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Abus de pouvoir à Labé : le chef d’agence d’EDG prive un citoyen de courant électrique.

« Tout ce qu’il vous a dit est vrai, mais ce qui m’a choqué c’est le fait qu’il a voulu se foutre de ma personne. Alors, je ne peux tolérer de tels actes. Compte tenu de la situation, je n’ai trouvé rien d’autre pour lui répondre à part utiliser mes pouvoirs administratifs. Donc je l’ai privé d’électricité, c’est tout », déclare Baldé Madiou, directeur de l’agence  d’électricité de Guinée (EDG).

Un conflit d’origine personnelle est survenu le week-end dernier entre un citoyen du secteur Dianyabhé (dans le quartier Madina) et le chef de l’agence régionale de l’électricité de guinée EDG, a appris votre quotidien sur place. Cette prise de bec entre ledit citoyen et un protégé de l’autorité en charge de l’électricité serait à l’origine de ce bras de fer qui s’est soldé par l’isolement électrique de la ligne qu’utilise M. Amadou qui a accepté lors d’un entretien de revenir sur les faits : « Ce sont des parents du directeur de l’EDG qui m’ont agressé, lui-même est venu m’insulter à domicile et a menacé de me mettre aux arrêts. Je suis allé porter plainte à la gendarmerie. Ils ont répondu à la convocation ;  on m’a rendu justice et les jeunes ont été enfermés. Mais, à mon retour à la maison, j’ai trouvé que M. Baldé Madiou (directeur de d’EDG de Labé) avait coupé mon courant. Pourtant, il n’a pas ce droit parce que je paie régulièrement mes factures. S’il ne me remet pas dans mes droits, c’est la loi qui tranchera entre nous. Au fait, le jeune en question voulait faire la cour à ma femme ; vu que ça n’a pas marché, par la suite il fait une descente dans mon café et cassé plusieurs objets… », clame t-il.

Sur cette même lancée, le sieur soutien mordicus être victime d’une injustice : « C’est une injustice que j’ai subie, et elle sera réparée incha Allah,… », ajoute-t-il.

Saisi à propos, le chef de l’agence en charge de la fourniture du courant électrique à Labé réplique en ces termes : « Tout ce qu’il vous a dit est vrai, mais ce qui m’a choqué c’est le fait qu’il a voulu se foutre de ma personne. Alors, je ne peux tolérer de tels actes. Compte tenu de la situation, je n’ai trouvé rien d’autre pour lui répondre à part utiliser mes pouvoirs administratifs. Donc je l’ai privé d’électricité, c’est tout », déclare M. Baldé dans un entretien hors micro.

Dans cette affaire les uns s’estiment victimes d’injustice et les autres salis dans leur dignité par les premiers. Le préfet de Labé, le commandant Mamadou Lamarana Diallo a joué les négociateurs, amenant du coup les deux parties à un accord. Sauf que le nœud du problème demeure encore, car les plaignants veulent poursuivre le combat. Le dossier est parvenu au gouverneur de région qui doit à son tour réunir les deux parties ce samedi.

Nous y reviendrons.

ALAIDHY SOWDSC00724


Autorité préfectorale et Syndicat de l’Éducation à couteaux tirés.

Une parcelle publique située en plein centre ville précisément au quartier Kouroula que des personnes mal intentionnés ont à cœur de brader et qui défraie la chronique dans la préfecture serait à l’origine de cDSC00716e bras de fer.

 

                                                                                                                        Certains cadres véreux du service de l’urbanisme et de l’habitat mettent les bouchées doubles pour faire taire le dossier. Mais ce dessein focalise les attentions de beaucoup de personnes et structures. Le syndicat de l’éducation de par la voix de sa représentation locale s’est levé pour dénoncer et condamner cette situation : « Depuis le 11 juin 2012, Madame la directrice de l’école primaire de Kouroula a adressé une correspondance à Monsieur le directeur Préfectoral de l’éducation de Labé. Cette lettre informait la DPE de l’occupation de ce domaine ; en ce temps les mécaniciens n’étaient pas là-bas. La DPE aussi, a transmis cette même correspondance à Monsieur le préfet de l’époque (Mr Safioulaye Bah) pour l’informer également de l’accaparement d’un domaine scolaire. L’inter Syndicale de l’éducation de Labé aussi a adressé une lettre à l’actuel préfet. Une correspondance dans laquelle elle exige le déguerpissement du domaine ; et elle est signée le 26 juin 2012 ; … »  selon Monsieur Alpha Ousmane Diallo, secrétaire général adjoint du SLEG de Labé.

De nos jours, des hommes comme Abourahmane Lacko du service préfectoral de l’urbanisme et de l’habitat sont pointés du doigt dans cette louche affaire : «En tout cas, l’inter syndicale de l’éducation ne va jamais cautionner un accaparement de qui que ça soit de ce domaine la. On a auparavant soumis tous les dossiers à Monsieur l’ex préfet  Safioulaye Bah. Ce dernier avec une promptitude connue de tous a fait déguerpir le Monsieur.                     

Nous inter syndicale de l’éducation, on avait cru que ce problème était déjà clos. C’est le moment de rappeler également, que le même Monsieur Cherif Sengouma Avec la Complicité de Lacko du service de l’habitat, ont d’abord  voulu passer par les religieux pour pouvoir faire aboutir leur sale besogne; mais c’est ce que l’inter syndical n’a jamais accepter et n’acceptera jamais. Ce qui est pour l’école appartiendra à l’école. Ces derniers temps on a compris que le problème traine parce qu’il ya une implication de l’autorité préfectorale. Maintenant, avec le nouveau préfet, nous sommes allés le rencontrer par deux fois, parce que nous avons voulu avec l’APAE (association des parents d’élèves), que ce domaine la soit réservé à la construction des bureaux de cette association afin que l’inter syndical s’y installe aussi,… toujours selon les propos de Monsieur Alpha Ousmane du SLEG.

Pour le Monsieur, qui aurait acheté ce domaine, il ne se reproche  rien dans cette affaire : « Dieu merci vu qu’on m’accuse à tort. Ça fait maintenant 13 ans depuis que j’ai acheté le terrain en question. C’est feu EL hadj Abdoulaye Daliyaabhé koula (Cheikh de renom) qui m’avait aidé dans l’acquisition du domaine. C’est ce dernier qui m’a encouragé à payer cette parcelle parce que les papiers étaient au grand complet. C’est ainsi, récemment des mécaniciens ont sollicité mon aide afin qu’ils puissent occuper le terrain en attendant ; mais vu que le voisinage se plaignait souvent de dérangement je les ai délogé après quelques semaines. Entre temps, des enseignants m’ont demandé par quelle voie j’ai pu acquérir ce domaine. Par la suite je leur ai montré mes papiers. Apres, ils ont impliqué le service de l’habitat. Ceux-ci également ont mené leur petite enquête qui finalement a abouti et m’a déclaré propriétaire légal de la parcelle, …  » a déclaré Monsieur Cherif Diallo Sengouma.

Dans le souci d’entendre toutes les parties impliquées, nous avons rencontré le commandant Mamadou Lamarana Diallo préfet de Labé, qui nous a fait comprendre ne rien connaitre de ce dossier.

A noter, que selon le secrétaire général de l’inter syndical de l’éducation, le Sleg n’arrive toujours pas à s’entretenir avec le préfet, seule autorité habilité a tranché ce différend. Et ce, malgré plusieurs rendez vous avorté.

A en croire notre source le Sleg envisage très bientôt d’autres moyens drastiques pour se faire entendre par le locataire de la maison commune.

ALAIDHY SOW


Accrochage à Labé: 14 personnes grièvement blessées; le Gouverneur de région dit être très déçu.

Après les accrochages survenus hier mardi à Labé, l’heure est au bilan ce mercredi. Sur place, nous sommes allé à la rencontre des autorités sanitaires qui étaient en ébullition hier.

 

Dr Ismaël Diallo est médecin au service des urgences de l’hôpital régional de Labé. « Aux services des urgences, nous avons reçu un total de 14 personnes grièvement blessées. Parmi ces 14 personnes, il y avait 11 garçons et 3 filles. Compte tenu du corps, nous avons reçu 12 civils et 2 agents de sécurité (gendarmes). Donc, ces 2 derniers ont été grièvement blessés à la tête par jet de projectiles. Tous on été pris en charge par l’équipe des urgences. Les tranches d’âge varient de 15 à 32 ans, et les lésions que nous avons observées ; c’est 11 cas de larges plaies traumatiques, deux cas de traumatismes crânien avec perte de connaissance initiale, un cas de perte de connaissance par inhalation de gaz lacrymogène. Nous avons réalisé au total 12 traitements en ambulatoire et 2 mises en observation ; c’est-à-dire, des hospitalisations de courtes durées n’excédent pas 24 h. », déclare-t-il.

Pour l’heure, Dr Diallo soutient qu’aucune autorité ne les a prêtés  main forte. « Nous n’avons pas encore reçu des autorités administratives par rapport à ça, mais l’autorité sanitaire s’est impliquée dans la prise en charge des blessé, peut être comme le bilan va être communiqué, certainement les autorités administratives vont rétablir le calme dans la cité », a-t-il affirmé.

A la question de savoir comment ils ont reçu les blessés, Monsieur Diallo Ismaël répond : « Les blessés sont venus par compte goute, mais l’ambulance a dû chercher certains blessés qui ne pouvaient pas se rendre à l’hôpital.  Nous les avons cherchés en ville pour l’hôpital afin de les soigner. Présentement, leur état est stable ; ils sont hors de danger maintenant… »

Saisi par, le gouverneur de région n’est pas allé du dos de la cuillère pour exprimer sa profonde déception : « D’abord je suis très déçu, âpres 29 mois de sensibilisation que j’ai cru atteindre l’objectif que le chef de l’Etat ma confié, à savoir, bâtir une région démocratique évidement qui intègre la nation. J’avais cru qu’aujourd’hui, je n’aurais enregistré aucun incident du genre. Donc, c’est avec une très grande déception que je m’adresse à la population.  J’ai constaté encore une fois hier qu’il y a eu un déficit de culture démocratique ; parce qu’il n’y a aucune raison que nous nous encadrions les manifestations de l’opposition sans incidents, et que le RPG-arc-en-ciel pour une fois organise un carnaval et qu’il soit attaqué par des loubards. Ça je le dis en toute connaissance de cause. Pour cela alors, je voudrais en appeler à la volonté de chacun et de tous pour qu’ont arrête ces attaques, ces incidents ; ça ne sert à rien de faire la guerre à un parti politique ; tous les partis sont agréés et ils doivent évoluer sur les mêmes bases. »

A noter que les manifestants se sont attaqués à une boite de nuit de la place appartenant à un responsable local du RPG-arc-en-ciel. Mais, à part les dégâts externes enregistrés, la boite n’a pas été atteinte. Des gendarmes y montent la garde depuis hier.

ASAM_3285LAIDHY SOW


Guinée : l’insalubrité à l’hôpital régional de Labé préoccupe les habitants

 A Labé, des rumeurs persistantes soutiennent que le médecin chef du service de la pédiatrie de l’hôpital régional a intimé l’ordre aux nourricières admises en soin avec leurs enfants, d’assainir le pourtour du bâtiment à la place du service d’hygiène, faute de quoi aucun de leurs enfants malades ne sera consulté, a-t-on appris de sources médicales.

Interrogé sur ces rumeurs par, c’est d’un revers de la main, que le médecin concerné, le docteur Aboubacar Sylla a balayé cette accusation tout en livrant sa part de vérité. «  Il y a la saleté ; il y a la poubelle derrière les fenêtres et vous m’avez trouvé en train de soigner les malades dans la salle ce matin. Donc, je m’inscris en faux pour démentir ces affirmations données par les mamans, parce que là, il y a l’information et la désinformation et vous êtes là pour voir la réalité en face ; si ce que je dis est vrai ou faux. De toute façon, vous m’avez trouvé dans la salle en train de donner des soins à ces enfants malades. Mais, nous savons tous que ces ordures sont des sources de plusieurs autres maladies. Donc, nous sommes là pour traiter les enfants malades afin qu’ils rentrent chez eux sains et saufs ; c’est ça notre principal objectif. C’est compte tenu de tous ces aspects que nous tenons à ce que les mamans de ces enfants mettent les ordures derrière les fenêtres du bâtiment de la pédiatrie, participent au nettoyage pour qu’elles sentent effectivement que c’est également leurs devoirs de nous aider à nettoyer le service de pédiatrie », affirme le médecin chef de ce service de l’hôpital régional de Labé.

Sur cette même lancée, le Dr Sylla estime qu’assainir l’hôpital est un devoir civique de chaque usager : « Lorsqu’elles ont érigé une poubelle derrière les fenêtres de la pédiatrie, alors que j’avais déjà donné des consignes de conservation de la propreté et que les mêmes mamans  n’ont pas accepté de les respecter, l’ordre donné par le médecin, je les oblige et les autorise à nettoyer le service avec mon personnel », ajoute t-il.

L’insalubrité dans nos hôpitaux est devenue monnaie courante en Guinée. Les services publics, parfois ne suffisent pour assurer l’hygiène quotidienne des lieux. C’est pourquoi, les médecins demandent aux citoyens d’y participer eux-aussi.

ALAIDHY SOWDSC00689


LABE: UNE FILLE DE 14 ANS VIOLEE PAR UN JEUNE DE 24 ANS.

L’actualité locale reste dominée ce jeudi par la monté en flèche de l’insécurité dans la capitale du Foutah. 72 h seulement après la mort d’un jeune homme battu par une partie de sa famille, Labé renoue avec la violence, a-t-on constaté sur place. Cette fois, c’est une fille de 14 ans qui a été violée par un jeune de 24 ans mercredi nuit aux environs de 20 h à Maleya secteur Daka.

 

Nous sommes allée à la rencontre de la victime.  « Je me nomme S. Binta, j’ai 14 ans, je fais de la couture. En rentrant de l’atelier, je l’ai trouvé entrain de laver sa voiture à la rivière de Boléya aux environs de 19 h. Il m’a pris de force pour me mettre dans le véhicule ; j’ai crié sans succès. Ensuite, il a verrouillé les portes et m’a menacée à l’aide d’une paire de ciseaux. Il m’a amené à Maléya, j’ai encore appelé au secours, c’est alors qu’il m’a trainée pour m’entrainée dans une maison. Après il m’a déshabillée et m’a proposée de coucher avec lui, à défaut, qu’il allait me droguer. C’est ainsi qu’il m’a violée et m’a déposée vers 22 h aux alentours du cinéma Daka où j’ai trouvé un taxi pour rentrer chez moi », affirme la victime.

A son tour, le présumé auteur du viol en détention à la brigade de vigilance de Daka 1 nous livre sa part de vérité. « Je me nomme Abdourahmane Diallo, j’ai 24 ans ; c’est hier aux environs de 17 h  40 que je l’ai interpellée. Elle a répondu favorablement ; je lui ai fait des avances qu’elle a acceptées. Ensuite, nous-nous sommes rendus chez moi. Avec son accord, je lui ai promis qu’elle n’allait pas durer. C’est ainsi qu’on s’est rendu chez moi et on a fait l’amour. Maintenant, après l’avoir déposé, des amis sont venus m’interpeller vers 2 h du matin en me disant N’as tu pas commis une bêtise ? Non leur dis-je. Après, ils ont insisté : n’as tu pas violé une fille ? Non fus-je aussi … », déclare t-il.

Pour trancher entre victime et présumé auteur du viol, nous avons entendu un témoin, le jeune qui était chargé de nettoyer la voiture d’Abdourahmane (l’accusé) : « Je m’appelle Siradio. Pendant que je lavais sa voiture aux environs de 18 h, une fille est passée par là. Abdourahmane l,a appelée ; ils ont beaucoup échangé. Il a demandé à la fille d’aller chez lui, elle n’a pas accepté. Finalement, il a introduit la fille dans le véhicule de force. Arrivée à la station, il m’a payé pour mon travail, et ils ont continué. Mais ce qui reste clair, la fille n’était pas d’accord. »

Au moment où nous quittions les lieux, le jeune présumé auteur du viol était en détention à la brigade de vigilance de Daka.

A noter qu’aucun élément de cette brigade n’a accepté de se prêter à nos questions.

Nous y reviendrons !

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LABE: FIN DE LA CRISE ENTRE LES JEUNES ET LES AUTORITÉS DU QUARTIER SAFATOU 2.

Se dirige-t-on vers une sortie de crise apaisée à Safatou 2 ? Ça en a bien l’air. Le weekend dernier, une mission de la délégation communale de la jeunesse de Labé a séjourné dans ce quartier.  Objectif, tenter une médiation entre le conseil du quartier et les jeunes qui ne conjuguent plus le même verbe depuis leur suspension des dernières joutes footballistiques .

Diallo Souleymane porte parole des jeunes de Safatou 2, a expliqué le nœud du problème : « On voulait participer au tournoi inter quartier organisé par la délégation communale de la jeunesse DCJ en abrégé ; pour preuve on s’est mobilisé et on a trouvé 3 équipes. C’était le mardi parce qu’on devait jouer notre premier match le lendemain. Après, on a chargé le responsable de la jeunesse d’informer le président du conseil de quartier qu’ont est déjà prêt ; mais il nous faut  un soutien financier pour pouvoir effectuer le déplacement du quartier au stade. Mais malheureusement aucune suite… » 

 

De son côté, le chef du quartier Thierno Mamadou Bobo Diallo, dément catégoriquement les affirmations du premier : «  Rien de tout ça ne nous ait parvenu ; rien, pour preuve je DSC00682vous  jugère d’écouter  le chargé du sport », déclare-t-il avec un ton de colère.

 

A son tour, Mr Yero Bailo chargé du sport réplique : « Les jeunes ne m’ont jamais fait cas d’une  quelconque proposition. C’est  faux, je m’inscris en faux. A l’approche du tournoi en question, le football n’était pas un sport chéri des jeunes de Safatou 2 ; donc ils n’étaient pas prêts pour ce tournoi. Le tournoi est  d’ailleurs venu à l’improviste. On ne remplissait aucun critère, pas d’argent, rien… »

 

Mais grâce à une médiation de la direction communale de la jeunesse (DCJ), les choses semblent être revenues à des sentiments meilleurs. Mr Nouhou Tall, membre de la DCJ faisait partie de la commission. « Chacune des deux parties s’est expliquée, les responsabilités étaient partagées. Il y avait des dérapages au niveau du conseil de quartier et au niveau de celui du bureau des jeunes. Ensuite, on a jugé nécessaire de mettre sur place un bureau de jeunesse provisoire. Ce bureau est déjà  opérationnel. Au lieu maintenant de l’ancien bureau, ce nouveau doit commencer à œuvrer  pour relancer les activités du quartier et en même temps, on a levé la sanction qui pesait sur le quartier provisoirement parce qu’on a vu que les jeunes sont à nouveau motivés et veulent aller de l’avant »,  explique-t-il. 

 

Lever la sanction imposée à ce quartier sous-entend qu’ils se sont acquittés de l’amande. Interrogé, pour avoir qu’en est il,  Mr Tall, a déclaré : « Oui, une partie, parce que si vous-vous souvenez au moment du tournoi, ils avaient versé une partie ; donc maintenant on les a donnés un nouveau délai de 5 mois au maximum afin qu’ils s’acquittent de la totalité.

 

Alaidhy Sow


ÉNIÈME VOL DE CÂBLE ÉLECTRIQUE A LABE: DES CITOYENS ACCUSENT LES TECHNICIENS.

Le manque de courant en Guinée est une réalité palpable dans toutes les villes du pays. En plus de la rareté de cette denrée à Labé, les citoyens sont confrontés à un manque de civisme de certaines personnes mal intentionnées qui s’adonnent au vandalisme du réseau électrique. Tel est le constat que nous avons fait sur place.

 

Le weekend dernier, le réseau qui traverse le secteur Gadha Pounthion dans la commune urbaine de Labé a été victime de vol de câble électrique de moyenne tension. 

Edouard Goha,  agent d’EDG est citoyen de ce dit quartier. « C’est hier en rentrant du boulot que je me suis aperçu que les câbles étaient presque à terre. Ensuite, mon ami m’a signalé que les fils du voisinage ont été volés.  Sur les lieux, j’ai effectivement constaté le dégât. Nous sommes vraiment étonnés parce que ce sont 5 à 6 foyers qui sont directement affectés par ce vol perpétré entre deux (2) poteaux. Selon nos estimations, ce sont environ 100 mètres de câble qui ont été emportés  », déclare-t-il.

Inquiet, cet autre chef de famille indique que les coupables sont connus de tous : « Vraiment, nous sommes victimes de cette pratique néfaste qui nous affecte sérieusement. Ce n’est pas la première fois, on est tout le temps confronté à ces actes dénués de tout civisme. Chaque fois on se mobilise pour remplacer les câbles volés, c’est vraiment dur pour nous surtout en cette période ; on sait que ce ne sont pas des bénévoles qui sont derrière ces pratiques ; ce qui reste clair, ce sont des techniciens, des spécialistes. Nous demandons aux autorités ainsi qu’aux agents de l’électricité de Guinée (EDG) de nous venir en aide.  »

Interpellé à propos, le chef d’agence de la société en charge de l’électricité à Labé affirme ne pas être au courant ; et pourtant les médias locaux ont traité le dossier dans leurs différentes éditions d’information. Néanmoins, Monsieur Baldé Madjiou promet de s’exprimer  ultérieurement,  le temps pour lui d’aller constater les faits.

A noter que ce n’est pas une nouveauté à Labé ; des voleurs de panneaux solaires des lampadaires servant à l’éclairage public ont récemment été mis aux arrêts.

ALAIDHY SOWDSC00664