Makaveli

Pourquoi les noirs sont fiers de leur couleur de peau

« Ce qui compte chez un homme, ce n’est pas la couleur de sa peau ou la texture de sa chevelure, mais la texture et la qualité de son âme. » Martin Luther King

Nous sommes des hommes avant d’être des noirs

Je trouve futile de s’enorgueillir de sa couleur de peau, et exécrable, le racisme. Les racistes ont une bassesse d’esprit et une myopie qui les empêche de voir l’homme au-delà de son apparence physique. Les noirs n’ont pas à tomber dans la même bassesse pour riposter.

L’histoire des noirs, de l’Afrique, est lourde et entachée par la colonisation. Une expérience toujours mal digérée car les séquelles demeurent : le noir, inconsciemment ou consciemment, à un rapport conflictuel de complexe avec l’autre, le blanc. Il cherche à mimer le blanc pour prouver que lui aussi, il est un homme. Certains vont même jusqu’à la dépigmentation. D’autres se consolent dans la quête de glorieux vestiges du passé pour marteler que nous aussi, nous sommes dans l’Histoire universelle. Une véritable obsession où, dans les deux cas, le noir se voit et se juge toujours à travers les yeux de l’autre.

Nous devons quitter cette logique qui cherche à prouver aux autres que nous sommes nous aussi des hommes. Nous n’avons pas à ressembler à d’autres pour nos sentir humain. Essayer de se retrancher dans l’africanité, comme dans un scaphandre déconnecté du reste du monde, ne nous sert non plus.

Parce que nos différences sont une richesse

Certains noirs adulent des personnes non pas pour leurs exploits ou leurs qualités intrinsèques, mais pour la couleur de leur épiderme. Tous ces gens fans d’Obama ou autres personnalités noires parce qu’ils partagent la même couleur de peau, cela me laisse perplexe.

Nous n’avons pas à être fiers de notre couleur de peau. C’est notre attitude, nos comportements avec les autres, notre apport à l’humanité qui comptent vraiment. Quand nous parlons des hommes, il est plus judicieux de le faire en général, sans considération de la couleur de peau.

Les différences ne sont pas synonymes de hiérarchie comme le dit avec élégance Albert Jacquard. En aucun cas une brune n’est supérieure à une rousse ou à une basanée. Pour le faible d’esprit les caractéristiques physiques définissent l’homme. Pour ceux qui osent un peu de réflexion ils savent que l’homme n’est pas ce que la nature lui donne mais ce qu’il fait de ce que la nature lui offre.

Parce qu’il n’y a pas d’homme sans les autres

Il n’est pas concevable qu’avec le niveau d’avancement actuel du monde sur divers plans, certaines personnes continuent à en juger d’autres selon leur couleur de peau. Aucune étude scientifique sérieuse à ma connaissance ne confirme l’impact de la couleur de l’épiderme sur les facultés cérébrales. A quoi servent nos avancées technologiques, nos universités, si ça ne nous apprend pas à vivre ensemble ?

En aucun cas la couleur de notre épiderme n’est la cause de nos déconfitures, ni des bourbiers que connaît l’Afrique. Nous avons juste besoin de renouer avec nos valeurs ancestrales, de nous ouvrir au monde et de nous responsabiliser.

La philosophie d’un homme qui croyait sa race pure et au-delà des autres a conduit l’humanité a une guerre mondiale. En jugeant certains par la couleur de leur peau, l’homme est tombé dans l’esclavagisme. Et même quand l’homme s’est senti supérieur à la femme il a été injuste et à entravé l’épanouissement de celle-ci dans nos sociétés.

« Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots » Martin Luther King

Apprenons de nos erreurs, apprenons du passé, cultivons l’amour et l’ouverture. L’humanité ne doit sa survie qu’à la collaboration. Notre incapacité à comprendre les différences, à les accepter, cela démontre le besoin d’éducation. Le noir n’a pas à se sentir offensé, ni à se justifier, ni même à se sentir fier d’être noir.


Trois qualités qui feront de vous de grands blogueurs

Souventes fois, on m’interpelle sur la question de savoir comment devenir un grand blogueur ? Il serait prétentieux pour moi de prétendre posséder la recette miraculeuse pour être un blogueur à succès. Mais sous la supervision de briscards blogueurs, et l’égide de Mondoblog, je partage avec vous ce que j’ai appris en une année de blogging.

Un ami me disait que pour être bon blogueur, la possession d’un ordinateur, un smartphone et une bonne connexion internet étaient nécessaires. C’est indéniable, sauf que là, ce sont les outils du blogueur, mais ils ne font pas le blogueur. Pour être grand blogueur, suivez ces quelques caractéristiques que j’ai remarquées chez les grands.

Les grands blogueurs sont de grands lecteurs

Pour être un grand, il faut lire les grands. Pour bien écrire, il faut avoir lu énormément. La lecture est un impératif pour toute personne soucieuse de faire du contenu riche et pertinent. En plus de stimuler votre imagination, lire accroît exponentiellement votre vocabulaire et vous épargne l’embarras des fautes de grammaire et d’orthographe.

La lecture nous pourvoit d’un excellent et inestimable bagage intellectuel. Un indispensable ingrédient qui influe sur la qualité de nos contenus. Nos billets nous engagent personnellement, ils représentent notre éducation, notre culture, démontrent notre personnalité.

C’est la qualité et la richesse de nos articles qui attirent les lecteurs, les poussent à cliquer, lire, commenter et partager. En faisant de bons billets, nous devenons rapidement une référence ou un expert sur notre thématique.

« Ce qui est sûr, c’est qu’on ne peut pas bien écrire si on ne lit pas. C’est valable pour les livres, les blogs, etc. » – Jean-Marie Ntahimpera

Les grands blogueurs se caractérisent par l’humilité 

Les bons blogueurs sont pétris d’humilité, ce caractère qui les pousse à se remettre constamment en question. À demander toujours l’avis d’autres personnes. À se faire lire avant de publier, car ils savent que seul, souvent certaines choses nous échappent.

Nonobstant les libertés dont jouissent les blogueurs contrairement aux journalistes, Ils sont implacables sur l’éthique, scrupuleux avec la déontologie. Car ils savent que leur crédibilité et leur honneur sont plus importants.

 « L’orgueil satanise nos passions, l’humilité les divinise. » – Alfred Auguste Pilavoine

Ils sont humbles quand ils répondent aux commentaires, ouverts aux retours tant positifs que négatifs sur leurs articles. Ils respectent la liberté des autres quant à la publication des billets car ils savent que les mots sont inflammables. Ils sont ouverts à la discussion car leurs propos ne sont pas des dogmes.

Personne n’est devenu grand en exerçant une activité qui ne le passionne pas.

Les grands blogueurs sont des passionnés

J’ai toujours défini le blogueur comme étant un passionné, un passionné qui déborde et exulte de passion qu’il partage avec d’autres. Que ce soit l’écriture ou une thématique.

« La médiocrité commence quand les passions meurent. » – Orelsan

Le dessein des grands blogueurs n’est ni la renommée ni autres considérations mais le partage de leur passion, et c’est le feu de cette même passion qui les anime. Il les incite à persévérer et à écrire même quand l’inspiration fait ses caprices. C’est la passion qui fait que leur courage ne s’étiole pas avec le temps.

Comme une drogue, elle nous pousse à nous surpasser, elle nous fait oublier les contraintes, les difficultés de notre activité.  Par la passion, on s’impose une rigueur et une discipline. La passion est le stimulant qui nous conduit a l’apothéose.

« Rien de grand ne s’est fait sans passion. » – Hegel


Immigration clandestine, mille et une raisons de partir

C’est normal que cela suscite de l’exaspération chez tout homme sensé, cet acte abject qu’est l’esclavage. Surtout chez nous, Africains, d’un continent qui porte toujours les hématomes de quatre siècles d’esclavage. Mais il est d’autant plus révoltant de voir les jeunes Africains ne trouvant d’autres solutions aux tribulations quotidiennes que braver la mer Méditerranée.

Non, je ne tiens pas à tenir un discours de fataliste, de défaitiste. Je ne cherche pas des excuses, ni ne tente même de faire l’apologie de l’immigration clandestine. Je dis juste que la jeunesse africaine est laissée pour compte. Et les faits le démontrent éloquemment. « En Afrique de l’Ouest comme en Afrique centrale, les moins de 25 ans représentent déjà 64% de la population, une classe d’âge frappée par un chômage moyen de 60% », selon Rfi.

Par-delà les généreuses ressources minières qu’offre le sous-sol africain, elle a une bien plus grande et inestimable ressource, sa jeunesse, et également son plus grand défi.

Un véritable challenge et un dilemme, car avec une population a majorité jeune et sans perspective d’avenir, c’est prendre soin de sa jeunesse ou s’attendre à des heures sombres dans un futur proche. Il faut s’attendre à une recrudescence de banditisme de la violence et du terrorisme.

Il y a des raisons de partir

Elle est forte, intelligente, ambitieuse et entreprenante, la jeunesse africaine. Et ce n’est pas pour contempler Paris la nuit qu’ils veulent partir, non, c’est juste qu’ici il y a peu de perspectives. Paradoxal, l’Afrique est le continent où tout est à faire, mais il n’y a rien à faire.

Difficile d’avoir de l’emploi, ou même d’entreprendre, pour s’en sortir ici, il faut avoir le bras long. Donner des dessous-de-table, ou souvent baisser sa jupe ou son pantalon. Faire de bonnes études ici, avoir accès aux soins de santé, à l’électricité ou même l’eau potable ne sont que l’apanage de quelques privilégiés. Comment mener une vie décente avec 35 000 F CFA par mois (environ 50 euros) ?

Pourtant, ce sont ceux qui sont là-bas qui ont construit le dispensaire, la fontaine d’eau et l’école du village, c’est avec leur contribution que la famille arrive à se maintenir, à survivre. En 2016, l’Afrique a reçu 60,5 milliards de dollars de la part de ses ressortissants à l’étranger. Ici ce sont eux qui détiennent les entreprises, construisent les villas et payent les belles voitures.

Et même ceux qui me disent de ne pas y aller y vont

Ceux qui me disent de ne pas y aller paient des billets d’avion et des visas pour leurs enfants, ceux qui veulent pas que j’y aille envoient leurs femmes accoucher là-bas pour que leurs enfants bénéficient de la nationalité. Ils font leur shopping, thésaurisent l’argent du contribuable malhonnêtement volé ici dans des banques de ces pays-là. Ils se soignent là-bas, font leur vacances là-bas, étudient là-bas ! pourquoi je ne devrais pas y aller moi ?

C’est plus facile d’avoir un travail avec un diplôme de là-bas, j’apprends plus étant là-bas. Je profite de meilleurs soins médicaux, ici j’ai plus de chance d’attraper de nouvelles maladies que de me faire soigner. L’Afrique subsaharienne a reçu 27 milliards de dollars d’aide au développement en 2016, mais va savoir à qui profitent ces fonds ?

Entre la Méditerranée et les dirigeants africains, je me demande lequel des deux nuit le plus aux jeunes. Il y a lieu de s’intéresser réellement à la jeunesse, de travailler à promouvoir un cadre propice à entrepreneuriat, l’éducation, ou de se trouver face à des desperados.


3 blogueuses qui font scintiller la blogosphère malienne

Le nombre de blogueur s’accroît considérablement dans la blogosphère malienne. Plus que jamais, les jeunes ne veulent pas rater cette aubaine qu’offre le blog de s’exprimer librement, de partager leurs passions. Parmi eux, trois blogueuses ont su capter mon attention et m’ont charmé par leur travail. Je vous propose de les découvrir, vous ne le regretterez point.

Mettez un peu de glamour dans votre quotidien avec Nafma’look

Nafmalook
Mariam NAFOUGOU CC: Nafmalook

Adoubée par les blogueurs maliens, la talentueuse Mariam Nafougou est une référence incontournable de l’univers fashion malien.

Bigrement passionnée par l’univers de la mode, elle partage régulièrement sur son blog des articles simples, stylés et élégants, riches en conseils et astuces qui si vous les appliquez, éveilleront votre magnificence. Des articles qui vous donneront une vue panoramique de la mode à la malienne.

En plus de mettre la lumière sur l’univers de la mode de son pays, la spécificité de Nafma’look est d’avoir su concilier harmonieusement tradition et évolution, le culturel avec l’occidental.

Nafma’look est convaincue d’une chose : « la beauté est partout » et nous pouvons et devons rester chics en toute circonstance.

Nafmalook.wordpress.com

Gabougouni vous mettra de l’eau à la bouche à coup sûr

Gabougouni
Seri CC: Gabougouni

Gabougouni, ou la petite cuisine en français, est un blog sur la cuisine malienne.  Il a été lancé avec l’ambition de valoriser la cuisine africaine et de l’assaisonner avec d’autres saveurs venues d’autres mers. Selon les mots de son initiatrice : « les plus grands plaisirs de la bouche viennent des mariages des saveurs et des cultures. »

Au gout exquis et raffiné, Dienaba Traore a la main aussi pour ses marmites que pour son blog, elle nous livre des recettes diverses et variées du terroir africain.

Gabougouni
CC: Gabougouni

Découvrez les recettes avec la touche personnelle Gabougouni.

Gabougouni.com

Place aux voyages culturels avec Sadya Toure 

Sadya TOURE
Sadya TOURE CC: Patrimonde

Vous aimez les voyages, les découvertes, la culture ? Bienvenue sur Patrimonde, le blog de Sadya Toure. Elle est l’une des rares blogueuses maliennes à s’intéresser à la culture. Sa verve, ses prouesses rédactionnelles lui ont permis d’intégrer la grande communauté de blogueurs francophones Mondoblog en 2017.

« Ce que nous laissons aux générations futures », tel est le maître mot qui résume les desseins de Sadya ; tenir un blog pour vulgariser la culture malienne et surtout promouvoir le patrimoine culturel mondial.

De sa plume saisissante et renversante, elle nous fait voyager, découvrir, mais aussi nous interpelle sur les dangers que courent certains sites historiques pourtant classés au patrimoine mondial. Car notre culture c’est aussi cela que nous léguons aux futures générations.

Patrimonde.mondoblog.org

J’espère que vous avez apprécié notre voyage sur la blogosphère malienne, n’hésitez pas à vous abonner et à partager.


Citoyens maliens, le changement commence d’abord par nous-mêmes

Il n’y a qu’à faire le tour des réseaux sociaux, on se noie dans une avalanche de jérémiades contre la politique. Pourtant, les problèmes du Mali ne sont pas imputables aux seuls politiques. Nous oublions très souvent que l’édification du pays est une tache noble et patriotique qui incombe d’abord à nous-mêmes en tant que citoyens. Certes, il y a une crise politique, mais elle est aussi citoyenne.

C’est une chimère que de croire que les choses évolueront, sans que nous ne changeions nous-mêmes d’abord.

Nous nous plaignons de la corruption, mais nous sommes les premiers à glisser les dessous de table pour vite régler nos affaires. Nous avons tacitement institué et normalisé les pourboires, même pour les services publics.

Ça nous réconforte de croire que la misère du peuple est dûe à la mauvaise politique de l’Etat, mais nous sommes ceux qui votent pour les 1000 F CFA, jamais pour le programme de société, ni l’intégrité du candidat.

Nous ne payons ni nos taxes, ni nos impôts, mais nous rêvons de voir nos quartiers assainis et éclairés. On se plaint de l’insalubrité mais c’est nous-mêmes qui jetons anarchiquement nos ordures.

Nous sommes toujours dans le verbiage à outrance, ayant la solution et une explication a tout, mais jamais de courage pour poser des actions concrètes. Au lieu de s’instruire, d’apprendre pour servir notre pays.

Les cœurs ne vibrent pas quand on chante l’hymne nationale, nous n’avons aucune estime pour la Constitution, nous sabotons nous-mêmes nos institutions, notre Etat, nous avons oublié toute civilité. Et très peu se soucient de leurs obligations civiques. Comment espérer que les autres nous respectent ?

Construire le Mali, personne ne le fera à notre place

Sommes-nous vraiment un peuple ? Jamais nous ne levons d’une seule voix pour l’intérêt commun. Nous savons tout du Real Madrid et du Barça, mais très peu de la démocratie, de la bonne gouvernance ou du fonctionnement de l’Etat.

Tout le monde parle de la crise scolaire, mais c’est nous-mêmes qui l’instituons, comme ces parents d’élèves qui achètent les sujets d’examen pour leurs enfants plutôt que des livres.

Nous n’avons pas lutté contre nos propres vices, nous voulons lutter contre le système alors que tout changement vient de l’intérieur et commence par soi-même.

Nous aimons tout régler à travers les liens de connaissances et d’affinité. Peu de personnes occupent les places qu’ils méritent, voilà pourquoi peu de nos programmes aboutissent.

Nous trouvons l’appareil judiciaire injuste, nous affirmons que la justice ne s’applique qu’aux pauvres, mais nous violons nous-mêmes nos propres lois. Nous négocions nous-mêmes avec les magistrats, nous faisons nous-mêmes intercéder les liens de connaissance dans les décisions de justice. Nous favorisons l’injustice et l’impunité.

Soyons le changement que nous voulons voir 

On aime se pavaner avec des produits étrangers, car dans notre imaginaire le « made in Mali » n’est jamais bien. On critique l’impérialisme, mais on ne consomme jamais malien.

Nous critiquons les politiques, mais il serait aussi intéressant de nous remettre en question. Disons la vérité sur l’Etat, disons la vérité sur nous-mêmes aussi. Qui de nous a accompli correctement ses devoirs envers l’Etat ?

Nous attribuons toute cause de nos malheurs à l’Occident, mais sommes inaptes à développer et exécuter efficacement des projets de développement pour notre pays. Et même nos intellectuels ne cogitent à résoudre nos problèmes que s’ils sont soulevés par l’Occident ou quand ça rapporte des sous.

Vous dites que l’aide Occidentale ne nous profite pas, mais nous ne faisons rien pour nous aider. Nous sommes toujours là, à tendre la main.

Nous pensons mériter le meilleur, mais pas souffrir pour l’atteindre. Aucune évolution ne se fera sans la douleur et le sacrifice. Soyons le changement que nous voulons.

Nous avons longtemps fustigé l’Etat. Il est temps que la société civile se remette en question, il est temps que nous soyons un peuple. Il est indéniable qu’un peuple instruit et uni est une force qui guide et oriente la politique de son Etat.


Trois moyens efficaces pour améliorer le système éducatif malien

L’avenir d’un pays dépend de la qualité de son système éducatif. Pourtant les politiques maliennes restent passives face à l’inefficacité de son système éducatif et face aux nombreuses tares de son école.  Un engagement citoyen peut aider à rehausser la qualité de l’éducation malienne, à travers des actes civiques et simples.  

Effectif pléthorique, enseignants non qualifiés, le système éducatif malien souffre d’obsolescence et il est totalement en inadéquation avec le marché de l’emploi et avec les besoins réels du pays. A des année lumière des avancées technologiques, le système attend désespérément sa mise à jour.

Nos élèves se retrouvent dans des conditions peu reluisantes et bénéficient d’une éducation de mauvaise qualité . Ils doivent faire face à l’indifférence et à la léthargie de nos politiques.

En attendant le réveil de nos politiques, nous, citoyens, nous pouvons influer positivement sur l’éducation de nos enfants. L’éducation c’est aussi l’affaire de tous.

Ecole
Ecole Pixabay Image CC

« Une nation qui lit est une nation qui gagne »

La lecture est indispensable et impérative dans toute éducation et cela, Mandela l’avait bien compris (d’où la citation). Pourtant,nos élèves détestent la lecture ! D’où la baisse du niveau éducatif.

La lecture ouvre l’esprit, élargit les horizons, éveille la curiosité, et fait grandir le bagage intellectuel. C’est une bonne voie pour compenser les tares et velléités de notre système éducatif.

Exhortons nos élèves et étudiants à la lecture, pour ce faire, ils doivent nous voir lire, nous même, cela suscitera en eux le goût et l’envie.

Ils doivent pouvoir accéder facilement aux livres, d’où la nécessité de multiplier les bibliothèques physiques et virtuelles, dans les quartiers et les écoles. Aussi de mettre l’emphase sur les activités (jeux, concours, ateliers) autour du livre.

Se connecter pour mieux apprendre.

Internet oui, c’est aussi un outil éducatif

C’est vrai que son coût est un peu onéreux, et que la qualité laisse à désirer. Mais le web est un outil incontournable pour l’apprentissage. Une mine d’or du savoir, son avantage est qu’il donne accès à d’innombrables informations diversifiées à coup de cliq et cela même gratuitement.

Les cours en ligne sont d’excellents support pour consolider et renforcer les connaissances acquises en classe. Il permet d’échanger avec d’autres apprenants, ou professeurs en ligne.

Que ceux qui savent, partagent avec ceux qui ne savent pas.

Groupe de soutien scolaire

Ecole
Ecole Pixabay Image CC

Imaginez les résultats mirobolants, si tous les jeunes diplômés s’organisaient en groupe pour donner des cours de rattrapage, de soutien au élèves pendants leur temps libre.

Faisons le suivi des enfants à la maison et aidons-les à faire les devoirs. Encourageons-les et aidons-les dans les matières qui leur pose problème.

Que ceux qui sont aisés, soutiennent les élèves dont les parents peinent à subvenir aux dépenses scolaires. Car aussi la précarité pousse beaucoup à abandonner les études.

Les parents d’élèves, les associations estudiantines, d’une seule voix doivent se lever pour inciter l’Etat à s’investir davantage dans l’éducation.

Puisque l’éducation c’est l’affaire de tous, si vous aussi vous avez des idées pour l’amélioration du système, n’hésitez pas, et mettez-les en commentaires.

 


Quand l’école nous pousse au mensonge

J’ai entendu quelque part que seul les intelligents sont capables de mentir. A l’école primaire, avez-vous déjà traité un sujet de rédaction sans avoir un peu menti, ou faire preuve d’imagination ? motus. Etre menteur ou imaginatif, tout n’est-il pas qu’une question de contexte ? 

« Racontez une compétition de sport, à laquelle vous avez participé », rien d’inédit pour un sujet d’épreuve de rédaction, dans une classe de 5ème de l’école primaire. Les épreuves de rédaction permettent de stimuler l’intelligence des enfants, étendre leur capacité d’imagination, accroître leur capacité rédactionnelle.

Ma petite nièce avec un sentiment d’insatisfaction m’affirmait : « Tonton j’ai eu 7/10 en rédaction, j’ai été la première de la classe ». Envahis par un sentiment ambivalent de joie et de stupéfaction, je la demandais la raison de son mécontentement, nonobstant sa réussite honorifique.

Élève
Élève Pixabay Image CC

Elle se sentait indigne de la note reçue, elle culpabilisait d’avoir menti. Car à la rédaction elle n’avait pas été tout à fait véridique. Afin d’avoir une bonne note, il faut faire un récit des plus intéressants. Alors pour y parvenir, elle enjoliva une histoire qu’elle avait vécue, en mettant l’emphase sur certains points afin de parvenir à un récit mirobolant, digne d’une première de classe.

« La logique vous mènera d’un point A à un point B. l’imagination vous emmènera où vous voulez. »

Einstein

Sur le coup, je la rassurai que sa note n’avait rien de déméritée. Elle n’avait pas menti mais imaginé.  Le dessein de l’exercice était d’inciter à la réflexion, à l’imagination, une manière d’exhorter les jeunes à êtres créatifs en vue d’éventuels problèmes que la vie pourra leurs réserver. Elle trouva réconfort dans mes réponses. Surtout quand j’appuyais mes propos avec cette citation de Mohamed Ali « un homme qui n’a pas d’imagination n’a pas d’aile ».

Elle est fine et subtile la ligne qui sépare le mensonge et l’imagination, surtout dans le cadre de l’éducation des enfants. Est-ce mentir de raconter dans une rédaction des histoires fausses ? quelle est la différence ou encore la limite entre l’imagination et le mensonge ? est-ce que les enfants perçoivent toutes les nuances et les contextes ?

 « L’imagination est plus importante que le savoir. »

Einstein


Trois raisons pour lesquelles les blogs sont importants pour l’Afrique

Dorénavant la voix de l’Afrique résonne à travers ses blogueurs. Tantôt tristes, tantôt donnant de l’espoir, des récits qui dérangent et qui bousculent les esprits. Voyons ensemble l’apport des blogueurs pour l’Afrique.


L’Afrique qui s’écrit, elle-même

Elle est le continent de l’oralité par excellence, un continent dont l’histoire a été écrite et racontée par des étrangers. Un continent dont l’image souvent est ternie par certains médias. Aujourd’hui les blogs offrent une aubaine et une tribune à l’Afrique, de parler d’elle-même, de conter l’histoire de son passé, du présent, et de son devenir.

Le continent noir est frugal en données sur la toile, que ce soit sur l’histoire, la culture, l’économie… Les billets de blog comblent ce vide si immense. A travers des récits poignants, enrichis par les expériences quotidiennes, ils écrivent l’histoire de l’Afrique, relatent ses progrès dans de moult domaines, des récits qui inspirent et redorent l’image d’un continent, longtemps détériorée et déformée à tort dans les médias.

Alors que les médias sont tenus d’être sélectifs vu l’abondance de informations, et sont limités par le respect de la ligne éditoriale, ou par l’inaccessibilité de certaines zones. Le blogueur informe en toute liberté, étant au plus près des événements.  En plus les blogs peuvent infirmer, confirmer, ou donner plus de détails sur les informations. Pour Innocent un blogueur togolais les blog participent a la liberté d’expression

« avant quand on parlait de liberté on faisait allusion aux médias, maintenant avec le blog, ce sont tous les citoyens qui ont droit à la parole. Le blog est un sérieux outil éducatif, et d’éveil de conscience. »

Le blog offre à l’Afrique une opportunité de parler objectivement de ses réalités. Tout en participant à la déconstruction de nombreux préjugés sur l’Afrique.

Les blogueurs écrivent l’histoire inspirante, innovatrice d’une Afrique entreprenante. Une bibliothèque numérique, l’héritage de tout un continent.

Un rempart contre les dérives politiques…

…Un outil éducatif, une arme de lutte sociale et politique

Les blogueurs ne sont pas citoyens passifs. En plus de garder un œil vigilant sur la vie politique de leurs pays, ils utilisent leurs blogs pour protester, dénoncer, informer. Aujourd’hui nous pouvons sans ambages dire que les blogs constituent un outil de contrôle citoyen.

Les nombreuses censures au Togo et au Mali montre clairement à quel point les blogueurs peuvent être gênants pour les gouvernements qui ne respectent pas les principes démocratiques.

Le web est devenu un outil de contrôle de la politique, et un espace  d’information et de dénonciation.  En plus d’être le symbole de la liberté d’expression, il contribue au renforcement des valeurs démocratiques. Selon Fousseni TOGOLA blogueur malien :

« le blog permet une conscientisation de la population africaine, il permet aussi la liberté d’expression un acquis indispensable pour le développement de l’Afrique. »

Raviver la flamme de la clairvoyance.

Le marteau qui brise les tabous, s’attaque aux maux sociétaux, aux traditions, cette nouvelle génération de blogueurs est décidée à briser les chaines qui retiennent, empoisonnent et emprisonnent les esprits. Sexe, religion, politique, éducation, tout est sujet de réflexion et de discussion.

Des blogs éducatifs de sensibilisation afin de partager les convictions et impressions par une jeunesse dont le but est de libérer l’africain du joug des dictats des traditions, de la politique, de la misère.

Les blogs ouvrent le débat sur l’Afrique et incitent au questionnement.

 

 


Internet respecte-t-il l’environnement ?

Tant elle est évidente, il serait vain de vous parler de l’importance de l’internet. Selon les estimations de l’ONU, plus de 9 milliards de personnes seront connectés d’ici 2035. Mais l’utilisation de l’internet n’est pas sans danger pour l’environnement, et ses impacts loin d’être anodins.

internet et l'environnement
Internet Pixabay Image CC

Pour l’accès et l’utilisation du net, il faut des infrastructures et des machines (ordinateurs, smartphones, tablettes, serveurs, data centers…) dont la création et la mise marche nécessite une quantité énorme d’énergie et de ressources fossiles.

Les servers et data centers nous permettent de stocker, traiter, et rendre accessible les données sur Internet 24h/24. Ces centrales vont de pair avec d’importants systèmes de refroidissement. Ce qui a pour effet de décupler leurs consommations d’énergie.

La consommation d’énergies fossiles crée des gaz à effet de serre, ce qui entraîne une détérioration de la couche d’ozone. 

Consommation vorace d’énergie

Server
Server Pixabay Image CC

Un data center consomme en moyenne en une journée autant que 30 000 habitants de type foyers européens. Pourtant, il y aurait 4081 data centers dans le monde.

Selon le rapport de Clicking Clean publié en janvier 2017, Internet représentait 7 % de la consommation d’électricité mondiale. Ce pourcentage est du aux utilisateurs à 47%, aux réseaux à 28% et aux data centers à 25% (source greenIT.fr Erse.net).

Internet représente 1037 Twh d’électricité, soit l’énergie annuelle de 40 centrales nucléaires, ce qui équivaut à 609 millions de tonnes de gaz à effet de serre, ou encore l’équivalent de tous les vols civils mondiaux par an. Une utilisation individuelle d’internet par an correspond à la consommation de 3 000 litres d’eau et émet 200 kg de gaz à effet de serre.

Internet nécessite des ressources minières importantes, en plus de la consommation d’énergie.

Les matériaux informatiques

La fabrication des matériels informatiques eux aussi ont un apport dans l’augmentation du niveau des gaz à effet de serre. La fabrication d’un ordinateur nécessite 1,8 tonnes de ressources (240 kg d’énergie fossiles, 22 kg de produits chimiques et 500 litres d’eau) ( source: ecoacteurs site d’information sur l’éco-responsabilité).

En 2010, il y avait 1,3 milliard d’ordinateurs dans le monde et le chiffre continue d’augmenter de façon exponentielle. En plus des téléphones, tablettes et autres objets connectés. 4 000 tonnes de déchets d’équipement électriques et électroniques sont produits chaque heure au niveau mondial.

Les données démontrent l’urgence des mesures à prendre, et des bons comportements à adopter.

Internet
Internet Pixabay Image CC

Tous pour un internet écologique

Nous pouvons réduire l’impact environnementale de l’internet, en choisissant des matériaux écologiques. Il faut aussi recycler nos appareils informatiques désuets. Se connecter utilement, éteindre nos appareils après utilisation, pour réduire notre consommation d’énergie. Inciter les fournisseurs d’internet, les hébergeurs et les data centers à migrer vers les énergies renouvelables.

Chacun de nos mails, de nos publications sur les réseaux sociaux…  ont des incidences sur l’environnement. Soyons des internautes écoresponsables.

Sources des données statistiques :

La plateforme de l’engagement RSE et développement durable
ecoacteurs
Huffington Post
Consoglobe

 


Gagnes-tu de l’argent avec ton blog ?

L’une des questions que l’on me pose le plus souvent c’est « combien d’argent ton blog te rapporte ? ». Je ne savais pas qu’un blog pouvait générer de l’argent, j’ai embrassé le blogging sans aucun dessein pécuniaire, car être blogueur c’est pour moi une question de partage et de passion.

Pourquoi faut-il que tout soit rentable ?

Nombreux sont ceux qui viennent me voir avec le dessein d’être blogueur, mais peu après ils s’en lassent, car le blog ne rapporte pas forcement de sous. En réfléchissant à la problématique des interrogations, naquît en mon esprit la question de savoir s’il faut vraiment gagner de l’argent avec tout ce que nous faisons ? L’argent est-il prédominant au point de primer sur la passion ?

Normal, quand regarde le monde aujourd’hui ce qui compte c’est l’avoir, pas l’être. Les publicités nous font miroiter un modèle de bonheur dans lequel il faut posséder plus. Depuis l’enfance, on nous fait comprendre que la vie c’est gonfler son compte en banque.

Pourtant, l’argent ne doit pas valoir sur les valeurs telles que le partage. L’argent ne doit pas être une motivation, un but à poursuivre, car ceux qui ont révolutionné le monde n’étais pas motivés par la bourse mais par le désir et la passion de ce qu’ils réalisaient.

Il y a des choses que l’argent ne peut acheter.

Avec mon blog, je gagne bien plus que de l’argent

A bien des égards, être blogueur m’a été bénéfique, mais je n’ai jamais pris le côté financier. Depuis que j’écris des articles je m’informe plus, je lis beaucoup et je me documente sur plus d’un sujet. Au fond, être blogueur c’est apprendre toujours plus.

Ce que j’aime le plus, ce sont les rencontres avec mon blog. J’ai rencontré des personnes magnifiques qui valent plus que n’importe quel montant sur un chèque de banque. Des rencontres qui m’ont enrichi, des personnes qui m’ont inspiré.

Je reçois des invitations pour participer à des événements importants, j’anime des ateliers pour partager mon expérience d’acteur du web, une aubaine pour participer à l’édification de mon pays.

Tout blogueur est investi d’une mission.

Je crois que l’information doit être gratuite et pour tous

Le blog est un outil efficace pour informer. À travers lui, la lumière peut être faite sur des faits inédits, non couverts par d’autres médias. Surtout en Afrique où il y a tant de choses à dire, à faire découvrir, sur l’histoire par exemple. Il y a tant de luttes à mener sur le plan politique, éducatif…

Pour moi, chaque blog est un livre, une école qui permet d’éduquer, d’informer et de sensibiliser des milliers d’africains sur nos réalités spécifiques. Avec un blog, nous pouvons lutter contre la corruption, sensibiliser sur la scolarisation des filles…

Gagner de l’argent avec son blog, c’est pas condamnable

Je ne dis point qu’il est damnable de se faire de l’argent avec son blog, juste que c’est la passion et l’envie qui doivent être notre moteur si nous voulons aller loin. Je dis juste qu’il y a d’autres buts humanistes et nobles qui doivent nous motiver.

Personnellement je blogue parce que j’aime écrire, lire et être lu. J’ai la banane quand je lis les commentaires des lecteurs, la joie d’avoir partagé notre opinion avec quelqu’un. Le bonheur et l’espoir que les gens prennent le temps de s’écouter.

Vous avez lu mon billet, merci, c’est tout ce que je gagne avec mon blog et ça me rend heureux.


Un lit d’épines

Mariée à 20 ans contre son gré à un homme de l’âge de son père, Marissa nous livre à cœur ouvert ce qu’est de partager sa vie avec une personne que l’on n’aime pas, une vie de mariage forcé.

Une étrange rencontre

La quasi-totalité des passagers sont endormies, une lumière tamisée éclaire insuffisamment l’intérieure du car. A travers les vitres on aperçoit les étoiles et la lune défilées. Enveloppé dans l’obscurité de la nuit douce et profonde, guidés par les seules lumières des phares qui éclairent à quelques mètres la route devant, nous roulons à plus de 90 km/h sur la route reliant Sikasso à Bamako.

Voyage
Voyage Pixabay Images CC

La contingence a fait que ce jour nous nous retrouvions dans le même, car assis l’un à côté de l’autre, destinés à dépenser ensemble les 6 heures du tronçon Sikasso-Bamako. Après quelques minutes de route, ouvertement et librement nous entamions des conversations les plus intimes comme si nous nous connaissions depuis des lustres, moi tel un psychologue, quant à elle, une patiente qui extériorise ses tourments et m’emporte dans l’enfer d’une vie de mariage forcé.

Sacrifice et l’espoir d’une famille

Je n’avais que 18 ans quand je perdu mon père, je suis l’ainée d’une famille 3 enfants toutes filles. Alors très vite ma maman et mes oncles décidèrent de me donner en mariage car seule, elle ne pouvait supporter les charges de trois filles étant elle-même femme au foyer.

Alors mon mariage fut diligenté, pour que mon mari subvienne à mes besoins et ceux de ma famille ; et cela sans me concerter, de toute façon, avais-je le choix ? Alors les voici décider de ma vie comme je n’étais qu’une charge à réduire, à 20 ans je devenais la troisième épouse d’un homme de 55 ans. Et je dû m’y accommodé pour ma famille mais aussi par peur.

Mariage
Mariage Pixaba Images Ccĺ

Enfermé dans une prison à ciel ouvert

Je vis dans une grande famille musulmane de confession sunnite alors je suis obligée de porter le voile, ne pouvant sortir sans approbation de mon mari, tel un ornement, je ne sers que de décoration dans la maison, l’avis l’homme prime à raison ou à tort. Je vis mes jours entre la cuisine et la téloche car même avoir des amis est désapprouvé.

Malgré toutes les commodités et le luxe je suis insatisfaite, insatisfaite car j’aurais voulu aller à l’école, et être institutrice.

Un phallocrate qui manque de virilité 

Mon plus grand rêve est d’avoir un enfant, cela fait plus d’une année que j’essaye mais lui, il a des problèmes. Aussi tu sais qu’avec 3 femmes à 55 ans, on n’a plus la même vigueur qu’un jeune. En plus de ne pouvoir me faire d’enfant je ne connais l’orgasme qu’en rêve.

Desir
Desir Pixabay Images Cc

Je me demande jusqu’à quand je vais pourvoir supporter cette vie, dépossédée de mes libertés, mes rêves avortés, et mes désirs inassouvis. Souvent je pense au suicide, au divorce ou même à l’adultère. J’aimerais moi aussi connaitre la joie de vivre, les plaisirs de la vie. Et toi qu’en penses-tu ?

Ébahis et viscéralement attristé par son histoire je ne savais quoi dire, je n’avais pas les réponses à ses tourments.


Au Mali l’argent fait la politique

Tant que l’argent fera la politique au détriment des valeurs sociales, morales et démocratiques, aucune avancé culturelle, économique, éducative… ne sera envisageable. Hors que pour la bonne marche de la démocratie, c’est l’engagement de toutes les composantes de la société autour des valeurs démocratiques sociales et éthiques qui est nécessaire.

Les élections

Le plus grand taux de participation aux élections maliennes est de 48% et c’est celui des présidentielles de 2013, alors que les taux enregistrés au précédentes elections sont largement en deçà. Nombreux sont les facteurs qui concourent à la problématique des élections au Mali : faible taux de participation, fraudes, achats de consciences citoyennes…

La perte de confiance en la politique et en ses acteurs, est due au non respect des promesses électorales. C’est aussi l’une des causes du désintérêt des citoyens face aux questions politiques. Ajouter à cela la méconnaissance de l’enjeu du vote. La pauvreté qui fait que certains voient les élections comme une aubaine de se faire des sous. En 2016 aux élections communales de 20% des personnes interrogées affirment être témoins de cas de corruption et d’achats de conscience (AFRIK-POLL Sondage Magazine Le Bon Citoyen N : 01)

Les votes sont pour la plupart motivés par les affinités, la bourse ou autres présents offerts par les politiciens jamais pour le projet de société, les valeurs, la moralité du parti ou du candidat. Alors, avec quelques sous n’importe qui peut se voir élire pour occuper un poste de responsabilité.

La responsabilité de cette triste réalité est partagée entre les partis politiques l’État et les citoyens.

Berthe Jeune leader d’association Photo: Makaveli

Selon M. Berthé un jeune habitant de Sangarebougou a Bamako et  leader d’association 《 La politique n’est pas de suivre les gens, mais leurs ideaux et cela est quelque chose que les Maliens n’ont pas comprit. Ce qui est lamentable c’est que la politique est perçue comme un moyen radipe et facile de s’enrichire des caisses de l’Etat.》

Les partis ou les entreprises politiques 

Politique
Politque Pixabay Image CC

Selon la charte des partis politiques du Mali en son ARTICLE 36 : Les partis politiques ont l’obligation d’assurer la formation civique de leurs membres, en conformité avec les principes moraux et sociaux aptes à forger des citoyens conscients de leurs devoirs envers la collectivité nationale…

Une noble tâche dont les partis semblent oublier l’importance, en tout cas aucune des personnes que j’ai rencontrées n’affirment avoir reçu de formation à cet effet, pourtant les partis reçoivent des subventions de l’État pour les formations de leurs membres.

En plus de ne pas assurer la formation civique des partisans, les partis sont assimilables à des entreprises car le but n’est plus la conquête du pouvoir pour le bien général mais d’assurer le confort d’un clan.

Témoignage d’un élu de la Mairie de la Commune II de Bamako qui à cause de son statut prefère garder l’anonymat nous relate les defis des partis.

« Seul l’argent permet de faire la politique au Mali ; nous avons beau avoir les bons projets de société, il faut de l’argent pour inciter la population au vote. Il est aussi assez difficile pour les partis politiques car tous reposent généralement sur le financement d’une seule personne, en occurrence le président du parti, alors ce dernier est obligé de collecter des fonds de partout pour faire sa campagne et après il doit rembourser l’argent insuffler dans les campagnes ».

Voilà une des raisons de la corruption et du favoritisme car les marchés publics sont plus souvent attribués aux proches qu’aux méritants.

La crise de citoyenneté

Citoyens
Citoyens Pixabay Images CC

La bonne marche de la démocratie ne va sans des citoyens actifs et impliqués dans le développement de leurs communes, pour ainsi dire, avec leurs contributions, suggérer le chemin à suivre pour le bien-être commun. Par exemple des citoyens respectant leurs droits et devoirs comme : payer ses impôts, voter, s’engager comme volontaire pour répondre à un besoin social.

Ce sont les citoyens qui doivent aussi garder un œil sur le gouvernement afin de pouvoir évaluer les réalisations et les manquements pour ainsi se prononcer aux prochaines élections. Mais l’absence de ces qualités et pratiques citoyennes nuisent grandement à notre démocratie. Car il n’y a que le peuple qui puisse agir contre la corruption, la mal gouvernance, les fraudes électorales…

Il faut une bonne politique pour pouvoir positivement impacter sur le comportement des citoyens, de même qu’il faut des citoyens actifs pour la bonne marche de la démocratie. C’est en tandem que tous les acteurs de la société civile des partis politiques et l’État doivent œuvrer pour la bonne gouvernance et la démocratie, car le rôle de tout un chacun est capital et interdépendant.

Mais tant que l’argent ferra la politique au profits des valeurs, le changement se fera attendre.

 

 


Tu ne la frapperas plus jamais

Elle, elle est juste une des nombreuses femmes dans le monde qui souffrent de la violence conjugale, un crime abject dont elles ne sont cependant pas les seules affectées par les conséquences dévastatrices. Leurs enfants aussi en pâtissent aussi psychologiquement que physiquement.

« Maudite soit toute main qui lève pour frapper une femme »

Le cocon familial

Nous sommes dans une cour commune quelque part dans la ville de Bamako, où tard dans la nuit, entendre les hurlements de Fanta n’avait rien d’inhabituel, pourtant ni ses cris ni l’angoisse qui se lisait sur son front ne suffisaient à faire intercéder le voisinage ou même l’Iman, comme si c’était normal de battre sa femme.

Le foyer familiale est censé être un havre de paix mais quand celui-ci se transforme en une zone de conflit, de tiraillement, où les caresses sont remplacés par le krav maga, où il n’y a pas d’étreinte mais des strangulations, c’est l’homme qui est censé te protéger qui devient ton bourreau. Alors le cocon familial ne restera qu’un rêve pour certaines.

Cry, woman cry

Amadou ne trouvant réconfort que dans l’alcool et ayant perdu tout espoir en la vie quoi que le peu qui lui reste était misé aux jeux de hasard avec les quelques sous qu’il mendiait en longueur de journée a ses amis. Pour un rien, il battait sa femme comme si c’était elle la cause de ses malheurs. Oui selon son acception c’était le cas, car depuis le mariage il avait perdu son emploi et n’avait connu que des infortunes.

Pourtant en dépit de l’exécrable comportement de son mari, la brave Fanta faisait du petit commerce pour prendre en charge les besoins familiaux, avec bravoure elle a su joué le rôle de père et de mère pour maintenir son foyer. On pouvait voir des stigmates sur sa douce peau couleur ébène, et de la douleur dans son regard avec ses yeux d’ange.

violence contre les femmes
Pixabay Image CC

Le regard pesant et injuste de la société

Fanta a souvent pensé au divorce, mais que dira sa famille ? Qui voudra remarier une femme divorcée ? ou ayant déjà enfanté ? et d’un âge avancé. Alors elle supporte tant bien que mal cet enfer de mariage.

Car aux yeux de la société dans les problèmes de couple c’est la femme qui est toujours en tort, car doit soumission et obéissance a son mari.  Les divorcées sont toujours vues comme des libertines ne méritant pas le respect car n’ayant pas su endurer le mariage.

Le mal appel le mal

Marre d’être la risée de tout le quartier, souffrant de voir sa mère se faire battre par un père ivrogne, à seulement 16 ans, alors qu’un soir sa maman se faisait fouetter et que ses gémissements résonnaient dans toute la maison Karim se réveilla.
A bout, ne pouvant plus s’y résigner, une rage folle longtemps intériorisée, remontait en lui ; cette colère aveugle le poussa à s’emparer sans en être conscient d’un couteau de cuisine.

Karim haïssait sa vie, il aurait voulu ne pas être née, à de maintes reprises il avait pensé au suicide. Pour mettre un terme à cet imbroglio, il tenta de sauver des mains de son père, sa maman, d’un seul coup il réduisit au silence son géniteur puis s’exclama : « Tu ne la frapperas plus jamais ».

 

 


Le dernier joint de marijuana

C’est un leurre de croire qu’allumer un joint peut éteindre nos tracas et nos infortunes. L’euphorie de la drogue anesthésie nos sensations, noie notre esprit, mais le réveil est toujours brutal et les conséquences de cette virulentes addiction ne tardent pas à se montrer : stress, folie, dépression… 

Nos espoirs qui s’envolent en fumée

fumée de cannabis  Pixabay Images CC

J’avais juste 20 ou 21 ans je crois. J’étais plein de courage, d’espoir et d’ambition. Je faisais une licence en philosophie à l’université de Bamako. Pourtant même la philosophie ne m’a pas aidé à cette époque-là. Je voyais mon avenir au bord du gouffre, un avenir que j’avais misé sur la réussite dans les études.

Oui je croyais qu’il fallait bien étudier pour avoir un bon boulot afin de s’assurer une meilleure vie. Sauf que l’Etat malien voyait les choses autrement, où disons l’éducation n’est pas une de ses priorités et ce encore maintenant. D’interminables grèves, celles des professeurs ou étudiants avaient lieu toute l’année. Sur les 9 mois d’année scolaire, nous étudions seulement 7 ou 6 souvent.

Mais cette année-là, les grèves furent plus longues. Les professeurs réclamaient des augmentations de salaire, mais leurs doléances tombaient dans les oreilles d’un État sourd, alors ce fut une année blanche ou une année non valide.

Ma déception fut grande surtout face à l’incapacité de payer une université privée. Alors je trouvais réconfort et refuge dans le cannabis, je l’avais découvert avec mon ami Diabi. Il était dans la même situation que moi alors on s’enfermait dans sa chambre pour griller un ou deux joints de temps en temps.

C’était facile à trouver et pas cher avec 100 F CFA on peut s’en procurer et cela partout à Bamako, comme si ce n’était pas prohibé.

La descente aux enfers

Tramadol Pixabay Images CC

Rapidement notre péché mignon est devenu une addiction, de quelque joints il nous fallait fumer constamment pour nous sentir bien. Insomnie, maux de tête, dépression accompagne toujours le manque. A ce stade je voulais vraiment arrêter mais d’insupportables maux de tête me poussaient toujours à rouler et à chaque fois je me disais que c’était le dernier.

Alors que je bataillais pour me sevrer, Diabi était passé à un niveau supérieur. L’effet du THT ne le contentait pas alors il écrasait des cachets de tramadol pour le fumer avec de la marijuana, en plus des bouteilles d’alcool.

Sans le savoir il avait franchi la ligne rouge, j’aurais dû m’en rendre compte mais qui de nous aurait penser que cette douce drogue nous conduirait à ce stade. C’est vrai que souvent je pensais aux conséquences sur la santé physique, mais pas l’addiction, pas les drogues dures.

Surtout dans un pays sans un centre de cure de desintox, ou les centres de prises en charge de problèmes psychiques sont presque inexistants. Par contre, acheter de la drogue est aussi facile qu’acheter une cigarette…

C’est comme cela qu’un matin la maman de Diabi m’interpella. Il avait eu des troubles mentaux et avait quitté la maison depuis 4 jours. Les recherches nous ont conduit à le découvrir nu, sous un pont entrain de divaguer.

Ce jour fut le jour de mon dernier joint de marijuana.

Dépression Pixabay Images CC


Des phrases et des lignes de code

Qu’est ce qui se passe derrière nos sites web ? la réponse à cette question pourtant simple m’amènera dans un monde insoupçonné de langages informatiques. Une découverte d’où naquit un amour pour le développement web en plus de la rédaction. Depuis j’écris des phrases et des lignes de codes.

Commençons par les navigateurs

navigateurs web
Navigateurs web CP: Geralt Pixabay Images CC

Les navigateurs web (Chrome, Opéra…) que nous utilisons pour surfer sur internet ne sont en fait que des logiciels permettant d’interpréter des langages de programmation (HTML, JavaScript, CSS…)  Pour ensuite afficher la représentation.

Pour accéder aux sites web le navigateur effectue un échange avec un serveur d’où les concepts client et serveur.  Le client c’est notre ordinateur, tablette ou téléphone qui demande à travers notre navigateur Web, c’est lui qui va nous permettre de voir le Web

Et le serveur, c’est en fait un ordinateur puissant sans écran, qui marche 7j/7 qui stocke et héberge des sites Web. C’est sur ce super ordinateur que se trouvent les sites internet auquel on veut accéder.

Les sites web sont où ?

Un site web est un nombre de fichiers enregistrés dans le répertoire racine de l’espace disque d’un hébergement web. Lorsque quelqu’un saisit votre nom de domaine dans le navigateur, le navigateur envoie une requête au serveur d’hébergement du site.

serveur
Serveur Pixabay image CC

Puis le serveur renvoie au navigateur les données demandées qui sont alors affichées dans le navigateur, représentant votre site Internet. Il se fait à partir de langage comme : HTML, CSS, PHP, JAVA, SCRIPTS.

Les langages informatiques

Le HTML (HyperText Mark up Langage) est un langage constitué de balises, il permet de structurer et de mettre en forme le contenu d’une page par exemple de dire que ceci est un paragraphe, liste, titre …

Le CSS (cascading style sheet) est un langage permettant la mise en forme du html, le CSS permet de définir la présentation d’une page web, il assure le côté esthétique : couleur et taille de la police de caractère, couleur de fond, alignement du texte, placement des images …

HTML CSS Wikimedias CC

C’est deux langages sont des langage client, ou “Front-End. Par contre, tout le travail qu’effectuera le serveur sur nos pages Web avant de les envoyer au client sera écrit en langage serveur “Back-End.

Un site dynamique ou statique

Le langage HTML et CSS ne permet que de faire des sites statiques, c’est à dire toujours présenté de la même façon. Ces sites peuvent présenter toute forme de contenu, animations flash, images, musique, vidéo etc.… Mais elles ne changent pas d’apparence et c’est en ce sens qu’elles sont statiques.

Un site dynamique demande d’autre langage comme le PHP, le JAVA SCRIPT…  Ces langages permettent d’apporter aux sites des fonctionnalités supplémentaires comme par exemple les forums (présenté le site sous un aspect diffèrent selon les visiteurs par exemple si nous, nous connectons sur notre Facebook).

Les codes, c’est un plus pour le blogueur

Pour un blogueur connaitre les codes est un plus, il pourra prendre en main la sécurité de son site, y ajouter plus de fonctionnalités, ou décider lui-même de l’apparence de son site sans être limiter par un template mais aussi bien gérer le référencement de son site.

Depuis j’écris des phrases et des lignes de code, bien vrai qu’il ne soit pas aussi simple d’écrire des codes.


Au Mali l’article 320 est un permis de tuer

Pas une semaine ne passe, sans que l’on assiste au lynchage d’un coupable ou présumé coupable de vol. Un acte déshumanisant pourtant accepté par des citoyens ayant perdu toute confiance au système judiciaire, à bout, et à force de vivre dans une atmosphère de danger et d’insécurité grandissant. La justice populaire, n’est-ce pas là, les tares du système judiciaire et l’absence manifeste des forces coercitives et de protections des citoyens ?

Une convention populaire et tacite

L’article 320 est une pratique qui date depuis des lustres, elle signifie 300 franc CFA d’essence et 20 franc CFA pour un paquet d’allumette afin de brûler vif ceux qui se rendraient coupable de vol ou de banditisme. Ignoble, incivique et totalement à l’encontre des droits de l’homme et la Constitution du Mali qui garantit la présomption d’innocence. L’application récurrente de l’article 230 n’est que le signe du banditisme grandissant  et une machine judiciaire inopérante.
Vous pouvez voir les images ici ( Attention ces images peuvent heurter la sensibilité du public)

Une insécurité grandissante

Avec une population jeune 54% et un taux de chômage élevé, ou chaque année plus de 12 000 récipiendaires quittent les universités sans espoir d’être embauchés. Le recours pour les jeunes reste le commerce, l’immigration ou se faire recruter dans l’armée.

Nombreux sont les jeunes filles qui recours à la prostitution pour s’en sortir, et beaucoup de jeune homme qui se livrent au banditisme surtout les vols de moto, « popoman » voleurs de moto, ou à la vente de substance illicite.

Ces motos Djakarta moyen de déplacement de prédilection des Maliens coute 350 000 franc CFA. Nos larrons en plus de voler les motos très souvent attentent à la vie des propriétaires. Les motos sont ensuite revendues à des prix dérisoires a des receleurs dans le grand marché de Bamako et de Soukouni Coura, des endroits connus de tous aussi bien que certains voleurs de renoms.

Abusés les maliens répondent au mal par le mal

L’absence de justice déséquilibre la société

Rare sont les motocyclistes qui ne redoutent la ville de Bamako après minuit, rare sont les citoyens qui n’ont été victimes de vol de moto.

La population a perdu toute foi en la justice, ou les auteurs vols et de meurtres se voient relâcher par quelque magouille. Ou nous voyons souvent des collaborations entre policiers et malfrats. Bref ou le phénomène de vol de moto s’accroit sans qu’aucune mesure spéciale ne soit prise contre. La population comme à chaque fois se rend justice par elle-même en appliquant le 320 brûler vifs les voleurs.

L’histoire nous a montée

l’injustice et l’impunité engendrent bien des maux. L’article 320 est certes une pratique inhumaine, un retour à la barbarie, et rien ne mettra fin à cette hérésie  qu’une justice impartiale et opérationnelle, et des précautions adéquates pour protéger les citoyens.

 


La lutte contre le franc CFA est-il un faux combat ?

La question du franc CFA est une source de dissension entre de nombreux citoyens et mêmes les économistes, alors que certains le voit comme un  vestige colonial et qui continue à freiner l’essor de l’Afrique, d’autres pensent le contraire et attribuent le retard des zones du franc CFA a d’autres facteurs.

Ce sont les pays de l’UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine), ceux de la CEMAC (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale) et les Comores qui utilisent le franc CFA comme monnaie commune.

Le CFA est arrimé à la monnaie unique européenne l’Euro selon des accords datant du 26 décembre 1945. Un accord à travers lequel la France garantit la convertibilité du CFA, en retour les pays de ladite zone déposent 50% de leurs réserves auprès du trésor français.

Le Franc CFA est-il la mère de tous nos maux ?

Pour moi la devise à lui seul n’explique pas le sous-développement des pays de la zone CFA. En 2015 selon les données de la Banque mondiale, le PIB des pays africains s’élevait à 2,24 trillions de dollars US. Le PIB de la France la même année était de 2,42 trillions de dollars US.

L’Afrique dans le commerce mondial représente 2,2% pour les exportations et 4% pour les importations. Selon l’economiste.com

Ce qui explique le développement économique d’un pays ne dépend pas que de sa devise, mais aussi de sa capacité à vendre plus de produits à l’étranger ce qui détermine aussi la force de sa monnaie en plus de sa capacité à créer des richesses et la stabilité.

La Guinée Conakry a sa propre monnaie pourtant elle n’est pas une puissance économique en dépit de toutes les richesses naturelles de ce pays. Par contre même entre les pays de la zone franc certains connaissent un progrès par rapport à d’autres dû à leur capacité à créer de l’emploi et à prendre des mesures efficaces pour promouvoir l’économie comme le Sénégal.

Les boulets au développement

Si l’Afrique veut prendre son envol économique qu’il commence déjà à produire ce qu’il consomme, et à exporter plus ses productions sur le marché international.

Les freins au développement du continent sont multiples et divers. Déjà ne faut-il pas que les africains eux même trouvent une solution à la problématique de la corruption qui nuit gravement à l’essor des pays.

Le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, a estimé, dans un entretien accordé le 14 décembre à l’agence de presse officielle nigériane NAN, que l’Afrique perd 148 milliards de dollars chaque année en raison de la corruption qui gangrène la plupart des économies du continent.

Chaque année des milliers de jeunes perdent ou risquent leur vie pour rejoindre l’occident, parce que même avec l’aide internationale au développement nos gouvernements sont incapables de créer des emplois durables pour les jeunes.

Beaucoup de nos pays sont même incapables d’assurer l’alternance politique, d’où la fréquence de guerre civile, crise politique et insécurité.

Que dire de l’éducation ou l’accès a une instruction de qualité qui est un luxe, et même nos intellectuels se forment en occident car nos universités ne sont pas capables de produire des récipiendaires qualifiés.

CFA ou non, nos chefs d’Etats doivent prendre leur responsabilité à créer un climat propice à l’émergence économique qui passe par la facilitation et l’accompagnement des jeunes entrepreneurs, à lutter contre la corruption, promouvoir la démocratie tout en investissant sur une éducation de qualité pour les jeunes. 

 

 


Mamadou et Bineta: l’amour impossible

C’est l’histoire d’amour de deux cœurs faits l’un pour l’autre, mais que tout sépare. C’est un amour comme on en voit que dans les films, une relation que ni la société ni les traditions ne veulent voir. Entre choisir son cœur ou sa raison, entre choisir son âme sœur ou sa famille, nos tourtereaux se trouvent face à un dilemme.

 Romeo et Juliette

On ne choisit pas d’être amoureux, ni quand, ni la personne.  Si cela est vrai Mamadou et Bineta sont juste des victimes, des victimes des flèches de cupidon, qui a tiré les yeux fermés.

Pour lui c’était une évidence, car il n’avait jamais ressenti ni aimé de cette manière. Pour lui c’était la femme de sa vie, celle avec qui il allait partager sa vie, car sans elle, en avait-il une ? Depuis déjà deux ans qu’il a s’était habitué à elle, elle à lui, ils slalomaient en tandem sur le chemin de la vie entre les heurts et bonheurs en parfaite symbiose.

Les frontières de l’amour

Les vestiges des traditions sont venus troublés la félicité du paradis, comme le fruit de l’arbre de la connaissance. Quand il voulut la faire sienne devant la loi, devant Dieu, les barrières qu’imposaient la tradition, la famille furent implacables.

Elle est Kouyaté, née d’une grande famille de griot, une famille de caste et quant à lui, Keita, fils d’une famille de noble ; selon les coutumes aucun mariage ne doit être scellée entre griot et noble.  Des consignes ancestrales que même l’amour n’a su braver, car s’y aventurer c’est se mettre à dos sa famille et la société.

Et même si par définition le mariage est l’union sacrée et légale de deux personnes de sexe différent. Ici au Mali c’est l’union des familles. Et même si nous choisissons la personne avec qui nous voulons bien nous marier, notre choix doit être valider par les géniteurs au risque d’être bannit.

« Rien ni personne ne doit empêcher l’union des gens qui s’aiment. »Diams

Ils n’ont pas choisi leurs familles ni de tomber amoureux, pourtant il va falloir choisir entre son cœur et sa raison, entre son âme sœur et sa famille. Mamadou et Bineta sont comme toutes ces personnes qui s’aiment mais que le poids des préjugés et des traditions sépare. Souvent à cause de la différence de religion, d’ethnie ou de caste, de couleur…