Amidou SAKA LAFIA


Accidents de circulations sur nos routes! Ce qu’il faut savoir pour éviter le pire

La révolution des moyens de transports terrestres (motos et voitures) et leur facile accessibilité ont entraîné la volonté de nombre de béninois à s’en procurer. Dans les grandes villes, ils sont les plus usités. Mais les usagers de la route notamment les jeunes ne se soucient pas avant l’achat de ces moyens de transport du code de la route et les prescriptions de la sécurité routière. Toute chose qui entraîne des accidents souvent fatals. Quelles sont les raisons des accidents de la circulation ? Et que fait pour y remédier ?

Vitesse facteur d'aggravation des chocs routiers
Vitesse facteur d’aggravation des chocs routiers

La sécurité routière constitue une énigme pour la population. Pour y comprendre, sa définition s’avère nécessaire. Le Centre National de Sécurité Routière (Cnsr) la définit comme étant l’ensemble des prescriptions protection des usagers de la route contre les risques routiers.
L’analyse de la conduite des usagers de la route reste entrevoir que l’indiscipline règne en maître sur les routes. Tout se passe comme s’il n’y avait pas des règles et lois qui régissent la circulation routière. En dépit des lois existences, les réactions et attitudes sont en déphasage avec les normes juridiques. Plusieurs organisations gouvernementales et non gouvernementales travaillent dans la sensibilisation pour prévenir le pire. Malgré les mesures de préventions qu’offrent les services d’Etats (Cnsr, la police, la gendarmerie, les Sapeurs-pompiers…) et les structures privées (ONG/Promédia-jeunes, JMR, ESPACE SECOURS) pour éviter les accidents de la circulation, 725 personnes sont morts sur les routes en 2009 (données Cnsr, septembre 2010).

https://www.rcinet.ca/francais/chroniques/bonne-question-/15-13_2013-02-06-au-benin-le-port-du-casque-protecteur-a-moto-n-est-pas-entre-dans-les-moeurs/

Selon la même source, le week-end, les veilles de fêtes et les jours fériés sont les périodes propices pour enregistrer plus d’accidents. La tranche des 15 à 45 ans sont les usagers les plus vulnérables. Avec la prolifération des engins à deux roues dans notre pays. Les jeunes sont de plus en plus des victimes potentielles de l’insécurité routière.
Ainsi s’observe sur les grandes artères des routes la mauvaise conduite. Il n’est plus un secret de polichinelle qu’il y a des usagers qui n’ont aucune connaissance des notions élémentaires du code de la route. D’autres qui possèdent ces connaissance en font mauvais usage.

https://www.youtube.com/watch?v=ycrBeqjGm40

La cause de toutes des dérives constater sur les grandes routes du Bénin se résument : à l’ignorance, au retard, à inattention, à l’incivisme, à l’inconscience et à l’indélicatesse de certains usagers.
Beaucoup d’usagers ne connaissent pas les indications des feux tricolores. De même, les indications des feux de directions ne sont déchiffrables qu’aux seuls initiés du code de conduite sur les routes. Il n’est pas aussi rare de voir certains éteindre carrément leur moteur au feu rouge par souci d’économie de carburant, bloquant ainsi la circulation dès le signal du feu vert. L’excès de vitesse en agglomération, le faufilage des motocyclistes entre les véhicules contribuent aussi au danger. Ces jeux sont très dangereux car conduisent facilement aux accidents graves, voire mortels.
Pour beaucoup, les clignotants sont comme de enjoliveurs car la plupart des usagers ne leur prêtent vraiment pas attention et d’importance. Ce qui fait que malgré le clignotement, il faut nécessairement faire le jeu de main pour éviter de se faire cogner.
L’alcoolisme, la fatigue, les médicaments, la maladie, les drogues et surtout l’utilisation du téléphone portable en pleine circulation ne sont pas du reste. Le déséquilibre, dû au surcharge cause aussi des accidents graves et les insultes suite à une mauvaise conduite, se transforment parfois en bagarre entre usagers.
L’usager de la route est le facteur principal des accidents de circulation mais il y a aussi l’état des routes et celui des engins à deux roues et/ou plus, qui participent à leur aggravation.
Que l’on soit piéton, cycliste, motocycliste, automobiliste ou autres, il est important que chacun s’engage à comprendre les règles de la circulation routière et respecter ces règles, s’engager à assurer sa propre protection en circulation par le port du casque à moto et de la ceinture de sécurité en voiture, s’auto-discipliner en évitant les retards qui font courir, causant ainsi de graves accidents, respecter les limitations de vitesse et les couloirs de circulation.
La sécurité routière doit être d’abord individuelle avant d’être collective. Chaque usager de la route est une potentielle victime de l’accident de la circulation. Mais l’accident de la route ne doit pas être une fatalité car, on peut bien l’éviter. Chacun doit à travers ses comportements de tous les jours aider à adopter de bonnes manières sur la route. De même, les sanctions nécessaires doivent suivre chaque acte d’insécurité routière. Ceci afin de faciliter la circulation et de préserver sa vie et celle des autres.
Une seconde est le temps maximum qu’il faut à un usager vigilant pour éviter le danger de la route.


Les gestes qui sauvent des vies

Gestes qui sauvent
Gestes qui sauvent

Que fait en cas d’accident ?
Sur les lieux d’accident, deux possibilités existent :
Les secours ont déjà été organisés alors il faut éviter de s’arrêter,
L’accident vient de se produire alors il faut absolument s’arrêter et porter assistance aux victimes.
La non-assistance à personne en danger est sévèrement punie.
Ainsi trois (03) actions sont nécessaires : protéger, alerter et secourir.
Protéger
-Pour éviter l’aggravation de l’accident : se garer de manière à ne pas constituer un risque d’accident supplémentaire, et à ne pas gêner l’approche des secours ; couper le contact et, si possible, débrancher les bactéries des véhicules accidentés; ne pas fume.
En cas d’incendie, utiliser un extincteur en dirigeant le jet vers la base des flammes et à défaut d’extincteur, utiliser du sable, de la terre ou une couverture, mais surtout pas d’eau.
-Baliser les lieux de l’accident dans les deux directions avec : les feux de détresse et des triangles de pré-signalisation qui doivent être placées à 30 mètres au moins de l’accident pour être v u des autres usagers. De nuit, utiliser des lampes de poche et éclairer les véhicules accidentés avec les phares d’un autre véhicule.
Alerter
Appeler les Sapeurs- Pompiers; la police ou la gendarmerie en donnant les informations suivantes :
-nombres de moyens de transports impliqués;
-types d’engins
-lieu précis de l’accident
Attention que le correspondant dise de raccrocher.
Secourir
Pour agir efficacement, il est indispensable de suivre une formation de secouriste. Sinon, il faut assister les blessés sans aggraver leur état et parler avec la victime pour qu’elle reste conscience.
Au blessé, il ne faut surtout pas :
-lui donné à boire (ni eau, ni alcool);
-le transporter dans sa voiture ;
-lui retirer son casque ;
-le laisser exposé au froid ou aux intempéries ;
-le déplacer, ou tenter de le sortir du véhicule, sauf pour le protéger d’un danger imminent : incendie, noyade, éboulement etc.


Tous responsable des forfaits routiers

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Les Débutés de la sixième législature soutienne les actions de sécurité routière des Ongs et structures en charge de la question au Bénin à travers cette sortie sur les axes routiers du Bénin.

Tous responsable des forfaits routiers
Tous responsable des forfaits routiers

Formation des acteurs en sécurité routière par le responsable du Centre sylvain Ramel de Dole en France, Alain Ramel


Les Déchets une Menace pour l’humanité

Déchet

 

Les déchets produits sont non seulement de plus en plus nombreux, mais aussi de plus en plus variés. Cette tendance est liée au développement de l’économie de marché, par la production accrue des déchets issus de la consommation des ménages, mais surtout de ceux issus des processus industriels.

Les Ordures dans les marchés
Les Ordures dans les marchés

https://www.youtube.com/watch?v=OQF0akfeAWY&feature=youtu.be

Partout dans le monde, les questions d’ordures ménagères se posent avec acuité. Au Bénin et surtout en milieu urbain les déchets ou ordures sont produits en quantité très importante.








3 JANVIER célébration de la Gaani à NIKKI au BENIN

La fête de la Gaani est une fête traditionnelle qui se déroule à Nikki, au début de l’année et précisément dans le troisième mois lunaire selon le calendrier Bariba. Elle est devenue aujourd’hui une fête identitaire qui rassemble non seulement des peuples ayant une même expression culturelle et linguistique, mais aussi ceux ayant un destin commun.

 

Elle dure deux jours et c’est l’occasion pour le roi Baatonu de Nikki de recevoir des cadeaux et aussi de lui présenter les vœux de nouvel an La fête de la GAANI, un événement de culturel du peuple Batombou du Bénin, aura lieu le trois (03) janvier 2015 à Nikki, dans le nord-est du Bénin avec le nouveau Empereur Sabi Nayina III pour sa toute première célébration de la Gaani en tant que quarantième Souverain de Nikki.

Empereur, Souverain, Chef de terre de Nikki
Empereur, Souverain, Chef de terre du Royaume de Nikki au Bénin

Elle retrace les origines et les péripéties du peuple Batombou et attire chaque année plusieurs milliers personnes provenant de toutes les régions du pays, du Nigeria, du Mali, du Niger et du monde entier. Selon les organisateurs, les valeurs culturelles de ce peuple méritent d`être promues tant au Bénin que dans le reste du monde, soulignant son originalité et son authenticité.Description du circuitLa Gaani signifie la joie, une fête qui symbolise la victoire.En effet, la Gaani a aujourd’hui la connotation d’une fête traditionnelle et musulmane. L’élément essentiel qui caractérisait cette fête était la danse.

https://www.facebook.com/groups/barubibou/?fref=nf

A l’avènement des Wassa n’gari, cette fête a connu de profonds changements qui se manifestent par les différentes figures culturelles que nous connaissons aujourd’hui. La Gaani est très ancrée dans la tradition du peuple Baatonu. Les bienfaits de la Gaani sont les suivants : la prospérité économique, la solidarité, la paix, l’amour et la joie.C’et une occasion solennelle qui permet au roi de Nikki et ses dignitaires de bénir et de souhaiter les meilleurs vœux à toute la nation béninoise.Les points forts :Vivez la fête de la Gaani dans les moindres détails.LEMANNOU ou DEMANNOU, la maison de Magazi où le Roi rencontre IMAM et son AdjointNAIMI.TOO (ou TEM) YANKOU BAKARAROU, le « gros tas d’ordures  » où le Roi fait encore des prières selon un rituel particulier.DAKIROU, l’emplacement des tombes de BAKE DOUE et de son frère SERO BETETE qui, ayant appris la défaite de l’armée de NIKKI devant celle des Fulbé (Peulh), auraient disparu en cet endroit.BANTIAROU, le lieu des puissants Princes où gît FAROU YEROUMA, un Prince de grande renommée.Palais royal de DANRI, le quartier de la dynastie DAFIAROU ou LAFIAROU où se trouvent les tombes des Rois KPE LAFIA GAMBAROU SOUANROU, de KPE SOUMAILA SERO, de SERO SOORO Alias SOUNON LAFIA et de SABI NAÏNA.Ce serait la première célébration de la Gaani de l’actuel roi de Nikki.La veille, au soirLes Tambours sacrés et les trompettes du Sina Boko (Empereur) sont mis en place, à la Cour du Palais Impérial.Il y a une veillée toute la nuit au son des tambours, joués par les Tufaru Kpè, et des trompettes.Le jour de la fête14 heures : sortie majestueuse de l’Empereur appelé SINA BOKO en baatonou dans la Cour du Palais impérial.

SAM_2284 ouiC’est le début du long parcourt rituel pour la visite des lieux historiques saints et/ou sacrés.Le cortège est composé de: équipe des griots Ganku et Barobu (joueurs de gros tam-tam et tambourins à aisselle non sacrés) pour louer l’Empereur dans un langage tambouriné (ou tara);Baa Agban chargé de la sécurité et du protocole (chef des kiriku ou récadaires à laCour) ;Sina Dounwirou, 1er Ministre qui fait les premiers sacrifices et les premières cérémonies dans l’Empire ;Sina Boko (Empereur) en costume de grand jour ; vers lui convergent toutes les trompettes ;Yankpé, griot interprète de Woru Tokura (d’origine Songhay), éminent généalogiste de l’Empereur ;Trompettistes à pied ; une foule de cavaliers ; enfin la population.Le lendemain de la gaani : c’est la kayéssiCe jour est réservé au baptême des princes et princesses par la rêne mère appelée Gnon kogui. Les noms sont donnés aux princes et princesses selon leur dynastie.Un enfant né le jour de la gaani est appelé selon son sexe :- Worou gaani, Chabi Gaani pour les garçons et- Gnon gani, bougnon gaani s’il s’agit d’une fille.Le cheval est la monture et l’animal de compagnon du Baatonou. Le baatonou préfère 10 fois plus son cheval que sa femme. Pour plus le cheval est sa première femme. De plus, une bonne condition physique du cheval du baatonou est signe de sa richesse et cela lui vaut respect et considération de la part des voisins.Le tako sa tenue identitaire.


Perceptions endogènes des phénomènes hydroclimatiques en milieu Baatonou de Nikki au Bénin

L’eau, l’air et le sol sont des éléments naturels indissociables qui sont déterminent par le climat et le temps. Mais tous les éléments dont les hommes dépendent sont sujet à des modifications ou des changements provenant en grande partie des actions de ces derniers.eau

La population baatonou de Nikki explique l’apparition ou le départ des phénomènes hydroclimatiques avec les savoirs endogènes (liés surtout aux éléments naturels).

Les signes d’identification sont généraux sur certains points et varient sur d’autres en fonction de l’activité exercée et de la confession religieuse. Pour les populations, la bonne connaissance d’apparition et de départ de phénomènes et/ou évènements hydroclimatiques favorise les activités développées par les populations.

L’agriculture est l’activité qui occupe la majorité de la population (70 %), elle est de type pluvial et encore traditionnelle. Les activités connexes à l’agriculture (l’élevage, la chasse, la pêche, la production forestière) ; sont liées à 70 % au temps. Certaines activités artisanales comme la vannerie, la forge et la poterie sont aussi conditionnées à environ 60 % par les saisons de l’année.

La variabilité climatique notée ces deux (2) dernières décennies, fait que certains signes d’identification des phénomènes par la population ont perdu leur efficacité. Ces variabilités climatiques, sont bien perçues par les populations. Mais leurs causes sont pour elles multiples (châtiment divin, non respect de la tradition, les coupes abusives d’arbres et l’approche de la fin des temps).  Malgré les affres de la variabilité climatique sur la nature, 60 % des éléments servant de signes d’identification des phénomènes paraissent toujours efficaces. Les populations (95 %) affirment ne pas d’informations sur les savoirs modernes ou scientifiques d’identification des phénomènes hydroclimatiques.


LE PLUS BEAU MOT

Les mots malmenés se sont assemblés.

-Allons, allons, dit le mot frère d’une voix douce. Nous avons décidé d’élire un président. Est-ce que nous sommes d’accord ?

-Oui, oui ! Elisons un président. Que nous  enverrons trouver le maître  celui d’académie française.

Les gens nous maltraiteront trop.

-Ah !  Vous  avez raison, en suppliant le mot cheval. Moi par exemple, je tremble quand ils me mettent au pluriel.

-Et moi dit le verbe Etre, si vous saviez comment ils font pour me conjuguer ! C’est abominable!

Et vous dit le mot joujou, ils devraient m’aimer, mais ils ne se souviennent jamais de la règle : bijou, caillou, chou…

-Allons, allons, dit le mot bonté, il faut comprendre que ce sont de petits gens. C’est difficile pour eux.

-Dépêchons  nous dit   le mot pendule, qui  veut être président ?

-Pas moi, dit le mot timide.

-Moi !dit le fer. Je suis grand et solide.

-Attendez, ajoute le mot or. Je scintille, j’étincelle je  suis le mot le plus aimé.

-ce n’est pas vrai, dit le mot cœur de sa bouche rose. Le plus aimé c’est celui là, c’est le Mère, le plus joli et le plus doux.

Le mot Mère tendit ses bras caressants. Les autres mots s’écartèrent.  Le silence fit dans la salle.

-Mes amis les mots, mes amis les mots de livres et les hommes, écoutez –moi je crois que j’ai trouvé le mot qu’il nous faut  pour président ! C’est  drôle, c’est un mot de quatre lettres seulement. Si  nous  ne l’avions pas, si on l’effaçait tout serait fini.

-C’est le mot paix, crièrent beaucoup de voix. Oui le mot paix sera président !

-Et maintenant, il faut rentrer, dit le mot travail en se frottant les mains.

C’est ce que l’Afrique [doit  faire] et plus précisément le Bénn.  Faire régner la paix, oui la paix encore la paix toujours la PAIX.


25 décembre 2014 célébration de la Nativité en direct sur la radio

La nativité encore appelé Noel est la période des cadeaux.

La Société OMNI G-SERVICES célèbre cette fête à sa façon avec les enfants de 5 à 12 ans dans le studio 1 de Radio Univers ce jeudi 25 décembre à partir de 12h00.

Chant, conte, poème, test du niveau de langue, culture générale et diverses animations seront au programme.

De nombreux cadeaux seront donnés notamment les boissons VITA…………….. MALT et d’autres gadgets.

Faites participer vos enfants, jeune frère, neveu, nièce, cousine et cousin pour leur permettre de passer une journée de la nativité en découvrant le fonctionnement d’une station de Radio.

Avec la Société OMNI G-services et Radio Univers le Père-Noel des ondes agira pour le grand bonheur de nos petits amis.

NB :

Annoncer votre participation ou la participation d’un enfant via les numéros suivant : 97 02 43 90 ou 94 14 46 56

Seuls les 15 premiers inscrits seront pris en compte. Aller !  vite à vos téléphone portable ; appelez ou envoyez le nom et Prénom, l’âge et la classe de votre candidat.

Faites plaisir à vos enfants par cette façon de célébrer la naissance du Petit Jésus.

25 décembre 2014 c’est à graver en lettre d’or avec les forces d’action de la Société OMNI G-Services et de Radio Univers.

Bonne fête à toutes et à tous.

Merci de rester à l’écoute du programme spécial de ce jeudi 25 décembre sur Radio Univers à Partir de 12h00 avec Amidou SAKA.


Lumière sur une activité, celle de cambiste dans la ville de Parakou au Bénin

Pour quitter un pays n’utilisant pas les mêmes devises qu’un autre, cela nécessite la conversion de celle-ci afin de pouvoir mener facilement les activités nécessitant l’argent. Un tour dans les grandes villes d’Afrique comme Cotonou, Porto-Novo au Bénin et dans les localités frontalières permet de mieux se persuader les conditions d’exécution de cette activité. Parakou, ville cosmopolite n’est pas en marge de cette activité qui nourrit tant bien que mal ceux qui s’y adonnent et n’est pas sans risques sur ces derniers.

Vente de l'Argent
l’argent

A l’origine, un Cambiste est un opérateur chargé de vendre et d’acheter des devises en essayant, si possible, d’en dégager un bénéfice. Ceci n’a été rendu possible qu’à partir du moment où les monnaies sont devenues convertibles entre elles. Du tour de ville effectué dans le cadre de la réalisation de ce magazine, deux groupes se dégagent, il s’agit de ceux qui pensent que l’activité de cambiste est réservée à tout le monde et l’autre groupe qui soutient que cela est du ressort de banque. Les bureaux de change sont des intermédiaires financiers dont le métier principal est le change manuel, c’est-à-dire l’échange immédiat d’une devise contre une autre. Ce sont donc des commerçants négociant des billets de banque. Le naira est la monnaie ou la devise la plus utilisée dans l’activité de cambiste dans la vie de Parakou. Ceci en raison de la proximité avec le grand Nigéria. L’objet du marché des changes au comptant est de permettre l’échange de devises instantanément. Le prix auquel l’échange se fait entre deux devises est le taux de change au comptant ou le cours de change au comptant d’une devise exprimée en unités de l’autre devise. Lien internet conversion devise. Sur le marché international, toutes les monnaies sont cotées contre le dollar. Cela n’est dû au fait que la plus grande partie des échanges internationaux s’effectuent en dollar. Les mouvements sur les marchés sont à la mesure de la vitesse à laquelle l’information circule. Les Cambistes doivent donc avoir les nerfs solides et l’esprit vif d’autant que les montants qui sont en jeux peuvent être considérables. Dans la réalité, cette activité n’a rien à envier à d’autres commerces d’argent exercés à travers le monde. La seule différence que l’on peut facilement déceler, sans calcul, réside dans un laisser aller qui caractérise le secteur. De ce fait, les billets de banque en nombre incalculable courent les rues, sans jamais retourner vers la banque. L’exposition de forte sommes d’argent n’est pas sans risque sur les usagers. Certains cambistes pensent que l’échange doit se faire dans la discrétion. Dans d’autres localités ou villes du Bénin, les femmes se retrouvent dans cette activité. Mais à Parakou elles en sont en marge. Si cette activité de cambiste devrait être évaluée en fonction de la gravité de ces risques qui s’y trouve, Le point commun de ces deux activités c’est bien qu’elles évoluent dans l’informel. L’échange des monnaies étant une affaire des banques agréées ou des institutions financières agréées par le gouvernement. Ce qui se passe avec les cambistes, démontre clairement que le pays est loin d’avoir un contrôle rigoureux dans le secteur et, surtout, qu’il existe, quelque part, des complicités parmi les fossoyeurs de l’économie. Malgré l’existence de loi régissant cette activité, tout se passe au nez et à la barbe des autorités à divers niveaux. Tous les doigts sont pointés vers la BCEOA qui est la banque centrale s’occupant de la circulation monétaire dans la zone CDEAO. Malgré que cette activité s’exerce dans l’informel, elle bénéficie de l’accompagnement des autorités à différent niveaux. « La mairie La police, la gendarmerie et la justice me connaissent bien » a affirmé Adamou mamoudou président des cambiste Nigériens avec fierté. Malgré cette relation avec ces différents services, rien n’est fait du côté des cambistes pour une officialisation de leur activité. Dans tous les cas, il s’agit bien de gens qui ont la parfaite connaissance du métier. La situation est telle que nous pouvons dire, sans peur d’être contredit, que la profession connaît dans notre pays une libéralisation sauvage ». Alors qu’il n’en était pas ainsi au départ, parce que, rappelle-t-il, il y avait des endroits précis où les changeurs devaient opérer tout en étant enregistrés, contrôlés et suivis pour éviter des cas de vol, fraude et d’autres actes susceptibles de porter atteinte à l’honneur du cambiste vis-à-vis du gouvernement et des clients. On ne s’amuse pas avec les espèces sonnantes et trébuchantes même si elles ne sont pas un objet sacré. Et si les malfrats les découvrent en masse, ils tentent toujours de les arracher à tout prix. Les acteurs de cette activité reconnaissent tous les risques qui s’y trouvent. Pour preuve, ils tirent parfois à bout portant sur leur cible avant d’emporter ses sous. Mais en cas de perte ou de vol subi par un cambiste, aucune porte de sortie n’est offerte. Aucune mesure de sécurité n’est mise en œuvre par les cambiste malgré qu’ils évoluent dans un groupe bien organisé.

https://www.youtube.com/watch?v=KbzDt6pnF7I

L’argent que détiennent les cambistes et qui est déversé tous les jours sur le marché de change provient des opérateurs économiques qui ont besoin de devises pour leurs opérations commerciales. Ils n’ont pas confiance aux banques, lesquelles ne parviennent pas à donner satisfaction lorsque ces mêmes opérateurs économiques viennent pour le retrait. Mais tous ceux qui, nationaux ou étrangers, détiennent d’importantes sommes d’argent en devises refusent de les verser à la banque parce que le retrait pose toujours problème; la banque échelonne le retrait, elle donne un délai qui ne permet pas au client d’effectuer ses opérations en temps voulu. D’où le recours systématique aux cambistes qui sont prêts à servir malgré les conditions du marché. Le métier de cambiste est basé essentiellement sur la parole donnée. Ainsi, une opération d’échange se conclut sur une simple négociation. Malheureusement, force est de constater que l’on observe régulièrement des comportements inacceptables de la part d’opérateurs qui n’hésitent pas à annuler un ordre parce qu’ils avaient mal compris la période, le cours ou le taux. Autre fois réservé aux banques, l’activité de change de monnaies se fait depuis peu par des particuliers. Les banques centrales comme la BCEAO, intervient principalement pour influencer la valeur de leur monnaie soit pour des raisons de politique économique interne, soit pour respecter des parités fixées dans des engagements pris par les parties. Selon les documents officiels de la BCEAO, 80 % des opérateurs qui voyagent trouvent l’argent disponible plutôt chez les cambistes qu’auprès des banques agréées. Reste que l’Etat procède au contrôle et suivi pour savoir qui est cambiste et qui ne l’est pas. Il ne faut pas cacher la vérité parce que les cambistes aident l’Etat dans la mesure où ils facilitent les opérations de change que le gouvernement n’est peut-être pas en mesure de réaliser en un temps record. Pour arriver à faire face ces difficultés, certaines suggestions mérites d’être formulées. Les responsabilités doivent être prises à tous les niveaux afin de ne pas attendre le pire venir avant d’agir dans l’intérêt de tous. Les projecteurs allumés sur l’activité de cambiste à Parakou s’éteignent. Mais une chose est sûre que cette activité continue malgré les risques multiples et dans son état informel afin de permettre à nombre d’individus de joindre les deux bouts.


3 janvier 2015 célébration de la Gaani à Nikki au Bénin

La fête de la Gaani est une fête traditionnelle qui se déroule à Nikki, au début de l’année et précisément dans le troisième mois lunaire selon le calendrier Bariba. Elle est devenue aujourd’hui une fête identitaire qui rassemble non seulement des peuples ayant une même expression culturelle et linguistique, mais aussi ceux ayant un destin commun. Elle dure deux jours et c’est l’occasion pour le roi Baatonu de Nikki de recevoir des cadeaux et aussi de lui présenter les vœux de nouvel an.

La fête de la GAANI, un événement de culturel du peuple Batombou du Bénin, aura lieu le trois (03) janvier 2015 à Nikki, dans le nord du pays.
Elle retrace les origines et les péripéties du peuple Batombou et attire chaque année plusieurs milliers personnes provenant de toutes les régions du pays, du Nigeria, du Mali, du Niger et du monde entier. Selon les organisateurs, les valeurs culturelles de ce peuple méritent d`être promues tant au Bénin que dans le reste du monde, soulignant son originalité et son authenticité.
Description du circuit
La Gaani signifie la joie, une fête qui symbolise la victoire.
En effet, la Gaani a aujourd’hui la connotation d’une fête traditionnelle et musulmane. L’élément essentiel qui caractérisait cette fête était la danse. A l’avènement des Wassa n’gari, cette fête a connu de profonds changements qui se manifestent par les différentes figures culturelles que nous connaissons aujourd’hui. La Gaani est très ancrée dans la tradition du peuple Baatonu. Les bienfaits de la Gaani sont les suivants : la prospérité économique, la solidarité, la paix, l’amour et la joie.
C’et une occasion solennelle qui permet au roi de Nikki et ses dignitaires de bénir et de souhaiter les meilleurs vœux à toute la nation béninoise.
Les points forts :
Vivez la fête de la Gaani dans les moindres détails.
LEMANNOU ou DEMANNOU, la maison de Magazi où le Roi rencontre IMAM et son Adjoint
NAIMI.
TOO (ou TEM) YANKOU BAKARAROU, le « gros tas d’ordures  » où le Roi fait encore des prières selon un rituel particulier.
DAKIROU, l’emplacement des tombes de BAKE DOUE et de son frère SERO BETETE qui, ayant appris la défaite de l’armée de NIKKI devant celle des Fulbé (Peulh), auraient disparu en cet endroit.
BANTIAROU, le lieu des puissants Princes où gît FAROU YEROUMA, un Prince de grande renommée.
Palais royal de DANRI, le quartier de la dynastie DAFIAROU ou LAFIAROU où se trouvent les tombes des Rois KPE LAFIA GAMBAROU SOUANROU, de KPE SOUMAILA SERO, de SERO SOORO Alias SOUNON LAFIA et de SABI NAÏNA.
Ce serait la première célébration de la Gaani de l’actuel roi de Nikki.

La veille, au soir
Les Tambours sacrés et les trompettes du Sina Boko (Empereur) sont mis en place, à la Cour du Palais Impérial.
Il y a une veillée toute la nuit au son des tambours, joués par les Tufaru Kpè, et des trompettes.

Le jour de la fête
14 heures : sortie majestueuse de l’Empereur appelé SINA BOKO en baatonou dans la Cour du Palais impérial. C’est le début du long parcourt rituel pour la visite des lieux historiques saints et/ou sacrés.
Le cortège est composé de: équipe des griots Ganku et Barobu (joueurs de gros tam-tam et tambourins à aisselle non sacrés) pour louer l’Empereur dans un langage tambouriné (ou tara);
Baa Agban chargé de la sécurité et du protocole (chef des kiriku ou récadaires à la
Cour) ;
Sina Dounwirou, 1er Ministre qui fait les premiers sacrifices et les premières cérémonies dans l’Empire ;
Sina Boko (Empereur) en costume de grand jour ; vers lui convergent toutes les trompettes ;
Yankpé, griot interprète de Woru Tokura (d’origine Songhay), éminent généalogiste de l’Empereur ;
Trompettistes à pied ; une foule de cavaliers ; enfin la population.

Le lendemain de la gaani : c’est la kayéssi
Ce jour est réservé au baptême des princes et princesses par la rêne mère appelée Gnon kogui. Les noms sont donnés aux princes et princesses selon leur dynastie.

Un enfant né le jour de la gaani est appelé selon son sexe :
– Worou gaani, Chabi Gaani pour les garçons et
– Gnon gani, bougnon gaani s’il s’agit d’une fille.

Le cheval est la monture et l’animal de compagnon du Baatonou. Le baatonou préfère 10 fois plus son cheval que sa femme. Pour plus le cheval est sa première femme. De plus, une bonne condition physique du cheval du baatonou est signe de sa richesse et cela lui vaut respect et considération de la part des voisins.
Le tako sa tenue identitaire.


Kaléta, le masque de Noël

Kaléta dans une rue de CotonouC’est fréquent de rencontrer en novembre – décembre dans les rues au Benin, des groupes d’enfants ou d’adolescents accompagnant un masque. Il s’agit des groupes de Kaléta. C’est souvent un groupe d’une dizaine de personnes, une bande structurée en chanteurs, en joueurs d’instruments (tam-tam, gon, castagnettes etc…, avec un ou deux enfants accoutrés et masqués. Ils circulent de maisons en maisons offrant leur show, moyennant la gratification de quelques pièces de monnaies. Des chansons populaires de Noel sont exécutées et le Kaléta (le masque) danse avec brio. Apres la gratification, une chanson de remerciement ferme la marche. Mais lorsque le spectacle n’est pas suivi du geste attendu, la séance est conclue avec une chanson dédiée à l’avare, tout ceci dans une ambiance conviviale. https://www.youtube.com/watch?v=WkoDWKm9NYg

En effet, Kaleta, à l’ origine est importé du Brésil. C’est l’héritage du retour massif d’anciens esclaves du Brésil sur le Golfe du Benin entre 1830 et 1835. Il ressemble assez bien au Buriyan, danse festive de masques caractéristiques des milieux Agouda (nom donné aux afro‐bresiliens) de la ville de Ouidah.

Depuis lors, la tradition du Kaléta a été appropriée et transmise de génération en génération par les enfants au Benin. Il reste néanmoins un show exclusif de la période de Noel durant lequel les enfants se font doublement plaisir. La joie de chanter, de jouer en groupe et la possibilité de se faire de l’argent.
Un groupe bien organisé et dynamique.

Mais de nos jours, ce phénomène tend à disparaître privant ainsi les populations d’un spectacle profane qui a très vite fait de prendre la forme d’un rituel annuel.
La nostalgie des kaléta laisse perplexe plus d’un en cette période de fin d’année.
Ils sont nombreux ceux qui pensent que cette bonne ambiance de Noel s’émousse. L’urbanisation, la modernité, la solitude des familles, le coût des masques, les contraintes liées à la constitution de groupes… en seraient les causes. Il est tout de même évident que de nouvelles pratiques plus solitaires ont vu le jour. Beaucoup d’enfants se mettent à la fabrication de crèche : Les cartons ambulants.