L’odyssée absurde d’Ariel Henry en pleine crise haïtienne
Port-au-Prince (Haïti) – Quelle épopée pour le désormais, ex-Premier ministre Ariel Henry ! On pourrait presque penser à une série télévisée tragique, mais c’est bien la réalité en Haïti.
Port-au-Prince (Haïti) – Quelle épopée pour le désormais, ex-Premier ministre Ariel Henry ! On pourrait presque penser à une série télévisée tragique, mais c’est bien la réalité en Haïti.
Ce 8 mars, en hommage à Mme Gislène et à toutes les femmes, je souhaite célébrer non seulement leur combat pour l’égalité, mais aussi leur capacité extraordinaire à maintenir allumée la flamme de l’espoir, même dans les moments les plus sombres.
Ce service de Netflix redéfinit la manière dont nous, qui sommes en dehors de la France, interagissons avec les destinations touristiques. Les lieux visités ne sont plus de simples points sur une carte, mais des scènes vivantes, imprégnées des récits et des émotions véhiculés par les séries et films.
En ce mois de février, il est essentiel de réfléchir sur la manière dont ces événements historiques continuent de façonner nos sociétés. L’importance de cette commémoration réside dans la capacité à tirer des leçons du passé pour construire un avenir meilleur.
Et dans ce dialogue entre deux mondes, je reste un ambassadeur de l’amour, tissant des liens entre mon passé et mon avenir, entre Haïti et le Canada.
Notre protagoniste, Henry, a été catapulté Premier ministre comme par magie, dans un tourbillon d’événements digne d’un thriller politique. Assassinat du président Jovenel Moise le 7 juillet 2021, conspirations murmurées… tout y est!
Non, je ne célébrerai pas. Je pleurerai plutôt pour cette terre que j’aime tant, pour ces âmes perdues dans l’abîme de l’oubli. Mais après les larmes, que chacun de nous se lève. Levons-nous non pour une révolution armée, mais pour une révolution des cœurs et des esprits
Emmelie Prophète restera dans les mémoires comme une ministre cumularde d’un gouvernement corrompu, qui a su mettre en lumière l’incapacité de l’État haïtien à assurer la sécurité de ses citoyens.
Découvrez les secrets d’une économie haïtienne rongée par la violence et l’influence des groupes dominants, ainsi que les pistes de solutions pour un avenir plus stable et prospère dans l’ouvrage « Haïti, une économie de violence » de l’économiste Fritz Alphonse Jean.
« Mon pays que voici », poème d’une grande puissance émotionnelle écrit par le poète haïtien Anthony Phelps, est un cri de douleur et de révolte pour la situation politique et sociale d’Haïti à l’époque, ainsi qu’un appel à l’amour et à la fierté pour le pays.
L’hiver rigoureux au Canada est un phénomène bien connu pour les habitants et les visiteurs du pays. Les températures extrêmement basses peuvent rendre les activités quotidiennes difficiles et parfois dangereuses. La température ressentie peut facilement chuter jusqu’à -30 degrés Celsius, et lorsque les vents sont forts, cela peut être encore plus pénible.
L’insécurité en Haïti est un problème majeur qui affecte la vie quotidienne des citoyens et la croissance économique du pays. Les kidnappings et la violence des gangs armés sont des aspects importants de ce problème complexe. Comment y remédier ? Les kidnappings en Haïti sont devenus une industrie lucrative pour les criminels, qui enlèvent souvent des personnes en demandant une rançon élevée (avec environ 200 cas rapportés en 2020 selon…
Haïti a plus de 200 mille banques de borlette, des établissements où l’on peut jouer à la loterie populaire. Beaucoup d’Haitiens rêvent de gagner des millions pour échapper à la pauvreté.
Des utilisateurs de Facebook montrent leur soutien aux victimes de l’ouragan Matthew qui a fait des victimes en Haïti (Jérémi, Cayes et ses environs), en changeant leurs photos de profil aux couleurs d’Haïti. Vous pouvez, vous aussi, montrez votre soutien pour le peuple Haïtien en mettant à jour temporairement votre photo de profil.
VOICI LA MARCHE À SUIVRE :
1. Cliquez sur ce lien.
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L’ouragan Matthew est le quatorzième système tropical de la saison cyclonique 2016 dans l’hémisphère nord et le second ouragan majeur (catégorie 3 ou plus). Issu d’une onde tropicale sortant de la côte africaine*. Matthew est devenu rapidement un ouragan placé en catégorie 5 en moins de 2 jours dans la mer des Caraïbes, le premier ouragan à atteindre ce niveau dans le bassin atlantique depuis Felix en 2007. Matthew est passée entre Cuba et l’Île d’Haïti (Haïti et République dominicaine) le 4 octobre à la catégorie 4, faisant environ 900 morts en Haïti. Plus de 29 000 maisons ont été détruites dans le département du Sud et le département de la Grand’Anse.
Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU, plus de 21 000 personnes ont été évacuées et 350 000 ont besoin d’assistance. Soyons solidaires !
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*Avila, « Hurricane Matthew Discussion Number 12 » [archive], National Hurricane Center, 30 septembre 2016 (consulté le 30 septembre 2016).
Je viens d’apprendre une nouvelle triste et tragique ce matin. Deux hommes à moto auraient attaqué mon ami Willems Edouard, à l’angle de la rue Gabart et Rébecca avant de lui tirer dessus. Celui qui représente la voix de la défense des droits d’auteur en Haïti, est mort sur le coup.
Gisant dans son sang après plusieurs minutes, le corps de Willems a été conduit à la morgue après verbalisation de juge de paix accompagné des agents de la police.
Méticuleux et très responsable, Willems Edouard animait conjointement la rubrique Angle droit dans la Plateforme Web-participative Haïtienne ouverte au monde Parole En Archipel que j’ai créé depuis 2008, et le journal Le National depuis plusieurs mois. Poète et ex-directeur général des Presses Nationales d’Haïti, Willems Edouard est l’auteur du recueil de textes «Plaies intérimaires», paru en 2004 chez Mémoire d’Encrier.
C’est avec respect que je m’incline devant la dépouille de cet homme de grande culture qui a participé à la formation de plusieurs générations de jeunes Haïtiens.
Les bandits et les criminels qui font la pluie et le beau temps depuis quelques mois dans le pays font déjà bon nombre de victimes. Au su et au vu des autorités policières sensées d’assurer la sécurité des vies et des biens.
De jeunes intellectuels haïtiens ont été assassiné, parmi ceux que je connais, je peux citer : Robert Anglade, Jean Marie Fritz Henry (dit Tatache), Joseph René Misère, David Dumé, Lyonel Prévilon, François Gérald, Jean Louis Placide, Denel Toussaint, Ernst Louis, Stéphane Bruno, Aspil Pierre Louis Roc… la liste de ces citoyens tombés sous les balles assassines durant les quatre derniers mois (de mars à juin) est très longue. Le dernier assassinat, jusqu’à date, est celui de Willems Edouard lâchement abattu ce vendredi 8 juillet 2016 à la rue Gabart à Pétion-Ville. Haïti a donc perdu une compétence incontestée et incontestable.
Ce fut le seul spécialiste haïtien en matière de politique de Droits d’Auteur. Licencié à la Faculté de Droit et des Sciences Économiques (FDSE) et détenteur d’un Diplômes d’études supérieures spécialisées (DESS) en management culturel (Paris-III Sorbonne Nouvelle/FIC), Willems Edouard, après sept années passées aux Presses Nationales, fut avocat et consultant auprès du Bureau haïtien du Droit d’Auteur.
La question que je me pose: Les Haïtiens vivent-ils une situation d’insécurité généralisée ou de criminalité organisée ces derniers mois ?
Une cascade tamtame des hommages
Boucan célèbre un corps diamanté d’infinies gouttelettes joaillières
Tout le printemps du monde contredanse
sous la joliesse des feuillages
et les parois des falaises fastes d’aise
les berges en enfance dérivent sur
ces eaux abordant tes merveilles d’un autre monde
voici qu’un kata de clapotis psalmodie
mes joies moites
mon sang froissé
mes gestes pubères
et mon silence vociférant
En cet après-midi de soleil nègre
mon cœur arrête de zapper
il y a échouage
deux cœurs s’archipellent dans un paradis d’occasion
© Plaies intérimaires — éditions Mémoire d’encrier (Montréal, 2004), pages 13 et 14.
La mort,
tel un faucon plane.
Elle guette ses proies,
de tout son poids.
Port-au-Prince
cristal fragmenté
Se réveille chaque jour
pleurant un fils
un inconnu abattu par la nuit.
Par un pistolet.
Par une,
par deux,
par trois cartouches froids
comme les yeux de leurs porteurs.
Ont pénétré dans la maison
semant le deuil.
Sont repartis calmes.
Sont repartis avec sécurité.
Laissant un concert de mouches.
Vacarme de micros.
Dans un pays qui ne finit pas d’en baver au rythme des séismes, des cyclones et des dictateurs, dans un pays où l’idyllique beauté semble tromper si sûrement les hommes, la vie ne pourra malgré tout être complètement éradiquée. Dans un pays blessé, écorché, aux chairs encore béantes, il reste place pour l’humanité, et pour l’amour.
«Craignons toujours les excès où conduit le fanatisme. Qu’on laisse ce monstre en liberté, qu’on cesse de couper ses griffes et de briser ses dents, que la raison si souvent persécutée se taise, on verra les mêmes horreurs qu’aux siècles passés ; le germe subsiste : si vous ne l’étouffez pas, il couvrira la terre.»