lavoixdusilence

Et le mal de jadis ressurgit tel un Phénix !

 

 

On croyait le mal à  jamais enfoui

Tant  « Plus jamais ca » semblait la maxime universellement célébrée

L’être  humain est hors commerce clame t-on ! et sa dignité sacrée

Le principe apparaît hélas simple vœu pieux, et tous restent surpris et abasourdis

 

On croyait le Mal définitivement relégué  aux calendes grecques

Hélas ! Le mal ressurgit  et l’on semble inexorablement condamné  à  le revivre

L’histoire bégaie  et c’est  exprimer une vérité de La Palice que de le dire

Tant Le mal a cessé d’être  une vérité historique de musées et de bibliothèques

 

L’être  humain est encore, sous les tropiques, négocié  à la criée à l’ère  du jus cogens

La conscience humaine est bouleversée, conviennent les honnêtes  gens

Et l’on condamne mordicus un fléau  somme toute surmontable

Et l’on convoque dans la foulée  moult options  sous l’arbre à palabres

 

L’on souligne volontiers les responsabilités  communes et différenciées

L’on cible les capitaines du commun bateau qui le feraient  tanguer  à  veau l’eau

La gouvernance semble  ainsi plébiscitée  comme l’indispensable panacée

Pour venir à bout du drame qui tel Phénix ressurgit  sur le commun bateau

 

Quand les feuilles se balancent dans l’air, seul le vent est coupable, dit une populaire sagesse

Et pour enrayer définitivement  un mal, il faut s’en prendre à  sa racine, souligne une autre

Ces maximes légendaires semblent inspirer  les uns et les autres mobilisés pour la commune cause

Elles indiquent indubitablement  la Voie  pour sonner le glas d’un Mal qui attend encore sa requiem  messe


Ils nous laissent une leçon en héritage !

« Que ce mot si court est insondable et terrible ! », disait Guy de Maupassant au sujet de la mort. Jean de la Fontaine de son coté voyait en la mort, une «déesse cruelle !».Ces conceptions que ces éminents hommes de lettres ont eu au sujet de la mort rappellent d’ailleurs le sentiment général de désolation et d’impuissance qui nous animent  lorsque celle-ci frappe nos proches, même si l’idée d’une vie après la mort est présente dans les religions monothéistes entres autres. La tradition  chrétienne célèbre  d’ailleurs en ce jour du  1er Novembre comme à l’accoutumée  la solennité de la Toussaint .

Au-delà de la conception que l’on peut se  faire du sort de l’Homme après  la mort et par delà  la  profonde tristesse et de l’émotion légitimes que ce mystère suscite en nous, il est loisible de retenir que ceux qui nous quittent ne nous laissent jamais bredouilles. Ils nous laissent en effet  une leçon en héritage. Prenons le temps de  la méditer :

Ceux qui nous quittent le font sans grand bruit, comme pour nous rappeler l’ordre normal des choses: c’est généralement sans grand bruit que l’on vient au monde et c’est également sans grand bruit que l’on le quitte. On ne devrait donc pas en faire qui ne vaille la peine au cours de l’existence. Seul le silence est grand et tout le reste  n’est que  faiblesse, nous dira le fabuliste.

S’ils arrivent que les êtres aimés  nous quittent  très jeunes, dans la fleur de l’âge, ce n’est point par plaisir. Ils semblent ainsi nous rappeler de facto combien notre existence est éphémère et que, plus que la durée, c’est bien surtout la qualité de notre passage sur terre qui contribue à faire le charme de celui-ci.

Ils nous quittent parfois très vieux, au soir d’une vie pleine et accomplie, ce n’est certainement pas pour faire de la dilettante. Ils  nous enseignent ainsi une grande leçon d’humilité : l’auteur d’œuvres de tant de jours doit pouvoir accepter un jour et sans grand bruit tirer sa révérence  et  léguer celles-ci  en héritage  à la postérité. L’on est en effet  que le reflet de soi même si notre passage sur terre ne contribue guère au bien de nos semblables. Et quelques soit la hauteur à laquelle nous porte le sort ici bas, gardons – nous  de croire que l’on est  indispensable, irremplaçable.

Quand ils nous quittent, nos très chers et regrettés  mobilisent souvent  un grand monde autour de leur dépouille. N’y voyons point une quelconque manifestation d’un triomphalisme post mortem. Il s’agit bel et bien d’une invitation à semer l’union autour de nous. Il s’agit  surtout d’une invitation à faire preuve de solidarité et à propager inlassablement l’amour. N’est-ce pas que seul  l’amour survit  à la mort ?

Ceux qui nous quittent nous laissent toucher leur personne sans résistance aucune. Cela  s’appelle de la tolérance ! Sachons cultiver cette vertu dans la vie. Loin d’être une arme du faible,  la tolérance reste sans nulle doute la marque des plus forts.

Si ceux qui nous quittent nous laissent prendre soin de leur corps, recevant sans contester nos hommages, pensées et marques de sympathie que nous leur témoignons. Ils nous rappellent ainsi au passage  combien  que tout homme a de la valeur aux yeux de ses semblables. Ils nous inculquent ainsi surtout une belle leçon de charité : Au-delà d’être une vertu qui fait référence à cette disposition de cœur et à cet élan d’esprit qui nous poussent à donner un peu de soi ou de  ce que l’on possède, la charité s’apprécie également dans le fait d’accepter de recevoir des autres. Accepter et être sensible aux marques d’affection et aux moindres attentions d’autrui est également une marque de modestie  que l’on doit s’atteler à offrir à ses semblables.

Ceux qui nous quittent nous laissent fermer leurs yeux comme pour mieux ouvrir les nôtres aux réalités de la condition humaine.

Et quand ils nous quittent, ils se tiennent raides et allongés comme pour nous faire garder à l’esprit cette pertinente pensée de Frédéric DARD : « Rester debout est un luxe dont nous ne profiterons jamais assez, nous, futurs horizontaux définitifs ».

Nos chers disparus laissent enfin  leur souvenir gravé en nous, comme pour nous signifier que notre dernière demeure se trouve dans le cœur des hommes et nulle  par ailleurs.

Séchons donc nos larmes et  apprenons à aller à l’école de  ceux qui nous quittent !

 

 


Sur le sol du monde, un enfant…

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Sur le sol du monde, un enfant gît, inerte !

Aux alentours de lui, le sable et l’eau pour compagnons !

Au-dessus de lui, à l’horizon, un ciel bleu azur le scrute ?

Là ! Loin de papa il gît ! Loin de maman il demeure !

Ils doivent lui manquer ces doux moments de l’enfance !

Lui qui pour son âge symbolise une parfaite innocence !

 

Sur les rives du monde un doux être  gît, inerte !

La mer assassine n’a pas voulu de son frêle corps juvénile,

Là, lui parviennent les échos d’un monde

On parle de « drame humain», d’« horreur »  et de « tristesse profonde » !

Autant de mots qui accompagnent l’exil !

Autant de mots qui doivent céder place à l’action !

 

Sur les bords du monde, un ange gît ! sans mouvements !

Ici, il gît ! N’ayant pour lit que du sable,

Là, il gît ! A la merci des  vagues caressant son corps ! Sublime adieu ?

Là ! Lui parviennent les bruits sonores ! funèbres oraisons ?

Et, il  semble interroger la terre sur son sort !

Il s’appelait Aylan Kurdi !

 

 

 

 

Source de la photo:Publication de Gamal Rafiou

 


Pour commencer,chez moi c’est l’Afrique ! La merveille du monde

« Vous êtes sélectionné pour Mondoblog saison 4″. C’est en ces termes que l’équipe Mondoblog m’annonçait mon recrutement comme blogueur sur la plateforme Mondoblog de Radio France Internationale. Ainsi donc, je pourrais dorénavant produire des textes ou billets qui seront publiés sur le blog qui m’est dédié sur ladite plateforme. Mais Par quoi mieux commencer mon aventure avec Mondoblog ? Telle est la question qui me taraude l’esprit depuis lors, une fois ma joie spontanée digérée.Décidément, »les premiers pas sont toujours difficiles » et j’avoue que cette interrogation a mobilisé mon attention des semaines durant jusqu’à ce que me vienne à l’esprit cet adage africain: «Il n’ya pas de chemin, le chemin se dresse en marchant ».Ainsi donc, je me décidai de débuter mon aventure sur Mondoblog par le texte que j’ai eu à soumettre à l’appréciation du jury de la quatrième saison mondoblog.Il s’intitule « chez moi,c’est l’Afrique!La merveille du monde »

Chez moi, c’est l’Afrique!La merveille du monde!

Sur les contours serpentés du vieux continent,
Sur les savanes ensoleillées,
Sur les plages dorées du Nil,
Sur le pic du Kilimandjaro,
J’irai graver en lettres d’or que chez moi,c’est l’Afrique!La merveille du monde!

Mon Afrique n’est pas celle des clichés,
Même si la guerre y côtoie la paix,
Même si les démocraties y côtoient les dictatures!
Même si la misère insolente y côtoie la richesse opulente!
Mon Afrique recèle des trésors et des merveilles insoupçonnés!
Mon Afrique est une fleur qui cache de doux pétales.

Sur les trônes des illustres rois de mon Afrique chérie
Sur les pyramides des pharaons d’Égypte,
Sur les tombes de Nelson Mandela et de tous les dignes fils d’Afrique.
J’irai graver en lettres d’or que chez moi,c’est l’Afrique!La merveille du monde!

Sur les troncs des baobabs,
Sur les crinières des lions,
Sur les ivoires des éléphants,
Sur les ailes des alouettes                                                               
J’irai graver en lettres d’or que chez moi, c’est l’Afrique!La merveille du monde!

Chez moi, c’est l’Afrique du passé du présent et de l’avenir,
Chez moi, c’est l’Afrique du visible et de l’invisible,
Chez moi, c’est l’Afrique des traditions et de la modernité,
Chez moi, c’est l’Afrique des complaintes et de la joie.
Chez moi,c’est l’Afrique des paradoxes.

Sur les pas de danses endiablés des Massaï,
Sur les lances épiques des Zoulous,
Sur les luisants corps d’ébènes des amazones,
Sur les visages souriants des «hommes intègres»,
J’irai graver en lettres d’or que chez moi, c’est l’Afrique!La merveille du monde !

Chez moi, c’est l’Afrique, terre d’aventure.
Chez moi, c’est l’Afrique des hommes illustres.
Chez moi, c’est l’Afrique des mystères.
Chez moi, c’est l’Afrique qui renait lentement et surement.
Chez moi, c’est l’Afrique qui se vit et qui ne se raconte pas.

Sur les tatas somba du Togo,
Sur les tentes des maures,
Sur les cases rondes des hameaux reculés d’Afrique,
J’irai graver en lettres d’or que ma maison c’est l’Afrique ! La merveille du monde!

Mon Afrique n’est pas celle des clichés,
Même si la guerre y côtoie la paix,
Même si les démocraties y côtoient les dictatures !
Même si la misère insolente y côtoie la richesse opulente !
Mon Afrique recèle des trésors et des merveilles insoupçonnés.
Mon Afrique est une fleur qui cache de doux pétales.

Sur la carte de visite de Barack OBAMA,
Sur les gants de Vincent Enyama,
Sur les crampons de Gyan Assamoah,
Sur le racket d’Arthur Ashe,
J’irai graver en lettres d’or que chez moi, c’est l’Afrique!La merveille du monde!

Chez moi, c’est l’Afrique du passé, du présent et de l’avenir.
Chez moi, c’est l’Afrique du visible et de l’invisible,
Chez moi, c’est l’Afrique des traditions et de la modernité,
Chez moi, c’est l’Afrique des complaintes et de la joie.
Chez moi c’est l’Afrique des paradoxes!

Mon Afrique parle le baoulé, mon Afrique comprend le nawdim,
Mon Afrique parle couramment français, anglais et espagnole,
Mon Afrique vit avec ou sans mélanine,
Mon Afrique chante et danse au son du balafon,
Mon Afrique consomme le vin de palme,
Mon Afrique s’incline devant les ancêtres et le vaudou, mon Afrique célèbre la Sainte Trinité.
Mon Afrique honore Allah, mon Afrique loue Yahvé.

Mon Afrique n’est pas celle des clichés,
Même si la guerre y côtoie la paix,
Même si les démocraties y côtoient les dictatures !
Même si la misère insolente y côtoie la richesse opulente !
Mon Afrique recèle des trésors et des merveilles insoupçonnés.
Mon Afrique est une fleur qui cache de doux pétales.

Chez moi, c’est l’Afrique de la diversité.
Chez moi, c’est l’Afrique du Sud, chez moi c’est l’Afrique du Nord.
Chez moi, c’est l’Afrique de Ouest, chez moi c’est l’Afrique de l’Est.
Chez moi, c’est l’Afrique!

Sur les jardins suspendus de Babylone,
Sur la statue de Zeus à Olympie,
Sur le temple d’Artémis à Éphèse,
Sur le Mausolée d’Halicarnasse,
Sur le Colosse de Rhodes et le phare d’Alexandrie!
J’irai graver en lettres d’or que mon Afrique est la merveille du monde.

Mon Afrique n’est pas celle des clichés,
Même si la guerre y côtoie la paix!
Même si les démocraties y côtoient les dictatures!
Mon Afrique recèle des trésors et des merveilles insoupçonnés!
Mon Afrique est une fleur qui cache de doux pétales.
Et j’’irai crier d’une voix dorée sur les ondes de R.F.I,
Et j’irai graver avec une encre dorée sur la plateforme Mondoblog,
Que chez moi, c’est l’Afrique!La merveille du monde!