Sophie

L’indiscrétion des applications mobiles

Je suis tombée sur cette vidéo aujourd’hui qui montre des gens filmés par caméra cachée, en train d’acheter du pain. Au moment de payer, la caissière leur pose des questions comme :

  • l’endroit où ils étaient la veille à 20 heures,
  • le numéro de téléphone des membres de leur famille,
  • les derniers SMS qu’ils ont envoyés,
  • leur adresse e-mail,
  • si elle peut les suivre dans leurs déplacements,

Ces questions, selon elle, ont pour but d’offrir au client un meilleur service. De la part d’un inconnu, nous pouvons penser que de telles questions sont tout à fait déplacées, et nous ne nous donnerions probablement pas la peine d’y répondre. De plus, en quoi obtenir des informations personnelles sur le client peut contribuer à lui offrir un meilleur service en matière de vente de pain ?

Aussi stupides que ces raisons puissent paraître quand elles sont posées par des personnes, nous y répondons pourtant lorsque nous installons une nouvelle application sur notre téléphone ou sur notre tablette.

messenger

Même de simples applications de jeux demandent l’accès à l’ensemble de notre téléphone mobile. Sincèrement, je ne vois pas pourquoi l’application ne fonctionnerait pas (dans le cas de Mon Talking Tom, par exemple) si je lui refuse l’accès à mon historique, mes appels, ou encore ma liste de contacts. Les jeux vidéo d’antan n’avaient pourtant pas besoin de savoir où nous habitions pour pouvoir fonctionner, donc qu’est-ce qui a changé?

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Dans le cas des applications Android, les développeurs prétendent que c’est Google qui les oblige à devoir accéder à tout le téléphone. Ce qui semblerait signifier que peu importe l’application, les demandes d’accès sont les mêmes, ce qui n’est pas le cas dans la réalité. Le niveau d’intrusion diffère pour chaque application: d’accès minime à accès total.

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A la boulangerie, les gens ont choisi de ne pas répondre aux questions, ils ont quand même pu payer et obtenir ce qu’ils ont acheté. Si l’on veut utiliser une application pourtant, il faut accepter qu’elle accède à toutes nos informations. Aucun marchandage n’est possible, c’est TOUT ou RIEN.

Ce qui m’amène à me demander si ces applications ne sont tout simplement pas un moyen de plus pour épier les gens dans leurs moindres mouvements.

 


Le mobile banking prend de l’ampleur à Madagascar

J’ai écrit quelques billets sur les dangers que peuvent apporter les nouvelles technologies [1][2], mais ceci est mon premier billet sur les bénéfices que peuvent apporter ces technologies, en particulier la téléphonie mobile.

mobile

Le mobile banking permet d’effectuer des transactions bancaires en utilisant un téléphone mobile. Dans les pays en développement, seul un pourcentage minime de la population possède un compte bancaire. Ce chiffre s’élève à 3% dans le cas de Madagascar. L’accès aux téléphones mobiles a amélioré cette situation en permettant à la population de transférer et de recevoir de l’argent en utilisant leur téléphone.

banque mobile

En 2010, TELMA avait mis en place une solution pour effectuer des paiements en utilisant son téléphone, appelé M’Vola. Cette solution permet de recevoir et d’envoyer de l’argent, d’acheter des recharges pour le téléphone et même de payer ses factures d’électricité et de téléphone. Une collaboration entre TELMA et la BFV-SG a même permis récemment à ses utilisateurs de retirer de l’argent dans les Distributeurs Automatiques de Billets de la banque.

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Source: telma.mg

Je trouve cette solution très innovante, bien adaptée à l’état actuel des technologies de la communication dans le pays et du pouvoir d’achat de ses utilisateurs ; et à première vue, elle semble être bien acceptée par la population. Ceci pourrait amener le pays vers un peu plus de développement.

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Références:

https://www.banque-centrale.mg/index.php?id=m3_2

https://www.midi-madagasikara.mg/economie/2015/01/28/telma-bfv-sg-retrait-dargent-sur-dab-possible-avec-mvola/

 


Mon coup de gueule de ce mois de février

Je suis désolée d’écrire mon premier billet de ce mois de février sur un coup de gueule, mais il faut que ça sorte. Je suis devenue membre de Facebook pour socialiser et renouer avec mes anciens camarades de classe et mes connaissances.

De nos jours, en plus de faire connaître ses états d’humeur, on peut aussi partager le contenu d’autres sites Internet, des images et des vidéos. Dernièrement, j’ai remarqué que les images et vidéos drôles qui abondaient au début ont fait place à des images et vidéos choquantes et offensantes parfois. Et c’est malheureux, car ce genre de publication se déplace à la vitesse de la lumière. En regardant mon fil d’actualités sur Facebook, je tombe sur des vidéos de cadavres, de gens mutilés, d’une femme qui accouche d’un serpent, et même de gens qui se font décapiter, merci aux vidéos qui démarrent maintenant automatiquement.

La publication qui a fait déborder le vase, c’est quand j’ai malencontreusement vu cette photo d’un homme s’accouplant avec une vache. Pire encore, pleins de gens semblent aimer, ce que je trouve hallucinant ! Dans mon cas, je veux appuyer sur le bouton ‘Je n’aime pas’ qui, malheureusement, n’existera jamais !

Je comprends que chacun est libre de s’exprimer et de partager ce que bon lui semble, mais je trouve que nous devons respecter le droit des autres à ne pas tomber accidentellement sur du contenu qui risquerait de les choquer ou offenser.

A bon entendeur, salut !


Enfants et armes à feu, un mélange « explosif »

Récemment, j’ai écrit un billet sur toute cette violence qui nous entoure.

Je viens de lire aujourd’hui dans The Guardian qu’un petit garçon de trois ans a tiré accidentellement sur ses parents au Nouveau Mexique (Etats-Unis). La police a dit que le petit voulait prendre un iPod dans le sac de sa mère, qui est enceinte de huit mois, et à la place, a trouvé l’arme chargée. Il a ensuite tiré et a blessé son père et sa mère. Pourquoi il a tiré? Je pense que c’est certainement parce qu’il a vu des gens le faire à la télé, et son pauvre petit cerveau n’est pas encore en mesure de différentier ce qui peut être dangereux.

Laissons de côté la raison pour laquelle un petit enfant de trois ans serait à la recherche d’un iPod. Comment se fait-il qu’une femme enceinte, de huit mois qui plus est, se promène avec une arme chargée dans son sac à mains? Et sachant qu’elle a une arme dans son sac, pourquoi le laisser à la portée de ses enfants de bas âge? Elle a une autre fille de deux ans.

Dans ce cas-ci, il n’y a eu que des blessés; mais un incident similaire dans l’Idaho en décembre dernier a coûté la vie à une maman de 29 ans. Son fils de deux ans lui a tiré avec l’arme qu’elle avait dans son sac. Tous ces malheureux événements n’ont pas empêché l’Assemblée de voter et d’autoriser le port d’armes dans l’enceinte des universités publiques de l’Etat.

Une telle expérience va sans aucun doute marquer à jamais ces enfants. J’imagine qu’à la base, la loi a autorisé aux gens à porter des armes pour qu’ils puissent se protéger mais étant donné tous ces accidents je pense que tout ceci fait plus de mal que de bien. Ces parents sont responsables de la sécurité de leurs enfants, et il est de leur devoir de faire en sorte que ces armes à feu ne tombent pas entre leurs petites mains car au final ce sont eux les victimes.

 

 


« Que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre » – (Jean 8: 3-11 )

« Hospitalisée pour des douleurs au ventre, une nonne accouche d’un garçon« . Tel est le titre d’un article publié par l’Express.fr le 24 Janvier dernier.

Pour commencer, l’histoire m’est familière. En effet, l’histoire a été publiée sur le site de la Radio Télévision Belge Francophone (RTBF) le 21 Janvier de l’année dernière. Donc, avant d’entrer dans le vif du sujet, j’aimerai savoir pourquoi cette histoire a refait surface après une année?

Selon l’article de la RTBF, la bonne soeur aurait prononcé ses voeux en septembre 2012, avant de succomber quelques mois plus tard à l’appel de la chair (Adieu cher voeu de chasteté). La soeur assure pourtant ne pas savoir qu’elle était enceinte, et a attribué sa prise de poids à des problèmes digestifs. Mon avis c’est qu’elle était au courant mais qu’elle espérait qu’à force de prières, le Saint Esprit ferait disparaître le bébé de son ventre. Il en a bien fait apparaître un dans celui de Marie à l’époque, donc la réciproque pourrait être aussi vraie!

« Tout ce que vous demanderez avec foi par la prière, vous le recevrez » – Matthieu 21:22

Ceci étant, « bonne » soeur qu’elle était, elle décide de garder le bébé, et … ne se sens pas coupable. Mais coupable de quoi exactement? De n’avoir pas su résister au charme du père? J’en déduis que le prêtre, celui qui écoute les péchés des bonnes soeurs, n’a pas eu droit au : « Pardonnez-moi mon Père car j’ai péché … » après ces mois de vacances passés au Salvador, immortalisés par un petit Francesco.

Selon l’Express.fr, personne ne connait l’identité du père; mais la RTFB affirme que le coupable est un ancien prétendant de soeur Roxana Rodriguez (tel est son nom). Ha! Le passé a la vie dure; et que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre (Jean 8: 3-11).

« Sipako taloha, tsy lasa vadiko »: mon ex-petit(e) ami(e), qui n’est pas devenu mon mari/ma femme.


Le mystère de quatre heures du matin

Que se passe-t-il donc à quatre heures du matin pour que tous les écrivains, les chanteurs et les scénaristes ne cessent d’en parler.

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Pour ne citer que quelques oeuvres :

Rabelais, dans Gargantua :

« Gargantua s’éveillait donc vers quatre heures du matin. Pendant qu’on le frictionnait, on lui lisait quelques pages des saintes Écritures, à voix haute et claire, avec la prononciation requise. Cet office était dévolu à un jeune page natif de Basché du nom d’Anagnostes. Suivant le thème et le sujet du passage, bien souvent, il s’appliquait à révérer, adorer, prier et supplier le bon Dieu dont la majesté́ et les merveilleux jugements apparaissaient à la lecture. » – Chapitre 21

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Émile Zola, dans Germinal (et pas qu’une seule fois) :

« Il était quatre heures du matin. La fraîche nuit d’avril s’attiédissait de l’approche du jour. Dans le ciel limpide, les étoiles vacillaient, tandis qu’une clarté d’aurore empourprait l’orient. Et la campagne noire, assoupie, avait à peine un frisson, cette vague rumeur qui précède le réveil. » – Livre 7, chapitre 6

« Et, brusquement, ce lundi même, à quatre heures du matin, la grève venait d’éclater. » – Livre 7, chapitre 7

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Chateaubriand, dans Mémoires d’outre-tombe :

« Mon père se levait à quatre heures du matin, hiver comme été : il venait dans la cour intérieure appeler et éveiller son valet de chambre, à l’entrée de l’escalier de la tourelle. On lui apportait un peu de café à cinq heures ; il travaillait ensuite dans son cabinet jusqu’à midi. Ma mère et ma sœur déjeunaient chacune dans leur chambre, à huit heures du matin. Je n’avais aucune heure fixe, ni pour me lever, ni pour déjeuner ; j’étais censé étudier jusqu’à midi : la plupart du temps je ne faisais rien. » – Première partie, Livre III

memoire d'outre tombe

Il était aussi quatre heures du matin lorsque Céline Dion s’était sentie seule et que Ziggy, le « garçon pas comme les autres » à qui elle s’est amourachée, l’avait invitée à prendre un café.

Même les Simpson s’y mettent. Dans l’épisode 5 de la dixième saison (Homer fait son cinéma), Homer est réveillé, à quatre heure du matin, par Bart et Lisa pour qu’il les emmène au Lac de Springfield.

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Mais que se passe-t-il vraiment à cette heure, pour que ça attire autant d’attention ?

Julien Clerc, lui, pense que  «C’est l’instant le plus lourd».


A quand un bouton « Je n’aime pas » sur Facebook?

Comme beaucoup d’autres utilisateurs du réseau social, j’ai espéré voir apparaître ce bouton depuis un bon moment déjà. Une interview de Mark Zuckerberg le mois de décembre dernier semble faire croire que cette longue attente va enfin prendre fin, mais j’ai bien peur que ce ne soit pas ce à quoi tout le monde pensait. La compagnie craint en effet qu’un bouton « je n’aime pas », combiné avec le bouton « j’aime », ne devienne un outil de vote sur le réseau social et projette une image négative. Ils vont donc penser à inclure, à la place, un bouton plus approprié pour exprimer notre désagrément ou mécontentement.

je n'aime pas 2
Source : https://commons.wikimedia.org/

Ceci ne les a pourtant pas empêchés de mettre un bouton « je n’aime plus » qui apparaît une fois qu’on a cliqué sur le bouton « j’aime ». Nous avons donc le droit de ne plus aimer quelque chose et de le faire savoir, mais seulement après avoir cliqué sur « j’aime » !

je n'aime plus

Personnellement, je voudrais avoir ce bouton « Je n’aime pas » pour certaines publications sur lesquelles il est très inapproprié de cliquer sur le bouton « j’aime », même si plusieurs personnes le font quand même ; par exemple des nouvelles sur le crash d’un avion, un massacre ou un attentat quelque part dans le monde, etc. ; en un mot, des mauvaises nouvelles.

Pour moi, la question est simple. Quand tu vois quelque chose, soit tu aimes, soit tu n’aimes pas, au pire ça t’est égal ! Donc, pourquoi le droit d’exprimer ses sentiments est seulement limité à ce que l’on aime ?

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Références :

https://www.theguardian.com/technology/2014/dec/12/no-dislike-button-for-facebook-declares-zuckerberg

https://www.bbc.com/news/technology-30447565


Cigarette électronique, pour le meilleur ou pour le pire?

Le nombre de personnes utilisant les cigarettes électroniques ne cesse d’augmenter ces dernières années. Contrairement aux cigarettes, elles présentent l’avantage de ne pas dégager des fumées toxiques, tout en délivrant à celui qui « vapote » sa dose de nicotine ; une cigarette électronique dégage 3 millionième d’un gramme de nicotine par mètre cube de l’air d’une chambre. Les consommateurs sont de tous les âges, et elles trouvent particulièrement du succès chez les adolescents.

Ventes de cigarettes électroniques
Source: https://www.statisticbrain.com/electronic-cigarette-statistics/

La cigarette électronique est composée d’un élément chauffant qui atomise une solution liquide, généralement un mélange de propylène glycol, de la glycérine, de la nicotine et des arômes. Il existe également des mélanges sans nicotine.

La cigarette électronique ne semble pas présenter de danger pour la santé pour les utilisateurs et pour les non-utilisateurs, mais selon le rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé sur les inhalateurs électroniques de nicotine du 21 juillet 2014, il n’y a pas assez d’études effectuées par les scientifiques pour savoir si c’est réellement le cas. De plus, il n’y a aucune régulation qui interdit leur utilisation dans les espaces non-fumeurs. La vente de ces produits devrait être interdite chez les jeunes et leur consommation ne devrait pas être encouragée chez les non-fumeurs sous prétexte qu’ils ne présentent pas d’effets néfastes connus pour la santé.

Cigarette électronique

La majorité des personnes utilisant les cigarettes électroniques disent qu’ils le font pour arrêter de fumer ; mais toute cette publicité sur leur inoffensivité ne ferait-elle pas aggraver les choses, sachant que c’est la nicotine contenue dans les cigarettes qui les rendent si addictifs. Sachant que la nicotine est aussi utilisée dans les cigarettes électroniques, ne créeraient-elles pas une addiction chez ses consommateurs et qu’au bout d’un certain temps, cette addiction va les pousser à chercher quelque chose de plus fort et donc, à fumer de vraies cigarettes ? De plus, j’ai lu récemment un article dans le New York Times qui raconte l’histoire d’un homme qui, au lieu de mettre le mélange de liquide, a mis de la marijuana liquide dans la cigarette électronique, et personne n’a rien vu.

La cigarette électronique est-elle donc la solution miracle pour les personnes qui veulent arrêter de fumer, ou serait-elle un autre accessoire visant à augmenter le nombre d’accros à la nicotine et aux drogues ?

Référence :

https://www.nytimes.com/2015/01/13/health/with-the-e-joint-the-smoke-clears-.html?smid=tw-nytimes&_r=0

https://www.nytimes.com/2014/12/17/science/national-institute-on-drug-abuse-e-cigarette-study.html?_r=0

https://www.who.int/nmh/events/2014/backgrounder-e-cigarettes/fr/


Pour une nouvelle aventure d’Hercule Poirot?

Je suis une fervente fan d’Agatha Christie et j’ai pratiquement lu tous ses livres. Cela fait 39 ans aujourd’hui qu’elle a quitté ce monde, hélas ; mais ses œuvres continuent d’exister. Mon personnage préféré est Hercule Poirot. Elle a tellement eu du succès avec ce petit détective belge, que récemment, une romancière britannique, Sophie Hannah, a décidé de lui faire résoudre un nouveau mystère dans « The Monogram Murders ».

Hercule Poirot

Les aventures d’Hercule Poirot, par Agatha Christie, commencent avec La mystérieuse affaire de Styles et se terminent dans Hercule Poirot quitte la scène. Je suis toujours très sceptique face aux nouveaux auteurs qui décident de perpétuer l’œuvre d’autres prestigieux auteurs. Selon moi, un auteur est censé être créatif et écrire sa propre histoire. Il n’a nul besoin de chambouler une histoire déjà terminée avec des personnages bien ancrés, en rajoutant son grain de sel. Oui, je l’avoue, je n’aime pas le changement, je suis très possessive des choses que j’apprécie et je n’aime pas être déçue.

Malgré tout cela, ma curiosité l’emporte. Je décide tout de même de lire le livre. On ne sait jamais ! Il n’est peut être pas aussi mal que je semble l’imaginer.

Couverture du livre "The Monogram Murders"
Couverture du livre « The Monogram Murders »

L’histoire se déroule en 1929, Poirot se retrouve malgré lui mêlé à trois meurtres, et dans la bouche de chacun d’entre eux a été placé un bouton de manchette illustré d’un monogramme . Aussi curieux que moi, il décide d’aider un jeune inspecteur de Scotland Yard à résoudre les mystérieux meurtres, en utilisant ses fameuses cellules grises.

Globalement, l’histoire est intéressante, mais il y avait trop de péripéties à mon goût. J’aurai été quand même très satisfaite si Sophie Hannah avait décidé de nommer autrement ses personnages. Par « ses  personnages », j’entends bien sûr Hercule Poirot, les autres personnages m’important peu. Je trouve que, plusieurs fois dans l’histoire, il n’agit pas comme le Hercule Poirot que nous connaissons tous, loin de là. Le détective agissait si bizarrement qu’à un moment donné, je me suis dit que la pauvre Agatha Christie devait se retourner dans sa tombe.

Au final, pour les amateurs de romans policiers, The Monogram murders pourrait constituer une très bonne lecture ; mais pour les très grands fans d’Hercule Poirot comme moi, il pourrait s’avérer décevant.

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Les dangers de la technologie : Partie 2

Un réseau social est une plateforme qui permet de relier des gens à travers le monde par l’intermédiaire d’Internet. On peut citer, par exemple, Twitter, Tumblr, LinkedIn, Vine, mais le plus populaire est sans aucun doute Facebook. Ceci étant, certains pays comme la Russie et la Chine ont développés leurs propres réseaux sociaux : VKontakte et Qzone, respectivement.

Source: statista.com
Source: statista.com

Le but premier de la création des réseaux sociaux est à mon avis, de rapprocher les personnes à travers le monde. Au début, on pouvait se donner rendez-vous et s’envoyer des petits messages instantanés et à la rigueur partager son humeur sur son profil; mais maintenant, on peut partager des photos, des vidéos, son emplacement géographique, les nouvelles, etc. donc toute sa vie en temps réel !

A l’heure actuelle, cependant, on remarque qu’au lieu de rapprocher les gens comme ils sont supposés le faire, c’est tout le contraire qui se produit. Les gens ne se parlent plus dans les bus ou dans les trains, les membres de la famille ne s’adressent presque plus la parole, chacun a les yeux rivés sur son téléphone. Le premier réflexe des gens en se levant le matin, c’est regarder sur Facebook ou Twitter ce qu’ils ont raté pendant qu’ils dormaient, si quelqu’un a aimé la photo qu’ils venaient de publier ou encore si quelqu’un a commenté leur nouveau statut. Avant de dormir, c’est aussi la dernière chose qu’ils regardent. Les gens se désintéressent de la réalité, de ce qui les entoure. Ils ont plus d’amis virtuels, qu’ils n’ont aussi jamais rencontré, que d’amis réels.

Sans compter le danger auquel les gens s’exposent en dévoilant leur vie à des inconnus, ce comportement a également conduit à une nouvelle forme d’addiction. De plus en plus de personnes souffrent de l’addiction aux réseaux sociaux. Elle touche surtout les femmes et les jeunes. Comme toute autre forme d’addiction, ce comportement a des conséquences sur la vie personnelle, sociale et professionnelle de la personne souffrant d’addiction. Il peut également causer l’irritabilité, la dépression et l’exclusion.

Les réseaux sociaux sont censés nous réunir, pas nous séparer. Ils devraient être « consommés » avec modération tout abus étant dangereux. Avant qu’il ne soit trop tard, je pense qu’il faut que nous commencions à réaliser que la vie se passe ici et maintenant, et non dans le téléphone ou dans l’ordinateur.


La violence dans la peau

La nature humaine est étrange. Je me souviens d’un temps où dans une histoire, le méchant était le caractère que tout le monde détestait, mais c’est du passé maintenant. J’ai malheureusement été témoin, plusieurs fois, de l’excitation des gens, surtout des jeunes, à l’idée de voir des vidéos de personnes victimes de violence sur Internet. Les méchants sont félicités et les victimes, blâmées et ridiculisées. Ils semblent oublier que ces personnes sont des êtres humains. La violence et pire, le fait de tuer un autre être humain, sont banalisés.

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A la télé, nous voyons de plus en plus d’actes de violence, que ce soit dans la réalité ou dans les films et les séries TV. Presque chaque semaine, nous entendons qu’aux États-Unis, un jeune a été abattu par un policier, ou encore un jeune homme a fait un massacre dans un lycée ou une petite école. Il y a quelques jours seulement, nous avons tous été témoins de cette histoire de caricaturistes de Charlie Hebdo qui ont été abattus sur leur lieu de travail.

Une fois le malheur arrivé, les médias bombardent le public d’informations pratiquement en temps réel. Les gens sont choqués, toutes les émissions à la télé en parlent, on commémore par-ci par-là, on fait appel à des spécialistes pour essayer de comprendre les raisons qui ont poussés ces personnes à agir de la sorte.

Mais je ne pense pas que les gens se sont demandés la (vraie) source de toute cette violence.

Ces dernières années, on remarque que la violence est partout.

Les films et les séries TV qui rapportent le plus sont ceux qui sont empreints de violence. Étant donné que les gens sont plus après le profit qu’autre chose, ceci résulte en encore plus de violence dans les nouveaux films et séries. Pour n’en citer que quelques-uns: Kick-Ass, Sons of Anarchy, Strike Back, …

kick-ass

L’histoire est la même avec les jeux vidéos. 89% des jeux vidéos les plus vendus sont d’une violence extrême (armes à feu, violences physiques et/ou sexuelles,…). Dans les magasins de jouets, on ne compte plus le nombre d’armes à feu, de petites grenades ou d’armes blanches, destinées aux enfants. Combien de fois avons-nous entendu, surtout aux États-Unis, qu’un petit jeune de deux ou trois ans a (accidentellement) tué son frère ou sa sœur, ou encore ses parents, avec une arme à feu ?

Gun

Les dessins animés ne sont plus ce qu’ils étaient. J’ai dû garder la fille de la voisine une fois, et elle voulait regarder son dessin animé préféré. Je n’avais aucune objection jusqu’à ce que voie ce que c’était. Il s’agissait d’American Dad, et à l’époque elle avait seulement 8 ans. La série s’adresse à un public de plus de 14 ans, mais je trouve qu’ils devraient plutôt se limiter aux adultes étant donné son contenu à caractère sexuel, la violence, et la vulgarité des propos.

iMac on American Dad

Les restrictions d’âge pour pouvoir regarder un film ou pour pouvoir jouer à certains jeux ne sont plus respectées. Bien entendu, la faute ne revient pas aux producteurs de films, ou encore aux concepteurs de jeux vidéo, mais plutôt aux parents qui laissent leurs enfants sans surveillance, ou qui les autorisent à enfreindre ces restrictions.

Interdit aux moins de 18 ans

N’est-il pas temps de nous demander si l’environnement rempli de violence dans lequel ils grandissent n’est pas en grande partie responsable, et d’agir en conséquence ?

Les enfants et les jeunes sont témoins de la violence depuis leur plus jeune âge. Leur cerveau est encore en pleine évolution donc il n’est pas étonnant qu’à un moment donné, ils ne fassent plus la différence entre la réalité et la fiction.

Disons NON à la violence

Protégeons nos enfants. Disons NON à la violence!

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Références:

https://allpsych.com/journal/violentmedia/

https://www.medicaldaily.com/violent-video-games-alter-childs-behavior-8-out-10-experts-agree-media-recipe-aggression-306418

https://www.jacksonkatz.com/PDF/ChildrenMedia.pdf


TEDx : des idées qui valent la peine d’être diffusées

Le 11 décembre dernier s’est tenu, à Genève au palais des Nations, une conférence TEDx sous le nom de TEDxPlaceDesNations.

TEDxPlaceDesNations

TED est une série de conférences organisées dans le but de diffuser des « idées qui valent la peine d’être diffusées ». J’ai regardé des dizaines de vidéos sur leur site, je les ai trouvé inspirantes mais c’était la première fois que j’assistais à une conférence en personne.

La conférence, présentée par Melissa Fleming, et Corinne Momal-Vanian, a réuni environ deux mille personnes qui se sont déplacées pour écouter 11 speakers exposant leur idée innovante.

TEDxPlaceDesNations

J’ai été particulièrement marquée par trois femmes extraordinaires :

  • Fawzia Koofi, avec son discours intitulé « Quand les femmes sont à table » (When Women are at the Table)
  • Maryanne Diamond, qui a parlé d’une révolution de l’information pour les malvoyants (An Information Revolution for the Blind), et
  • Beatrice Ayuru, qui a raconté son parcours des champs de manioc vers les salles de classe (From Cassavas to Classrooms).

Fawzia Koofi est une femme politique afghane et une activiste des droits de la femme. Elle est actuellement membre du parlement à Kaboul et vice-présidente de l’assemblée nationale.

Son histoire m’a particulièrement inspirée, car elle s’est fait une place où elle fait entendre sa voix dans un domaine largement dominé par les hommes (au niveau mondial), et surtout dans un pays où les femmes n’ont presque aucun droit. Et tout ceci, malgré une histoire tragique. En effet, à sa naissance, sa mère l’a laissé dehors sous le soleil pour la laisser mourir car elle était une fille. Elle ne voulait pas que son enfant grandisse dans la souffrance, étant données les conditions des femmes en Afghanistan. Fort heureusement, elle a changé d’avis et a décidé que de son vivant, elle ferait tout son possible pour que sa fille devienne quelqu’un.

TEDxPlaceDesNations

Maryanne Diamond, quant à elle, est l’ancienne présidente de l’Union Mondiale des Aveugles. D’origine australienne, elle travaille à la sensibilisation sur les questions concernant les personnes aveugles et malvoyantes, ainsi qu’à l’amélioration de leur condition d’intégration dans tous les pays. Ils ont particulièrement fait un grand pas pour permettre à ces personnes l’accès aux livres, grâce aux livres audio. Je m’étais toujours demandée quelle pourrait être l’utilité de ces types de livres, maintenant je comprends leur importance. Ils permettent l’accès à l’information pour tous, sans exception.

TEDxPlaceDesNations

Beatrice Ayuru est la fondatrice de la Lira Integrated School au Nord de l’Ouganda. Elle est la première femme à être diplômée d’une université dans sa région. Elle a dit que la raison qui l’avait poussée à bâtir une école est que celle traditionnelle était trop théorique, aucune application pratique n’était donnée aux élèves. Elle a construit sa première école de ses propres mains, et pour la financer, elle plantait et vendait du manioc, et louait des brouettes. A ce jour, l’école est financée grâce aux ressources aquatiques et agriculturales servant à former ses élèves à l’entrepreneuriat.

TEDxPlaceDesNations

Toutes ces femmes ont un point en commun : elles avaient une vision, et malgré la difficulté dans laquelle elles ont pu se trouver, elles ont travaillé dur, ignoré les préjugés selon lesquels tel ou tel domaine est réservé seulement aux hommes, persévéré et ont vu voir le fruit de leur labeur récompensé. Elles ont également reçu plusieurs prix pour leur contribution à la communauté. Elles incarnent parfaitement le rôle de modèle pour les jeunes en général qui ont des idées intéressantes à partager, et pour les filles en particulier.

Une chose est sure, cette conférence a restauré ma foi en l’humanité. Elle m’a aussi appris que tout est possible, qu’il ne faut jamais baisser les bras, car si on veut, on peut !

« Pour réussir, retenez bien ces trois maximes:

  • Voir, c’est avoir;
  • Vouloir, c’est pouvoir;
  • Oser, c’est avoir. »

– Alfred de Musset –


Les dangers de la technologie : Partie 1

A partir de la rentrée 2016, les cours d’écriture ne feront plus partie du programme dans les écoles finlandaises. Ils vont être remplacés par des cours de dactylographie. Et pour être franche, j’ai été choquée d’apprendre cette nouvelle. Après quelques recherches sur Internet, j’ai découvert que ce mouvement pourrait se propager dans d’autres régions. Je sais que depuis quelques années les tablettes étaient dans la liste des fournitures scolaires, mais je n’avais jamais imaginé qu’ils signifieraient la fin de l’écriture manuscrite, en tout cas, pas si tôt.

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De nombreuses recherches montrent que l’écriture manuscrite est essentielle à l’apprentissage et à la créativité de l’enfant. Elle active certaines parties du cerveau qui ne sont pas activées en lisant sur un ordinateur. De plus, des recherches effectuées sur des étudiants universitaires ont montré que ceux qui prenaient des notes manuscrites au lieu de notes tapées sur ordinateur retenaient plus facilement le cours et avaient de meilleures notes pendant l’examen.

A supposer qu’un jour, l’enfant se trouve face à une situation où il n’a pas accès à toutes ces technologies mais qu’il doit impérativement communiquer un message. Il sera dans de beaux draps puisqu’il ne sait pas écrire. De plus, je m’inquiète pour l’avenir du stylo. Que vont-ils devenir ? Seulement des accessoires de bureau ? BiC va devoir fermer boutique si tout ceci continue!

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J’imagine qu’après cette choquante nouvelle, la suite logique serait la disparition des dessins effectués à la main. Le monde sera peuplé de personnes qui ne sauront plus se servir de leurs mains (je parle de travail manuel). Je ne peux m’empêcher de penser que les parents du futur ne liront probablement jamais de petits mots écrits par leur bout de chou, qu’ils n’auront pas de petits dessins affichés sur leur frigo, etc.

Je mets sûrement la charrue avant les bœufs dans cette histoire, car nous ne sommes pas encore arrivés à ce point, mais je pense qu’avant de prendre des décisions aussi radicales, nous devrions réfléchir sérieusement aux potentielles conséquences.

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Références:

https://www.begeek.fr/education-la-finlande-abandonne-lecriture-manuscrite-au-profit-du-clavier-pour-ses-ecoliers-154116

https://www.cerveauetpsycho.fr/ewb_pages/a/article-crire-a-la-main-un-avantage-cerebral-31918.php


Regard sur 2014

« Il y a un temps pour tout,

Un temps pour se taire, et un temps pour parler. »

– Ecclésiaste 3:1a,7b.

L’année est sur le point de se terminer et comme tout le monde, j’ai essayé d’évaluer la mienne.

A son commencement, comme la majorité des gens, j’ai mis par écrit mes résolutions et bien entendu, je n’en ai pas réalisé la moitié. Cependant soyons positifs, j’en ai quand même réalisé quelques unes, et j’en suis fière.

Même si elle ne s’était pas passée comme je l’avais souhaité, l’année 2014 s’est en tout cas mieux passée que l’année précédente! La preuve:

  • Je suis vivante et en bonne santé,
  • J’ai ne vis pas dans la rue et je ne meurs pas de faim,
  • J’ai une famille et des amis qui me supportent,
  • J’ai un peu (beaucoup) voyagé et j’ai fait la rencontre de gens merveilleux,
  • Et … j’ai quand même été sélectionnée pour être blogueuse sur Mondoblog!

Ce n’est pas tout, mais c’est assez pour être reconnaissante. Même si je ne suis pas là où je souhaitais être, je suis bien là où je suis. Et je souhaite à toutes et à tous de passer une très bonne année 2015, en souhaitant qu’elle soit meilleure que la précédente!

bonne année 2015


Le mouvement du « Commenter » sur Facebook

Je suis récemment tombée sur une vidéo des conférences TED sur « Comment initier un mouvement (social) » (How to start a movement). En gros, l’exposant souligne que pour initier un mouvement, il faut deux personnes que nous allons appeler le « meneur » et le « suiveur ». Le meneur est celui qui commence le mouvement et veut inciter les autres à le suivre. Le suiveur est la première personne qui adhère au mouvement. Le suiveur est très important c’est la première personne qui a eu le courage de s’avancer. Son acte de bravoure va inciter les moins courageux à suivre, car il est plus facile de suivre que de mener. Je n’ai pu m’empêcher de lier ce phénomène à celui d’un comportement que j’ai remarqué sur Facebook bien avant de voir la vidéo:

  • Une personne publie sur son mur.
  • Des dizaines de personnes cliquent presque immédiatement sur le bouton « j’aime », mais aucune d’elles ne commente. Ceci peut durer des heures, voire même des jours.
  • A peine une personne donne son avis sur la dite publication, une poignée d’autres se mettent à en faire autant, et la plupart du temps pour ne rien dire.

Poster des commentaires sur Facebook serait-il donc un mouvement social?


La mort de l’orthographe.

Ces dernières années, on constate que le niveau d’orthographe, notamment chez les jeunes, est en chute libre. Serait-ce dû aux nouvelles technologies ?

Sur le site mesdebats.com, 71% des participants ont voté OUI ; et parmi ceux qui ont voté NON, certains pensent que le niveau d’orthographe a bien baissé et que les règles devraient être changées pour s’adapter au niveau actuel. Une recherche effectuée par des chercheurs du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) a conclu que les SMS ne sont en aucun cas responsable de la baisse du niveau d’orthographe chez les jeunes d’aujourd’hui, mais qu’au contraire, l’écriture des SMS permet à ces jeunes de pratiquer l’expression écrite.

Personnellement, je pense que les SMS et les nouvelles technologies, notamment les réseaux sociaux, sont en grande partie responsables de cette baisse de niveau. Et concernant la recherche effectuée par les chercheurs du CNRS, ils l’ont effectuée sur exactement 19 jeunes de 12 ans qui n’ont jamais utilisé de téléphone mobile. Une recherche effectuée sur un aussi minuscule échantillon n’est en aucun cas concluante. Ensuite, les jeunes qu’ils ont choisis pour l’étude n’ont jamais utilisé de téléphone mobile, ce qui signifie qu’ils passent probablement leur temps à faire des choses plus enrichissantes comme lire des livres par exemple.

Mais il est évident que ce ne sont pas les seules causes. Quand j’étais en primaire, je me souviens que si l’on faisait trois fautes dans une dictée, on était bon pour avoir un zéro. Je suis choquée de constater qu’actuellement, les dictées sont préparées (des jours à l’avance), plus courtes et les enseignants sont moins exigeants. Les fautes d’orthographe dans des épreuves de mathématiques ou de physiques par exemple, ne sont pas pénalisées. De plus, les jeunes d’aujourd’hui ne lisent plus autant de (vrais) livres que les générations précédentes. Ils préfèrent passer leur temps sur les réseaux sociaux ou à jouer aux jeux vidéo en ligne.

Ce niveau alarmant a fait que les grandes écoles exigent maintenant de ses futurs étudiants une certification Voltaire. Fort heureusement, il y a des personnes de bonne volonté qui essayent de remédier à ce « fléau », en utilisant ces mêmes réseaux sociaux utilisés par les jeunes, comme Bescherelle.

Je trouve que cette très bonne initiative est insuffisante pour changer quelque chose. Un réel progrès se fera lorsque l’enseignement de base à l’école sera renforcé.

« Les maux de grammaire se soignent par la grammaire. Les fautes d’orthographe pat l’exercice de l’orthographe, la peur de lire par la lecture, celle de ne pas comprendre par l’immersion dans le texte. »

Chagrin d’écoleDaniel Pennac

Références :

https://www.mesdebats.com/societe/679-sms-correcteur-la-modernite-a-t-elle-tue-lorthographe/reperes

https://www.20min.ch/ro/community/stories/story/Le-SMS-ne-menace-pas-l-orthographe-des-ados-13092262

https://www.huffingtonpost.fr/2013/07/05/baccalaureat-2013-fautes-orthographe-nouveaux-bacheliers-twitter_n_3549514.html


Un froid de canard !!!!!

J’aime bien connaître l’origine des expressions françaises. Ce matin, j’étais dans le bus, sur mon chemin pour aller travailler, quand je vois un canard nager furieusement dans le lac. S’entraînait-il pour les jeux olympiques ? Je n’en avais aucune idée ! Je savais juste qu’il faisait quatre degrés, donc on peut dire que le temps n’était pas idéal pour effectuer ne serait-ce qu’une microscopique plongée dans l’eau.

canard_

Je me suis dit :

– « Mais mon petit canard ! Pourquoi nager par un temps pareil ? L’eau du lac doit être complètement gelée !!! ». Et c’était à ce moment-là que je me suis souvenue de l’expression : « Il fait un froid de canard ! ».

En arrivant chez moi le soir, je me suis mise à chercher sur Internet une potentielle explication de l’origine de cette expression. Je n’ai malheureusement rien trouvé.

En repensant à ce canard, il avait l’air d’apprécier sa petite séance de natation. L’eau devait être à la parfaite température pour lui! En tout cas, ceci expliquerait l’expression.

canard poule

Les canards adorent le froid !
Eurêka !


Tous unis pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes

Il existe trois formes de violence : physique, sexuelle et psychologique. Des statistiques, inquiétantes, montrent qu’une femme sur trois est victime violence physique ou sexuelle dans le monde.

Les Nations Unies ont organisé la campagne « Tous unis pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes », qui durera 16 jours (du 25 Novembre au 10 Décembre) afin de sensibiliser les gens et de les encourager à agir.

J’ai été particulièrement touchée par le discours qu’a fait Teri Hatcher, le 25 Novembre dernier, à l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Ce qui m’a rappelé que j’ai également été victime de violence sexuelle quand j’étais une petite fille et de violence psychologique durant mon adolescence. Je ne me sens pas trop d’humeur à raconter ce qui s’est passé en détail, en tout cas, pas aujourd’hui. Je tiens cependant à signaler que je ne suis pas restée silencieuse à ce qui m’arrivait, je me suis confiée à mes parents, qui à leur tour ont agi en conséquence à l’égard de ceux qui m’avaient agressée.

Mon histoire ne me semblait pas si tragique, enfoui très loin dans mes souvenirs. Mais maintenant que j’y pense et y repense, je trouve qu’elle l’est. J’ai quand même le droit de vivre ma vie librement, sans avoir à faire face à toutes ces violences. Je suis une parmi trois. A la seule différence de toutes ces horribles histoires qu’on peut lire ici et là, j’avais décidé de parler avant qu’il ne soit trop tard.

J’invite toutes les personnes qui lisent ce billet, à prendre part à la campagne, à élever leurs voix, et à agir afin de mettre fin à toute cette violence à l’encontre des femmes et des filles, à les encourager à ne pas garder le silence car dans ce cas-ci, le silence n’est absolument pas d’or.

Comme Teri Hatcher, élevons nos voix et agissons.