Anatomie d’une fake news #1
En buvant mon thé, ce matin, je m’interroge. C’est quoi, une fake news ? Et je m’interroge depuis la France. Par voie de conséquence, c’est de ce pays dont je parle.
En buvant mon thé, ce matin, je m’interroge. C’est quoi, une fake news ? Et je m’interroge depuis la France. Par voie de conséquence, c’est de ce pays dont je parle.
Elle ne savait pas qu’il jouait du banjo. Il joue bien. Elle regarde sa musculature fine, son torse nu,
ses bras. Il a l’air… habité. Il vacille légèrement. Sa voix semble venir de son ventre, et s’écouler par
sa bouche, se mêlant à la musique. Elle le regarde avec une petite pointe d’orgueil. Il l’a voulue, elle,
près de lui, maintenant.
« Gaia se meure », dit le chat à l’enfant-forgeron. L’enfant-forgeron posa ses outils, et regarda
longuement le chat. Sa vue se brouillait doucement. Le chat vint lécher les larmes sur les joues
sales, puis se blottit dans le cou de l’enfant-forgeron.
Une série en 24 épisodes pour parler, montrer et rendre compte des violences quotidiennes que subissent les femmes. 24 épisodes, donc, de 4 minutes chacun, et chacun correspondant à 1 heure de la journée.
Je n’ai vraiment pris mesure de l’ampleur du phénomène que lorsque j’ai commencé à parler
en société. Avant, je me contentais de sourire aimablement, d’opiner du chef ; et cela suffisait à me
faire apprécier de bon nombre de gens qui, s’ils me trouvaient parfois trop discret, louaient mes
capacités d’écoute bienveillante : j’aurais pu être curé ou psychiatre .
« Vous pouvez élever le potentiel autant que vous voudrez, avec les tares Alpha et S4, aucune chance d’émergence du clone. » ! Second degré&humour noir !
J’aime singulièrement les hétéronymes. Peut-être parce que je n’aime pas les cases, les étiquettes, les définitions toujours hâtives et partielles que les humains font de leurs semblables. Donc, un de mes hétéronymes, Juliette Dupont, artiste sonore, a eu le plaisir d’être conviée à participer à une exposition avec trois artistes contemporains reconnus.
Le soufflet. C’est comme ça que ses amis l’appelaient. Parce que ses histoires d’amour
commençaient, mais ne faisaient guère plus. Il était l’éternel célibataire amoureux.
« Ton nom, c’est Marie. Ma-rie. Tout simplement. C’est quoi, cette nouvelle fantaisie de te faire appeler Rania ? Hein ? Tu peux me dire ? »
Elias est doctorant, Syrien, son laboratoire de recherche s’appelle ICD, et il n’étudie PAS le genre. Une fiction absurde qui pourraient s’inspirer de faits réels.
Les deux films dont je parlerai présentent plusieurs traits communs, ce qui confirme en partie l’hypothèse de départ : il existe des sous-espèces de nanards.
« Le plaisir de chanter » est une « comédie d’espionnage » : ça plante déjà le décor, ça sent un peu le nanard… On s’attend à des personnages un peu cliché et à une utilisation décalée de quelques grosses ficelles du genre. Allons y voir de plus près.
Pour l’Etat Français, mon premier prénom, c’est Mélissa ; prénom que je me traîne comme un boulet depuis mon adolescence.
Janvier. C’est le moment de l’année où beaucoup de gens s’accablent des pires maux de la Terre : trop paresseux, trop gros, trop fainéant, trop célibataire, mauvais parent, trop inculte, mauvais cuisinier, accent anglais effroyable, etc.
Heureusement, à cette période, Covid-19 ou non, il y a un alignement des planètes particulier, qui fait souffler un vent de changement radical : celui des « bonnes résolutions ».
Parce que notre quotidien est souvent fait de scènes de théâtre, avec parfois même des objets qui parlent. Voici trois scènes de théâtre de notre quotidien pendant les fêtes.
Il y a, en France, des « minorités visibles », mais aussi des « minorités audibles ». C’est à dire ceux et celles dont la langue se teinte de leur région de naissance : accent du Nord, accent du Sud, de l’Est, d’outremer, de la campagne. Si avoir un accent est source de blagues un peu lourdes, voire racistes, on peut parler de discrimination, et précisément de glottophobie.
Les séries, ce n’est pas trop mon truc. A dire vrai, jusqu’au second confinement, en France, je n’en regardais jamais. Et puis, à force d’entendre mes amis en parler, j’ai voulu comprendre pourquoi cela était pour certains tellement addictif. Mon choix s’est porté sur « The New Pope », parce que John Malkovich apparaissait au générique.
A l’Université de Tours, près de 2.000 étudiants habitent au campus de Grandmont. Parmi eux, certains étudiants internationaux qui par manque de ressources financières, peinent à s’en sortir avec la crise sanitaire. Rencontre avec Ana, Mohamed et Hamza.