ABIDJANAIS

Côte d’Ivoire : nouvelle loi sur la presse, le projet a été mis en pause

Journalistes et producteurs de contenu, ont manifesté une réticence à l’annonce du projet d’amendements de la loi sur la presse. En effet pour eux, ce serait faire un pas en arrière dans la dépénalisation du délit de presse.

Le projet retiré

Ce mardi 29 mai 2017, le nouveau projet de loi portant régime juridique de la presse a donc été «retiré» de l’Assemblée Nationale. La discussion en plénière sur le projet, prévue pour ce 31 mai a été reporté à une date ultérieure.

Une loi sur la presse controversée

Ce projet a été pendant des semaines la discussion principale du milieu de la presse et des médias. Même la société civile était de la partie. L’Union Nationale des Blogueurs de Côte d’Ivoire a alors organisé un débat sur les différents textes. Ils ont pu passer en revue les enjeux des amendements de la loi de la presse. La RTI lui a aussi emboîté le pas en organisant aussi un débat télé à cet effet.

Ce projet de loi sur la presse avait été adopté par la Commission des affaires générales et institutionnelles (CAGI) de l’Assemblée Nationale le 5 mai 2017.

Un projet contre la liberté d’expression

Pour les professionnels des médias, accepter ces amendements de la loi de la presse pourrait engendrer une grave atteinte à la liberté d’expression. Surtout que même le citoyen lambda –  [QUICONQUE] pourrait même en payer les frais. L’article 90 dit : « puni d’un emprisonnement (…) QUICONQUE (…) par tout autre moyen de publication, incite  (…) ». Certains acteurs de la société civile ont donc manifesté.

Je peux alors affirmer que c’est une victoire partielle. Merci donc à tous ceux qui ont contribué à ce retrait. J’espère que ce retrait projet des amendements sur la loi de la presse sera définitif.


Côte d’Ivoire : Novojob pour innover dans la recherche d’emploi

Ce mardi 09 mai 2017, D&Z consulting agence conseil en stratégie de communication et de développement a procédé au lancement des activités de NOVOJOB. Ce lancement s’est fait simultanément dans 2 pays en plus de la Côte d’Ivoire.

NOVOJOB…

…est un acteur du recrutement en ligne en Côte d’Ivoire (Mais il sera bientôt disponible dans plusieurs pays d’Afrique). Les jeunes en quête d’emploi devront vite se familiariser avec NOVOJOB. En effet cette plateforme leur permettra de se connecter à des entreprises désireuses de favoriser leur insertion professionnelle.

Pourquoi NOVOJOB ?

Selon les promoteurs de cette plateforme, cette entreprise panafricaine qu’est NOVOJOB proposera des solutions innovantes dans le domaine du recrutement des jeunes diplômés avec des technologies et outils aussi bien très avancées que performants. Ils veulent se fonder sur l’hyper-connectivité de la génération Y pour  leur faire une belle offre d’e-recrutement. 

Comment ça marche ?

C’est un site internet qui « sera simple à utiliser » puisqu’il a été optimisé pour une navigation mobile. Tout candidat à la recherche d’emploi pourra postuler GRATUITEMENT et simplement avec son profil Facebook, Google ou LinkedIn. Cette inscription permettra au candidat de recevoir les annonces d’emploi par mail. NONOJOB est couplé à Talento qui lui, permet de regrouper les candidatures venant de différentes plateformes à savoir les sites des entreprises, les réseaux sociaux et les sites d’emploi sur une application unique. Ceux qui veulent bien faire le test de de NOVOJOB peur se rendre à cette URL

Quelle est la cible ?

Cet outil vient pour faciliter la tâche à toute personne en quête d’emploi et même à celle qui veut changer d’employeur. tout le monde peut donc s’inscrire sur cette plateforme. 

J’attends d’avoir des témoignages pour porter un jugement sur cette plateforme qui se dit innovante. Tu peux donc toi aussi, si possible, partager ton expérience avec nous.


L’UNBCI a tenu son assemblée générale annuelle

Ce samedi 8 avril 2017, l’Union Nationale de Blogueurs de Côte d’ivoire – UNBCI – a tenu son assemblée générale annuelle. C’était à son siège sis à Abidjan Cocody. Informés depuis quelques temps, certains membres actifs de l’UNBCI se sont retrouvés pour échanger sur la vie de leur union.

Une rencontre d’échanges

Ce fut l’occasion pour le bureau et les membres d’avoir de fructueux échanges sur certains points que certains ont trouvé flou. Mais bien avant ces échanges, le bureau de l’ UNBCI est revenu brièvement sur les activités de l’année 2016. Le bureau avait placé la première année du mandat de président Moussa Bamba sous le sceau d’une action pour la reconnaissance officielle et légale de l’association. Cet objectif fut atteint. L’ UNBCI est donc devenue la première association dédiée à la promotion du blogging et des nouveaux médias à avoir une reconnaissance officielle.

Quelques actions menées

Dans l’intervention du bureau, il a aussi été question d’ateliers de formations organisées au cours de l’année 2016. On en compte ainsi une dizaine organisée sur fonds propre de l’ UNBCI. C’est encore avec fierté que le Secrétaire Général a mentionné la participation de l’ UNBCI aux 4M à Paris. C’est une rencontre internationale dédiée aux médias.

Au compte des actions citées pêle-mêle, j’ai pu noter une pléthore. Il s’agit des célébrations de journées mondiales, soutien d’actions de paix et réconciliation, une organisation de concours, des accompagnements de projets web d’envergure nationale et internationale, des dons dans des centres de santé etc. En une année d’exercice les actions de l’union ont été reconnues par le groupe PEFACO. Elle a donc décerné en 2016 le prix Francis Perez de la meilleure association sectorielle pour la liberté d’expression a l’union.

Perspectives de l’UNBCI

Il est donc ressorti de cette assemblée générale que l’ UNBCI travaillait pour ses membres, preuves à l’appui.  2017 s’annonce ainsi être une année riche en perspective. Le chargé de programme a étalé le plan d’action de 2017. Je puis dire que de belles choses sont à venir avec cette union de blogueurs ivoiriens.


Côte d’Ivoire : Consumap pour noter les produits et services

Depuis environ quelque temps, j’entends parler d’une application qui se nomme Consumap créer par une jeune start-up ivoirienne. Consumap, est une application qui permet de noter la qualité des produits et service en Côte d’Ivoire [pour l’instant je suppose]. Pourquoi Consumap ?

Généralement, lorsqu’un consommateur est [in]satisfait d’un produit ou service, il n’en parle pas. S’il le fait, c’est sur les réseaux sociaux ou dans son cercle d’ami. Mais quelque temps après, cette information n’est plus d’actualité. Il n’y a donc pas une véritable référence sûre des retours d’expérience clients. Consumap se veut alors être cette plateforme qui va être, à la longue, une boussole pour le consommateur ivoirien.

Consumap affiche pub
Consumap affiche pub

Consumap, comment ça marche ?

Pour savoir comment ça marche, vous devez télécharge sur Play Store. Vous pouvez aussi vous rendre sur le site internet de l’application et vous inscrire. Pour l’avoir testé, je puis vous assurer que cela ne prend que quelques minutes. Dès lors, vous pourrez être à mesure de partager votre expérience sur les produits et services. D’autres utilisateurs pourront à compter de cet instant se faire une petite idée des produits ou services en question. L’application permet aussi de voir les retours d’expérience des autres consommateurs avant de faire un choix de produits ou services.

Existe-t-il un autre service du genre en Côte d’Ivoire ?

De ma petite expérience de geek, je puis dire que non. Mais il existe des groupes Facebook qui pendant longtemps ont permis aux consommateurs de faire un retour sur les produits et services. Consumap est donc une innovation en termes de plateforme autonome. J’ai lu sur la page Facebook de Consumap qu’«un moteur de recherche avancée intégré dans l’application vous permet de trouver les meilleurs services en tapant seulement des mots clés.»

L’application est à sa phase beta. Je l’ai entendu dans une émission de la télé nationale. Il était donc demandé aux utilisateurs de faire leur retour d’expérience sur les fonctionnalités de l’application en vue de son amélioration. Vous pouvez télécharger l’application ici.

Et vous que pensez vous de cette application ?


Germain Ayaké soutient l’autonomisation des femmes

Concélébration JIF 2017 à Bingerville

Les femmes Femmes de Bingerville…

…ont été célébrées le samedi 18 mars dernier par, Germain Ayaké. C’était à Adjamé-Bingerville, village de la sous-préfecture de Bingerville, une banlieue d’Abidjan. Germain Ayaké est, pour ceux qui ne le savent pas, conseiller technique chargé du cadastre et des affaires domaniales à la mairie de Bingerville.

Ce village a accueilli la célébration régionale de la fête la journée internationale des droits de la femme 2017. A cette occasion Germain Ayaké, candidat malheureux aux législatives 2017 dans la circonscription de Bingerville,  a tenu à rendre hommage aux femmes de Bingerville et des villages environnants.

Il a accepté de parrainer la célébration de cette journée, en prenant totalement en charge l’organisation des festivités 2017. Ceux qui sont de la région pourront attester que le parrain du jour n’est pas à sa première du genre.

Pour lui,  accepter de parrainer cette cérémonie, c’est « accepter de rendre hommage à la femme de Bingerville. Ces femmes qui nous inculquent des valeurs, comme toutes ces valeurs apprises auprès de ma mère » comme il le dit lui-même.

Germain Ayaké, pour faire preuve de son soutien aux femmes…

…. a voulu ainsi « matérialiser son amour et son engagement aux côtés des femmes » de sa commune en mettant à leur disposition la somme de 3 millions de francs CFA. Ce geste, pour lui, devrait donc aider les femmes de Bingerville dans leur quête d’autonomisation. Cela cadre parfaitement avec le thème national 2017. Ce thème est « L’autonomisation économique de la femme pour une Côte d’ Ivoire plus juste et plus équitable ».

Nous espérons donc que d’ici quelques années, cette autonomisation de la femme tant prônée, sera effective. En effet, de plus en plus, dans les discours, il est fait mention de la parité dans domaine professionnel.

 


« Spirit Watch », une montre symbole de liberté et de paix en Côte d’Ivoire

Présentation de la Spirit Watch

Le monde entier connait la crise que la Côte d’ivoire a connu. Toutes les actions pour contribuer à la vie paisible en Côte d’ivoire sont à saluer. C’est en cela que je tire mon chapeau à l’entreprise QNET qui a fait une part belle à notre pays.

La Spirit Watch, une montre spéciale …

QNET a présenté sa “Spirit Watch” lors d’un événement au Palais de la Culture d’Abidjan. Un événement à destination de ses représentants indépendants. Environ 8000 personnes avaient fait le déplacement. Ils ont pu apprendre comment progresser en techniques de vente directe. Ils ont aussi appris des “astuces” pour devenir un Représentant indépendant.

La collection Spirit Watch est une montre aux couleurs du drapeau de la Côte d’Ivoire (Orange Blanc et Vert). Cette montre est confectionnée par une grande marque suisse d’horlogerie, Bernhard H. Mayer. Selon Trevor Kuna, Directeur Marketing de QNET, la collection « Spirit Watch, reflète la détermination de QNET à fêter la Côte d’Ivoire ! Les Ivoiriens peuvent porter cette montre et ainsi témoigner de leur amour pour leur pays.  Avec le lancement de cette collection de marques de montres, nous aimerions montrer notre profond attachement pour nos partenaires et nos clients en Côte d’Ivoire”. » 

Si vous avez l’habitude de porter des accessoires vestimentaires en relation avec la Côte d’Ivoire, vous devez pouvoir adopter la Spirit Watch qui vous est présentée.

À propos du promoteur de la Spirit Watch … 

QNET est une entreprise de vente directe établie à Hong Kong, leader sur le marché asiatique qui offre, selon ses responsables, une large gamme de produits améliorant la qualité de la vie dans plus de 100 pays. QNET a récemment conclu un nouvel accord de partenariat de trois ans avec le club de football de Manchester City, en qualité de partenaire officiel de vente directe selon le site www.qnet.fr


QNET, s’implante sur le marché ouest africain

QNET-Absolute-Living-Expo
QNET-Absolute-Living-Expo

Marketing de réseaux ?

De plus en plus, les africains font affaire en des entreprise de marketing de réseaux comme QNET. Pour ceux qui ne le savent pas, ce type de marketing est aussi appelé vente multiniveau. C’est une structure du réseau de vente dans laquelle les revendeurs (ou distributeurs) peuvent parrainer de nouveaux vendeurs. Ils sont alors en partie rémunérés par une commission évaluée en pourcentage sur les ventes des recrues.

Parlons de QNET

QNET, l’ayant compris a décidé de se poser sur les terres de l’Afrique de Ouest. QNET est aujourd’hui implanté en Côte d’Ivoire, au Niger et au Mali. Cette entreprise de vente en directe est basée à Hong Kong. Son objectif majeur est de faire de chaque personne qui le souhaite un professionnel du marketing de réseau. C’est un des leaders mondiaux dans le domaine. 

Pourquoi en Afrique de l’ouest ?

Des responsables de QNET affirment qu’«en Afrique de l’Ouest, le nombre de personnes qui complètent leurs revenus par des sources complémentaires est en constante augmentation.» Ils viennent donc pour, selon eux donner « une opportunité non négligeable pour l’amélioration du niveau de vie des populations locales». Ce qu’il faut surtout retenir c’est  que la société accompagne les futurs entrepreneurs de A à Z en les formant. Ils auront accès à des produits innovants introuvables dans les points de vente habituels. Les adhérents seront aussi épaulés dans toutes les facettes que demande la création d’une entreprise.

Les Types de produit vendus ?

Pour avoir déjà participé à certaines de leurs rencontres au préalable, je sais que leurs produits ne sont pas accessibles à tous. En effet ils vendent des produits de luxe aux produits bien-être de la marque LifeQode, en passant par des filtres à eau HomePure ou des cours en ligne avec Swiss e-learning. Les gammes de produits proposés par QNET sont étendues et haut de gamme !

Mais j’attends de voir ce que leur implantation va apporter en plus à la situation des citoyens lambda que nous sommes.


Côte d’Ivoire : Nasseneba TOURE, primée pour ses actions de développement durable à Odienné

Nasseneba TOURE
Nasseneba TOURE recevant son prix

Sur Facebook, j’ai découvert la page officielle  de Nasseneba TOURE, maire de la commune d’Odienné. Une page comme toute les autres, mais une publication sur la page a particulièrement attiré mon attention : un prix.

Le Prix que Nasseneba TOURE a reçu

Participant à un salon qui s’est du 9 au 10 janvier à Kenitra au Maroc, avec pour thème central « Rôle des élu(e)s dans le développement urbain durable», Nasseneba Touré a reçu le prix d’excellence de l’Association Marocaine pour des Eco-Villes.

Seule invité de l’Afrique subsaharienne, Nasseneba Touré s’est illustrée grâce un exposé intitulé « Solutions pour un développement urbain durable». Dans cet exposé, elle a dégagé les pistes de recherches qui pourraient aboutir à la maîtrise de l’urbanisation galopante des villes. Elle a donc donné des mesures pour contenir ses conséquences sur l’environnement et sur la vie humaine. Selon Nasseneba Touré, il faut privilégier l’approche participative, c’est-à-dire l’implication de tous les acteurs, de toutes les couches de la population dans ce projet.

Cette rencontre, il faut le rappeler, planche sur la problématique du développement urbain durable. Elle réunit plusieurs délégations étrangères venues des 4 coins du globe. Elles se rencontrent pour échanger sur plusieurs sujets. Les principaux sujets sont la dégradation des sols et des ressources naturelles et l’accès à une eau potable. La gestion des déchets et des impacts négatifs sur l’environnement et la santé humaine en font aussi partie du lot.

Nasseneba TOURE, un modèle à suivre

Je pense que beaucoup d’élus locaux devraient se pencher sur genre d’action au niveau local. Il ne faut pas laisser tous ces problèmes cités plus haut à l’Etat. Bravo à Nasseneba Touré, qui a fait honneur à la Côte d’Ivoire. Mais à côté de cela, je pense aussi que l’Etat devrait se pencher un peu plus sur le développement durable de ses villes. 

Qui sera le prochain maire primé ?


L’effectif de Brassivoire est composé à 93% d’ivoiriens

Brassivoire

La concurrence entre des produits des mêmes catégories est pour la plupart du temps à l’avantage des consommateurs. C’est ce que nous constatons depuis quelques semaines en Côte d’ivoire. Cela est advenu avec la mise sur marché d’une nouvelle bière produite par Brassivoire. Pour info, cette brasserie est implantée il y a seulement quelques mois.

Le monopole brisé par Brassivoire…

Brassivoire est, en effet, venue avec sa nouvelle bière appelée Ivoire, pour titiller un peu le monopole absolu de Solibra. Solibra est la plus vielle brasserie de Côte d’Ivoire. 

Est-ce pour longtemps ?

Pour ce que j’ai pu voir, je peux dire que cette bière est vraiment en train de faire peur à la grosse machine de distribution qui était en place. D’aucuns même vont jusqu’à dire que Solibra, a commencé à employer des méthodes pas catholiques pour intimider les commerçants, qui ont commencé à commercialiser à la fois la bière Ivoire de Brassivoire et la leur. N’ayant pour le moment pas de preuves concrètes, je ne vais pas m’aventurer sur cette voie.

Et le côté emploi ?

N’étant pas un gros consommateur de bière, le volet que j’ai voulu suivre dans cette bataille de concurrence entre les anciens et les nouveaux brasseurs, est celui de l’emploi. En effet je me suis rapproché de certaines sources proches de l’entreprise Brassivoire, pour savoir avec combien de mes frères ivoiriens elle travaille. J’ai donc pu avoir avec exactitude le nombre de collaborateurs de Brassivoire selon le tableau ci-dessous : 

LocauxExpatriésTotal
Brassivoire1529161
Stagiaires10414
Personnel temporaire14014
Total17613189

 

Je pu aussi voir dans un article de presse que «selon son Directeur Général de Brassivoire, à l’avenir c’est 700 emplois directs et 4000 emplois indirects qui seront créés».


En plus de venir faire bénéficier le consommateur lambda de cette concurrence qui ne dit pas son nom, Brassivoire vient offrir un emploi direct à 176 jeunes ivoiriens, soit plus de 93% de son effectif. Je pense pour ma part que cette nouvelle brasserie a déjà commencé son rôle d’entreprise citoyenne que le gouvernement encourage tant. Même si beaucoup reste à faire, il est bon d’encourager ce qui se fait déjà.


Une télé réalité des talents africains francophones

lafrique-a-un-incroyable-talent

Ce 14 octobre 2016, en zappant, je suis tombé sur «l’Afrique a un incroyable talent». C’est l’adaptation [Afrique] d’une émission de télé réalité qui existe déjà sous d’autres cieux.  Après les USA, l’Angleterre et la France, elle atterrit en Afrique. Et ce sont les pays d’Afrique francophone qui en ont la primeur. 

Pour ce que je sais, plus de 200 « artistes » possédant des talents différents, vont se mesurer les uns aux autres. Cela se fera donc sous les regards d’un jury avisé, composé de 3 artistes africains reconnus.

D’où viennent ces talents ?

Ces talents artistiques viennent de plusieurs pays d’Afrique francophone. Nous avons ainsi des jongleurs, magiciens, chanteurs, acrobates, comédiens, musiciens etc. Ce sont donc des confrontations entre la Côte d’ Ivoire, Le Mali, Le Burkina Faso, Le Sénégal, le Cameroun, qui vont se faire tous les vendredi, à partir de 20 heures 30. Cela se passera du 14 octobre au 23 décembre en 10 primes sur la chaîne de télé A+.  A+ [canaux 21 & 22 des bouquets Canal+], est la chaîne du groupe Canal+, dédiée à l’Afrique et éditée par le Canal+Afrique.

Que gagne le vainqueur ? 

A la suite de 10 primes de compétitions, le meilleur talent d’Afrique repartira avec 10 millions de Francs CFA. Il faudra donc batailler dur pour avoir les avis favorables de Claudia TAGBO [Côte d’Ivoire], Angélique KIDJO [Bénin] et Fally IPUPA [RDC]. Connaissant chacun des membres du jury, je sens que la victoire finale ne sera pas facile. Ce n’est pas la candidate venu de la Côte d’Ivoire, qui a interprété la chanson «pour que tu m’aimes encore» de Céline Dion qui en dira le contraire. 

Et les absents du vendredi ?

Si vous êtes trop plongé dans vos weekends, pas de panique. Vous pourrez suivre en exclusivité 45 émissions quotidiennes de 13 minutes du lundi au vendredi à 19 heures 45. Il sera question pour vous, de vous de vous immerger dans cette aventure quotidienne des talents de tous les ages, venus de plusieurs pays d’Afrique.


Côte d’Ivoire : une nouvelle constitution en cours de validation

constitution-ivoirienne-2016

Depuis quelques jours, le débat de la nouvelle constitution anime les causeries des Ivoiriens. Certains nous demandent déjà de voter NON, quand d’autres veulent qu’on opte pour le OUI. Certains de mes amis me demandent même ce que j’en pense. Mais Comme je ne parle jamais de ce dont je ne sais pas grande chose, j’ai cherché à avoir accès au « fameux » document qui va engendrer une nouvelle république de Côte d’Ivoire.

Je vous mets donc à disposition le projet de loi de la nouvelle constitution ivoirienne que le président de la république SEM. Alassane Dramane Ouattara propose aux Ivoiriens. Vous pouvez le télécharger, le lire et dire ce que vous en pensez (en commentaire à cet article).

Télécharger la nouvelle constitution ivoirienne ici

Pour rappel, cette constitution sera la troisième du genre pour la Côte d’Ivoire. La première a été adoptée en 1960 sous Félix Houphouët Boigny, premier président de la République de Côte d’Ivoire. La deuxième a été adoptée en 2000. 

Le facteur clé que le président de la République présente pour soumettre une nouvelle constitution aux Ivoiriens est l’ensemble des conflits que le pays a connu. Celle actuelle, à en croire les dires du pouvoir en place, est « confligène ». Il faut donc revoir cette constitution ivoirienne à certains niveaux pour que nous ne connaissions plus de crise en Côte d’Ivoire.

Mais comme j’ai pour habitude de le dire, les africains n’ont pas encore bien compris la démocratie. Je pense donc que derrière ce projet de changement de la constitution, il y a anguille sous roche. Chez nous à Abidjan, on a pour coutume de dire : « Politicien ne fait jamais rien pour rien ». J’espère vivement que l’idée principale de ce changement de constitution n’a pas pour but un maintien au pouvoir, comme ce que nous avons l’habitude de voir sur le continent. Certains défenseurs de M. Ouattara, disent qu’en aucun cas cela ne se fera. 

Qui vivra verra ! 


Air Côte d’Ivoire « maltraite » ses passagers !

Beaucoup de passagers se plaignent des services d’Air Côte d’Ivoire, la principale compagnie aérienne du notre pays la Côte d’Ivoire. Apparemment la description que Air Côte d’Ivoire nous donne sur sa page Facebook comme ayant « la particularité d’offrir des avantages compétitifs : des vols directs et fréquents, aux horaires avantageux » n’est pas juste. Jugez-en vous même, en lisant le témoignage d’une passagère de cette compagnie, qui a été maltraitée.

Air Côte d'Ivoire

Ce qui s’est passé chez Air Côte d’Ivoire: 

«Voici ce qui se passe en 2016 chez Air Côte d’Ivoire. Mardi 23 Aout 2016, j’ai un vol Abidjan-Cotonou a 19h40. Je suis un des premiers passagers a enregistrés mes bagages à 17h.

Je monte en salle d’embarquement en attendant l’appel pour le début de l’embarquement. Quand l’embarquement commence au environ de 19h30 une file de passagers se constitue; sauf que lorsque les cartes d’embarquement sont scannées certains passagers sont mis sur le côté car le scanner émet une « lumières rouges » et ont leur demande d’attendre sans explications.

Mon tour arrive et une lumière verte s’affiche je suis la dernière dans la file et on me laisse accéder au bus pour aller à l’avion. Jusque-là tout va bien pour moi. Air Cote d’Ivoire demande à la quinzaine de passagers restant de rentrer chez elle car il n’y avait plus de place sur ce vol, sans excuses sans dédommagement ni hébergement pour les passagers qui ne vivent pas à Abidjan.

Ils ont juste été mis sur le vol du lendemain. Pour ma part j’arrive sur le tarmac avec la dernière vague de passagers, nous commençons à monter dans l’avion quand un passager qui était une amie s’est fait refuser l’accès à bord, car étant un « passager lumière rouge » qui a quand même réussi à monter dans le bus.

Je demande des explications sur son cas, quand les agents Air Cote d’Ivoire me demandent de monter dans l’avion.  Ce que je fais. Arrivée à l’intérieur de l’avion le commandant de bord me demande de patienter car d’autres passagers sont dans le couloir. Au bout de quelques minutes il me dit: « nous avons 3 passagers en plus sur le vol, nous ne pouvons pas décoller, on va devoir vous débarquer vous aussi et demander à des volontaires de descendre ».

Je refuse et aucun des passagers ne veut descendre non plus. Le responsable Air Cote d’Ivoire demande à un père et ses 2 enfants en bas âges de descendre. Ce dernier refuse. Le responsable Air cote d’ivoire appelle la police pour me faire débarquer de force et trouver une solution pour les deux autres passagers qui doivent descendre. Cela a duré près de 2 heures. Un passager volontaire a fini par descendre et personne d’autre n’a accepté. Ils ont été obligés de faire descendre un PNC (steward) pour pouvoir attribuer une place à un mécanicien d’avion qui n’était pas prévu sur le vol à la base.

Entre temps, la police était arrivée pour escorter deux ministres et des personnalités dans l’avion. J’ai donc été soulevé de force par la police qui m’a fait descendre de l’avion. Ils ont descendu mes deux bagages de la soute. Mais mon bagage à main est resté dans l’avion car en montant une personne m’a aidé à le porter.

Je demande à pouvoir le récupérer. Les membres d’équipage ont dit qu’ils allaient me le descendre, mais jusqu’à ce que l’avion ne parte, ils ne l’ont pas sorti et ont refusé de me laisser remonter le prendre sous prétexte qu’ils ne sont pas sûrs que je redescendrais s’ils me faisaient remonter dans l’avion. Mon passeport mes médicaments et mon argent sont donc partis à Cotonou et j’ai été conduite à la police de l’aéroport, escortée par les policiers qui m’ont fait descendre de force de l’avion avec l’autre passager qui étaient sur le tarmac et qui a pu prendre en photos toute la scène.

Chez Air Cote d’Ivoire,ils m’ont dit q’ils chercheraient mon bagage à main arrivé à Cotonou et m’ont mit sur le vol du lendemain. Heureusement que j’avais ma carte d’identité avec moi pour repartir le lendemain. Je suis rentré à Cotonou le lendemain car ils ont changé mon billet sur la compagnie Asky. Comme pour les passagers refoulés dès la portes d’embarquement, ils n’ont pas voulu me loger a hôtel mais le responsable de la police les a convoqué et à exiger que Air cote d’ivoire prenne en charge mon hôtel et ma restauration et m’achète les médicaments dont j’avais besoin étant drépanocytaire et épileptique. Ils n’ont pas accepté de prendre les médicaments mais m’ont logée et nourrie; il était minuit passé.

Voici comment les passagers sont traites par Air Cote d’Ivoire. Des agents de l’aéroport m’ont dit que ce n’est pas la première fois que cette situation ce produit. J’ai déposé une plainte contre Air Cote d’Ivoire pour m’avoir débarqué de force alors que j’étais déjà dans l’avion et pour avoir perdu mon bagage à main avec mon passeport à l’intérieur.

Je laisse ce message car les compagnies aériennes en Afrique se foutent des passagers, qui en général, ne connaissent pas leurs droits et ne font presque jamais de réclamations quand ce genre de situation se produit. J’espère que mon témoignage servira à faire changer les choses chez Air Cote d’Ivoire car ils sont la seule compagnie à faire des vols directs Cotonou-Abidjan en ce moment.»

Témoignage de Reenmau LA dans le groupe Facebook Un « consommateur » averti en vaut deux-Abidjan.


Côte d’Ivoire: Du sang neuf dans la classe politique ivoirienne ?

Kader DOUMBIA , Secrétaire Général du FED
Kader DOUMBIA , Secrétaire Général du FED – Non affilié à un parti politique

Les générations de politicien en Côte d’ivoire se suivent et ne se ressemble pas à tous les niveaux. S’il est vrai que notre classe politique a en moyenne 50 ans, il ne faut pas négliger la relève qui est en train de se préparer.  Déjà que la coalition en place au pouvoir, parle d’alternance politique en 2020, je suis presque certain que la personne qui sera proposée a largement passé les 40 ans.  Certains jeunes semblent ne plus vouloir suivre les dinosaures des partis politiques, au sein desquels ils militent, dans les prises de décisions dans lesquelles ils n’ont pas leurs mots à dire.

 

Ils tiennent donc à changer la donne en matière de politique en Côte d’Ivoire. Réunis au sein de la Fédération pour l’État de Droit (FED),  un groupe de «révolutionnaires» entend expliquer sa vision au cours d’une conférence de presse. Ils veulent pouvoir, lors de cette conférence, réunir des jeunes de tous les bords politiques de Côte d’Ivoire et leur parler de jeunes à jeunes.

Au cours d’un entretien avec Kader DOUMBIA, Secrétaire Général du FED, il a mentionné qu’il était important que la jeunesse, mette en avant la patrie plutôt que des personnes et leurs considérations politiques.  «Il ne faut plus que cette génération se laisse diviser. C’est seulement cela qui peut nous éviter une autre guerre dans ce pays» a-t-il dit.

Où et quand ?

C’est donc avec un air de révolution que le FED invite toute la jeunesse ivoirienne, sans considération de bords politique, à prendre part à cette conférence de presse qui aura lieu le mardi 23 août à l’hôtel Ibis Plateau. Si vous avez envie de savoir pourquoi les jeunes doivent prendre leur destin en main, c’est une rendez-vous à noter sur dans vos agendas.


Côte d’Ivoire: Les membres du nouveau gouvernement sont connus

Photos d'archives de l'ancien gouvernement
Photo d’archive de l’ancien gouvernement

Communiqué de la présidence de la République de Côte d’Ivoire: 

Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, a procédé, ce mardi 12 janvier 2016, à la signature d’un décret portant nomination des membres du gouvernement. Il a également procédé à la signature de décrets portant nomination à la Présidence de la République et à la Primature.

Ainsi :
Au titre du gouvernement: 
Sur proposition du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, sont nommés :

1- Premier Ministre, Ministre de l’Economie, des Finances et du
Budget :
M. Daniel Kablan DUNCAN

2- Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité :
M. Hamed BAKAYOKO

3- Ministre des Affaires Etrangères :
M. Abdallah Albert Toikeusse MABRI

4- Ministre de l’Emploi et de la Protection Sociale :
M. Moussa DOSSO

5- Garde des Sceaux, Ministre de la Justice :
M. Sansan KAMBILE

6- Ministre de l’Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur :
M. Ally COULIBALY

7- Ministre de l’Education Nationale :
Mme Kandia KAMISSOKO CAMARA

8- Ministre du Pétrole et de l’Energie :
M. Adama TOUNGARA

9- Ministre de l’Environnement et du Développement Durable :
M. Remi Allah KOUADIO

10- Ministre des Infrastructures Economiques :
M. Patrick ACHI

11- Ministre de l’Industrie et des Mines :
M. Jean Claude BROU

12- Ministre de l’Habitat et du Logement Social :
M. Konan GNAMIEN

13- Ministre du Plan et du Développement :
Mme Nialé KABA

14- Ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle :
M. Paul Koffi KOFFI

15- Ministre des Transports :
M. Gaoussou TOURE

16- Ministre du Commerce :
M. Jean-Louis BILLON

17- Ministre de l’Economie Numérique et de la Poste, Porte-parole du Gouvernement :
M. Bruno Nabagné KONE

18- Ministre des Ressources Animales et Halieutiques :
M. Kobenan Kouassi ADJOUMANI

19- Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique :
Mme Raymonde GOUDOU COFFIE

20- Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural :
M. Mamadou Sangafowa COULIBALY

21- Ministre de la Construction et de l’Urbanisme :
M. Mamadou SANOGO

22- Ministre de la Salubrité Urbaine et de l’Assainissement :
Mme Anne Désirée OULOTO

23- Ministre de la Culture et de la Francophonie :
M. Maurice Kouakou BANDAMAN

24- Ministre des Eaux et Forêts :
M. Louis-André DACOURY-TABLEY

25- Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche
Scientifique :
Mme Ramata LY-BAKAYOKO

26- Ministre des Sports et des Loisirs :
M. François Albert AMICHIA

27- Ministre de l’Entrepreneuriat National, de l’Artisanat et de la Promotion des PME :
M. Azoumanan MOUTAYE

28- Ministre de la Communication, Porte-Parole Adjoint du Gouvernement :
Mme Affoussiata BAMBA-LAMINE

29- Ministre du Tourisme :
M. Roger KACOU

30- Ministre auprès du Premier Ministre, chargé du Budget et du Portefeuille de l’Etat :
M. Abdourahmane CISSE

31- Ministre auprès du Premier Ministre, chargé de l’Economie et des Finances :
M. Adama KONE

32- Ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfant :
Mme Euphrasie KOUASSI YAO

33- Ministre de la Fonction Publique et de la Modernisation de l’Administration :
M. Pascal Abinan KOUAKOU

34- Ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’Emploi des Jeunes et du Service Civique :
M. Sidi Tiémoko TOURE

35- Ministre de la Solidarité, de la Cohésion Sociale et de l’Indemnisation des Victimes :
Mme Mariatou KONE

36- Ministre des Droits de l’Homme et des Libertés Publiques :
Mme Paulette Badjo EZOUEHU

AU TITRE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
Sont nommés :

1- Ministre d’Etat, Secrétaire Général de la Présidence de la République:
M. Amadou Gon COULIBALY

2- Ministre d’Etat auprès du Président de la République, chargé du
Dialogue Politique et des Relations avec les Institutions :
M. Jeannot Kouadio AHOUSSOU

3- Ministre, Directeur de Cabinet du Président de la République:
M. Marcel AMON-TANOH

4- Ministre des Affaires Présidentielles :
M. Téné Birahima OUATTARA

5- Ministre, Secrétaire Général Délégué de la Présidence de la République, chargé des Grands Projets :
M. Philippe SEREY-EIFFEL

6- Ministre, Secrétaire Général Délégué de la Présidence de la République, chargé des Affaires Economiques et Financières :
M. Thierry TANOH

7- Ministre auprès du Président de la République, chargé de la Défense :
M. Alain Richard DONWAHI

Au titre de la Primature

Sont nommés :

1- Secrétaire Général du Gouvernement :
Mme Eliane Atté BIMANAGBO

2- Directeur de Cabinet du Premier Ministre :
M. Théophile Ahoua N’DOLI

Par ailleurs, le premier Conseil des Ministres du nouveau Gouvernement se tiendra, le mercredi 13 janvier 2016, à 10 heures, au Palais de la Présidence de la République.

Fait à Abidjan, le 12 janvier 2016 | Le Ministre d’Etat, Secrétaire Général de la Présidence de la République

Amadou Gon COULIBALY

Source: Page Facebook du Gouverment


Côte d’Ivoire: le « NON » l’emporte dans un sondage pour l’abrogation de la durée du mandat présidentiel

Ce mercredi 6 janvier 2015, une des activistes web les plus influentes de Côte d’Ivoire,  Nnenna  Nwakanma a fait un sondage pour avoir l’avis de ses followers de Twitter et Facebook sur l’abrogation de la durée du mandat présidentiel en Côte d’Ivoire.

Certains pourraient trouver la chose banale, mais j’ai décidé de me pencher dessus. J’ai voulu immortaliser le sujet pour qu’il serve un jour au cas où…

Les résultats du sondage…

Il en est sorti que [Comme l’indique le sondage plus haut], 73% des followers de cette activiste web ne sont pas pour cette abrogation.  13% veulent sont application. Et 8% de l’échantillon des 43 votants pensent que cette question est à étudier. 73% de personnes seraient donc contre un 3ème mandat présidentiel.

Je pense pour ma part que ce sondage qui n’a duré que 24 heures devait être reconduit. Un temps plus large pourrait permettre ainsi à grand nombre d’internautes de pouvoir se prononcer sur la question. Les résultats pourraient alors plus refléter la réalité. 

S’il est vrai que [comme la publication le dit] c’est un ministre qui le demande, cette information [le résultat du sondage] doit être regardée de près  dans les prises de décisions de nos gouvernants actuels. En effet comme on le dit chez nous à Abidjan, « C’est dans amusement on dit la vérité ». Il ne faut pas alors pas minimiser ce genre de « jeu » sur internet.

Nous sommes donc emmenés à alerter nos dirigeants que « mieux vaut prévenir que guérir ».  Dans notre société, beaucoup de personnes préfèrent ne plus parler de certains sujets sensibles. Ce genre de « jeu » permet donc d’avoir des « vrais » avis. Cachées derrière leurs claviers d’ordinateur ou de téléphone, certaines personnes se sentent très fortes. Elles se permettent donc de dire réellement ce qu’elles pensent du système dans lequel elles se trouvent.


Côte d’Ivoire: Le ministre Sidi Touré voulait des fêtes de fin d’année sans alcool…

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Il est évident que le mot «fête» rime avec alcool. Ceux qui veulent pousser le bouchon plus loin y ajouteront  le meilleur compagnon de l’alcool; le sexe. Et les jeunes sont les plus concernés par cette manière de faire la fête. Sidi Touré, ministre ivoirien de la Promotion de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes l’a si bien compris, qu’il a posé une action de sensibilisation en ce sens. 

Le mercredi 30 décembre 2015 [avant-dernier jour de l’an 2015], le ministre de la jeunesse et certains membres de son cabinet ont tenu à sensibiliser la jeunesse d’Abidjan en posant une action terrain ayant pour thème « Jeune, fête sans alcool et sois prudent »

C’est à Yopougon, quartier de la capitale ivoirienne, réputé pour style fêtard de vie, que tout a commencé. Une Sensibilisation des jeunes sur les dangers de l’usage abusif de l’alcool et des drogues a eu lieu dans différents maquis et bars de la commune. Le point que les jeunes ont beaucoup apprécié (vu l’expression de joie qui se faisait voir), ce le moment de distribution des préservatifs. Certains même en voulaient plus que ce qui était prévu pour chaque personne. 

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Après Yopogon, cap fut mis sur Angré en faisant un tour au Plateau Dokui. C’est là, que le ministre Sidi Touré a fait, devant toute l’assemblée, son test test d’alcoolémie. Le résultat ? Devinez vous-même ! 

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Cette nuit de sensibilisation s’est poursuivie par la visite surprise du ministre de la jeunesse dans certaines boites de nuit et bars d’Angré. Il y a distribué gracieusement des éthylotests pour s’auto-tester et des préservatifs pour mieux se protéger contre les IST, le VIH, voire les grossesses non désirées.

Sidi_Touré_2 Nous espérons tous que cette sensibilisation ne servira pas seulement pour une nuit…


Abidjan, Boulevard de Vridi : un enfer pour les usagers du Port Autonome

Depuis quelques temps, partir au travail pour nous qui travaillons dans la zone portuaire d’Abidjan est devenu un véritable calvaire.  En ce matin de pluie, essayez de passer par le boulevard de Vridi et vous comprendrez l’enfer que nous vivons. Des embouteillages à n’en point finir, qui ralentissent le trafic.

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 Une chaussée rétrécie du fait des nombreux nids de poules qui jonchent une bonne partie de la voie. Nous savons tous que le boulevard du port, axe routier qu’empruntent tous les travailleurs d’entreprise situées à Vridi, Unilever, Shell, Comafrique, les entreprises du port, les entreprises pétrolières, SANIA, le guichet automatique…( et j’en passe) est très pratiqué. Mais tous ceux qui ont l’habitude de l’emprunter comme moi, souffrent énormément de la lenteur du trafic dans cette partie de notre capitale économique. Avez-vous déjà essayé de joindre Vridi en passant par cette voie ?

Je préfère vous encourager à désister à toutes activités dans cette zone, le jour que mère pluie décide d’être de la partie. Fatigue et retard sont vos compagnons !  Que vous soyez à pieds ou en véhicule, faites attention aux nombreuses flaques d’eau. L’état de la voirie est vraiment déplorable et impensable pour une zone qui abritent de nombreux opérateurs économique de notre pays. Je peux affirmer sans risque de me tromper que l’économie portuaire doit en pâtir.

C’est le lieu pour moi, en tant que citoyen lambda, d’interpeller nos autorités afin qu’elles jettent un regard sur cette incohérence; parce que cette partie d’Abidjan est l’une, sinon la plus  sensible et importante pour notre économie.

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PEACE-CI veut des élections apaisées en Côte d’Ivoire

Mariam Dao Gabala

La Plateforme des organisations de la société civile pour des Élections Apaisées, Crédibles et Equitables en Côte d’Ivoire (PEACE-CI), a organisé un MeetUp à l’attention du citoyen web 2.0 à l’espace Welly au 2 Plateaux, ce mercredi 21 octobre 2015. Des blogueurs et acteurs du web ont échangé sur l’engagement du citoyen web 2.0 en période électorale, entre 19 h et 21 h. Le speaker principal était Fernand Dédeh, Journaliste, Blogueur et web activiste [Ancien Chef de Service Sport de la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne (RTI)].

Au cours de cette rencontre organisée avec l’appui financier de la fondation OSIWA (Open Society Initiative for West Africa), les orateurs du jour ont donné des directives sur la posture à adopter en période électorale. Ce fut l’occasion pour les personnes présentes de se familiariser avec le code de déontologie et d’éthique du journaliste ivoirien qui pourrait s’appliquer aux médias numériques à savoir les blogueurs et les producteurs de contenus web – principalement sur les réseaux sociaux. Fernand Dédeh a permis d’avoir une meilleure compréhension du blogging et les mécanismes d’interaction sur le web, notamment en période électorale. « Un blogueur n’est pas forcément un journaliste », il a fallu donc améliorer les connaissances des professionnels des médias sur la fonction et le rôle du citoyen 2.0 ou des blogueurs afin qu’ils soient suffisamment informés en tant que diffuseurs de l’information auprès des populations. « Il faut faire très attention et maitriser les textes législatifs, car les textes s’imposeront aussi aux blogueurs » a informé Fernand Dédeh. Les blogueurs qui ont participé à cette rencontre ont pu avoir des astuces pour améliorer les contenus en temps d’élection. 

Après l’exposé de Monsieur Dédeh, ce fut au tour de Mme Mariam Dao Gabala, coordinatrice de PEACE-CI de mieux nous faire connaître cette plateforme qui milite pour la paix. Nous avons donc pu savoir que l’objectif de PEACE-CI est de faire la veille électorale et non de publier, ni les tendances ni les résultats des élections. Il est vrai qu’environ 2000 observateurs seront mandatés pour faire la couverture de l’élection du 25 octobre à venir, mais seule la Commission Electorale Indépendante est habilitée à diffuser les résultats du scrutin. Les observateurs de la plateforme auront pour rôle de donner des informations sur le déroulement du scrutin sans pour autant donner des chiffres, ni les tendances. Ces 2 heures de débat nous ont permis de discuter des apports et des limites de l’usage des réseaux sociaux en période d’élections.

Nous attendons de voir la phase pratique des observations qui seront faites, par cette organisation de la société civile, pendant ces élections présidentielles du 25 octobre 2015.