Fleure N'doua

Ils ont dit … HOMOSEXUALITE !

L’homosexualité… je crois bien que ce mot constitue à lui seul plus qu’un sujet philosophique. Les notions de liberté, de respect des mœurs et de religion qui s’en émanent sont telles qu’il n’y a pas plus passionnant pour créer le débat .

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Liberté d’expression … sexuelle

Être libre de vivre sa vie comme on la sent et comme on l’entend, vivre dans la société aussi normalement que les autres et surtout ne pas être jugé sur ses orientations sexuelles, puisque cela ne constitue qu’un détail dans toute la personnalité. Voici ce à quoi aspirent la plupart des homosexuels.

Pourtant, la société n’est pas toujours tendre avec ceux qui ne vont pas dans le même sens que la norme. Et la norme (pour la plupart) c’est : un HOMME et une FEMME !

Dieu et l’homosexualité

Certains disent qu’on doit être libre d’exprimer son orientation sexuelle. D’autres (qui le voient comme une abomination) ne l’entendent pas de cette oreille.

Les homosexuels sont aussi des créatures de Dieu donc ses enfants au même titre que les hétérosexuels. Pourtant dans cette même religion, leurs pratiques sexuelles sont considérées comme abominables, contre-nature… Alors quel côté choisir ?

Celui de la miséricorde de Dieu qui accepte tous ses enfants malgré leurs différences et péchés ou celui du Dieu qui bien qu’aimant et miséricordieux avec tous ses enfants ne peut accepter qu’on transgresse ses lois.

Alors où se place-t-on entre Dieu et la liberté ?

Ce ne sont que des idées, des mots qui reflètent le fond de ma pensée loin de toute déformation « politique » ou idéologique.
Là, s’arrête mon marathon crânien …


Le Capitaine a demandé pardon …

Le capitaine Amadou Haya Sanogo a demandé PARDON !

….. (Silence)

027062013091641000000de9fd5687f01131bd0f3637703dJ’ai encore du mal à analyser cette phrase que j’ai vu sur le web.  Il a demandé pardon … Waow !

Il a osé demander pardon … Cela est autant difficile à réaliser qu’à analyser.

Ce monsieur est à l’origine du tourbillon du Mali. Auteur du putsch de 2012, il l’y a jeté dans une fosse qui, du moins, semble très profonde.
Comment est-il possible d’évoquer son nom sans , lui en vouloir. Voir un pays proche des élections, sombrer dans la guerre pour des prétextes pour le moins pas très clairs pour certains maliens.

Pourtant , il a demandé PARDON.

Oui, même après ce mont de problèmes il s’est avancé , face au peuple malien et a dit: PARDON !

Il n’est peut-être pas à excuser sur le moment, lui pardonner relèvera surement du défi pour les Maliens mais un cap a été franchi. Ce « pardon demandé » n’est peut-être que factice mais au moins il a été dit.

Le Mali devra encore se battre pour retrouver sa stabilité. Mais au moins , le cœur à moitié léger.

Ce ne sont que des idées, des mots qui reflètent le fond de ma pensée loin de toute déformation « politique  » ou idéologique.
Là , s’arrête mon marathon crânien …


Interview X’clusiv avec Nelson Mandela

Ces derniers jours j’ai été fortement tourmentée par l’annonce de la rechute de Nelson Mandela. Je me suis donc décidée à publier cette interview réalisée il y a quelque temps, avant que son état n’empire.

(Interview purement fictive)

Mandela

 

  – Bonjour papa Madiba, comment vous sentez-vous ?
– Nelson Mandela : Beaucoup mieux mais je me sens toujours aussi fatigué. Ce doit sûrement être l’âge.

– Mais papa Madiba, avez-vous réellement 94 ans parce que mine de rien, ça fait beaucoup !
– Nelson Mandela : Je me souviens seulement que c’est ce qui est inscrit sur mes documents administratifs. Mais n’en soyez pas si sûr. En Afrique , tout est relatif (rires).

– Vous avez vécu une vie bien remplie : chef de la lutte contre l’apartheid, président de la République, prix Nobel de la paix…

Là il m’interrompt

– Nelson Mandela : Ma fille, penses-tu que 27 ans en prison puissent remplir une vie ?! Je dirai une vie à moitié vide. J’aurais bien aimé la vivre autrement, aller et venir… mais bon !

– N’avez-vous jamais regretté cette lutte ?
– Nelson Mandela : À moitié. Heureux de voir des générations profiter de cette lutte mais aussi indigné de voir à quel point les gens gâchent tous les fruits de ces efforts : des Sud-africains qui méprisent d’autres noirs comme eux parce qu’ils sont étrangers… des chefs d’états qui dépensent des fortunes dans des soirées pendant que le peuple crie famine, des militaires qui veulent devenir président à tout prix… L’Afrique ! Cela m’écœure mais bon je suis trop vieux pour retourner faire des meetings de protestation.

Dernière question : Votre famille qui se dispute votre héritage avant même que vous n’ayez fermé les yeux, qu’est-ce que cela vous fait ?
Nelson Mandela : Eh bien, je compte tous les surprendre parce que tenez-vous bien (là il chuchote) : j’ai légué tout mon héritage à des associations caritatives. Mais je vous saurais gré de ne publier ceci que quand vous sentirez que rien ne va plus.

Merci Madiba, on saura tenir notre langue.

Interview réalisée dans une Afrique pensive et religieuse, priant pour la santé de Nelson Mandela au point d’en oublier l’arrivée « historique » de Barack Obama au Sénégal. Mais ça, c’est une autre histoire.