Symphonie de la nuit
Un jeune homme de 19 ans sort la nuit et arpente les rues de son quartier. Très vite, il rencontre des situations étonnantes…Une symphonie étrange de la nuit…
Un jeune homme de 19 ans sort la nuit et arpente les rues de son quartier. Très vite, il rencontre des situations étonnantes…Une symphonie étrange de la nuit…
Voici l’histoire inédite du mystérieux guerrier Moutala. Clique sur le lien et accroche-toi..
Le combat dans la vallée s’annonce sanglant et les ennemis ont l’avantage du nombre..Vaincront-ils ? Moutala et le petit miroir partie 2..
..Pour tous ces jeunes garçons qui arrivent et qui ont besoin de sagesse et de force..Cette lettre est pour vous..
Kpévika était à bout de souffle mais rassembla ses forces pour ramasser sa lance. Pendant ce temps, Beaufort respira un bon coup. Il avait vu la mort le frôler d’un poil..
Ils quittèrent subitement leurs corps pour la forêt sacrée de Malinga. Leurs corps avaient gardé leurs positions intactes. Il était presque minuit.. un orage noir s’annonçait au-dessus de la forêt.
Elle était toute essoufflée. Affolée, il la fit asseoir et lui demanda la raison de sa venue. Elle répondit la gorge nouée et les mots entrecoupés « Fofo!*Fofo!Tata Arhi ! C’est Tata Arhi ! Ils l’ont..ils l’ont pris de force ! ».
..Abouga vint lui rapporter ce qui se passait avec les femmes. Il fallait qu’il les disperse afin de reprendre force et assurance. Sans pitié, Le roi Akoune II envoya ses gardes au lieu de supplication pour chasser le peuple. Les mamans les plus révoltées étaient cruellement réprimandées. Les guerriers d’Abouga faisaient preuve d’une violence incroyable. Certaines étaient trainées de force au sol et d’autres même jetées en prison. Cette nuit il y’eut une grande tristesse mêlée de crainte sur la cité. Le jeune roi en riait encore depuis son trône.
Kpévika rentra de pêche un peu plus tard que d’habitude. Même les poissons se faisaient rares dans le fleuve. Souvent à son retour, la première des choses qu’il faisait, c’est d’aller directement à la cuisine avec les poissons frais afin que sa femme les cuisine. Sa femme était un cordon bleu dont il ne cessait de faire les éloges. Bien que de petite de taille, elle avait un doux sourire et un charisme rare d’ #amazone. Elle s’appelait Arhi. Il arrivait des fois qu’elle ne soit pas d’accord avec les méthodes dures et incontrôlées de son mari. Il le savait. Kpévika en était éperdument amoureux. Elle seule arrivait à contrôler ses ardeurs. Elle était sa source de paix. Il alla la chercher à la cuisine mais elle n’y était pas. Puis dans leur cabane.. elle n’y était pas non plus. Il l’appela partout sur la rive mais sans réponse. Il vit arriver au loin une jeune fille, courant de toutes ses forces et visiblement paniquée. Elle était toute essoufflée. Affolée, il la fit asseoir et lui demanda la raison de sa venue. Elle répondit la gorge nouée et les mots entrecoupés « Fofo!*Fofo!Tata Arhi ! C’est Tata Arhi ! Ils l’ont..ils l’ont pris de force ! ». Elle lui narra l’histoire. Elle était aussi à la réunion des femmes et les guerriers d’Abouga l’avaient kidnappé afin de s’en servir comme moyen de pression sur lui. Kpévika n’avait jamais été autant submergé de rage. Il préfèrerait qu’on le tue plutôt que l’on touche à Arhi. Il ne supporterait pas.
Cette fois-ci, le jeune roi et sa garde royale avaient dépassé les limites. Il décida d’affronter le roi de Malinga en combat singulier. Mais pas n’importe lequel. Ce combat était spirituel. Il rentra dans sa cabane,dans toute sa colère, prit une plume de corbeau dans sa malle et souffla des mots de défi : « Atoukpa yie do gbagba la, ye dou nawe le kpedzi..mia dogo le gborgbor me ».. Aussitôt la plume s’envola d’elle-même jusqu’à la chambre royale. Ce genre de défi, lorsque lancé, ne se refusait pas. Cette plume était synonyme de combat à mort. Le jeune roi étonné de l’assurance de cet homme balbutia des mots sur la plume pour relever le défi : « Ne eze wou ze la,tor to okpor ne le!». La plume retourna à Kpévika. Ils allèrent tous deux dans leurs chambres secrètes afin de se préparer. Kpévika mit son boubou. Ce boubou, certis de petits miroirs, était épais et de couleur noire. Le jeune roi était habillé en peau de caïman. Son chapeau était fait d’ailleurs de la même matière. Il s’assit sur son trône alors que Kpévika était accroupi au milieu de la chambre. Un vent glacial souffla puis en un laps de temps, ils quittèrent subitement leurs corps pour la forêt sacrée de Malinga. Leurs corps avaient gardé leur position intacte. Il était presque minuit.. un orage noir s’annonçait au dessus de la forêt. Voici donc Beaufort et Kpévika se faisant face pour un duel certainement à mort.. ils savaient dès cet instant qu’un seul d’entre eux reviendrait du monde spirituel…(À suivre)
Lâche un commentaire d’encouragement et clique sur partage!
P.S: Le prochain épisode n’est pas pour les âmes sensibles…
Ne la rate surtout pas! 😉
Fb: Jérôme Jims Azilar
Alors qu’ils chantaient, une lumière mystérieuse parcourait le village. Elle passait des eaux, à la forêt et de la forêt à la maison royale. Personne ne pouvait la voir à part les enfants.
Lors des pleines lunes, on entendait des hurlements sinistres venant de sa case. Au-delà de tout, Abouga était un stratégiste incroyable et un bon conseiller pour les intérêts du feu roi.
Une nuit, une douleur vive prit le roi à la poitrine. Mystérieusement aussi, trois corbeaux noirs se posèrent sur le grand baobab dans la cour. La douleur devint insoutenable…
La douleur est passée. Depuis peu, je ne ressens plus rien. J’ai vu mon corps allongé sur le lit mais je n’ai pas compris tout de suite.
Mdogbé! Ouk !Ouk !Moi cogné à votre porte depuis la nuit du 5 septembre mais vous pas répondre ! Oui c’est bien moi Jérômou Jims.
Salut gens bien et gens moins bien ! Désolé la porte était entrouverte alors je n’ai pas cogné. Ma semaine a été un peu mouvementée. Merci de me lire malgré toute cette frustration que je vous apporte. Aujourd’hui je ne serai pas long. Je me sens juste un peu mal dans la peau de ce jeune togolais fier. Et quand je marche dans la rue, et quand j’escalade vos murs…
Femme est pointilleuse et s’attarde sur les détails. Femme est plus proche de la perfection. Pendant que Homme voit, Femme prévoit.