kaptueflorian

My sweet love Africa

Si tu étais le diable,
Je m’enfermerais dans ton enfer sans regret
Je t’appartiendrais inlassablement
Heureusement tu es l’élu de Dieu et en toi repose le gage de notre paradis
Ils ont beau te peindre
« L’Afrique est mal partie »
Les Africains se bouffent entre eux
Ils ont beau se demander
Que vaut une âme noire
Je t’aime et je t’aimerai toujours.
Aucune société
Humaine ne
S’est construite sans des renégats.
Malgré les difficultés de notre idylle
Malgré la nausée de nos écumes
Jalousement tu es mon grand amour.
A l’idée d’être ton prisonnier à vie,
Je souris, oui je souris
Ils ont beau remonter à la surface
Tes odeurs nauséabondes,
Ils ont beau faire de toi le
Cannibale du 21e siècle,
Je meurs d’envie de te serrer
Dans mes bras et humer
Ce parfum enivrant
Je suis ton éternel amoureux.

You are my sweet Love.


pourqoui je devrai faire chambre à part avec mes épouses ou ma femme?

Maudite soit la pauvreté pour celui qui a été éduqué dans le concept des canons ou des vecteurs culturels de nos Mœurs.
Maudite soit l’insensé, cet acculturé qui nargue nos traditions sans comprendre grande chose à certaines pratiques ancestrales.
Le concept moderne des villes intelligentes de l’heure en raison des prouesses des technologies m’amène a lever un pan de voile sur l’intelligence ancestrale.*Si vous réveillez mon grand-père de sa tombe, il serait bien sûr halluciné de vos trouvailles modernes mais il y aura un couac.
Et pourquoi, cela rentre dans notre système socio-éducatif et religion.
La superstition me direz-vous ! Et pourtant.
Au delà de votre raillerie il me vient de remémorer mon grand-père le célèbre TAYOUTUE.
MéfiEs-toi d’être fou des charmes de tes Épouses au point de te perdre dans leur bras.
Sache toujours garder la distance entre la raison et la passion aveugle que nous débordons pour le sexe.
Et pourquoi grand-père ?
Alors fiston contemple ma concession, en œil de l’aigle et dis moi ce qui fait la singularité des Hommes de notre Epoque ?
– Vos toitures en feuilles de raphia rapportais-je
Alors c’est tout ? Tu es un brave idiot, t’es-tu jamais demandé pourquoi nous vivons séparément de nos Épouses ?
Observe bien cette fois-ci, ma maison est au centre de la concession, elle a une même longueur de distances d’avec les différentes cases de mes multiples femmes.
– Ah grand-père, tu soulève là un débat que j’ai toujours voulu soulever et si tu me disais maintenant le pourquoi.
– Vois- tu mon fils, j’ai besoin de m’isoler des femmes qui meublent mon quotidien et mes nuits à une certaine heure de la nuit.
– Et pourquoi, mon père dort avec ma mère dans la même chambre chaque jour.
– C’est un vrai idiot, un acculturé. s’isoler c’est bien pour nous autres qui sont connectés avec les dieux qui guident et protègent nos familles, les aïeux viennent nuitamment communier avec nous.
Il ne faudrait pas qu’ils rencontrent un corps étranger dans votre lit. Cette présence fut-elle ta femme peut handicapé l’élan de la verve des ancêtres ou les faire rebrousser chemin. Nous devons être intimement connectés avec nos divinités qui viennent par des songes nous prévenir des malheurs à venir et comment se sauver.
Vous qui vivez accrochés aux vulves des femmes, vous vous êtes auto désactivés de la connexion instantanée et inopinée d’avec vos aïeux et ne vous étonnez pas à leur indifférence à votre Égard. Ils viennent vers vous chaque nuit mais la présence de votre Épouse reste une barrière inéluctable à cette communication qui se voudrait privée.
Il y a pas à plaindre que la pauvreté qui fait de vous des prisonniers de maigres gites qui vous construisez et qu’elles sont Epars de part le pays sans grande fierté pour un africain de race que je suis. A cela, j’ajoute le fait que vous vous faites occidentaux à la peau noire et pour ce, il est à regretter le devenir de notre beau continent qui est l’Afrique.


L’appréhension des cancrelats chez l’Africain ou chez le commun des camerounais

Le présage de l’abondance des cafards chez l’Homme africain

J’aurai pu titrer ce billet autrement « une nuit des cafards » jamais je n’avais vu mon père avoir une telle trouille à l’endroit de la présence des cafards en abondance dans les latrines.
Ce soir là, il sortit des toilettes tout essoufflé et balbutia à peine quelques mots auditives.
« ca y est, il est vraiment là dans notre toilette ».
Quoi ? Je n’y comprends rien.
Ah ! Insensé, le serpent, ce vilain Totem qu’on nous dit sa présence dans notre W.C depuis une décennie.
Je fondis en rire face à ce que je pensais être d’une incrédulité totale et un non sens.
Je reparti avec une question comme pour contrarier mon père.
Comment sais-tu avec toute cette certitude et assurance qu’un serpent git vraiment au fond de nos toilettes.
– les cafards sont un signe distinctif et annonciateurs, ces insectes sont en abondance dans nos toilettes ces derniers jours.
– Alors c’est pourquoi tu es sorti des douches la jambe dans le queue ?
– Florian à dire vrai, tu n’y crois pas, vas-y dans les douches et touche la vérité des doigts, les cafards, les cafards… Mes aïeux me disaient que ces bestioles trahissent la présence d’un serpent dans les fonds des toilettes.
Après ce bref entretien, je fus surpris par la présence d’un charlatan venu pour la circonstance extirper de nos W.C, le serpent Totémique.
Face à mes railleries et à mon opposition ferme à ne pas faillir à ce dont je considérais être une superstition et un égarement de la mémoire collective, je fus contraint et sur bonne escorte à rejoindre l’extérieur.
Je n’ai jamais su si en réalité le marabout des situations avait réussi à vaincre ce Totem et à le faire partir des toilettes. Une chose était néanmoins sûr, il avait réussi à faire gagner plus de confiance à mon géniteur avec ses incantations magiques.
Mon père disait désormais qu’il est blindé et que toute sa propriété et les membres de sa famille étaient parés contre les attaques mystiques.
Mon attitude peut amener des gens à penser naïvement que les attaques mystiques produites par le biais des Totems sont d’une lettre morte en Afrique.
Détrompez-vous c’est comique et pleine de naïveté de ma part, cette scène que je décris. En réalité, il existe un monde de ténèbres que seuls les Hommes invités ou appartenant à une certaine caste peuvent témoigner de l’existence.
Alors les gars si on vous prévient d’une telle situation, mieux vaut être sur ses gardes.


comment la gourmandise des parents rend les jeunes filles stériles

Ce n’est point le fait de la pauvreté, c’est l’avarice et ils feignent d’ignorer les quatre points cardinaux des canons de nos mœurs et coutumes dont le plus important en matière de dot c’est de ne percevoir du gendre que ce dont tu as le droit, ceci implique pour le Beau-père de n’exiger en contrepartie et légitimement que la somme et les objets qu’à son tour, il donna aussi à sa belle-famille.
Passé outre cette mesure, les conséquences sont catastrophiques pour la mariée et peut même engendrer au Couacs en dehors de la stérilité.
L’une de mes cousines a été victime de la cupidité de son père pourtant, ce dernier né à l’Ouest du pays était bel et bien moulé dans les rouages de la tradition ancestrale. De nos jours, il devait- être l’un des garants de cette singularité culturelle mais, il a décidé de devenir plutôt un fossoyeur Mathilde depuis une quinzaine d’année avait contractée un mariage et depuis lors, n’avait jamais connu la joie de l’enfantement. Son mariage bâtait des ailles car son mari las de vivre un mariage ingrat, s’était décidé de prendre en seconde noce une autre fille du village. Il voulait assurer la pérennité de son nom qui menaçait de disparaître s’il partait de ce monde sans progéniture. Soutenu par sa mère, il avait laissé son intention à Mathilde et dès ce jour ou elle fut au courant qu’elle aurait une coépouse, l’heure des insomnies sonna, plongée dans la tourmente, elle perdu sa corpulence moyenne, son regard captivant, dont-on avait coutume de voir et d’admirer la grande classe de sa beauté. Elle était terrorisée par un déluge intérieur, un feu qui du jour au lendemain brisait la flamme de vie que Dieu avait allumé en elle.
Nous aussi, ne comprenions rien au fait que Mathilde, cette fille douce et calme, à la piété de la Sainte Marie car, elle avait un passé le plus élogieux des jeunes filles de notre Époque vivait un tel drame. Nous pouvions témoigner sans crainte qu’elle n’avait jamais connu le vent de la débauche sexuelle et des avortements.
Sa situation perdurait et son mari était de plus en plus déterminé à prendre une seconde épouse.
C’est dans ce vent de désespoir total qu’un jour son chemin croisa celui d’un divin. L’un de ceux qui savent intimement se connecter à vous et vous dire de quoi vous souffrez.
C’est ainsi qu’une conversation s’ouvrit entre les deux.
– Alors ma fille ce sont les dieux de nos ancêtres qui m’envoient vers toi te soulager de tes souffrances. Ton mariage bat de l’aille et permet- moi de te dire que ton père est le responsable des malheurs qui t’accablent depuis plus une dizaine d’années.
– Et comment ?
– Vois-tu ma fille, lors de ta dot il a exigé des choses qu’il n’avait pas données lorsqu’il se mariait.
– Alors que faire ?
– il doit tout simplement retourner ces objets et l’argent qu’il a pris à ton mari dans sa propre belle-famille et tu iras pour le mieux.
A l’issu de cette conversation, Mathilde gagna le domicile de ses parents en pleurs et en scandant des insultes à l’égard de son père.
Quelques temps, elle obtempéra et expliqua clairement à toute la maisonnée les erreurs de son père et les conséquences dont-elle était victime.
Les résolutions fut prises de rétrocéder à qui de droit les objets querellé et le surplus de la dot.
Après quoi, quelques mois plus tard Mathilde annonça à toute la famille qu’elle avait enfantée


Le centre culturel soeur Marie Roumy et mon africanité

S’inviter dans le développement socio-économique et politique d’un peuple en tenant compte de sa manière de penser, de voir le monde et cela va de soi en respectant les canons ou les vecteurs culturels de ce peuple. Le développement d’un peuple devrait correspondre à la prise en compte des besoins prioritaires de ce peuple. Tout développement durable va des aspirations profondes des peuples. AfricarootMondoblogkaptueflorian.mondoblog.org se veut être la victime virtuelle du centre culturel sœur Marie Roumy qui se trouve au centre de nos intérêts. Les balbutiements datent des années 2001. Cette Epoque, j’avais mis sur pied d’une manière informelle un canard intitulé racine pour promouvoir mes intentions. Ceux qui ont eu la chance d’avoir en leur possession ce bulletin, s’ils lisent mes billets en tapant sur un moniteur de recherche à l’exemple de Google, kaptueflorianMondoblog ; ils reconnaîtront que cette plate-forme relai plus ou moins d’une manière améliorée les articles publiés jadis dans le trimestre de fortune Racine. D’aucuns se demanderont pourquoi étiqueter sœur Marie Roumy ? Ses œuvres sont un exemple de prise en compte des populations dans la zone Nylon, un développement dont le dénominateur commun est né des études des besoins de base prioritaires pour sa population Outre, nous devons être moins ingrat, cette grande dame nous tout donné. Elle a trouvée du boulot pour mes parents, des formations pour les jeunes et parrainage divers, elle a sorti la zone Nylon de la zone verte déclarée en 1960 en proposant un développement concerté entre les populations de la zone Nylon, l’État du Cameroun et la coopération Suisse.
Je ne sais à quel niveau de l’ordre généalogie j’appartiens mais je pense qu’il est de bon ton que nous Enfants lui rendons hommage. Elle a su me redonner confiance et entretenir mes espoirs, pour ce, je lui serais éternellement reconnaissant.
AfricarootMondoblogkaptueflorian.mondoblog.org se veut être un blog qui mettrait en exergue, des données sociologiques, philosophiques et politiques de plusieurs autres acteurs de développement qui ont le même souci que nous autres.
Puiser dans les profondeurs des aspirations des peuples pour les proposer un model de développement. D’où, nous incitons sur les vecteurs culturels ou les canons des us et coutumes qui régies les fondamentaux du vécu des peuples qui seront nos cibles. L’occident nous propose une démocratie à sa manière. Est-ce que c’est à elle de penser une démocratie Africaine, elle nous présente comme un peuple liberticide. C’est peut- être vrai mais il revient aux africains d’assoir leur démocratie en calquant sur les bases de données de son peuple. Dieu lui-même est liberticide dans le sens qu’il a des canons pour être dans son répertoire et bénéficier plus tard des béatitudes de la vie Éternelle. Que l’Europe ou les Amériques cessent de nous imposer leur « OMG ». Ceci engagerait plus la détermination des universitaires africains à ne plus citer que la Sorbonne, la Haward etc Comme des modèles d’universités, l’unique moule de formation.
L’Afrique est malade de ses intellectuels parce que ces derniers tardent à conceptualiser des vecteurs d’émancipation des peuples en puisant de leur terroir, en revendiquant même la supériorité de leur recherche, de leur culture, vis-à-vis des autres. Il faut saluer la mémoire de TCHEK Anta Diop, de KUM’A DOUMBE III et autres, tous ceux qui croient et se battent pour une Afrique rayonnante.
D’aucuns se moquent de moi en me taxant d’arriéré mental puisque je célèbre la culture de l’Ouest- Cameroun et je tente de la contextualité en notre ère. Comment ferai-je autrement ? C’est dans ce registre que je célèbre mon africanité et je le relai par des poèmes, des nouvelles et des billets à ceux plus jeunes que moi qui n’ont peut-être pas eu la chance de vivre cet air « sauvage » que j’ai connu auprès des anciens de mon peuple. Je suis fier de vendre mes singularités, c’est ma plus-value en tant qu’Homme au-delà du fait que je chante le métissage culturel. Ceci n’est pourtant pas pour se perdre dans ce méli-mélo mais c’est de copier ce qu’il ya de meilleur chez autrui. En cela, je chante en ce 13 Février, date anniversaire de la mort de sœur Marie Roumy, les louanges de celle dont j’ai été le collaborateur pendant plus de dix ans.
Qu’elle repose en Paix. De même c’est l’occasion de dire merci à L’IPD( l’institut panafricain de développement) qui en offrant son accord de principe pour un partenariat visant à mettre sur pied le centre culturel sœur Marie Roumy via africarootmondoblogkaptueflorian.mondoblog.org fait naître physiquement ce qui était depuis 2001 qu’une vue d’esprit.


Le vélo chez-nous, hommage à sœur Marie Roumy

Si vous aviez vécu en Afrique plus précisément au Cameroun et dans la zone Nylon vous saisirez mieux les passions que cette merveille à cette époque. Avoir un vélo signifiait que vous êtes d’un pan sorti du commun des citoyens et certains patrons exigeaient de leurs ouvriers que chacun ait un vélo. Ils avaient une raison très simple, ce moyen de locomotion permettait de joindre le lieu de service à un temps record par rapport à la marche à pied.
Au vélo dans la zone Nylon, là ou j’ai passé mon enfance et mon adolescence, on associe à cette image la sœur Marie ROUMY qui, dans les années 1960 et plus tard dans les années 1990 a fait de cet instrument son seul moyen de déplacement narguant les avancées technologiques. En tant qu’une religieuse, ce ne fut pas la possibilité d’avoir accès à un véhicule qui lui manquait mais elle a fait du vélo son engin de prédilection. Plus tard même après sa mort le 13 Février 2013 les langues déliées racontent que ce vélo était adoubé être une potion magique, qu’il était paré de gris-gris et lui assurait une protection magique ce pourquoi ce n’est qu’avec son accident intervenu dans les années 90 qu’elle laissa ce vélo. D’aucuns sont convaincu de cette version et l’ont manifestés en 1987 lorsqu’elle a signé un partenariat avec la coopération Suisse dans le cadre du développement de la zone Nylon, son lieu de résidence. De commun accord, lorsque la MAETUR (Mission d’emménagement de l’Equipement des Terrains urbains et ruraux) l’autre bras séculier de l’Etat à commencé la démolition des maisons pour les routes, la construction des Equipements etc. ces derniers l’ont tendu un piège et ont démoli son vélo. Ils pensaient le faisant qu’elle devait succomber à la suite de cet incident car désormais dépourvue de son Totem mécanique, elle ne survivrait plus. Dommage, elle est morte 27 ans après.
Malheureusement, le vélo de nos jours rentre de plus en plus dans les calendes Grecque. Pas qu’il ne passionne plus personne. Non, les jeunes enfants se l’approprie mais la misère ambiante dans laquelle est plongée les populations fait des motos dont la chine déverse sur le marché africain à des prix dérisoires la nouvelle coqueluche.
Pourquoi ? ces motos permettent non seulement de se déplacer mais assurent également le pain quotidien de nombreuses familles africaines.
Le vélo qu’il y a en 60 était un indice de richesse reste aujourd’hui une attraction pour les cyclistes seulement dans une grande majorité. La propension pour cet instrument qui gagnait les jeunes, les vieux brefs les Hommes de tous les âges est légèrement déplacée vers d’autres merveilles technologiques de plus en plus .Malgré l’amélioration de l’infrastructure routière on y observe de moins en moins les vélos chez les jeunes gens notamment à Douala au Cameroun où je vis. La course vers les vélos est effrénée au profit des motos. Néanmoins beaucoup conservent leur vélo comme un objet de Musée et jusqu’a nos jours bien que morte vous trouverez le vélo de la Sœur Marie ROUMY accroché à son garage.
Du vélo est née la légende de la sœur Marie Roumy, morte à 83 ans, elle est entrée dans l’histoire comme un personnage mythique pour son amour prononcé et singulier du vélo, mystique parce que disait-on, son vélo possède une potion magique.


Adieu sa Majesté

Si un jour, il vous arrive de longer la rive gauche du fleuve NOUN, vous y trouverez à l’extrémité du continent, un baobab. Le symbole ou la marque d’une puissante chefferie ; le royaume Bamoudjo .Comment est –on arrivé à cette royauté ? Dans ce lieu serpenté de collines ou le foret dense équatorial a merveilleusement réussi, car elle a une faune et une verdure largement diversifiées, un phénomène extraordinaire se produisit. Quoi donc ? Il y a des milliers d’années, une jeune fille enfanta d’une manière extraordinaire et étrange car des mémoires anciennes, personne ne révèle l’identité du géniteur.
L’on sait seulement qu’au sixième mois de la grossesse, la dite fille connu des événements étranges, des phénomènes peu orthodoxes ou ordinaires .Lors des promenades dès qu’elle heurtait le pied, elle entendait une voix étrangère lui dire (adom dom ma), ce qui veut dire doucement maman ; n’en pouvant plus supporter discrètement ces choses, elle s’ouvrit au village. Ses sœurs du terroir vérifièrent tous l’information et furent unanimes que l’enfant qui devait naître était supérieur à tous et unique en son genre.
Sa naissance vint conforter les hommes dans sa singularité, il naquit avec au poignet un bracelet rouge, le symbole et le signe des grands chefs. A compter de ce jour, une grande cour se constitua autour de lui ; il grandit avec des honneurs et des largesses du à son rang. A l’age de douze ans il fut intronisé et c’est la d’après la mémoire collective le début de la royauté MOUDJO., un guide spirituel était né. Pendant plusieurs décennies, il régna et gouverna sans partage du pouvoir, il incarnait la vérité absolue, sa sentence était sans appel .Il eut de nombreuses femmes et de nombreux enfants ; les langues déliées racontent qu’il était un baiseur hors morne ou pair, il savait se donner du plaisir et ne perdait pas une occasion de faire l’amour à ses multiples femmes .Megne était sa préfère car elle savait se donner en spectacle et râlait de plaisir lors de leur ébats sexuel , ce spectacle égayait sa majesté et attisait une pressante envie de déchirer le cul de Megne . La rumeur raconte qu’elle mangeait du légume frit sur son sexe en pinçant ses testicules et il aimait ça, être caressé d’une manière audacieuse et Megne avait la recette. Même dans les sillons, elle y dressait le lit pour une partie de jambes en l’air. Ceci faisant des jalouses, que voulez vous…elle avait le secret, était entreprenante et audacieuse comme avaler le précieux jus de ces couilles, s’offrir en levrette ou à califourchon et, il fallait oser dans ce décor de plusieurs femmes pour avoir une place de choix. C’est ça qu’il fallait pour espérer passer autant de nuits à caresser le pénis ou envoyer une langue rappeuse et chercheuse sur le sexe ou dans les délicates oreilles du prince.
Les circonstances particulières de sa naissance de ce gourmand de sexe lui avait donner un nom hors du commun (Tamuedjoun) chef supérieur des armées ; li devait mesurer deux mètres et dix centimes et peser environ quatre vingt dix kilos. Ce robuste avait de larges épaules et des pieds aussi larges car pour ses souliers, le cordonnier le prenait des mesures personnelles ; son regard était épouvantable et effroyable ; ses gros yeux presque ressortir des orbites donnaient une peur bleu à ses citoyens. Pourtant, il était si courtois mais aussi très réservé lors des discutions ; sa petite tête ronde qui avait au dessus une touffe de cheveux qu’il laissait pour son look personnel reposait sur ses larges épaules. Il laissait pousser une barbe longue telle celle des anciens prêtres de l’église catholique orthodoxe ; c’était la marque des hommes du temps jadis..
Tamuedjoun , au contraire de son nom ne fut pas un conquérant ni un colonisateur ; Il fut plutôt un brave cultivateur. La nature ayant enrichi la région par une terre assez fertile et un cours d’eau qui arrose toute la région donne de la nourriture à profusion ; sa main rugueuse mais chatouillante comme le disait sa préférée Megne pour se vanter auprès de ses co-épouses des bienfaits que lui procurait cette main au toucher de son corps et surtout dans les entrecuisses, sur les tétons et enfin sur le clitoris, fut un instrument aguerri pour les travaux champêtre. Tamuedjoun avait le plus grand grenier, comment cela pouvait –il s’expliquer ? Eh bien, il avait bien sur ses plantations mais il vivait des dons et des legs ; les hommes du village se donnaient la peine et discutaient même le luxe de l’offrir d’amples cadeaux pour mériter une place de choix dans sa cour et vivre, des privilèges auxquels les différents titres de noblesse offraient
Chef noble de part son accoutrement, en peaux d’animaux les plus craint dans la hiérarchie de la faune, tels que la panthère, le lion, Tamuedjoun est cependant reconnu dans la légende des chefs Moudjo comme le diplomate et le plus intelligent de tous. Il a su faire éviter des bains de sang et des conquêtes sanguinaires à son peuple en usant de son intelligence et de sa sagesse pour rallier les ennemis à sa noble cause, la paix. D’aucuns expliquent cette situation comme le résultat de sa faiblesse ou d’extrême lâcheté et surtout la peur de se perdre totalement dans des rivalités et des guerres expansionnistes
Tamuedjoun aurait dirigé son peuple pendant plus d’un siècle et serait mort, d’une mort extraordinaire ; son crâne ne compte pas parmi les crânes de ses descendants. Dans la grande case sacrée, cette sorte de battisse traditionnelle faite de terre cuite, d’une toiture stylée par les sculpteurs traditionnels ou on vient faire des sacrifices en l’honneur de nos dieux, le crâne de Tamuedjoun est absent. Pourtant, il aurait pu être le premier à y être enterré. Néanmoins, une motte de terre venue des profondeurs du fleuve Noun remplace ce crâne ; pourquoi une motte de terre venue du fleuve Noun ? Eh bien parce que le jour ou li devait se livrer à la mort, Tamuedjoun cueilli une espèce d’herbe médecin ale qui existe chez nous et sert à recouvrir les yeux des grands marabouts et grands chefs lorsque la dernière heure à sonnée .Ce rite est exécuté par les personnes de même caste de notabilité. S’étant recouvert les yeux, il se dirigea droit dans le Noun pour ne plus jamais revenir. , il est parti d’une manière miraculeuse comme il est venu au monde. Ainsi s’achève l’histoire de Tamuedjoun, le premier chef, celui qui a tracé la lignée des chefs Moudjo. A sa mort, sa majesté était resté solidement plantée sur ses racines Le baobab qui symbolise la marque d’une puissante chefferie était resté verdoyant et couvrait Bamoudjo de son ombre. Tous les pouvoirs y étaient restés liés et Bamoudjo respirait la vie, respirait bonne vie.
Après la mort de Tamuedjoun, les jours heureux finirent pour ce peuple de montagne ; la paix qu’il avait connu devint un joyeux lointain souvenir. Une série de malheurs se greffa à l’histoire de ce peuple ; la discorde régna entre les neuf notables pour l’exécution du testament secret de Tamuedjoun et ce désordre amena chaque prince à se prévaloir le titre du roi. Le royaume venait ainsi de recevoir le premier couac de son histoire. La cupidité, la vanité des princes et des notables firent que le royaume s’éclata en plusieurs petits villages ayant à sa tête un prince issu de la dislocation de royauté, les princes fidèles à l’héritier légitime et mandaté finalement par le testament de Tamuedjoun migrèrent vers une terre nouvelle. Ils eurent la chance de découvrir de vastes domaines vierges, la, ils implantèrent le nouvel Bamoudjo. Miraculeusement, on découvrit la présence d’un baobab à l’entrée nord du nouvel emplacement un de ces quatre matins. Les hommes conclurent que les divinités avaient suivi l’héritier légitime et ils venaient ainsi de voir la manifestation des dieux, une fête fut organisée pour remercier Dieu de cet avènement ; on y sacrifia assez de chèvres de poules qui sont des animaux pour l’offrande par excellence à nos divinités


Bamoudjo ,pour la gestion efficiente et optimale de nos capacités

Lorsque Monsieur KAMKUMO Joseph prend les rênes du COCEDEBAM en 1990, les Bamoudjo comptent déjà parmi les peuples naufragés de L’hégémonie expansionniste Bandjoun. L’élection de Monsieur KAMKUMO Joseph à la tête du Comité central du développement du peuple Bamoudjo donne un nouveau coup d’éclat et un élan neuf. Elle assure une transition et met fin au balbutiement du peule qui pensait qu’il fallait pour ce combat mettre du vin neuf dans des vieilles outres ou, alors casser les vieilles outres et verser le vieux en parlant de l’UGB (Union Générale des Bamoudjo). L’enfantement du COCEBEBAM ne s’est pas fait sans des couacs, il s’est opéré difficilement. Il fallait avoir des raisons nobles pour battre en brèche le réseau de Monsieur BOPDA Chrétien le leader charismatique de L’UGB. La toute première tête de proue du mouvement contestataire de l’annexion de Bamoudjo par Bandjoun. Monsieur KAMKUMO Joseph face à son concurrent à usé d’un peu de mépris en concert avec une frange de notables et les discordances entre les deux leaders se sont pas faits attendre. Toujours est-il la raison du COCEDEBAM a finalement triomphé et il a pris la suite de Monsieur BOPDA Chrétien et s’est jeté dans la gueule de l’UGEB (Union Générale des Elites Bandjoun) en espérant ressortir des entrailles de l’adversaire avec Bamoudjo classé en chefferie de 2ème degré.
Ce confit fratricide entre Bandjoun et Bamoudjo est jalonné au cours de l’histoire par le règne des rois marqué tantôt d’une amitié débordante. Ce fut le cas entre BOPDA FOAMOUDJO patrice et KAMGA Joseph (1925-1975). Et d’une rivalité sans pareille, ce fut le cas entre TEMUEDJOU ET FOTSO II (1900-1925) l’époque ou les historiens situent à peu près le règne de ces deux chefs. Néanmoins l’héritage que cette amitié controversée de rois Bandjoun et Bamoudjo a légué aux deux peuples reste ce conflit latent, insidieux, sournois dont les relents, sapent les élans de sympathie des membres des deux communautés dans les différentes villes du Cameroun. Qui était BOPDA Chrétien ?
BOPDA Chrétien avant les années 1990 fut le phare, le guide et la tête de proue de l’UGB. Il fut coopté à ce poste par sa Majesté BOPDAFOAMOUDJO Patrice en remplacement de SOUOP CHEWA licencié du poste de secrétaire du chef pour des raisons dont certaines langues détentrices de l’histoire refusent d’étaler dans les colonnes de la presse.
L’on se souviendra encore pour longtemps de Monsieur BOPDA Chrétien, distingué de sa Barbiche de bouc, il a rayonné dans l’arène politique du KOUNG-KHI pendant plus d’une vingtaine d’années comme le farouche contestataire de l’hégémonie BANDJOUN et est reconnu dans les salons ministériels comme la figure emblématique et incorruptible de la cause indépendantiste des Moudjo vis-à-vis des Bandjoun. Paré Puissance surnaturelle parce que protégé des lieux sacré et des divinités du peuple Bamoudjo, il a survécu à plusieurs atteintes à sa personne.
Cette puissance et sa capacité, prompte à réagir aux assauts Bandjoun et sa vivacité dans les milieux Bamoudjo, du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest pour les expliquer le niveau de lutte atteint et des efforts particuliers et collectifs qui restent à fournir font de Monsieur KAMKUMO Joseph en dépit de leurs dissensions, une paire d’hommes à la même valeur intrinsèque. KAMKUMO Joseph ne pouvait être autre que son successeur naturel. Même si tout ne s’est pas déroulé à l’époque dans le strict respect de la règle de l’art en ce qui concerne un successeur naturel, au delà des querelles et des inimitiés de l’un par rapport à l’autre, tous ceux qui ont connu BOPDA Chrétien et ont vécu le quotidien de KAMKUMO Joseph peuvent témoigner qu’à l’égard de la gestion de la situation conflictuelle avec les Bandjoun, les deux hommes ont le même tempérament, le même abnégation, l’acceptation des risques même au pire de laisser la vie, l’élan du don de soi l’acceptation des railleries ou des moqueries de leur Co-villageois. Ceci se résume en une seule chose, l’amour pour leur village et leur peuple. Ils ont montré un amour indéfectible pour le village et leur témérité à accompagné chacun dans ses actes de bravoure face parfois aux assauts guerriers des Bandjoun.
Tout l’élan de sympathie que je dégage pour Monsieur KAMUKUMO Joseph, n’empêche pas de jouer en tant que homme de médias, mon rôle d’avant-garde et de questionnement.
Si je célèbre Monsieur KAMKUMO Joseph, ce n’est point un handicap de l’interroger sur la question de SOCOCAM (société coopérative de Bamoudjo) ou il a montré ses limites en tant que gestionnaire du patrimoine commun. Il faut d’ores et déjà admettre que son projet de création de cette unité était louable et était une alternative pour mettre en valeur et d’une manière optimale notre campagne mais ce projet s’est avéré être un fiasco financier et ils sont nombreux les actionnaires à l’instar de KENGNE DIESSE Joseph, NONO benoit, Qui veulent des éclaircis sur opacité des fonds du SOCOCAM.
Cette société à son ouverture avait un capital qui se comptait en millions, qui fut englouti en si peu de temps. Les raisons de cet échec doivent être élucidées par les gestionnaires dont KAMKUMO Joseph était la tête de proue.
Les raisons jusqu’ici avancées sont des prétextes faciles et nous pensons que nous devons cesser de justifier nos échecs en prétextant toujours le conflit qui nous oppose contre notre géant BANDJOUN. C’est une proie facile et ne passe plus comme gage d’échec. Nous devons sublimer ce différent et voler parfois au secours de ce grand voisin et non se réjouir des multiples incendies comme celle du 10 Janvier 2015. D’aucun parmi les auteurs ont souvent même cité les Bamoudjo comme la main invisible des incendies qui ravagent très souvent la chefferie Bandjoun. (à lire dans le livre de Pierre TCHOUTEZO les royaumes bamilékés des origines à la mondialisation.)
Nous pensons en toute honnêteté que parmi les Bandjoun, ils existent des pro -moudjo et que notre échec doit avoir autre justification.
Le projet SOCOCAM n’est pas le seul échec, Bamoudjo infos de DJOYUM Bertrand liste autres projets qui ont connu des échecs similaires n’émanant plus de la responsabilité de Monsieur KAMKUMO Joseph
– Le projet d’eau potable
– Le projet gère par PREEFO Elisabeth
La gestion de la maison abritait la propharmacie jadis. Comment se gère l’argent perçu par les tiers comme loyer de ce local qui abrite depuis plus de dix ans un maître ? Dans quel compte cet argent qui, devrait normalement servir la cause commune à Bamoudjo est reversé ? Toutes ces distractions de fonds publics, n’émanent pas de KAMKUMO Joseph puisque les tiers sont connus. WABO Isidore l’actuel président du COCEDEBAM cumulativement avec son poste de président des élites Bamoudjo de Douala m’a l’air bien naïf.
J’admire son courage mais à mon avis on lui à donné une coquille vide, un tombeau à ciel ouvert. Un véritable cercueil, le COCEDEBAM qu’il hérite est dénué de toute valeur intrinsèque, de toute valeur morale et financière, de toute volonté humaine. Il risque endossé tous les échecs cumulés de ses prédécesseurs.
Il faut reconnaitre qu’en 1990, lorsque Monsieur KAMKUMO Joseph est élu président malgré les difficultés du village, le peuple Bamoudjo est prêt à se sacrifier totalement. Tel n’est plus malheureusement le cas ; à titre d’exemple, les Bamoudjo attendent qu’on les dit comment ont été géré l’argent cotisé pour la sortie officielle du chef au La’akam en 2011 puisque cette cérémonie n’a pas eu lieu.
Comment le président du CEBADO sachant que cette cérémonie était bâclée n’a pas tenu le peuple au courant ? Ces différents Couac ont progressivement sapés le moral des Bamoudjo. Ils attendent une excuse publique des leaders du CEBADO à cette époque là.
Monsieur WABO Isidore en janvier dernier, lorsque je l’ai rencontré après la sortie de ma brochure, je l’ai trouvé enthousiaste et déterminé à courir des nouveaux défis. Aura-t-il les capacités de redonner totalement confiance à la base. Il veut faire de nos réunions de véritables levées de fonds pour les projets de développement et de support économique pour encourager la sortie des jeunes Bamoudjo de la pauvreté par le financement microprojets etc. …
Nous savons qu’une association comme Mugo Samali dont NONO Justin assure la présidence depuis sept ans a les capacités d’une telle initiative pourquoi pas la famille TOMHE et bien d’autres… ?
C’est peut -être vers cette vision que le nouvel homme fort du CEDEBAM tente d’imprimer qu’il faut se tourner. Seulement il ya un grand travail à faire à la base et les vrais travailleurs sont peu.
La critique est aisée mais l’art est difficile.
Monsieur WABO Isidore devrait compter sur tous, et les élites doivent encore se mobiliser. Pour ceux qui se sont senti abusés, nargués par les congénères ils doivent essayer de pardonner et la population devrait être reconnaissante et garder désormais son langage ordurier. Nous avons tous vue KENGNE DIESSE Joseph, léwé pierre, Taffo Issac et bien d’autres Monsieur NONO Benoît se dépenser financièrement pour tous sans réserve. Que leur avons-nous réservé quand ils ont perdu un peu de leur élan financier ou leur différente source de revenus ? Des injures Brefs cesons d’être un peuple caractérisé par l’hypocrisie et la barbarie.
Cependant, qu’importe nos nombreuses discordances, l’important est de créer une nouvelle synergie.
Que ceux qui peuvent se donner encore pour tous s’élèvent d’un cran de nos vieilles habitudes et continuent à tendre la main aux jeunes. Ainsi le nouvel chef de la communauté Bamoudjo à Douala sa Majesté TAMWA Jean doit continuer à pouvoir des emplois aux jeunes et se ménager de distraire les fonds des multiples projets dont il est désormais le principal gestionnaire.
Reconnaissons les valeurs parmi nous et célébrons-les, sa Majesté KENGNE Anatole en mettant sur pied une nouvelle dynamique ne devrait pas jeter l’opprobre sur les actions de ceux qu’hier ont occupé des postes clés au sein de la communauté.
Ils ont œuvrés longtemps pour ce village. Qu’importe que nous déplorons leur faute de gestion, aucune œuvre humaine n’est parfaite.
Au delà des humiliations, leur courage d’avoir été des têtes de proue de la locomotive Bamoudjo. C’est dans cette optique qu’il faut anoblir Monsieur KAMKUMO Joseph et les notables qui ont pensé à faire nommer différents chefs de Bloc dans notre vaste campagne. Ce projet est une stratégie pour parer à l’occupation illicite de notre campagne des autres FOTSO Victor ou certains gros calibres qui pourraient suivre son exemple.
Cette stratégie est d’un double enjeu politique ou visée. Elle est désormais un argument important à faire valoir à l’administration pour lui montrer haut bien combien sont déployés les Mondjo sur un vaste territoire et en terme d’habitants. Cette raison pourrait nous aider à demande sans hésitation au vu de nos nombreux quartiers l’élection de notre chefferie en 2ème degré.
Pourquoi la chefferie Bamoudjo décolle pas t-elle totalement ?
Il ya quelques notables qui font une révolte sourdine et s’accordent pour ne pas reconnaitre la légitimité de Sa Majesté KENGNE Anatole.
Pour la petite histoire, en 1967 sa Majesté BOPDA FOAMOUDJO Patrice est victime d’une maladie. Le prince KAMGA Marc se porte officiellement comme celui qui assurera toutes les dépenses pour les soins de santé de son père, chef Bamoudjo.
Curieusement après que le moi des Bamoudjo ait retrouvé la santé, KAMGA Marc demande être remboursé sur la totalité de ses dépenses. Pour ce fait, il s’approprie les champs de caféier du roi. Ceci sonne dans les oreilles des Bamoudjo comme une humiliation de leur chef, un scandale familial, un crime de lèse Majesté pour d’aucuns.
Le roi est désormais dépourvu de son plus grand trésor et malgré les indignations du peuple, KAMGA Marc brille par son arrogance et cette grosse tête le conduit quelques années plus tard en séance plénière des princes Bamoudjo à Rayer son nom dans le registre de la lignée du chef BOPDA.
En 1987 lorsqu’il se porte comme successeur à son frère LOUODOM David, cette succession divise le peuple et créée des tensions entre les princes.
Tout compte fait, il est porté au trône précipité par l’urgence de ne pas laisser la chefferie aux mains de FOTSO Victor et NGNIE KAMGA qui, installeront NJINJOU Maurice, le frère consanguin de KAMGA Marc d’obédience Famla II.
Certains notables s’attendaient cette fois ci qu’on aille chercher le fils de LOUODOM David dont-ils pensent que le trône l’appartient légitimement.
Peut-on donner la succession à une famille qui depuis une trentaine d’année pratique la politique de l’autruche en terme plus simple la politique de la chaise ride ?
Dans tous les cadres institutionnels du village et même des milieux dits informels. Deuil funérailles, assemblée sportive et culturelles ils sont absent.
Ces notables et les princes désistent font de l’agitation. Sans faire l’apologie de KENGNE Anatole dont certains voudront qu’il assume les égarements de son géniteur, ce dernier depuis son retour du Canada est dans les cercles du village. D’ailleurs nous pensons que cette fraction réticente à sa Majesté KENGNE Anatole fait profil bas puisqu’il ressort d’un procès verbal issu de la réunion des princes siégeant pour la désignation d’un héritier pour le compte du chef Bamoudjo que Monsieur KENGNE Anatole a eu le suffrage de tous.
On peu certes reprocher que le processus de cheminement au La’akam a été émaillé de plusieurs entorses du début jusqu’à la fin .D’abord de la personne qu’il l’à arrêté au lieu de la place publique. Ce dernier n’avait pas qualité dit-on. Et WABO TATUEWO aurait à sa sortie de la’akam inversé le sens des choses, WABO TATUEWA l’a conduit premièrement à la chefferie au lieu de chez WAFFO KAMNE et ensuite chez TA GUEKO.
Il ressort de certaines enquêtes que beaucoup de choses coutumières sont bloquées au village.
Pourquoi est-il difficile de trouver un consensus pour la succession de BOPDA FAOMOUDJO. De sources bien introduites, Sa Majesté BOPDA FAOMOUDJO a une grosse responsabilité sur le déclin du village. Celle la plus criarde c’est le partage de toute la chefferie à ses fils. Nulle part ailleurs ou observe les bizarreries de Moudjo. Une malédiction pour la chefferie certaines langues déliées affirment qu’il avait la mauvaise habitude de tronquer la succession de ses notables et que de chœur certains notables ont juré que sa succession ressemblerait à celle de ses confrères dont il passe le temps à falsifier le testament.
Voici ce que pensent certains notables Bamoudjo bien introduit dans les secrets de la chefferie. BOYOM Pierre et TAKU DJOMTUE affirment que les forces du Cosmos nous lâchent peu à peu parce que nous ne respectons pas les vérités qui sont sacrées.
Dans la gestion de nos affaires traditionnelles et coutumières. Ils sont du groupuscule de ceux qui pensent ainsi comme BOPDA Gabriel un des rares petits princes de la lignée de TAMUEDJOUN que, Sa Majesté KENGNE Anatole devrait démissionner et être consacré comme un grand WABO et être au rang de WAFFO KAMNE ou de TAGNOUOC.
D’ailleurs pour que les forces du Cosmos reviennent et pour que notre chefferie garde ses forces mystiques et l’emblème de sa puissance, il faudrait investir les vrais successeurs ceux qui doivent agir sans crainte d’y ressortir les pieds devant. Cette clique de notables affirme qu’il ya des lunes qu’aucun lieu sacré n’a reçu des sacrifices de l’huile, du sel, des jujubes et comment croyons-nous être encore dignes de recevoir d’eux une quelconque bénédiction ?
La force des trois lions qui gouvernent et protègent le village est absente car les successeurs investis Sont illégitimes.
Nous devrons investir un Taku Djomkoua, un Te Zie Tio et le chef du village qui ont en commun ce totem. La force de ces Totems doit converger vers celles épar²s des autres notables du village pour faire un seul et in divisible. De même il faudrait accompagner le nouvel TAGUEKO a véritablement intégrer le cercle des grands notables au sein duquel il jouit d’une place prépondérante.
Des successions comme celle de TAGUEKO et TAMO TAKAM doivent être à l’actif de tous et notamment de Sa Majesté KENGNE Anatole dont il n’est pas mendiant. Qu’il se réfère à l’histoire, il reconnaitra que son grand-père le feu Sa Majesté BOPDA FOAMOUDJO a sacrifié un peu de son pouvoir financier pour asseoir certains notables à son Epoque.
C’est aussi la vertu d’être un grand Homme.


les mondofolies

Pour peu que vous ayez visités les centaines de blogs qui peuplent la plate forme mondoblog, vous remarqueriez que chaque blogueur ou chaque blog-gueuse y va de sa ligne Éditoriale singulière, de son style et exhibe sa folie dans les contenus de son Blog.
C’est ça la mondofolie une plate forme ou chacun déverse ses névroses et même les psychoses y ont place.
Cela s’appelle en deux mots la diversité culturelle ou autrement la démocratisation de la parole. Cette plate forme ou les amoureux, amateurs ou professionnels de l’écriture exercent leur tallent, aiguisent leur style et partagent leur approchent culturelle sans être affligés en raisons des choix des canons ou des vecteurs culturels et des politiques sociales qu’ils défendent, reste une cure thérapeutique par son mode d’accès. Le concours mondoblog, très sélectif marque la différence ontologique d’avec d’autres plates formes ou on y accède par simple inscription sur le Web ou sur internet. Le blogueur mondoblog pour cette différence fondamentale qui le distingue d’autres blogueurs, peut se vendre au delà de mondoblog car ce label ou il accède par concours est un atout commercial dont certains détenteurs ignorent la portée. Francofolie comme mondofolie, ces deux plates formes s’accordent sur un fait particulier. Celui d’être un lieu de partage entre les peuples francophones et d’y accéder leur diversité mais celui également de vendre leur différente folie.
Monsieur respectez-moi, je ne suis pas entré à mondoblog par effraction, j’y suis par concours, un sacre même si je prends des cours de comment savoir bloguer sur le blog de mon ami auteur du billet « le petit écolier ».
C’est ainsi que commence ma folie ma dit-on quand les spasmes de la folie ont disparu et que j’ai retrouvé la quiétude de l’esprit.
Salut les potes !
La mondofolie est une tribune ou nous les fous qui vivons sur la tyrannie de l’écriture déchirent les écrans pour dévoiler le Mobil de notre folie. Lisez mon blog et vous y découvrirez pourquoi d’aucuns m’appellent le poète fou.
Portons la plaie de l’humanité dans nos folies, célébrons là sur mondofolie en exerçant la témérité de notre langage délirant dans nos textes pour panser nos blessures, celles qui nous avons affligés à nos semblables. Quand je dis nous, c’est bien sûr les politiques et ceux qui font les économies et défont.
Humblement fou je le suis.
Et c’est parce que je suis fou que ma plume est rebelle mais en vrai, elle est tout simplement humaniste.
Mondofolie est une foire ou chaque fou devrait aménager son stand, pour séduire le public venu nombreux voir les fous exhiber leur nudité. Les textes que je récite religieusement est pour la bonne gouverne des stars en herbe de l’écriture pour qu’ils ne commettent pas la même bêtise que moi d’attendre un espiègle parrainage.
Il faut tout simplement croire en soi et oser, depuis le jour ou j’ai vaincu le complexe d’infériorité devant les doctorants je suis devenu fort et non fou.
Qu’importe le temps que j’ai mis à baliser ce chemin, l’important c’est sur mondofolie, chaque fou de l’écriture exprime ses nausées, les égarements de son esprit, la misère de sa vie et décrie le misérabilisme d’un continent.
Qu’importe le traitement financier, mondofolie n’est pas un laxatif, c’est plutôt la résultante des drogues fortes qui sagement dosé vous impulse une seule envie, celle de déchirer les écrans. Voilà mondofolie, le thermomètre indicatif des fous.
Que Dieu garde mondoblog dont, il ne peut y avoir autre dérivée que mondofolie.
A chaque blogueur sa capacité à crever l’écran de sa folie.


Je suis desormais le gardien de la case sacrée

Je suis le gardien du temple des anciens
A un ami venu me rendre visite lors des obsèques de mon père, je l’expliquai fièrement que désormais, je serais le gardien du temple des anciens. En le promenant dans cette case sacrée, je le laissais contempler les mottes de terre qu’il voyait ranger soigneusement de part et d’autre dans la maison bénie.
Je l’apprenais que sur ces mottes de terre gisent ou sont enfouis les crânes de mes aïeux et ce depuis le fondateur de notre concession familial jusqu’à nos jours. Je le fis savoir un pan de mon devoir traditionnel.
Actuellement que reposent les rênes de la famille sur mes épaules, j’ai le droit d’asperger d’eau, des jujubes, du sel et de l’huile sur les différents crânes qui, reposent ici.
Que pouvait comprendre cette acculturé du bien fondé de ces actes et du rituel que mon devoir m’impose désormais? Je crois qu’il fut néanmoins séduit par le dynamisme que je dégageais en l’expliquant mes taches même s’il me dit : ‘’Et pour tout bien, qu’est ce qu’on a trouvé à te léguer? Et sur un ton sarcastique il répondit, des tas d’os. Jamais je n’aurai accepté d’être dans ce bagne.’’ Pouvait-il savoir que tous le bien être de ma famille découlait du bon traitement que mon défunt père accordait à ces os? Pouvait-il savoir que c’est au pied de ces tas d’os que chaque enfant de la famille venait demander la bénédiction et la protection des aïeux pour réussir dans la vie tout en gardant l’intégrité physique, morale, spirituelle et psychologique ?
Pour ces raisons, je me devais de ne pas faillir à la tâche que mon défunt père m’avait confiée. C’est vrai qu’un tout petit peu, je suis devenir l’esclave de la famille car désormais, j’avais pour devoir d’accompagner à tout moment un membre de la famille pour l’inter céder auprès des aïeux si nécessité s’avérait.
Désormais je suis l’intermédiaire légitime et indispensable des vivants auprès des aïeux que je supplie d’intercéder pour tous dans le monde des invisibles dont pour l’instant, ils sont seuls à partager les secrets avec les dieux. Dans dix ans ou dans une vingtaine d’années, je les rejoindrai dans le firmament et mon crâne sera enfoui par d’autres auprès d’eux.
Pour l’instant je compte le temps qui reste pour que le crâne de mon défunt père soit démembré de son corps et que je fasse des rites pour le déposer auprès des siens
ça fera bientôt dix ans non, quinze ans pour ne pas donner l’impression de précipiter les choses.
D’ailleurs, s’il se faisait déjà temps face à mon retard ou à mon entêtement à ne pas vite vouloir mettre les choses en ordre, la nature aurait déjà précipité sur ma personne un malheur. Ce signal m’aurait fait presser le mécanisme.
Pour l’heure, de concert avec la famille, nous menons la barque en bon train. Que Dieu nous garde des acculturés qui semblent jeter l’opprobre sur nos us et coutumes.
Ils célèbrent l’homosexualité mais trouvent risible le fait que nous croyons à nos divinités ancestrales.
Ils acceptent la pornographie et excusent que les femmes se baladent dans des tenues indécentes au nom de la démocratie.
Ils prêtent allégeance aux multiples personnages étrangers qui pullulent les récits bibliques et trouvent que l’âme nègre est incompatible aux béatitudes de Dieu si elle ne se convertie pas. Quelle perversion


crise de logements sociaux au cameroun, encore un échec de Paul Biya et ses multiples gouvernements

Jean Claude MBWENTCHOU, le Ministre de l’habitat et du développement Urbain a reconnu que la (SIC) Société Immobilière du Cameroun depuis sa création en 1952 n’a été capable que de construire 12 000 logements sociaux sur toute l’étendue du territoire national.
Pire il avouait que pour les projets de construction de 10 000 logements sociaux et 50 000 parcelles constructibles horizon 2013 son département ministériel n’était plus en mesure de donner une échéance de livraison. Ce manège rythme bien aux tergiversations politiques que le renouveau national nous a habitué depuis 1982. Des promesses jetées à l’emporte pièce et des projections futuristes pour faire rêver les pauvres camerounais qui sont d’ores et déjà essoufflés de ce personnage qui encensait les foules en 1980.
Soyons rationnels, en 62 ans, nous avons eu 12 000 logements de la SIC, les promesses à venir du Président de le République peuvent-elles être réalistes et réalisables par ses gouvernants ? 10000 logements sociaux d’ici 2020, 80 00 logements prévus par la coopération marocaine dont 1500 à EKOUNOU et 3000 à Douala. 6 000 logements habitables dans deux ans. Qu’est ce que les promesses sont fabuleuses et donnent des envies de chanter les louanges et les promesses du Renouveau national.
Seulement les réalités quotidiennes nous rattrapent. N’est-il pas par abus de langage que de dire que des logements construits par la SIC et l’autre bras séculier de l’état camerounais en matière d’aménagement des espaces urbains et ruraux la Maetur ( Mission d’aménagement et des équipements des terrains urbains et ruraux) qui en terme d’ambition envisage de produire massivement des parcelles aménagées et équipées de manière à éviter le développement anarchique des quartiers urbains. En d’autres termes, sa mission consiste en l’apport d’un minimum de confort au camerounais tout en contenant au maximum les prix. Les valeurs de la Maetur peuvent se résumer ainsi, professionnalisme et réduction des coûts imputables à la clientèle cible.
On se demande combien de pauvres camerounais des bas fonds de nos bidonvilles peuvent s’octroyer une parcelle de l’ordre de cinq ou six millions ? Pis les maisons qui coutent entre quinze et vingt millions. Même si le dernier camerounais le pouvait, ou est passé le budget de 348 milliards qui était destiné au programme gouvernemental de 10 000 logements, de 50 000. Parcelles aménagées qui couvrait les principales villes du pays selon la répartition spatiale suivante :
• 9 000 unités pour les villes de Douala et Yaoundé
• 4 00 unités pour les chefs lieux de régions autres que Douala et Yaoundé ; 150 unités pour villes industrielles Limbe, Edéa et Kribi
150 unités pour les villes universitaires de Dschang Bangangté et Soa ; 300 unités pour les autres chefs lieux et départements.
Le grand Bluff du gouvernement Biya est chaque jour mis à nu. Si Paul Biya s’est vu des soucis pendant 32 ans de règne, c’est d’enrichir une certaine classe politique et ses amis de beignet d’enfance au détriment du grand peuple.
Si la grande majorité des camerounais habite et continue à vivre dans des zones marécageuses et des régions propices aux multiples catastrophes, c’est bien parce qu’ils n’ont pas d’argent et que ces différentes politiques mises sur pied pour l’accès à la propriété foncière ne les sont pas accessibles. Dans le cadre des évictions forcées et particulièrement celles qui se sont faites en 1987 à Douala dans la zone Nylon, malgré les indemnisations, l’on note et c’est bien curieux que 27 ans après, on peu compter du bout des doigts ceux des expropriés qui se sont véritablement installés dans les différents sites de recasement.
Les raisons sont évidentes, puisqu’ils ne pouvaient pas payer les factures de la MAETUR, ils ont revendu aux gros bonnets leur lots pour aller s’installer ailleurs dans de nouvelles zones marécageuses. Mais cette fois ci avec de l’argent pouvant les servir de se payer les frais du nouveau site et d’y construire une case. En réalité cette situation n’arrange personne mais la précarité dans laquelle Monsieur Biya laisse les jeunes renforcent et scellent de plus en plus les cas de recidive.si depuis 1987 lorsqu’on décriait la perte de responsabilité de biens communs par des fonctionnaires véreux, Monsieur Biya au lieu de sévir s’est mis à dire ou sont les preuves ? Et s’est terré dans l’inertie et plongé ses gouvernants dans les laxisme au grand dans des patriotes visionnaires du scandale que le père de la rigueur et la moralisation dans la gestion des affaires publiques, avait accéléré depuis lors l’opération Épervier peut-être toutes ces sommes distraites auraient servir à accompagner réellement les politiques d’un camerounais un toit décent.


cinq bonnes raisons pour que son excellence Paul Biya le president du cameroun quitte la scène politique

Monsieur le Président PAUL BIYA partez pendant que vous êtes sur une courbe ascendante.
Comment retenir la Nausée ?
Le peuple camerounais est excédé.
Ou sont passés les 1000 tracteurs achetés en pompe pour le comice agro- pastoral d’Ebolowa en 2014 ?fallait –il monter sur l’un de ces engins pour affirmer et donner l’illusion au peuple camerounais et à l’opinion International sur le fait que le monde agricole se porte bien chez vous ? Voilà un chef d’État dont ses collaborateurs se jouent de trompe œil pour le duper et le conduire vers un bourbier. Pour 1000 tracteurs nous avons englouti 18 milliards, pour cette même agriculture vous avez ordonnez des dépenses incommensurables et l’agriculture ne se porte pas au mieux, les camerounais meurent de faim et d’aucuns mendient leur pitance quotidienne. 1000 tracteurs abandonnés aujourd’hui dans la brousse et sous silence d’un Chef d’État aussi laxiste que ses multiples Gouvernements.
Monsieur le Président PAUL BIYA sur la base de quelle expertise avait-on acheté ces engins qui ce sont avérés inutiles. L’appropriation de ce type d’engins lourds était-il une priorité pour le monde agricole et dans la zone ou ils doivent finalement servir ? Les lourdeurs de l’administration BIYA a demandé à ceux qui ont orchestré les achats et leur questionner sur le bien fondé de leur expertise traine des conséquences douloureuses. Ces lourdeurs et ces multiples couacs n’amoindrissent par la famine qui gagne le peuple. Si d’aucuns peuvent citer l’ensemble des mesures qui ont été prises lors du conseil Ministériel du 07 Mrs 2008qui devraient être mise en œuvre pour une application sur la baisse des produits de grandes consommation et de l’approvisionnement optimal du marché aux denrées de premières nécessité, il faut noter que ceci ne relève pas de la vision de Monsieur PAUL BIYA et de son équipe. Seule la rue a eu raison de ces avatars du système BIYA. C’est l’élan du courroux du peuple camerounais qui a fait bouger les lignes et c’est par peur d’une cote d’Ivoire bis ou du printemps Arabe que le gouvernement camerounais se soit précipité à trouver des palliatifs à la vie chère. Doit-on continuer à faire confiance au régime BIYA, Jean Luc MBARGA dans le magasine Expression du centre citait 14 raisons pour continuer à le faire confiance. A son actif il énumérait :
La stabilité et l’équilibre des pouvoirs
La transformation de la vie politique
La ré dynamisation de la vie syndicale
Un paysage dynamique diversifié et une presse agressive
Un pays qui s’enrichit
Un cadre macro économique stable
La lutte contre la corruption et la redéfinition du rôle de l’État
Une gestion prudente des revenus du pétrole
Le développement du secteur privé
La revalorisation de l’agriculture et du développement rural
La santé ou vie de démocratisation
L’amélioration du statut de la femme
La lutte contre la criminalité
La résolution des conflits de BAKASSI – l’étoffe des nobélisables.
Ceux qui sont habitué à la gueule des griots du régime BIYA connaissent par cœur les termes forts emblématiques forts élogieux et flatteurs qu’ils tiennent quant il s’agit de soutenir la tête de proue du R.D.P.C.
Nous avons attendu plus de 30 ans pour voir s’imprimanter sa politique de lutte contre les dé tourneurs des deniers publics, cette lutte qui se voudrait acharnée contre les délinquants est entre guillemets. Faudrait-il attendre encore 30 autres années pour que Monsieur BIYA imprimante dans la profondeur les axes de sa politique ? Monsieur le Président partez pendant que vous êtes sur une courbe ascendante. Pour le peu de temps qui vous reste, venez dans le bas fonds de nos bidonvilles vivre dans les misères de la population. L’éloquence des discours ne sert à rien dans le panier d’une ménagère. Le peuple ne peu continuer à vivre des utopies, il y a longtemps qu’une bonne tranche de la jeunesse camerounaise a cessée de rêver de vos belles phrases.
Ce dont vous avez réellement apportées en 32 ans de règne sont les motos chinois notre meurtrier quotidien.
Ce dont vous avez réellement apportez en 32 ans c’est la prolifération des débits de boissons en nombre exponentiel, les auberges pour la vente du sexe et la mendicité.
Ce dont vous nous avez réellement c’est l’effritement du tissu familial qui se caractérise de plus en plus par les égoïsmes et l’absence de la fraternité, le mal être qui gagne de nombreuses familles en raison de l’amincissement des portes monnaie.
Ce dont vous avez réellement apporté c’est le call- box pour les jeunes filles soucieuses d’un peu de dignité pour leur corps.
Ce dont vous nous avez réellement apporté, c’est la dispute des petits métiers jadis réservés aux immigrés.
Le legs que vous nous laissez comme trésor précieux, pour la postérité pour nous qui meublons les bas fonds des quartiers et des villages, c’est la précarité


Le president paul Biya ne saurait voler la victoire du peuple camérounais depuis 60 ans

]Les luttes humaines ne périssent jamais et pour peu que les luttes sociales ou politiques deviennent populaires, elles ne sont jamais vaincues malgré le temps à endurer. Toute lutte réelle par imaginaire qui participe à l’avènement d’un nouvel ordre social et à la transformation de la société, est le fruit d’énormes sacrifices et exige malheureusement un temps parfois énorme pour sa réalisation. Cependant les luttes réelles victorieuses ne sont et ne seront jamais l’apanage des seuls héros. C’est le rayonnement de l’engagement et de la détermination d’un peuple.
Nombreux sont ceux qui illustrent la qualité de la gouvernance sous l’actuel président de la république par le nombre de ses anciens proches collaborateurs en prison pour atteinte à la fortune publique. La lecture du discours d’investiture du président El Hadj Ahidjo AMADOU, lors de sa prestation de serment à la magistrature suprême le 06 Mai 1975 dénote des propos assez édifiants. ‘‘Le pays est depuis très longtemps un tombeau blanchi’’.
Les arrestations d’aujourd’hui sont le fruit d’une lutte menée de bout en bout par le peuple Camerounais et la presse indépendante nationale. En 1997 quand les journalistes de l’hebdomadaire galaxie traitaient le dossier de la gestion du parc immobilier de la CNPS, dossier qui, deux ans après avait entrainé l’arrestation du directeur général de l’époque de cette société. Pierre Désiré ANGO et laissé libre 98% des personnalités impliquées dans ce scandale qui compromettait jusqu’à certains des chefs d’Etats étrangers, après suivi en 1999 de l’affaire de l’ancien ministre MOUCHIPOU Seidou outre les enquêtes sur les causes des arrestations des personnalités comme Emmanuel ONDO NDONG du Feicom Joseph EDOU du crédit foncier, Gilles Roger BELINGA de la sic et autres, il fallait oser et donner un coup de déclencheur au procession de la mise en cage et la confiscation des biens des mauvais hauts commis de l’État. Cela était bien étonnant que sous le règne de Biya baptisé rigueur et moralisation dans la gestion du patrimoine public qu’on y découvre assez d’écart de comportement de la part de ceux qui étaient censés être des têtes de proue de cette vision politique. Christian TOBIE KUOH dans son livre ‘‘Une fresque du régime Ahidjo 1970 – 1982’’ donne les raisons du manque de vertu et de l’absence du sens de l’intérêt général chez ceux qui gèrent la fortune publique, des acteurs politiques et des opérateurs économiques qui ont transformé le Cameroun en un pays où le devoir bien accompli, la probité, l’honneur et la fidélité sont présentés comme de la naïveté. Les faits contenus dans son ouvrage dévoilent clairement le Cameroun comme un sanctuaire de mauvaises pratiques depuis des lustres. Christian Tobie KUOH pour avoir été le tout premier secrétaire général de la présidence de la république, le tout premier à occuper les fonctions de ministre de l’inspection général de l’État jusqu’à la présidentielle du 28 Mars 1970 tous les caciques du régime ont obtenu son licenciement et le dépouillement du contenu de ce ministère sait évidement de quoi il parle.
Les événements récents dénotent haut bien comment les délinquants politiques et économiques tirent ce pays toujours vers le bas. Depuis trente ans l’ère Biya, le combat contre la mal gouvernance et les déviances se présentent comme les véritables obstacles à la mise en œuvre de toutes les politiques en vue du bien des populations et du développement économique, social et culturel du pays.
De nombreux collaborateurs du chef de l’État ont toujours la capacité de trouver un moyen illicite pour priser dans le patrimoine collectif.
Les secousses du début de règne du président Paul Biya comme celles du retour au multipartisme furent des occasions pour piller les biens publics sous le prétexte de s’en servir pour consolider le régime.
La plus grande opposition à l’instauration de la politique de rigueur et moralisation s’est produite depuis le vote en Décembre 1995 de la constitution promulguée le 18 Janvier 1996. Les illusions et les ambitions débordantes suscités par les dispositions l’article 2.8 relatives à la limitation des mandats à la présidence de la république ont transformé une franche importante de l’élite administrative politique et économique en des véritables rapaces sans foi ni conscience. Des 1997 la myopie politique des gouvernants à abandonner le grand dessein de la nation pour se consacrer à l’organisation pour s’accaparer du pouvoir et vouant le peuple à la grande misère.
La lutte politique qui débouche aujourd’hui sur les éclaircis du dessein du président Paul Biya prôné depuis 1982 et sous-tendu par les propos de son prédécesseur en 1975 est une victoire à l’actif du peuple kamerounais aucun homme fut-il tête de prou ne saurait se l’accaparer.


De douala à yaoundé en passant par les villes Africaines, quand les belles de nuit électrisent

Je ne m’étais jamais aperçu que dans cette ville
Les biches de nuit jouissent d’un prestige haut de gamme.
Une nuit,
Profitant de mon insomnie
Je me décide de m’évader dans leur palais magnifique
Les hommes en horde
Attendaient au bout de la corde chacun son tour de pendaison sexuelle
Cette attente n’était point cruelle
Que faire d’autre
Lorsque épris d’un terrible envie de baise
La fièvre de passer à l’acte brûle le pénis
Les hommes suppliant en ces femmes leur faveur
Donnaient à ces filles, plus de valeurs
De quoi dire SIDA oyé,
En ces prostitués,
On lit toute la république tuée
Et l’ivrognerie des hommes.
Pire, devenus tous dinguent
Au profit de ces femmes ne veulent chez le maire avoir de bague.

Ce soir, comme mon pénis me démangeait
Auprès de ces dames,
Mon attitude changeait
Ne pouvant fuir ce drame,
Adjoins une prose à Mireille
Réputée être une entêtée,
Je fis comme si je connus sa grosse tête
Ah Mireille !
Soigne tes oreilles
Quand je te parle d’amour
Tu me parle glamour
Quand je parle du bonheur
Tu fais une sotte d’humeur
Comment être heureux.
Nous serons à jamais que malheureux
Ton attitude me taraude le cœur
Je ne sais s’il existe une différence de mœurs
Pourtant je ne fais que t’aimer
Même si parfois, tu me rends amer
Je te trouve mignonne
Voilà pourquoi, tu es ma préférée comme pigeonne
J’espère qu’un jour, nous
Débattrons nos malentendus
Quoi ! nos sous entendus
J’admire tes tétons
Ils me souviennent ma tétine
J’espère qu’ils ne sont pas tendon
Je m’en fou des épines
Pourvu que je lèche le lait
Ce dont je veux,
En plus ton cul.
Quand vais-je découvrir tes mouilles ?
En ma tête, plein de calcul
Même sur tes dépouilles
Je vais découvrir son sucre
Mon odorat doit humer son odeur
Je le ferai avec douceur
Pour ne pas éveiller ton cadavre
Pour le courage, j’aurai du chanvre
Mais avant,
Tu n’es pas encore morte
C’était pour dire tu es précieuse
Ah, jeune homme !
Un poème,
Ne vaut rien comme légume
Tâte tes poches
Ou laisse faire ma pioche,
Mon anus paradoxe, Baudelaire,
En ton ère,
Tu disais paradis artificiel
Aujourd’hui ils sont officiels
Salut le sexe,
L’alcool
Le tabac
Les gaffes en nos métropoles
Sont plus que interpole
Ne pense pas avec audace
De nos dépendances.
A l’inverse de nos croyances,
Le sexe n’est pas si moins cher
Il est par ricochet, un crocher
Une fois que une belle de nuit,
Suce, votre pénis
Scène audacieuse,
Votre épouse devient une épine
Et sur ce,
Je rêve dessiner mes plus grands fantasmes
Je suis en quête au plus profond de l’érotisme
Jamais, je n’ai rêvé d’être excellent en baise
Ardeur sans cesse,
Comble de jouissance
Et toi ma gazelle,
Dire que tu es une belle de nuit
Que c’est le hasard qui fit connaître tes beautés charnelles
Je dis, il y a comme ça,
Des moments inouïs
Combien coûtera alors ma facture
Avant que tu aie crié dans
Mes bras, encore, suce-moi.
Laisse-moi étudié la façon
De te faire une vraie baise
Ainsi, tu retiendras la leçon
Et tu seras enfin à ton aise
Quand viendra alors ton sacré plaisir ?
Je saurai combler à satisfaire ton désir
Allons y planter le décor
J’étais d’accord
Je venais de conclure un marché
Je pactisais avec un capital pêché
Même si cela n’engageait pas mes réels sentiments
Au bout du compte, je pouvais avoir de ressentiments
Quels ressentiments !
Aujourd’hui, je joue mon destin.
J’ai juste suivi mon instinct.
Ce soir dans mes bras, une prostituée.
J’espère par mes prouesses, son orgueil tué
Imaginez-vous finalement.
Quelle déception
Devant ce cul que j’avais longtemps convoité
Quelle ne fut mon impuissance
J’avais loué à coût d’or l’auberge
Et cette loge, quelle nuisance
Devant ce cul dans mon lit de refuge
Je n’ai pas pu bander pendant des heures,
J’ai été incapable d’une simple érection
Oh, quelle déception !
Réputé pour être un lécheur de ciel
Mon odorat n’avait pas pu renifler ce ciel
Et ma chère dame
De me demander à quoi
Servaient mes poèmes.
La classe de ma drague
N’avait pas reflété le mouvement
De mon pénis !
Ah quel délit !
Il y avait longtemps, que
J’en vins à regretter mes nocturnes opérations
Que de longue nuitée
Pour de maigres récompenses
Et, à quelles dépenses !
Faiblesse sexuelle
Conscience de cupidité
Je ne sais plus à quel saint me vouer
Toujours est-il, je n’avais pas
Pu avoir une érection
Que de déception !
Le dynamisme sexuel
Que, je dégageais,
S’était évaporé.
En mon cœur de peine
J’étais meurtri que de honte.
Les prouesses sexuelles que
J’espérai s’étaient évanouies
Et ceci, juste une nuit.
La reine de mes captivités
Était abandonné en oisiveté
Notre ultime retrouvaille
N’avait pas été le rendez-vous
Qui permettraient à mon
Organe de base un curieux
Et a abondant travail
Qu’est-ce qui avait
Suscité en moi à cet
Instant peu d’émotion
Alors qu’au départ
J’avais une fougue
Intrépide.
Est-ce que parce que,
Pour une première fois
Je devais baiser une prostituée ?
Alors je venais de
Comprendre la leçon.
En notre décor, était
Peut-être absente la
Chanson qui stimule
Les ébats.
C’est peut-être pour cette
Raison que mon heure
De pendaison n’avait
Pas été une réussite.
Alors, baiser une prostituée
Ce n’est pas seulement prendre du poison
Ou alors, il ne suffit pas d’être un polisson
Cette baise n’est pas si aisée
Et ce n’est pas seulement réservé pour des lésés
Même les nobles battent
En classe pour avoir
Les faveurs de ces dames
Elles sont riches en émotion
Et, que dire des expériences !
Voulez-vous une fellation citronnée
Elles ont la meilleure recette
Mais avant, demandez-vous
Si vous êtes prêt à franchir le pas.
Sinon auprès de ces
Grandes dames.
Vous n’auriez pas de charme
Leur monde hypnotise
Et pire encore, rabaisse.
Ce monde de professionnelles
De baise à ces réalités
Cependant, même au plus
Profond de ma déchéance
J’avais au fond de moi,
Quelques espérances
Je devais peut-être sortir
Sur la pointe des pieds
Je devais renforcer mes aphrodisiaques
Dans ce trou pourri, un
Habitué
M’avait enseigné que
Pour vaincre nos peurs
Et nos stupides pensées
Le tabac et la drogue
Étaient les meilleurs
Stimulants et au plus,
Les meilleurs condiments
Pour saucer un diable
De cul.
J’étais à faire cette ébauche
Quand je criai vaincu de ma bouche
Cul rêvé
Cul idéalisé
Voilà ou j’en suis venu
Avec mes fantasmes
Même pas une érection éphémère
La cure était amère.
Poète du monde entier
Empire des insomniaques
Si un jour, vous voulez
Vous essayer dans
Un lieu chaud,
Je vous laisse ces
Adresses :
Rue de la Joie
(Deido Douala Cameroun)
Elf Axe Lourd
(village Douala Cameroun)
Venez-y-vous déchaîner
J’espère que comme
Moi, la baise
D’une belle de nuit
Ne vous effrayera pas
Ces Dames, je les tiens
Au respect.
Madame, enseigne-moi
La baise
Êtes-vous prêt Monsieur
Ah bon Dieu, fait bander
Mon pénis…
Ainsi, j’ai raté mon
Rendez-vous.
Le rendez-vous de toutes
Mes convoitises
Ne dis-je pas des sottises ?
Ah que non où est mon érection.


infanticide

Infanticide, dans les profondeurs de la nausée d’un rite imposé au prétendu meurtrier pour se déculpabiliser.
Nous sommes un mercredi soir, aux environs de dix huit heures les voix s’élèvent de la propriété voisine, des cris stridents, des pleurs sont entendus, les femmes se jettent les unes sur d’autres, c’est une scène indescriptible.
Courus au lieu, on nous annonce que le nouveau né de dix mois qui, jusque là était l’unique enfant de ce couple après prés d’une quinzaine d’années vient de rendre l’âme à l’issue d’une courte maladie.
Les femmes crient à tue-tête sorcellerie, sorcellerie, cette fois-ci, ce démon ne s’en tira pas indemne.
Dans l’entourage immédiat du couple, l’heure est aux supputations, aux suspicions, il y a un jeune home âgé d’une trentaine d’années que sa réussite sociale inquiète plus d’une personne nous dira t-on.
Finalement il va s’avérer qu’il soit l’une de nos connaissances, un ami d’enfance. Soudainement d’une manière instinctive nous nous sommes sentis concernés par cette affaire qui, semblait d’emblée louche.
Plus passait le temps les membres de sa famille étaient persuadés qu’il était connecté au mobile du décès du bébé.
En aparté il me dira « aurai je le temps d’élever et d’éduquer mes enfants ?depuis que les affaires semblent me réussir, je me suis fait dix fois plus d’ennemis et d’adversaires dans ma propre famille. On dira que tous avaient souhaité qu’aucun fils ou aucune file de la famille n’émerge ».
Après qu’il eu cet entretien avec nous, vers minuit, il revint vers nous nous exhorter à le suivre lors des cérémonies funéraires qui devaient avoir lieu au village. Il renchérit « il semble que cette fois-ci, ces gens là veulent ma tête, ils ont décidé que je vais faire parti du convoi jusqu’au village, alors les gars, faites partis du voyage. »
Le lendemain à huit heures, nous avions débarqués à Dschang, le charlatan, maitre de céans qui devait conduire les cérémonies vint vers dix heures. Après ses processions, il ordonna de laver le mort et de donner l’eau du toilettage à boire à notre ami.
A la fin après qu’on eu enfoui le gosse plein de gris-gris afin qu’il ne se métamorphose pour servi à d’autres fins, il renchérit qu’au bout de vingt-un jours à compter du jour de l’enterrement, notre ami devait s’en sortir les pieds devant si c’est lui le véritable coupable, l’homme qui a précipité le gosse au pays des morts.
Déçus de la tournure qu’avait prise l’événement de l’enterrement, nous rejoignîmes Douala en compagnie de notre ami.
Chacun dans son coin consultait son calendrier nuit et jour, impatient d’attendre écouler les vingt-un jours. Afin vint le jour fatidique, le délai de rigueur, le jour du grand rendez-vous, niet.
Deux mois après notre ami ne grelotait pas d’une fièvre, il ne soufrait d’aucune égratignure, sa famille fut confuse, chaque membre chercha une échappatoire, il se désolidarisa les unes des autres, chacun jouant désormais à une victime, les plus téméraires dénoncèrent le noyau dur qui avait conduit toute la famille dans une grossière erreur.
Cette famille qui jadis fut une référence par l’unité de ses membres, un havre de paix caractérisée par une assistance mutuelle, une coexistence pacifique ne fut désormais que l’ombre d’elle.
Elle s’est volatilisée en éclat, chaque groupuscule formant un clan opposé aux autres, le dénominateur qui fédère désormais cette famille jadis exemplaire est la jalousie, la calomnie, l’assistance mutuelle le socle qui commençait à faire les génies et à éclore les poches de business aux fils et filles de la famille s’effrita.
Notre ami qui jusqu’alors patronnait au sein de cette famille et était le principal pourvoyeur de fonds se retira au canada.
Voyons jusqu’ou la jalousie peut conduire, boire le toilettage d’un cadavre…
Olivier quelques années plus tard par le biais d’une connexion téléphonique nous informa qu’il traine dans son exil canadien, cet acte douloureux et fratricide, cet événement hideux et saugrenu comme une boule de chagrin.
Il ne revenait pas du fait que c’est ceux à qui il a le mieux servi, nourri de son argent qui, veuillent sa tête bec et ongle. C’est ça l’ironie de la vie.
Ils sont parsemés à travers le continent les hommes à l’instar d’Olivier qui vivent ou ont vécu pareille acte d’incongruité.
Ce genre d’acte honteux devrait nous interpeller surtout, ceux des nôtres qui, pensent construire une Afrique émergente, prospère et positive demain.
Nous ne pouvons le faire qu’en réhabilitant le médecin légiste dans ses fonctions, en laissant l’autopsie médical établir le mobile du décès de nos morts que d’aller de supputations en suspicions et pourrir la vie autour de nous.
Ces suspicions gangrènent notre société et sont patentes de jalousie, de calomnies et des passions démoniaques.


pauvres de nous, artistes

Seigneur,

Aie pitié des artistes
Que de pauvreté,
Homosexualité,
Gigolo
Que d’
histoire à Gogo,
On dit qu’ils sont obligés
Pour avoir un peu de flic,
Sans t’outrager
Avoir du plaintain frit
Devrons-nous intégrer ces cercles ?
Seigneur, même par miracle,
Eloigne nous de cette galère.
Ah ! Terrible misère
A quoi sert la célébrité
Sans intégrité
Qui croira à la morale de nos lettres
Si nous prêchons le contraire
Seigneur,
Seize ans de théologie
Pour quel résultat ?
Si ce n’est avoir les poches vident.
Comment ne pas retourner de veste ?
Quoique,
Père céleste
Ne nous oublie pas dans le cirque.
Pauvres artistes,
Nous ne demandons que d’un peu de confort
Pour être plus fort
Sinon, comment ne pas louanger ces faucons
Pour vous ces cons
Un jour, le message de votre tambour
Ne sera plus un tabou
Secret de polichinelles,
Il n’effraye plus une chenille.
Si le Seigneur le veut
Nous détruirons le pacte
Vos sectes
Qui font de nous des naufragés
Silence des journaux
Prostitution des politiques
Affairisme des intellectuels
Etc.
Mais avant, nous somme obligés
De baiser avec nous
Nous avons faim
Avons-nous le choix d’autres lobbies ?
Pis, nous sommes vos hobbies
Seigneur,
Ceci pour combien de temps encore ?

Seigneur

Aie pitié des artistes
Que de pauvreté,
Homosexualité,
Gigolo
Que d’
histoire à Gogo,
On dit qu’ils sont obligés
Pour avoir un peu de flic,
Sans t’outrager
Avoir du plantain frit
Devrons-nous intégrer ces cercles ?
Seigneur, même par miracle,
Éloigne nous de cette galère.
Ah ! Terrible misère
A quoi sert la célébrité
Sans intégrité
Qui croira à la morale de nos lettres
Si nous prêchons le contraire
Seigneur,
Seize ans de théologie
Pour quel résultat ?
Si ce n’est avoir les poches vident.
Comment ne pas retourner de veste ?
Quoique,
Père céleste
Ne nous oublie pas dans le cirque.
Pauvres artistes,
Nous ne demandons que d’un peu de confort
Pour être plus fort
Sinon, comment ne pas louanger ces faucons
Pour vous ces cons
Un jour, le message de votre tambour
Ne sera plus un tabou
Secret de polichinelles,
Il n’effraye plus une chenille.
Si le Seigneur le veut
Nous détruirons le pacte
Vos sectes
Qui font de nous des naufragés
Silence des journaux
Prostitution des politiques
Affairisme des intellectuels
Etc.
Mais avant, nous somme obligés
De baiser avec nous
Nous avons faim
Avons-nous le choix d’autres lobbies ?
Pis, nous sommes vos hobbies
Seigneur,
Ceci pour combien de temps encore ?


Ma première lettre d’amour

[
Ma chère maman que dire d’autre que merci.
C’est sur ta poitrine que j’ai eu le toupet d’essayer mes premières balades d’amour, que de préserver ta coquette et volumineuse poitrine pour ton mari, tu préféras nous allaiter jusqu’à deux ans.
Merci pour cette attention particulière à notre égard, aujourd’hui avec du recule, je mesure haut bien combien sont les bienfaits du lait maternel, ce lait est d’une pureté, d’une richesse incommensurable pour tes bébés que nous fûmes.
D’aucuns n’ont pas eu la même chance que leur maman sacrifie ses nichons au prix de perdre son tendre époux pour le confort et l’intérêt de ses enfants.
Je peux me vanter d’avoir été fortifié par la pureté du lait maternel et cela se ressent, je n’ai pas peur d’avaler des kilomètres à pied même avec une charge.
Nous avions été épargnés des maladies opportunistes qui, attaquent ceux dont leur nutrition est faite à la base des aliments artificiels.
Chère maman, comment te dire merci ? Aujourd’hui, j’ai l’âge pubère, je vais rencontrer d’autres amours sur mon chemin, je suis persuadé qu’elles ne te vaudront pas et que je chercherai auprès d’elles, autre chose que leur poitrine, ce dont tu n’as pas pu nous offrir.
Si cela n’était point un interdit, je pari que par amour pour tes gosses, tu nous aurais fait goûter le cul sacré de notre papa.
Maman, il y ‘a longtemps que j’ai écris pour toi cette lettre d’amour, dommage que tu n’as su lire les balbutiements de ton gosse, sans doute tu l’auras lue si tu étais formée pour lire entre les sourires d’un bébé, et entre ses cris de joie.
Maman tu as fait de nous des hommes heureux et des hommes comblés de bonheur, qu’est –ce-que j’ai encore à découvrir sur la poitrine des femmes ? Niet, tu m’as donné l’essentiel.
Tu as accompagné mes premiers jeux d’amour, je peux encore me remémorer tes Aie quand j’avais abusé de toi en mordillant tes tétons.
Ce fut toujours harmonieux quand seulement, je tétais en réalité pour me reconstituer les forces, pour donner des capacités à mon organisme de répondre efficacement à l’attaque des maladies opportunistes de l’enfance.
Maman je me souviens de tes doux câlins et de tes berceuses, tu as eu le mérite de te former et d’être éduquée de la vieille école auprès de ta grand-mère.
Nos jeunes filles sont complètement déboussolées, désorientées et déconnectées de cette école qu’elles disent caduque sans y piger grande chose.
Est-ce-que je ressemble à un bébé hollandais ?, pu-je être comparé à une poule de ferme ? Je suis le résultat de cette vieille école.
Ma chère maman, tous les efforts que tu as consenti pour nous élever sont formidables, tu as sacrifié ta vie de couple, tu n’as pas voulu garder les rondeurs de ta poitrine pour ton homme seulement.
Tu n’as pas voulu garder tes seins droits et pointus dans tes démembrés pour la séduction de ton mari.
Merci maman.
Ma chère maman que dire d’autre que merci.
C’est sur ta poitrine que j’ai eu le toupet d’essayer mes premières balades d’amour, que de préserver ta coquette et volumineuse poitrine pour ton mari, tu préféras nous allaiter jusqu’à deux ans.
Merci pour cette attention particulière à notre égard, aujourd’hui avec du recule, je mesure haut bien combien sont les bienfaits du lait maternel, ce lait est d’une pureté, d’une richesse incommensurable pour tes bébés que nous fûmes.
D’aucuns n’ont pas eu la même chance que leur maman sacrifie ses nichons au prix de perdre son tendre époux pour le confort et l’intérêt de ses enfants.
Je peux me vanter d’avoir été fortifié par la pureté du lait maternel et cela se ressent, je n’ai pas peur d’avaler des kilomètres à pied même avec une charge.
Nous avions été épargnés des maladies opportunistes qui, attaquent ceux dont leur nutrition est faite à la base des aliments artificiels.
Chère maman, comment te dire merci ? Aujourd’hui, j’ai l’âge pubère, je vais rencontrer d’autres amours sur mon chemin, je suis persuadé qu’elles ne te vaudront pas et que je chercherai auprès d’elles, autre chose que leur poitrine, ce dont tu n’as pas pu nous offrir.
Si cela n’était point un interdit, je pari que par amour pour tes gosses, tu nous aurais fait goûter le cul sacré de notre papa.
Maman, il y ‘a longtemps que j’ai écris pour toi cette lettre d’amour, dommage que tu n’as su lire les balbutiements de ton gosse, sans doute tu l’auras lue si tu étais formée pour lire entre les sourires d’un bébé, et entre ses cris de joie.
Maman tu as fait de nous des hommes heureux et des hommes comblés de bonheur, qu’est –ce-que j’ai encore à découvrir sur la poitrine des femmes ? Niet, tu m’as donné l’essentiel.
Tu as accompagné mes premiers jeux d’amour, je peux encore me remémorer tes Aie quand j’avais abusé de toi en mordillant tes tétons.
Ce fut toujours harmonieux quand seulement, je tétais en réalité pour me reconstituer les forces, pour donner des capacités à mon organisme de répondre efficacement à l’attaque des maladies opportunistes de l’enfance.
Maman je me souviens de tes doux câlins et de tes berceuses, tu as eu le mérite de te former et d’être éduquée de la vieille école auprès de ta grand-mère.
Nos jeunes filles sont complètement déboussolées, désorientées et déconnectées de cette école qu’elles disent caduque sans y piger grande chose.
Est-ce-que je ressemble à un bébé hollandais ?, pu-je être comparé à une poule de ferme ? Je suis le résultat de cette vieille école.
Ma chère maman, tous les efforts que tu as consenti pour nous élever sont formidables, tu as sacrifié ta vie de couple, tu n’as pas voulu garder les rondeurs de ta poitrine pour ton homme seulement.
Tu n’as pas voulu garder tes seins droits et pointus dans tes démembrés pour la séduction de ton mari


pourqoui les africains traitent en condescendance les femmes en matière de sucession

Afrique, pourquoi les femmes ont toujours été vu au rabais ?
Nous sommes au 21 siècle, le siècle de toutes les offensives féminines, elles ont ravi une journée de l’année et elle se célèbre le 8 mars pour commémorer l’émancipation effective de la femme en Afrique.
Sans raviver les flammes d’une quelconque querelle, sans être misogyne, sans pour autant vouloir aller contre le fait de voir la femme jouir des mêmes avantages que la gent masculine, le droit à l’instruction, à un salaire égal pour un boulot égal, le droit à la promotion aux postes clés de la nation, directeur d’entreprise, ministre, président de la république etc. … il ne fait pas bon pour un Africain de n’aligner que les filles comme enfants sans sa lignée.
Les mentalités ont certes évolué mais pour des raisons évidentes à nos mœurs et coutumes, céder son héritage coutumier à une femme reste un geste maladroit et un dépit.
Elles sont toujours traitées avec condescendance et doivent tôt ou tard céder cette succession à une tierce personne notamment à l’un de ses fils garçon.
La succession de mon arrière grand-père maternel a connu un pareil problème et celle chez qui, il avait cédé son héritage coutumier s’est arrimer à la donne traditionnelle.
Que s’était-il passé ? Mon arrière grand-père eut trois filles, quand il sentit la mort arriver en toute enjambée, il coupa une touffe de sa chevelure et confia ce trésor à un notable, l’un de ses pairs marabouts et membre du clan des neuf notables qui, ne sont en réalité que neuf courants de forces mystiques qui convergent vers d’autres forces épars au village pour protéger le roi et veiller sur la population.
Ce proche remis la touffe des cheveux attachée dans un mouchoir à l’élue du trône. Malheureusement, mon arrière grand-père maternel s’était refusé d’initier cette dernière à sa tâche de marabout qui du moins reste une fonction innée dans la famille, un appel du destin.
Ma famille raconte qu’au moment de rendre définitivement l’âme, il chassa toutes ses filles et vomi tous ses pouvoirs dans un endroit secret.
Mort, une de ses filles notamment celle qui détenait la touffe des cheveux devint son héritière mais elle n’assuma jamais en réalité les fonctions dignes à son rang de notabilité.
Elle céda le trône quarante ans après à l’un de ses fils et ce dernier pris acte et fut attaché au trône de son grand-père après un rite d’initié et surtout avec l’accord de ses parents paternels chez qui , notre famille maternelle avait fait une demande les suppliant de nous donner ce fils contre n’importe quel présent.
Après l’accord des deux parties, ses parents étaient allés dans leur case sacrée en compagnie de celui sur qui le dévolu avait été jeté les jujubes, nourrir les crânes, expliquer pourquoi ils devaient nous permettre d’aller avec l’un des leurs.
Presque toutes les familles dans lesquelles on y retrouve dans la lignée que des filles pour succéder au trône, suivent la même gymnasie.
Les canons d’héritage en Afrique, une société purement patriarcale sont balisées pour n’investir que les hommes au trône.
Accoucher que les filles c’est laisser son trône aux termites mais de plus en plus, il y ‘a des voix qui s’élèvent pour dire qu’une fille peut parfois valoir une dizaine d’hommes.

une chefferie à l'ouest-cameroun
une chefferie à l’ouest-Cameroun