Nora

Mali: Sidi Elmehdi AG ALBAKA, ce jeune Tamasheq de Kidal qui milite pour un pays uni et indivisible!

Quand il nous arrive souvent de constater dans nos réflexions que l’Afrique peine à se redresser économiquement et socialement à cause des conflits par ci et là; rencontrer parfois des gens qui nourrissent encore l’ESPOIR d’une Afrique meilleure, redonne de la joie au cœur et du courage.  Parmi ces derniers, c’est souvent des jeunes à qui la bêtise humaine a tout pris (soit la joie de vivre, soit un avenir; soit un proche parent ou un citoyen tout simplement etc), qui rêvent dans un esprit positif que c’est encore possible. Oui, c’est encore possible pour nos pays africains, d’aller de l’avant. Même si cela doit prendre du temps, l’assurance d’un lendemain meilleur est inévitable car dans les communautés se trouvent heureusement au moins un jeune patriote ou panafricain dont le leitmotiv est « paix et justice sociale ».

Au Mali, j’en ai croisé un, épris de l’amour pour son pays, qui malgré les risques, s’engage quand même pour un Mali uni et indivisible. Lui, c’est Sidi Elmehdi AG ALBAKA qu’il se nomme. Cet article en effet, est le produit d’un interview que nous lui avons accordé relatif à la situation socio-politique actuelle  du Mali en nous appesantissant plus sur Kidal, la ville qui semble être encore sous le contrôle des rebelles malgré la présence des forces onusiennes, de la MUNISMA et des soldats français. Sidi a créé dans un contexte inédit une association de jeunes dénommée « Mali Debout »  le 08 Juillet 2013, au camp 1 de Kidal. Pourquoi cette association? Quelles actions mène t-elle? Quelle vision Sidi a pour le Mali? Voilà autant de questions auxquelles ce dernier répond dans cet entretien!

crédit photo: sidi
crédit photo: sidi

 

1- Pourquoi Mali Debout?

Sidi: Créée le 08 Juillet 2013 au camp 1 de kidal, Mali Debout a pour but de reconstruire tout ce qui a été détruit par les forces du mal. En rappel, les FAMA (Forces Armées Maliennes) sont arrivées à kidal le 05 Juillet et pour les accueillir, je me suis fais accompagner de femmes et de jeunes une soixantaine . Et juste après leur installation dans le camp, les rebelles du MNLA nous ont agressés physiquement ont pris nos motos, ont frappé nos femmes et enfants. La seule solution était de chercher refuge au camp et le lendemain c’est des centaines de rebelles qui attendaient à la porte espérant nous voir sortir pour nous luncher voilà ce qui nous à couter 22 jours au camp 1 de kidal. 

 2-      Quels impacts depuis la création de votre association à ce jour ?!

Sidi: A ce jour je reconnais  que grâce à nos activités les populations maliennes à Kidal sont mieux organisées en ce qui concerne la défense des intérêts de notre pays: la coopération avec les forces de sécurités pour dénoncer  les islamistes.

3-      Quelles sont les perspectives pour Mali Débout ?

Sidi: Nous allons continuer à soutenir notre pays jusqu’à la fin de la crise et participer à sa reconstruction.

4-       Qui est en réalité Sidi Elmehdi ?!!   

Sidi: Sidi Elmehdi est un jeune tamasheq (touareg) malien de kidal, bientôt 28 ans, animateur de radio, responsable de l’association de jeunes à kidal nommée « Mali debout » ; qui lutte depuis le 05 Juillet date de l’arrivée des Fama à kidal. Et qui a été un acteur principal dans la réussite des élections présidentielles et législatives dernières à Kidal.

crédit photo: sidi
crédit photo: sidi

5-  Pourquoi Kidal ne semble t-il pas être libérée comme les autres régions du Mali ?

Sidi: kidal est très loin d’être libérée car en son sein il y a les rebelles du MNLA qui sont armées et les rebelles du haut conseil pour l’unité de l’Azawad. Vous imaginez le drapeau du Mali ne peut pas être brandi partout à Kidal.

6- Qu’est ce qu’il faut pour rétablir l’ordre et la quiétude à Kidal ?

Sidi: Pour rétablir l’ordre dans un premier temps : désarmer et cantonner les rebelles hors de la ville, ensuite laisser l’armée malienne et la MUNISMA assurer la sécurité des postes d’entrée de la ville ; tertio organiser des patrouilles mixtes à l’intérieur comme à l’extérieure de kidal et enfin parler aux populations de la paix, de l’éducation et de la santé.

7– Pensez vous que parler de l’Azawad est une réalité ?

Sidi: L’Azawad est une cuvette qui sépare la région de Tombouctou et la Mauritanie ; en aucun cas les régions de Gao et de Kidal ne peuvent être concernées  de loin ou de près par cet adjectif.

8- Quel avenir pour le Mali ? (Vos vœux pour 2014)

 Sidi: Pour 2014 je souhaite un Mali uni de kayes à kidal; une armée forte qui assure Seule et Bien la sécurité de son pays. Beaucoup d’emplois pour les jeunes. Pas de violences sur les femmes. Merci

C’est nous plutôt qui vous remercions! Sincèrement « TENEMERT/N NI CE » (merci en tamasheq et en bambara) pour avoir accepté répondre à nos questions et nous vous souhaitons vivement que 2014 soit une année de libération totale pour le Mali. Nous vous souhaitons aussi beaucoup de courage pour votre association. La mission n’est pas facile certes, mais nous croyons que vous y arriverez avec la disponibilité et l’engagement des vôtres; car l’Afrique doit bouger et ne doit plus se laisser retarder par des crises inutiles qui ternissent son image.

A tous ceux que les crises socio-politiques ou les conflits ouverts frappent actuellement, nous disons courage et souhaitons une année 2014 plus stable!

 as-salām ʻaláykum/Que la paix soit sur vous /السلام عليكم


Mandela : un hommage vu sous 5 angles !

Pour rendre d’une manière symbolique leur hommage à Nelson Mandela, cinq jeunes blogueurs dont deux blogueuses ont produit ici un article collaboratif en la mémoire de ce grand personnage de l’histoire et qui vient d’entrer dans l’histoire!  Eux, ils n’étaient pas à Soweto hier 10 décembre 2013, pour rendre leur hommage; mais ils ont trouvé mieux: un hommage via le blog! En cinq différents angles ils nous présentent leur réflexion ...

 Mandela : un hommage à Winnie !

credit photo:biography.com
Credit photo : biography.com

La blogueuse Fatoumata, dans sa réflexion, a trouvé important de laisser un hommage mérité à Winnie , celle qu’elle appelle la mère de la nation arc-en-ciel!

« 5 décembre 2013 : Une date marquante, pour les Sud-Africains et pour tous les Africains. L’icône de la lutte pour la liberté des droits de l’homme noir, celui qui a pu faire cesser la pratique de la ségrégation entre races dans un même pays, s’en est allé, dignement. Ami Koita, la grande griotte malienne ne dit-elle pas dans sa chanson en hommage à Hampâté Bah  que « même la mort meurt » ? Eh oui, nul n’est éternel, même pas Madiba. Beaucoup clament haut et fort de ne pas l’oublier. Moi aussi, je n’oublierai point cet homme.

Je parlerai certainement des milliers de fois de sa formidable philosophie de la vie. Mais je parlerai aussi de Winnie Mandela. Oui Winnie ! Elle est entrée elle aussi dans l’histoire en combattant pour la libération de son mari durant les 27 longues années d’emprisonnement de Nelson Mandela. Engagée pour Mandela, elle épouse aussi bien l’homme que la cause. Elle a été la mère de la nation arc-en-ciel avant de devenir une bête noire, dont les crimes et l’extrémisme pourraient nuire à l’aura du leader de l’ANC. Malgré tout, je crois qu’elle a joué un rôle important dans la vie de ce grand homme, voilà pourquoi je n’oublierai pas Winnie Mandela »

 

Mandela : l’homme et la compagne

crédit photo:letemps.fr
Crédit photo : 20minutes.fr

Pour le blogueur  Boukary, c’est le lieu de mener une réflexion sur cette réciprocité qui a permis à Mandela de tenir. Comme il le dit si bien « à côté d’un homme fort, engagé, courageux, il faut une femme forte, engagée et patiente »

« Dans sa recherche de l’acquisition et de la préservation de la liberté, de la justice et de l’égalité entre tous les hommes vivants sur le sol de son pays, Mandela, l’homme que je ne considère jamais comme un saint, mais comme un homme prédestiné, a toujours su ce qu’il voulait, en se fixant des objectifs nobles et s’est battu pour les atteindre (…). Dans ce combat de tous les jours qu’il s’est donné comme raison de son existence, l’homme a toujours su mesurer l’ampleur de ce qui l’attendait pour se donner quotidiennement la force qui lui permet de mener son combat.

Il a décidé, il l’a fait, mais simplement ? Non, Mandela, dans son combat, a été patient, humble, infatigable, persévérant, tenace,  courageux et engagé ! Oui, nous devons reconnaître à Mandela, toutes les qualités d’un combattant de guerre sans arme à la main, surtout, l’intelligence. Pouvait-il continuer et aboutir son combat seul ? Non, il a été accompagné, accompagné par des hommes et des femmes. Mais, maintenir stable son idéal engagement et son courage, Mandela le doit à sa femme, Winnie qui a compris et partagé les raisons du combat de son compagnon.

Ainsi, à côté d’un homme fort, engagé, courageux, il faut une femme forte, engagée et patiente ».

 

Mandela : la réussite d’une action collective

crédit photo:le temps.fr
Crédit photo: le temps.fr

Pour le blogueur Boubacar Mandela ne saurait ce qu’il a été sans ces hommes et femmes qui l’ont soutenu et qui se sont sacrifiés tout comme lui pour une nouvelle Afrique du Sud. Voici donc ce qu’il nous dit:

« Comme à sa libération de la tristement célèbre prison de Robben Island, Nelson Mandela tient la vedette dans la presse. Mais à la place des sourires et de l’accueil triomphal qui lui a été réservé à sa libération, les larmes ont perlé sur les joues, au coin des yeux. Tous ou presque ont été sous le choc. Mandela, héros de la lutte anti-apartheid, a fini par déposer les armes au pied de l’inévitable : la mort.

Pour mémoire, Nelson Mandela, avocat, membre du Congrès national africain, avait dit « adieu à la liberté » le 5 août 1962, jour où, trahi, il a été arrêté près de Horwick. C’est en juin 1952 que ses démêlés avec la justice démarrent. Il avait alors organisé une campagne de désobéissance civile et contrevenu aux lois qui interdisaient aux Noirs d’être en zone blanche le soir. Des lois qui reposaient sur la ségrégation, destinées à dénier au peuple noir tout droit à la liberté politique et individuelle. Des lois qui offensaient le peuple noir dans sa dignité, dans son honnêteté. Des lois qui vantaient la suprématie blanche : les Afrikaners.  A l’époque, l’Afrique du Sud était donc un pays compartimenté, morcelé, où les disparités sociales sont énormes. Voilà entre autres les raisons qui ont poussé Mandela et ses camarades sur le chemin de la lutte….

C’est cette volonté de Mandela de voir « une société libre et démocratique dans laquelle tous vivraient en harmonie et avec des chances égales » qui a triomphé après qu’il a passé 27 ans en prison.

Aussi est-il difficile de parler de Mandela sans évoquer à ses compagnons de lutte, car le retour du pouvoir entre les mains du peuple noir en Afrique du Sud est le fruit d’un combat collectif dans lequel beaucoup ont péri, exilé, emprisonné. Je pense notamment à Walter Sisulu, secrétaire général de l’ANC au moment de leur arrestation ; à Ahmed Kathrada, ce fils d’immigrés asiatiques, entré en contact avec Sisulu et Mandela en 1948, avec lesquels il plongea dans la clandestinité après l’interdiction de l’ANC en 1963. Il y aussi Govan MBeki, Raymond Mhlaba, Dennis Golgberg, Jeff Masemola, Wilton Mkwayi. Mais il y a un autre nom qui fera frémir d’indignation les « nost-apartheid » (les nostalgiques de l’apartheid) : Desmond Tutu, archevêque, couronné par le prix Nobel de la paix en 1984. Tutu est connu pour ses messages de paix et de non-violence, ses flèches contre l’apartheid et les Noirs animés de sentiments de vengeance. C’était un partisan à tout crin du combat pacifiste contre l’apartheid, qui a notamment dirigé la commission vérité et réconciliation créée par Mandela. Tout cela pour dire que le succès du combat de Mandela vient aussi des sacrifices héroïques consentis par ces hommes et femmes. »

Mandela : à l’ANC les repères semblent se perdre

crédit photo: bdlive.co.za
Crédit photo : bdlive.co.za

Pour le blogueur Seydou, la cohésion sociale et la tolérance, les très chères valeurs de Mandela ne sont plus visiblement le mot d’ordre de l’ANC.

« L’ancien président sud-africain Nelson Mandela dont le nom du clan tribal est « Madiba », mort jeudi, était un symbole politique dans le pays et à l’étranger. Il a été l’un des dirigeants historiques de la lutte contre le système politique de ségrégation raciale (apartheid) avant de devenir président de la République d’Afrique du Sud de 1994 à 1999. A l’époque de la lutte contre l’apartheid, Nelson Mandela, comme ses camarades de lutte considéraient que la violence est la seule manière de régler les problèmes entre les Noirs et les Blancs. Mais finalement le leader Madiba a compris qu’il faut de la tolérance au sein du peuple et renoncer à la vengeance  pour un bon développement du pays. Il disait ceci « Etre libre, ce n’est pas seulement se débarrasser de ses chaînes ; c’est vivre d’une façon qui respecte et renforce la liberté des autres ». « Aucun de nous, en agissant seul, ne peut atteindre le succès ».

Son parti l’ANC (Congrès National Africain) est toujours au pouvoir, mais le cœur et l’esprit n’y sont plus. La liberté, arrachée de haute main par Nelson Mandela et ses compagnons de lutte, se révèle un héritage malmené. De nos jours les dirigeants africains une fois au pouvoir, trahissent les militants et les valeurs de leur parti par la corruption et le favoritisme. Ce qui mène à des violences. Quel avenir pour l’ANC et le peuple sud-africain après Nelson Mandela ? »

 

Mandela : un parcours qui doit servir de leçon

crédit photo: libération.fr
crédit photo: libération.fr

Le blogueur Boubacar s’adjoindra à la blogueuse Nora pour dire qu’après tout, la mort de Mandela, doit servir de leçon à la génération actuelle et aux leaders politiques africains en particulier.

« Aujourd’hui, partout on pleure Mandela. Sur le continent africain, les présidents dans leur hommage y vont d’un éloge à faire pleurer. Mais la question qui se pose est de savoir ce qu’ils font de l’héritage que Mandela leur a légué. Sans complaisance je dirai : Zéro! Dans leurs discours, ils parlent de paix, de réconciliation nationale, de démocratie tout en les massacrant dans leur comportement de chaque jour. Et l’éditorialiste, Adam Thiam, dit tout : « …Mandela est mort, presque centenaire. Comme s’il ne pouvait ou ne voulait plus subir la énième humiliation que lui infligeait le continent pour lequel il se battit tant à Bangui. L’Afrique tirant sur l’Afrique, débusquant ses charniers, s’étripant pour l’élection, d’accord sans honte d’être la lanterne rouge au marathon des continents. Ce Madiba-là  a raison de s’en aller. (1)»

L’histoire de Mandela doit pouvoir servir de leçon à chacun de nous ! C’est une histoire pleine de leçons de vie, que la vie nous a laissée. Ne pas en tirer le minimum pour le bien de notre continent serait de notre part aberrant. Mandela a bien évidemment fait sa part ; et toi donc citoyen lambda, que fais-tu de ces valeurs qui lui sont chères à savoir: la justice sociale, la solidarité, l’humilité, l’intégrité,  le courage, l’endurance, la sagesse etc ? Que fais tu de ces valeurs dans ton comportement quotidien ? Célébrer Mandela est chose bonne, mais je souhaite avant tout que tu impactes ton environnement immédiat comme il l’a fait! Leaders politiques africains, je vous encourage à entrer dans l’histoire en marchant sur les pas de Mandela. Aimez vos peuples ; facilitez l’alternance ; favorisez la démocratie ; enracinez la justice sociale …. ! Devenez vous aussi des hommes hors pair, car c’est ce que nous attendons de vous . Toi jeune Africain, fait tienne l’héritage de Mandela ! Sois un modèle, sois un repère ! Sois un « Mandela » dans ta communauté ! Ne cherche pas à lui ressembler pour la forme, mais engage-toi avec conviction pour  la bonne cause !  inspire-toi de ce grand homme et devient un acteur du changement positif avec un amour pour l’humanité arc en ciel ! »

 1-    Adam Thiam, In Memoriam : Mandela la fierté et l’honneur de son temps, Arawanexpress

 

 

 

 

 


Pourquoi la réconciliation ne saurait être un décret mais un processus?

crédit image: rnv.nl
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Dans mes idées de produire un article sur la paix, l’idée m’est venu de laisser parler un de mes lecteurs sur la question! En fait, il n’est pas simplement un lecteur fidèle de ce blog, mais avant tout un compatriote, un frère et un ami, que je nomme Malick. Ici il nous propose sa réflexion sur la réconciliation comme processus puis un regard sur le service militaire comme moyen intéressant de faciliter les relations civile-militaires . Bonne lecture à vous et coucou spécial à Malick pour sa contribution…

« Depuis les indépendances, le continent africain est entré dans une interminable spirale de conflits armés qui ont décimé des millions de vies. Il y a eu certes des conflits inter-états pour le control de territoires convoités et de zones frontalières (Maroc/Sahara Occidental ; Libye/Tchad) ; mais en majorité,  les conflits armés en Afrique ont été des guerres civiles à caractère sécessionniste (Casamance au Sénégal, Biafra au Nigeria, Katanga au Congo, Azawad au Mali…) ; et aussi des guerres de conquête de pouvoir par des groupes rebelles (Angola, Libéria, sierra Léone, Congo-Brazza, Congo-Kinshasa, Côte D’Ivoire…). Le génocide rwandais de 1994 (800.000 morts en 100 jours) ne saurait même être classé dans toutes ces catégories. Cependant, un des dénominateurs communs de toutes ces guerres « intra-états », c’est que chacune a opposé des citoyens d’une même nation, des compatriotes, des voisins. Lendu contre Hema en RDC. Hutu contre Tutsi au Rwanda. Dioula contre Bété en Côte d’Ivoire…etc.

Aujourd’hui, la plupart de ces belligérances ont certes connu une relative accalmie, mais sommes-nous sortis de l’auberge ? Sommes-nous à l’abri d’une éventuelle récidive ? Qui sait ?… dans 20 ans, 40 ans, 50 ans ?… (considérant le fait que le génocide rwandais de 94 était le troisième du genre dans l’histoire de ce pays). Le Rwanda est-il réconcilié ? La cote d’Ivoire est-elle réconciliée ?    Nos nations sont-elles intégrées ? Nos peuples se reconnaissent-ils dans nos Forces Armées ? Avons-nous pardonné ? Avons-nous oublié ?…   

Ma réponse à moi est « non ! »

Pardonner, certes, il le faut. Mais oublier, non, loin s’en faut. « Ceux qui ne se souviennent pas du passé sont condamnés à le revivre » disait le philosophe espagnol Georges Santayana.  

Réconcilier des peuples voisins qui se sont entretués à grande échelle est un processus qui prend beaucoup de temps. Et ce ne sont ni les gouvernements d’Union nationale, ni les Commissions Vérité-Réconciliation, ni les cérémonies de libations, ni les rituels d’incinération d’armes qui précipiteront l’intégration nationale. Les experts en psychiatrie transculturelle distinguent au moins six étapes dans la progression d’une situation de conflit ethnique à un état d’intégration ethnique[1].

Le Conflit est caractérisé, évidemment, par la haine, l’hostilité ouverte et le désir ardent d’exterminer autrui. A la fin du conflit vient, la Coexistence : un calme précaire. Une haine muette chargée de ressentiments où l’on est prêt à reprendre la guerre, à tout moment. Ensuite, vient la Collaboration : ici, il y a toujours méfiance et ambivalence, mais la guerre n’est plus une option désirable. Puis, vient l’étape de la Coopération ; et je parle là d’une coopération réellement bilatérale, pas du diktat que nous impose l’Occident. Ici, on fait affaires. Une guerre serait vraiment regrettable. On reste prudent – comme dans toute situation d’affaires – mais on éprouve une réelle sympathie pour l’autre. Vient maintenant l’Interdépendance : nous sommes différents, mais nous avons besoin les uns des autres pour mieux vivre. Nous acceptons notre tumultueux passé lointain, mais nous le laissons là où il est : dans le passé. Nous nous faisons modérément confiance. C’est alors qu’advient l’Intégration : We are One !

crédit photo: google
crédit photo: google

La réconciliation ne se décrète pas. Elle advient étape par étape. Comme une plaie qui guérit, elle prend du temps.

Cependant, l’on peut – l’on devrait ! – s’entourer des meilleures conditions et des institutions pouvant favoriser cette intégration. Il va sans dire que la classe gouvernante devrait être dotée d’une sérieuse volonté politique d’unifier le peuple (Le malheur chez nous, c’est que bien souvent, les gouvernants sont à la fois juges et parties). Des gouvernements forts et des institutions fortes (Justice, police, Armée notamment) sont nécessaires pour atténuer et dissuader les élans guerroyeurs de nos peuples.

Le service militaire obligatoire, un moyen de réconcilier l’armée et le peuple!

Et si un gouvernement veut réellement réconcilier son peuple et son armée, quoi de plus simple : Faites du peuple et de l’Armée une seule et même entité. Fusionnez-les ! Cela s’appelle le service militaire obligatoire. Cette formule naturelle a fait ses preuves depuis les temps bibliques jusqu’à nos jours. De tous les temps, le peuple a toujours été l’intarissable réservoir duquel on puise les ressources humaines de l’Armée. Il est inconcevable qu’on en soit arrivé à une situation où ce même peuple devienne la victime de l’Armée. Pour éviter cet état de fait, le service militaire obligatoire me semble être le meilleur remède. Les nations où ce service a été instauré sont des nations intégrées, ou du moins qui ont développé le long des années, une forte conscience nationale : Israël, USA, France… Certes, en France et aux USA, la conscription et le draft ont été abolis, mais ils ont déjà fait  leurs impacts positifs sur ces nations.

Mettez tous les jeunes gens de 18 ans d’une même nation dans un dur programme annuel d’éducation civique, morale, spirituelle et physique. Inculquez-leur toutes les bonnes valeurs chères à votre nation. Et à la fin, donnez-leur l’option de se faire enrôler dans l’Armée régulière ou de retourner à leur vie civile avec la possibilité d’être rappeler en cas de besoin.  En l’espace d’une génération vous aurez un peuple intégré, une nation épurée du virus de l’épuration ethnique. »

  

    



[1] Carlos E. Sluzki (2003): The pathway toward coexistence. Chayes and M. Minow, Eds.:

Imagine Coexistence: Restoring Humanity after Violent Ethnic Conflict. San Francisco, Jossey-Bass.


Mali : la justice, incontournable facteur de reconstruction!

……Malizé, en songhay fils du Mali, natif de Gao, nous présente ici son regard critique sur les préalables d’ une réconciliation effective au Mali. Voici un billet qui reflète le cri de cœur d’un jeune Malien qui ne veut que la paix pour son pays. Pour ce dernier la réconciliation n’aura de sens; que si et seulement si la justice trouve sa place réelle dans le règlement de la crise. Sans cela, parler de réconciliation ne serait que  vain mot …..

crédit photo: site info.catho.be
crédit photo : site info.catho.be

La crise au nord du mali est répétitive depuis plusieurs décennies. Le plus souvent des crimes similaires à ceux commis en 2012, ont été amnistiés sans que cela puisse empêcher leurs auteurs de récidiver et sans que les victimes très attachées à la paix soient réhabilitées. Des femmes et des enfants ont souffert le martyre et beaucoup d’entre eux continueront toute leur vie à souffrir.

Aujourd’hui, notre pays n’a d’autres choix que d’aller à la réconciliation et à l’unité nationale. C’est à cela qu’aspire notre peuple dans son ensemble. Mais quelle place occuperont dans notre société ceux qui ont violé la femme, la fille et parfois le garçon de leur voisin d’hier? Quelle place dans notre société pour ceux qui ont tué par plaisir, pillé pour détruire, coupé des mains des pieds, flagellé et imposé toutes les privations comme mode d’existence ? Quelle place enfin à ceux qui se sont rendus coupables de crimes contre l’humanité.

Pour ceux de nos compatriotes qui se trouvent par leurs actes mis au ban de la société, il n’y a d’autres issues pour trouver la voie de la normalité que la justice. La justice est bien pour tout le monde et pour toutes les générations de Maliens. Le renouveau et la nation de paix que nous voulons bâtir doivent avoir comme fondement la justice.

La justice suppose que l’on peut mourir tranquillement et laisser ses jeunes enfants sous la protection de Dieu et des lois. Mais si de notre vivant nous contribuons nous-mêmes à créer l’injustice à la nourrir, alors nous avons de réels motifs de nous inquiéter pour l’avenir et pour « l’après-moi ».

Dans le cas spécifique du Mali, de nombreuses communautés innocentes sont pointées du doigt du fait des agissements de quelques-uns de leurs fils. L’élément innocent d’une communauté mérite-t-il de payer chaque jour par les regards appuyés, la stigmatisation, le mépris et le risque permanent? Le renouveau de la Justice peut-il être crédible et mobiliser les énergies, si elle se fonde sur la libération en catimini de criminels de guerre et d’auteurs de graves crimes contre l’humanité?

Ceux qui tentent par des subterfuges d’amnistier les membres du MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad), auteurs de crimes et les autres groupes terroristes, ne rendent service ni aux communautés du Mali, ni au Mali ni à la paix dans le monde. Toute solution à la crise malienne passe par la justice. Toute autre approche reviendrait à fermer les yeux pour devenir volontairement aveugle.

Notre devoir à tous, membres de communautés, mais d’abord et surtout fils du Mali, c’est de favoriser la justice pour les  horribles crimes commis et que rien ne justifie. C’est de faire en sorte que nous puissions ôter de notre sein la souillure afin que ne se mélange au lait du renouveau le sang des injustices. Osons la justice, car c’est par elle que s’élèvent et les hommes et les nations.

Plus je relis ces propos de Malizé, plus je me dis que la justice doit être cet acte courageux contre l’impunité. La justice doit pouvoir s’instaurer face à des cas de cruauté, d’abus contre les droits humains, pour ne serait-ce qu’alléger la souffrance des victimes. Car, en réalité la justice ne pourra que réparer le tort dans une certaine mesure.

Mais ne pas la rendre du tout, c’est créer du tort à la cité; c’est participer à l’explosion d’une bombe à retardement.

Puisse ce cri de cœur tomber dans les oreilles de ceux qui sont du côté de la justice pour que vive le Mali! Le fils du Mali, Malizé, vous a laissé son message! A vous de jouer !!!


Pour la première fois le Togo participe à la Marche mondiale de mentoring

 La Marche mondiale du mentoring dont le but est de mettre en réseau des femmes leaders de poigne dénommées « mentor » et des jeunes femmes futures leaders appelées « mentee », qui au cours d’une marche échangent sur les questions et défis de la vie sociale et professionnelle. Cette rencontre s’est tenue au Togo sous l’égide de la Fédération des femmes entrepreneures et femmes d’affaires du Togo (Fefa ), dont la présidente est Candide Leguede. Cette manifestation est partie de l’esplanade du palais des congrès de Lomé. Les aînées, une quarantaine ont eu la charge  de conseiller et de donner certaines directives à leurs mentee au nombre d’une cinquantaine. Puis elles toutes ont pris part à l’atelier de formation sur le « Mentoring et le leadership« , lancé officiellement par la ministre de l’Action sociale, de la Promotion de la femme et de l’Alphabétisation, Mme Ahoefa Dédé Ekue vv3

 Soucieuses d’une relève de qualité pour le Togo, les aînées confirmées ont bien voulu se mettre aux côtés de leurs mentee au cours de cette journée très fructueuse. Des deux modules présentés on retient les éléments suivants.

Pour le premier exposé par Mme Epiphanie Houmey du GF2D, portant sur « le leadership des femmes » on souligne que la participation de la femme est basée sur 4 grandes exigences à savoir:

– une exigence de développement

– une exigence de droit et de devoir

– une exigence de justice sociale

– une exigence de démocratie

Pour Mme Epiphanie, les jeunes femmes doivent développer leur leadership en se fixant une vision; en formulant des objectifs clairs et réalistes tout en tenant compte de leur contexte, en trouvant un équilibre intérieur et extérieur; en développant des qualités et compétences selon leur domaine d’intervention ou d’action. Et pour finir en planifiant et en passant à l’action. C’est dire que les mentors veulent attirer l’attention des mentee sur le fait qu’il est très important pour leur avancée de se fixer des repères dans le but d’être une valeur ajoutée à la société. Il ne s’agit pas pour les femmes de devenir les ennemis des hommes, loin de là; mais tout simplement d’être une actrice du développement. VV

La seconde communication portant sur le mentoring présentée par Candide Leguede, a été aussi riche que la première. On retient que le mentoring est une « Relation protégée favorisant l’apprentissage et l’acquisition d’expérience ainsi que le développement du potentiel personnel et de nouvelles compétences par le biais d’un processus dans lequel une personne, le tuteur, soutient la carrière et le développement de son (ou de sa) filleul(e)« . Pour cette dernière le mentoring est un moyen efficace pour soutenir les filles et femmes dans leur plan de vie. C’est une pratique centrée sur la formation continue. L’aspect intéressant et souligné, est que le mentoring ou le mentorat existe depuis des années dans nos sociétés d’une manière implicite que ce soit dans le secteur familial (confiage) ou dans le secteur professionnel.

La relation mentorale pour qu’elle réussisse doit être caractérisée par un processus volontaire; l’écoute; la réciprocité; l’intérêt commun; la confiance en soi; la patience; l’honnêteté; pour ne citer que celles-là. L’objectif poursuivi par un tel mécanisme est de contribuer à une meilleure orientation de vie des mentee basée sur les expériences des mentors. Le mentoring pour finir a des avantages non seulement pour la jeune génération, mais aussi pour les mentors qui apprennent de leurs filleules et évaluent ainsi leurs compétences propres.VV1

Pour Mme Claire Quenum, coordinatrice de l’ONG Floraison au Togo, « le mentorat est très important aux jeunes filles, car elles ont besoin des conseils, surtout que nous sommes dans une société en mutation où l’encadrement des parents fait défaut ». Elle relève par ailleurs que la jeunesse génération fait face à de nombreuses difficultés, mais malheureusement ne trouvent pas d’interlocuteurs valables pouvant la soutenir et l’amener sur la bonne voie.

Je retiens pour ma part de cette belle journée, la nécessité du mentoring comme gage d’une relève assurée pour la société. Que ce soit au niveau des femmes ou des hommes, il se dessine clairement qu’il s’agit là d’un outil très important de transfert de connaissances et de compétences, de formation et d’éducation informelle. Il a aussi une place prépondérante dans la formation de la personnalité du mentee. Le mentor joue alors un rôle déterminant dans le devenir de son mentee. La société actuelle a besoin fortement du mentoring dans tous les secteurs pour un équilibre réel. En effet, l’avenir de la cité en dépend inéluctablement, d’où l’importance de cette citation « ne nous demandons pas quel monde laissons-nous à la jeunesse mais plutôt posons-nous la question de savoir quelle jeunesse laissons-nous à ce monde »

Le mentoring doit à cet effet pouvoir se pratiquer à tous les niveaux (famille, travail, domaine associatif; amical, etc.). Mais les mentors doivent pouvoir être à la hauteur de cette tâche . Le mentoring reste tout un processus, tout un défi, une mission sociale, pour espérer une relève de qualité dans son domaine ou secteur d’intervention tout comme dans la vie courante. Il contribue ainsi au renforcement du type de citoyen que l’on aimerait voir dans la société et facilite l’émergence individuelle et personnelle des mentee. Comme le dit si bien une chanson ivoirienne « c’est l’homme qui fait l’homme ».


La paix se construit à l’école

Il y a des femmes inclassables, des femmes dont l’étendue des compétences dépassent l’entendable, rendant toute présentation de la personne quelque peu périlleuse tant l’exercice serait fastidieux. C’est sous l’angle de la femme de paix que ce billet à deux plumes, à l’initiative de Nora, rend hommage à Maria Montessori, née le 31 août 1870.  Première femme médecin en Italie en 1896, elle travaille en psychiatrie auprès d’enfants handicapés. Psychologue et pédagogue, elle crée en 1907, la première maison des enfants.

Ayant solidement établi ses théories sur la base de son expérience pratique, elle développa une véritable philosophie de l’éducation et traça des perspectives nouvelles qui, avec le temps, allaient progressivement révéler leur valeur exceptionnelle. [Avant-propos, Maria Montessori, L’éducation et la paix]

Si la pédagogie active de Maria Montessori est mondialement connue avec ses principes de base telle qu’une approche holistique, un environnement adapté, le respect du rythme de l’enfant, l’accès à l’autonomie, l’autodiscipline et l’expérimentation, sa contribution à la paix, qui lui a valu d’être nominée pour le prix Nobel de la paix, l’est moins.

Une date, un événement ! Une date, un hommage ! 31 Août 1870 – 31 Août 2013, voilà aujourd’hui 143 ans depuis sa naissance, en passant par sa mort en mai 1952, que l’univers a vu parcourir le nom ce cette grande dame, qui d’une manière exceptionnelle, a su impacter son environnement, son temps et qui a sans le savoir confié une mission à la nouvelle génération, celle de semer dans les cœurs des Hommes la Paix.

Mais en fait, que dit la philosophie de Maria Montessori ? Nora et Limoune propose ici et une réflexion commune pour mettre en lumière la pensée de Maria Montessori en matière de paix, dont la citation qui, parmi ses actions et ses œuvres, a retenu leur attention aboutissant à ce billet collectif se trouve être : « Etablir la paix durablement est le travail de l’éducation. La politique ne peut qu’éviter la guerre. »

« Politique et paix durable : une terrible illusion d’optique »

Affiche reprenant le discours politique de Bachar-al-Assad, dans une école du Kassioum, Syrie.  © Limoune

Affiche reprenant le discours politique de Bachar-al-Assad, dans une école du Kassioum, Syrie. © Limoune

Simple à la lecture, cette citation vaut bien plus qu’un simple enchaînement de mots. Profonde de part sa compréhension, cette réflexion met en évidence la cohabitation difficile entre la politique et la paix durable. Il ne s’agit pas pour Maria Montessori d’une recherche de semblant de paix, mais bien plus, d’une Paix durable, d’une Paix effective et consistante. Tâche quasi impossible au monde politique, qui dans ses différentes stratégies n’a cherché depuis toujours qu’à réduire les risques d’implosion. Tout semble à croire que les leaders politiques de par le monde, sans l’avouer, luttent non pas pour une paix durable mais pour une paix de façade tout en entretenant les crises et les conflits de par le monde.

Sinon, comment comprendre, que la crise syrienne en soit arrivée à ce stade sans que les acteurs ne soient capables de la résoudre ni de l’anticiper ? Comment comprendre que la plupart des institutions internationales d’édification de la paix, préfèrent investir plus dans la gestion et dans la transformation d’un conflit que de soutenir des actions de prévention de conflits à travers des projets d’éducation à la culture de paix et de la non violence ? Comment comprendre que la consolidation de la paix ne vienne à l’idée qu’après la consommation des dégâts ? Mais au fait, qu’est ce qui justifie une telle réalité ?

Hervé Ladsous, Secrétaire général adjoint des Nations unies chargé des opérations de maintien de la paix, dans une de ses analyses dira que « (…), le maintien de la paix ne peut pas se substituer à un accord politique ».

C’est dire que la consolidation de la paix ne peut en aucun cas être assimilée à un accord politique, qui d’après les expériences peine à aboutir à cause de son caractère imprévisible dû aux intérêts cachés des différentes parties prenantes. La paix doit être avant tout une question de processus, de culture, de conscientisation, d’engagement afin d’espérer un changement réel non pas par la prise de résolutions, ni de multiples dialogues de paix mais par une action concrète de responsabilité à travers une stratégie d’éducation nationale, voire sous régionale et internationale.

Tant que les leaders politiques n’investiront pas assez, en amont pour semer des graines de paix dans les cœurs et les esprits des gens, vaine sera la préservation de cette denrée rare qu’est la paix. « Dire que « la politique ne peut qu’éviter la guerre », a été tout simplement bien dit par Maria Montessori.

« Tout se joue dans l’éducation »

Un élève dans une école syrienne, Kassioum.  © Limoune

Un élève dans une école syrienne, Kassioum. © Limoune

On ne peut correctement traiter la question de paix en se limitant au point de vue, étroit et négatif, hélas trop fréquent en politique, qui consiste à chercher comment éviter la guerre, comment résoudre les conflits entre pays sans recours à la violence. (Maria Montessori, L’éducation et la paix)

La mention « sans recours à la violence » pourrait être retirée tant l’actualité prouve que les politiques semblent faire de la violence un moyen d’atteindre la paix. Appeler « paix » le triomphe des objectifs d’une guerre est un leurre retardant notre parcours vers une paix vraie. Cette paix que nulle guerre ne pourra apporter, que nul gouvernement ne pourra imposer.

La paix ne s’impose pas. Elle se construit. Elle s’apprend. A l’échelle des rapports entre les peuples. Au sein de sa société, mais aussi au sein de son quartier, de sa famille et de sa classe. La paix, que permet la tolérance, cette « capacité à reconnaître que l’autre est à la fois semblable à moi et digne des mêmes égards, et en même temps radicalement différent et digne du même respect, se pose à l’échelle des rapports interindividuels comme à l’échelle des rapports des rapports entre les civilisations et les religions« , s’acquière dans l’éducation.

Changer la représentation du monde, bâtir la fraternité mondiale des croyances, apprendre l’interdépendance qui nous unit et la diversité qui nous enrichit, apprendre la responsabilité : tout cela se joue dans l’éducation. (Maria Montessori, L’éducation et la paix)

Une éducation qui ne doit pas se contenter d’un rôle négatif qui consisterait simplement à confisquer aux enfants les objets de guerre ou de changer la manière dont l’Histoire est enseignée. Le rôle de l’éducation n’est pas d’écarter les risques de guerre, mais de permettre à l’enfant d’analyser les événements contemporains et la structure actuelle de nos sociétés, tout en lui insufflant l’entraide et l’autonomie, au détriment de la compétition, de la récompense et de la punition.

Cette pratique et bien d’autres types de conditionnements qui conduisent à un sentiment d’infériorité, ouvrent la voie à une attitude irréfléchie de respect, presque d’idolâtrie, chez les adultes, paralysés face aux dirigeants publics […] (Maria Montessori, L’éducation et la paix)

Afin de traverser les crises contemporaines, il est urgent d’instaurer une science de la paix, entre expérience et analyse, entre réflexion et action, au cœur du corps éducatif. Mais si l’éducation devrait avoir en charge la transformation d’une société, le progrès social ne pourrait être atteint sans coopération.

 
Montessori en Tunisie
Ecole internationale Montessori, Hammam-Lif.
Crèche et jardin d’enfants Montessori, Ennasr, Tunis.

 


Top 10 des raisons d’être mondoblogueur!

Mondoblog, plateforme créé par Philippe Couvé et Cédric Kalonji, regroupant environs 200 blogueurs de part le monde et dont l’objectif est de « favoriser l’émergence d’une blogosphère francophone internationale et dynamique », reste pour moi une plateforme très pertinente, vue de part son objectif; de part son efficacité; et de part ses livrables.

Au delà de son aspect virtuel, cette plateforme se distingue spécialement par son caractère réel. C’est l’histoire d’un vrai mariage entre virtualité et réalité. Des contenus de qualité; des blogueurs de compétences; des partages fructueuses; des analyses pertinentes; des découvertes voilà la face cachée de Mondoblog. Faire parti de ce monde, de cet univers j’allais dire; voilà ce dont vous avez besoin, que vous soyez d’ici ou d’ailleurs de l’espace francophone.

Adoptée il y a juste 12 mois, par cette famille exceptionnelle; je trouve en Mondoblog, 10 raisons valables pour en être membre!

1- C’est la découverte d’un nouveau monde

mondoblog
mondoblog

Être membre de Mondoblog, c’est avant tout, découvrir un autre monde où la nationalité; la race; la classe sociale n’a pas de valeur. C’est un monde où « la terre n’est qu’un seul pays » et où la devise est: » l’unité dans la diversité« ; comme le dit si bien notre très chère Nathalie.

A Mondoblog, le renforcement de capacités sur les questions de TIC est aussi au rendez vous. C’est bref, un cadre de  partage d’expérience; sur le savoir être; le savoir vivre; le savoir; le savoir faire; et surtout sur le savoir faire faire. Le voyage de formation offerte par Mondoblog, pour sa part, vient renforcer ce cadre de partage.

Pour Axelle Kaulanjan, « le séjour de formation vaut le détour, à bien des niveaux ».

2- C’est la découverte du monde

Mondoblog vous permet de faire la connaissance de d’autres réalités; de traverser sans visa, ni sans passeport les frontières du monde. Avec Mondoblog, vous avez la possibilité de faire le tour du monde sur place. Car devant votre ordinateur tout simplement vous pouvez voyager de pays en pays, de continent en continent, de culture en culture, sans frais réel, ni tracas; pourvu que vous ayez du carburant « internet – temps ».  Si je peux aujourd’hui parler un peu d’Haïti; du Brazil; de la Guadeloupe; de l’Egypte, de l’Allemagne; de la France; de la RDC; du Caméroun et bien d’autres pays, dites vous que c’est grâce à Mondoblog! A Mondoblog, nous découvrons le monde sans passeport ni visas.

3- C’est la découverte des citoyens du monde

Si être mondoblogueur, c’est découvrir un autre monde et découvrir le monde; être Mondoblogueur c’est aussi découvrir des citoyens du monde qui n’ont qu’une seule chose en commun le blogging et le développement! Dans les analyses et écrits des mondoblogueurs, on sent bien la force d’un souci permanent pour l’avancement non seulement de leur communauté mais aussi de celui de leur continent voir du monde. A mondoblog, c’est l’analyse holistique et inclusive qui prime. C’est le monde de la génération causante! C’est le monde de la génération consciente qui cogite à chaque instant.

Apprécions ce que nous dit Carlos Amévor à cet effet: « Chaque Mondoblogueur est un échantillon dans son milieu. A ce titre chacun révèle au monde les vraies réalités de son pays.

Ensuite, nous formons une chaîne, un cercle de fraternité qui porte en lieu même les semences de l’Union (…). Par exemple, moi je ne savais pas que Haiti qui est en Amérique est un pays membre de l’Union Africaine. Du coup, depuis le retour de Dakar, je m’intéresse à ce pays et aux autres pays qui sont dehors de l’Afrique ».

4- C’est la découverte d’une famille exceptionnelle

S’il y a une seule chose qui m’encourage à être mondoblogueuse, c’est cet accent mis sur « l’humain ». Que les soucis vous environnent; que la joie n’est pas au rendez vous; ou que le moral n’y est du tout pas; une chose à faire: se connecter à mondoblog! Là, vous retrouvez le sourire; vous oubliez vos soucis; vous reprenez confiance en vous; vous retrouvez de l’endurance et vous produisez de bons résultats tout simplement. Des blagues; aux commentaires; en passant par les annonces d’évènement heureux; c’est vraiment emballant! Combien de fois, je n’ai pas été surprise agréablement par des coups d’appels de mes amis mondoblogueurs? Combien de fois, je n’ai pas souhaité lire et « liker » des articles de mes amis mondoblogueurs? A mondoblog, je me sens en famille et on se sent en famille! Plus que des amis; ce sont des membres d’une famille à différente personnalité unique en leur genre qu’on découvre au jour le jour. C’est une famille plein de talents et de visions.

C’est ce qui amène Abdallh à dire « j’apprécie Mondoblog pour l’esprit d’équipe et de communauté qui y prévaut.

Axelle ajoutera « Quand on devient Mondoblogueur, l’on rencontre des gens exceptionnels et passionnés par ce qu’ils font, chacun dans leur vie. Bien souvent, il s’agit de personnalités engagées à divers niveau qui donnent l’impression qu’ils seront les décideurs de demain ».

5- C’est la découverte de nouveaux génies

Mondoblog regorge en effet, toute une multitude de talents cachés! Je découvre chaque jour des innovations; des créativités et des créations! Les styles sont tellement diversifiés qu’on ne peut se lasser de lire les articles publiés sur mondoblog. Il m’arrive parfois de me poser la question de savoir, est ce réellement un hasard, tout ce monde inscrit sur cette plateforme? On se croirait à un rendez vous de défilé des génies! Tellement les écrits sont bien pensés et bien présentés!!! Et c’est là aussi la force de cette plateforme qui permet de découvrir l’autre et d’apprendre surtout sur lui pour améliorer sa propre production.

Jérome Osman ira dans ce même sens et nous dira « Mondoblog est une plateforme socio-culturelle. Donc en partageant, j’attends en retour ».

6- C’est la découverte de nouvelles connaissances

A Mondoblog, vous ne vous préoccupez pas seulement de votre centre d’intérêt ou de votre ligne éditoriale mais vous êtes inévitablement à la une des informations autres que les vôtres. Vous apprenez de nouvelles choses; vous découvrez de nouvelles connaissances juste en lisant les articles des autres. Que ce soit sur les cultures; sur la politique; sur l’éducation, sur la psychiatrie ou n’importe quel domaine; vous gagnez toujours en connaissance en lisant les articles de vos pairs! Ce qui augmente naturellement votre monde du savoir et vous rend plus universel et apte à débattre sans souci ni peur sur des sujets  jadis ignorés par vous.

7- C’est la découverte de soi

A force de vivre dans ce  monde où la terre n’est qu’un seul pays et où la diversité est la chose la mieux partagée, on fini par découvrir sa propre personnalité. Et on se surprend même parfois des articles ou billets qu’on produit. Tellement, la force intérieure devient de plus en plus extériorisée qu’on se demande parfois si on est toujours la même personne? Avec Mondoblog, on se rend compte en fait, qu’on est un petit talent caché; qu’on est plein de talents et qu’on est membre d’une famille où la responsabilité et la cohésion du groupe dépend de chaque maillon; bref de soi.

8- C’est la découverte du sens du travail en synergie

Collaborer pour produire des billets; proposer des idées aux autres; développer des actions innovantes; voilà les possibilités que vous donne Mondoblog. Souvent, lancée au hasard par un mondoblogueur , et épousée par deux ou plusieurs autres mondoblogueurs, une idée d’article devient évidemment un article réel plein de consistance avec  la force des choses. Le travail en synergie, voilà la nouvelle donne sur cette plateforme, qui donne envie de contribuer et qui amène à apprécier la valeur du travail collaboratif. Si écrire seul est parfois délicat; mondoblog vous permet par contre de fusionner vos énergies pour produire des articles collaboratif; tels que le cas de : « la terre n’est qu’un seul pays » , « le système éducatif et le mystère autour des examens de fin d’année »; « une comédie électorale sous les tropiques »  etc. Co-écrire un article dépasse à mon sens le simple travail en synergie mais va au delà pour nous inculquer le sens du partage; de la démocratisation; de la responsabilité et de la décentralisation du pouvoir.

9- C’est la découverte d’autres opportunités

Faire parti de Mondoblog, c’est vous donner, entre autres, la chance d’être connu de part le monde. Au delà du simple plateforme, Mondoblog à travers l’Atelier des Médias; qui publie les meilleurs articles de la semaine sur RFI; donne de la visibilité incroyable aux mondoblogueurs. Vous n’êtes simple blogueur, mais vous êtes blogueur du monde, entendu par le monde. Vous dépassez ainsi les frontières de votre pays pour aller à la rencontre du monde et passer ainsi votre message. Vous êtes détecter de ce fait par des responsables de structures qui peuvent parfois solliciter vos services. Le blogging ne fait pas vivre financièrement son « homme » mais je dirai qu’il le fait vivre dans la mémoire des gens du monde.

10-  C’est la découverte de l’analyse critique

Je crois n’est pas blogueur qui veut mais celui qui peut avoir le sens de l’analyse critique. Publiez des billets; c’est d’abord avoir la responsabilité d’en répondre et d’être capable d’apporter des réponses aux questionnements de son lectorat. A Mondoblog, votre sens d’analyse critique se voit renforcer par les commentaires et appréciations que font vos amis et vos lecteurs de vos écrits. Cette analyse critique vous pousse en réalité, à produire des écrits de qualité et accrocheurs. Ça développe en vous, un sens d’auto-critique sur tout billet avant sa publication. A force d’interagir avec les autres, vous ne pouvez ne pas avoir un sens poussez de l’analyse critique. Vous quitterez ainsi le monde de ceux qui n’aiment pas les critiques pour migrer vers celui de ceux qui acceptent les critiques constructives. Vous apprenez aussi, ainsi à vous démarquer des analyses de critiques pour des analyses critiques.  Vous n’écrirez plus pour la forme mais pour le fond et pour une valeur ajoutée.

S’il vous arrive de vous poser la question de savoir, pourquoi il est si important de faire parti de cette plateforme, dites vous que c’est sûrement à cause de son caractère exceptionnel regroupé dans ces 10 raisons. Naturellement il y en aura d’autres; mais voilà les 10 raisons à mon sens, les plus pertinentes pour lesquelles je suis fière d’être mondoblogueuse.

Dédicace à tous les mondoblogueurs et surtout aux futurs mondoblogueurs.


Guerre et Paix: les fausses jumelles!

« Guerre et paix » ! Tout comme le titre donné par  Léon Tolstoï à son roman publié, en 1825 et en 1869, deux jeunes mondoblogueurs ont trouvé utile d’égarer quelques-unes de leurs idées sur la vie de ces jumelles au destin opposé nommées « la guerre et la paix », qu’ils caractérisent de « fausses jumelles ».

Loin, de présenter comme Léon Tolstoï un aspect fataliste à la très chère jumelle « guerre » qui visiblement semble inoffensive, attirante mais très cruelle une fois qu’on la provoque,  les deux mondoblogueurs, quoique n’étant pas des sadiques, pensent quand même qu’il est important à tout individu d’asphyxier la très chère jumelle guerre dès son sommeil pour éviter les souffrances et conséquences qu’elle engendre une fois réveillée. Car selon eux, c’est justement ce courage qui manque le plus souvent, à tous ceux qui n’ont jamais résisté aux propositions diaprées aux couleurs de l’égoïsme, de la recherche du pouvoir, de l’envie de dominer et autres maux de « dame guerre ».

Mais en fait, que dit réellement Léon Tolstoï ?

« Guerre et Paix » ! Mots très courts mais complexes dans leur cohabitation avec l’humain. Ces deux termes s’enchevêtrent dans une dialectique infernale et mettent perpétuellement en défi le genre humain face à sa complexité et son ambivalence. La complexité de l’homme réside en effet, dans le fait qu’il est difficile de le connaître. Et cette connaissance, s’il y a lieu, ne peut être que partielle. Quant à son ambivalence, l’homme est à la fois lui-même et son contraire. Il est à la fois Caïn et Abel. Cela se manifeste dans ses humeurs et actes. Malgré une tentative de protection de ces deux caractères par le désir de créer l’État, l’humanité reste inefficace pour créer et garantir sa paix perpétuelle qui pourtant lui sera salvatrice. Pour Tolstoï, les véritables explications de la guerre sont inaccessibles à l’entendement humain et la guerre est ainsi inéluctable.

Que dire, alors, à propos de la théorie de Tolstoï ?

Même si on reconnait à la guerre sa complexité tout comme à l’Homme, il faut toutefois, dire qu’elle peut être mis hors d’état de nuire, pour peu qu’elle ne soit pas invitée à franchir les frontières des hommes conscients, voulant cheminer qu’avec la très adorable jumelle dame paix !  Difficile sera ce voyage aux côtés de dame paix, tout en évitant l’ombre de dame guerre. Mais, en fait, elle n’est pas chose impossible. Même si « la paix est un rêve suspendu » comme le dira l’ancien Secrétaire Général de l’ONU, Kofi Annan,  il n’en demeure pas moins que ce rêve peut être transformé en réalité grâce à l’action. Et oui !! Comme le dira Robert Charbonneau « seule l’action donne la paix ».

La guerre n’est elle pas la résultante de la cruauté du genre humain ?

Il n’y a plus besoin de démontrer que la guerre n’est que destructrice. Elle éprouve l’ingéniosité de l’homme et le réduit à son état le plus animalier. Celui qui était bon devient mauvais. Il ignore tous liens et ressemblances avec son prochain. Les deux guerres mondiales ont fait perdre à l’humanité des milliers de vies humaines, des économies entières… Le Japon malgré sa troisième place économique mondiale aujourd’hui, est encore sous le choc de ces guerres et précisément sous la Seconde de 1939-1945 (Hiroshima et Nagasaki). Aussi, l’expérience de la guerre civile en Sierra Leone, en RDC et au Liberia prouve à suffisance la cruauté de l’homme. Des enfants-soldats pouvaient tuer leur propre parent, sans s’en rendre compte. D’autres encore, à cause des préjugés et des complexes d’infériorités et de supériorités entre race, font de la guerre leur idole. Mais comment juger l’autre, justement quand on ignore tout de lui ? Aller à la rencontre de l’autre sera ainsi un autre moyen d’éviter la guerre mais plutôt d’inviter la paix. Effectivement, « on ne juge pas un livre, à cause de sa couverture ». Il faut le parcourir, le lire, détecter les secrets qui y sont cachés pour lui donner une appréciation. Sans cela, l’homme continuera de rester un loup pour son prochain.

Chose bizarre, malgré les conséquences alarmantes qu’entraîne la guerre, tristement, l’être humain dans sa lâcheté s’entiche de dame guerre dans l’aveuglette. L’amour rend aveugle dira t-on ! Drôle d’amour n’est ce pas ?  Les plus récentes guerres au Mali et en Centrafrique, et la menace de guerre civile en Égypte, doivent faire interroger les défenseurs de la satisfaction des besoins de l’homme à tout prix. Elles doivent aussi interpeller la conscience des fabricants d’armes. Ceux-là même, qui par leur investissement dans la fabrication d’armes, peuvent avec cet investissement contribuer à apporter la paix. Car ils pourront lutter de ce fait contre la pauvreté et assurer le bien-être de tous. Les Élus doivent, par ailleurs, travailler de bonne foi pour freiner des désirs de violence et mouvements de contestation venant de leurs peuples.

De la religion à la paix quel lien établir?

crédit photo:khi-coaching.com
Crédit photo: khi-coaching.com

« Il n’y a pas de chemin pour la paix, la paix est le chemin », dira Gandhi. Comme Gandhi à travers cette citation et son existence exemplaire, l’Islam en tant que religion prône la paix. Lorsqu’en 622 de l’ère chrétienne, le Prophète Muhammad en arrivant à Médine (ville d’Arabie Saoudite), affirma: « Ô vous les gens, répandez la Paix… » Mais aussi, il affirma ceci:

« Celui qui opprime un citoyen
non musulman, qui lui retire ses droits,
exige de lui plus qu’il ne peut supporter,
et qui le contraint à une quelconque
concession, je serai le défenseur de cet
opprimé le jour du jugement dernier »

Chez les chrétiens, il sera écrit dans Mathieu 5:9 «  Heureux ceux qui font œuvre de paix: ils seront appelés fils de Dieu » et dans PS 34:15 « Évites le mal, agis bien, recherche la paix et poursuis-la ».

Le Célèbre Tibétain Dalaï Lama ajoutera, « le désarmement extérieur passe par le désarment intérieur. Le seul vrai garant de la paix est en soi ». Un surf rapide sur les vagues musulmanes, à celles bouddhistes pour accoster sur les plages chrétiennes, dégage que la recherche de la paix n’est juste qu’une conviction personnelle d’abord avant d’être collective. Il n’y a donc pas de solution à la Paix mais la Paix c’est la solution comme le dira un grand homme. Et ceci demande l’implication de chacun pour l’instauration de la paix dans les communautés, en tout temps et en tout lieu. La PAIX, n’est elle pas avant tout un comportement de vie ?

Salam Aleikoum « Paix soit avec vous tous » chers lecteurs.

Article  co-écrit par le Guinéen KABA Madigbè Bintoula et la Togolaise Nora NOVIEKOU 

Mercredi 31  Juillet 2013 !


Une pensée positive à ma Kamer: Heureux Mariage!

crédit photo: mielepil.com
crédit photo: mielepil.com

Surprise, tu nous a faite, en nous annonçant cet heureux évènement!

Avec joie, nous l’avons accueilli et apprécié à sa juste valeur!

Le meilleur, nous te souhaitons pour ce beau voyage à deux!

Mondoblogeusement, nous sommes en communion d’esprit,

Avec toi, en ce jour spécial de ta vie!

A toi très chère sœur et amie, toutes nos pensées positives!

Durable, douce et solide soit votre foyer!

Attentionnés, soyez l’un envers l’autre, tout le restant de votre vie!

Main dans la main, bravez joie et difficultés, dans la grâce du très Haut!

Oui, vous vous êtes dits aujourd’hui et pour toujours!

Une histoire d’amour, pleine de complicité, je vous souhaite!

Kamèrement, votre!