la Société civile : «Je suis là depuis 06h 45, mon premier constat est que les gens sont venus à temps, le centre a ouvert à 07h 00. Tout se passe bien, les citoyens viennent dans la discipline. Les membres des différents bureaux du centre sont tous au complet. La seule chose que je déplore, ce que l’encre indélébile ne se trouve pas au niveau de la table ; parce qu’en principe c’est n’est pas un feutre qu’il faut utiliser, c’est l’encre indélébile. Parce que, ce que j’ai suivi avec les radios avant le scrutin il y’en a qui ont reçu 2, 3, voir 4 cartes. Donc, pour empêcher  un surnombre, en principe on devait mettre l’encre indélébile sur la table pour que le votant plonge son doigt dedans. Comme ça personne ne pourra voter deux fois.» confie-t’il.

 

Du côté de la force spéciale de sécurisatiVOTE6VOTE75on des élections législatives, pour l’instant il n’ya pas d’incident signalé. Tidiane Sano, commandant de police chargé de la prévention routière de Labé se confie : «  j’ai été désigné pour sécuriser les bureaux de vote de l’école primaire de Hoggo M’Bouro. Depuis 06h, 06h 10 je suis en poste ; j’assume la sécurité et je veille aussi au maintien de l’ordre public. Bon je suis avec les jeunes gendarmes, chacun est devant son bureau de vote. Les citoyens viennent massivement, ils sont dans les rangs, chacun attend tranquillement son tour pour s’acquitter de ce devoir civique; et c’est dans l’ordre et le respect que les choses se passent ici. Depuis 06 h aucune anomalie n’a été enregistrée… » 

 

Le président de la commission électorale préfectorale indépendante CEPI de Labé El hadj Bhoye Barry se dit satisfait : «Il faut l’avouer, j’ai eu une surprise agréable à Labé. J’ai vu une population engagée, une population décidée, une population déterminée à exprimer sa voix par rapport à ces législatives. Franchement j’ai visité certains bureaux de vote, et à travers les questions que les gens me posent aussi, j’ai compris qu’ils sont intéressés par ce vote ; et j’avoue franchement qu’il y a un engouement. Quant au dispositif mis en place, je crois que tous ceux que nous avons appelés ont répondu à 80 pour cent ; je veux parler des membres de bureaux de vote. Sauf quelques cas isolés que nous avons constatés pour empêchement et toute suite nous avons procédé à leur remplacement. Donc, au moment où je vous parle tout se passe selon les règles de l’art. »

 

Plus loin, parlant de l’encre indélébile, El hadj Barry souligne : «Je crois que cela a échappé peut-être aux formateurs, ou alors que les gens qui on été formés n’ont pas bien compris. L’encre indélébile a été remplacée par les marqueurs qui se trouvent dans les sachets avec l’encre sèche. Donc, ce sont ces marqueurs qu’il faut utiliser pour tous ceux qui votent, on leur applique des traits sur le doigt. C’est indélébile comme on le dit, et réellement ça ne s’enlève pas. J’ai personnellement fait une petite expérience ; j’ai mis sur mon doigt, pendant 3 jours je me lave mais jusque là, j’ai encore les traces sur le doigt. »

 

Toujours selon le président de la CEPI de Labé, cette fois ci, il n’y a ni de vote par procuration, ni  avec les récépissés : «Nous sommes un démembrement, nous exécutons les instructions qui nous viennent de la Ceni centrale. Donc, la décision a été prise au niveau de la Ceni et ceux qui ont suivi les stations depuis hier ; de la bouche même du rapporteur national peuvent témoigner il a été dit qu’il n’y a pas de vote par procuration, pas de vote avec les récépissés et il n’y a pas de vote avec les carte de 2010. Donc, c’est  une décision nationale, je n’ai pas à la commenter sauf l’appliquer. »

 

A son tour, la première autorité de la région, le gouverneur Sadou Keita nous a confié : «Nous sommes aux premières heures de ce scrutin législatif, j’avoue que ma première impression est très très bonne ; Parce que je comprends que les bénédictions dites par nos sages et la maturité des citoyens se confirment aujourd’hui encore plus. Personne ne pensait que ce vote allait se passer dans la paix, et nous constatons que tout le monde va aux élections dans l’enthousiasme et dans la joie, aucun problème n’a été enregistré jusqu’à maintenant. Donc je suis plein de joie, et je voudrais remercier très sincèrement l’ensemble de la population ainsi que tous les militants, les responsables de partis politiques qui on concourus à cet événement heureux. »

 

En somme, notons que pour l’heure tout n’a pas été que rose à Labé, une grande lenteur  du service a failli révolter les citoyens du quartier Safatou 2 secteur Dar-es-Salam, précisément au bureau de vote 0092. Jusqu’à 10 h, n’avait pu faire voter qu’une dizaine de personnes, nous a confié un citoyen. Finalement vu qu’ils étaient débordés ils ont changé de méthode et se sont mis à appeler un à un, selon notre constat effectué sur place. Quand nous quittions les lieux les choses commençaient à rentrer dans l’ordre.

Alaidhy Sow


La CENI autorise la CEPI de Labé à recruter des jeunes et les déployer dans 12 nouveaux bureaux de vote.

Ce vendredi 27 septembre, c’est à 2 heures du matin que la CEPI (commission électorale préfectorale indépendante) de Labé a reçu l’avale de la CENI, l’institution mère pour faire éclater les bureaux de vote qui avaient 1000 électeurs, selon une source officielle.

 

Compte tenu de cette décision de dernière minute, la CEPI de Labé a lancé ce vendredi matin un appel à candidature. Ce pour recruter d’urgence des cadres et des diplômés compétents, dévoués et responsables pour faire voter dans ces nouveaux bureaux. « C’est-à-dire on avait des bureaux de vote dont la masse électorale variait entre 700 et 1600. Bon, on a remonté les données à Conakry pour qu’on nous autorise à créer d’autres bureaux de vote pour les scinder afin que les gens puissent voter plus librement. Alors, de discussion en discussion, c’est hier à 2 h du matin que la CENI a appelé pour nous autoriser à créer 12 bureaux de vote. Si je prends le cas de Sombily par exemple dans Popodara, le bureau de vote a 1670 électeurs. Donc, on va le scinder en 3 bureaux de 559 pour essayer de faire voter librement les gens. Parce que 1000 personnes ne peuvent pas voter  dans un même bureau avec deux scrutins, parce que supposons que chacun fasse deux minutes et ça fera 2000 minutes au total. Donc ce n’est pas possible », affirme Amadou nouhou Diallo, rapporteur de la CEPI de Labé.

A la question de savoir quelles sont les sous préfectures concernées par cette mesure d’urgence, Mr Diallo répond : « Bon, ça concerne les sous préfectures de Hafia, Kouramangui, Sannoun, Diari et Kalan. Il y a un deuxième cas aussi, ce sont des gens qui ont été délocalisés, donc qui devaient faire 10 voire 15 kilomètres pour aller voter. Maintenant, on nous a autorisés à créer un bureau de vote bis, ils voteront chez eux, on ramassera les résultats sous scellé, on reviendra au bureau de vote mère. Là, maintenant on comptabilise on rempli un seul PV (procès verbal) qu’on déposera au niveau de la centralisation. Donc,  le premier cas c’est le nombre d’électeurs,  le deuxième cas maintenant c’est la distance que doit parcourir l’électeur », explique-t-il. 

A moins de 24 heures avant la tenue des législatives, le rapporteur de la CEPI de Labé estime qu’ils pourront recruter des jeunes, les former et les déployer sur le terrain le tout au cours de la journée de ce vendredi.  «Si je prends le cas de la sous préfecture de Popodara, là-bas, ils ont déjà trouvé une solution locale. Ils ont recruté hier et ils vont les former aujourd’hui. Nous aussi nous pensons pouvoir recruter et former les membres des nouveaux bureaux de vote ce vendredi, même si c’est la nuit, nous allons les déposer dans les sous préfectures… », a conclu M. Diallo.

Alaidhy Sow.BHOYE BARRY PRESI CEPI LABE


Labé: « les boites de nuit et autres maisons de réjouissance fermées jusque après les élections » Annonce le préfet.

Dans le souci d’éviter des débordements à la veille et après le scrutin législative dans la préfecture de Labé, son numéro 1, le commandant Mamadou Lamarana Diallo et son cabinet ont invité tous les détenteurs des maquis, boites de nuit et tout autre lieu de boissons alcoolisées à fermer leur local à partir de ce vendredi 27 jusqu’au lundi 30 septembre 2013, a-t-on appris de sources officielles.

 

 

« Les citoyens doivent comprendre qu’à partir de ce vendredi, tous les maquis, boites de nuit et autres maisons de réjouissance vont être fermés jusqu’après les élections, c’est-à-dire du 27 au 30 septembre inclusivement. Et quiconque sera appréhendé en train de boire de l’alcool dans un maquis de la place sera arrêté par les services de sécurité. A signaler qu’il ne sera relâché qu’après le vote, et ça reviendra à la loi d’examiner son dossier ; ça ce n’est même pas discutable ; comme nous l’avons souligné dans les communiqués lus en boucle dans toutes les radios locales. J’insiste du 27 au 30 septembre maquis, bar dancing et autres seront fermés dans toute la préfecture de Labé. C’est ainsi qu’on entend sécuriser les citoyens et de leurs biens parce qu’on ne peut rester bras croisés alors que la population n’est pas sécurisée. Nous userons de tous les moyens possibles pour parvenir à ce but. Je vous garantis qu’il n’y aura pas de casse à Labé parce que quiconque se livrera à cette pratique sera sévèrement sanctionné… », a souligné le préfet.

Quant à l’applicabilité de cette décision, le commandant Lamarana s’est une fois de plus tourné vers sa population. « Nous lançons un appel afin que chacun puisse s’impliquer pour que cette décision soit respectée, pour ne pas qu’elle soit lettre morte, et pour que la paix règne dans cette cité… », affirme-t-il.

 

Parlant du scrutin, le préfet déclare : «Le jour du vote, chacun est libre de voter pour son candidat de choix tranquillement ; mais que les gens et leurs biens soient épargnés et que la paix règne. Chacun a son candidat et son parti… », clame t-il.

 

Pour finir, le commandant Lamara a tenu à informer qu’une mission mixte de patrouille sortira pour sillonner toute la ville en vue de mettre main sur toute personne qui violerait les présentes instructions.

 

A rappeler qu’une patrouille mixte a été imposée à Labé au lendemain des échauffourées survenues en marge de la dernière manifestation du parti au pouvoir mardi 17 septembre dernier. Par ailleurs, les 19 jeunes arrêtés au cours des casses enregistrés ce jour ont tous été libérés mercredi dernier.

 

 Affaire à suivre…

Alaidhy SowDSC00762


Processus électoral à labé: les services de sécurité aux aguets.

Les préparatifs des législatives guinéenne du 28 septembre prochain se poursuivent dans tout le pays. A Labé, des tenanciers d’un cyber de la place qui multipliaient des spécimens des listes électorales à la demande de certains candidats locaux ont été mis aux arrêts, et leurs matériels saisis, a-t-on constaté sur place. 

 

En effet, des agents des forces de l’ordre ont reçu un tuyau soit disant que des jeunes se livreraient à une multiplication des cartes électeurs. Automatiquement, des agents ont été dépêchés sur les lieux. « On a été au cyber, on multipliait les spécimens juste pour la sensibilisation de la population locale, soudainement, les forces de l’ordre ont surgi dans le cyber en soit disant qu’on est en train de truquer les listes et je ne sais quoi d’autre. Ensuite, ils nous ont embarqué manu militari à la gendarmerie, où ils ont essayé de nous intimider en retirant nos téléphones soit disant que nous sommes des fraudeurs. Sur cette lancée, ils ont essayé de nous intimider, mais on n’a pas céder à la provocation, on est resté serein…», soutient le jeune qui a préféré garder l’anonymat. 

Après une minutieuse vérification, les hommes en tenue ont finalement compris qu’il ne s’agissait que de photocopie de spécimens et ont immédiatement libéré les jeunes du cyber. « Après les membres de l’UFDG, c’est-à-dire ceux qui avaient sollicité ce travail sont vénus intervenir afin qu’on nous libère. Je voudrais juste lancer un appel à tous, de vérifier pour avoir les bonnes informations avant toute réaction ; c’est tout ce qui nous évitera ce genre de riposte, venir s’attaquer comme ça aux paisibles citoyens dans leurs lieux de travail, c’est vraiment regrettable », souligne-t-il. 

Du côté de la gendarmerie, le premier responsable du département confirme en « off record » que c’était juste une erreur qui a rapidement été corrigée.

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Labé: découverte d’un corps non identifié le weekend dernier

C’est un homme, la trentaine révolu qui a été retrouvé, noyé vendredi soir vers le crépuscule dans un cours d’eau au Quartier Tata 1 non loin de la résidence du gouverneur de la région administrative Labé, a-t-on constaté sur place. DSC00770

 

 

 

Selon nos informations, une collaboration entre citoyen et service de sécurité serait à l’origine  de cette découverte. 

Le capitaine Sadou Baldé des services du commissariat de police de Labé a accepté de revenir sur cette découverte macabre. « C’est une femme du quartier Tata 1 qui est venue nous informer vendredi soir qu’un corps a été retrouvé dans le cours d’eau qui longe la résidence du gouverneur de région. Donc, on s’est rendu sur les lieux, on a trouvé que le corps était au fond du marigot ; donc on a fait appel aux sapeurs pompiers qui ont remonté le corps. Mais il n’a pas pu être identifié parce qu’il n’avait aucun papier sur lui et personne n’a pu le reconnaitre. Ensuite vu l’état du corps, on l’a rendu aux autorités du quartier qui l’ont inhumé le même jour vers  19h. Par ailleurs, jusqu’à présent rien n’a filtré quand à l’identité du Monsieur en question » a-t-il déclaré ce lundi matin.

Même cri de cœur du côté des dirigeants du quartier Tata 1 qui ont enterré le corps sans l’expertise d’un  médecin.

 

A noter qu’aucune autorité n’a accepté de se prêter à nos questions depuis la découverte de ce corps.

 

 Affaire à suivre…

Alaidhy Sow


Echauffourées: une partouille nocturne mixte imposée à labé; les précissions du prefet.

Suite aux incidents survenus le mardi 17 septembre 2013 dernier en marge de la manifestation du parti au pouvoir à Labé, incidents qui se sont soldés par de nombreux blessés et d’importants dégâts matériels, les autorités de la ville de Labé ont imposé une patrouille nocturne mixte de 22 heures à 6 heures du matin, a-t-on appris de sources officielles.

 

 « Comme vous le savez, nous sommes à la veille des élections législatives, et nous avons écouté des déclarations de certains candidats dans des radios privées de la place, comme quoi, ce ne sont pas leurs militants qui ont créé ces problèmes dans la ville de Labé. Donc, à l’issue d’une réunion de l’état major préfectoral, nous avons décidé ensemble d’organiser une patrouille mixte, à savoir mettre sur le terrain des gendarmes et des policiers pour essayer de sécuriser les personnes ainsi que de leurs biens. Et laisser moi vous dire que nous allons renforcer cette patrouille nocturne, parce qu’actuellement,  nous avons eu des effectifs qui prêtent main forte aux services de sécurité déjà sur place. Ceux-ci vont continuer à sécuriser l’ensemble de la ville ; donc telle est notre décision », a déclaré le commandant Mamadou Lamarana Diallo, préfet de Labé.

 Sur cette même lancée, le préfet s’est voulu plus explicite : « Ces patrouilles continueront jusqu’après les élections. Ils (services de sécurité) sortiront à partir de 22 heures, 22 heures 30 et ce, jusqu’à 05 heures ou 06 heures ; ils vont sécuriser l’ensemble de la ville. Bon, les citoyens sont libres de circuler mais chaque citoyens doit être muni de sa pièce d’identité, chacun doit se justifier, parce qu’il ya des personnes de mauvaises foi. Tout ceci c’est pour éviter qu’ils nous créent des problèmes à quelques jours du scrutin », renchérit le commandant Lamarana.

A noter que suite a ces mouvements, une dizaine de personnes ont été blessées, des motos caillassées ou incendiées, une voiture également incendiée et beaucoup de biens pillés lors des échauffourées entre les militants du RPG-arc-en-ciel et des loubards. 

A en croire les responsables de sécurité, 19 personnes arrêtées lors de ces échauffourées seront entendues au tribunal de première instance de Labé. Elles sont poursuivies pour destruction de bien public ainsi que trouble à l’ordre public.

Affaire à suivre…

Alaidhy SowDSC00762


Le chef de la mission d’observation electorale de l’UE en Guinée devant la presse à labé.

Al« Pour ce qui est de la date du 24 septembre 2013, je ne pourrais pas me prononcer là-dessus parce que notre tâche c’est d’observer le processus ; on ne peut pas entrer dans la négociation politique qui est d’ailleurs en cours…»

 

A l’instar des autres villes du pays, une délégation de la mission d’observation électorale de l’Union européenne en République de Guinée était l’hôte des citoyens de Labé depuis quelques jours. Conduite par son chef, Christian Preda, la mission a d’abord tenu à rencontrer les autorités locales, la CEPI (commission électorale préfectorale indépendante), les différents candidats et partis politiques en lice pour les élections législatives, ainsi que les ONG.  A la suite de ces différentes rencontres, la mission a animée un point de presse vendredi 20 septembre 2013.  Les journalistes des médias public et privé de la place étaient conviés à cette rencontre.

A l’entame des débats, c’est le patron de la mission qui s’est saisi de la parole : « Nous avons fait ici à Labé depuis plusieurs semaines des observateurs électoraux qui sont sur le terrain pour suivre les différents aspects du processus électorale. Parce que pour nous, ce qui est important, c’est de voir toutes les phases, les préparatifs du scrutin, le jour du vote et ce qui se passe par la suite ; les résultats, l’attitude des acteurs politique et puis aussi les différents aspects, les aspects légaux, et politiques, les aspects campagne électorale, médiatique… On a par exemple des collègues qui suivent pour évaluer comment le jeu politique est présenté par la presse, la presse est elle neutre ou partisane, enfin tous les aspects », a déclaré Christian Preda.

Sur la question de savoir avec toutes les anomalies signalées, s’il pense, en tant que chef de la mission d’observation de l’UE que la date du scrutin le 24 septembre sera tenable. Il a répondu en ces termes : « Écouter, nos observateurs dans le pays nous ont signalés le fait qu’il y a des voies dans les partis politiques qui demandent plus de temps pour les opérations ; bien sûr que nous avons fait le constat de plusieurs anomalies comme vous le dites, maintenant vous savez nous ne faisons pas d’évaluation avant la fin du scrutin. En principe, parce que nous voulons suivre le scrutin, donc on se prononce après le scrutin. Dans les 48 heures qui suivent le scrutin, on fait une déclaration préliminaire. Nous avons en quelque sorte transgressé ces règles en intervenant il y a quelques jours et en s’adressant aux Guinéens pour dire qu’il ya eu effectivement en début des opérations de la distribution des cartes électeurs par exemple, qui a été chaotique, le mot a fâché. Maintenant pour ce qui est de la date, je ne pourrais pas me prononcer là-dessus parce que notre tâche c’est d’observer le processus ; on ne peut pas entrer dans la négociation politique qui est d’ailleurs en cours… », affirme le patron de la mission de l’UE.

A signaler que ces observateurs ont d’abord rencontré individuellement les responsables de radios publique et privée de la ville. Le respect de l’éthique et la déontologie a entre autres été abordé lors de ces différentes rencontres.

Alaidhy Sow

 


Infanticide à labé: Une femme voilée tue son enfant dans le quartier konkola.

Dans la nuit du samedi à ce dimanche, une femme d’environ 20 ans voilée a été arrêtée avec le corps d’un nouveau né qu’elle aurait ramené dans l’autre monde, selon une source policière.

Sur place nous avons entendu l’officier de la police judiciaire qui a fait le premier constat au lieu du drame : « C’est aujourd’hui (samedi) aux environs de 20 heures qu’un jeune est venu nous informer qu’il ya eu un cas d’infanticide au quartier Konkola. Immédiatement on a rendu compte au commandant qui a dépêché une équipe sur le terrain. Arrivé sur les lieux, on a effectivement constaté que c’était une réalité palpable. C’est une femme nommée Mariama Ciré Barry (la vingtaine,) fille d’Abdourahmane Barry et de Fatoumata Binta Bah, domiciliée au quartier Konkola, célibataire et mère d’un enfant qui serait l’auteure de ce drame.       

 

Donc, elle estime qu’elle a accouché depuis le matin, que l’enfant est mort né. Maintenant sans informer ses voisins, elle a pris l’enfant, elle l’a mis dans deux plastiques bien attachés puis enroulé dans un pagne. On lui a demandé pourquoi elle a fait cela, elle n’a pas pu donner de réponse. Ensuite on a pris son identité, on a laissé le corps à la disposition de l’autorité du quartier et on est rentré pour des fins d’enquête», a déclaré adjudant Barry Souleymane officier de la police judiciaire de Labé.

 

 Mme Mariama oury est une nièce de la présumée auteure du drame : « Comme elle n’était pas d’accord avec sa famille, je lui ai proposé de venir vivre pour le moment avec moi. Mais elle commençait à tomber malade de temps à autre. C’est ainsi qu’elle a accouché sans me tenir informer, je l’ai appris comme ça. Ensuite, c’est la police qui rapplique. »

 

 Interrogé, le président du conseil de quartier El Ousmane Fafabhé Baldé explique: « C’est juste des femmes dangereuses qui s’habillent convenablement le jour et une fois le coucher du soleil, elles se lancent dans des mauvaises pratiques. Elles se voilent, leur apparence trompe tout le monde; alors qu’elles sont plus que le diable en personne. »

A noter que pour sa part Mariama ciré Barry (présumée auteure du drame) n’a voulu se prêter à aucune de nos questions.

 

Aux dernières nouvelles, le bébé aurait été enterré et la femme serait entre les mains du conseil du quartier Konkola jusqu’à ce qu’elle se rétablisse.

Alaidhy sow.


Décés de l’imam de la grande mosquée de Labé: Ces proches temoignent.

Les Guinéens se sont réveillés dans la stupeur ce dimanche matin. Car, comme annoncé dans l’une de nos éditions précédentes, l’imam de la grande Mosquée de Labé, le khalife général de Tidjaniya, vice président de l’académie internationale de FIQHU a été rappelé à Dieu aujourd’hui dimanche à 09 h 30 minutes.  

 

      

Depuis l’annonce de cette funeste nouvelle les activités sont aux ralentis dans la Ville de Labé urbaine de Labé.  Sur place, nous avons recueilli les témoignages de certains proches du défunt.

Elhadj Ibrahima Caba Bah, l’ainé des neveux de l’illustre défunt : « Actuellement je suis l’aîné des petits enfants du père de Thierno Abdourahmane. Personnellement, j’ai vécu longtemps à l’ombre et à l’école de Thierno Abourahmane, parce que, comme son père, il a été disons un personage couplet…>>.  

Seul Dieu, dans son omniscience, fait d’un homme un illuminé. Elhadj Thierno Abdourahmane Bah avait trouvé la voie de la sainteté  au contact permanent du tout puissant. 

Au nom des autres membres de la famille, son fils ainé M. Safioulaye Bah, ancien préfet de Labé nous a confié ceci : « La première chose que je dirais, c’est de remercier Dieu qui vient de le reprendre, il appartient à Dieu et il est retourné à lui. Donc, aujourd’hui, il nous quitte dans son sommeil à peu près 100 ans, mais c’est Dieu qu’il faut remercier… »

Sur cette même lancée, Mr Bah a voulu nous édifier en quelques mots sur le parcours et quelques œuvres de son défunt père. « Thierno Abourahmane, on dira que tout le monde le connait. Il a servi loyalement son pays, ce fut un grand érudit, un grand administrateur, il a beaucoup écrit, c’est un très grand poète, il s’est impliqué dans toutes les crises qu’on traversées notre pays, il a signé des pactes il a tenu à ce que ces pactes entre les différentes communautés soient accepter et  respectés de tous… », affirme l’ancien préfet de Labé.DSC00766

Même son de cloche pour Elhadj Ly Imam à la mosquée de Kouroula, professeur de langue arabe et membre de la ligue islamique régionale et de l’école coranique. Originaire du Foutah toro (Sénégal), il a été installé au Foutah par le Cheick Thierno Abourahmane Bah. «  A mon arrivée au Foutah, c’est lui qui m’a reçu, il m’a logé, m’a nourrit, m’a cherché une femme et m’a définitivement installé. Depuis lors jusqu’aujourd’hui, j’ai appris des choses avec lui que nul autre ne connaît ;  je suis fier de ça, j’ai même des preuves. Je suis venu à Labé le 15 aout 1958, je voulais continuer mon chemin mais puisqu’il a vu que j’ai une connaissance du coran et que j’ai envie de me performer, il m’a automatiquement récupéré. Moi, j’ai fait l’université, lui non ; mais son savoir était immense, je n’ai jamais pu me mesurer à lui, c’était un grand homme, une bibliothèque. Pour vous raconter tout son parcours, toute son histoire, on fera plus de 12 mois sans finir. J’ai vécu 63 ans avec lui… » 

El hadj Thierno Abdourahmane Bah est décédé à l’âge de 97 ans. Il laisse derrière lui 3 femmes et 31 enfants dont Elhadj Thierno Badrou Bah (l’imam actuel à la grande Mosquée) et M. Safioulaye Bah (ex préfet de Labé), à en croire des proches du défunt.   

Par ailleurs, l’enterrement est prévu lundi 23 septembre 2013 après la prière de 14 heures à la grande Mosquée de Labé.

Que le Tout puissant l’accueil dans son paradis éternel. Amen !