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Kalafili2018 : Un sondage en ligne pour inciter la population à un vote massif

Pour montrer leur bonne volonté,  une participation citoyenne aux élections générales de 2018, des jeunes maliens ont initiés un site web de sondage. A travers cette plateforme dénommée www.kalafili2018.com , tous les maliens ont la possibilité de voter pour leur candidat préféré une fois par semaine jusqu’au 29 juillet prochain.

Le samedi 30 juin passé, le site a été officiellement lancé à la maison de la presse de Bamako, vers 16 heures. C’était en présence de  quelques représentants de candidats ou de partis politiques à l’élection  présidentielle.

«Dans une démocratie, les élections restent un devoir civique,  le moyen le plus noble pour porter une personne à la tête d’un peuple ou d’une communauté.» C’est en ce terme que Mohamed Bagayogo, porteur du projet kalafili2018 fait la promotion de son produit conçus avec la complicité d’autres jeunes maliens. «C’est des statistiques basées sur la tranche d’âge, la région et le genre.» Ajoute le jeune Bagayogo.

Voter,  un acte primordial et incontournable  pour une population afin de designer  une personnalité en qui elle a confiance, et sur qui elle peut compter pour relever les nombreux défit de développement au plaisir des citoyens. Kalafili 2018 est un site web de sondage allant dans ce sens, car pour les initiateurs, l’objectif reste l’incitation des maliens ou qu’ils soient au vote.

Les candidats et leurs projets

A la veille de cette élection de juillet  2018, nous constatons près d’une vingtaine de candidats, don leurs candidatures ont déjà été validées, par la cours constitutionnelle.  Dans ce cafouillage,  il se trouve que les maliens n’ont pas connaissance de tous les candidats potentiels. Comme pour remédier  à ce problème, www.kalafili2018.com  intervient toujours.

D’autant plus que c’est aussi une plateforme sur internet qui présente les candidats, et leurs projets de société en ligne. Ce sondage  permet à chaque citoyen, sur la toile, de voter une fois par semaine pour son candidat,  cela jusqu’au 29 juillet, c’est-à-dire    le 1er tour  de l’élection présidentiel. Cette stimulation permettra aux uns et aux autres de se faire une petite idée du vainqueur (sur internet.)

Je vote

La même chose continuera au 2ème tour si tout va bien. Et pour voter c’est simple, « Sur la une, la 1ère  page, du site, d’abord les internautes apercevront : je vote en gros caractère. En cliquant sur cela les instructions s’en suivent.

Peut être un formulaire à remplir avec des questions basées sur la tranche d’âge, le sexe et la localité de résidence. Ou la liste des candidats apparait directement pour le choix. Ainsi en cliquant sur un préféré puis je vote d’en bas, le choix est aussitôt validé.

 


Le Mali en ébullition : Un mal qui quitte du Nord au Centre !

                        Les déplacés de Koro à Bamako (Studio Tamani)

Depuis mars 2018, les assassinats cruels et des cris de douleurs nous parviennent du centre de mon  Mali. Dans la région de Mopti, Précisément dans le cercle de Koro. Moi (peul), jais toujours collaboré avec moi (Dogon). Comme on le dit très souvent chaque peuls a son dogon et chaque dogon a son peuls. Mais d’où nous viens ce problème ? Pour quoi l’absence de nos autorités ? Et à qui profite cette boucherie qui ne dit toujours pas son nom ?

Les problèmes fonciers seraient la source de ce malentendu « ethnique » selon plusieurs sources locales. D’après certains témoignages ce conflit armé aurait été signalé depuis 2010 sous le silence des présidents et gouvernement de la république qui se sont succédé depuis. Un député dit avoir personnellement appelé un ministre du gouvernement actuel du président IBK (Ibrahim Boubacar KEITA) pour lui mettre au courent de la récente boucherie, une semaine avant que ça ne déclenchait. Mais hélas !

Quant les affrontements ont commencés entre ces deux ethnies, Vers le 9 mars passé. Aussitôt le ministre de la sécurité et celui de la réconciliation ont vite organisé une rencontre ensemble à Bamako. Précisément dans la maison des ainés, le mardi 13 mars, où  presque tous les protagonistes de la capitale s’y sont retrouvés.

Au cours de cette rencontre d’apaisement et d’issue de secours, un élus locale de la 5ème région à demander la parole l’émotion et les larmes aux yeux les à empêchés d’aller au fond de ses pensés. Mais ce honorable peul à pu quand même confié à la salle qu’il a passer presque toutes ses études primaires dans une famille Dogon. Comme pour souligné que famille Dogon égale et vis-versa !

En plus de cette rencontre, une mission a vite été déléguée par le ministère malien de la réconciliation à Koro. L’un de nos confère Issouf Koné (ISBIL) à pris part à la dite mission. En même temps le 1er ministre soumeylou Boubeye Maiga passait avec une forte délégation. Mais malgré tout cela, la question des déplacés de koro vers Bamako, Burkina et ailleurs bien  est réel.

 D’où nous viennent ces présumés tueurs des « donso », chasseurs ?  Pourquoi nous divisé, nous jonglé avec des mots ? A qui profité ces crimes ? Pourtant il continue en dent de si et il n’arrête pas de reculer pour mieux sauter depuis un certain temps.  Sous les regardes impuissants de nos dirigeants. Je dirai que cette polémique a besoin d’une vraie décision politique.

Mais à défaut, si le cousinage à plaisanterie ou « sinakunya » résoud vraiment nos différences et bien il est vraiment temps qu’il face effet au grand plaisir des innocents qui sont pris au piège, dans ce conflit intercommunautaire.


Bientôt les festivals de la bière traditionnelle «Dôlô» et du wo wa wo!

Depuis un certain temps au Mali, les promoteurs de festivals se multiplient de jours en jours. Du coup on assiste à toutes sortes de festivals. Tellement nombreux  et identiques que souvent la différence n’est  qu’une petite touche, seulement à l’appellation. Voilà pourquoi ils n’arrêtent pas de s’attaquer à la justice. Par ce que tel personne a piqué l’initiative de telle personne. Et je vous préviens: Surtout ne touchez pas à mes festivals qui pointent à l’horizon: celui de la bière traditionnelle, «dôlô»  et du wo wa wo 

   Le mil exposer au soleil après l’étape de fermentation

En m’inspirant  sur le festival de boisson, officiellement « Non alcoolisée ». Voilà l’une des raisons qui m’a poussé à réfléchir à mon propre projet de festival de boissons alcoolisées, dans le futur.

Dans mon festival, je suis convaincu que beaucoup  d’imams, Pasteurs, prêcheurs et  prêtres seront sans nul doute de la partie. Par ce qu’ils sont de la protection civile. Des vrais sapeurs pompiers ! Tout «Kribifian», (qui soule), tel que jack Daniels, vieille maint os, co10, hollandia… seront dominés par le souci de l’élément traditionnel, pour l’occasion. Au milieu des kôgnôn, dou-gnan, et du gnôdôlô. Respectivement pour nos très chers cousins Dogons, Bobos, et Bambaras.

Je ne sais pas trop mais parait-il que beaucoup de nos dirigeants sont amateurs. Ok ! Avant de trouver une qualification spécifique, ils seront là en tant qu’invités surprises en cache-cache. On les servira du vain chambré. Comme ils adorent cela! Lors de la grande scène, on va casser le prix des kôgnôn, dou-gnan, et du gnôdôlô. C’est une manière de mettre en valeur l’intelligence de la vieille femme africaine, jamais décorée. Pourtant c’est elle qui a pu transformer le mil en bière, d’où le Wo wa wo, après consommation en excès.

Eaux et forets 

Quand on parle de  la bière  traditionnelle, pour la préparer, on est obligé de mettre  des tas de bois en fumeux. Comme pour montrer notre bonne volonté pour la flore, on fait appel aux agents forestiers, une manière  de veiller sur les normes. C’est là où intervient toutes les brigades des eaux et forêts comme le MOURASMA (Mouvement des Rasta du Mali, CORASMA (Communauté des rastas du Mali) et sans oublier Young po, Niga Fama, Wee soldat et bien d’autres fans du «galadjô»,( Cannabis).

Ils viendront juste pour continuer le travail de leur idole feu bob Marley, qui fut en son temps, un ferveur défenseur de l’environnement. Ainsi, l’hommage est rendu. Mais, bon comme la méditerranéenne me fait peur,  j’envisage aussi d’autres festivals comme celui du dreadlocks et 9 autres par la suite. Comme cela avec 12 festivals j’aurai un salaire garantie pour toute l’année. Pardon ! Pour toute la vie !

Ce n’est pas de la blague, je vous jure : celui ou celle qui touchera à mes business « Dôlô » ou « Tchimitchama » pour les intimes, mon Wo wa wo et autres, la personne ne sortira jamais de l’auberge. Car sa liberté sera si pied sous terre!

Rendez vous le 31 avril prochains. He! J’allais oublier de vous signaler,  il y aura aussi Iba Montana, Mais pas de 6 (couteau pliant) ! Jusqu’à présent vous y croyez ? Et bah pas plus que le Collectif pour la Défense de la République (CDR) de Ras Bath (Mohamed Yousouf Bathily). Rendez-vous A sein glin glin !!!

 


Immigration clandestine : risquer sa vie à tout prix!

Bord d’une plage en Algérie

Le 26 janvier 2014, Cheick Mohamed Lamine Traoré (Mala) quitte Bamako pour Dakar afin de poursuivre la procédure d’obtention du visa  américain, la  « Green card » des USA,  comme il se doit pour tous les gagnants ressortissants de l’Afrique de l’Ouest. N’ayant pas eu une suite favorable à sa demande de visa et poussé par la soif de l’aventure, Mala se lance dans le vide, sur le chemin de Mauritanie, en février 2014. Passant par l’Algérie, ce jeune  ambitieux se retrouve au fond de la mer libyenne, abandonné à lui-même. Loin des cœurs et des yeux de sa famille, son identité et son corps ne représentaient  que dal au milieu des siens.

Après deux mois de dur labeur (de décembre 2014  à février 2015) sur le chantier de la faculté de droit de Said Hamdin, en Alger, il  décida d’abandonner ses compatriotes maliens pour sa ville précédente (Gardaïa), au sud de l’Algérie,  où nous l’avons rencontré pour la toute 1re fois. Pour nous rejoindre plus tard dans la capitale algérienne, il avait dû mentir  pour obtenir un statut de réfugié auprès du Haut-commissariat aux réfugiés (HCR), antenne d’Alger. Une pratique d’ailleurs courante pour bon nombre d’immigrés.

Mais, comme le dit un adage, « on a beau mentir, la vérité finit toujours par triompher».   Le HCR avait fini par découvrir le pot aux roses.  Sachant que son statut ne sera plus renouvelé à cause de sa faute, Mala fuira les nombreuses patrouilles de la capitale pour rejoindre ses frères Soninkés aussitôt après avoir perçu son dernier salaire le 5 janvier 2015.

Dès son arrivée, il a fait signe de vie pour les Algérois. Quelques jours plus tard, il était injoignable au téléphone. Peu  de temps après, Mala nous envoie un message ainsi libellé: «Salam djo c cmt e le job. G m’excuse vrmt de voyager ss vs informer, mai g été chasser par le jardinier c prkw g décidé brutalmt  d partir. Slt à ts… MALA.» C’est exactement  le dernier SMS que le « clando » a envoyé ; un moyen pour informer ses nombreux  autres camarades du chantier de Said Hamdin.

Le 2 février 2015,  depuis Tripoli, l’un de ses compagnons survivants, qui était aussi son cousin, annonce la mauvaise nouvelle  à travers un appel à partir de Ghardaïa. Celle de la mort de Mala (voir profil facebook). Aussitôt, l’information est vite remontée en Alger.  Un jeudi soir, début de week-end en Algérie, le chantier était devenu si calme.  Ce jour-là, beaucoup de gens ont verbalement renoncé à leur projet  de départ pour l’Europe.

Hélas !  Quelques mois après notre arrivée à Bamako, on apprend que la  plupart  de ces mêmes ouvriers de Saïd Hamdin sont passés par la même voie maritime pour tenter de rejoindre ce qu’ils croient être l’eldorado, notamment la France, l’Italie, l’Espagne, bref l’Europe.

D’après les témoignages, Mala et compagnie  étaient obligés de partir pour deux raisons. Primo,  ils dormaient dans un champ de dattes, où était engagé un seul gardien. Le propriétaire s’était finalement rendu compte que  son jardin  avait été transformé en un camp de réfugiés.

Secundo, Ghardaïa est une zone connue de conflit. A chaque fois que les Arabes et Saabi, autrement dit les mozabites (deux ethnies rivales de la localité),  s’affrontent, les ouvriers de la ville sont souvent privés de travail pendant des jours. Ces  conflits intercommunautaires, liés au foncier, existeraient  depuis 1985.

GREEN CARD

«Mon rêve c’est de me retrouver aux États-Unis d’Amérique », avait toujours ressassé  Cheick Mohamed Lamine Traoré.

Né en 1993, il avait abandonné l’école en 2013 alors qu’il était en 2ème année de la Faculté des sciences économiques et de gestion.   Mala parlait correctement le français, l’anglais, l’arabe, en plus des langues soninké et bambara.

«L’école n’est pas fait pour les fils de pauvres, surtout quand il s’agit de la combiner avec la prise  en charge de certains fardeaux familiaux», avait-il. Il exprimait toutefois son regret d’avoir abandonné  l’école pour ensuite se retrouver coincé dans un autre pays, où son identité n’a pas de place. Faute du système malien !

Subvenir aux problèmes de la famille et étudier étant des tâches difficiles à gérer ensemble, l’enfant de Nara (région de Koulikoro) a donc fait le choix: abandonner les bancs de l’Université  pour voler au secours de sa mère et ses nombreux frères et sœurs. Il s’adonnera ainsi à des travaux physiques, parfois très durs. A l’en croire, il poussait le chariot au grand marché de Bamako pour gagner son pain quotidien. Il était même parvenu à économiser beaucoup d’argent.

A la quête perpétuelle d’un visa américain, le jeune s’embarque dans une fausse  histoire de regroupement  familial pour les  Etats-Unis, avec certains escrocs qui lui piquèrent banalement 3 millions de francs CFA, gagnés à la « queue » de son chariot. Les démarcheurs lui ont en effet établi de faux documents qui vont lui créer plus tard des problèmes, notamment au Sénégal.

«Il ne parlait que de Dieu et de la religion depuis qu’on s’est connu», témoigne Ali Karembé, un jeune diplômé sans emploi domicilié à Daoudabougou. Lui qui  a  inscris Mala au fameux  jeu de la «Green card»  sur Internet. Depuis des années, c’est ce que M. Karembé fait pour beaucoup de personnes. En cas de réussite, il ne refuse pas les cadeaux.  «Bien avant le départ de Mala au Sénégal, il avait lui-même  un mauvais pressentiment.  Je ne savais pas pourquoi », se souvient Karembé.  C’est-à-dire comme si le coup foiré des escrocs allait l’attraper à Dakar. Et c’est exactement ce qui s’est passé.

«J’avais pris mon rendez-vous  pour un mardi 4 février. L’entretien s’est  bien déroulé; on m’avait même remis un ticket à la place de mon passeport dans le but de récupérer mon passeport avec le visa le jeudi 6 février 2014. Je sors de l’Ambassade très fier; quelques minutes après, on m’appelle au téléphone pour me demander de revenir.  J’ai failli être fou ce jour-là. Depuis là, j’ai eu un mauvais pressentiment», nous a confié Mala avant sa mort.

Pour lui, l’agent de l’ambassade américaine a posé la question et lui a tout confirmé. L’ambassade a demandé une chose, d’après lui : aller chercher le même passeport qu’il avait eu à utiliser avec les escrocs de Bamako pour qu’on lui délivre enfin son visa. Le mardi 11 février 2014, il rentre donc à Bamako. Malheureusement, Mala s’est lancé à la quête, sans suite favorable. Pas de résultat jusqu’au 20 février. Il retourna à Dakar. Et c’était le départ pour la Mauritanie, l’Algérie et la Libye.

 DES CHIFFRES

Plus de «3000 personnes meurent chaque année à cause d’immigration clandestine», « 10000 personnes disparait, selon des chiffres avancés par le ministère des Maliens de l’extérieur et de l’Intégration africaine Mais à priori,  c’est un phénomène toujours d’actualité. Grâce à l’immigration, des milliers de familles maliennes sont nourries. «400 milliards de  francs CFA» ;  c’est la contribution de la diaspora malienne chaque année dans leur pays. Une somme qui dépasse l’aide au développement que le Mali reçoit de ses partenaires. En voulait rejoindre l’ «eldorado» à tout prix, Mala était et voulait être davantage l’un de ces nombreuses personnes qui prennent en charge leurs familles et,  au-delà, leurs villages grâce à l’immigration. Hélas ! Les choses se sont passées autrement.


MonElu : Une application androïde qui met en contact élus et citoyens au Mali


Officiellement lancée à Bamako, désormais entre députés et populations des échanges directs sont possible! Briser les barrières entre élus et leurs bases, voila tout l’intérêt de la mise en ligne de « Mon Elu », une application androïde, d’abord pour l’instant, au service de la nation tout entière. Initiée et développée par la fondation Tuwindi Mali avec l’appui de ses partenaires, comme IRIglobal, ce projet qui vient pour conseiller, dénoncer si non même critiquer, nos élus, est accueillit à bras ouvert.
La route des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) : « C’est la route la plus sûre et la plus rapide. » A laissé entendre l’honorable Sékou Fanta Mady Traoré, au siège de la fondation tuwindi à Banankabougou (en commune VI du district de Bamako), lors d’un entretien avec des bloggeurs maliens, la veille du lancement de l’application « #MonElu » téléchargeable désormais sur playstore. D’après cet élu, au cours de ses missions à l’extérieur du pays, des gens de son village (dans le Cercle de Dioïla) réagissent souvent à ses publications, chose qu’il trouve merveilleux et encourageant.
« Cette application serais à coup sûr un train d’union entre les citoyens et leurs Mandats » à conclus l’honorable Sekou F.M.T, président du réseau parlementaire « Démocra-TIC ». Un réseau pour mettre nos élus dans le parfum des NTIC.
Pour Ceux qui ne savent ni lire ni écrire les vocaux sont aussi possibles.
« Dites ce que vous pensez, mais dans le respect de l’étique » a souligné Tidiani TOGOLA, le Directeur exécutif de la fondation Tuwindi Mali au cours d’un débriefing avec des bloggeurs de Doniblog et l’Association des bloggeurs du Mali (ABM). C’était ce lundi 11 septembre2017 à Banankabougou. Quand à eux ce nouveau système qui permettra dorénavant un échange direct entre les citoyens ordinaires et les élus du peuple doit se passer dans les plus grands respects, sans manquer de respect à qui que ce soit.
A signalé que c’est à ce Mardi 12 septembre à l’hôtel de l’amitié (l’ancien QG de la MINUSMA) qu’a été lancée cette nouvelle application, au service de la nation. A présent, nous pouvons dire que le Mali et ses députés avancent avec les NTIC ! Mais jusqu’à quand ? Tout seuls les élus pourront-ils relever le défit, ou feront ils recourent à des Communautés Manager (C.M) ? En tout cas ces questions restent la préoccupation de certains web activistes maliens (Doniblog et ABM).


Mali : Un peuple décidé s’en fout de la censure des réseaux sociaux !

                                                                                              

Le projet de loi portant la révision constitutionnelle a été adopté à l’unanimité le 3 juin 2017 par l’assemblée Nationale aux environs de 3 heures du matin ; cela après environs 2 jours de débat.  Les 111 députés ayant voté pour sont accusé d’être corrompus. Les 35 autres se réclamant de l’opposition sont toutefois soutenus par la majorité des citoyens. Quand le peuple se réveille, on ne touche pas à sa constitution!

Face à ce projet qualifié de biaisé, la plateforme «Antè-A-bana! Touches pas à ma constitution» a vu le jour le 11 juin passer à la pyramide du souvenir avec à sa Tête Mme Sy Kadiatou SOW connue de l’ADEMA-PASJ (Parti Africain pour la Solidarité et la Justice. Elle est composée de 5 commissions de travaux.

Une commission d’organisation, de Communication,  en passant par la commission protocolaire-sécuritaire, celle de la stratégie, de la  finance et enfin la commission constitution. Sont les 5 groupes de travaux mise en place le 13 juin, à la suite de la naissance de la plateforme «Antè-A-bana! Touches pas à ma constitution».

Ce samedi 17 juin 2017, l’objectif de la plateforme reste la mobilisation  de 300 000 personnes  pour bloquer ou voter (le 9 juillet prochain) « non » contre le nouveau projet constitutionnel qui pointe à l’horizon.

Partis en rang dispersé au tout début, 2 marches pacifiques initiées par certains collectifs  de la place ont été  violement dispersées par les nouveaux récrus de la police nationale. Faute d’autorisation. Décidé à tout pris d’empêcher ce nouveau projet constitutionnel, la plupart des forces vives de la société civile au niveau de Bamako a décidé de fédérer leurs forces  à la pyramide du souvenir, pour un Non! A l’issue de cette rencontre du 11 juin passé, Une grande marche est envisagée dans la matinée du samedi 17 juin qui quittera la place de la liberté pour se terminer au pied du monument de l’indépendance, à proximité de l’Institut Français du Mali (IFM).

Voici un passage du projet qui pourra nous tuer dans le future proche ou lointain, une partie de  l’article 118 « Toutefois, le projet de révision n’est pas présenté au referendum lorsque le président de la république décide de le soumettre au parlement convoqué en congrès.

Le texte est définitivement approuvé s’il réunit une majorité favorable de deux tiers (2/3) des suffrages exprimés ».

Ce  projet qui fait polémique, si jamais le « oui » passe, le président de la république n’aura plus besoin de referendum dorénavant  pour faire adopter d’autres projets de ce genre (rédigé, imposé par des étrangers), ce qui lui donne le plein pouvoir. En cas de besoin il passe tout simplement par le congrès (Art. 118) pour faire passer ses lois.  Et s’il décide de modifier le nombre du mandat présidentiel en illimité qu’est ce qu’on pourra faire, le peuple ? Il serait trop tard !

Vu la gravité de la situation, la Confédération Syndicale des Travailleurs du Mali «CSTM a décidé de rejoindre la plateforme » a signalé à la pyramide du souvenir le 13 juin dernier, l’honorable Amadou Thiam, le plus jeune député du Mali de l’ADP Maliba.

Contre ces 24 pages  et les 122 articles, nous disons non au coup d’état constitutionnel. Avec des centaines d’associations, des hommes politiques, quelques députés de l’Assemblée nationale, sans oublier les artistes, les blogueurs et les autres acteurs des réseaux sociaux nous sommes prêts à tout pour empêcher ce projet de passer. Le forcing n’est pas la solution, on a vu blaise Compaoré !

Ou sont nos religieux ? Quelle est votre position ?

 


Mali : Découverte d’un talant caché dans le bas-fond de Sotuba

Venu de Kita, dans la région Kaïsienne, pour Bamako il y’a de cela 2 ans, Chaka Dagnon travaille comme manœuvre dans le laboratoire Central vétérinaire de Sotuba (LCV). A ses heures perdues c’est-à-dire en marge de ses heures de travail, le bonhomme surnommé par ses proches Rasta est un artiste fait qui transforme dans le quotidien les cornes en Vase, fourchette, cuillère et plein d’autres produits utilitaires. Aux berges du fleuve Niger à Sotuba en commune I, je suis allé a sa rencontre                                                          

« en réalité personne ne m’a appris à faire ce que je fais. Je prends tout simplement les cornes des bœufs, et voir ce que je peux en faire pour résoudre des problèmes familial et personnel. Avec les occidentaux je libère un peigne à 30 000 fcfa, mais entre nous ici les prix de ce même produit varient entre 4000 et 4500f. Les Fourchette sont à 5000 fcfa, les Vases sont vendues à 20.000f. Mais les qualités diffèrent les prix aussi. » Nous a confié  Chaka Dagnon communément appelé rasta, domicilié à sotuba. Tous les jours après son boulot de manœuvre dans le laboratoire central vétérinaire, ce monsieur se donne très souvent à l’artisanat. Les cornes de bœuf qui représentent ses matières premières sont destinées à être des vases, fourchettes, cuillères, peignes, chaises, et bien d’autres.

D’après Rasta le créateur : « Les Toubabes (Blancs ou occidentaux) qui faufilent dans notre secteur Ici à Sotuba, souvent par coup de chance ils achètent quelques produits, Mais avec la crise qui à secoué notre pays, ces derniers se font rares. C’est grâce à un ami de mon père que je me suis retrouvé ici  à Bamako comme manœuvre dans le labo LCV. Mais au-delà de tout cela je suis artisan. Je travaille avec des lames de scie, mais il ya d’autres matériels plus professionnels qui me manquent, si non les idées sont là dans ma tête en pagaille. » Au début de son art, M. Dagnon nous a aussi dévoilé que sa Maman, paix à son âme le prenait pour un fou. Par ce qu’elle considérait tout simplement ces cornes de bœuf (matière 1ère)  comme des ordures inutiles et sans importance.

«Ces cornes ci, il en fait aussi des colliers c’est ce qui me surprend dans son travail » tel est de Tenin  Traoré la femme de M. Dagnon qui se dit souvent dépassée par certaines qualités de son Mari. En plus d’etre marié à une jeune femme notre artisant est aussi père d’une famille équilibrée, c’est à dire 2 filles et 2 garçons.

Ce jeune homme de 28 ans qui n’a jamais fréquenté l’école tel quelle soit  a  quitté sa ville natale Kita depuis 2 ans. De nos jours à Bamako il dit avoir besoin d’aide technique ou matérielle pour faire évoluer son petit businesse privé dans l’intention d’atteindre le marché national et international.


Renouveau africain : une « révolution » de la jeunesse nécessaire

La jeunesse représente 70 % de la population africaine, pour certains, elle a juste besoin de s’unir, de multiplier les rencontres, les débats tous le temps, aux niveaux scolaire, universitaire et dans toutes les langues. En respectant une certaine déontologie, pourquoi ne pas multiplier des actions comme celles de Mohamed Youssouf Bathily dit Ras Bath (Un célèbre activiste malien) au Mali  Pour beaucoup de panafricains, une révolution continentale serait nécessaire. A fin de lutter avec force contre l’impérialisme, le colonialisme, la mauvaise gouvernance, contre le Francs CFA et surtout, pour l’industrialisation du plus vieux continent du monde.

 

« Le coton est un secteur qui pourra véritablement influer sur le chômage des jeunes africains, en plus de l’entreprenariat des jeunes », c’est la conviction d’Abdel Rahman Sy, président de l’association des jeunes pour la valorisation du coton (AJVC). Il estime que L’Afrique appartient aux Africains et que personne ne viendra faire l’Afrique à la place des Africains. Voilà qui justifie l’initiation en 2016 du festival panafricain de la cotonnade (FEPAC). Le but : impulser une nouvelle dynamique au secteur surtout quand sait seulement 2% du coton produit au Mali sont transformés chez nous. L’atteinte du taux de transformation locale de 20%, selon les économistes, sera d’un apport précieux dans l’atténuation du taux de chômage. Ce qui pourrait être profitable à d’autres secteurs de l’économie. Le développement durable est, alors, un objectif qui, poursuit M. Sy, repose sur l’entreprenariat des jeunes et la création des usines par les pouvoirs publics.
Dans un débat télévisé sur une chaîne panafricaine, le jeune Docteur Alioune Dione, écrivain et spécialiste en Développement a développé cette théorie : « Il faudrait commencer par changer le modèle de gouvernance politique. Et pour changer le modèle de gouvernance il faut d’abord éduquer les hommes politiques par ce qu’il y’a l’action de Gouverner. Il y’ a aussi l’action d’administrer ». Cet intellectuel de nationalité sénégalaise, soucieux du développement africain, pense que la politique africaine en matière de développement est très sectorielle. Comme solution, Docteur Dione propose la prise en compte de toutes les sensibilités et de toutes les compétences servant de point d’appui à nos politiques publiques. Il précise que l’application de cette théorie permettra, sans doute, à cette brigade de la jeunesse de jouer toute sa partition au renouveau de Maman Africa, puisse que c’est elle la générale.
La formation professionnelle

Depuis des années, la Faculté des Sciences Juridiques et la Faculté des Sciences Economiques et de gestion et autres structures universitaires publiques ne forment que des chômeurs. Il est temps de mettre un terme à cela en adaptant les diplômes de fin d’études au marché de l’emploi. Cette proposition s’inscrit dans la vision du Docteur Oumar Mariko, député à l’Assemblée Nationale. L’opposant historique a toujours a montré sa position quant à l’emploi des jeunes et le développement de l’Afrique. Malheureusement ses avis sont généralement peu partagés par des Occidentaux (Les mains qui donnent et les mains qui tuent).

Pour changer la donne une révolution populaire serait peut être une solution de la part des jeunes. Pour ensuite partir sur la base du fédéralisme, Comme le disent certains, l’union fait la force. Pour des actions du genre l’Afrique n’a pas besoin d’une révolte, mais plutôt d’une révolution qui prendra en compte notre histoire et les règles sociétales.

En prenant l’exemple sur l’Europe, la France  ne cesse pas de mettre sous ses pesanteurs, différentes de celles de l’Allemagne, de la Grande Bretagne, de la Russie et bien d’autres. Ces pays ont tous chacun un système qui leur permet de gérer leurs différents Etats et les dirigeants de ces pays ont compris tout comme le Rwanda, l’Algérie etc. qu’il n’y a pas de hasard, mais plutôt des intérêts nationaux.
L’union fait la force

«La jeunesse malienne est condamnée à obliger certains leadeurs politiques comme Oumar Mariko, Zoumana Sako, Amineta Dramane Traoré, Moussa Mara, Yeha Samaké pour avoir des visions et une politique commune pour le pays.» a affirmé Youssouf Haïdara un jeune activiste. Si l’on en croit à M. Haïdara la plupart des partis politiques maliens sont basés sur les jeunes. Donc ils peuvent forcement avoir un droit de veto un peu partout selon lui. Sa 2ème hypothèse est la nouvelle génération «choisi parmi elle comme on a fait avec IBK une nouvelle tête, un nouveau leadeur qui pourra relever les défis».

« La réussite d’une telle initiative pourra impacter sur toute l’Afrique» a-t-il conclu.

« Comment la jeunesse Africaine peut elle participer au renouveau ? » Une question très simple, à travers laquelle on pourra avoir plusieurs réponses simples. Mais dans la pratique, la jeunesse a un rôle incontournable et nous sommes obligés de nous sacrifier, en mettant les perdimes au second plan, comme l’a fait le Mali sous Modibo Keïta, (le 1er juillet 1962) ou encore l’Algérie (le 1er avril 1964), à la veille des indépendances. Et comme l’envisage le Rwanda une fois de plus et d’autres Etats africains d’ici à 2020.

Quitter la zone de France CFA

L’Algérie et le Mali ont quitté la zone Franc du colonisateur. C’était une manière d’affirmer leur souveraineté monétaire nationale. Et l’histoire nous a donné raison. Entre 1962 et 1967 notre Pays avait tout, mais dès qu’on a perdu la monnaie locale nous avons tout perdu aussitôt contrairement à l’Algérie qui continue de résister. Elle est actuellement l’un des seuls pays, pour ne pas dire le seul Etat Africain, non endetté.

Le Francs CFA, c’était le franc pour la Colonie Française de l’Afrique. Après nos indépendances formelles, le nom de la monnaie est devenue celle de la communauté française d’Afrique. Un changement de nom qui n’influe ni sur le fonds ni sur le contenu encore moins sur la forme. Le franc CFA reste le franc CFA, et c’est le trésor Français qui gère nos bourses depuis toujours.
« Le Franc CFA est une Source de revenu inestimable pour une France qui tient aujourd’hui ses richesses du continent Africain. Et c’est pourquoi on lance un appel : à toutes les personnes qui théorisent et qui pensent l’émergence africaine au quotidien dans la sphère francophone. On leur demande de comparer le développement des pays anglophones et même lusophones et le développement des pays francophones qui est à la traîne. On ne peut pas être libre aujourd’hui ou on avance, à partir du moment où notre monnaie est nivelée vers le bas, et dirigée par des gens, qui n’aiment pas les intérêts des africains. Et nous souhaitons que dans les temps à venir que nos dirigeants de cette sphère francophone aient une vision économique claire, nette et précise. Et comprennent que le stricte minimum déjà est de se battre sa propre monnaie si on veut être capable de s’en sortir», a souligné Kemi Seba un panafricain, né à Strasbourg en France,  résident actuellement au Tchad, lors d’une émission de télé réalité le «Grand Rendez vous» sur une chaîne africaine (2STV).
Dans le même état d’esprit, il souligne que la France a des représentants dans trois banques centrales Africaines, la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), la banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC), la Banque Centrale des Comores (BCC).
« Il nous faut des états généraux, pour sortir de cette impasse», martèle Oumar Koné, un activiste malien. A travers un micro trottoir dans la ville de Bamako, sur 20 jeunes dont les âges varient entre 18 et 47 ans, 5 seulement sont optimistes.  La jeunesse africaine pourrait être impactée par le développement du continent. Très grave ! Certains pensent qu’il nous faut des repères et des formations de base solide et « attendre des résultats dans peut-être 10 ans« .


Le départ d’un dictateur Caméléon : l’homme du millénaire Gambien

                                                                          

Sous pression de la communauté internationale et surtout celle de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest  (CEDEAO),  Finalement  le dictateur Gambien Yahya Jammeh au pouvoir depuis 22 ans accepte une fois de plus le verdict des urnes  et cette fois ci  il accepte de quitter le pouvoir  au profit de son dauphin Adama Barrow .

Un beau jour Jammeh avait fait une déclaration pour transformer son pays à un Etat islamique.  Cet homme qui est venu au pouvoir par la voie d’un coup d’Etat  a fini par marier sa propre mère à un vieux à  qui  il avait délogé du pouvoir (Daouda Diawar 1er président Gambien).

Dieu Merci, Jammeh a fait toute sorte de déclaration  pendant ses règnes sauf celle qui pouvait transformer son petit pays en  un royaume.  J’y ai plusieurs fois pensé, par ce  que tout simplement cet homme a toujours été imprévisible!  Il  fut un dictateur, mais je dirais plutôt un bon dictateur !

Contrairement à Jamméh,  Beaucoup de dictateurs Africains  ont mit leurs pays en retard exactement comme ceux-ci : Le générale Moussa TRAORE du Mali, Mouammar KHADAFI de la Libye,  Blaise COMPAORE du Burkina Faso, des nombreux dealeurs qui se sont succédés à la tête de la Guinée Bissau, Samuel Doe et les autres bouchés du Liberia, Hosni MOUBARACK de l’Egypte etc.…

En souhaitant bon vent à Barrow Espérons qu’il ne ferra pas remplacé le Dalasi (la monnaie locale) Gambienne  par le Francs CFA ou par une autre monnaie coloniale.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                               

Espérons que ce nouveau élu à la magistrature suprême  Gambienne (Adama Barrow) ne soit pas un béni oui -oui qui jouera dorénavant  en défaveur de la Gambie, pour ne préserver que sont petit intérêt personnel au milieu de celui de la Nation.

Et en fin espérons qu’il viendra se mettre au travail de la nation au delà des vengeances qui pourront replonger le pays dans le cahot…

Nous prions tous pour que le choix du peuple Gambien soit une source de bonheur  pour  leur  pays et toute la population. Bravos et merci à la CEDEAO, Mohamed Ould  Abdel  AZIZ, le Maroc et à Monsieur Alpha Kondé…

Des Années après ce caméléon de Jammeh  et son histoire seront toujours cités en exemple (bon et mauvais) et pour quoi pas le regretter ? En tout Cas j’en suis sur ! L’homme du millénaire Gambien sera toujours parmi nous. Avant son départ il dit ceci : « Je ne souhaite pas qu’une goute de sang soit coulé sur le sol Gambien » A DIEU le Président guérisseur !


#SommetAF2017

                                                  

Le 27ème sommet  Afrique France que notre pays, le Mali a eu l’honneur d’organiser  du 13 au 14 janvier 2017 est arrivé a son terme. Cette grande messe qui regroupe tous les 2 ans plus d’une soixantaine  de délégations venant  de l’Afrique et de la France a été bien apprécié par les participants. Même si certains medias nationaux dénoncent le problème d’accréditation.

Mise à part les hôtes  Africains et Français, nombreux sont des maliens qui ont pris part aux activités dudit sommet qu’ils jugent d’ailleurs  «important». Dans les coulisses, on pouvait remarquer la présence de  Soumaîla Cissé, le chef de fil de l’opposition malienne, Mohamed Salia Touré, le présidant du conseil nationale de la jeunesse du Mali (CNJ) et sans Oublier le guide spirituel des Ançar : Cherif Ousmane Madani Haïdara.

Ce sommet a aussi été marqué par une forte mobilisation de la presse nationale et internationale. Mais malheureusement certains de nos confrères maliens ont déploré  leur absence causée par un manque d’accréditation.  « Dans notre organe, nous étions  4 personnes inscrites sur le site du sommet  5 jours avant et par fini  nous étions deux (2)  reporters accrédités pour la couverture de l’événement et malheureusement nos cadreurs (Caméramans)  ont été privé de ce privilège. » Nous a confié Céline Mokou de l’énergie T.V.

C’était la même remarque pour Ahmadou DIARRA, le rédacteur en chef de cherifla T.V, de Fadima Kontao de l’AfriquecomT.V. (une nouvelle chaine de Télévision au Mali) et bien d’autres confrères maliens de la presse écrite, audiovisuel, et électronique.

Contrairement à ceux là, d’autres n’ont eu aucune difficulté pour leurs accréditations et n’ont constaté aucun problème majeur depuis  leur arrivée ici à Bamako. C’est le cas de Marian Naguszewski, un journaliste et présentateur de TV5 Monde.  « Je n’ai pas eu de difficulté. Jai envoyé il y’a deux semaine je dirai, fin décembre, une demande d’accréditation j’ai eu une réponse assez rapide, à mon arrivée à Bamako, je suis allé la retiré au palais des sports ». Pour l’aspect sécuritaire, il y’avait énormément de check point partout jus a ce que les personnes avait du mal avancé dans la ville, mais pour Marian cela n’était pas grave vu que c’est le niveau de sécurité qui imposait cela.

Selon Ibrahim Dia, l’un des membres de la commission d’organisation du sommet : « Presque toutes les difficultés rencontrées par rapport à l’accès à l’accréditation étaient liées aux inscriptions tardives sur le site web du sommet  et la mauvaise  manipulation pour certains hommes et femmes de médias »

A présent les rideaux du  27ème sommet Afrique France sont  tombés, Certains ont déjà pilier bagage pour retourner dans leur pays d’origine et d’autres se préparent pour lever l’ancre.  Dorénavant, les yeux seront tournés vers le  28 ème  Sommet Afrique France qui se tiendra certainement en France (Paris)…


Bamako : Des déchet vivent, et font vivre !

937d96879d6edd9b329e7774b441a1f4_xlVenant de différents horizon de Bamako, chaque jours que Dieu fait, certaines vont risquée leurs  vies dans les différents dépôts de transite d’ordures de Bamako. Les  Places les plus fréquentées sont celles de Lafiabougou et de Medina coura. Les raisons qui les poussent, c’est ce qu’on est allé savoir, un Mardi !

Elles cherchent Nourriture, déchets plastique et autres. Trouver de quoi manger, Subvenir aux besoins de la famille : voila des raisons qui pousse des femmes a trié les ordures dans les différents dépôts de transite de Bamako. « On cherche le pain quotidien. J’ai 35 ans et 5 enfants, avec mon mari qui vit au Gabon. Avec seulement un 100 milles Franc Cfa, je ne ferais plus de cette pratique mon métier. Si non Nul ne souhaite un travail misérable comme celui-ci. On a besoin d’aide pour quitter ce milieu » nous confié A.C, une femme qui gagne sa vie dans la poubelle.images

Conscientes des maladies et toutes les conséquences que cette pratique peut causer, cette femme dit avoir préféré le mal au pire.

Selon elle c’est mieux que de voler, forniquer, escroquer ou encore mendié. « Certains personnes nous trouvent répugnante, elle sont pas mieux que nous. Si Dieu nous a fait ainsi, ce n’est pas de notre faute. » Elle poursuit en nous faisant savoir que si elle, et toute sa bande trouvent un autre boulot plus noble que les affaires du déchet ; Qu’elles quitteront forcement ce monde des ordures.

Selon A.C, la seule femme qui nous a livrée son témoignage : après collecte, elle part pour vendre ses déchets plastiques a la Zone industrielle, vers le coté EST de Bamako. Pour elle, l’usine du bois est leur acheteur potentiel (une usine de fabrique de chaussure en plastique). En l’en croire, laba le Kg est vendu a 125f. Et en deux mois notre interlocutrice se force a collecter 30 à 40 sacs, pour un gain misérable d’environ 50mille francs Cfa

Le d’espoir qui pousse ces femmes a risqué leurs vies malgré elle-même, dans un environnement aussi malsain, peut être qualifié de tous sauf un plaisir.


Slam show :  pour démocratisation de la poésie orale au Mali

Des slameurs à l’Institut français du Mali

Le mercredi 19 octobre 21016, l’Institut Français du Mali (IFM), a servi de cadre pour le club slam Agoratoire de Bamako. Bamako Slam show est une initiative de l’association des slameurs du Mali. Avec à sa tête Aziz Siten-K l’un des pères fondateurs de ce mouvement dénonciateur  ici au Mali. En 2006, il était avec des gens comme Bouba chamane, Maïc Mo lion et Root phéno. Ceux là qui ont bien voulu emprunter  d’autres chemins tels que le Rap et le reggae.

«  Agora qui signifie espace publique assaisonner avec l’art Oratoire, c’est ce qui forme le nom de notre club ou association «Agoratoire». Slam show est une soirée de poésie, organiser chaque  mois à Bamako par notre association, mais à des endroits différents»  Nous a confié Aziz Siten-K le patron du slam dans notre pays. L’objectif de cette initiative est de mettre en valeur le slam tout en faisant sa promotion et celle de ses acteurs.

Venus spécialement dans le Patio de IFM, Moussa Sissoko, journaliste et fan du slam était juste là par plaisir ils nous a témoigné ceci : «  Ce qui a vraiment attiré mon attention est la prestation d’une slameuse qui défendait le droit de la femme et un autre de nom de Dougoumalé Cissé qui dénonçait la barbarie qui s’était passé au nord Mali.

«Homme! Ne violente pas la femme, elle t’a  portée dans ses entrailles, elle t’a ouvert les yeux au prodige de la terre. Elle a besoin que tu la respecte, la caresse et que tu la protège… Slam, Naam.» Cela est l’extrait d’un texte d’Aïchata Diarra communément appelée Aïcha dans le milieu Slam. Avec seulement 2 ans d’expériences, cette étudiante de 19 ans a impressionné la salle.

Tout comme les blogueurs, rappeurs, rasta-reggae man, c’est poètes se donnent pour mission d’éveiller les consciences et d’être la voix de ceux qui n’en non pas. A l’en croire aux acteurs de ce Mouvement Slam vu que les maliens n’aiment pas lire, cet art est venu comme une nouvelle proposition.

 


CAMM-BFK : Une école des professionnels des arts

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Encadré dans les feuillages sur la Coline du pouvoir, le conservatoire des Arts et Métier Multimédia Balla Fasseke Kouyaté (CAMM-BFK) est un établissement d’enseignement supérieur qui forme les détenteurs du Baccalauréat ou équivalent, nationaux et internationaux, dans le domaine de l’Art. Sur 301 Prétendant seulement 61 personnes ont eux la chance d’être recrutées cette année après le concours d’entrée.

L’objectif de cette école reste toujours la formation de qualité depuis plus d’une décennie. Le lundi 17 octobre 2016 a été la rentée des classes au Conservatoire.

L’Accès au conservatoire est conditionné a un concours. Selon le chef de département multimédias, Mamadou Habib Ballo : « après l’épreuve de la culture générale, il y’a l’interview par rapport à la motivation du choix, un test pratique en informatique valable pour tous les candidats, et enfin l’épreuve de dessin d’observation et d’imagination ». Il a indiqué l’ordre des matières est fixé en fonction de la filière choisie.

Avec plus de 10 ans d’existence, le conservatoire des arts et Métier multimédias Balla Fasseké Kouyaté (CAMM-BFK) est un établissement d’enseignement supérieur, situé à Koulouba, sur la colline du pouvoir, destiné aux détenteurs du baccalauréat ou équivalent, qui n’ont pas encore dépassé les 30 ans et désirant faire carrière dans le domaine artistique ou de la culture.

Chaque moi de septembre, c’est-à-dire avant la rentrée des classes, les candidats sont obligés de fournir certain dossier pour la candidature (Casier judiciaire, certificat de nationalité, extrait d’acte de naissance, 2 photos d’identités, une demande manuscrite) et 5000 FCFA comme frais de dossier, non remboursable a été instauré cette année.

Il y a 6 filières au CAMM-BFK. Ce sont : Art plastique (Dessin), Danse, Musique, Art dramatique (Théâtre), Multimédia et Design (Nouvelle branche au conservatoire).

Des produits sûrs sur le marché de l’emploi et de la création artistique

« Grâce au conservatoire, j’ai appris beaucoup de choses. Il m’a ouvert de nombreuses portes. Je viens juste d’un stage de formation de 2 mois à Dakar sur des bases en pédagogie et cela grâce au conservatoire », nous a confié Kadidja Tièmanta, une danseuse professionnelle qui est passée par le lycée Bah Amineta Diallo, la faculté des lettres, des arts et des sciences humaines (FLASH), où elle a appris l’anglais avant de se retrouver au conservatoire, CAMM-BFK. En section danse, elle n’attend plus que sa soutenance, afin de décrocher son Master II. Par la suite, elle va former des enfants et adultes en danse.

En 2008 comme simple étudiant, Sekou Nomoko connu sous le pseudo Cheick a intégré le conservatoire. Il a terminé en 2013 avec son Master II. Major de sa promotion avec la mention excellente, la coutume de l’établissement qui consiste à retenir les meilleurs étudiants comme enseignants, n’a point fait d’exception avec Cheick. Assistant, avant d’être enseignant contractuel, un an après M. Nomoko est admis au concours d’entrée à la fonction publique, et se voit affecter au CAMM-BFK.

« J’ai récemment remporté le 1er prix du concours de création de logo type de l’Association Africaine de l’Eau (AAE), c’est par rapport à leur 19ème congrès, qui se tiendra ici à Bamako en 2018, avec une valeur de 700 000 FCFA », nous a indiqué Cheick Nomoko. Avant d’ajouter que ce concours avait été coordonné par la société malienne de gestion de l’eau potable (SOMAGEP) et d’autres partenaires Maliens.

Habitués aux honneurs depuis qu’il a intégré le conservatoire, Cheick Nomoko, aujourd’hui enseignant dans l’établissement, a déjà été en Egypte, puis en Espagne grâce à ses productions vidéo. Et, son cas n’est pas isolé. Cela est habituel chez la plupart des étudiants ou sortant du Conservatoire.

Le lundi 17 octobre 2016, les candidats heureux de cette année universitaire 2016-2017 prendront le chemin de l’école et ils seront dans le bain du nouveau système, Licence Master et Doctorat (LMD) contrairement à leurs aînés qui faisaient 5 ans d’emblée.

 


A LA DECOUVERTE DE MAMADOU TRAORE

Je suis allé à la rencontre d’un ébéniste spécialisé dans la fabrication de meubles de tout genre. Sis à korofina nord, mouhamad Traoré, âgé de 65 ans marié et père de 9 enfants exerce ce métier depuis plus de 26 ans.

Exerçant son métier depuis plus de 26 ans, Mamadou Traoré a été attiré par cette activité en Gambie grâce à des meubles qu’il aurait vus chez un ministre. Partant de rien pour aboutir à quelque chose cette soixantenaire a en sa possession un grand atelier ainsi que des machines et emploie une dizaine de personnes et une vingtaine d’apprentis.

Notre ébéniste nous a signifié qu’il n’avait pas besoin d’une aide, matérielle, ni financière mais qu’il avait plus besoin de plus de tâche et des contrats avec des grandes sociétés et avec le Gouvernement.

Homme rigoureux et paternaliste, Mamadou entretien de bonnes relations avec ses employés c’est un homme qui exige le travail bien fait. Après la formation et l’octroi d’un certificat d’apprentissage, Il  n’hésite pas à employer ses apprentis. Bien qu’ayant des liens parentaux avec ses apprentis, ce professionnel exige le travail de qualité. Au dire de notre interlocuteur l’ébénisterie lui a permis de tout avoir. Il a même eu à faire des activités caritatives en créant deux écoles islamiques en faveur des enfants.

  1. Traoré incite la jeunesse au travail et a souligné qu’en toute chose, il faut la volonté, l’humilité et la confiance.


56 ans de « pendance » du Mali

Commémoration du 56ème anniversaire de l’accession du  Mali a …pendance. Franchement je ne sais pas quoi mettre devant pendance! Quel préfixe, «indé» ou «dé» ? 56 ans après on ne fait qu’attendre toujours l’aide extérieure. C’est vrai que certaines choses ont évolué, mais le Mali peut faire encore mieux.

On est a notre 8ème année d’indépendance.

Depuis  le départ du père de la nation, Modibo Keita, on ne fait que régresser chaque jour que Dieu fait. Selon des témoignages, SOCORAME, une usine de fabrique de radio que Modibo Keita avait lancé a l’époque, avait la même date de création que la maison Samsung, une marque coréenne. Tandis que Samsung fait des créations gigantesques, la notre n’existe plus.

Au Mali, rares sont les personnes qui cherchent à investir dans leurs villages, du coup presque tous les villageois veulent venir dans la capitale. C’est l’une des raisons qui fait que la grande ville est saturée et que des villages d’agricultures sont nourris par Bamako. Un grand désordre ! Pourtant, le nord crie au secours. C’est pourquoi j’ai toujours proposé  Gao comme capitale politique, pour une paix durable.

Opération citerne de la SOMAGEP… Un véritable projet qui nous fait reculer de jour en jour. Au lieu de voter chaque année 800 millions pour ce projet citerne, pourquoi ne pas suivre l’exemple de la mairie de la Commune V du district de Bamako ? Avec seulement 13 millions, le maire a pu construire un château d’eau à Sabalibougou, avec l’aide des partenaires maliens bien sur!

Notre problème n’est ni la France ni les USA, c’est nous même, un point c’est tout ! Prenons des exemples sur la Chine, l’Algérie, le Rwanda, le Ghana, le Burkina Faso  et les autres pays qui se battent à la sueur de leur front. Ils ont compris que l’amitié des Etats n’est basée que sur des intérêts. Sans fissure ou trou, le margouillat ne pourra jamais pénétrer un mur ! Soyons solidaires, peut être avec des idées différentes, mais avec la même conviction.

Pendant combien d’années le budget de l’armée, qui se levait à 100 milliards de Franc cfa, était-il bouffé par un petit groupe d’hommes ? Résultat : la rébellion et des terroristes nous tombent dessus, et on n’était pas prêts ! 56 ans après, le 22 septembre 1960, notre armée n’a pas droit à mettre pied à Kidal. Étant à Bamako, le malien lambda ne connaîtra jamais la réalité de son pays.

Avec les deux fleuves, l’office du Niger, l’or, le coton et d’autres cultures vivrières que nous possédons, le Mali n’est jamais pauvre. On est seulement désunis et amoureux de la mendicité, une maladie de tendre toujours la main dans le but de recevoir des dons. La monnaie (le franc cfa) utilisée chez nous ne nous appartient pas ! Qu’est ce qu’on a et qui nous appartient, ici au Mali ?  L’histoire du Mandé ? Ou bien les bénédictions des Marabouts et de nos vieilles personnes, qui ne sont jamais exaucées ?

C’est un étranger qui a remis le nouveau passeport du Président IBK a la télé… quel message cela donnera aux enfants ?


Mali rap : Quand un  indergrwen vise le marché international !

Nouveau lauréat de la 7ème édition du concours communal «seko a ni donko» Aliou Cissé alias Lil beauga devient l’incontournable de la commune I du District de Bamako. Ce dimanche 14 aout 2016, son passage à l’émission de télé réalité «Mali Rape» de Dieudoné le confirme.

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Lil Boga (Kalice Boga)

«Je reviens à mes grands frères, Mylmo et  Ben A flow : seul le travail paye».  Selon Lil Beauga, « tièni Mandi» pour les uns et «commune I fierté» pour les autres. Il dédie ce trophée a toutes les personnes qui l’on soutenue de près ou de loin, il n’a pas oublié sa famille, ni «le beau biblique» qui n’a pas hésité à effectuer le déplacement au polo Vip de djelibougou….

Cet enfant de 1998  ne fait que la 11ème année,  dans une école fondamentale privée de son quartier (Boulkassoumbougou). Très célèbre dans son secteur, le jeune Lil beauga se fait confiance et à son équipe également. A l’en croire, voilà des raisons qui lui ont poussé à postuler  à la 1ère édition du  concours intercommunale, « Sanga Rap» en 2015, qui a été un véritable échec pour lui.

Peu de temps après, Mohamed Bagayoko, alias Obama Patéba lance la 7ème édition de son concours «Seko à ni donko» ou encore l’art et la culture.  Selon l’organisateur. Cette compétition organisée chaque année dans la Commune I, a été remportée dans le passé par Lil Boula et ensuite par Wee Soldat,  des jeunes qui ne cessent de prouver leurs talents chaque jour que Dieu fait.

La particularité de Tièni mandi, est sa chorégraphie avec son équipe de danse. A chaque sortie ils font chauffer la salle et incitent le publique à faire comme eux.

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Lil Boga et ses danseurs (Chou-kou et Gousno)

« Mon rêve c’est de remporter un jour des trophées Tamani, Mali hip-hop awards, avant de me lancer sur des scènes internationales.» a conclus Lil Beauga. Au cours de son interlocution, ce jeune rappeur indergrwen  a lancé un appel à toutes les boites de productions qui désirent travailler avec lui de prendre contact  auprès de l’équipe Mali rap sur la TM2 de l’ORTM ou bien sur la radio JEKAFO.

Sur le plateau de l’émission on pouvait constater comme invité principale, le groupe Calibre 27. Lors du Mali hip-hop awards, c’est le C 27 qui avait remporté le trophée du meilleur groupe de révélation.


Que dire du blogging au Mali ?

De 2008 à nos jours la famille des blogueurs maliens s’agrandit de plus en plus. Ils sont maintenant des dizaines dans notre pays, voire même des centaines ; et souvent regroupés en association, comme Donniblog. En réalité c’est quoi le blogging ? Qu’est ce qu’il peut bien apporter ? Voila des questions qui nous ont poussé à rencontrer quelques acteurs de ce monde à Bamako.

Le blog est une plateforme dénonciatrice sur Internet, administrée par un web citoyen, un web activiste, ou encore par un blogueur. « Un blog personnalisé pour un journaliste permet à ce dernier d’échapper à la ligne éditoriale imposée par sa rédaction », tels sont les propos de Abdoulaye Guindo (togouna.mondoblog.org), le président de l’association Donniblog du Mali.

L’objectif de cette association est de former le maximum de jeunes dans le blogging. D’où l’organisation des camps périodiques de formation, très souvent au lycée Kankou Moussa de Daoudabougou.

Selon Mohamed Sidibé, un grand blogueur malien connu sous le pseudo de Ivo Dicarlo (kibaruonlin.mondoblog.org), un Web activiste peut toujours se cacher derrière son blog, mais tout en respectant des règles presque identiques à la déontologie journalistique. C’est-à-dire pas de propos diffamatoires, et vérifier les informations à la source avant de les diffuser.

Selon nos interlocuteurs, il y a des gens qui vivent de ce métier, considéré comme une passion pour d’autres.

Ces derniers temps le réseau des blogueurs maliens s’élargit de plus en plus. Et cela grâce à Donniblog et d’autres associations allant dans le même sens.

Sans oublier l’Atelier des médias de RFI qui organise un concours chaque année où 150 personnes (Mondoblogueurs) sont recrutées chaque année à travers le monde.

Cette année (2016), c’était la 5ème édition. La plateforme Mondoblog compte de nos jours plus de 700 blogueurs et sans nul doute avec la saison 6 en 2017, la famille s’agrandira une fois de plus.

Boukary Konaté est le 1er blogueur malien. Selon Abdoulaye Guindo, ce dernier a bénéficié de plein de choses dans le blogging. Selon nos constats, ce monsieur a évolué dans le secteur, bien qu’il soit fonctionnaire de l’Etat malien.

De nos jours, il est passé à l’étape supérieure, en animant des pages entières en langue nationale Bamanakan sur son blog fasokan, le 1er qui nous fait voir les résultats des examens nationaux dès les 1ères  heures.

 


Journée internationale du blog : c’est notre affaire !

A l’occasion de la journée internationale du blog (31 août), je suis allé à la rencontre de deux blogueurs. L’un étant un débutant dans la matière, l’autre est une vraie professionnelles qui figure parmi les toutes 1ères  blogueuses du Mali.

Le jeune web activiste Ousmane Traoré a été recruté par Abdoulaye Guindo (le président de la communauté des blogueurs maliens, Doniblog)  il y a de cela 3 mois. « Grâce au blog camp 1 et 2, j’ai appris à faire un blog (probonomali.wordpress.com), à rédiger des articles et afin de les publier sur les réseaux sociaux ».

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Avec une maîtrise en philosophie, Ousmane Makaveli pour les intimes est un web citoyen de 25 ans, qui dit avoir appris et aimé beaucoup de choses dans son nouveau monde du blogging. « Le blog m’a permis de me perfectionner sur beaucoup de plans, à apprendre à connaître des thèmes précis, à faire des recherches et à rédiger des billets ».

Ce n’est pas tout : le blog l’a mis en relation avec beaucoup de personnes. Et son souhait est que la jeunesse malienne prenne le blogging comme son activité principale, dans le but d’apprendre et de servir leurs communautés.

 

Sur son blog (demeden.wordpress.com), elle se nomne Deme Den, autrement dit la fille de Deme. Cette blogueuse et mère de famille est journaliste de formation. De 2010 à nos jours, le blog lui a ouvert des portes. « Avec le blogging, j’ai beaucoup été recommandée pour d’autres choses, j’ai été pigiste pour plusieurs journaux de différent pays. Tout cela est venu grâce au blogging. » Selon Deme Den, le réseautage dans le blogging n’est vraiment pas à négliger, comme pour dire que l’union fait la force.

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Amoureuse des NTIC, cette femme sort carrément de la généralité. Elle affirme avoir choisi un angle précis. Sur sa page, elle traite généralement des sujets sur la science, la recherche scientifique, les résultats de recherches, tout ce qui ce rapporte à la médecine, l’environnement, les nouvelles technologies, l’agriculture et surtout l’agro-business, qui représente pour elle un sujet de l’avenir que les gens négligent.

Spécialiste en communication, coach de développement personnel, avec 19 ans de vie associative derrière elle, cette femme expérimentée souhaite une chose : l’unité des blogueurs maliens. Cela lui permettrait enfin d’intégrer le bureau. Si non avec deux groupements des blogueurs, elle ne « sait pas où aller ».

Cette ancienne agent de la Radio Kledu et de l’ORTM, qui  fêtera ses 30 ans le 20 janvier prochain, n’a pas oublié de dévoiler son amour pour le chocolat.