kaptueflorian

Hélène la femme de mes dieux

Hélène.
Hélène, je suis venu te doter
Il m’a fallu faire un boulot de bagnard
Pour mériter ton amour
Regarde ces cauris
C’est de la monnaie ancienne
Aux perles rares,
Les objets de musée
Ainsi
Je suis venu te doter
Désormais, tu porteras mon nom.
Mon village sera sien
Et quoi ?
Hélène,
Voici ta dot.
Il m’a fallu du temps
Pour rassembler les trésors
J’ai boxé comme un esclave
Pour mériter ton Amour
Hein ! Hélène
Ton amour m’a donné des forces.
Quand j’aurai fait fortune
Et sortir triomphalement de l’amertume
Je saisirai ardemment la corde pour ne
Plus chuter
Je danserai au rythme de tes
Mouvements
De ton chant mélodieux

Le jour où j’aurai fait fortune
Je sortirai rechausser de belles images
Cependant, de quelle fortune s’agit-il ?
Si ce n’est toi
Voila pourquoi je reviendrai vers toi
Tu es unique et seul trésor
Demain je reviendrai vers notre nid
D’amour
Loin de toi la solitude

O feu de l’Amour
Feu de mes rêves
Toujours plus de tendresse
De chaleur dans notre cabane
Mille excuses
J’ai mis du temps à le comprendre
Après milles malheurs
Que de brulures

Voici que les lumières sage de nos
dieux
M’ont enseigné les rouages de la
Sagesse
Longtemps tapis dans les ténèbres

Dans l’éternel refus de consulter les
Devins
J’avais perdu le bon sens
Oh ! Éternel
Source de toute clarté

Enfin ton soleil illumine ma raison
Lune de Dieu
Je suivrai ton étoile
Ah ! Gaëlle
Qu’est-que j’ai été idiot
J’avais cru en suivant les battements
De mon cœur
Trouver dans son asile
Milles bonheurs échappés
Que non ! C’était sans compté le
Le courroux des dieux
Gaëlle la femme consacrée des aïeux
Princesse des montagnes
Je n’ai pu échappé

Suivons ensemble la courbe de nos
Destins
Oh ! Dieux
Être transcendant
Je n’objecterai plus à votre décision
Je vais de ce pas sceller l’Amour
Vous me l’avez consacrée

Gaëlle ce soir dans notre nid
Nous chercherons le futur héritier du
Trône.


Ces Hommes qui ont trahis les idéaux de l’enseignement confessionnel

Ils sont de tous bords, Présidents de la République, Directeurs Généraux, Ministres, bref tous les grands commis des États Africains et même parfois les prêtres et autres Ministres de Dieu sont dans la trappe.
Comme quoi, il ne suffit pas d’avoir fait le séminaire, un collège et une université confessionnelle, d’appartenir à une église, un groupe de prière pour brandir avec honorabilité une probité morale.
Les vertus de l’Église sont en décadence en dépit du fait que le nombre va sans cesse croissant. Des Églises et les mouvements religieux ont plus que jamais pignon sur rue en Afrique.
Autrefois vantées pour son enseignement et surtout son Éthique, sa discipline, sa rigueur, les Écoles confessionnelles qui ont produit ces hommes d’état qui, ont mis en faillite les sociétés africaines par leur implication dans des actions illicites, détournements des deniers publics, trafic d’influence, corruption des mœurs, sectes et autres ne se reconnaitront pas par l’attitude de leurs ouailles.
Comment comprendre l’échec de cet enseignement ?
– Les égoïsmes ont primé.
Le soi a été mis en avant-garde et ceci explique le pourquoi d’aucuns amassent des milliers de dollars individuellement. La solidarité et la charité sont des vues de façade. Hypocritement on fait des œuvres de charité dans le seul souci d’asseoir sa renommée d’avoir autres ouvertures pour mieux sévir et se servir.
Même à l’intérieur des familles, le je a pris le pas, seuls les événements malheureux unissent la grande famille, on préfère investir des milliers de francs pour un cercueil que d’aider le malade sur son lit d’hôpital. Le bien-être individuel est de prime et on raffole de plaisir de voir ses semblables dans la précarité, la mendicité, etc. …
– Le tribalisme un facteur de désintégration
– les camerounais se souviennent douloureusement des événements qui ont suivi après que le Pape Jean Paul II eu nommé Monseigneur André wounking comme archevêque de Yaoundé. Certains fidèles avaient érigés des barrières pour cet homme de Dieu n’ai pas d’accès à son nouveau lieu d’affectation.
La solidarité des troupes reste ce qui est de moins partagée entre les fidèles. Il y a une difficile pénétration entre les allogènes dans l’œcuménisme un peu partout au Cameroun.
Si parmi ceux qui sont sensés conduire le troupeau. Il existe ouvertement des inimitiés combien de fois pour des simples fidèles ?
– Le manque de foi aux valeurs reçues.
Comment comprendre l’appartenance de ces nombreux Messieurs issus de l’enseignement confessionnel dans plusieurs mouvements sectaires ?
Il semble qu’ils ne sont pas rassurés de leur sécurité par les garanties de l’espérance en Christ que prône l’Église. C’est pourquoi ils étendent des tentacules vers les sectes pour avoir ce sursaut d’orgueil d’invincibilité et une grande protection des forces obscures auxquelles ils croient et en redoutent dans une profonde inquiétude. Les gourous des sectes leur assureraient mieux que les simples canaux des prières qu’enseignent les écoles et université confessionnelles.


2004-2015,jugeons voir si Paul Biya a des circonstances atténuantes.

Le 31 Décembre 2007 dans son message de nouvel an, le chef de l’Etat disait : « Nous ne pouvons plus attendre que les dossiers passent d’ateliers en séminaires, de séminaires en comités sans résultats visibles. Aujourd’hui l’heure est à l’action. Secouons l’inertie, levons les obstacles, fixons-nous les objectifs, arrêtons les calendriers et (…) respectons-les ».
Pour s’en convaincre que résolument le gouvernement Paul BIYA était en action, le Ministre des travaux publics en 2011, son Excellence MESSENGUE AVOM Bernard affirmait que depuis l’année 2000, le Cameroun a le plus grand réseau routier en Afrique Centrale, soit 25% de routes bitumées de l’ensemble du réseau. Six piliers essentiels sous tendaient la politique des grandes ambitions du GOUVERNEMENT BIYA.
– Le désenclavement
– Les reformes institutionnelles
– La création emplois
– Le partenariat public-privé
– La nouvelle stratégie route rurale
– L’intégration nationale et régionale
Depuis lors nous avons vu l’offre énergétique s’améliorer, des nouvelles infrastructures ont vu le jour. La construction du port en eau profonde de Kribi est un projet qui a entrainé la création des emplois et ce port en eau profonde permettra de mettre en place une véritable chaine industrielle au Cameroun. Par ailleurs de nouveaux chantiers de réhabilitation et de construction des routes aussi bien urbaines que nationales. Ceux qui sont à Douala peuvent témoigner de la construction d’une autoroute à double voies entre Douala et Yaoundé ; le bitumage de la route Ayos-Bertoua se poursuit.
Dans cette même lancée, le programme de l’amélioration de l’habitat social par la construction de 10 000 logements et de 50 000 parcelles aménagées est sorti de ses balbutiements. Le gouvernement préconisait pour le secteur agricole à moyen et à long terme des ressources financiers substantielle mais aussi de développer à grande échelle des filières agropastorales et d’adapter des mesures permettant d’évoluer progressivement vers une agriculture intensive. Ceci était également pour parer la route à la vie chère dont à l’issu du conseil ministériel du 07 Mars 2008, un ensemble de mesures ont été mises en application sur la baisse des produits de grande consommation et l’approvisionnement optimal du marché en denrées de premiers nécessité.
L’incitation à la création des PME et l’initiative des micro projets qui sont des canaux actifs de génération de revenus pour les pauvres et l’initiative aux grandes entreprises à conclure des contrats de sous-traitance avec les PME-PMI, pour un accès au capital est louable.
Pour lutter efficacement contre l’exclusion sociale des groupes défavorisés les politiques ont été prises par les autorités avec la participation des acteurs sociaux intéressés et des principaux donateurs des mesures ont été également prises afin de rendre accessible et disponible aux populations des médicaments essentiels génériques et de qualité à des prix acceptables.
Sans être un spécialistes des questions politiques et des stratégies politiciennes et sans faire l’apologie du renouveau qui par ces six axes définissait sa nouvelle stratégie politique à l’aube de son septennat en 2004 où il demandait par ailleurs à ces compatriotes de lui renouveler un contrat de confiance j’estime qu’après plus de 10 ans, les choses ont changés sur la ligne.
Chacun peut juger de sa propre opinion et mesurer la capacité du renouveau à tenir ses engagements et s’il y a lieu de l’accorder un sursis. Un adage dit : « Mieux tard que jamais » le renouveau national tel un vieux vin, avec de l’âge s’est revigoré et va à la conquête et d’un pas sûr, du slogan qui a fait l’emblème de son investiture en 1982, rigueur, moralisation des finances publiques, progrès social, bref l’inertie est terminée
L e 03 novembre 2004, lors de sa prestation de serment Paul Biya disait : « Notre pays a besoin des routes, de ponts, de barrages, d’installations portuaires, de moyens de communication ferroviaires et aériens, sans oublier un accès généralisé à internet « … »Nous allons nous y atteler ». Ne pouvons-nous pas dire que l’heure de l’état voyou est terminée ?


la sexualité chez les adolescents dans nos foyers, parlons-en

D’abord il faut savoir de prime à bord que les foyers sont des maisons fermées ou nous cantonnons les enfants issus des rues de la République. L’objectif premier est de les couper de la rue, de leur donner un logis, de les mettre dans des conditions idoines pour ceux ou celles qui voudront reprendre avec les études, une formation ou alors se reposer, prendre du souffle, être mis en meilleurs conditions pour une médiation famille pour ceux ou celles que nous avons convaincu de renouer un dialogue familiale enfin de rejoindre le foyer conjugal qui reste le milieu idéal pour l’épanouissement de tout enfant.
Ces maisons fonctionnent avec un règlement intérieur et les relations avec les éducateurs que nous sommes ne sont pas uniquement verticales, elles se veulent aussi horizontales car il faut avoir la confiance des jeunes, il faut une relation de mutuelle confiance pour que s’opère l’osmose entre tous ceux qui sont impliqués dans le suivi, l’orientation, l’éducation des jeunes. Vous gagneriez mieux à devenir leur amis sans vous compromettre dans leur basses manœuvres (vol, fugues, mensonges, bagarres, viol etc. …). Ceci va de soi pour parfaire leur réintégration sociale en restant propre, intègre et respecté.
Osons en parler comment ces Adolescents vivent leur puberté.
Beaucoup de jeunes nous arrivent pubère, d’aucuns sont souvent sexuellement actifs et d’autres vivent encore les balbutiements d’une sexualité qui tarde à déclencher en eux des actes pervers.
Si les prostituées sont un exutoire pour ces jeunes qui pour se décharger paient le prix d’une passe et souvent se la tapent gratuitement en récompense des services qu’ils rendent à ces putes, beaucoup de ces adolescents n’ont autre choix qu’une douche trop longue.
Le meilleur stimulant reste le savon dont-ils se servent pour se masturber. Au-delà de ce plaisir égoïste, nos enfants sont pervers et surtout envers celles qui durcissent devant leur avance ou drague. Ils s’organisent parfois en bande et pratiquent dès que l’occasion s’y prête, ce qu’ils appellent dans leur jargon « le rallye ».
Qu’est ce que le « rallye » ? Eh bien ! Il s’agit de faire en une soirée ou une journée communément l’amour à une fille d’une manière forcée. Cette dernière s’en ressort humiliée, défigurée et parfois traumatisée.
Après ce genre de forfait, nos protégés prennent la clé des champs et, le travail pédagogique si équipe de la rue les retrouvent est toujours a recommencer.
D’une manière collective s’ils reviennent tous dans nos centres une sanction collective est trouvée. Mais comment réparer les dégâts que la victime sexuelle a subit ? Cette dernière sera marquée définitivement et éternellement de ce viol collectif d’une bande de truands.
Certains parmi nos enfants qui ont déjà fait le milieu carcéral jouissent d’une autre expérience. Ils ont une autre astuce pour étancher leur envie de baise.
Ils affirment avoir connu cela en prison ; ils louent des caleçons ou des slips des prostituées ou je n’en connais d’autres. En prison, un caleçon se loue à 500FCFA, au quartier il se peu que c’est un peu moins cher.
Le truc c’est d’aspirer les sécrétions déposées sur ces tissus. Cela vous donne l’illusion de posséder un sexe opposé ou d’être dans les chaleurs ou l’intimité féminine. L’odeur de ces sécrétions couperait nette les envies peu orthodoxes que l’on retrouve chez d’autres gamins moins expérimentés, violents et agaçants.


ces camerounais qui se croyaient de trop viril

Nous connaissions la chine comme un exportateur de motos bon marché qui, de grâce à donné une opportunité aux africains et particulièrement aux jeunes camerounais de s’occuper et de trouver de quoi nourrir leurs différentes familles.
Cette fois, il faut compter avec ces milliers de chinoises qui ravissent la palme d’or de la prostitution chez nous , et du coup, cela à donné l ‘opportunité à des camerounais de satisfaire une de leur curiosité sexuelle.
Il suffit seulement d’avoir de quoi de payer la facture dont la moins chère dit-on coûte dix milles francs C F A.
Dernièrement attablé à Akwa une ville chaude et d’affaires au Cameroun, j’ai entendu une curiosité » nous qui croyions que nous étions des garçons tapent dur, les chinoises nous ont ridiculisé, j’ai fait à peine trois minutes et j’ai éjaculé. » un autre de dire, « ah, tu ne le savais pas?elles sont des expertes, personne ne tient plus de trois secondes , moi je vais toujours en second coup car je me masturbe d’abord, cela me donne l’occasion de faire au moins six minutes. »


hommage à celle qui m’a ouvert le chemin du sexe, osons en parler

Toujours la même tendresse
Du haut de ton piédestal
Ton regard me foudroie
Ah ! sale pute
Toujours les même petits sourires
Ta voix envoûtante
Ton sourire de gamine
Ta chevelure de sorcière
Tout ça pour me séduire
Et me rendre fou
Ta démarche de fée
Ah : que non !
Tu m’ensorcelles
Tu me possède
Ah ! Flori
J’ai tout appris de toi
En toi se résume le paradis
Je vaincrai tous les obstacles
Les vagues et ronces qui
M’empêchent de venir ver toi
Ta foudre intrépide fait sauter mon cœur
Petite fille,
Comment oublier ta poitrine
J’ai soif de ce lait
Vient maman.
Ainsi tu est ma seconde mère
De toi, je découvre encore la saveur de ce lait si maternel
Flori
Toujours les mêmes petits mots de tendresse
De quoi rendre dingue toutes les nanas.
Ah ! Que non sale pute.
Non cesse de m’ensorceler
Ah ! sale pute ! tu m’ensorcèles
Excuse, moi si je t’appelle sale pute
C’est pour essayer de te fuir
Mais hélas, trop tard.
J’ai assez consommé ton charme
Comment puis-je me séparer de toi.


comment éviter d’être empoisonné par le sexe?

Ces derniers jours , j’ai été trop sérieux dans mes billets, j’ai joué à l’intello. Que voulez-vous lorsqu’on se retrouve dans un environnement très concurrentiel?permettez que je revienne à mes histoires folles et insensées, elles sont peut-être folles mais elles font parties du vécu quotidien d’un peuple, un peuple dont la mémoire collective se nourrie des phénomènes et des réalités peu ordinaires, cette croyance à cette mémoire collective ont amené les populations à développer certains comportements.
COMMENT ÉVITER D’ÊTRE EMPOISONNE PAR LE SEXE?
Je ne vous parlerai pas des I S T ou des MST par lesquelles l’on contracte des maladies sexuellement transmissible. Il est question d’autre chose, alors si vous ne le saviez pas, il il y’ a des dispositions à prendre quand vous voulez faire une partie de jambe en l’air.
En Afrique, quand un homme perd sa femme ou vis-versa , d’une manière étrange, ça peut-être à la suite d’un accouchement difficile ou elle décède avec l’enfant dans le ventre ou soit dans le cas contraire, l’homme meurt avec un ventre ballonné, le conjoint »e » doit s’exercer à un rite pour se débarrasser de la malchance qui le poursuit.
Pour ce faire, il est appelé à passer par l’accomplissement d’un acte sexuel .
Avant qu’il ait eu à faire cet acte sexuel, il lui est interdit de consommer tout aliment cuit avec l’eau et de ni boire ni eau ni bière.
S’il transgresse cette loi, il suivra son conjoint « e » décédé car; il y aura plus d’espérance pour chasser définitivement le mauvais sort dans lequel son conjoint « e » l’a plongé par une mort peu ordinaire.
Alors mon grand-père le célèbre Wabo Tayoutué nous avait toujours conseillé de toujours offrir à boire ou à manger quelque chose cuit avec de l’eau à notre partenaire sexuel.
IL nous disait que cela nous mettrait à l’abri et hors d’atteinte de ce piège surtout quand il s’agit d’une belle de nuit ou d’une inconnue.
Au cas échéant, mieux vous refroidir vos envies et ardeur de baise sinon, il ou elle vous laissera son triste sort et vous risqueriez vous en sortir les pieds devant.
Ce jeu est sagement mené et bien dosé car les aubergistes sont souvent trempés dans cette de situation et celle qui est victime de ce sinistre sort est souvent accompagné dans cette sale besogne par certains membres de sa famille ou de ses amis, car l’acte sexuel accompli, elle ou il doit tout laisser sur, tous les objets avec lesquels elle ou il est venu, ses proches lui rhabille dès qu’elle sort de l’auberge.


architecture et notre identité culturelle, quel avenir?

Dans la flambée des buildings qui se construisent en Afrique, nous sommes marqués par le génie créateur de ceux et celles qui façonnent ces immeubles.
leur majesté nous impose du respect, des interrogations et même des suspicions. Au-delà du fait que la gigantesque de ces immeubles ,villas et autres constructions forcent notre admiration, rendent certains sites paradisiaques, que leur éclat donne assez de rayonnement à nos cités, nous sommes inquiets.
Qu’est-ce- que devient le génie créateur proprement africain? nos villes n’ont plus de visage africain, du jour au lendemain, elles sont de plus en plus dénaturées.
Faudrait -il toujours aller dans l’Afrique profond , campagnes et villages afin de voir les marques du génie civil africain en contemplant les vestiges d’un siècle récent qui, a marqué d’une manière fort remarquable la façon de faire des maisons et l’art de faire la différence des toits.
Il est donc à craindre que si nos génies créateurs africains ne se donnent pas pour défi majeur de s’inspirer des éclats de leur ancêtres pour faire du paysage architectural africain une marque fondamentale de notre identité culturelle, la mondialisation aurait raison de nous.
Nous n’aurons pas autre choix que de mourir impitoyablement. Posons cette question, quel avenir voulons nous donner dés à présent au paysage des villes africaines? voulons nous être des villes au paysage conquérant comme celles des asiatiques , européennes ou autres?
ou alors voulons nous réduire l’art du génie civil africain comme objet de musée ?
ou faire de nos cités africaines, une pâle copie des autres?


langues vernaculaires, notre identité culturelle dans la mondialisation

Se distinguer dans la multitude des nations au rendez-vous de la mondialisation par la maitrise parfaite du parler et de l’écriture de nos langues maternelles. Voilà le défi que doit relever la jeune génération pour marquer sa différence culturelle qui doit-être fondamentale et naturelle. Heureusement que le gouvernement camerounais l’a compris et a signé en 2006 un décret autorisant l’enseignement de quelques langues dans nos Lycées et Collèges. Jusque là, la situation était devenue catastrophique car même dans les campagnes ou les villages au Cameroun les grands parents n’étaient plus des canalisateurs de ces legs pour les jeunes générations. Ils excellaient dans le souci d’être à la page du français au lieu d’inviter les vacanciers à s’entrainer à la maitrise du vernaculaire.
Il faut suivre les émissions radiophoniques qui se font en langues locales pour comprendre jusqu’où nous étions au bord de la perdition et mesurer le fait que nos langues vernaculaires n’avaient plus assez d’avenir. En suivant ces émissions vous remarquerez qu’ils sont très peu les auditeurs qui peuvent agencer correctement deux phrases en langues maternelle. Or il mérite de signaler que les langues dont nous sommes des héritiers résultent d’un long processus et que la lutte pour qu’elles deviennent populaires ou deviennent des matières à instruction dans les écoles en Afrique date de plusieurs décennies. Voici répertorier quelques dates et personnalités de proues pour l’existence des langues africaines notamment celles du Cameroun.

A LA PERIODE MISSIONNAIRE

1841 : Arrivée de Joseph MERRICK
1842 : Traduction et impressions du premier Texte biblique en langue ISUBU
1842 : Arrivée d’Alfred SAKER Pasteur baptiste qui invente l’écriture DUALA
1872 : Fin de la traduction en langue DUALA
1889 : Traduction de la Bible en langue BULU
1889 : Les étudiants noirs et blancs traduisent la Bible en langue DUALA à Hambourg.

PERIODE ALLEMANDE

1890 : NJOYA rend publique l’écriture BAMOUN et son imprimerie
1894 : VON interdit l’enseignement de toutes les langues maternelles et impose l’Allemand et ferme l’école maternelle
1894 : Ouverture de la 1ère école en BASSA
1900 : La loi Schutzgebret gertz institue l’allemand comme langue unique mais autorise le culte en langue locale.
Les rois FOTSO II , NDJIKE et NJOYA organisent une rencontre pour adopter une langue commune pour les Binams (soleil couchant) malheureusement, ce projet va échouer.
1901 : Théodore SEITZ autorise la réouverture de toutes les écoles maternelles
Création de la 1ère école pour enseigner le Mugaka et 1er séminaire organisé au Cameroun sur les langues maternelles.
les écoles dans lesquelles étaient enseigné en DUALA sont fermées.
1903 Inauguration officielle de l’école de Bali Nyongha. On y recrute 63 élèves et FOTSO II
Il ne s’agit pas d’un repli identitaire en célébrant nos langues vernaculaires, le fond c’est d’être spécifié dans le concept de la mondialisation.


développement et identité culturelle

Faut-il s’intégrer dans le moule du développement en reniant ses vecteurs culturels ?
Tout développement qui n’intègre pas la fierté ou l’orgueil singulier d’un peuple est un concept à bannir. Nous ne devons pas imposer à un peuple des idéologies dans lesquelles il se sent étranger et n’a aucune maitrise des tenants et des aboutissants.
Toute action de développement doit obéir au besoin fondamental du peuple bénéficiaire. Cependant, il ne s’agit pas d’avoir une fixation pour des traditions obélisques qui, ont montré de leur limite. Le développement c’est aussi la capacité pour un peuple de s’arrimer à de nouvelles données pour une émancipation commune et meilleure qu’avant. Seulement cela va du fait que les idées nouvelles ne dissolvent pas fondamentalement nos sensibilités et tout ce dont nous avons en commun comme mémoire collective, comme héritage ou testament culturel. Cela va aussi de la sauvegarde de nos monuments historiques, de nos sites emblématique, de nos secrets rituels les plus chers au peuple, nos noms ; attributions à nos villages, pays qui sont un processus historiques et non des hasards tout fait. Chaque nom s’apparente à une histoire, à un fait historique qui sont des fixations historiques que porte ensemble des mémoires collectives. De même nos territorialités, la terre que nous ont léguée nos ancêtres parfois au prix de leur sang sont des valeurs avec lesquelles nous ne devons pas transgresser, inféodées nous avons le devoir de les garder jalousement.
Dans cette démarche, il ne s’agit pas de ne pas tendre la main au neuf. Comprendre son peuple, faire la lecture de sa mémoire. Faire sienne sa profonde aspiration, écouter les orientations qu’il veut imprimer à son futur. Voilà le processus que tous ceux qui voudraient aider un peuple à sortir de son ordinaire un temps soit peu devrait entreprendre comme démarche.
Nous devons éviter d’embourgeoiser une élite alors qu’elle ne défend pas les priorités du peuple. Il faut faire le chemin difficile et pénible vers le bas pour lire, comprendre les peuples en les écoutant.
Là ou les peuples réclament les libertés individuelles et l’autonomie de leur contrée, il faut éviter des négociations truquées ou tronquées parce qu’une élite a eu là le prétexte que jamais de faire l’Histoire à son gré. L’enjeu ou le souci de tout développement devrait avoir pour point d’ogre le bien-être inclusif et participatif d’un peuple donné. Vivre dans le quotidien des peuples, palper des bouts de doigts leur réalité quotidienne et nous donnerait des idées non préconçues dans certains salons feutrés qui aiderait à mieux investir. C’est pourquoi il est mieux de saisir et de mieux comprendre les mœurs et coutumes d’un peuple pour les aider à avancer en dénouant ensemble des handicaps. Cette démarche aiderait mieux un peuple à comprendre le pourquoi il faut se défaire de telle ou telle valeur et d’embrasser autre.


s’ils avaient demandé mon avis

Seigneur,
Que suis-je ?
Bâtard, que sais-je ?
S’ils ne m’ont rien demandé
C’est parce qu’ils savaient.
Qu’ils ont négligé mon avis.
Car, s’il m’avait fallu choisir,
J’aurai voulu naître de l’arbre
Pour profiter de son ombre.
Et vivre de ses fruits
J’aurai voulu être ce fils du vent.
Pour me pavaner dans la nature
Et rafraichir la peau des hommes.
Face à la chaleur ardente du désert.
J’aurai voulu générer des rayons solaires
Pour éclairer le monde et le cœur des hommes
Et baisser le froid dans les glaciers du Sibérie
J’aurai voulu surgi de la lune
Pour protéger les pas désordonnés
Des êtres nocturnes, des millions autres âmes
Qui ne comptent pas
J’aurai voulu apparaître d’un sol fertile.
Pour ravitailler les plantes en substances
Minérales enfouies dans mes entrailles
Mais qui suiS-je alors ?
Le fruit d’une baise fortuite.
D’une passion gratuite
Que faire alors pour vous
Juste couler les larmes sur mes misères et celles du monde ?
Que puis-je vraiment faire ?
Sinon que de dire, ne fabriquons plus les pauvres
Et nous, pauvres de naissance,
Devrons-nous pour autant accepter
D’être inutiles et être continuellement indigents ?


Taguefé, l’enfant du feu ou l’oiseau-volant

Il y a les hommes que de part leurs prouesses ont marqués d’une tâche indélébile la mémoire collective. TAGUEFE fait parti de ceux là, de ces derniers qui ont su écrire une page d’histoire et dont les anciens ne se taisent pas et ne lassent pas d’éloges à son Égard. Toujours est-il en mal ou en bien il a gagné le pari d’être souvent évoqué dans les récits de la mémoire collective quant il s’agit de retranscrire pour la jeune Génération la longue et douloureuse lutte qui à parsemé le chemin de la conquête de la paix dans les années 1950-1960 à l’Ouest du Cameroun. Réputé grand bandit à Douala où il séjourne au profit de l’exode rural, le phénomène qui vidait les villages de leur substance Humaine, allant en ville à la recherche d’une vie meilleure, TAGUEFE aurait rejoint l’Ouest du pays après un forfait, un meurtre qui l’aurait étiqueté dans les sources de la police Camerounaise comme un élément dangereux. Il aurait choisi l’arrière pays comme refuge, le temps peut-être d’attendre que sa forfaiture passe dans l’oubli ou que la police camerounaise à défaut de l’arrêter pour qu’il assume son acte odieux classe le dossier dans les calendes grecques.
C’est dans ce contexte orageux qui TAGUEFE aurait rejoint l’Ouest du Cameroun, sa terre natale. Là, il découvre la rébellion que mènent certains leaders de l’UPC contre l’administration coloniale et joint les rangs des rebelles. Cet élan est encouragé par son père qui, lui aussi est gagné par la philosophie politique des upécistes. C’est dans cette optique qu’il devient le préparateur mystique de son fils. En Afrique, tous les guerriers sont oints des potions magiques, seul le niais gagnerait les rangs d’une armée sans se parer des gris-gris ou des écorces protecteurs. TAGUEFE fut scellé mystiquement toute une nuit. La mémoire collective révèle qu’une nuit, son père le fit venir dans la case paternelle, le fit monter au grenier et toute la nuit, la potion magique enfouie dans les profondeurs du feu montait le rejoindre au grenier et, il aspirait la vapeur des décoctions, la fumée couvrait son corps des pare-balles etc. …. A la fin de ce cérémonial, TAGUEFE devint pour d’aucuns, l’enfant du feu ou l’oiseau volant car il avait aussi reçu le pouvoir de disparaitre dans les espaces.
A compter de ce jour raconte-t-on TAGUEFE devint un Homme téméraire et redoutable. Sur sa conduite la rébellion des upécistes à l’Ouest du Cameroun aurait engrangée beaucoup de victoires et embarrasser le dispositif militaire de l’armée Camerounaise coloniale. Malheureusement, un Bambara, un autre militaire sorcier aurait eu raison de lui et comment ? TAGUEFE fut débusqué aux premières heures d’une matinée. Son secret avait été trahi et il était recommandé au soldat Bambara aussi moulé dans les secrets mystiques qu’il fallait l’atteindre avant que sa main ne touche le sol à sa rechute de son premier bond pour éviter qu’il prenne définitivement son envol.
Une prescription que le soldat Bambara respecta à la lettre. C’est ainsi que fut terrassé un vaillant rebelle. Celui qui au-delà de ses rancunes avec les autres, était un redoutable adversaire pour l’administration coloniale.


lettre ouverte au cardinal christian Tumi, suite d’une fresque de ma vie

Son Éminence ,il me sied de vous vomir aujourd’hui ce dont ,j’ai intériorisé depuis 15ans .Souvenez –vous ou,faites recours à vos archives , nous sommes en l’an 2000 .Je viens d’effectuer un reportage à l’ouest –Cameroun sur la question du conflit fratricide Bandjoun-Bamoudjo .
Pour une fois, je suis séduit par l’initiative d’un prêtre ,le père Bernard Ngassing qui en l’occasion des fêtes jubilatoires de l’an 2000 saisi là l’opportunité de rapprocher par une messe d’action de grâce ,les deux peuples .En ce jour ,l’église est archi comble des élites et des sympathisants catholiques dans cette région.
les principaux ténors de la flamme dos rivalités sont là et solennellement d’une sagesse extrême , le père Bernard Ngassing les invite de ne plus se regarder en chien de faînce .
Porté par ce mouvement , je saisi à mon retour de l’ouest votre service par un courrier . un rendez-vous pour un entretien avec vous est pris par votre secrétariat .Le jour j, je me présente dans vos services.
je pense être chanceux car je vous trouve dans votre jardin .A peine j’ai ouvert ma bouche après l’usage des salutations , vous me dites ,j’ai lu votre courrier mais je ne suis pas philosophe et ainsi vous m’êtes fin à notre rencontre sans même daigner m’écouter .Je suis rentré le cœur en larme en me posant une question .Quel est ce chef d’église qui n’ose pas se prononcer depuis 1975 date à laquelle certains de ses ouailles se déchirent ? pourrait-il pas accompagner l’action de père Ngassing Bernard ? il se dit ne point être philosophe ;Qui mieux que lui pour avoir un tel profil ?Alors ,il pense que je le suis .
Seulement ,j’ai fait mes armes dans la rue et on m’appelle Florian le fou de la sœur Marie Roumy .
son Éminence ,permettez que quinze ans après ,je reviens sur cette question car ,elle reste d’actualité.Si vous êtes ce distributeur de prix d’intégrité,pourquoi ne distribuez-vous pas des bons points et des mauvais points aux colporteurs de ce conflit pour solder la situation ? Il vous sied seulement d’accorder à Mr Atangana Mébara votre prix ?D’ailleurs ,permettez de vous dire que nous pouvons toujours contester votre posture de donneur de prix d’intégrité.
Il me souvient que vous avez débarquer l’un de mes amis Martin Bita de l’effort camerounais sans peut -être le donner un seul radis .Si vous exemple du Christ pourquoi n’avez-vous pas pardonne à ce lauréat du prix UCIP?Si vous êtes exemple du Christ pourquoi vous ne m’avez pas vraiment reçu ?
J’étais peut- être dans une tenue effilochée et paraissait assez jeune mais le christ dit « laissez venir à moi les petits enfants »j’étais engagé dans cette affaire depuis 1992 ,j’avais à peine 16ans saviez vous ce dont je voulais vous dire ? vous confier ?nulle n’avait été la présence de la sœur Marie Roumy qui fut pour moi une oreille attentive ,je serai mort de soucis .
Adolescent j’avais plongé dans la gueule des loups sans mesurer la profondeur de leur dentition ,ainsi peut-être mon audace m’a dessiné en diable ,en apprenti philosophe dont un cardinal ne peut se donner la peine d’écouter profondément .
Son Éminence permettez que j’use de la liberté d’expression et de la démocratie qui sont des valeurs fondamentales dont vous défendez et usez pour critiquer le président Paul Biya ,pour vous crier à mon tour mon ras- le- bol .
C’est vrai que mes actions étaient isolées , seules une poignée d’élites de mon village aussi hypocrites ont approuvé mon projet de l’écriture d’un livre d’histoire pour me laisser choir par la suite .Toute compte fait ,j’avais assez avancé pour faire un bond arrière et c’était devenu mon passe temps favori, enquêter, écouter,trier,analyser et délibérer l’information qui me paraissait digne d’être véhiculée pour éclairer l’opinion sur ce conflit qui me parait absurde était devenu pour moi la passerelle pour me donner l’illusion d’être occupé , je n’étais pas inspiré par Lucifer .
Monseigneur ,je n’ai point les cornes sur la tête encore moins je ne renie pas notre Église , je suis un laïc engagé même si je me définis de plus en plus comme un africain fondamentalement traditionaliste .
Me recevoir sur les pavés en cinq secondes m’a paru comme un refus d’étancher la soif d’une âme solitaire en déchéance qui ,cherchait juste à conforter le sentiment qu’il n’est pas fou et que sa lutte quoique solitaire avait un sens .Vous avez du mépris pour nous qui portons des haillons , si j’étais un fieffé bandit politique ou grand homme, ma réception aurait été grandiose.
Salut son Éminence, la leçon que je retiens est celle à savoir que tous les hommes ne sont pas digne d’écoute et d’être reçu dans votre sanctuaire et que le Christ que vous attendez devrait-être en or massif, en émeraudes ou avoir une distinction assez hors de commun sinon, il recevra du mépris.

Le solitaire


8 mars! femme, laisse-moi t’écrire un poème

Ah Élisa, ma Bienne aimée.
Si l’amour n’existait pas,
Je ne t’aurai jamais invité dans ma maison
Si l’amour n’existait vraiment pas
Je n’aurai pas peur de la trahison
Et, mon cœur ne battrait pas en chamade.
Si ton regard ne m’ensorcelait pas
Serais-je devenu un amoureux nomade ?
Partout où je vais, je te cherche.
Où es-tu mon amour ?
Il y a trop des baisers pour toi dans ma bouche
J’ai longtemps péché
Je suis rentré bredouille
Ah ! Brave hameçon
Cette année, tu m’a péché une carpe,
L’endurance est ta leçon.
Élisa.
Viens m’embrasser
Chantons ensemble la musique de l’alouette,
Seuls les oiseaux seront nos hôtes.

Écoute,
Écoute cette musique,
La mélodie de nos amis en disque.
Serre-toi contre moi et imitons-la
Danse sabbatique des pigeons.
Dans cet océan d’Amertume.
Plus jamais, nous n’y ferons un plongeon
Nous mettrons fin à ce triste coutume
Que le soleil rayonne
C’est un été nouveau
Ton parfum odeur des tulipes
Comment ne pas m’y attacher ?
Comment cesser d’être ton papillon ?
J’ai besoin des mouilles de ton nectar.
Ça coupe nette la soif
Ensemble réalisons cette symbiose
La nature nous y invite
Cette nuit, nous allons faire l’amour sur le gazon.
La rosée du matin nettoiera nos corps
Et, encore et toujours, nous chanterons
La musique des alouettes, nos
Hôtes préférées.
N’avons-nous pas dix-huit ans
Hein Élisa…


femme! pauvre de notre amour

Ils seront combien ?
Ceux qui dansent la Rumba des
Amoureux
Des milliers

Et nous alors
Toujours la même symphonie
Des rendez-vous manqué à Venise
Nous n’avons pas pu survivre au déluge

Des rancœurs sans fin
Une éternité d’ignominie
D’innombrables médisances
Nous avons vécu sans halte un cachot

A dire vrai
Nous n’étions pas faits l’un pour l’autre
Que de déceptions maintenant
A regretter les prémices de notre
Amour
Dire que milles feux nous brûlaient

La nostalgie des premiers rendez-vous
La lutte acharnée que nous avons menée
Milles dieux nous avons défié
Qu’avons-nous fait du refus de nos
Pères
Le clou de notre échec

Milles regrets
Qu’est ce qui nous reste

Nous étions des races différentes
D’ethnies différentes
Seul le sexe nous a motivé

Ma langue dans ton cul
Le nectar sucré de tes mouilles
De quoi rendre ivre
Deux tourtereaux inconscients

Nos pères voyaient au-delà du sexe
Or notre flamme résidait en cette
Histoire

Finalement milles baises sans fils
Nous avons lu la précarité de notre
Hyménée
Nous avons cru la malédiction de nos pères
Comble l’impuissance sexuelle du mari
Vint à tout gâcher

Nos nuits sont devenus un cycle
Infernal
Chérie, ton joyau est mort

Pauvre de notre amour
Adieux


Les éclaireurs de la cité

Un, deux, trois, et, c’était reparti pour la dixième compétition des brillants éclaireurs de la cité. L’objectif était de couvrir les couacs qui inhibaient l’éclosion des jeunes du village depuis quatre décennies.
Le vainqueur, celui qui dénichera l’énigme, qui pourrait lire l’oracle des dieux aura en prime, la jeune princesse Malda, l’héritière du trône de ce peuple enfoui dans les profondeurs de la grande forêt équatoriale Africaine. Cela faisait exactement quatre décennies qu’aucun fils du village n’avait reçu aucune promotion et le village mourait dans une détresse profonde sans qu’on ne sache d’où provenait le mal.
La rareté des pluies et la perturbation des saisons qui avait modifié les récoltes agricoles et fait perdre le bétail domestique et autre avait été de trop et cela avait conduit les sages du village à organiser une compétition serrée parmi les éclaireurs du village pour en finir avec le mauvais sort qui, avait pris possession du village et de son peuple.
Les intentions de certains agitateurs de la magie noire n’avaient pas fourni des résultats escomptés. Il fallait agir autrement et faire confiance même à ceux dont l’on sous-estimait leur talent ou leur génie.
Ainsi était née l’idée d’organiser un large concours qui permettrait de dénicher le génie rare qui soulagerait par ses prouesses, les souffrances d’un peuple.
Le village était couvert d’un paradoxe, si en résultat scolaire les élèves et les étudiants excellaient par des bonnes notes pour l’entrée en classe supérieure et aux examens, là où ils étaient le plus attendus,le concours des cadres de l’administration, de l’armée, des douanes, de la police, de la banque, personne ne rayonnait de succès.
Autre mystère, tous ceux déjà introduits dans le sérail de la haute administration qui pouvaient défendre les couleurs du village mouraient les uns après les autres sans que l’on comprenne quel mal les terrassait.
Comme si cela ne suffisait pas, à cette détresse d’un peuple s’était greffée la famine due aux multiples perturbations du calendrier des pluies.
Le peuple ne savait plus à quel saint se vouer. Seule la compétition organisée parmi ceux qui savent lire, interpréter l’avenir et sonder les torts du passé qui nous rattrapent suscitait un regain d’espoir pour ce peuple de la grande forêt équatoriale.
Déjà, il avait eu neuf fois la même compétition sans effet positif ou incidence positive sur le quotidien dramatique de ce peuple.
La deuxième année qui correspondait à l’acte dix de la compétition devait dévoiler à son issue l’heureux prodige qui sauverait le village et son peuple de l’hécatombe.
La misère ambiante avait son corollaire, le décès des enfants et des vieilles personnes ne pouvant plus supporter de faire le jeune ou de ne manger au plus d’un repas par jour. La situation était désastreuse et tous imploraient le Seigneur d’être indulgent et d’ouvrir les sagesses et l’intelligence des compétiteurs afin que l’un d’eux définisse les rouleaux d’étranglement.
Plus l’imminence du jour de la compétition ne se rapprochait, les cœurs battaient d’une liesse de joie et il y avait comme une fièvre qui semblait gagner également une partie de la population. L’ambiance n’était pas trop gaie. Tous semblaient s’accorder sur le fait qu’enfin l’on verrait le bout du tunnel et déboucherait sur une solution qui enchanterait tout le village.
Qu’est-ce qu’il expliquait qu’en quatre décennies, un village jadis prospère, réputé des prouesses de ses habitants avait subitement sombré ? C’est cette énigme qu’il fallait décrypter et donner des pistes de réflexion ou sinon des solutions pour remédier à ces difficultés rapidement
Les dés étaient jetés et chacun des compétiteurs allait à sa manière pour démonter les raisons d’une telle déchéance. Chaque marabout allait installer son QG (Quartier général) à la place publique du village et essayer de conjurer ses dieux, ses défunts, ses maîtres pour couper nette à la souffrance du peuple et être porté en triomphe par la population. Au terme d’une semaine, le temps requis officiellement pour concourir, celui des marabouts qui penserait avoir trouvé eu de bonnes idées devait se proclamer au chef. Trois mois lui seraient accordés pour vérifier sa solution.
Les trois mois correspondaient aux résultats des concours officiels et pour s’en convaincre, si un fils du village était reçu, il aurait une main sur la cuisse de la princesse Malda.
Cette dernière avait vu pour la cause du village sa vie sentimentale chambouler. Elle devait désormais épouser un inconnu, le vainqueur de la compétition des éclaireurs de la cité au détriment du prince Bangou alors qu’elle brûlait de mille feux pour lui.
La famille royale était prise au dépourvu, elle savait que, l’héritière du trône en repoussant un étrange inconnu donnait des opportunités à la lignée royale d’échapper dorénavant à la culture du pur sang. Un culte vénéré des pères fondateurs de la chefferie de ce petit village perdu au cour de la forêt équatoriale africaine. Malheureusement, le contenu du trophée était la seule chose pour laquelle les éclaireurs de la cité pouvaient rivaliser d’adresse sans commune mesure. Pour avoir la princesse Malda dans ses draps, les éclaireurs de la cité pouvaient se surpasser pour appartenir à la famille royale.
Mordiller les seins et découvrir la sensualité des lèvres de la princesse étaient un pari fou, for,t irraisonnable.
Avec le déluge qui s’abattait sur le village même un fils de cul de jatte pourrait s’offrir le luxe d’avoir un jour Malda, la princesse héritière du trône comme épouse à l’issue de ce concours.  Le jour J deux candidats se présentèrent devant le roi, estimant avoir décelés l’énigme des oracles et l’appel des dieux. Les deux semblaient s’être mis en parties mais l’œil témoin des assistants témoignant que chacun avait exercé seul même s’ils débouchaient sur une même conclusion à savoir, aller retrouver les traces de celui qui fonda la lignée des princes il y avait plus de deux siècles. Face à une telle conclusion, tout le village s’alarma car de nos jours il était presque impossible de retrouver ces traces. La conscience collective se rappelait néanmoins la dernière guerre à laquelle le roi, le tout premier roi de ce village avait dûment participé et laissé la vie.
Il fut donc question de retourner à ces terres faire des sacrifices et d’y prendre symboliquement une motte de terre à l’un des carrefours pour signifier traditionnellement que le village était reconnaissant des talents guerriers de ce roi et qu’en chœur, on ramenait sa dépouille parmi les siens.
Une semaine de deuil fut décrétée et la motte de terre ramenée de ce lointain village fut enfouie au sol dans la case sacrée auprès de ceux qui avaient continué à diriger le peuple.
Cette étape fut le préliminaire des actions menées par les deux éclaireurs de la cité. Après, ils donnèrent de l’huile, des jujubes, des cauris et des sacrifices de chèvres, des poules et du poisson aux différents divinités des lieux sacrés. Bref, ils exorcisèrent le village des malheurs dont il était victime.
Après ces travaux, seul le résultat aux différents concours administratifs devait témoigner de la réussite des actions engagées. Trois mois après, six enfants du terroir réussirent au concours d’entrée à l’école normale de la magistrature, ce fut un pari réussi pour les deux éclaireurs de la cité.
Maintenant il fallait résoudre le différend qui devait désormais opposer les deux. Lequel devait épouser la princesse Malda ?
Le village les renvoya aux conciliabules. Ce qui ressort de ces réunions secrètes entre les deux jeunes hommes c’est que, le roi aurait fait usage de tout son pesant d’or pour que le noble, le plus Huppé des deux épouse sa fille. LA princesse descendait bas mais restait néanmoins dans une famille témoignant d’une grande dignité et de richesse au village.


comment les villageois et les enfants se sont appropriés le vélo au Cameroun?

Dans nos villages nos ne voyons plus les jeunes s’intéresser à la fabrication des patins,ces vélos sauvages issus des résidus du bois qui, faisaient la fierté des jeunes gens dans le Cameroun profond.
A défaut de s’acheter des vrais vélos, ils jetaient leur dévolu sur cet instrument artisanal et, pouvaient se donner le luxe de patiner sur les descentes des collines ou des pentes abruptes de l’ouest du Cameroun qui, est une région montagneuse.
Dans les années 1960 et les années 1980, cet instrument avait pignon sur rue dans les campagnes, avoir un vrai vélo était s’illustrer comme un homme à gros moyen.
Les patins sont aujourd’hui des objets peu prolifiques, dérivés du vélo, il perd peu à peu son charme tout comme le vélo fascine seulement les gamins de moins de seize ans . Aujourd’hui au Cameroun, la culture du vélo n’est plus de mise, seuls les inconditionnels de cette merveille mécanique pratiquent encore l’art de faire du vélo et s’inscrivent souvent dans des clubs de cyclisme.
Le vélo a connu son époque de gloire et à eu des dérivés, outre le patin qui est une confection des adolescents et est taillé dans du bois, les moins de dix ans ont une autre intuition, la fabrique du patin exigeant des coupes de bois pour une solide fabrication, ces dernier puisent dans du bambou accessible plus facilement à leur tranche d’âge pour se faire des vélos miniaturisés.
Nous pouvons admirer le génie de ces mômes dans le montage de leur « v »lo » et lire leur attachement profond pour ce qui du vélo.
En longueur de journée sans se lasser, ils de baladent avec leur fabrication sur lequel ils fixent une longue tige pour ne pas se courber et de s’exercer aisément.
Ainsi les jeunes de tous les âges ont été victime de la fièvre de s’approprier un vélo de diverses façon.Le vélo a soulevé des passions par seulement chez les professionnels mais aussi chez les amateurs, il reste une fascination qui a accompagné notre enfance et notre adolescence.


ma vie est une histoire

Chacun va de soi dans ces histoires
Ils se les rencontrent le soir
Pour conter chacun à sa façon
Les futilités de ma vie
Cela ne susciter en moi aucun envie
Ni aucune haine

J’essaie d’esquiver autant que je peux
Les épines qu’ils me tendent
En quoi ma vie les intéresse tant
Je ne suis pas une vedette de télé
Je ne suis pas trop extravagant
Je ne suis pas une icône
Je ne suis pas un repère fondamental.

Mais, ma vie les intéresse
C’est vrai, je marque des points
La ou on n’attend le moins.
Comme ne pas se plier
face à certains politiques
Résister devant le chantage des milliardaires
Fréquenter les hommes les plus ténébreux
Les hommes les plus suspects.
Les hommes les plus peu recommandables d’après
Leur rang dans la sorcellerie.

Cependant est – ce que ces quelques points
Peuvent faire de moi une vedette ?
Même si je réussie la ou certain nanti
D’un aura particulier échoue ?

Néanmoins, je sais que je suis un drôle
De garçon.
Tantôt flingué et
Habillé en haillon le lendemain
Tantôt jouant au riche
Et mendiant demain
C’est peut – être cette folie qui attire l’attention
Et Dieu, pourquoi tu m’as crée ainsi
Je voudrai passer inaperçu un jour
Et ne plus être un point focal dans
Les ragots des hommes chaque soir.