KABA Madigbè

Maître Gims et la Sexion d’assaut

Sexion D'assaut par fjludo sur Flickr
Sexion D’assaut par fjludo sur Flickr

Aujourd’hui, ma Muse m’amène en plein cœur de la France, mais aussi de Rabat (le Mawazine 2013) pour partager avec vous chers lecteurs, un bon groupe musical qui conquiert. Il s’agit bien du groupe « Sexion d’assaut » et de Maître Gims.

J’écoute souvent leurs chansons. Ce niveau a été atteint après leur show à Rabat, lors du Mawazine en fin mai 2013. Ce soir-là, je ne manquai pas de me rendre à l’OLM Souissi (scène du show) pour assister en live au show de Maître Gims, de Black M.; bref du Sexion d’assaut.

Cinq minutes après l’heure fixée sur le programme, le présentateur est sorti avec son « Salam Aleikoum » (‘Paix soit avec vous’ en Arabe). Il a ouvert le bal pour le show!

Sans vouloir prendre mes favoris de tous les tubes que le groupe a présentés, je vais choisir deux musiques phares du groupe et deux musiques chantées en solo par Maître Gims.

Africains… Les drapeaux en même temps défilent, se succèdent, font crier, font réfléchir. Les animateurs des jeux de lumière font leur petit malin avec la lumière. La foule, quant à elle fait sa fiesta (fête). D’aucuns ont essayé de repéter la musique. Et d’autres ont essayé de grimper les épaules de leurs amis ou parents en portant une pancarte du groupe. Et tout cela, mon cœur et mon âme essaient de choisir que faire en cette circonstance. Lequel convient ? Faire une chose, deux ou tout à la fois ?

J’reste debout. Cette musique est pour encourager les gens à rester maître d’eux-mêmes en tout contexte. Peu importe les difficultés, il faut rester debout.

Maître Gims, c’est l’une de ces voix qui donnent à la musique moderne actuelle, une dimension plus importante et transfrontalière. A travers son « J’me tire »,  avec un texte bien écrit, il fait bien réfléchir. En tout cas ce qui est sûr, même en n’écoutant pas les mots (très forts), le rythme conquiert le cœur.

Sa deuxième musique est « Bella ». Je pense qu’en Africains, beaucoup de personnes s’y reconnaitront. S’y reconnaitre, pas forcément en tant qu’acteurs (actrices) mais au moins, comme des personnes qui ont dû constater avec une ou des personnes de leur entourage. Bella, cette fille « phénomène » aimée par de nombreux gars.

 Il importe peu la couleur de peau ou celle des cheveux de cette fille ‘Bella’ qui est dans le clip, mais considérez plutôt la description qui l’est faite. Je vous laisse la suivre ici.

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L’Afrique, foyer intéressant du mobile

 

Bienvenu sur mon blog parlant de l’Afrique. J’ai pu lire un article intéressant et que je juge intéressant d’y revenir ici en partageant ce que j’en retiens.

Depuis l’an 2000, l’Afrique montre une croissance intéressante de son utilisation de la téléphonie mobile. 44% est le chiffre avancé pour faire montre de cette croissance en Afrique sudsaharienne. Quant au nombre d’abonnés, il s’y élève à 475 millions en 2012.
Aussi, si on se fie aux estimations de certains analystes, la tendance devrait se poursuivre.

La progression de la téléphonie mobile en Afrique a été remarquable ces dernières années. Depuis 2011, elle se trouve être le deuxième marché continental pour la téléphonie mobile derrière l’Asie-Pacifique. Mais le taux de pénétration n’y est que de 67,55% à la fin septembre 2012, contre une moyenne mondiale de 91%. Ce qui laisse toutefois entrevoir des perspectives de croissance importante.
Le Nigeria est le premier en Afrique sur ce plan. Il a dépassé les 100 millions d’abonnés au 2ème trimestre 2012. De ce fait, il reste le principal marché d’Afrique avec 169 millions, suivi par l’Egypte (129 millions).
La révolution de la société africaine par le portable est considérable. Et la demande ne cesse d’augmenter. Les connexions mobiles augmentent aussi au détriment de lignes fixes. Ce changement d’option des Africains s’explique surtout par les limites claires du fixe.

L’économie de l’Afrique sub-saharienne bénéficierait de ce secteur directement de 32 milliards de dollars. Elle se trouve ainsi avec un PIB de 4,4% et emploierait actuellement 3,5 millions de personnes, selon l’association GSMA.
Au risque de voir l’internet mobile croître au détriment des réseaux cellulaires, les gouvernements africains peuvent opter avec engagement pour l’amélioration de la capacité de ces réseaux.