Ivo Dicarlo

Dix conseils pour tromper sa femme discrètement (partie 2)

Précédemment évoqué dans un post ; être infidèle n’est pas chose facile: pour avoir une maîtresse à temps plein, des aventures à tout-va, et tout cela sans se faire prendre, il faut être en super forme et très préparé, car il faut savoir assurer sur divers fronts. Voilà la suite du coach :

4- Mettre de l’ordre dans ses affaires

Sois bien ordonné pour communiquer avec ta maîtresse :

  • Si possible deux numéros de portables (le second avec carte prépayée, sans abonnement que tu charges en liquide) • Sinon, pas de factures détaillées (un numéro qui revient trop souvent ? pas bon)
  • Prendre la saine habitude de nettoyer systématiquement les SMS/photos que tu reçois… et ceux que tu envoies évidemment aussi sous peine de te faire avoir comme un crétin !
  • Si ta mémoire est défaillante, et que le nom de ta maîtresse est dans ton répertoire (risqué), donne- lui un prénom de mec, si possible celui d’un mec dont ta copine a déjà entendu parler.
  • Briefer son plan : si elle doit appeler chez toi (mieux vaut éviter quand même à la base), fais-lui entrer dans la tête que si un jour elle tombe sur ta chérie, elle ne doit surtout pas raccrocher, mais demander si « Madou / Fatou / Fidel Castro / n’importe qui / est là »: effet faux numéro garanti, ô soupçons.

S’entourer d’amis-alibi de confiance

Ce n’est pas évident, mais entre potes, la solidarité fonctionne toujours depuis la nuit des temps. Il faut juste ne pas en abuser et savoir remercier en contrepartie. Un pote, surtout si il est apprécié par ta copine, peut toujours être le meilleur alibi possible. Fais attention seulement aux potes qui ont des vues sur ta chère et tendre et qui pourrait en profiter pour te doubler. Les soirées entre potes sont le best : « Mon coeur, ce soir je sors, j’ai une soirée playstation / ciné / poker avec Oussou et Fouss ». Si un ou plusieurs potes peuvent confirmer, c’est encore mieux.

5- Eviter ton épanchement de ta vie privée sur le net

Ta vie privée étalée sur Facebook à la base, tout le monde s’en contrefout. Mais si tu te fais choper et tagger sur une photo avec une fille qui n’a pas le même nom que celui inscrit à côté du tien sur ton interphone, là, ça intéressera beaucoup de gens. Même si ta copine ne voit pas en personne les indices de ton adultère, ne t’inquiète pas, une des 200 personnes plus ou moins connues de ta liste d’ « amis » se fera un plaisir de l’informer.

Evite aussi d’avoir ta maîtresse et les amis de ta maîtresse dans ta liste. N’oublie pas que Facebook se veut être la représentation de ce que chacun voudrait être dans la vie (et non de ce qu’il est), dans ton cas un bon copain, un gars cool, un bon papa si ça se trouve… ne mélange pas « vie publique », « vie privée » et « vie cachée ».

Aucune conversation sur le net avec ta maîtresse, du moins sur l’ordinateur personnel, cela va de soi. Si tu dois communiquer par email avec elle, utilise une autre adresse mail créée pour l’occasion et connecte-toi toujours depuis le boulot seulement. Pareil pour Skype, mets-la dans tes contacts professionnels.

6- Trouver des moments perso sans éveiller les soupçons

Avoir des moments à soi, c’est important et ta copine le comprend (ou devrait le comprendre). Tout dépend de l’activité. Si c’est une activité qui pourrait l’intéresser, danger, elle pourrait vouloir un jour t’accompagner à l’improviste. Il faut donc que ce soit quelque chose qui ne l’intéresse pas : s’inscrire à un cours d’échecs si elle les détestent, de sport ou tout simplement une formation professionnelle pour ton boulot (informatique, d’anglais…).

Tu devras peut-être investir dans une raquette ou des cahiers, mais au moins tu auras minimum 2 moments/soirées pour rencontrer ta maîtresse. Le must, c’est que tes soirées tombent les mêmes jours que les sorties hebdomadaires de ta copine, elle aura moins tendance à t’appeler au téléphone durant ton crac-crac clandestin (et qui sait, peut-être elle aussi te met les cornes à ce moment-là?).

7- Gérer les dépenses de sa maîtresse avec maestria

Il faut savoir qu’avoir une maîtresse peut vite coûter cher (surtout si tu es moche et vieux alors qu’elle est jeune et jolie), mais pour éviter tout problème futur de surendettement ou tout simplement te faire choper à cause de tickets de caisse restés dans ton portefeuille, il faut bien comprendre que :

  • Ta maîtresse est là pour toi, pas pour se faire tout payer (sinon excuse-moi ça s’appelle une P***) : un resto comme ça, un cadeau pour son anniv max, mais ne commence pas à la gâter comme une sale gamine, sinon ça finira mal pour toi!
  • Les dépenses que tu dois faire quand même (hôtel, resto, fleurs, que sais-je) doivent être payées cash, sinon elles apparaissent sur ton relevé de compte.
  • Aucune note ! Jette tout : notes d’hôtel, tickets de caisse… Détruis-les purement et simplement (et évite de payer avec ta carte ce qui laisse des traces).
  • Ne vide pas ton compte pour ta maîtresse, sincèrement ça n’en vaut pas la peine et tu serais juste un crétin.
  • N’accepte aucun cadeau de ta maîtresse : difficile à expliquer la provenance de ce parfum à ta copine.
  • Seule dépense autorisée et obligatoire même, les préservatifs !

Faire un gamin avec une femme qui n’est pas la tienne ou te prendre morpions et mycoses fait partie des risques qui te bousillent la vie, donc fais gaffe !

Affaire à suivre

Source : Conseil séduction


Dix conseils pour tromper sa femme discrètement (partie 1)

Être infidèle n’est pas chose facile : pour avoir une maîtresse à temps plein, des aventures à tout-va, et tout cela sans se faire prendre, il faut être en super forme et très préparé, car il faut savoir assurer sur divers fronts :

  • Si tu fais attention aux détails, mais qu’une personne de ton entourage vend la mèche… OUPS, tu es grillé !
  • Si tu menaces gentiment tous tes potes de ne rien dire, mais que tu parles dans ton sommeil…OUPS, tu es grill é!
  • Si tu penses être au top niveau discrétion, mais que tu te retrouves « taggé » sur Facebook par une connaissance et que la fille autour de tes bras est ta maîtresse… OUPS, tu es grillé!

En gros, ce n’est pas donné à tous les hommes de tromper. Si tu acceptes de franchir le pas parce que tu en a envie ou parce que tu penses en être capable, voici les 10 meilleurs conseils pour ne pas te faire choper par ta copine quand tu lui mets les cornes !

 1- Bien choisir sa maîtresse (priorité aux femmes en couple)

Un homme qui veut tromper sans trop de risques doit savoir choisir son amante, certains commettent une grosse erreur en la choisissant seulement pour le physique. Il faut savoir choisir une personne qui aura autant intérêt que toi à garder votre relation secrète ! Qui mieux qu’une femme en couple, ou tout simplement d’un autre milieu social (j’entends un MEILLEUR milieu que le tien, surtout pas l’inverse) a tout intérêt à ne pas ruiner sa propre réputation ou famille ?

2- Doser les informations à donner à son amante

# Si tu as une relation suivie avec une femme déjà engagée avec quelqu’un d’autre, tu peux être sincère. Comme déjà dit, ta maîtresse n’a pas intérêt à ébruiter la relation, et vu que vous trompez tous les deux, vous pouvez même vous échanger les conseils de cet article.

# Par contre si tu aimes le risque et que tu te tapes une femme célibataire, attention !

C’est le cas le plus dangereux : si tu lui mens, elle découvrira forcément tout un jour ou l’autre et voudra se venger, aie ! Si tu lui dis la vérité, même si elle dit accepter la situation, sois bien conscient que cela ne durera pas. Être dépendant du bon vouloir d’une femme blessée d’être cataloguée « amante » ou tout simplement amoureuse (et donc désireuse de devenir la « José Mourinho de ton coeur », la Special One en gros) n’est pas chose facile. Pour éviter cela, sois clair dès le départ avec ta maîtresse : ne promets pas des choses impossibles (que tu lâcheras ta copine pour elle).

Au cas où, par prévention, découvre 1 ou 2 de ses secrets les plus intimes ou honteux.

Tout ce qui te permet d’avoir un joker dans la poche en cas de chantage.

3- La règle des 3 O : optimiser, organiser, ordonner

Si tu as du mal à te rappeler de ce que tu as fait ce matin ou encore du nom de ton collègue de bureau avec qui tu travailles côte à côte depuis deux ans, il est encore temps d’effacer de son esprit tout désir de tromper sa copine. C’est fait ? Non ? Tu veux tenter le coup quand même ? Pour cela, il faut donc être assez concentré et consciencieux.

Optimise ton temps si tu prévois de voir ta maîtresse, fais-le pendant tes heures de bureau, et non pas un soir alors que tu devrais être avec ta femme – prétexte « un bouclage » ou « une réunion », « un client important », c’est tout simplement éculé comme procédé. Garde tes excuses pour quand c’est vrai. C’est donc mieux prendre des heures de permis au boulot, sans forcément expliquer la raison à ton chef ou à tes collègues, c’est ton droit.

Organisation du mec infidèle

Lorsque tu dois passer à l’action avec ta maîtresse, certaines règles logiques sont à respecter :

  • Ne jamais le faire chez toi si tu vis seul ou si tu crèches chez toi et chez ta copine.
  • Jamais avant de voir ton amoureuse officielle : un homme qui vient de faire l’amour a un regard coupable dans les yeux ! Si elle perçoit ce léger trouble (et on sait que les filles sont douées pour deviner des choses qu’on veut leur cacher), elle se douterait de quelque chose… donc parfois, il vaut mieux cloisonner son agenda.
  • Prendre une douche en rentrant si tu es sûr que ton amoureuse n’est pas là OU douche

chez ta maîtresse AVEC TON gel douche habituel : les filles sentent si tu changes d’odeur, et elles en concluent que tu t’es lavé ailleurs. Solution rapide au cas où tu rentres chez toi et tu sens bizarre (odeur de femme, autre savon), vaporise discrètement un peu de parfum de ta chérie sur tes vêtements, cheveux et mains. Elle pensera que c’est l’embrassade avec elle de ce matin qui a imprégné son odeur sur toi.

Source : Conseil seduction

 Affaire à suivre…


L’entreprise a l’Africaine, drôle de terrain de jeu

L’entreprise a l’Africaine, drôle de terrain de jeu pour certains qui sont prêts à tout pour s’attirer les faveurs du boss. Il y a plusieurs catégories de ce genre de personnages  dans nos services.

Source: kèlèkotè

Les oreilles du Directeur

Celui là agit dans la boîte tel une paire d’oreilles qui écoute et entend tout pour aller faire un compte rendu fidèle à son seigneur. Il est partout et nulle part dans l’entreprise tel un vent qui circule dans tous les couloirs.

L’homme de main DG

Celui là est à la disposition de son patron à tout moment de la journée ou même souvent de la nuit. Il connait tous les moindres secrets de ce dernier qu’il garde aussi jalousement que sa place dans l’entreprise. Ses taches partent de plus sérieuses aux plus farfelues. Certains même disent que c’est lui qui va chercher les petites gos du Directeur Général (uhm je ne vous ai rien di deh).

L’employé modèle…

Il fait très bien son boulot et n’a rien à craindre mais tellement parano qu’il se dit que s’il ne fait pas plus en cas de cas il va se retrouver au village de « Si je savais ». C’est toujours lui et sa femme qui sont aux fourneaux les week-ends pour concocter des petits plats à offrir au Directeur Générale et sa famille (qui se méfient de manger d’ailleurs car ne sachant pas ce qui est dedans).

Nous avons parler des messieurs mais n’oublions pas les dames qui se livrent souvent des batailles cinglantes en douce pour les beaux yeux du DG enfin pour être dans ses faveurs bien sûr. Et dans cette bataille tous les coups sont permis et chacune use de son pouvoir de séduction et ça se termine souvent à l’horizontale ahhhh l’Afrique c’est tout ça qui nous donne matière à parler aussi oh. Sur ce, que chacun garde sa place comme il peut ooohhh !!!!

Source : Kèlèkotè, Bimenstruel d’humour – N°38


La conscience environnementale : un challenge, un devoir collectif

Ce matin, le Collectif amis des arbres du Mali est triste et profondément choqué. Il vient de constater l’abattage d’un karitier dans une aire protégée en commune III du district de Bamako.Ce prestigieux arbre, qui la plupart du temps ne se trouve qu’en Afrique subsaharienne, constitue l’une des grâces données par la nature à l’homme. Cela tant sur le plan social que sur le son symbolique. « Ji Soun » (l’arbre de la longévité, en langue bamananka) est reconnu par les autochtones pour ses diverses applications quotidiennes. Toutes les composantes du karitier, des feuilles à la racine ont leur son utilité.

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Ses vertus thérapeutiques, alimentaires, dermatologiques ne sont plus à démontrer. La production et l’exploitation de l’huile de karité constituent aussi une manne financière considérable pour les populations qui s’adonnent à cette activité. Pour exemple : les collectifs d’associations féminines les secteurs d’exploitants de produits dérivés du karité. Pour eux, le karitier est un don de la nature. Il crée ainsi des emplois pérennes et constitue un moteur de croissance en zone rurale. Chaque jour, il améliore la vie des habitants de dizaines de villages.

IM2Cette forme de déforestation abusive de karitiers par certains peut conduire à la disparition d’un patrimoine naturel précieux. Il importe donc de sensibiliser les populations à la notion du développement durable. Et cela par de nouvelles règles de vie impliquant les besoins primaires des populations, ainsi, préférer l’utilisation du gaz butane en lieu et place d’arbres abattus pour en faire du bois de cuisine.

Cette mentalité ne pourra se développer, qu’à la condition que la politique mette l’accent sur la question environnementale. Il faut dès à présent mettre en place des politiques renforcées de protection de la faune et de la flore, vulgariser l’utilisation de combustibles alternatifs au sein des foyers, initier des journées d’information et d’éducation avec des jeunes activistes sur la question environnementale et les enjeux climatiques par des agents des eaux et forêts.

IM3Voici en autres, les différentes contributions que le Collectif amis des arbres du Mali met à votre appréciation.

La destruction de la flore, pour des raisons d’ordre domestique : cuisiner, chauffer de l’eau devrait être un combat individuel avant d’être une lutte collective.

Mobilisons-nous pour la planète…


Africa Green Challenge, mobilisons-nous pour la planète

Avec 220 millions d’hectares de forêts, le continent africain est le deuxième poumon de la planète. Malheureusement, la grande contamination de l’air, de l’eau et du sol par des substances chimiques, organiques ou radioactives se fait sentir. Cette contamination altère la santé de l’homme, la qualité de la vie ou le fonctionnement naturel des écosystèmes à travers le monde. Grâce à sa végétation dense, le continent peut mieux respirer. Plus qu’une richesse, c’est un patrimoine que nous devons respecter, aimer et préserver.

C’est pourquoi dans le cadre des 11ee Jeux africains de Brazzaville 2015 est mise en place l’initiative « African Green Challenge », la première opération de plantation d’arbres sur tout le continent africain. Les jeunes de 18 à 30 ans sont invités à planter un arbre du 18 juillet au 10 août 2015. Et l’engouement est à la hauteur des attentes du panafricanisme écologiste.

Nous ne le dirons pas assez…

Nous avons besoin de la nature. Nous sommes issus de la nature. Nous dépendons de la nature pour notre survie, notre nourriture, nos découvertes, notre civilisation.

Il faut donc respecter, aimer et préserver la nature.

Si nous détruisons et malmenons la nature, nous nous mettons en danger. Nous sabotons notre nourriture, nous compromettons notre survie future, nous limitons nos possibilités de découvertes, nous entravons le développement de notre civilisation.

Préserver la nature n’est donc pas qu’un caprice de doux rêveur amoureux des fleurs et des oiseaux. C’est une question de survie pour l’homme.

Il est temps que tous les citoyens du monde s’impliquent, au-delà des frontières et des conférences politiques, et programmes environnementaux.

La lutte contre le réchauffement climatique avant d’être un engagement collectif, est tout d’abord un combat collectif, car les ressources naturelles de l’humanité s’amenuisent. Alors, pensons à l’héritage à léguer aux générations futures, d’où la notion du développement durable.

Alors a vos arbres, prêts… PLANTEZ

Africa Green Challenge

Africa Green Challenge

Dans le cadre de « Africa Green Challenge », la première opération de plantation d’arbres sur tout le continent africain, je sollicite votre soutien pour ma candidature en VOTANT pour ma photo!!

Rendez-vous sur https://wshe.es/pZvXd9Rs

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Mali, un pays très riche en pauvres

Entre la pauvreté, la cherté de la vie et le reste des problèmes du quotidien, c’est pas le salaire qui en sort grandi hein !!!

La vie est devenue tellement compliquée et dure qu’il n’est pas rare de voir un médecin dans la journée qui, quand la luit tombe, devient DJ en boîte de nuit. Et oui !!! Les deux métiers n’ont rien avoir l’un avec l’autre mais qu’est-ce qui qu’il ne faut pas faire pour joindre les deux bouts ?

C’est en cela que tout le monde est devenu commerçant dans ce pays où tout le monde veut tout.

A cause de la pauvreté les griots et les nobles se disputent le micro lors des événements, car chacun tient à se faire un peu sous. Presque tout le monde est devenu kalabantchi (escroc). Il n’est pas rare de croiser un Keita en semaine qui endosse le grand boubou de Kouyaté le temps d’une cérémonie de mariage ou de baptême dans une commune diamétralement opposée à son quartier pour ne pas se faire repérer.

Avant les gens donnaient de l’argent aux mendiants sans trop d’hésitation, mais depuis que tout le monde tire le diable par la queue, les Maliens sont devenus moins généreux. Du coup, les mendiants deviennent plus offensifs, voire agressifs. Il ne manque plus que certains se promènent avec des gourdins pour punir toute personne qui refuse de mettre la main à la poche. Eh ouiiii !!!! On ne donne plus par crainte du Seigneur, mais juste pour mettre fin à un harcèlement incessant à certains feux tricolores de la ville.

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Les miettes que constituent les salaires ne bougeant pas d’un iota tous les fonctionnaires se découvrent des de businessmen. Après une brève apparition aux différents services le matin, chacun vaque a ses autres occupations tentant ainsi de joindre les deux bouts.Ceux qui restent sur place s’occupent comme ils peuvent !!! d’où la prolifération des petits commerces dans les bureaux des services publics. Il y a entre autres des rayons parfumeries, gourmandises, habillements, etc.Tous les moyens sont bons pour se faire un peu de jetons.

Comment en vouloir aux gens qui tentent le tout pour le tout lorsque chaque jour qui passe les prix augmentent. La vie très est si dure qu’on se croie dans le jeu vidéo du genre STREET FIGHTER, version PRO où on sait plus où donner de la tête pour éviter les coups.

Illustrons tout ce beau discours par ces quelques histoires :

Quand la galère entre par la porte, le respect sort par la fenêtre

Tous les moyens sont bons pour se faire quelques sous, voici une jeune fille prête à tout pour arriver a ses fins. Elle fait de l’auto-stop, un vieux camionneur passant dans les parages la voit et la prend. Quelques kilomètres plus loin la fille demande au vieux de lui donner 5 000 F CFA, ce dernier répond : « Eh ma fille !!!, tu n’es pas au courant de la situation du pays ? » Je n’ai même pas 1 000 CFA. La fille aussitôt d’un ton menaçant dit au vieux que s’il ne coopère pas elle va lui foutre la honte. Elle commence à crier « au secours, au violeur », quand le vieux s’est arrêté pour qu’elle descende du véhicule, elle refusa et continua de crier. Ils se retrouvèrent finalement à la police.

La fille explique que le vieux devait la payer après qu’elle se soit bien occupée de lui mais le vieux criait au scandale et à l’arnaque.

Pour les départager, le commissaire posa une question à la fille : quelle est la couleur de son dessous ?

« Elle cria, c’est noir !!!! »

Le vieux cria : « WOBROUUUUUUUUUUUUU !!! » Je n’en porte jamais et baissa sur le champ son pantalon tuant ainsi le RESPECT.

Ville oh village oh, c’est du pareil au même

Uhmmm ! Bamako galère, la vie est devenue tellement chère que le vieux Kanté a décidé de réunir toute sa famille afin d’aller s’installer au village. Au moment où la famille s’active dans la préparation des affaires, un petit groupe de villageois comptant sur l’hospitalité du vieux Kanté fait son entrée dans la cour, celui-ci cria sans attendre : « Chers parents ne vous fatiguez pas à décharger vos affaires hein, nous retournons tous au village, Bamako est devenu trop dur. »

Un villageois s’écrit : « ehhhhhhh !!! Kanté non hein on ne peut pas retourner au village, les gens ont commencé à mourir de faim ohh. »

Auteur : Diahara DIANE – Source : Kèlèkotè, Bimenstruel d’humour – N°35


Citoyens du monde, notre vie en ligne ne nous appartient pas

Regarder sans être vu, tel est l’esprit de la surveillance. Elle est présente depuis toujours dans la vie des citoyens. Mais, en une décennie, au rythme des avancées technologiques, nous assistons à une révolution. La surveillance ciblée s’est transformée progressivement en une surveillance de masse, à l’échelle planétaire.

Jadis concentrée dans l’espace public, elle pénètre désormais notre vie privée. On ne peut plus fermer la porte ou bien tirer le rideau chez soi. Ce regard invisible s’est installé dans notre intimité. Objets et jeux connectés, activités sur les réseaux sociaux, détails de géolocalisation sur nos smartphones, requêtes sur les moteurs de recherche. Notre vie en ligne se transforme en données. Ces informations, une fois traitées, construisent une nouvelle forme d’identité dont nous n’avons pas le contrôle. Car nos vies privées peuvent être mises à nu en quelques instants.

Jamais nous n’avons été autant scrutés. 70 % de nos appels entre téléphones portables sont enregistrés, des millions d’heures de discussions via webcam ont été détournées par des services dont je tairai les noms. Notre existence est désormais accessible sur Internet sous forme de base de données, et les centres de stockage (Data Center) gardent en mémoire les moindres détails de notre vie.

Big Data Center – Crédit : arte.tv

Karsten NOHL, Directeur Security Research Lab – Berlin : « Je fais parti de cette culture qui croit encore en la sphère privée. Et je ne peux pas admettre que les gens aient renoncé à avoir une vie privée. C’est pourtant déjà le cas, dans certains endroits du monde. Et surtout chez les plus jeunes. Si nous voulons conserver une sphère privée, il nous faudra apprendre très activement à la défendre. Sous couvert de lutte contre la criminalité et le terrorisme, on inculque aux gens qu’il faut renoncer un peu plus chaque année, a leur vie privée pour aider les Etats. Et par là même, on aide les « autres sortes d’Etats » que sont Google et Facebook, qui nous confisquent de plus en plus les espaces où nous pouvons nous exprimer. Si l’Etat ne fait rien, et surtout si on n’inculque pas au jeunes générations l’importance de la vie privée, alors cette vie privée ne vaudra bientôt plus rien. »

Notre société actuelle est hyper-connectée, c’est un monde où chacun laisse derrière lui des indices, des données utiles, des renseignements potentiellement compromettants. Un monde où les objets connectés sont autant de mouchards qui enregistrent nos moindres faits et gestes en permanence.

Nous abandons une part de notre liberté en acceptant la surveillance de nos vies privées. Aujourd’hui, dans le monde, deux visions coexistent et s’affrontent sur le terrain de la surveillance. Certains se rebellent contre les atteintes à la vie privée au nom de la liberté individuelle, d’autres au contraire voient les évolutions technologiques comme un moyen privilégié de renforcer la sécurité.

Nos sociétés modernes sont confrontées à un choix à propos du futur. Et c’est un choix fondamentalement politique. On pourrait certes décider de s’en moquer. Décider que ce n’est pas très important pour nous que certaines structures collectent toutes ces informations. Que nous n’avons pas à nous inquiéter si les futures générations grandiront dans un monde de surveillance constante. Je pense que cela peut arriver. Il y a des gens qui partagent ce point de vue ; c’est la vie moderne, on s’habitue. Mais j’espère que cela n’arrivera pas. Je pense qu’un futur comme celui-ci serait une prison digitale. Nous ressentirions ce que les gens ressentent quand ils sont en prison.


Mali : Solidarité au troisième âge, preuve d’Africanité

Les civilisations africaines s’efforcent de préserver leurs valeurs intrinsèques et les manières d’être auxquelles elles sont le plus attachées. L’histoire africaine dispose d’un enracinement dans les siècles, manifeste une richesse et une diversité d’initiatives créatrices. L’évolution des mœurs et coutumes, des codes de conduites, des créations artistiques et culturelles, bref la spécificité de la pensée africaine à travers laquelle se manifeste son esthétique.

L’Afrique constitue une vaste unité culturelle faite de l’ensemble des éléments dessinant une configuration commune et propre aux différentes sociétés de l’Afrique traditionnelle. C’est ce qu’on appelle l’africanité.

On ne dira jamais assez « En Afrique, lorsqu’un vieillard meurt c’est une bibliothèque qui brûle », d’après Amadou Hampaté Bâ. Cette assertion est encore plus véritable lorsqu’on a le privilège d’avoir au sein de la famille un ancien… Nous vivons agréablement cette expérience de vie.

En effet, au Mali le troisième âge est sacré. En ce sens que c’est un privilège et un honneur d’en prendre soins et une bénédiction d’en avoir au près de soi.

Je sais que nous nous croyons tous immortels, et c’est parfaitement normal. Parce que nous sommes encore jeunes. Mais de nos brefs passages auprès des anciens nous apprends que ce qui donne à la vie sa véritable valeur, c’est qu’elle n’est pas éternelle. Ce qui la rend précieuse, c’est qu’elle a une fin. J’en suis tellement consciente maintenant. Si je vous le dis aujourd’hui, c’est pour vous rappeler à tous que le temps, c’est de la chance.

Je m’exprime sous réserve de mes ainés, plus particulièrement de Boukary Konaté, sur ce sujet hautement primordial dans l’existence passé, le présent et le futur de l’Africain, que je m’incarne.

« Quand on voit une ancienne puisette jetée au bord d’un ancien puits, ça trouve qu’ils ont tous déjà beaucoup servi » Proverbe Africain, source : quand le village se reveille

Ce proverbe a pour but de rendre hommage aux vieilles personnes, c’est une reconnaissance à leur égard pour avoir beaucoup vu, beaucoup entendu, beaucoup appris, accepté, beaucoup enduré, beaucoup pratiqué, travaillé dur avant de se réunir toute la journée sous l’arbre à palabre, sous le grand hangar, sur le mirador, dans l’incapacité aujourd’hui de produire comme ils auraient toujours souhaité. Malgré cette incapacité physique, toute la communauté entière accorde cette reconnaissance aux vieilles personnes.

Le mercredi dernier, nous avons eu l’honneur d’une séance causerie-échange avec une charmante dame septuagénaire, pleine d’énergie dont les paroles sont empreintes de sagesse et de clairvoyantes idées : Ba Kanin, affectueusement nommée par ses petits fils que je suis. De ses propos nous sommes ressorti avec ceci :

Grande mère - Ba Kanin TRAORE, septuagénaire résidant à Bamako
Grande mère – Ba Kanin TRAORE, septuagénaire résidant à Bamako

« Respectez les ainés, faites acte d’humilité envers les anciens. L’existence est preuve d’humilité et de respect envers ses semblables pour gagner la guerre de la vie. On ne saurait être jeune et connaitre les délices de la vieillesse. » Parole de Kanin Traoré, 77 ans résident à Koulouba – Bamako.

Voici en audio un extrait de notre entrevue…

La maison de Bâ kanin ne désemplit pas. Tout le quartier et les environnants viennent écouter ses contes, prendre conseil, écouter ses proverbes et ses devinettes.


Mali: pays de fiers guerriers de la savane ancestrale

« Je voudrais que la France comprenne que le Mali n’est pas un pays de constipés mentaux »

La journée du 26 mai 2015 restera, sans doute, l’une des plus riches en émotion dans la capitale malienne. Une marche pacifique organisée par les organisations de la société civile et certains leaders d’opinion, après le non-respect des accords signés du 15 mai dernier par les différents belligérants de la crise sociopolitique et sécuritaire en zone septentrionale du Mali. Et également après la récente attaque qui a coûté la vie aux valeureux soldats maliens dans le nord du pays.

IMG_20150526_085503On note que l’appel des différents organisateurs de l’événement a eu un large écho. On a constaté la forte mobilisation de la population de la cité des 3 caïmans, en ce jour. Des jeunes, des vieillards, des femmes même certains adolescents, issus de divers couches sociales, professionnelles et religieuses étaient dans la foule des marcheurs. Des citoyens épris de paix, dans un élan de patriotisme en soutien au président de la République pour ces nombreux efforts consentis à la bonne résolution de cette crise malienne.

Les participants scandaient pour certains l’hymne national et d’autres arboraient des pancartes avec des slogans hostiles à la France, et à certains groupes de médias.IMG_20150526_085253

Kibaru Online dans sa quête de l’actualité a tendu son micro pour recueillir les impressions des uns et des autres.

Un intervenant du troisième âge : « Le Mali, c’est notre patrie. J’exhorte la jeune génération à faire acte de patriotisme face à cette situation périlleuse que nous vivons actuellement. Car nous, personnes âgées ne constituons plus le relais de la nation. A défaut de cet engagement, les jeunes perdront le Mali que leurs ancêtres leur ont légué en héritage au prix d’âpres sacrifices. »

« Maliens, nous sommes tous frères et sœurs. Ayez une pensée en référence aux actes posés par nos ancêtres dans la société. Donc si un malheur s’abat sur une de nos localités, s’est comme si tout le territoire est dans cette situation. Pensons à l’unicité et à la fraternité. Nous ne devons nullement tolérer le fait qu’une certaine minorité puisse s’accaparer le dur labeur d’une grande majorité, dans le dessein de nuire a l’intégrité et a l’unité nationale. Je dis non et non à cet état de fait », ajouta une femme d’une trentaine d’années.

IMG_20150526_085529« Moi, je place la marche d’aujourd’hui dans la cadre de la paix. Mais personnellement je voudrais que la France comprenne que le Mali n’est pas un pays de constipés mentaux. Nous avons tout compris. Et nous comprenons exactement ce que la France est en train de jouer. Donc, nous voulons que cela cesse. Nous ne voulons pas d’une situation pire, comme ce qui s’est passé avec les Nations unies dans certains pays africains », conclut un jeune étudiant.


Le « Chez-moi » cambriolé par une brebis galeuse

A Bamako, le cambriolage est une pratique assez dense. Et cela, en constat les faits divers dans les journaux écrits. Cette fois-ci, ce n’était pas les autres, mais bien moi, qui ordinairement était circonspect de nature. Il faut croire que la situation a changé de champ.

C’est avec beaucoup d’ironie que j’ai lu l’article de mon confrère Camerounais, qui a été frappé sans être touché. Aventure quoi que rocambolesque, m’avait parut assez exagéré par son auteur. Surtout en l’introduction avec les deux soit disant escrocs maliens. Je n’avais manifesté aucunes compassions face à son malheur. Chose que je ne devrais pas. Des ondes négatives, qui ont sans doute fait un retour sur ma personne. La superstition à l’africaine, toi-même tu sais !

Illustration - Crédit: objectifgard.com
Illustration – Crédit: objectifgard.com

Mon présent récit, est on ne peut plus pareille a celle de Ecclésiaste Deudjui, mais en version Bamakoise. Coïncidence ou fait du hasard, ou bien mauvais sort ? Je ne sais pas.

Précédemment évoqué dans un de mes billets, le sentiment de grand banditisme. Hier au environ de 18heures, après une journée de forçat sous la canicule Bamakoise. Grande a été ma stupéfaction, une fois rentré chez moi, de constater que ma modeste demeure avait reçu la visite, quelques heures plutôt d’un ou plusieurs individus qui ont l’habitude de prendre de façon illégitime ce qui appartient à autrui. Qui est le coupable ? Voisin observateur, ou les gars du coin, qui passent toute la journée à prendre le thé au grin. Peut être, une meuf que j’aurais frustrée dans mes nombreuses péripéties amoureuses ou escapades sentimentales. Je l’ignore. En tout cas, l’enfoiré ne m’a pas raté. Retour en mode débrouille. Une délation aurait été la bienvenue. Mais c’était sans compter sur ces charognards, qui me servent de voisins. Que des Wɔru Fɔrɔ ceux là.

Un constat très amer…

Devant la situation, j’ai fit de garder mon calme et s’adopter une attitude stoïque. Bilan de l’infraction : Porte forcée dès l’entrée, armoire défoncée avec son contenu a même le sol, les fauteuils ainsi que le lit renversé avec matelas a l’autre bout de la pièce, mon petit coffre servant de banque-maison vandalisé, la chaine Hi-fi et la TV volatilisés, et mon disque dur externe de 1téra, même l’horloge accrochée au mur n’a pas été épargné. Mes produits d’hygiènes et cosmétiques, même ma brosse a dent ainsi que ma serviette de bain et mon gel douche ont fait les frais de ce impitoyable microbe. Voila le succulent désordre qu’offrait ce spectacle, que j’aurais bien souhaité ne pas en être la victime. En tout cas, il a pu emporter ce qu’il pouvait prendre. En me laissant le cul à terre et les fesses en l’air. Le pire est, que non content de m’avoir spolié de mes maigres économies, notre bonhomme s’est donné a cœur joie de défoncer ma provision mensuelle de corn-flakes, et de Nutella, sans même prendre le soin de m’en garder un tout petit peu. Voleur et mal éduquer en plus, le bâtard. Aller à la police pour une déclaration de cambriolage ? Tu plaisantes là ! Pas confiance. Ces farfelus là sont encore plus spoliateur que mon microbe. C’est voir envoler le reste de mes maigres dénié en poche, dans la gueule de voraces crocodiles. Policiers maliens est bien qu’au poste de police. Crois-moi, c’est mieux ainsi. Quelle enflure ce type là!

Un fin de mois qui s’annonce les plus terribles et mouvementée.

Les quinze prochain jours s’annoncent on ne peu plus en grosse galère. Il m’a toujours été dit que devant l’adversité ; il faut se serrer la ceinture. Mais dites moi, dans mon cas, comment serrer la ceinture quand même cette dernière est abimée ou qu’il n y a rien dans le ventre ? Mes créanciers n’ont qu’on bien se tenir. Je ne suis pas d’humeur agréable, en cette période. J’ai mal au cœur lorsque je pense le grand mal et l’énorme sacrifice consentir à avoir un chez moi digne de ce nom. Et que voila, un enfoiré a l’esprit malin vient me ramener a la case de départ. Espèce de ce que je pense… mon seul réconfort est, qu’il n’a pas pu prendre ma douce et tendre chérie : mon ordinateur, qui était avec moi dans mon sac à dos. Si non, la brebis galeuse m’aurait fauché ma compagnie de tous les jours.

Il ne fait pas beau de vivre actuellement au pays de l’empereur Ladjibrouma, dans cette atmosphère d’insécurité permanent et d’inquiétude constant de se faire dérober ses biens et voir même plus, prendre ta vie par des individus de moralités légères. Mais, on n’a pas demandé à être malien, on a juste eu de la chance. Malien, on le sera « Jouska » la mort.


Entre poème et vulgarité, Youssoupha s’exprime

« Ils prétendent tous faire du lourd alors je reviens léger comme une plume »

Youssoupha, de son vrai nom Youssoupha Mabiki, né le 29 août 1979 à Kinshasa (Zaïre), est un rappeur français d’origine congolaise. Il y a quelques jours, il a balancé son premier titre « ENTOURAGE » extrait de NGRTD – (Négritude), en libre partage sur son site lovemusik.fr. Une prise de risque couronnée par le succès puisque son titre comptabilise aujourd’hui les 100 000 partages ! 

youssoupha-entourage-fullTélécharge librement mon nouveau titre sur https://lovemusik.fr

SORTIE LE 18 MAI DANS LES BACS

Envoie ce son à 3 personnes de ton entourage qui l’enverront à 3 personnes de leur entourage…

[media width= »600″ height= »300″ link= »https://youtu.be/HaXfvrFI4Mk »].


Bamako : l’insécurité laisse place à la délation et à la xénophobie

Le présent titre peut heurter ou blesser la sensibilité et laisser une impression pénible pour le malien lambda. Parce qu’étant depuis des lustres, éduqué au sociale incarner par des valeurs humaines tels que la citoyenneté, la vertu, l’honneur, la tolérance, l’humilité, la patience, l’intégrité, la solidarité, la dignité, le respect, l’abnégation, la droiture, le courage, le dépassement de soi, la pudeur, le serment et l’amour de son prochain d’où la notion de l’hospitalité.

Mais après les derniers faits importants qui ont marqué l’actualité de la capitale, l’esprit du « Djatiguiya » a vite fait de laisser place à un sentiment de délation suivit de xénophobie, exacerber par l’insécurité qui prévaut au sein de la société. Riposte ou psychose ? Je ne sais pas.

Image illustrative - crédit: pressafrik.com
Image illustrative – crédit: pressafrik.com

Évoquée précédemment dans l’un de mes billets, la situation dans laquelle l’ordre public est mal assuré et où l’on se sent en danger avec la peur au ventre. L’inquiétude n’a pas fini d’aiguiser la méfiance des habitants de la cité des 3 caïmans une fois de plus. Et cette fois-ci, c’est la destruction d’une résidence privée à usage d’habitation ainsi que certaines concessions proches environnantes, suite à une action inconsidérée de manipulation d’engins explosive mortelle, survenue le 3 avril dernier, dans la périphérie de Bamako. Dieu seul sait, le dessein que réservaient ces apprentis artificiers aux citoyens de la capitale.

Heureusement, les faits se sont déroulés dans une zone de faible densité. A Sirakoro Meguétana, quartier en Commune I du District de Bamako, au environ de 8heures du matin, horaire de faibles affluences. Bilan du drame : un (1) mort, le vigile de la maison et quatre (4) blessés dont un (1) gravement, qui sont au Centre l’Hôpital Universitaire Gabriel Touré. Fin définitive et regrettable pour le gardien de ladite maison. Le pauvre vigile, Amadou Togo, âgé de 22 ans, un autre mort de plus. C’était le même scenario que la fin tragique du vigile abattu lors du carnage de la terrasse à l’hippodrome. Un dommage collatéral a noté. Mes sincères condoléances.

Le Gouvernement de la République du Mali au travers des médias a largement relayé les faits de ce drame, avec plus au moins d’exactitude et conforme à la vérité. Va savoir.

La réaction omis est ce qu’il va en résulter de ce drame : la psychose de l’attentat donnant lieu à la délation suivit de la xénophobie. La stigmatisation de l’étranger. Rappelons-nous de l’individu de la terrasse qui s’est servit d’une grenade, lors d’une banale vérification de pièces d’identité. Suivit de l’assaut des forces armées à Magnambougou pour appréhender l’un des acteurs de l’attentat de ladite terrasse. Et maintenant, Monsieur Kindé Alhassane, citoyen burkinabé propriétaire du bâtiment où officiaient les apprentis artificiers. Ce dernier individu ayant des antécédents judiciaires au Mali. Le lien commun entre ces personnes est qu’ils ne sont pas des citoyens maliens, pour ne pas dire étrangers. Coïncidences ou similitudes ? Va savoir.

L’étranger, vecteur d’insécurité. C’est tout d’abord une rumeur insidieuse, qui se développe de façon insensible et le plus souvent pernicieuse au sein de l’esprit de la population.

Qu’est ce qui faire croire a de telles insinuations

Lors des causeries autour de la question qu’entoure la situation actuellement à Bamako, au grin. Les langues se délient, ainsi les réactions et prise de parole sont on ne peut plus claires.

« Appeler les forces de l’ordre sur les attitudes de personnes que vous soupçonnées assez étranges au sein de votre environnement. » « Il ya des numéros verts mis en place par les pouvoirs publics a cet effet ».

Par plus loin que le Samedi dernier en soirée, sur les antennes de la radio Voix de l’Amérique, l’émission An ba fɔ!, interactive en Bambara diffusée en direct depuis Washington, DC  tous les samedis, de 20:00  à 21:00 T.U. les différents interventions des auditeurs portaient sur la situation de l’insécurité au mali en générale, et en particulier à Bamako. Thème abordé suite à l’événement de Sirakoro Meguétana. A la suite des différents interventions, l’insinuation était belle et bien explicite a la nouvelle habitude a adopté de la population : la délation au près des autorités de forces de l’ordre. Les dires ont été traduit du Bambara vers le français, pour une plus large compréhension.

Adama NDIAYE : « La situation d’insécurité présentement sur toute l’étendue du territoire malien est dû à l’absence de conformité avec les normes de nouvelles méthodes sécuritaire, qui prévaut dans le monde actuellement. Il est idéal que nous appréhendons cela. La question sécuritaire est très évolutif, axée sur de nouvelles donnes d’art de la coordination de l’ensemble des forces d’un pays pour préparer une guerre ou organiser une défense. Cela sous entend de nouvelles manières de penser, de connaissances, entre autres. Si nous ne prenions garde, le Mali risque d’être un nid d’instabilité sécuritaire.[…] Le faible nombre d’agents de sécurité est en inadéquation avec la densité de la population. Le cas de la Commune II de Bamako, avec 52 (Cinquante-deux) agents de forces de l’ordre pour assurer la sécurité de plus de 100.000(cent milles) habitants. Voici une situation les plus difficiles qu’il soit. En cette période de libre circulation de personnes et des biens, la menace djihadiste est omniprésente, avec une grande capacité de nuisance. L’implication de la population devrait être, à l’effort de sécurisation du pays, au travers la sensibilisation et la communication par les pouvoirs publics.»

« Pour une grande stabilité sécuritaire, il est primordial que la population s’implique d’avantage au près des autorités publics. Abstenons-nous de considérations sociales, en vue d’un état de stabilité les plus normal au sein de la société. », Madame Diarra Oumou Sidibé.

Mohamed Maiga : « Il faut que malien change de comportements. Le problème du malien est sa sociabilité. Lorsque vous observez un individu au sein de votre concession, que vous ignorez ou soupçonnez d’actes étrangers. Déjà que les autorités ont donné des numéros verts. Tu peux appeler à tout moment et gratuitement. Si vous voyez que les terroristes ont pu avoir un accès facile en milieu urbain, et que personne ne l’anticiper ou constater. C’est dû à cette forme de considération sociale. Et le plus étonnant, ces extrémistes sont logés au sein de concessions à forte densité humaine. Le cas le plus explicite est celui de Magnambougou. Il était logé dans une maison, où il y avait beaucoup de personnes la dedans. Le social dans, a favorisé la mise en œuvre du regrettable attentat de la terrasse. Si non, entant que locataire, vous voyez un étranger rentré dans la maison avec des sacs, des valises qui attirent des soupçons. Je pense que le première des choses à faire ; c’est d’alerter les autorités, au moins une gendarmerie ou un poste de police, faire état de déclarations de tes constats de voisinage, de façon anonyme. Et cela, en vue d’une vérification approfondir des soupçons qui pèsent sur eux. Mais au Mali, nous sommes trop laxistes. Alerter les autorités, une attitude qui se doit être une routine pour les taximan. Il faut que nous adoptions ce comportement. Jute dire qu’il ne faudrait pas faire la médecine après la mort. Il faut anticiper les choses.»

Rapport du Secrétaire général de l’ONU sur la situation au Mali couvrant la période allant du 17 décembre 2014 au 19 mars 2015

Des dires qui donnent la peur au ventre. Je vous prie de croire que de tels propos ne sont pas le produit d’une imagination fertile. Mais l’observation d’un fait qui tend a s’imposer comme la nouvelle donne, en riposte a la situation d’insécurité, que prévaut dans nos villes. Dont Gao paye un très lourd bilan.


Mea culpa d’un mondobloggeur à une mondobloggeuse

« La guerre de la vie ne se gagne pas dans l’audace et le mépris de ses semblables, mais dans l’humilité et le respect des autres » d’après Laurent Kantou.

Je viens d’en découvrir le sens profond de cette citation, maintenant. Je crois avoir faire acte d’un manque singulier aptitude individuelle à réfléchir et à comprendre, dans les propos dans mon billet en date du 6 avril dernier à l’endroit d’une confère mondobloggeuse. Cette dernière se posait juste des questions légitimes, en essayant d’avoir des réponses face au dernier événement qui a bouleversé le Kenya, ainsi que toute la planète entière, suite une fois de plus à la barbarie humaine. Acte que je condamne d’une manière forte et énergique.

Liberté d’expression n’est pas synonyme de Dogmatisme d’opinions.

Saviez vous qu’il faut 250 kilos pour écraser un crane humaine ? Peut être. Mais la nature humaine est beaucoup plus délicate. Je reconnais avoir faire preuve de comportements qui porte à estimer ses opinions comme incontestables et à refuser toute ouverture d’esprit critique.

Le où ? Sur la plateforme mondoblog.org. Du quand ? C’était le lundi dernier, et le comment ? Au travers d’un billet en réponse a celui de la mondoblogueuse @tendressedave, en date du 3 avril dernier.

Je crois en avoir assez abusé dans mes propos, et offensé plus qu’une personne. Je te prie de bien vouloir accepter publiquement mes excuses les plus sincères auprès de ta personne, ainsi qu’auprès de ces lecteurs.

Qui est Tendresse Dave ?

C’est une brillante demoiselle à fort potentiel d’originalité d’écriture. Une passion en action. L’action d’échanger et de partager dans un univers de passion. Joindre à cela, c’est une personne de grand caractère humain et social, pleins d’humilité et de respect pour ses semblables. Des valeurs à l’image de la terre de la République Démocratique du Congo. Un succulent mélange reflet de la congolaise et de la panafricaine pure et dure. J’en sais quelque chose. En plus c’est sa première saison à mondoblog. Je ne souhaiterais pas l’ébranler dans sa lancée éditorial et rédactionnel, suite a mes critiques, quoi que parfois très déplacées et offensant.

Je conclurais par : « La règle d’or de la conduite est la tolérance mutuelle, car nous ne penserons jamais tous de la même façon, nous ne verrons qu’une partie de la vérité et sous des angles différents. » [Gandhi] – Tous les hommes sont frères

Tendresse Dave, je me suis laissé faire un peu une personne dénué de raisonnement ou d’intelligence, sur ce coup là. J’en prends acte telle une leçon de vie.

Cordialement votre, un mondobloggeur à une mondobloggeuse.


Mali : Forte pluviométrie, calvaire des riverains de la cité des trois caïmans

Dans la soirée du lundi dernier, certaines communes de la capitale ont connue les caprices de dame nature. Une force pluviométrie avec des grandes rafales de vent. Cela a été une pluie très abondante et dévastatrice, en a croire les dégâts constatés. Toitures envolées, branches arrachées d’arbres ou presque déracinées, entrave a la circulation des eaux, les caniveaux pleins d’eau de ruissèlement débordant sur le bas coté, les égouts bouchés par des ordures ménagères déversées a l’intérieur, sans parler de l’état du goudron envahit de boues pêle-mêle a un amas de débris.

Illustration de Bamako - Crédits: maliactu.net
Illustration de Bamako – Crédits: maliactu.net

Atmosphère générale dans lequel, les citadins vaguent à leur occupation journalière, dans l’indifférence des uns et la stupéfaction des autres. Cela est du a la canicule, qui a sévit ces derniers jours. Le thermomètre a explosé envoisinant les 35 degré. Alors que nous sommes d’en début de la saison sèche. Phénomène étrange, peut être dû aux conséquences du réchauffement climatique planétaire. Pourtant pas plus tard que hier, les services de météorologie n’ont nullement fait mention d’une telle prévision. L’incompétence, acte de routine au pays de LadjiBrouma, l’empereur du Mali. Alors avis de vigilance au troisième âge, et s’abriter à l’ombre de végétations touffues pour les autres.

Provisoirement, il été communiqué de cas de blessés légères, suite aux débris projetés par les mouvements d’air. Cet événement rappelle celui de la douloureuse période de l’hivernage d’Aout 2013, où Bamako a eu son lot de désarroi avec un lourd bilan matériel et humain : 53 morts à Bamako, après des inondations meurtrières.

Un bilan assez différent selon les quartiers traversés. Tandis qu’en périphérie de la capitale, on n’a pas constaté une seule goute de pluie. Alors qu’au centre ville, c’était le déluge de Noé version Bamakoise. Qu’est ce qu’on a fait au bon dieu, pour mériter un tel acharnement de la nature, pour ne pas dit du destin ?

Après la pluie vient le beau temps…

Mais heureusement cette fois-ci, la municipalité en partenariat avec une entreprise maghrébine, a un atout de taille, pour remédier a cette situation : Ozone Mali du Groupe Ozone. C’est une structure d’initiative marocaine destiné à l’assainissement et la propriété de la ville. Tache de bon entretien par un nettoyage régulier qu’elle fait preuve depuis sa venue dans la capitale malienne. Bamako, la coquette a retrouvé sa fière allure d’antan. Artères propres, avenues luisantes, rues dépourvues d’ordures ménagères, ainsi que les poubelles aux différentes rues, et le nouveau aspect de la capitale rend très joyeux ces citadins. Les espaces verts n’ont jamais été aussi un havre de paix réveillant de douces souvenirs et apaiseant les angoisses, qui assaillent la population.


A ma chère consœur Tendresse Dave

Je suis laïque. Je vis dans une société à forte majorité musulmane. Et je respect la croyance de l’autre, dans la mesure où elle ne heurte pas ceux en quoi mon existence n’est que perversion. J’ai été offusqué suite à tes deux derniers billets. L’islam n’est pas synonyme de terrorisme. La pratique de l’islam n’implique pas obligatoirement une soumission, mais la libre acceptation des commandements divins.

Le prophète Salomon, fils de David nous dit dans proverbe chapitre 18 verset 13 : dans la bible judéo – chrétienne :  » Insensé est l’homme qui répond avant d’avoir écouté ». En d’autres termes ; celui qui répond avant d’avoir écouté fait acte de folie et s’attire la confusion. Donc il ne sert a rien de manifester notre fanatisme en tirant les drapes de notre coté respective.

La question religieuse est assez sensible, attention à ne pas heurter la sensibilité des uns et des autres sur le sujet. « Pourquoi les musulmans font un pèlerinage tous les ans tandis que les chrétiens ne vont qu’à l’église ? » Pour information: le pèlerinage à la Kaaba (hadj) chez le musulman, est un voyage fait dans un but de dévotion à son créateur. C’est l’un des cinq piliers de l’Islam. Et ce pèlerinage effectué une fois dans son existence, suffit largement pour un musulman de faire preuve de dévotion. Alors daignes de ne pas écrire certains propos lorsqu’on ne maitrise pas le fond du sujet. Cela tend vers le blasphème.

Illustration - Crédit photo: penumbramag.com
Illustration – Crédit photo: penumbramag.com

A la question: Sont –ils (Allusion aux chrétiens) assez faible pour faire un ramadan comme le font les confrères musulmans ? J’estime que l’heure n’est pas au comparative des différents aspects de cultes des religions révélées, mais au sentiment de compassion contre inhumanité que font acte certains extrémistes religieux, imbues des valeurs prônées par la religion qu’ils croient en faire dévotion. L’heure est à la chaine de solidarité humaine entre les fils d’Adam et Eve. Personne d’entre nous ne peut être plus éloquent que Dieu pour nous départagés sur cette question. Car il est dit :  » le meilleur point du départ pour connaitre quelqu’un, consiste a l’interrogé pour savoir ce qu’il dit de lui-même ».

Je suis confus et choquer par de tel sujet de réflexion et de débat, qui a mon humble avis est inutile et stérile. Et cela pour ne pas exacerber la haine de l’autre.

« Pourquoi ne retrouve-t-on pas dans le coran exactement ou à quelques modifications près les mêmes textes que dans la bible ? ». Il est idéal ici de faire preuve de modération et de discrétion dans l’appréciation de la foi d’autrui, en ayant une révérence sacrée pour les fidèles par la consécration ou le dogme religieux, symbole de foi au travers des textes Saints. Laissons les érudits et théologiens nous apprendre d’avantage sur la question.

Toute personne en possession de ses facultés mentales ou toute personne avertie comprendra   aussitôt après mon intervention, que mon but est nullement de chercher a blessé le sentiment de quiconque et moins encore de fausser sa foi. Nous savons que nous avons beaucoup de défis a relevé a notre temps, nous musulmans.

Ce jour-ci parce que franchement il ne suffit pas du tout de dire que nous sommes musulmans ou encore de dire que je suis musulman. Encore faudra-t’il connaitre l’islam et après avoir connu l’islam, il faut chercher a devenir l’incarnation pratique des vraies valeurs spirituelles et morales prônées et exprimées par le Coran et expliquées dans la Sounna du saint prophète Mohamed (P.S.L)

Une dernière chose, avant l’heure de ton appel au près du créateur, qui j’ose espérer sera parfaite, je te prie de bien vouloir me pardonner si mes propos t’ont offenser, et heurter ta sensibilité. Avant d’être musulmans, chrétiens, juives ou bien bouddhistes, ou bien même athée; je suis tout d’abord humain. Et je prône la vie humaine, entant que sacrée.

Alors, ma chère tendre Dave, s’il vrai que ton miroir, c’est nous. Je te prierai de bien vouloir de bien vouloir polir le miroir de ton cœur de la poussière des préjugés et du fanatisme sectaire. A toi, ma soeur Dave ainsi qu’à touts ceux qui liront la présente lettre, que la paix de dieu soit sur vous.

A salamaleikoum, Ivo Dicarlo


Carmen, Stromae dénonce la dépendance aux médias et réseaux sociaux.

L’artiste belge d’origine Rwandaise, Stromae dévoile le clip de sa chanson « Carmen » de son dernier album Racine carré sorti le 16 août 2013. Le clip fait un buzz terrible sur la toile via les chaines et les blogs.

Une animation réalisée par Sylvain Chomet, le célèbre dessinateur et scénariste français. Dans ce clip, le chanteur belge s’attaque à notre dépendance des médias et réseaux sociaux.

Alors prends garde à toi et à tous ceux qui vous like
Les sourires en plastique sont souvent des coups d’htag
Prends garde à toi! Ah les amis, les potes ou les followers?
Vous faîtes erreur vous avez juste la côte…

[media width= »600″ height= »300″ link= »https://youtu.be/lf84atq6pMA »].


L’art, vecteur d’intégration panafricaine

1781815_851038751614873_2437773408351665820_o_2A l’instar de ces ainées Dickonet Djaambar, vidéaste, Africainement BA, photographe – bloggeuse, Amsatou Diallo, Photographe et Kadiatou Diallo, photographe, Fatoumata Tioye Coulibaly, dite « Pahï », 22 ans, étudiante photographe malienne est l’une de la jeune génération, qui s’exprime au travers de son art. La paix, la réconciliation, l’égalité du genre, droits de la femme, l’injustice sont les sujets thématiques, dont elle aborde, entre autres.

Finaliste au grand concours African innovation Foundation 2015, où elle expose l’art entant que porte flambeau d’intégration panafricaine, au sens innovative. Participante à l’exposition d’Arts Contemporains « De quoi rêvent les Africaines » du 02 au 14 mars dernier organisée par le Centre Soleil d’Afrique. Nous avons le plaisir de la recevoir pour une causerie d’échange de sa dernière œuvre intitulée « L’Afrique unie pour le changement« . Teintée d’humilité, l’artiste a bien voulu nous faire le plaisir d’en parler.

Veux-tu bien te présenter à nos lecteurs ?

Je me nomme Fatoumata Tioye Coulibaly, photographe, designer, étudiante en master au Conservatoire des Arts et Métiers Multimédia de Bamako, où je réside.

Que représente le concours African Innovation Foundation pour une artiste photographe – Designer ?

Contribuer au développement de l’art au moyen de l’expression visuelle, en Afrique. La photographie, entant qu’art, est un moyen d’informer et de sensibiliser le large public sur l’importance de l’esprit d’innovation au sein de la société. Que cela soit en ou hors continent Africain. Surtout inviter les Africains a une prise de conscience nouvelle et a un éveil d’esprit face aux défis du changement socioculturel, politique, économique, environnemental et voir même religieuse sur le continent. Et leurs amenant à une autre réflexion sur les réalités auxquelles le continent est confrontée actuellement.

Quel est la raison de ta participation a l’African Innovation Foundation ?

Juste prôner un idéal: « L’Afrique unie » pour une espérance de développement durable en vu d’une place respectable et dynamique dans le concert des nations.

Quel nom donnes-tu de cette œuvre artistique.

« L’Afrique unie pour le changement »

Parles-nous de ta démarche artistique et la composition de ton œuvre.

Mon œuvre se caractérise par un grand sens du récit et de progression. La progression, Imagination Prolifique, une sympathie profonde avec mon sujet. La mise en évidence des drapeaux de pays africains autour d’une calebasse en carte d’Afrique, symbolique la nécessité ardent des états africains de s’unir autour d’un même objective : l’Union Africaine. Les états africains doivent se croiser les mains pour la paix, union et faire émerger le continent. C’est mieux que chacun réserve le pouce. « Union fait la force ».

Quel message as-tu à lancer à la jeunesse et à la diaspora Africaine ?

J’invite la jeunesse plus précisément la nouvelle génération à l’innovation, les processus de changement pour l’Afrique qui nous mène pour un développement meilleur.

As-tu des remerciements a formulé ?

Je remercie la Fondation innovation African pour cette belle initiative et tous mes amis de Facebook pour leurs encouragements, qui ont voté et qui continuent de voter. Sans oublier le blog d’actualité Kibaru Online, l’émission RM Show de la voix de l’Amérique, l’ONG Centre Soleil d’Afrique, La Galerie Medina, BlonBa, ainsi qu’a Lassine Traoré, étudiant artiste peintre pour son précieux concours et son professionnalisme. Merci aux lecteurs de ce billet pour leurs intérêts.

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La lecture, rôle primordial dans la vie quotidienne.

La découverte de nouveaux mots, l’amélioration de vocabulaire, le développement du savoir, l’acquisition des connaissances, un passe temps favori, un moyen évasif, la liste n’est pas exhaustive à l’importance de sa pratique : la lecture. L’accès aux livres est très difficile si bien que les gens ignorent même son importance.

Illustration - Crédit: lechardondore.com
Illustration – Crédit: lechardondore.com

De sa définition : la lecture, est un entraînement au savoir-faire exigé pour pouvoir prendre connaissance par soi-même de textes écrits.

Précédemment évoqué dans les billets Insuffisance intellectuelle et Quand les mots deviennent des maux, le manque d’aptitude, de valeur ou de compétences par rapport à l’ensemble des règles et des conventions qui régissent l’écriture des mots. Ce présent billet met en évidence un autre aspect moins glorieux de notre jeunesse : l’absence, pour ne pas dire l’inexistence de lecture.

De façon incontestable c’est une évidence avec quoi il faut compter de nos jours. Cette absence se fait sentir lors des conversations. Et cela au travers de l’amélioration de l’expression. C’est un problème très capitale dans l’enseignement au Mali, compte tenu du taux d’analphabétisme élevé, et de faibles représentativité de structures spécialisées pour aider la jeunesse a faire la lecture, excepté quelques uns : l’Institut Français de Bamako, la Bibliothèque Nationale du Mali et le centre Djoliba, qui sont tous dans la capitale.

Lire, oui mais quoi lire !

« C’est vrai que la lecture de bons livres enrichit notre mémoire. Je parle d’une lecture judicieuse fondée sur de bon Tri. C’est-a-dire les livres, revues, romans etc. constructifs. » me confie un amoureux de lecture.

Kassim, étudiant : « Les ancêtres lisaient quoi? Est qu’ils ne vivaient pas? On a besoin de lire pourquoi ? On pense qu’on peut se développer avec les langues d’ailleurs… Qui peux me dire un seul pays parmi les pays développé qui s’est développé avec la langue des autres. Apprenons tout dans nos langues nous n’aurons pas besoin de la lecture. Tout sera compris en classe… »

J’ai toujours condamné cette conception qui dit je cite: « si vous voulez cacher une chose à un noir, cachez la dans un manuel » fin de citation.

A la question : la lecture joue-elle un rôle primordial dans notre vie quotidienne? Le problème du livre face au lecteur en Afrique.

« Je considère la lecture comme un moyen évasif. Un moyen de distraction mais aussi d’apprentissage incontournable. En Afrique je dirai que la lecture est un peu d’entrée timide. Le jeune prend parfois la lecture pour un truc de blanc.[…] Bref c’est encore un problème de taille mais quitte a dire qu’avec l’arrivée des Ebook de plus en plus de jeunes deviennent adeptes du livre. » Tendresse Dave, blogueuse.

Pascal, internaute : « La lecture a une grande importance dans la vie quotidienne, elle permet aux chercheurs de promouvoir sa culture en lui dotant de connaissance des divers domaines. Elle permet encore d’accroire sa formation et de se dépasser, et de comprendre l’univers, la société et ses problèmes en vue d’en imaginer les solutions »

« La lecture est une aide précieuse pour apprendre à s’exprimer et à penser. C’est un exercice de liberté, et nous en restons rarement indemnes. Malgré tout, on rencontre de plus en plus des difficultés en Afrique francophone. Le constat est moins encourageant avec une production nationale très limitée, et un faible intérêt de l’état pour valoriser le secteur de l’édition, les taxes sur les livres étant souvent élevées. C’est en ce sens que Nelson Mandela proclame : «Une nation qui lit, s’instruit, s’éduque, est une nation qui gagne». Donc mettons la lecture dans nos habitudes pour pouvoir progresser. » Salomon Sidibé

Une chose est sûre : l’éducation est un facteur stratégique de premier ordre pour le développement d’un pays et dans la lutte d’une nation pour se tailler une place respectable et dynamique dans le concert des nations. La lecture, c’est avoir accès à l’éducation. Lorsque vous avez accès à l’éducation ; vous pouvez comprenne la situation dans laquelle vous vivez. Vous pouvez avoir une vraie emprise sur votre vie. C’est-à-dire ne pas la subir. En claire prendre les bonnes directions.

[media width= »600″ height= »300″ link= »https://youtu.be/X_iyp_s80oE »].