Pulpe fiction
Dessiner un chemin
En ces courbes apparentes
Un sentier lambrequin
Une errance insolente
Libérer les chairs
De leur pudeur normée
Et sans en avoir l’air
Apprendre à s’aimer
Je compte jusqu’à trois
Et je me déleste
D’un zeste de complexe
La pulpe c’est pour toi
Prendre en bagage à main
Son excédent d’amour
Et s’imaginer loin
En pays Toujours
Transiter sans frayeur
En terre Souvenirs
Y laisser sa rancœur
Son besoin de remplir
Je compte jusqu’à trois
Et je me déleste
D’un zeste de complexe
La pulpe c’est pour toi
Atterrir en douceur
En pays Gourmand
Et dans un corps à cœur
Balayer ses tourments
Débarquer conquérante
En contrée Séduction
Et laisser la violente
Au dernier portillon
Je compte jusqu’à trois
Et je me déleste
D’un zeste de complexe
La pulpe c’est pour toi
Isabelle Kichenin