Gilbert LOWOSSOU

Ces espions qui nous guettent

Ces espions qui nous guettent !

Sans que tu ne le saches Ils te voient, te regardent et scrutent ta vie. Ils passent tes va et viens au peigne fin. C’est tout comme quelqu’un leur a assignée la mission de te surveiller.

Pixabay.com
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Ils n’ont rien d’autre à faire de mieux. Et pourtant ils sont tous comme toi. Tu te demandes pourquoi ?

Ici, les nouvelles vont vite ; même plus que les ondes hertziennes. Il n’y a pas de transmissions plus rapides que les ragots. Pour peu que tu changes ta coiffure ou que tu t’habilles bien un jour, ça y est. Tout se sait déjà à l’autre bout du quartier. C’est presque à croire que tous les projecteurs sont braqués sur toi !

En réalité, c’est pratiquement le statut quo partout. Rien ne change presque jamais ; tout le monde partage les mêmes galères. Alors quand le train à l’air d’avancer chez quelqu’un et que l’éclaircie apparait un peu chez lui, tout le monde reste branché pour suivre. Les gens se demandent « comment lui il fait ?» ; « tous ici on se cherche, lui seul il se trouve? ».Ils croisent les doigts pour que vite l’épisode se termine mais ils ne finissent pas de te  souhaiter malheur quand désolé pour eux, tu brilles encore plus fort… Quelqu’un a bien raison de chanter « Jaloux, saute et calle en l’air ». Rires

Bizarre ?? Non pas du tout.

« Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre d’années » dit-on souvent. Pourtant par les temps qui courent, un jeune qui trouve immédiatement du travail après ses études, c’est pratiquement une exception à la règle. L’épanouissement n’est pas vraiment au rendez-vous par ici. Les amitiés se tissent et se consolident alors plutôt entre des potes qui partagent les mêmes soucis. « Tu chômes ? Moi aussi ; allons-y ! » Triste réalité.

Tout le monde veut forcément savoir quand chez quelqu’un l’herbe semble verdir un peu plus. Ils te poseront de petites questions pour insinuer des choses afin que tu te mettes à parler…  Ils ne voient pas ta tronche  pendant deux, trois jours ou une semaine; ils te demandent direct « aurais tu voyagé ?? » « D’après les gens de quel pays doit-on demander ? » ; ou encore les plus subtiles d’entre eux diront « Tu deviens quoi ? ». Juste pour que tu fasses un compte rendu de tes journées, un état des lieux de ta situation.

Ils veulent connaitre là où tu te rends quand tu quittes la maison tôt le matin, à qui tu serres la main pendant la journée. Ils sont intéressés de savoir où et ce que tu manges à midi et pourquoi le soir tu rentres tard ?

 

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Ils veulent même te suivre, faire exactement comme toi. C’est toujours bien de se savoir admiré, pris comme exemple et modèle ; Mais souvent c’est beaucoup plus de la jalousie et de l’envie que de l’admiration.

Le pire c’est qu’ils laissent complètement toutes leurs activités et se consacrent à toi comme sujet d’étude. Au lieu de se  réveiller et commencer à réfléchir à ce qu’ils n’ont pas, ils envient ce que toi tu construis, à la force de tes bras et à la sueur de ton front.

Ils en viennent à te détester et à raconter des histoires dans ton dos. Parce que tu n’as plus trop le temps de trainer dans le quartier à longueur de journée, on dit de toi que tu as la grosse tête. Ecourtes les conversations infructueuses pour vaquer à tes occupations et tu seras taxé d’hautin.

Finalement, tu te caches parce que tu as peur ; Comme personne ne sait qui et est capable de quoi, chacun se méfie. A chaque regard posé sur toi, tu devines facilement à quel point ils veulent « prendre ta place » ou te voir tomber plus bas que terre…

Malheureusement, tu as du mal à savoir de quel service secret ils se réclament ; encore moins pourquoi ils te prennent pour cible.

Néanmoins

Tout bien réfléchit, qui n’a pas un jour été cet espion aujourd’hui décrit ? Il serait trop facile de penser comme Sartre quand il disait «  l’enfer c’est les autres ». Parce que l’autre, nous le sommes aussi pour « d’autres ».C’est un cercle sans fin.

Moi je confesse. Il m’est arrivé de voir ce que font les autres et de me demander comment ils y arrivent ? Parce que nul n’a le monopole du savoir. Parfois il suffit de regarder chez l’autre pour avoir la solution à un problème que longtemps l’on cherchait à solutionner. Il faut se comparer aux autres pour vouloir faire comme et même mieux qu’eux.

Parfois il arrive d’avoir le désir d’envier l’autre, mais toujours il faut se demander ce par quoi il est passé avant d’en arriver là ? On se rend alors compte qu’il ne mérite que bien ce qu’il a.

Tout ceci pour dire aux uns et aux autres que dans la vie, chacun à son train de réussite. Si tu l’attends à une heure trop en avance, tu auras l’impression qu’il traine. Pour ne pas le rater, souviens-toi quand même que l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt.

A ces espions à la fois invisibles et connus, je dis : vous vous êtes assigné une mission fastidieuse sans en avoir eu mandat. Si vous deviez scruter la vie de quelqu’un, autant que cela vous serve à quelque chose.

Moi, cela m’a servi. Il y a quelques temps, j’ai voulu faire comme Aphtal et aujourd’hui, j’écris sur Mondoblog ! Que vous vous retrouviez dans le camp des espions ou celui des cibles, prenez exemple !


Chers musulmans, ne vous sentez surtout pas mal…

Ce n’est ni avec plaisir ni joie que je m’adresse à vous ;

plutôt avec compassion. N’allez surtout pas croire que j’ai « pitié » de vous. Cela n’aurait pas de sens. Je compatis parce qu’en ce moment, vous n’êtes pas les plus fiers ; votre religion ne vous fait pas luire.

Inspiré par les évènements récents en France, je voudrais vous dire : rien de tout ceci n’est de votre faute. Vous n’avez rien à justifier.

Pourquoi ?

Malheureusement force est de constater que l’opinion générale n’est pas toujours en mesure de faire la part des choses, parce que trop souvent éprise d’émotion. Face aux situations que nous vivons et auxquelles par moment nous faisons face,  nous n’avons que la mémoire de l’instant présent. Nous nous empressons de juger, de renforcer nos préjugés et de n’avoir d’yeux que pour voir l’aspect le moins positif des choses.

Les préjugés sont tellement  forts que nous finissons par tomber dans l’amalgame permanent et la stigmatisation. Chez moi on dit qu’il suffit qu’une personne ait des cheveux « rouges » dans un quartier pour qu’il soit renommé « quartier des têtes rouges ». Quand une femme voit un homme infidèle, elle conclut que tous les hommes le sont ; quand un fidèle  rencontre un prêtre peu spirituel, il en déduit qu’ils sont tous mondains ; de même, quand  on voit et ce à répétition des personnes prendre des vies au nom d’une idéologie, d’’une religion, on finit par se dire que tous faits du même bois ! Quelle erreur !

En ce moment précis où le monde entier est unit pour condamner les attentats terroristes perpétrés sur le sol français ; en cet instant ou tous plus que jamais nous disons non à l’extrémisme, au terrorisme, au fanatisme religieux et nous levons pour dire oui à la liberté, combien ne sommes-nous pas aussi à chercher des coupables  et à condamner?

Oui parce que sur l’instant présent, on se dit que c’est la faute à l’Islam ; qui serait un incubateur de terroristes. Que l’islam est incompatible avec la démocratie, avec la liberté de penser et de s’exprimer ; que l’islam a un problème avec l’intégration, avec la laïcité. Quelle erreur serait-ce de penser cela !

Moi j’en connais des musulmans. A mon avis, Ils sont de loin meilleurs que nous autres chrétiens d’ailleurs. Ils prient cinq fois par jour (les plus assidus quand ils le peuvent, avouons). Ceux que je côtoie sont ouverts d’esprits, et ont la culture du partage ; ils sont intéressants et agréables à vivre.

Je veux dire simplement qu’aucune idéologie, religion ne prend la paix et la liberté pour ennemi ; que l’on soit musulman, chrétien, animiste ou juif, nous aspirons tous à ces valeurs universelles.

Malheureusement, tous ne sont pas les mêmes. Il y a toujours de la mauvaise herbe, de l’ivraie dans les champs ou poussent les bons fruits. Il y en a qui gâchent tout, salissent l’image de tous, pour rien.

Je me réfère aux conflits en Irak, Syrie, Yémen, Afghanistan, Mali, Niger, Nigeria, Pakistan, et puis ou encore ? Dans toutes ces zones ou la vie de l’homme ne semble presque plus avoir de la valeur. Parce que pour une cause religieuse, certains ont décidé de verser dans le fanatisme et l’extrémisme.

Je n’ai pas l’intention de faire un procès à qui que ce soit, mais je veux dire que l’islam n’a pas pour synonyme le terrorisme.

Moi je suis convaincu que les musulmans, les vrais, ils cultivent la paix et l’amour.

Je suis persuadé qu’ils sont solidaires entre eux, qu’ils aiment leurs prochains et que la vie humaine n’a pas moins de valeur à leurs yeux qu’à ceux des autres.

Je souhaite par ces mots témoigner de mon soutient, a ceux parmi les musulmans qui se sentiraient mal dans leur peau parce qu’indexés, confondus à des parias qui se battent pour leurs propres motivations.

Pour moi le terrorisme ne répandra jamais assez de terreur pour faire se terrer les gens épris de liberté d’opinion et d’idées.

Aux vrais musulmans je dis : vous n’êtes pas comme ces lâches, vous êtes aussi « Charlie » parce qu’a vous aussi, ils ont fait et font encore du mal.

Aux français, je dis Bravo ! Vous avez montré  à suffisance que vous êtes une nation unie face au mal et à l’adversité.

Vous savez que quand je parle de vous, il s’agit de nous.


La femme de mes rêves…

Dans le cadre de ses activités humaines, pour se garantir un avenir heureux, stable et fonder une famille exemplaire, un jeune homme avec tous les attributs qu’il faut, recherche pour occuper le poste de « femme », une belle dame !

Mais avant d’en arriver là, sachez ceci :

Se marier, fonder une famille et avoir des enfants. C’est cela l’heureux aboutissement que tout homme souhaite pour sa vie. Pour y arriver, il faut réunir des conditions primaires

: être en mesure de supporter les charges par exemple. Assurer la bonne santé, garantir l’alimentation, le bien-être et le bonheur des siens. Cela semble facile à dire et à faire sauf que cela ne l’est pas forcément.

Se marier, c’est aussi un peu comme un jeu « action ou vérité » dans lequel on a d’autre choix que « l’action » qu’on est condamné à faire. Je veux mentionner là, le choix de la femme! Si elle est bonne, (critères restent à voir), ça y est !tu es sauvé. Tu auras une existence relativement heureuse(les hauts et les bas ne manquent jamais).

Si tu n’as pas eu de chance et que tu en choisis une « bizarre », ton existence est foutue. Dans la douche elle sera là ; vous partagerez le même lit ; tous les jours vous vous croiserez nez à nez. Elle te mènera la vie dure, deviendra la barbe à ton menton comme on dit chez moi et tu en mourras sûrement très tôt. (Les exemples ne manquent pas). Rires

Il est donc impératif de bien choisir celle avec qui on va passer le restant de ses jours. Sinon, imaginez un peu quel enfer terrestre cela serait de devoir passer cinquante ans (si Dieu vous donne vie) avec une seule et même personne ?

Alors, c’est plutôt normal si aujourd’hui les jeunes hésitent, trainent le pas, et ont peur de s’engager dans la voie de l’union sacrée. C’est encore plus compréhensible si moi-même je prends tout mon temps pour observer, scruter. Je ne veux surtout pas (que Dieu m’en préserve) tomber dans un piège, un guet-apens. Je veux faire le choix qui se rapporte le plus de la perfection (elle n’est pas de ce monde je sais).

En réalité ce qui me motive c’est que je souhaiterais raconter un jour à mes enfants, tout comme vous je suppose :

« Vous savez, votre mère et moi on s’est rencontrés sur les bancs. A cette époque, elle faisait sa précieuse, montrait ses airs supérieurs et tout : elle m’a sans hésité envoyé balader mais après, longtemps après, j’ai fini par l’avoir. On était faits l’un pour l’autre et tous ces blablas », bref ces histoires d‘amours que l’on entend parfois et qui nous plaisent. Mais bon, personne ne décide de quand ni comment il rencontre son âme sœur. Ici en tout cas il y a des couples ! Quand tu vois le gars, tu le compares à la femme et tu remarques qu’il y a quelque chose qui cloche. Tu sauras que c’est une grossesse surprise, déclarée par une jeune fille qui a condamné ces deux-là à vivre ensemble. (Rires). Je ne veux pas être condamné à épouser une femme dans de telles circonstances ; d’ailleurs qui le voudrait ?

Revenons ! Je demandais récemment à une liane (Si Aphtal veut bien me passer le mot), quel était son genre d’homme. Après moult hésitations, elle me dit  simplement «quand je le verrai, je le saurai ». Ce fut une réponse avec laquelle j’étais entièrement d’accord.

Chers lecteurs, dites-moi lequel d’entre nous ne souhaite pas trouver son âme sœur, la femme idéale ? Combien d’entre nous ne sont pas stressés à l’idée de passer à côté de « leur moitié » pour finir avec leur « tiers » plutôt ? Le compte ne sera jamais bon. (Rires)

Moi en tout cas, je n’attendrai pas qu’elle tombe du ciel. Alors je me suis créé un petit canevas, une grille d’analyse, même un manuel de procédures. (Rires) Pour mieux faire, j’ai rédigé  plutôt un «  profil de poste » !

Descriptif des tâches

Occuper le poste de femme suppose avoir plusieurs responsabilités

La première et qui englobe tout le reste c’est de prendre soin de moi ; Cela signifie être aux petits soins. S’assurer que je me porte bien, et suis en bonne santé.

Cela suppose de faire tout le nécessaire pour que je sois toujours bien nourri et que je ne manque pas de quoi me vêtir (bien entendu, elle aura le nécessaire qu’il faut pour assumer ces tâches) ; la candidate qui sera sélectionnée n’aura pas à dépenser de sa poche si tout se passe de la meilleure façon. (Ce sera pour le meilleur et le pire en tout cas).

Elle aura pour missions de faire tout ce qui est humainement possible pour me rendre heureux (absolument tout)

La seconde grande responsabilité sera de fonder avec moi une famille exemplaire, modèle. Assurer avec excellence l’éducation et l’épanouissement de enfants…

Qualifications requises

Pour s’assurer que « la femme » qui sera sélectionnée convienne au maximum à mes aspirations, elle devra avoir le profil suivant :

Etudes

 

Credit photo :Pixabay.com
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Aujourd’hui dans le monde où nous vivons, celui qui n’étudie pas sera un danger pour la société demain ! Encore plus pour une femme qui est censée jouer le rôle d’éducatrice pour les enfants. Comme on dit, une femme bien éduquée égale une nation bien éduquée.

Alors un niveau minimum de grade L (Licence professionnelle)  est requis et ce, peu importe le domaine. Néanmoins il sera naturellement accordé plus de crédit aux candidates dont le background excédera ce niveau (master ou doctorat).

Mais au cas contraire, un niveau d’études inférieur serait toléré si la candidate est titulaire en lieu et place du diplôme universitaire, d’un certificat d’apprentissage d’un métier donné. (Il n’y a pas que le papier qui fait vivre). Une simple couturière peut aussi faire le bonheur d’un homme.

Ce qu’il faut retenir ici, c’est que l’intelligence est un critère très important pour moi. Comme une distinction est faite entre intelligence scolaire et intelligence sociale, culturelle ou personnelle, voici le second critère : celui de l’éducation

Education

Une femme n’est bonne que si elle est agréable à vivre. Par agréable à vivre, je veux dire qu’elle se respecte d’abord, respecte les autres ; Elle à des principes, sait se comporter en public ; c’est une femme sur qui on peut compter. Elle n’aura aucune chance d’être retenue si pour dire un simple bonjour, il faut  qu’on lui égorge un mouton. Encore moins si pour répondre à chaque question, elle est obligée d’en poser d’autres. (Il y en a qui ne savent pas s’exprimer quoi !je vous dis pas).

Je ne veux pas non plus d’une dame qui n’attache pas du prix aux valeurs familiales ; le respect des anciens, de la belle-famille surtout (ici, un homme épouse une femme dans une famille mais  une femme épouse toute la famille d’un homme).

J’en veux une qui sait s’intégrer, se faire accepter et aimer par tous. Une qui sait susciter de la sympathie, la paix et l’union autour d’elle.

Apparence physique

 

Credit Photo: Google
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L’élégance

« Ma dame » devra toujours bien s’habiller. A la maison comme à la messe. Je veux pouvoir compter sur elle .Je ne souhaite jamais être à la place de ce monsieur : « Il se rend au service et apprend que dans la soirée, il est prévu un dîner entre collègues , chacun avec sa femme est invité. Il décide d’appeler la femme et lui demande de le rejoindre au restaurant « la licorne ». Quel ne fut pas son désespoir devant les collègues quand madame se pointa habillée en … » je vous laisse imaginer la suite. ! »

Je suis certain que je serai un grand homme (si Dieu le veut, incha Allah !) ; un peu comme Barack Obama à mon niveau au (je n’envisage pas de présider le Togo, pas d’amalgame s’il vous plait ! Rires). Alors, il me faudra une femme de l’allure de Michelle (la femme de Barack). Bref j’en veux une qui a du goût !

La beauté

Avant je souhaitais avoir une femme aussi belle que le soleil. Mais maintenant, plus. C’est se créer des problèmes pour rien. Si elle sort seule je ne serai pas à l’aise. Je ne serai que paranoïaque. Qui la voit, lui dit quoi ??Façon moi-même je l’ai vue et elle m’a plu, c’est comme d’autres aussi vont la tchatcher. Qui n’aime pas les bonnes choses ?alors une beauté naturelle sans produits ghanéens suffira ; peu importe le teint. (Pas n’importe quoi non plus hein ?). Il y en a qui plaisent juste parce qu’elles ont un joli sourire, d’autres parce qu’elles ont un beau regard. Certaines plaisent juste comme cela ; sans que l’on ne soit capable de dire ce qui nous plait chez elles ; J’en veux une qui a du charme puisque la beauté est toute relative.

La  taille

Ici c’est simple, faut pas être pygmée bantoue ni pylône de courant électrique ! (Rires). Une taille moyenne suffira ; Entre cent soixante-dix et cent soixante-dix-huit centimètres c’est déjà bien. Moi-même je ne suis pas trop élancé.

La corpulence

 

Credit Photo : Google
Crédit Photo : Google

Ni trop grasse, ni un poulet bicyclette non plus (Rires). Juste ce qui faut pour se sentir à l’aise…Lisez Ce qui nous passe par la tête en voyant une femmeVous aurez une idée plus claire de ce que je pense de cet aspect.

Origine ethnique

Heureusement qu’ici, je suis ouvert à toutes les cultures ; elle pourra être d’Aného, de Pya comme de Delhi en Inde ; mais de grâce, il faudra qu’on puisse se comprendre. (Faudra parler une de mes langues au moins.) ; Comme on dit, l’amour a toujours le même visage quel que soit l’endroit où tu le croises. Si elle est Togolaise, tant mieux. Si elle est d’ailleurs, tant pis ! Pour peu que mon cœur l’accepte.

Qualités culinaires

Moi, je suis gourmand. Mais aussi presque nul en cuisine. Pourtant j’ai un palet de chef, des talents de goûteur professionnel. Quand ce n’est pas bien cuit, ni délicieux je le dis ! Alors je ne souhaite surtout pas avoir une femme qui ne saura pas quand le sel dépasse la sauce, ou quand le piment la prend de vitesse !  Safourlaï (passez-moi l’expression les gars ) Rires ! Surtout pas une qui m’empoisonnera par les « gnamas gnamas » qu’elle préparera pour me donner des cancers de je ne sais quoi.

Il faudra que « ma dame » soit excellente en cuisine ! J’inviterai de temps en temps des amis, collègues à la maison. Je veux qu’ils soient épatés et me demandent  « peux-tu nous donner le numéro de ton service traiteur ? » et fièrement je veux pouvoir leur répondre « ce n’est personne d’autre que ma charmante épouse. Ses services ne sont malheureusement pas à vendre ; ils me sont exclusivement réservés !»

Expériences sentimentales et sexuelles

Dans Homme à femmes femme à risques, j’ai laissé entendre que je n’aimerais pas avoir une femme trop « usée » ; C’est clair. Si j’ai la chance d’en trouver une « jamais ouverte » (permettez la métaphore), ce sera super. Mais sinon ce n’est pas grave.je consens qu’elle ait un passé mais pas un long CV ni un palmarès avec trop de records. Peut-être deux ou trois ex au maximum si possible. (Profil quand même rare par les temps qui courent) Rires.

Je n’aime pas « manger les restes » de quelqu’un. Même si on dit chez moi, « ce qui est ancien aux yeux de quelqu’un est nouveau à ceux d’un autre », je refuse de prendre une rose fanée avec les monts Sinaï qui pointent vers le bas (seuls les plus avertis comprendront) Rires. Encore moins si elle est un « neuf sans un (901) », c’est-à-dire elle a déjà eu un enfant avec un autre (nous seront trop nombreux dans cette union, le père de cet enfant ne sera jamais très loin).

Qualités personnelles

« Ma dame » devra faire preuve de confiance et montrer qu’elle a de la dignité et de la valeur. Elle devra prouver qu’elle est à suffisance  persévérante dans les épreuves et qu’elle dispose d’une oreille attentive pour une écoute active.

qualités personnelles

J’en veux une qui sait consoler ; une qui pourra me refroidir quand je serai brûlant de colère comme la braise ;  je désire une qui saura me désarmer quand pour un rien je serai sur mes gardes. Je quémande une qui sera en mesure me compléter partout où je ne suffirai pas…

Si vous croisez une telle femme, n’hésitez pas à me contacter ; je ferai le nécessaire.

Exigences reproductives

Elle devra être en mesure de donner trois enfants au minimum, quatre au maximum ; cela reste à définir. L’idéal serait qu’elle puisse donner des jumeaux. (Qui n’aimerait pas faire des P-square ?)Rires.

Rémunérations

Le post proposé ne garantit pas de rémunération fixe, ni de salaire de base :

Il offre néanmoins l’avantage exhaustif d’user à bon escient de toutes les ressources disponibles et ce de commun accord. Genre je suis riche là, tu es riche bien et à l’aise ; je souffre, on souffre ensemble ; il y a du jambon et du pain beurré, on se les partage. Y en a pas, on mange ensemble le haricot et le pain sec (c’est pour le meilleur et le pire quoi)

La sélection.

Il sera donné à chaque candidate le temps de faire ses preuves, le temps d’une petite vie commune ou relation avec un contrat  à durée déterminée (RDD) Rires

Ensuite, une enquête approfondie sera faite pour scruter et passer au peigne fin le passé, les expériences sentimentales et sexuelles et tout le reste pour s’assurer de la véracité de toutes les informations préalablement données par les postulantes.

Enfin, l’élue sera retenue et il lui sera attribué tous les honneurs nécessaires. (Payement de la dot, organisation des fiançailles, du mariage). En tout cas je lui garantis un amour sincère et solide ; je promets de la chérir comme il se doit et de prendre soin d’elle comme une princesse ; puisse Dieu me venir en aide pour ce faire

Mais jusqu’au jour J, ou je lui mettrai la bague au doigt, je me réserve le droit de résilier à tout moment le contrat. (Personne ne m’obligera à rien hein)

Alors

Au vu et au su de tout ceci, une telle femme existe-t-elle ?? Je crois que telle qu’on la souhaite et la veut, ce n’est pas toujours possible. Plutôt il faut accepter faire avec celle qui vous va le mieux parce que sinon, il faudra se mettre à la place de Dieu et la fabriquer soi-même. Ce qui est impossible. L’autre piège, c’est de vouloir transformer la personne en celle de tes rêves ; ce qui est aussi dangereux ; d’abord, demande-toi si toi  tu es comme elle veut aussi ??

Finalement, ce qu’il faut savoir c’est que le mariage est sacré. «  C’est ainsi que l’homme quittera son père et sa mère pour faire un avec sa femme » la Bible a dit. Que l’homme ne sépare point ce que Dieu aura uni.

Pour la fermer !

Je suis perfectionniste ; moi-même je le sais. Beaucoup diront que j’exagère, fantasme même. C’est bien cela rêver. A toutes celles qui ne correspondraient pas au profil tel que décrit, n’ayez crainte. Pour l’heure d’autres postes de RDD (Relation à durée déterminée) sont toujours disponibles. Le poste de femme n’est à pourvoir  que dans quelques années. Alors n’hésitez surtout pas ! Je reste joignable…

Vous savez que quand je parle de moi, c’est de nous qu’il s’agit !!

 


Ce qui se dit chez moi

Je ne sais pas comment ça se passe chez vous mais ici, il y a de petites paroles, histoires, croyances et anecdotes. Celles-ci ont bercé nos enfances, nous ont marqué et jalonnent encore nos quotidiens d’adulte.

Ah ! Bonjour d’abord ; je vous ai peut-être manqué, qui sait?  Les trucs à dire, Il y en a tellement et de toutes sortes. Seules les occasions de les dire se raréfient. Souffrez que je m’absente de temps en temps. Je reviendrai toujours vous écrire quelques lignes que j’espère vous plairont. Pour l’heure, voici quelques-unes que je partage avec vous.

Alors, parmi ces choses que l’on dit, certaines sont vraies et utiles. Il y en a d’autres qui sont futiles et purement incongrues. Jugez par vous-même.

1-Quand maladresse ou simple oubli mènent au bonheur

Tu as porté ta chemise à l’envers sans t’en apercevoir. La première personne qui te croisera te dira certainement « Mon frère, c’est bon signe ! Aujourd’hui tu as un bonheur qui te sourira, une chance t’attend au coin d’une rue ; quelque chose de bien va t’arriver. » Tu as beau écarquiller tes yeux, il ne se passera rien de bon très cher ! Si tu ne fais pas gaffe là, c’est malheur tu auras. (Rires)

2-Quand la coïncidence devient imposable

Cette situation je la vis trop souvent. Voilà : Tu avais salué ce type le matin. Mais tu as beaucoup de choses en tête, tu fais tes courses. Par coïncidence, tu le recroises quelque part d’autre en ville dans la journée ; sois sûr, il te dira que si « on se recroise une troisième fois, tu devras donner quelque chose hein » ? Assures toi d’être le premier à le dire pour ne pas écoper de cette amende gratuite

3-Quand la courtoisie et la bonne manière se retournent contre toi

C’est dans une foule que vous vous trouvez. A force de saluer tout le monde, tu finis par ne plus te souvenir exactement de tous ceux à qui tu as déjà tendue la main. Pourtant il faut continuer à être poli, gentil et courtois. Alors tu serres encore une fois la main au gars ! : « Ah ! Ça fait deux fois aujourd’hui! Tu auras des jumeaux ! ». Tu entendras ça !Comme si la génétique tenait compte de cela.

Quand un enfant est trop têtu,  On lui dit

4-Quand la nuit il se met à siffler à tue-tête, et que personne ne peut lui faire entendre raison de se taire :

« Tu sais, les serpents sont toujours là quelque part pas loin quand il fait nuit. Ils sortent quand on les invoque ; pour ce faire, il faut justement siffler comme tu le fais. Quand il sort, le serpent se dirige tout droit vers celui dont il a entendu la mélodie. Tu nous as déjà entendus siffler ici la nuit ?ça ne se fait pas ! » Si l’enfant là n’est  pas suspect, il se taira net !

5-Pour le décourager de pleurer la nuit

On lui chante une berceuse plutôt effrayante. « Mon petit adoré, ne pleure pas dans la nuit ; ne pleure pas dans la nuit sinon quelque chose te prendra ta voix ». Il faut avouer, ça ne marche pas toujours, sauf si le marmot est juste un peu capricieux ; mais si le bambin est affamé là, il n’y a même pas de chance qu’il la ferme hein.

6-Pour le dissuader de trop prendre plaisir à s’amuser dans le sable et à  en consommer quelques bouffées !

« Petit, tu sais que le sable que tu avales se dépose et s’accumule quelque part dans ton ventre ? Tu ne l’évacue pas quand tu fais tes besoins. Quand tu mangeras des oranges par exemple et que tu avaleras sciemment ou pas une pulpe, elle ira se déposer sur ce sable-là. Il te suffira de boire de l’eau pour voir germer la pulpe. Tu auras une plante dans ton ventre et si elle grandit, tu mourras ! » Sauf si le petit a des pulsions suicidaires, il n’avalera plus de sable. Moi jusqu’à ce jour, j’ai toujours la peur au ventre quand j’avale accidentellement une pulpe d’orange. Tellement j’y ai cru.

7-Pour l’empêcher de développer des instincts de tueur d’animaux(je suppose hein, celle-là me fait trop rire et je n’ai pas trouvé d’autre raison valable)

On lui dit tout simplement : il ne faut pas tuer une grenouille ou un crapaud. Sinon, la nuit tu pisseras au lit.

Je ne remets pas en question ces histoires et croyances. Mais arrivé à un certain âge, je me suis rendu compte facilement que ce n’était que du leurre. Tout cela était savamment orchestré pour nous empêcher de faire des bêtises. Mais sans cela, quels enfants terribles n’aurions-nous pas été ? Rires

Et puis, c’est vrai que presque personne n’y croit, (juste parce que toi même tu as oublié de regarder dans un miroir et te rendre compte que ta chemise est  à l’envers, billet de banque va pas pleuvoir sur toi bien sûr (Rires) mais quand même on continue à les répéter pour se faire plaisir et rire.

Et ça continue

Même pour les plus grands, on te fera croire que si tu te réveilles pendant ton sommeil, regardes ta montre et qu’il sonne minuit là, c’est très mauvais signe. C’est l’heure à laquelle « les sorciers décollent la nuit »

On te conseille aussi de ne point regarder dans un miroir au-delà de minuit justement. Sinon tu risques de voire y apparaitre des êtres surnaturels, en lieu et place, à coté ou derrière ton reflet.

Je crois que je vais m’arrêter un peu là, avec l’espoir que Willfonkam se décide enfin à me dire ce qui se dit chez lui (je ne t’ai pas vendu hein Will)…

Ah ! Comme j’aurais fait une entorse aux croyances si avant de vous laisser, je ne disais pas « éyi Zandé », A très bientôt chers lecteurs !!


Portrait d’un jeune qui peine à trouver ses marques (suite et fin)

 

Tu te réveilles le matin sans savoir que faire de ta journée, et tu pries que vite la nuit tombe pour te noyer dans ton sommeil. La nuit ne te porte même plus conseille et comme un cercle vicieux, tu redoutes le lever du soleil. Tu perds tes repères.

Ton existence n’a presque plus de gout. La joie et le sourire t’ont quitté depuis belles lurettes. Chaque journée t’apporte son lot d’épreuves. Reste fort cher ami ! A chaque jour suffit sa peine.

Vous avez raté la première partie ? C’est le moment de rattraper. Cliquez juste ici Portrait d’un jeune qui peine à trouver ses marques

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Honte et amertume

Le pire dans tout ça, c’est que tu as honte de dire que tu es diplômé finalement. Tu le sens comme un glaive qui te transperce le cœur quand quelqu’un te demande gentiment, sans arrière-pensée « que fais-tu dans la vie ? ».Parce que pour lui répondre, tu devras balbutier, glousser pour finir par dire avec désolation « rien, je suis pour le moment sans emploi» ; Ce « pour le moment » qui dure une éternité.

Tu n’as pas hésité à revoir tes ambitions à la baisse ; tu te retrouves parfois à faire un peu de tout, à t’adapter au contexte. Mais c’est compliqué pour toi. Tu ne fais pas ce que tu aimes ; d’ailleurs tu ne sais plus ce que tu aimes faire, ou sait faire. Cette oisiveté qui ne dure que trop te subtilises tes connaissances et ta vigueur intellectuelle d’entre temps. C’est malheureux.

Tu en es arrivé même à perdre toute confiance et estime de soi. Tu as du mal à sortir de la maison. Tu fuis les regards et interrogations. Tu commences par vivre presque comme un fantôme. Tu évites les compagnies et t’isoles. Une honte qui ne dit pas son nom s’empare de toi. Tu deviens même paranoïaque. Pour peu que quelqu’un pose sur toi son regard, ton imagination te souffle à l’esprit « il te juge, se moque de toi, pense que tu es un vaut-rien ».

Pauvre de toi ! Même ton esprit te joue des tours.

 

 

Inquiétudes et colères

A force de réfléchir, de ruminer tes soucis du matin au soir, tu te surprends parfois en train de monologuer, et de pousser des jurons saccadés. Pendant ces moments, tu commences à t’inquiéter et te demander, si tu ne perds pas ta stabilité mentale d’ailleurs. Relax, ce n’est pas si grave que ça. Tant que cela ne devient pas une habitude.

Très souvent, tu t’énerves juste pour de petites choses. Tu t’irrites facilement.

Ton téléphone sonne : « Allo ? J’espère que tu vas bien ? S’il te plait peux-tu aller m’acheter ce tissu au marché ? » .C’est un ami qui te demande un petit service, tu es libre tous les jours non ? Pourtant tu prendras cette demande comme une offense ! Une insulte !

Pour qui me prend-il ? Si je n’ai rien à faire, cela ne veut pas dire que je suis son coursier. M’aurait-il demandé ce service si j’avais quitté la maison ce matin en costume ? Calme-toi très cher ! Ne te souviens-tu pas que chez nous on dit « quand tu es prisonnier de la mère-crocodile, ses petits caresseront ton visage de leurs griffes? »

Certaines personnes se font aussi ce devoir de t’embarrasser par ces questions dont même moi je ne connais l’importance de la réponse pour eux. « Tu n’y a pas été aujourd’hui ? Et le travail ? (comme si ils t’en avaient trouvé un) Qu’est-ce que ça peut bien leur foutre à la fin??

Tu as peur de voir ta jeunesse défiler devant toi. Oui tu as raison, le temps passe très vite. Tu as peur te toucher le fond et de ne plus pouvoir t’en sortir. Toucher le fond, c’est très simple. Il suffit que tu prennes de mauvaises habitudes. Que tu traines avec des gens peu recommandables, dont la compagnie ne t’est d’aucune utilité. Il suffit que tu commettes l’erreur de te laisser conquérir par les vices habituels : l’alcool c’est moins cher, les filles de joie encore moins ; les substances narcotiques pullulent aux coins de rues .Fais gaffe mon cher à ne pas franchir des limites et aller dans un sens d’où le retour risque d’être compliqué.

 

Ce qui est encore en ton pouvoir, tu le fais. Les dossiers, tu les déposes. Les formations complémentaires, supplémentaires, tu les fais aussi. Le reste, c’est le ciel qui en décidera. Ou peut être un simple coup de fil d’une personne bien placée aussi.Ne refuse aucune aide, n’abandonne aucune piste.

Mais finalement, Que te reste-t-il à part la prière ?

Ce qu’il te faut aussi commencer à faire, c’est de penser positivement. Comme on dit, toutes les pensées que tu as attirent des énergies similaires. Penses négativement, tu ne verras que du noir ; penses positivement, l’éclaircie apparaitra peut être.

Ce que tu dois à tout prix garder, ce sont l’espoir et la foi.Si tu n’y crois plus, ce sera peine perdue.

Parce que la force de tes rêves fera sauter les verrous!

 

Quand je parle de vous, il s’agit de nous

 


Portrait d’un jeune qui peine à trouver ses marques

« Je t’ai aperçu dans un miroir et je dessine ton portrait. Peut-être ton reflet ressemblera-t-il au sien, au mien, au nôtre »

Ta triste réalité c’est que : tu as trente-deux ans, peut-être plus. Tu as des projets à réaliser. Un chez-soi à construire, une famille à fonder, des voyages à faire.

Ou plutôt, tu as beaucoup moins que trente-deux ans ; vingt-quatre, vingt-cinq ou encore moins aussi. Ce qui est sûr, c’est que  tu as de grandes ambitions. Tu veux exister par toi-même, prendre tes propres décisions et être indépendant. Tu veux affirmer ta personnalité. Tu veux découvrir le monde, tu as envie de bouger, de t’aventurer.

Pourtant tous tes rêves ne sont que chimères car :

Tu as fini tes études depuis pas mal d’années déjà mais, tu ne travailles plus ou moins pas encore. Tu vis toujours sous le toit de tes parents. Tu leur quémandes toujours le pain quotidien malgré toi, vu que tu n’as aucune source stable de revenu. Tu prends de l’âge et tu es incapable de t’assumer. Tu n’es pas très fier de toi.

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Ne te blâme pas, ce n’est absolument pas ta faute ; tu n’as pas souhaité cette situation.

Par rapport à ce qu’on dit, tu es d’accord avec moi sur ce principe : les enfants sont la relève de demain.

Personnellement, je ne l’aime cette phrase.Elle traduit une considération et te confère (à toi jeune), de grandes responsabilités. Celles entre autres, de poursuivre les œuvres accomplies par tes parents, de les faire fructifier, bref de « faire aujourd’hui plus qu’hier et d’avantage demain ».

Mais alors, comment es-tu censé prendre cette relève ? Si tu es obligé d’entendre l’ancien te dire : « A ton  âge, j’avais déjà un travail, une situation »  et que pour ta défense, tu n’as pas d’arguments valables ?

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Répondras tu qu’aujourd’hui, il est plus compliqué de trouver un travail, parce qu’avant c’était facile ? Diras-tu qu’autrefois, il suffisait de décrocher son CEP (Certificat d’études primaires) pour commencer à travailler. Mais aujourd’hui, même un master ne suffit plus ? Convaincras-tu en disant que système est plus complexe, que tu fais malheureusement partie d’une génération qui n’a pas beaucoup de chances ?

Tu n’as pas d’excuses. Personne ne sera conquis par tes propos mon cher! Ta parole n’aura aucune valeur tant que ta personne elle-même n’en aura pas ! Tout bien réfléchi, Il a raison de te dire cela, l’ancien. Il a le droit de se poser des questions. Il suffit de se mettre un peu à sa place pour comprendre.

L’incapacité de la jeunesse actuelle à se faire une place au soleil est prouvée. L’inquiétude est encore plus immense, quand vous vous retrouvez face à des cas où franchement, l’avenir vous donne la chair de poule.

Les questions que JE et que TU te poses sont simples : quand prendras-tu la relève de tes géniteurs, si jusque dans leur vieil âge tu dépends encore entièrement d’eux ? Si eux n’avaient pas réalisé ce grâce à quoi tu as un toit au-dessus de ta tête et que la nuit tu poses tes oreilles sur un coussin, comment ferais-tu ? Comment feras-tu toi-même dans pas longtemps pour tes futurs enfants, dont tu redoutes déjà la naissance ?

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Sois sûr, ils ne seront pas tout le temps là pour s’occuper de tes « charges ». D’ailleurs, n’es-tu pas celui qui dans le bon ordre des choses, devrait s’occuper d’eux dans leurs vieux jours ? Et Pourtant !

 Je ne te juge pas mon cher, je l’ai dit «  tu n’as pas souhaité cette situation »

 De quelle relève je parle d’ailleurs ?

Il ne s’agit pas de ces histoires que l’on voit dans les films là, hein ? Celles dans lesquelles le jeune homme finit ses études, marche dans les pas de « l’ancien » et attend gentiment de prendre les commandes de l’entreprise familiale. On est en Afrique ! Ces cas-là sont rares (ils existent néanmoins) excepté les modestes comparaisons que nous ferons avec nos réalités. Au mieux ici, tu reprendras une petite épicerie, ou l’étalage au marché. Ce qui ne cadre nullement avec tes ambitions ; dans ta tête tu te dis sûrement que tu as un niveau trop &levé pour ça et c’est normal.

Je parle de cette relève qui tisse sa nouvelle corde, faite de ses propres fibres à l’ancienne. Par ses propres fibres, j’entends simplement à sa manière, sans canevas de réussite prédéfinit à respecter. Je mentionne cette jeunesse qui arrive à réaliser ses projets et qui est fière de progresser par ses efforts, de voler par ses ailes, de forcer l’admiration et de gagner la reconnaissance de tous.

Les yeux plus gros que le monde ?

Le plus souvent, maintenant, on te dit que tu veux trop tout et « tout de suite » ! On te martèle que tu as des ambitions démesurées. Rassure-toi, tu n’en a pas. On te dit même que l’époque où la manne tombait du ciel est révolue, pour te persuader que tu ne fais pas assez d’efforts. C’est injuste !

Malgré toi, tu vis au rythme du vent et naturellement ton quotidien n’est pas fameux…

 

A très bientôt pour la suite.

Quel que soit ce que je dirai sur moi ou sur vous, il s’agira toujours de NOUS !


Burkinabé a pu, Togolais pourras tu ?

 

 

 

L’exemple du Burkina-Faso doit faire école ; il doit inspirer les autres peuples, mettre en garde les dirigeants des autres pays africains qui sont dans une situation identique ou semblable à celle de Blaise Compaoré. C’est bien le souhait de tout le monde. Mais chaque peuple a son histoire, sa culture et sa façon de réclamer ses libertés ; d’ailleurs en cette matière ci, les mêmes causes ne produisent pas toujours les mêmes effets.

Je crois que le peuple burkinabè a démontré à suffisance, que seul le peuple est souverain ; Que « l’on peut tromper et opprimer une partie du peuple éternellement, tout le peuple pendant un temps, mais jamais tout le peuple tout le temps ». Je suis convaincu que peu importe la durée de l’oppression, la volonté réelle du peuple se manifestera toujours.

Le peuple burkinabè a lutté et obtenu le changement qu’il souhaitait ! Je me demande simplement si nous, peuple togolais pouvons faire de même ? Si nous aurons la maturité et le courage nécessaire pour réclamer l’alternance politique qui ne tarde que trop à venir ? Si nous pourrons manifester de façon aussi déterminée que le peuple burkinabè et faire valoir notre souveraineté ? Si nous ne sommes pas trop autarciques, nous qui presque toujours ne pensons qu’à nous même, pour peu qu’on ait le minimum qu’il nous suffit ? Nous qui nous mobilisons rarement pour la cause collective.

A vrai dire, nous ne sommes pas dans le même cas de figure qu’au Burkina-Faso, à quelque chose près  certes.

Notre président n’a pas fait 27 ans au pouvoir ; (il en est à sa dixième année, deux mandats de cinq ans). Certes, il s’est débrouillé en dix ans. Le pays n’est pas comme il devrait, mais il n’est plus comme il était objectivement parlant.

Il n’est pas devenu président après avoir « assassiné » son prédécesseur (ou être soupçonné de l’avoir fait en tout cas).

Il a hérité de la présidence de son défunt père suite à ce que la communauté internationale avait convenu d’appeler un coup d’Etat constitutionnel ; lequel a été suivi par des élections incrédules, une série de violence, de morts et de déplacement des populations. (C’était en 2005).

En plus, légalement la constitution dans sa forme actuelle lui donne la possibilité de se présenter une troisième, voire une énième fois ; le mandat présidentiel est illimité.

Pour l’instant, nul ne sait s’il sera à nouveau candidat à sa propre succession ou pas.

Jusque-là, il fait l’impasse face aux revendications de l’opposition qui demande que ce mandat soit limité à deux (avec effet immédiat), pour qu’il ne puisse plus se présenter à nouveau.

Mais à l’allure où vont les choses, je suis presque sûr qu’il sera candidat ! Et que beaucoup n’iront pas voter, ou iront voter, mais contre quelques billets de CFA de certains partis politiques et que les élections il remportera dans ce cas. Beaucoup sont prêts à tout faire aujourd’hui sans penser à demain.

C’est certain que si troisième mandat il devrait faire, quatrième s’en suivra, et qui sait si il ne perdra pas définitivement  l’envie de passer la main ? Alors oui, ici également, il y a quelque chose à réclamer.

Mais c’est un fait, le togolais a particulièrement peur de défier l’autorité de l’Etat, de se mettre face à un corps habillé. La plupart de nous pense même, que certains réclameront et obtiendront pour nous les réformes que nous souhaitons; que ce n’est pas notre affaire.

Nous avons encore plus peur de tout ce qui est arme à feu. Je me souviens encore d’une scène dans mon quartier il y a peu (ça n’a peut-être pas de rapport direct, mais je le mentionne à dessein) .Nous avions entendu une détonation, quelques tirs d’armes à feu ont résonné au loin, et tout le monde a paniqué. En moins de cinq minutes, toutes les rues étaient quasi désertes. Ce n’est que quelques instants plus tard, quand le silence et le calme sont revenus, que de petits groupes de badauds se formaient pour se demander « qu’est ce qui s’est passé » ? C’était juste des braqueurs poursuivis par des policiers.

Ce n’est pas parce qu’au Burkina ça a marché, qu’ici également ce sera  automatiquement le cas si chacun ne prend ses responsabilités.

Je veux citer les opposants, qui doivent faire preuve de maturité politique et prendre davantage en considération la volonté populaire pour dépasser leurs querelles intestines, se concerter et s’organiser.

Je veux citer également et surtout mes chers frères et sœurs, concitoyens togolais qui doivent pour une fois, s’il devait le falloir, braver les obstacles, se débarrasser de leurs peurs et de leur préférence pour le « chacun pour soi » ; car aucun changement ne s’acquiert facilement.

Mon scepticisme ne veut absolument pas dire que je ne désire pas du changement pour mon pays. Seulement là, j’exprime ma peur de nous voir incapables d’obtenir ce à quoi nous aspirons presque tous.

 


Les obsèques : Même dans la mort, les défunts ont de la valeur

 

Il est de coutume de porter assistance et soutient à l’autre, quand il est dans le besoin ou traverse une situation difficile. C’est possible que demain, ce soit toi dans cette situation puisqu’on ne sait jamais ce qui peut arriver. C’est « l’homme qui fait l’homme » dixit un comédien local, « c’est une main qui lave l’autre », affirme un proverbe de chez moi. Cela est vrai.

L’une des valeurs grâce auxquelles la société africaine est encore vivable, c’est bien cette solidarité qu’il y a entre les gens. La famille est grande, sacrée. Les relations sociales qui se tissent autour d’elle sont profondes. Alors, vous verrez tout le monde converger aux obsèques des parents ou  proches de l’un, avec l’espoir qu’en retour, on vienne à ceux des leurs s’ils sont encore en vie. C’est donc gagnant-gagnant, un investissement dont on espère les retombées. Dans le cas ou tes parents sont déjà décédés et enterrés, tu ne te presses plus pour aller aux obsèques des autres, puisqu’ils ne peuvent plus te renvoyer l’ascenseur.

Pourquoi c’est ainsi?

Les assistances financières que l’on donne à la famille du défunt y sont pour beaucoup. C’est très important. Le « défunt », il faut l’exploiter jusque dans sa tombe. Surtout s’il est « un grand quelqu’un », notoire.

La valeur du défunt est fonction de qui il était, de ses fréquentations. On s’attend donc à moins de bénéfices des obsèques d’un simple paysan que de ceux d’un député par exemple. C’est tout à fait logique. Alors dans les deux cas, les investissements sont calculés. Y aura-t-il assez d’enveloppes pour moi ?? Est-ce que je n’investirai pas à perte ??

Dans le cas des obsèques du député, ses enfants consentiront facilement à sortir beaucoup d’argent de leurs poches pour installer de longues tentes en bâche pour abriter les invités ou faire appel à des services traiteurs pour servir des repas de qualité ; car ils sont sûrs de tirer des profits. Il y aura des confrères députés de papa qui viendront donner de grosses enveloppes à la famille ; il y a une assistance financière que l’assemblée nationale donne aux familles des confrères décédés. Etc…

Les enfants du paysan consentiront moins  à beaucoup investir. C’est ainsi que vous verrez la famille se réunir successivement pour fixer les montants que chacun devra verser pour « enterrer » son vieux ou sa vieille ; montant que la plupart n’a jamais d’ailleurs. Ils ne viendront donc même pas aux obsèques de leur propre mère, juste pour ne pas essuyer la honte de ne pas avoir contribué à l’organisation. C’est vous dire combien c’est important.

Comment s’y prend-on ?

Quand le monsieur est « un grand quelqu’un », ses enfants rivalisent d’investissements. Chacun, en plus de l’organisation collective, prévoit un lieu pour accueillir ses propres « followers ».Oui, tous eux qui viennent aux obsèques ne connaissent pas forcément le défunt. Ils viennent parce que c’est le papa, le beau papa, de tel ami, ou telle copine, etc… Donc les enveloppes financières seront partagées, divisées, la cagnotte sera répartie. Celui qui tirera le gros lot sera celui qui aura le plus d’amis ou d’invités.

Certains enfants même, préparent les obsèques de leurs parents de leur vivant… (Quand ils arrivent à un certain âge, il ne leur reste que la mort, à ces vieux) rires…Il vaut mieux se préparer pour le jour J.

Même les simples faire-part sont délicats à confectionner. Chaque enfant légitime veut voir son nom et sa profession y figurer ; omettre quelqu’un c’est comme ne pas le considérer, ça peut créer de sérieux conflits.

La maquette est scrutée minutieusement. Les couleurs, les fleurs, le nombre de pages, le format, etc. (Le plus étonnant, vous trouvez presque toujours une croix de jésus ou une icône de la vierge marie et des versets bibliques même si le défunt était un charlatan confirmé et notoire de son vivant) rires

Une fois confectionnés, on dresse la liste des « autorités », les privilégiés sur qui on compte pour donner des enveloppes de poids pendant les obsèques. On calcule déjà ; ceux-ci ne peuvent pas  donner  moins de 10.000f, ceux-là, au moins 5000 chacun. On fait les estimations et projections. On dresse le « burrial plan » (par opposition au business plan) rires. Et puis à la fin des obsèques on tient les comptes, voir si le bilan est passif, si on a un défaut de trésorerie ou si au contraire, la balance est excédentaire. Si le défunt avait contracté des dettes là, c’est dans les bénéfices on va s’acquitter d’elles !

Il peut aussi arriver que les obsèques ne rapportent pas assez, ou moins que prévu. Parfois il arrive qu’à certaines obsèques, la plupart des personnes  ne fassent pas beaucoup d’assistance financière quand elles constatent que la famille du défunt est déjà aisée. (Ils n’auront pas besoins de mes sous se disent les gens).

C’est tellement important de bien organiser les obsèques qu’on en fait des comparaisons. Vous entendrez dire que les obsèques du père de ceux-ci étaient mieux par rapport à ceux-là. Ceux-ci ont bien enterré leur maman ; ces obsèques étaient bien gras (parce qu’ils  auront tué deux ou trois vaches, et une dizaine de moutons en plus, et que la tente était longue de 100 mètres). Alors pour bien faire, certaines familles n’hésitent pas à s’endetter par des crédits auprès des institutions financières. Il en résulte qu’à certaines obsèques, tu te demandes si on pleure un mort, ou si au contraire, on se réjouit de la mort du défunt ?tellement il y a à boire et à manger, et on oublie même celui qui n’est plus. Bien sûr, dans les cultures ou les obsèques normalement sont des fêtes, le problème ne se pose pas, et cela ne heurte personne.

 

Il faut le faire. C’est la dernière fête qu’on offre au défunt, il faut donc bien l’organiser. Mais faut-il en faire un business ??Cette question ne saurait avoir de réponse négative ; les faits culturels ne se modifient pas si facilement. Bon alors de votre vivant, œuvrez pour devenir de « grands quelqu’un » pour que  vous ayez de la valeur et que votre mort profite à vos enfants. En tout cas, les risques de faillite après l’organisation de grandioses obsèques ne sont pas loin ; avec la crise actuelle, vous aurez certainement plus de billets de cinq cents que ceux de dix mille francs CFA. Rires.

Nous savons tous que c’est comme cela que les choses se passent. Quand je parle de vous, c’est de nous qu’il s’agit.


Je m’interroge sur l’homosexualité

 

J’ai fait l’effort de ne pas être grossier, irrespectueux, égoïste ou discriminatoire dans mes propos. Au nom de la liberté que j’ai de penser et de m’exprimer, j’écris ceci.

Dans mon précédent billet, ce qui nous passe par la tête en voyant une femme j’affirmais  « que l’homme est génétiquement programmé pour être attiré par une femme » et reconnaissait que ce postulat ne semble plus universel et incontestable de nos jours.

Eh bien, j’ai un peu médité sur le sujet et je n’ai trouvé dans mon esprit que des questions sans réponses. Il m’est difficile de comprendre. Que se passe-t-il, comment un homme ou une femme arrive t’il (elle) à en désirer un(e) autre?

Je veux comprendre. Parfois, il faut se mettre à la place de l’autre pour comprendre ses sentiments. Mais il m’est difficile de me mettre à cette place-là justement.

Le respect des droits de l’homme, je n’en disconviens pas. Tous les hommes doivent être traités avec dignité, égalité peu importe leur race, ethnie et orientation sexuelle. Chacun est libre de faire ses propres choix de vie. Oui, Mais !

Si le respect de ces droits ne protège point l’espèce humaine, à quoi servirait-il ? Si tous les sexes se regroupaient entre eux, qui procréerait ??Cela signifierait à long terme, la fin de l’humanité. On me parlera de procréation médicalement assistée, de mère porteuse, et père porteur ?peut être un jour. Quelle façon de banaliser la reproduction humaine, la création de la vie ??

Que diront deux papas à leurs enfants tout au long de leur vie ? Quels choix feront ces enfants ?

Il y a des choses que nous devons nous dire franchement au risque de voir notre époque corrompue à tout jamais. Car ce qui est mauvais est en train de devenir la norme ; le bien est en perte de vitesse.

Je sais qu’un jour viendra, on exigera à nos pays africains de légaliser le mariage entre personnes de même sexe, comme condition pour bénéficier des aides au développement.

Je suis persuadé qu’un jour, très proche d’ailleurs, on taxera les pays qui s’y opposeront d’irrespectueux envers ces mêmes droits universels, si on ne le  fait pas déjà.

Je crains qu’un jour  au nom de ces  droits inaliénables, on autorise l’homme à se mettre avec les animaux, à l’allure où vont les choses.

Je suis et serai toujours contre cela. Je crois fortement que l’homme, ne doit avoir pour partenaire que la femme. Peut-être qu’un jour je serai tolérant, que je ne jugerai point ce qui font ce choix, mais je ne pourrai certainement jamais partager leur vision. Je ne fais même pas référence aux croyances religieuses, bibliques pour justifier ma position. Je suis tout simplement la logique, l’ordre naturel des choses.

Souvenons-nous que pour que le mal triomphe, il suffit que les gens de bien ne fassent ni ne disent rien. Je ne souhaite pas faire partie de ceux qui se seront tus.

Vous savez que quand je parle de vous, c’est de nous qu’il s’agit


Ce qui nous passe par la tête…en voyant une femme

 

 

Un homme quel qu’il soit en voyant une jolie femme, est traversé par une légère décharge électrique. Dieu seul sait d’où elle vient. L’intensité de cette décharge est variable. Elle est fonction de l’ampérage ou du voltage de l’homme, du nombre de fils de son branchement, ou de sa source d’énergie (solaire, hydro-électrique ou éolienne)Bref, cette métaphore ne semble pas trop me réussir ; revenons au français compréhensible .

Tout homme à mon sens, est génétiquement programmé pour être attiré par une femme, même si ce postulat ne semble plus universel et incontestable de nos jours. Vous savez de quoi je parle.

Mais pour que le stimulus traverse son influx nerveux et atteigne son cortex cérébral, pour que le message lui parvienne et suscite en lui une rétroaction, il faut bien que ce message soit conforme au code dont il se sert.

En clair, chaque homme à des critères propres pour remarquer une femme. Pour certains, il suffit que la femme soit élancée. Pour d’autres, si elle n’a pas une petite bosse ou un pied qui dépasse l’autre de quelques centimètres, leur regard ne se détournera pas. D’autres préfèrent les rondes, vous voyez hein ? Le genre « même sans matelas, tu ne te plains pas » me disait récemment un ami. Beaucoup d’autres les préfèrent sveltes, facilement déplaçables et manipulables, comprenez. En tout cas moi, je ne me retrouve toujours pas. Libre à tout le monde de définir ses critères de sélection, chacun est juge dans sa cour.

Mais même malgré ces spécificités propres à chacun, il y en a de ces créatures devant lesquelles nul homme n’a le pouvoir de résister à la tentation de se retourner et de contempler.

Image libre Credit : pixabay.com
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Je mets au défi celui qui me fera croire que jamais devant une telle scène de la nature, il n’a prononcé tout simplement la phrase « Et Dieu créa la femme ! ». Honnêtement, moi j’avoue. Cela m’est déjà arrivé et pas qu’une fois.

Quand tu vois ce corps, si parfaitement dessiné des mains de cet artiste hors pair qu’est Dieu. Même si parfois, elles rajoutent une surcouche maison et quelques mises à jour à leur OS d’origine pour plaire hein

Quand tu comprends que cette silhouette a inspiré le design de la bouteille de Coca Cola, cette marque mondialement reconnue,

Crédit photo : pixabay.com
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Quand tu vois ces jolis airbags naturels, parés à résister à tout choc,

Quand tu remarques le teint du visage, que tu t’imagines aussi doux et soyeux que le coton, reflétant presque la lumière du soleil,

Quand tu fais l’effort de ne pas forcer la direction de ton regard et qu’elle sort enfin de ton champ de vision, une dernière volonté, un peu comme le souhait d’un vieil homme à l’article de la mort te parvient : il faut te retourner !!! C’est le Graal qu’il faut voir au risque de regretter de ne pas l’avoir fait.

Tu t’aperçois alors qu’en plus de tout ça, il y a derrière un mouvement oscillatoire de gauche à droite. Plutôt timide, ferme ou puissant cela est fonction… qui se fait sous ce tissu moulant qui la recouvre. Juste à ce moment, une deuxième phrase, un impératif te vient naturellement à l’esprit « Il me la faut !»

Et c’est à partir de ce moment que tu te décides et l’idée magique de l’aborder te vient. Si tu es rapide et si les conditions te le permettent, tu agis. Sinon, tu réfléchis à échafauder un plan tactique d’attaque, un 4-4-2, ou un 5-3-2 pour commencer ton match, et la suite vous la connaissez, j’y reviendrai un jour.

Soyez sûr mesdames, le visage ne compte plus trop maintenant. Comparé à la notation du de la forme du corps, le visage ne pèse rien. Je me souviens d’un ami qui disait une blague « Quand dieu créa l’homme il se dit,  il est beau. Par contre quand il créa la femme, il la dévisagea un peu et s’exclama : « Ce n’est pas grave, elle se maquillera ! ». Un autre me confiait : « Bon, même si elle n’est pas trop belle du visage, je remplacerai la tête ». Ne nous laissons pas distraire, revenons.

Il arrive aussi que tu n’aies vraiment pas le choix et que ce soit peine perdue. Du genre elle est déjà avec un homme, elle a la bague au doigt ou bien ce n’est pas ton calibre. Bref tu reconnais que cette équipe tu ne peux pas la coacher !

Dans ce cas, tout ce qu’il te reste à faire, c’est de transformer un tant soit peu ton cerveau en un écran virtuel 3D de 55 pouces au moins et d’y faire apparaître toutes les scènes que tu aurais souhaité voir et faire en réel et c’est tout. Allez comprendre hein, tout le monde est déjà grand par ici. Si c’est ça les gens appellent être pervers, alors tous les hommes le sont, certains un peu plus que d’autres tout simplement.

Je voudrais en dire plus, mais je risque de provoquer des baisses de tension ou d’occasionner des délestages temporaires. J’y reviendrai une autre fois certainement.

Soyez certains les gars, je ne nous ai pas vendus. Autant qu’elles le sachent, si ce n’est déjà le cas. Cela nous évitera de perdre du temps. En nous voyant les aborder, elles comprendront que nous sommes passés par toutes ces étapes déjà.

Vous savez que quand je parle de vous, c’est de nous qu’il s’agit non ? !

Je souhaite maintenant savoir ce que pensent les femmes, en voyant un homme. Vos critères et observations mesdames???

Ceci est un appel à billet, vous avez le droit de réponse 


Le Marketing des « entreprises du savoir »

 

 

 

Il est rare en cette période de rentrée scolaire, de passer quinze minutes devant une télé ou à écouter une radio sans être sujet au spot publicitaire d’une université privée. Même en ville, dans les rues, les panneaux géants sont présents. C’est la saison des moissons. Il faut récolter les nouveaux bacheliers !

En fait, la question de l’emploi des jeunes est une épée de Damoclès au-dessus de la tète des gouvernements. Ils en font des politiques, élaborent au fur et à mesure des stratégies pour relever les indicateurs. Nous sommes néanmoins encore très loin du compte ; le nombre de diplômés ne cesse de croître, de même que celui des nouveaux bacheliers chaque année. Contrairement au nombre de places disponibles.

Le discours politique change même à ce sujet;  « on ne doit plus créer des flux de chômeurs », « on n’aura besoin de juristes, d’économistes, mais on n’en aura pas besoin d’autant qu’on en forme aujourd’hui » « les jeunes doivent aller vers les filières qui débouchent sur les secteurs porteurs »! Etc.

Il faut le reconnaitre, la situation est difficile, compliquée. Il n’y a pas assez de places pour tout le monde. Mais tout le monde doit rêver, aspirer à un métier, une profession. Mieux vaut avoir le diplôme et attendre le travail, que l’inverse ; tout le monde doit étudier.

Alors quand la rentrée approche, chaque école, institut de l’enseignement supérieur se jette dans la course. Les nouveaux bacheliers sont une manne. Des clients qu’il faut prospecter et séduire par tous les moyens.

Chaque école supérieure réalise son meilleur spot publicitaire ; on montre des étudiants fièrement vêtus, contents de monter des escaliers et ascenseurs pour se rendre dans des salles de classe climatisées. L’on montre des images d’archives de cérémonies de remises de diplômes, les étudiants en toge. Tout porte à croire qu’un quelconque emploi est garanti.

 

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Ces écoles en appellent à la responsabilité des parents. Elles jouent sur la corde sensible. C’est ainsi que vous entendrez dire dans certains spots, « Parents, pour garantir l’avenir de votre enfant, choisissez telle ou telle école ».

Elles promettent d’offrir des stages pratiques, des ordinateurs portables aux étudiants. On rassure que les diplômes sont reconnus par telle ou telle organisation de l’enseignement supérieur, sur tel continent. On cite un chapelet d’universités internationales soi-disant partenaires. On se vante d’avoir des professeurs qui viennent de l’étranger, dispenser des cours de qualité.

Elles se targuent d’accorder une place importante aux Tics. Elles créent toutes sortes de filières. A entendre le nom de certaines filières, tu te demandes à quoi ça sert, d’autres te donnent l’impression que chômer sera impossible. Tous les diplômes sont sur la table ; il suffit de payer pour.

On promet que les étudiants pourront poursuivre leur cursus sous tels cieux, qu’il y a des bourses disponibles qui n’attendent que les premiers inscrits.

Bref, tout est fait pour vendre du rêve aux étudiants. Oui, du rêve. Car c’est bien une autre réalité sur le marché de l’emploi, c’est une jungle dans laquelle, seuls les plus forts arrivent à se faire une place.

Parce qu’en réalité, tout n’est pas comme ça devrait. Tout ce qui brille n’est pas or. Il faut s’inscrire pour savoir qu’en fait, il n’y a que les mêmes professeurs qui interviennent dans toutes les écoles !

Qu’à la fin de la formation, vous n’aurez pas de stage d’office

Que les universités internationales citées comme partenaires n’en sont pas en réalité.

Parfois même, que votre diplôme ne sera pas reconnu quand le moment viendra de postuler pour certains postes, ou pour intégrer certaines universités.

Mais quand même, ce marketing marche !

Nombreux sont ces nouveaux étudiants qui choisissent leurs instituts sur la base de l’emballage qui leur est présenté.

Ils ne cherchent pas à connaitre les offres de formations, savoir les cours que proposent les différentes écoles pour en faire la comparaison. Rien de rien. Ceux-ci organisent chaque année des fêtes pour les étudiants, ils ont un bel uniforme, un joli cadre d’études. Hop ! Je m’inscris !

Il n’y a aucune réflexion de fond qui se fait, aucune orientation, autre que celle qu’on se donne après avoir été exposé aux actions de  marketing de ces « entreprises du savoir ». C’est bien dommage.

Récap.

La plupart des instituts d’enseignement supérieur privés sont aujourd’hui, de véritables entreprises. Elles communiquent énormément pour attirer des étudiants. Ce qui est tout à fait normal d’ailleurs. Personne n’aime n’investir à perte. Libre à elles de « se vendre ».

Ce que je déplore malheureusement, c’est la publicité mensongère; le fait qu’on fasse miroiter aux jeunes gens, une image déguisée de la vraie réalité du marché de l’emploi.

Qu’on leur promette une formation de qualité qu’ils ne recevront pas toujours.

Ce qui me désole c’est que nos jeunes frères, de même que les parents ne se limitent la plupart du temps qu’à l’emballage, pour choisir  les écoles qui dessineront leurs carrières en posant les bases de leur compétence professionnelle.

Comme personne ne trouve cela important à dire, moi j’ai écrit.

Vous savez que quand je parle de vous, c’est de nous qu’il s’agit !


Homme à femmes, femme à…risques !

Chez nous comme partout ailleurs je suppose, « un homme c’est un homme ». Il a le droit d’aller avec qui il veut, d’avoir autant de partenaires qu’il lui plaît.

Libre à lui d’aimer celles qu’il veut, ou de mépriser celles dont il a fini de puiser la sève. Du moins, c’est l’impression que moi j’ai, au vu de ce que j’observe et vis.

Le principe est simple. Quant un homme a plusieurs femmes dans sa vie, (épouse(s), maîtresse(s), concubines, copines, etc.) et quand il a la gâchette facile et tire naturellement sur toute silhouette féminine qui bouge autour de lui, cela semble presque normal. Rien de très étonnant ; c’est un homme !

Par contre, il suffit qu’on connaisse à une femme plus d’un homme, pour qu’elle soit automatiquement taxée de prostituée, de femme …à risques ! Pourquoi cela ?

A cette question, paradoxalement, les réponses qu’on me donne n’ont pas  raisonnables; l’on ne peut pas me donner des arguments valables ; on ne peut rien prouver, démontrer. « C’est comme ça, c’est tout ».

Mais les femmes et les hommes n’ont-ils pas les mêmes droits ? Ne sont ils pas libres d’agir à leur guise, de prendre les décisions que bon leur semble, de faire de leur vie ce qui leur chante?

Pour les femmes, c’est « non » ! Une femme = un homme. L’équation est simple ! Mais alors pourquoi ?

Parce qu’une femme qui a un long palmarès, un CV extraordinaire (en matière de partenaires), est une rose sans pétale, une fleur fanée ! Nul homme ne la voudra. Parce que les hommes que nous sommes aimons ce qui est frais, à la rigueur, pas trop usé (simple métaphore, je ne vous considérerai jamais comme des objets, mesdames !).

Parce qu’une femme, c’est sacré. Une femme sans dignité, respect de soi, valeur morale, ne sert pas à grand-chose.

Par déduction, peut on dire alors que l’homme n’a pas de dignité ni de valeur, que l’homme est une créature profane ?absolument pas ! Même dans la Bible, c’est l’homme qui quitte son père et sa mère pour faire UN avec SA femme !

Alors, en quoi le fait pour un homme d’avoir plusieurs partenaires est une preuve de virilité ? Une marque d’estime ?

C’est une question d’ego, tout simplement. C’est un stéréotype dont nous avons hérité de nos sociétés, sans aucun doute. Rien ne justifie cela à mon avis.

Je ne suis pas en train de réclamer le droit  des femmes à avoir plusieurs partenaires ! Loin de moi cette envie, je ne le ferai jamais ! Mais j’invite à ce que l’infidélité, la course aux jupons, ne soient plus considérées pour les hommes  comme un critère de considération !

Parce que nous valons plus, même sans cela nous les hommes. Pour moi en tout cas, « un vrai homme, ce n’est pas celui qui sait séduire plusieurs femmes, mais qui sait séduire une seule femme plusieurs fois » !

Vous-même vous savez que quand je parle de vous, c’est de nous qu’il s’agit !


Le togolais et le français !

Le Togolais et le Français

J’ai souvent l’habitude pour me moquer un peu de dire ceci «  Quand un Ivoirien, un Sénégalais, un Malien, Gabonais, Congolais ou Camerounais parle, tu le sens en même temps ; tu devines sa nationalité à son accent. Mais quand un Togolais s’exprime, tu te demandes d’où il vient, tellement son français est « parisien ». Bientôt, je ne serai plus en mesure de ma vanter ainsi.

Pourquoi ? Parce que « Le français n’est pas ma langue maternelle ! ». A cause de cette excuse, que nous brandissons un peu trop souvent maintenant.

La situation

En réalité, très souvent nous ne sommes pas en mesure de nous exprimer correctement en français ; c’est un fait, ici au Togo. Des collégiens  aux autorités (tous confondus) en passant par les universitaires (étudiants et professeurs hein), il n’est pas rare de croiser des gens qui ont des difficultés à s’exprimer.

Pour peu qu’on leur pose une question à laquelle ils ne se sont point préparés au préalable, ça y est, « la vase » est cassée ! Les « le » et « la » se heurtent aux verbes dont les conjugaisons ont les caractéristiques de vraies incantations (j’exagère un peu).

Combien de fois n’ai-je pas zappé des chaînes locales pour éviter d’assister à la descente aux enfers d’un invité par l’ascenseur du français. Pour preuve, le concours national Miss Togo. Quand des candidates en troisième  année de licence, en master 1, 2  et 3 (qui sait ? rire) , en plus dans des domaines ou le bien parler et l’art de se faire comprendre sont indispensables ; des candidates qui ont passé au moins 13 ans à étudier enfrançais (du cours primaire au Bac)  ont du mal à aligner deux phrases correctes.

La situation est plus criante dans les universités, où ceux qui sont censés être les « cerveaux » de la nation, sont ceux qui souffrent le plus de ce mal. Oui c’est un mal de ne point être en mesure d’exprimer distinctement ses idées, non pas parce qu’elles ne sont pas claires, mais parce qu’on n’a pas les mots pour le faire.

C’est devant une copie d’examen qu’on se surprend à être incapable de se souvenir de l’orthographe de « mourir » par exemple. On ne sait plus trop si c’est avec un seul « r » ou non, ou simplement quelles phrases écrire pour expliquer correctement notre point de vue sur la situation politique de notre pays.

Combien de fois cela  nous arrive par jour ?

Les artistes de chez nous ne passeront point la présélection. Beaucoup de journalistes de la presse écrite, de présentateurs télé ne réussiront pas l’entretien! Même les hommes politiques ne sont pas épargnés ! C’est grave !

Les causes

Le problème togolais en particulier est profond. Pour peu que tu commences à t’exprimer en français dans ton entourage, on te targue « il joue à l’intello », tellement de fois que tu reviens naturellement au vernaculaire, sans même t’en rendre compte et tu commences à presque « perdre »ton français !

Même en classe, dans les écoles et à l’université, professeurs et élèves se mettent au vernaculaire. Les SMS que nous écrivons quotidiennement y sont pour beaucoup.

Les enseignants en sont aussi responsables. Car que peut bien enregistrer un apprenant si celui qui en face de lui est chargé de dispenser le savoir a des connaissances erronées ?

A tout ceci, on peut ajouter l’allergie profonde que nous développons face aux livres. Même la radio, nous n’écoutons plus. Nous enregistrons tout ce que se dit à la télé et le répétons sans nous même en déceler les failles. Si ce « monsieur a pu dire ceci à la télé, c’est que c’est comme ça qu’on le dit ». Un peu comme des moutons, nous copions quoi. (Rire)

Je n’en ferai point un roman, le niveau de l’éducation nationale est en chute libre. Messieurs les ministres des Enseignements supérieur, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Au travail !!!

Certainement vous allez rechercher des coquilles, des fautes d’orthographe, des verbes mal conjugués dans mon texte ! Ne vous fatiguez surtout pas hein, Je ne suis pas moi-même étranger à tout ça. En fait, à moi-même il arrive de « gbanzéa » (faire une faute de français), parce que quand je parle de vous, c’est de nous qu’il s’agit. !!

Pour commencer à éviter certaines erreurs en orthographe, suivez ce lien Source 

 


Mon cri de naissance !

 

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A ma naissance, comme à celle de chacun d’entre vous, j’ai crié m’a-t-on dit.D’un

cri haut et fort, je disais certainement « je veux vivre! je veux vivre ». 

Et bien dans notre existence quotidienne, des naissances et des renaissances, nous en connaissons beaucoup d’autres.

Chaque nouvelle étape, chaque défi relevé en est une.

Alors oui, ceci est une nouvelle naissance pour moi!

Naissance parce qu’à nouveau, je découvre, j’apprends , je comprends .

Naissance parce qu’encore, je m’aventure, j’essaie, j’ose.

Perfectionniste que je suis, certainement que j’aurai à redire à propos de ces quelques premiers mots qu’ici j’aligne.

Parce que ceci pour moi, est un nouveau cri de naissance que je pousse, cette fois en mes termes.

L’inexpérience pour moi, ce n’est pas un handicap, au contraire c’est une opportunité qui nous est offerte d’agir différemment puis de nous perfectionner.

Alors cet article me sert d’acte de naissance sur cette plateforme.

Je grandirai vite, j’apprendrai vite, et vite je l’espère vous m’adopterez!

A vous tous qui me lirez, d’avance je dis Merci et Bienvenue Mia Woézon!!!!