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En souvenir des jours d’Ada

S’aventurer pour des lendemains meilleurs, tel était devenu la devise d’Ada. Après plus d’une trentaine d’années passées au pays, elle était rongée par le chagrin d’avoir tout essayé et de ne pas pouvoir réussir.
A sa trente deuxième années, il lui restait une seule alternative, un seul choix, vendre sa propriété et son mobilier et d’aller ailleurs. Elle mis le cap sur l’Afrique du nord, l’ultime étape pour se rendre en occident, là , elle finie par se faire une vie conjugale et enfanta le petit Justin.
Six années passées en Algérie ne lui permis pas de franchir les frontières et elle aurait décidé de s’installer définitivement en ces terres arabes. L’Algérie devint son pays d’adoption et sera même son tombeau.
Il y a quelques mois nous avons appris qu’elle souffrait d’un cancer et qu’elle était au plus mal, nous espérions que Dieu l’accordera la bénédiction de rejoindre sa terre natale avant de rendre l’âme.
Tel ne fut pas le cas, elle fut terrassée par ce cancer et mourut, en souvenir de ses jours plus qu’il y avait pas de l’argent pour rapatrier le corps, la famille décida que les compatriotes d’Ada en Algérie coupent une touffe de ses cheveux et nous l’envoie.
Hier la touffe des cheveux est arrivée et la famille a décidé de la garder dans une tombe en souvenir des jours d’Ada.
L’histoire d’Ada n’est malheureusement pas une insolite et n’est pas singulier, ils sont nombreux sur le continent ceux qui sont morts en aventure et dont la famille n’a pas pu rapatrier le corps et a choisi cette option
Ce geste est fort symbolique chez les bamiléké, il éloigne la famille des courroux de la malédiction


Halte à l’alcool, Ça donne du cancer

Certains experts d’inca en 2009 (institut national du cancer) un organisme français ont estimé que l’augmentation de certains cancers pouvait être comprise entre 2 et 10% selon les organismes et que ce risque pouvait atteindre 168% pour certains cancers ORL en cas d’association avec le tabac.
Bien que ce diagnostic a soulevé des polémiques, la WCRF (world cancer research fund) se fondant sur ses études en 2007 avait abouti a des conclusions plus nuancés conseillait l’abstinence et formulait un maximum de 10 à 15g d’alcool par jour pour les femmes et 20à 30g pour les hommes.
Ce diagnostic devrait inquiéter davantage les camerounais car l’alcool semble être leur passe temps favori, en toutes les circonstances la bière est célébrée avec le vin et les liqueurs.
Charles Ateba yéné le défunt écrivain camerounais témoignait dans l’un de ses livres cultes que les camerounais avalaient de tonnes de bières et étaient en passe de devenir le pays ou les brasseries vendent le mieux.
Les camerounais doivent comprendre comme le signale le docteur Dominique Bessette , responsable du département prévention de l’inca « qu’il existe un risque dès les faibles doses »


Comment éviter la contagion des incendies ?

Il n’ y’a pas de cela si longtemps que ma grand-mère me demandait
Alors fiston sais tu comment tu peux fuir l’incendie toute une vie durant ?
Non
Il y’a des choses que vous simplifiez, que non, que vous ignorez, pourtant elles sont si simples et ne coûtent rien.
Quoi encore une superstition
Voilà je le savais
La mémoire collective emprunte souvent dans l’imaginaire des peuples à un certain moment donné.
Ma grand-mère devait ainsi me nourrir d’un pan de ce qu’un peuple tient comme vérité alors qu’il na pas de fondement scientifique.
Et selon elle, je devais prendre cela pour argent comptant et croire à cet imaginaire sans m’interroger. Exécuter voilà ce dont elle attendait de moi, la concession voisine avait pris feu et le quartier s’était mobilisé pour éteindre ce feu.
Au moment de l’action j’étais absent, ma grand-mère m’accueilli à froid dès mon retour en m’interrogeant si m’était déjà conformé à la coutume.
Quelle coutume me demanderiez –vous ? C’est ce jour là que j’ai appris un bout de nos traditions en rapport avec les incendies.
As-tu déjà éteint le feu ?
Quel feu, il est éteint depuis fort longtemps
Quelle action as-tu mené pour participer à l’éteinte de ce feu digne d’un déluge ?
Grand-mère je suis arrivé quand tout était déjà fait,
Alors fiston, il te manque la sagesse des anciens de ton peuple, souviens –toi et garde ceci présent à ton esprit, lorsqu’il y a un incendie quelque part tache d’y verser un seau d’eau même si tu arrive sur les avec un retard considérable
Et pourquoi
Parce que cela te préserve de la malchance et éloigne de toi les chances d’être victime d’un incendie. Alors cherche un seau d’eau et va le verser sur les décombres de la concession en ruine.
Je pris cela comme de l’amusement mais face au sérieux et à la persistance de la grand-mère, je me rétractai et alla verser de l’eau sur la concession en ruine , la concession avait vraiment brûlé
Depuis lors chaque fois qu’on déclare un incendie même si je suis absent, à mon retour j’exécute la tradition.


Quand la dépression nerveuse fait gaffe

Il s’appelait monsieur F, de toute façon son nom se conjugue désormais à l’imparfait.
Il y ‘a de cela quelques jours à Douala au Cameroun, cet inconnu entra dans un supermarché, après avoir fait les emplettes, il se dirigea vers la caisse avec son caddy. Devant les caissiers, il sorti un couteau et se trancha la gorge et tomba raide mort sur le champ.
Qu’est-ce qui s’est véritablement produit ? Pourquoi ce type s’est suicidé ? Autant d’interrogation qui suscita des inquiétudes.
La dépression nerveuse est pointée des bouts de doigt, ce type comme dira sa nièce est souvent en proie à la dépression nerveuse. Pourquoi est-il arrivé à l’irréparable ? Ses médicaments étaient finis il y avait deux jours auparavant et le jour ou il s’égorgea, sa sœur venait de lui acheter ses antidépressifs malheureusement arrivés trop tard.
Cet acte isolé traduit l’esprit de la société moderne ou les hommes sont de plus en plus stressés et vivent constamment sous l’emprise des sédatifs.
Cet acte est isolé pourtant ils sont nombreux ces hommes dont la famille ne peut quitter de l’œil car il faut s’assurer qu’ils prennent chaque fois des antidépressifs pour les empêcher d’arriver au pire.
Il y ’a quelques années, un autre est tombé du haut d’un immeuble. Cela a provoqué des émotions et des querelles au sein de sa famille. D’aucuns ont accusés injustement un jeune dont les affaires florissantes de sorcellerie alors que le défunt avait été négligé de sa famille dès les premières alertes, ses nombreuses délires.
Ceux qui ont des expériences de la maladie mentale savent à quel point c’est dangereux surtout que les malades entendent des voix étrangères à eux qui, les dites souvent des ordres et autres…
Certains se prennent pour des seigneurs et sont prêts à affronter des épreuves singulières au-delà de leur réel vécu quand ils sont sains.
Il y a des gens dans ma famille qui comptent parmi ces malades là, au moment de leur dépression certains disent qu’ils sont Paul Biya le Président du Cameroun, s’auto-glorifient et se prêtent des personnages et des rôles tout à fait au dessus de leur réalité quotidienne dans la vraie vie.
D’autres estiment être des docteurs et s’autoproclament ainsi au point de ne pas vouloir prendre des cachets des vrais médecins.


promouvoir l’économie sociale et solidaire

Du 14 au 16 mars 2016 s’est tenue à IPD AC une rencontre sous-régionale sur l’économie sociale et solidaire. Plusieurs participants venus du Congo, Guinée équatoriale ,Gabon , Tchad , Maroc et bien autres ont témoigné de leur intérêt en se présentant à cette rencontre très courue par les associations et les artisans occasion de faire connaitre leur savoir faire via les multiples stands installés et aussi la presse.
En effet qu’en était-il question ? Augmenter les connaissances des réseaux –membres sur les missions , les modes d’organisation et les principes de fonctionnement des organisations de l’ESS, accroitre la compréhension des réseaux membres des problèmes et les enjeux de l’ESS en Afrique, déterminer les besoins en appui des organisations de l’ESS, d’élaborer une stratégie et un plan d’action permettant d’améliorer les activités des réseaux nationaux de l’ESS, améliorer la connaissance du public sur les contours et l’intérêt du domaine de L’ESS en Afrique, accroitre la visibilité des réalisations innovations de quelques organisation de L’ESS.12 bien
Cette rencontre organisée sur l’égide du RAESS (réseau Africain de l’économie sociale et solidaire) du Rescam( réseau national de l’économie sociale et solidaire du Cameroun) l’IRED , (innovation et réseau pour le développement) la FGC (fédération genevoise de coopération) a été patronné par le représentant du ministre des moyennes et petites entreprises et de l’artisanat avec la présence effective de Fernant Vincent fondateur de IPD-AC
Tous ont formulés les vœux de voir les organisations de l’ESS avoir des relations horizontales c’est-à-dire avoir des liens solides et permanent entre les composants de l’ESS ? Les mutuelles, les coopératives, les associations et les organisations classiques de première heure comme les tontines.
Les séminaires ne doivent plus être le seul lieu de rencontre, d’échange et de coopération.., le représentant du ministre a martelé que les organisations de L’ESS pouvaient compter sur le soutien infaillible des pouvoirs publics.
En somme l’objectif de cette rencontre était d’asseoir les communications sur les thèmes relatifs à L’ ESS ? de faire des présentations institutionnelles, d’identifier les données des diagnostics des dynamiques et initiatives sous –régionale nationales en lien avec l’ESS , d’identifier les besoins des acteurs de L’ESS membres des réseaux nationaux sur les problématiques de l’emploi de l’entreprenariat social et le développement local, d’asseoir un atelier de planification au cours duquel une méthodologie et un plan de travail pour l’accompagnement à la dynamique sous-régionale, nationale et locale au regard des politiques publics mises en place sur le champ de l’ESS soit organisé, et enfin de faire de sorte que les acteurs de l’ESS valorisent leur œuvres.


Encore une fois de plus la justice populaire fait parler d’elle

J’écris sur deux faits qui ne sont pas simultanés et qui se sont déroulés à des endroits différents, l’un au quartier Brazzaville et l’autre à Bonabérie mais ont produit les mêmes effets pour une même cause le vol.
Nous sommes un samedi matin, deux jeunes hommes sont poursuivis par une foules en furie, je dirai de véritables guerriers.ces derniers viennent d’arracher le sac à main d’une jeune demoiselle qui se rendait au marché central de Douala. Dans leur fuite aveugle, ils ont renversé une fillette de six ans qui une fois percuté par les motos est morte sur place.
La foule courroucée s’est jetée à leur trousse, ils seront très vite rattrapés par la combinaison de la foule et surtout de sa vigilance. Ils sont mis à tabac, ils reçoivent tous ce qui passe par la main de la population, cailloux, gourdins, lattes, ceinturons et pis la foule dans sa colère décide de les mettre à mort.
De vieilles roues de voitures sont si vite trouvées, on dirait qu’elles étaient apprêtées d’avance pour la circonstance.
Déjà dénudés par la bastonnade ils sont déposés sur les roues ou jaillit un feu ardent et ceci sur les applaudissements de quelques adeptes de la justice populaire.
Le mardi à l’aube nous réveillés par les cris stridents du voisinage qui, hurle assez fort. « Oh voleur » ! En un clic magique, la population alertée jaillit comme un seul homme et se jette à la poursuite des badauds. Ils viennent de sortir deux gros porcs de leur enclos et s’apprêtaient à leur amener nul n’avaient été les aboiements du chien, un indice que nos visiteurs ont hormis de leur plan. Dans la préparation de leur sale besogne ils ont oublié dame chien et c’est ce dernier qui donna l’alerte.
Jouant de malchance, ils seront comme nos deux autres bandits rattrapés par une foule en furie et bien folle .Mis à tabac ils s’en sortiront la vie sauve par l’intervention assez rapide des forces de l’ordre mais ils seront marqués à jamais, ils sont partis agonisant.
Ces fait traduisent le malaise de la société camerounaise, une société dans laquelle il y’a le mal vivre et ou les badauds ne sont plus tolérés par la vindicte populaire malgré les appels multipliés du gouvernement et de la société civile.
La population peine à trouver le pain quotidien, les temps sont devenus chers et assez difficiles et l’on comprend mieux pourquoi les bandits ne sont pas tolérés lorsqu’ils sont rattrapés par leur acte.
On a beau décrier la justice populaire mais il faut reconnaitre qu’il y’ a une frange de la jeunesse qui sont des éternels paresseux et se comporte en hors la loi.
La population débordée se rend justice car il faille aussi combler les lacunes de notre administration judiciaire qui a coutume de relâcher dans la nature tous ces bandits une fois en leur main sans qu’ils ne subissent aucune peine ni punition.
Le peuple a marre de cette raillerie, il a ainsi pris la justice en main, tout bandit arrêté est flagellé et mis à mort dans le pire des cas


les amazones de l’électricité

Les amazones de l’électricité
Elles font désormais de notre quotidien, les femmes osent, vous avez dit émancipation.
Eh bien voila que d’ici peu elle risque ravir la vedette sur ce il y’ a quelque année nous disions les métiers dit masculin.
Elles sont de plus en plus admises dans des écoles d’ingénieries et certaines entreprises les confient des tâches à haut risque, grimper sur des poteaux a des hauteurs et le tripatouillage des câbles électriques n’est plus un secret pour elles.
Elles affichent fière allure et ont un toupet un peu plus au-dessus de certains hommes, les amazones de l’électricité ont le vent en poupe, elles rivalisent d’adresse avec les hommes à IPD(institut panafricain de développement) dans le cadre du projet F A R E rendu à sa deuxième promotion .
Elles sont représentées à, plus de 20 % des effectifs à participer à la formation en métiers d’électricités.
L’objectif du projet F A R E est de produire une main d’œuvre de qualité et qualifiée et de réduire le chômage et la pauvreté en insérant dans le circuit du travail ceux qui ont reçu la formation et également en installant certains à leur compte personnel.
Les métiers d’électricité ne sont plus un tabou pour la gent féminine, elles y excellent et pour bientôt elles seront de millier à gagner le monde du travail diplôme à l’appui.
Pour m’en convaincre, il n’ y’ a pas deux mois j’ai été dépanné par une de ces fière dame, elles piétinent vraiment le périmètre des hommes.
Par un après midi ensoleillé j’ai vu venir en ma rencontre une de ces fières demoiselles, elle portait la tenue d’une société sous-traitante à ENEO Cameroun, d’une taille moyenne, effilée , d’une poitrine convenable avec une prestance masculine.
Sans peur elle a suspendu l’électricité, ouvert le compteur, tripatouillée les fils et au bout d’une heure j’étais satisfait des résultats.
Tous ceux câblés sur mon réseau avaient désormais la lumière, toute honte bue, nous les machos qui croyons garder la femme au fond des lits au mieux à la cuisine avions félicité la dame.
Nous qui nous cachions derrière des concepts erronés de sexe faible avions mesuré la grandeur des dames, elles ne sont pas seulement devenues de véritables bureaucrates ; aussi de merveilleuses techniciennes de haut vol


Les filles-mères ont le vent en poupe

Les filles-mères ont le vent en poupe
Il y’a de cela quatre à cinq décennies être une fille –mère était se suspendre de vie, être la honte de la famille
Cela témoignait également non seulement l’échec de l’éducation que les parents auront pu apporter à leur fille et aussi cela pouvait trahir la délinquance de la fille
Pour cela elles trouvaient de moins en moins de mari quand elles décidaient de conduire la grossesse à son terme et de conserver l’enfant
Ce qui était par-ailleurs un ouf de soulagement puisqu’elles n’ont pas jouées avec les risques de l’avortement
Aujourd’hui, être fille-mère est une louable garantie pour se trouver un mari, la stérilité des femmes effraie les hommes qui, préfèrent avoir une ayant déjà conçue car c’est preuve qu’elle peut accoucher sans que le mari ne s’époumone en courant des hôpitaux en hôpitaux ou de marabout au sorcier pour le traitement d’une éventuelle stérilité chez son épouse
Les filles-mères ont désormais le vent en poupe, elles rivalisent d’adresse avec toutes les autres catégories de femmes, les mentalités ont évolué et les bâtas fruit des amours précoces ne sont plus traités avec aussi de condescendance
Le regard de la société est de plus en plus tolérant des erreurs des amours de jeunesse


typhoïde

la guérison totale de la typhoïde passe par la médecine traditionnelle, la médecine traditionnelle a le vent en poupe , qui dit mieux?
Elle s’appelle Suzanne ma cousine, depuis prés de trois ans elle souffre de typhoïde , après plusieurs hospitalisations, elle n’a pas cachée sa déception de l’hôpital.
La maladie a certes cessé mais n’a pas guérie de tous les symptômes, beaucoup de langues se sont accordées pour dire que le meilleur résultat pour guérir complétement de la fièvre typhoïde résulterait de la médecine traditionnelle.
Pour couper court à cette thèse, Suzanne ne s’est pas faite prier pour aller vers les traitant traditionnels, pour s’y faire, ma cousine a choisi la méthode classique. Elle a fait une courte liste de probables traitants, est aller à la rencontre des voyants pour sonder les dieux afin qu’ils disent celui ou celle des traitants pouvant avoir le meilleur accompagnement et disposé par les grâces divines pour la guérir.
Sur le chemin de sa guérison , je me suis investi d’avec mon frère cadet qui est victime souvent des transes.Il était à l’aise car on agissait sur son terrain, dans son registre et cela le confortait de savoir qu’il n’est pas un futur fou mais un futur voyant traitant traditionnel.
Ma cousine dans sa courte liste avait choisi trois personnes qui correspondaient au nombre de brindilles de balai jetés sur le tatamis du voyant. Ce dernier observa chaque brindille en bredouillant des mots inaudibles voir même insensés pour nous. A la fin de ce spectacle effarant, il choisi une seule brindille et dit à ma cousine qu’elle devait se rendre chez celui la pour son traitement, avant ma cousine devait faire du « salaka » sacrifice, une petite fête pour les ancêtres et surtout pour les petits enfants.
Ma cousine égorgea une chèvre pour les dieux et prépara du riz , des bonbons , des gâteaux pour les enfants, elle supplia les ancêtres de l’intercéder devant le grand Allah pour qu’il l’accompagne dans son traitement et sa guérison.
Six mois après, je suis allé rendre visite à ma cousine, elle se portait comme un charme, ne jurant plus que par les bienfaits de la médecine traditionnelle.
Guérir de la fièvre typhoïde c’est passer par ta médecine traditionnelle, L’Afrique de demain ne se fera pas sans la coalition des docteurs et voyants traditionnels.Chaque fois que je prononce cette phrase en faveur du caste de ces derniers, mon petit frère qui est souvent gagné par les transes sourit et cela le galvanise pour son futur, son souhait a toujours été de devenir traitant traditionnel et c’est comme s’il a été écouté des dieux. Il n’attend plus que son heure et ça le fait un boom dans le cœur de savoir que sa famille ne le voit plus comme un fou et surtout qu’en faveur des grâces divines qui reçoit , qu’il ne devienne pas un escroc. Nous croyons en lui .
la dernière fois qu’il est entré en transe, il nous a fait savoir qu’il était en communication avec les dieux venus le présenter les vertus des plantes médicinales et les ingrédients de certaines décoctions. Il attend courageusement la dernière étape, celle ou il sera confié à un traitant déjà consacré et traitant.Avant il pourrait passer par une autre étape dure, la petite folie, ce n’est qu’a ce moment que naturellement celui ou celle qui doit l’imposer les mains et le bénir s’invite naturellement à lui.


pourquoi écrire en temps de guerre

parce que j’ai eu envie de dire assez
parce que je veux laisser une leurre d’espoir
parce que j’ai eu envie d’appartenir à un peuple fier de son histoire et de son passé
voyez-vous, hier je m’appelai Franck
aujourd’hui je suis lambda parce qu’un jour ils ont décidé me rendre apatride
pourquoi écrire en temps de guerre
parce que j’ai perdu mon papy et mes meilleurs amis
chantale et Alphonse deux de mes frères se sont vus avalés par la méditerranée
j’écris pour dire courage à ceux qui combattent pour la liberté
J’écris pour Agatha ma nièce?
Ils ont décidé manger ta chair comme des vautours
cette balle d’un pistolet inconnu t’a emporté dans l’au-delà


Mondoblog, la fabrique des stars?

Depuis que j’ai pris le vol pour Dakar, les regards ont littéralement changé à mon égard.Beaucoup font d’énormes efforts pour m’apprivoiser surtout les filles. Je suis doigté par quelques personnes qui connaissent l’histoire de Dakar avec Mondoblog.
Ceux qui doutent viennent sans froideur auprès de moi se réassurer, eh! gars, il parait que tu étais au Sénégal? ainsi tu as pris l’avion!
Que voulez-vous en un laps de temps je suis devenu une star, seulement , je ne répond pas aux normes de vrais et grands stars.
les espoirs déçus sont énormes, d’aucuns croyaient que par un tour de passe passe magique, je rentrerai du Sénégal la malle pleine de sou.
D’autres me croyaient parti pour au moins cinq bonnes années, malheureusement le séjour n’a duré que dix jours et s’est vite écoulé sans que je ne me rende compte.
D’autres croyaient que le voyage ferait un nouveau garçon, un gars pompeux, arrogant, toujours bien sapé, mangeant désormais dans des restaurants chics, le choix de nouveaux amis,que Dante!le gars est resté le même.
Alors Mondoblog ne fabrique pas de vrais stars?
J’essaie d’expliqué aux amis que le Dakar dont je suis parti était pour la cause d’une formation et d’un peu de tourisme mais personne n’ose y croire.
Ah, Florian! tu as gagné le jack-pote et tu refuses de le partager, est-ce-que c’est vrai que tu ne nous a rien gardé du Sénégal?
S’ils pouvaient savoir que nous n’avons pas de perdiem et qu’il fallait jouer de ses poches pour chaque dépense envisagée.Ils comprendront que Mondoblog fait des heureux élus pour un voyage mais qu’ils ne sont pas couverts de l’or comme à l’exemple des lions indomptables du Cameroun.


grandeur et misère de la malédiction

‘‘Souffre de ne point manger de cet argent car aucune de tes activités ne prospéra.’’ C’est dans un état second que mon grand-père avait proféré les menaces à l’endroit de mon oncle. Ce vilain paresseux avait cru que son père s’amusait or la colère du vieux avait été récupéré par les divinités et les lieux sacrés de la concession.
En effet, que c’était-il réellement passé ? Il était connu de tous que mon oncle, le fameux TALLA, n’aimait pas défricher ou faire du travail manuel. Malheureusement, à l’ouest du Cameroun, l’homme se mesure par-rapport à la force de ses muscles.
Nous étions en pleine vacances et il fallait donner un coup de main au vieux en défrichant sa caféière, une tâche repartie à tous les petits-fils, chacun fit son boulot à l’exception de Talla.
Puis vint le temps de la récolte du maïs, un job plus difficile que le premier car, il faut aller en forêt sur prés de six à sept kilomètres de maison et à pied, il faut retirer des profondeurs de la foret les épis de maïs de leur tige, les ensacher et les porter à plus de mille mètres à pied et sur la tête pour les déverser à l’endroit ou un véhicule peut venir transporter. Le premier boulot étant fait aux champs, le prochain travail est à la maison une fois le vehicule arrivé, vous re transportez les épis du maïs de la route vers la case et vous les envoyez au grenier.
Face à un tel boulot, mon oncle Talla se substituait et prenait soin de revenir à la maison s’étant assuré que le travail est fini.
Le grand-père avait fait le constat et était fâché du comportement de ce dernier. Courroucé, il laissa entendre que Talla n’était pas sorti de ses couilles, malheureusement, en dehors de cet aspect paresseux, Talla ressemblait au vieux, sa physionomie, sa démarche, sa manière d’articuler les mots, même sa façon de manger, il était le portrait craché de mon grand-père, le célèbre Wabo Tayoutue. Tout le monde aurait parié si les avis étaient à demander que Talla serait son successeur. Les langues déliées avaient laissé entendre ces murmures et le grand-père laissa transparaitre son indignation. Le grand-père nous fit comprendre que de laisser son trône à un tel homme, vaudrait confier les rênes à une de ses filles assez dynamique, Talla était ainsi déjà exclut de la course au trône et désormais du partage de toute la manne provenant des travaux champêtre. « Les paresseux n’ont pas droit à la coupe du roi ni à sa cour » Lors des gratifications de fin de vacances le grand –père nous réunissait dans la grande case là ou reposent les ancêtres et certains des divinités de la famille, nous distribua de l’argent et des victuailles, à Talla il dit « souffre de ne point consommer de cet argent, car aucune de tes activités ne prospérera ». Talla prit néanmoins l’enveloppe, il nous dira plus tard que le grand-père délire et que ses propos ne relevaient que de la pure superstition. C’est le pari qu’il devait perdre cinq ans plus tard, pour avoir payé ses études avec cet argent, il échoua le bac cinq fois. Cette déconvenue que personne ne comprenait l’amena à reconsidérer les propos de son père et il vint sans aller chercher l’aide de ceux ou celles qui savent sonder les signes et l’avenir, se répandre auprès de son géniteur.
Depuis lors il vient s’exercer aux champs et le grand-père à oublier les égarements de son fils, Talla est devenu un véritable ouvrier.


Mon petit frère et la transe

Il ne se passe pas une année sans que le phénomène de transe affecte le quotidien dans nos milieux scolaires. Mais, qu’est ce que la transe ? Comment comprendre ce phénomène qui, au fil des années, est devenu un événement quasiment incontournable dans nos établissements scolaires ? La transe est un phénomène naturel ou bien un état de conscience modifié ? Est-elle un monde imaginaire?

En effet, la transe est un état psychophysique commun à toutes nos cultures et croyances, c’est une sorte de voyage dans le monde de la réalité non ordinaire. «Etre en transe, cela correspond à un état de conscience particulier », souligne sœur Andrea Calvo. Pour la pensée occidentale, cela signifie « être hors de soi-même ». On parle ainsi de la « transe du medium », pour celui qui communique avec les esprits, ou de la « transe hypnotique ». C’est un état dans lequel la raison est reléguée au second plan. Il n’est peut-être pas très loin de l’état de rêve, où le mental est aussi complètement déconnecté.
D’autres civilisations considèrent ces états de conscience, où la raison est reléguée à l’arrière plan, comme  un état naturel. Cet état ne leur fait pas peur, au contraire elle fait partie de la vie courante. Elle est une autre face de la réalité. Pour eux, la transe et le rêve sont des états sacrés au travers desquels dieux et esprits leur parlent. Ces états de transe sont pour eux étroitement connectés aux forces de guérison et aux forces de créativité artistique, notamment à la musique et la danse. Ils atteignent le plus souvent cet état « hors d’eux-mêmes », là où le mental n’a plus de prise. Les musiques et les chants qui permettent la transe ont des caractéristiques particulières, ce sont des musiques traditionnelles. En ce sens, elles ont été expérimentées, pratiquées et améliorées pendant des générations et des générations. Selon le philosophe et sociologue Georges Lapassade, on distingue cinq types principaux de transe:

– La transe néotenique, qui peut se produire chez le nourrisson dans des moments de détresse.
– La transe exomique, ou encore appelée « expérience de hors-corps », dans laquelle une personne semble percevoir le monde depuis une position située hors de son corps physique.
– La transe onirique ou « rêve lucide », où le « corps de rêve devient corps astral ». Une transe que cherchent à atteindre les spécialistes de la pare psychologie et certains médecins.
– Les états de mort imminente
– La transe organique, celle de l’état hypnotique et des « foules en délire »

C’est cette dernière qui a affecté certains de nos établissements scolaires, dont voici quelques exemples:
• 1995 : au lycée de Santchou, des jeunes filles tombent après chaque levée des couleurs
• 1999 : le même phénomène apparaît au lycée de Bertoua
• 2000 : au lycée de Matomb,
• 2001 : au CETIC d’Akwa Douala, 13 jeunes filles s’effondrent après une cérémonie de remise des don dans leur collège.
• 2002 : c’est le cas au lycée Islamique Cheikh Amhdam à Ngaoundéré, au lycée de Lagdo et au lycée de Maroua.
• 2003 : des élèves s’écroulent au CETIC de Mora, dans les lycées de Matomb et de Foumbam.
• 2004 : aux lycées d’Akwa Nord, de Classique de Mora et le CETIC d’Akwa
• 2005 : c’est le tour des lycées de Moro, Classique de Ngaoundéré, bilingue d’Essos de Yaoundé et des collèges Libermann de Douala et la Vina de Ngaoundéré.
• 2006 : le collège d’enseignement secondaire bilingue de Meiganga.
• 2007 : le collège Vogt de Yaoundé et le lycée de la Maturité à Douala.
• 2008 : le lycée de la cité des Palmiers

La liste est loin d’être exhaustive. Le phénomène de transe défraie la chronique et j’en souffre dans ma chair. Mon petit-frère est possédé par mille démons et il entre en transe ou a des crises hystériques régulièrement. Les guérisseurs disent que c’est le début du chemin à suivre pour être consacré Khamsi, c’est-à-dire docteur traditionnel. Ils nous disent qu’il parlemente avec les esprits, qu’il est le seul à les voir, à les entendre et à suivre leurs recommandations. D’aucuns disent qu’à un moment, les Khamsi déjà couronnés doivent le traiter pour retrouver la paix et ensuite exercer comme eux.
Désormais, nul besoin d’aller dans les lycées pour rencontrer ceux ou celles qui entrent en transe, soit par inoculation d’une poudre maléfique injectée sur eux par la puissance des démons, soit de manière naturelle, comme c’est le cas chez les Khamsi. Ceux-ci disent possédés par les esprits divins.


Cameroun, l’opération épervier telle une épée de Damoclès

Avec le dernier lancement de la lutte contre la corruption, le Cameroun est entré dans une phase importante de la révolution des mentalités.L’espoir est là et peut-être si le gouvernement maintient le cap sur la lutte contre la corruption on serait entrain de penser réellement à une relance économique dynamique.
Finie la léthargie croyons nous le miracle pour le sursaut d’éveil de la conscience professionnelle s’est opéré. Il est assez difficile de nier à ce stade que la lutte contre la corruption n’est pas définitivement engagée surtout en ces moments que la presse en fait ses choux gras.
La mise au placard de tout un gouvernement a fait un effet boomerant. Paul Biya , le président de la république n’a pas hésité à interpeller ses serviteurs les plus dévoués et à les écrouer à la prison à de lourdes peines.
Ainsi c’est équipe dynamique de ministres et des directeurs généraux qui sont derrière les barreaux.Derrière cette politique que nous voulons juger de trompe œil, des guerres de réseaux, des rancunes politiques, il y’ aura. certains qui par soucis de dignité acceptent de demeurer intègres, espérons le.
Seulement la lutte contre la corruption n’est pas synonyme de tapage médiatique, mais un véritable engagement moral, un défi personnel, c’est ce que les administrateurs de l’opération épervier doivent comprendre, ce n’est qu’a ce prix que nous dirons finie la léthargie.
Les pouvoirs publics doivent se constituer en la police de la conscience nationale et ne pas faire tôt de chanter oyé avec les effets boomerang des journaux et des médias qui ne produisent qu’un simple impact psychologique sur les conscience individuelle et voir collective.
La lutte contre la corruption n’est pas une simple distraction pour amuser la galerie et faire les choux gras de la presse , la lutte contre la corruption devrait être comme l’épée de Damoclès suspendue à la tête de chaque camerounais.


J’étais à Dakar, j’ai vu l’exception sénégalaise

Tout part d’une aventure folle sur la plate forme Mondoblog pendant plus d’un an, nous y avons posté nos billets les plus fous et les plus beaux.
Nous avons conquis un public et les internautes parcourent nos blogs chaque jour sur la plate forme.
Ainsi écrire est devenue le dénominateur communs des Mondoblogueurs, un devoir sacré et excitant chez plus d’un. Je me souviens Eclesiaste Deudjui me disait qu’il s’est donné comme règle de poster au moins un billet chaque semaine. Au début, j’étais dans la même lancée, l’inspiration coulait et surtout nous voudrions tous être dans le dernier carré qui aurait la chance de se retrouver à Dakar du 28 Novembre au 6 Décembre 2015. Les protagonistes à cette course, rêve d’emprunter l’avion pour la première fois pour ce qui était le cas pour plus d’un, rivalisaient d’adresse et nous savions tous que Ziad Malouf et son équipe devaient avoir du pain sur la planche au moment de la dernier sélection.
Individuellement chaque Mondoblogueur attendait cet instant décisif et magique du fait qu’il devrait nous donner la chance de visiter une partie d’Afrique, notre terre dont nous maitrisons les réalités si peu. Chaque Africain ne peut se prévaloir le luxe de faire du tourisme. Mondoblog nous donnait notre premier site touristique.
Dakar, j’y étais et j’ai vu son exception, Dakar semble avoir échappé à la règle chinoise. Du coup elle reste, une ville moins polluée et polluante. J’avais cru que le syndrome du chômage qui affecte tous les Africains principalement ceux du Cameroun avait aussi atteint des cimes incommensurables à Dakar. Le syndrome des mototaxi épargne pour l’instant la ville Dakaroise. Le phénomène des motos taxi reste inconnu à Dakar et du coup nous sommes loin des gaz qui échappent de ces engins et les routes sont moins obstruées.
Autre charme de Dakar, les taximen respectent la dignité humaine en respectant la loi. Ceux qui connaissent le Cameroun savent qu’un taxi peut prendre 7 personnes. Le chargeur à ses côtés installe deux personnes et la banquette arrière prend quatre individus.
A Dakar il y a pas de surcharge et l’on n’a fait comprendre que la police ne badine pas en cas de fraude d’où, le respect des chauffeurs taxi à l’égard de la loi.
La police Dakaroise accepterait trop peu de pourboire ce qui n’est pas le cas chez moi au Cameroun. A chaque stationnement, le dossier que l’on remet à la police ou à la gendarmerie est accompagné de l’argent frais.
De l’argent que les compagnies de téléphone mobile refusent de gagner, une autre particularité.
Je n’ai pas senti l’agressivité de ces compagnies elles n’ont pas transformées les mœurs. Dakar échappe au phénomène de call-box ou alors, les filles de Dakar sont peu entreprenantes ou tout simplement elles se suffisent ou sont paresseuses.
Ceci n’est pas le cas dans mon pays natal le Cameroun, elles sont tellement agressives que même dans les coins les plus reculés du pays on les retrouve ou les rencontre finalement au grand bonheur de la population car, non seulement elles se débrouillent en gagnant honnêtement leur vie, loin de la prostitution et de toute dépravation mais elles rendent un énorme service en détaillant les crédits de communication à la taille de chaque bourse.

Le côté pittoresque de Dakar reste ces chevaux qui sillonnent les boulevards au milieu des véhicules, reste que Dakar est resté un peu antique.


Mon grand-père et les génies de l’eau

WABO TAYOUTUE ET LES GÉNIES DE l’EAU
J’ai souvent cru que mon grand-père le célèbre wabo Tajoutué en dehors de sa
panthère comme Totem que nous connaissons tous, avait un autre dans les
profondeurs du fleuve Noun.
En effet, plus je fais une lecture des événements qu’ont vécu certains membres
de ma famille, les doutes se dissipent. D’abord il y a eu mon cousin Henri qui a
vécu une histoire surnaturelle avec les génies du fleuve Noun.
Pour ceux qui ne le savent, le Noun est le seul grand fleuve qui serpente l’Ouest
du Cameroun. Nous ne sommes pas un peuple d’eau et il n’est pas étonnant que
l’eau des fleuves nous effraie pour la quasi-totalité des hommes et femmes qui
ont grandi dans cette partie du Cameroun.
Néanmoins il y a quelques passionnés de pêche qui font des exceptions et mon
cousin Henri faisait parti de ce groupe. Il avait coutume d’aller aux rivages du
fleuve Noun faire des parties de pêche.
Malheureusement cette propension pour la pêche allait le perdre. Il se peut que
là où avait l’habitude de s’installer pour faire la pêche fût un endroit sacré pour
les génies de l’eau.
Il fut mis en rude épreuve plus d’une fois, la première fois, après une journée de
pêche, il eut à son hameçon un poisson dégoulinant de l’huile comme sorti
curieusement d’une sauce.
Ce fut la première alerte. Et mon grand-père le fit un commentaire la dessus
l’interdisant de ne plus jeter son dévolu sur le fleuve Noun surtout à l’endroit où
il pêchait.
Cette sonnette d’alarme n’hérissa pas un seul poil de mon cousin Henri ceci ne
fit pas l’effet d’un électro choc car Henri redoubla sa passion de pêche,
Un après-midi Henri avait réussi à réuni autres passionnés de pêche. Il les
conduit à son lieu habituel. Chacun posté devant sa canne à pêche attendait
l’instant fatidique d’avoir un poisson au bout de son hameçon. Curieusement les
choses se passèrent drôlement, ce fut comme un rêve, Henri cru avoir au bout
de sa canne à pêche un poisson qui était coincé sous une touffe d’herbe, Il se
dirigea vers la rive du fleuve et ce fut fatal pour lui.
les langues intimes racontent qu’il avait glissé sur des feuilles de on ne sait pas
quoi avant de se retrouver dans les profondeurs du Noun.
Heureusement pour lui que les génies du fleuve n’avaient peut-être pas faim car
très souvent quand il y a un homme noyé, le jour où on le retrouve, il est
quasiment démembré. Mais pour Henri il était ressorti des entrailles du fleuve
sain et sauf et beaucoup de ses compagnons témoignent qu’il n’avait reçu
aucune goutte d’eau sur lui.
Mon grand-père avec cette histoire était fou de colère et demanda après une
sérieuse réunion d’avec sa famille qu’aucun des siens ne puissent plus jamais
jouer avec les génies de l’eau et que Henri comprend que cette prouesse qu’il
avait réussi n’était pas de son fort et que la prochaine fois serait certainement
fatale.
Ma grand-mère a aussi connu les épreuves de l’eau, suite à l’interdiction
formelle de grand-père à quiconque ne plus franchir les rives du fleuve Noun
pour quelques raisons qu’il soit ma grand-mère a été aussi éprouvé.
Un soir de retour des champs, elle eu une soif horrible et se retira de ses
compagnons de route pour étancher sa soif. Comme il avait légèrement plu ce
soir là, elle glissa sur la terre et sa corbeille se retrouva dans le fleuve.
De retour à la maison, elle alla expliquer la scène chez son mari, ironiquement
mais d’un ton autoritaire mon grand-père lui rappela son interdiction mais lui dit
de venir une heure plus tard chercher sa corbeille et ce fut vrai, rempli de joie
elle retrouva son colis.


Comment les motos et les call-box ont changé la vie des camerounais

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Il n’y a pas de sot métier, il y a que de sottes gens, Les camerounais se l’ont bien appropriés. Depuis les années 1990, la manne chinoise, ce déferlement des séries de motos de toutes sortes en provenance de la chine, Senke, Sanili, Ktm, boxer…etc a donné un goût de vivre aux camerounais et a marqué profondément la physionomie des villes Africains et camerounaise en particulier.
On les appelle couramment les Ben Skinneur et c’est de forte lutte qu’ils ont arraché la sympathie du chef de l’Etat Camerounais en tant que corps de métier. Ils sont partout dans les carrefours, toutes les artères et les ruelles et sont même au creux des quartiers les plus reculés.
Il s’avère même qu’ils sont devenus une nécessité non pas pour le fait d’avoir de l’argent pour s’occuper de leur famille mais, ils se présentent comme une alternative de secours pour ces zones assez reculés du centre ville dont les véhiculés ne peuvent aisément pénétrer. Les motos ont envahis toutes les surfaces et l’ont peut toujours déplorer la tonne de pollution et des accidents enregistrés départ et d’autres.
Tous n’ont pas un permis de conduire et maitrisent peu le code de la route.
Elle s’offre comme une forte pour des politiques, l’on se souvient toute la hargne de ce corps de métier vis à vis de certains positions du RDPC, notamment lors du grand soulèvement, ils sont redoutables l’on a encore en mémoire leur efficacité lors des révoltes pour la faim en Février 2008.
D’aucuns pensent que s’ils sont si coléreux c’est bien plus parce que ce corps reçoit les aigris de la société. Diplômé de haut niveau, chômeurs de tout bord s’y trouve représentés et c’est fort de cette mixture que la nausée qu’elle dégage souvent est nauséabonde et abominable vis-à-vis des pouvoirs publics.
Que serait la jeunesse camerounaise sans cette manne chinoise ?
L’on se rappelle qu’avant la manne Chinoise, pour être propriétaire d’une moto, il fallait débourser au moins 1 500 000 FCFA. Une telle somme était de l’eau de mer à boire pour les jeunes déjà désœuvré et assez démunie. Aujourd’hui avec cette même somme vous pouvez vous approprié trois motos et beaucoup de jeunes camerounais se sont jetés à cette manne qui ne demande pas après son acquisition, une formation de haut vol pour le conduire et s’en servir comme source de revenus permanent. Des langues s’accordent pour dire que sans cette manne, nous serions déjà arrivés à une situation assez regrettable et de non retour à une paix sociale. Ce corps loin d’être une nébuleuse a stabilisé une frange de la population qui serait devenus de véritables bandits de grand chemin. Malgré certains couacs il faut affirmer que les motos chinoises ont sorti les sociétés Africaines d’un gouffre profond qu’est le chômage.
La conséquence directe, les villes Africains sont envahies par cette mine chinoise. Cette richesse que la chine nous distribue donne l’illusion aux jeunes d’avoir un salaire à la fin des courses de la journée, un véritable Bémol pour la santé morale de ces jeunes qui étaient déjà au plus mal.
Le gardiennage des motos, un autre pan du Business.
Le gardiennage des motos est devenu un Business onéreux, très lucratif et occupe un autre pan de la population. Nul a besoin d’être seulement propriétaire d’une moto pour goutter aux délices que procure la manne chinoise en Afrique. Si vous avez de l’espace pour un parking, le tout est joué, vous êtes invités à partager pour gardiennage d’une moto en une nuit 200Fcfa contre la sécurité dans votre hangar, magasin ou parking. Michel est l’un de ceux qui se procure du beurre depuis bientôt trois ans du gardiennage des motos. Il est propriétaire d’un hangar ou le soir venu, il enchaine plusieurs motos et veille à leur sécurité en compagnie de ses hommes de main. Les tickets sont en double, quand vous déposez votre moto, l’un des ces tickets vous ait remis et le lendemain vous pouvez justifier que tel engin au numéro correspondant au ticket en votre possession vous appartient.
Ainsi la chine en rivalisant d’adresse avec les firmes européennes pour la fourniture des motos en Afrique a séduit et conquis le continent pas ses engins bon marché. Elle a crée une plus valu pour l’essor d’un corps de métier qui se veut aujourd’hui structurer, organisé et respecté a reconnu le chef d’Etat camerounais dans son discours à la jeunesse en Février 2014.
Les calls boxeuses une caste de métier à considérer.
Aux côtés des coiffeuses, des couturières bref, toutes les filles qui pour une raison ou autre n’ont pas vu leur rêve d’enfance aboutir et qu’elles se sont contentés de la série ‘‘C’’, les petits métiers féminins, il faudrait ajouter désormais les calls boxeuses.
Jacqueline est l’une de ces filles qui exerce le métier depuis près d’une dizaine d’année une Tablette, un parasol, cinq téléphones et une chaise et des crédits de communication. Voilà elle est prête pour le boulot, assise derrière son comptoir elle attend impatiemment la clientèle.
Elle affirme s’épanouir de ce commerce mais reste sur sa faim, diplômée d’une grande école. Elle n’a jamais pu s’insérer dans une véritable société. C’est pour ne pas se prostituer et courir les maladies qu’elle a préférée s’établir dans le métier de call boxeuse.
Elle est à l’image de cette jeunesse qui ne s’offre plus que de petit métier pour fuir le chômage et avoir de quoi soulager la faim, le froid.
Sans ce métier de call-box qui engage de nombreuses filles, le Cameroun se serait déjà explosé du désarroi de ces jeunes qui diplômés ou non, veulent du travail et n’en trouvent pas.
Les sociétés téléphoniques en créant des emplois directs pour les chanceux ont tout de même donné une rallonge, un bout de commerce à ces milliers de jeunes filles dans la détresse. Mère parfois elles sont condamnées et obligés de s’insérer, dans ce corps de métier qui tarde à se structurer, s’organiser et de demander de la reconnaissance et du respect pour eux. Pourquoi pas ? Il ne faut pas se voiler la face ou se leurrer, en plus de 30 ans de pouvoir, le régime Paul à crée deux corps de métiers, les Ben Skineurs et les calls-boxeuses , Les trophées digne du renouveau national.


ouest-Cameroun,le concept de l’appartenance à deux village sur une même superficie est né

Le conflit Bandjou/Bamoudjou ne cesse de s’enliser. En effet depuis 1975, ces deux communautés se déchirent parce que les Moudjo veulent se défaire du joug colonial Bandjoun.
Pour ce, les différentes élites ne cessent de développer de part et d’autres des stratégies pour asseoir leur raisons distinctes.
En l’an 2000, un poids lourd Bandjoun se saisi du conflit et développe un autre concept. Si avant cette date il était plus question pour les Moudjo de faire savoir qu’ils sont une chefferie du 2ème degré distinctes de Bandjoun et ne sont pas sur les terres Bandjoun, il serait désormais question de se voir identifier par un autre nom ‘‘Famla II’’. FOTSO Victor et Feu sa Majesté GNIE KAMGA plus une élite MOUDJO pro Bandjoun s’engagent par un document dont ils ont tous consignés à donner ce nouvel nom officiellement à ceux qu’hier ne voulaient que s’affranchir.
Dès ce jour, la communauté Moudjo devient Famla II et les infrastructures officiels porteront cette estampille ,qui n’est pas du goût caciques, personnes rebelles de la domination Bandjoun.
Le village s’érigent en deux groupes, l’administration installe un prince, NJINJOU Maurice à la chefferie mais sur la nouvelle appellation de FAMLAII.
De l’autre côté la population fidèle au nom Moudjo choisit KAMGA Marc comme leur chef coutumier, la légalité de l’un est mise en cause par l’administration et la légitimité de l’autre est mise ne cause par la population. Néanmoins les actes administratifs portent l’estampille Famla II.
Ces manquements ont parsemé leur rêne d’embauche et a marqué le peuple d’une véritable déchirure.
En 2011, lorsque les deux antagonistes décèdent avec un écart d’un an, l’administration de KOUNG-kHi sous la houlette de sa Majesté DJONOU KAMGA chef Supérieur Bandjou veut faire la paix. Elle décide pour apaiser la tension du à l’évocation du nom FAMLA II, joindre sur les actes administratifs Moudjo dans une parenthèse. Les actes porteront désormais fait à Famla II (Moudjo)
Le 16 Octobre 2015, KENGNE Anatole a été désigné chef de Famla II (Moudjo)
S’il est vrai que depuis 2012, sa Majesté KENGNE Anatole est le seul prince à s’intéresser à la succession, la situation reste loin d’être maitrisée, car la population reste sur ses gardes. Elle ne sait pas trop à quelle gymnasie l’administration de KOUNG-KhI s’apprête à les offrir en signant leur acte fait à Famla II.(MOUDJO)
Les folles rumeurs qui circulent laissent entendre que ces deux noms sont retenus pour une cause stratégique car si demain l’un disparait, les documents resteront valables avec l’autre nom.
Tout compte fait, il est clair que le conflit Bandjoun/Bamoudjo reste un clair-obscur et qu’il faudrait encore beaucoup de Tac et de compréhension de part et d’autres pour calmer les ardeurs et faire reculer la furie du peuple.