Sarah




Coup de gueule : Dieu a-t-il vraiment quitté l’Afrique ?

Ce matin là, lorsque je suis sortie de mon lit, j’ai fait un tour sur Facebook, la maladie du siècle. On ne peut s’en passer. J’ai vu des images, des vidéos venues directement de la capitale ivoirienne. Elles m’ont fait froid dans le dos. Et je me suis souvenue de la célèbre réplique de Bruce Willis dans le mythique film Les larmes du soleil « Dieu a déjà quitté l’Afrique ».


« L’Occident, un rêve qui perdure ! »

L’immigration, un seul symbole à mes yeux : un homme qui abuse d’une femme qui lui est interdite au risque de finir en prison pour cet acte ignoble. Voici comment je résume cet amour presque interdit entre les immigrés clandestins et l’objet de leur fantasme. « Occident mon rêve, laisse-toi faire, car que tu le veuilles ou non, je te pénétrerai, quel qu’en soit le prix ».


Ces charognards des cybers

À cette ère d’Internet, ils ont fait des dégâts et n’ont pas fini d’en faire. S’arrêteront-ils un jour ? Fainéants, sans pitié, les brouteurs continuent leur chemin en Côte-d’Ivoire pendant que les politiques traînent encore les pieds à lutter contre eux.

Des jeunes dans un cyber
Des jeunes dans un cyber

Histoire de pouvoir ? Peut-être bien que oui. Les charognards ont envahi la Toile et même le toit. Ils ont envahi les apparts et les banques. Ils sont partout. Ces cyberscriminels, ces  » brouteurs »  comme on le dit chez nous, appliquent leur loi où ils veulent. Ils sévissent à l’extérieur du pays, mais surtout à l’intérieur. Un coup a été porté à notre drapeau national. Ehh oui!! La Côte-d’Ivoire figure sur la liste noire d’Internet. Les adresses IP du pays ont été blacklistées, ternissant ainsi l’image de notre Patrie aux yeux du monde. Comment faire pour sortir de cette impasse? Une seule réponse: la volonté.
Mais où trouver cette volonté? La réponse est bien loin d’être facile.

La volonté, ce mot qui fait défaut à tant de porteurs de la peau d’ébène. Ce mot devenu une maladie que tout le monde a attrapée sauf les blacks d’Afrique (à part une poignée). Il semble qu’un bon nombre des habitants de ce continent quel que soit leur pays produisent des anticorps qui détestent, traquent et tuent ce virus qu’on nomme volonté. Que va-t-il advenir de l’Afrique? Nul ne le sait. Les politiques, du moins la grande majorité censée donner l’exemple et remettre les choses à plat, ont déchanté. Alors, pour l’instant, les Africains peuvent rêver de n’importe quelle image folklorique de leur  » berceau de l’humanité « . Mais la réalité est là, implacable.

Jeunes, beaux et dangereux
Ceci dit. Revenons aux charognards qui ont fait des milliers de victimes, attristé des familles, brisé des vies et qui continuent de semer la désolation sur leur passage. Comment y remédier ? Pour l’instant, personne ne semble le deviner et pourtant il ne devrait pas y avoir mille manières. Il faut les traquer jusqu’au dernier en se servant du même outil qu’ils utilisent à des fins malveillantes : l’Internet. C’est la seule arme qui pourrait permettre de les localiser et les prendre la main dans le sac aux fins de leur réserver le traitement digne des gens de leur espèce. Ces  » brouteurs  » sont présents dans ces lieux appelés cyber.et rien ne semble les arrêter. L’arène est pleine à craquer de ces vautour.s

Jeunes 16-30 ans, beaux pour la plupart, filles et garçons liés par une complicité sans précédent, élèves étudiants ou non, le scrupule fait partie de leur dictionnaire qu’ils ont banni en le jetant à la mer afin que le courant de cette eau trouble l’emporte aussi loin qu’est devenu le jour de leur naissance.
Ont-ils reçu une éducation? Certainement oui, mais la qualité de cette éducation ne reste-t-elle pas à déterminer? Peut-être bien. A-t-elle été bonne ou mauvaise ? A déterminer. Sont-ils conscients de ce qu’ils font ? Assurément, oui. Leurs parents sont-ils au parfum de leurs méfaits ? On ne pourrait et ne saurait le dire.

Un groupe de brouteurs
Un groupe de brouteurs

Un choix facile mais assurément fatal
Le gain, oui le gain et surtout le gain facile. L’appât du gain,  » l’argent facile « , la paresse de mettre la main à la pâte doublée d’une envie macabre d’arracher aux autres ce qu’ils ont mis tant d’années à construire. Ces partisans du moindre effort, symbole d’une jeunesse insouciante, nocive et maudite aux portes de la dérive, n’ont de volonté que de vivre aux crochets des gens.
Fatalité, malédiction ou choix de vie ? Une seule chose est sûre. Le plan mis en place pour piéger leurs victimes révèle les fins stratèges qu’ils sont et met sérieusement en doute une thèse fataliste.
Le désir de rester dans la médiocrité, l’intention de se soustraire au devoir et à la responsabilité qui est la leur, triplée pourtant d’un besoin de vivre comme des rois a transformé ces jeunes et adolescents en opportunistes sans foi ni loi. Ils veulent entraîner les autres dans leur chute brutale, sûrement fatale et dans leur déchéance très prochaine.
Le mensonge, leur arme favorite, la tromperie, leur principe, l’hypocrisie, leur domaine de prédilection. Ils créent douleur et peine autour d’eux, abusent des plus faibles, exploitent et ruinent les plus naïfs. En quête permanente d’une nouvelle proie, ne croisez surtout pas leur chemin auquel cas vous êtes  » morts ».

La volonté politique en crise
Combien de temps continueront-ils à agir ? Personne ne le sait. Les politiques les empêcheront-ils de sévir encore longtemps ? Possible, mais il leur faudra une bonne dose de cette  » épidémie anti-black  » pour y arriver. Mais où l’attraperont-ils ce mal ? La question ne devrait sans doute pas se poser. Evidemment, chez les Blancs. Ils se feraient contaminer en Europe chez les toubabs. Eux (nos politiques) qui y font des tournées à n’en point finir. Le problème, c’est qu’en bons africains qu’ils sont, ils récupèrent toujours tout sauf l’indispensable et l’utile. Alors le virus responsable de  » la volonté  » peut encore attendre chez nos voisins les « whaïty » (les Blancs) et chez la minorité noire qui peut rendre fière une Afrique encore à la croisée des chemins.
Un paradoxe cependant!!! Cette maladie dénommée  » la volonté  » contre laquelle beaucoup d’Africains sont immunisés arrive à atteindre ces brouteurs. Les seuls suffisamment contaminés par le mal qui n’avait jusque-là atteint qu’un petit bout du continent noir.


Le Burkina Faso dans la tourmente ?

Depuis bien longtemps, le monde entier soupçonnait Blaise Compaoré, le président burkinabé de vouloir s’éterniser au pouvoir. Certains l’on affirmé avant même que le concerné ne le dise de vive voix.

Blaise Compaoré
Blaise Compaoré

Au fur et à mesure que 2015 avançait, la langue du cher tout puissant président à commencé à se délier. Il a finalement parlé mais pas de référendum direct comme l’on s’y attendait. Il veut faire changer la loi qui l’oblige à partir en la faisant adopter par l’assemblée nationale. Un projet qui consisterait à modifier l’article 37 de la constitution du Faso qui dit qu’un président n’a droit qu’à 2 mandats maximum et point barre. Cet article qui dérange tant de présidents africains. Une ruse qui lui faciliterait la convocation d’un référendum. Or donc, Blaise n’a-t-il pas assisté à l’échec de son voisin Mamadou Tandja, ex-président nigérien, qui s’est fait renverser à cause de ce même genre de projet.

Avant de le faire directement il y a seulement quelques jours, Barack Obama lui a même conseillé indirectement de s’abstenir avec cette phrase « L’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts mais d’institutions fortes » auquel Blaise répondra un jour lors du sommet des chefs d’Etats africains à Washington que le président américain oublie qu’il n’ ya pas d’institutions fortes sans hommes forts. C’est certainement pour montrer qu’il fait parti de ces hommes forts dont l’Afrique a tant besoin, dont l’Afrique ne peut se passer que Blaise veut changer la constitution pour s’éterniser à la tête d’un pays qu’il dirige déjà depuis 27 longues années.

Certains espèrent qu’il renonce, d’autres pensent qu’il n’aura pas au bout, d’autres encore sont prêts à mettre leur main au feu qu’il n’a pas assez de crans et de pouvoir pour mettre en place ce projet. Mais ce que tous ces gens là ignorent, c’est que la volonté d’un homme assoiffé de pouvoir est comme celle d’un serpent ou d’un crocodile se sentant en danger. Il est capable de tout, du pire c’est-à-dire du crime pour passer son chemin. Blaise Compaoré au pouvoir depuis près de trois décennies, jugées trop longues par bon nombre de ses concitoyens fera-il usage de la force, pour se maintenir encore au pouvoir ? WAIT AND SEE

Une chose reste cependant certaine, l’opposition n’entend pas se laisser faire. La jeunesse ne veut plus se laisser berner. Elles ont procédé à une démonstration de force jeudi 30 octobre. Des milliers de burkinabè dans les rues pour réclamer le départ du président-roi. Bilan, une trentaine de morts. Dans la foulée, le président monarque s’est adressé à la nation, dans un discours dans lequel il dit avoir compris le message de son peuple. Pourtant, il n’est visiblement pas prêt à quitter le pouvoir avant la fin de son mandat. Pendant ce temps, l’armée a fait un discours de son coté annonçant une transition et un couvre-feu non respecté. Quant à l’opposition, elle réclame le départ immédiat et sans condition de l’ancien militaire. Les manifestants sont encore descendus dans les rues vendredi 31 octobre. Une situation floue à laquelle tout le monde espère une bonne fin mais que tout le monde sait peu probable.


La guerre, cette autre malédiction africaine

Afrique, Afrique, belle Afrique mais énigmatique Afrique
Tes fils ont décidé de Te faire mal, de Te rendre sale, Te punir, Te nuire, ils ont décidé de Te ruiner et Te brûler, comme une enfant qui n’aime pas ses parents et en a honte.
Leur attitude stupide est semblable à un parricide, cet acte dont se rendent coupables ceux qui en réalité, ne possèdent plus aucun signe d’humanité.
Afrique, Tes fils ont trouvé une bien belle solution pour Te prouver leur amour vautour, leur affection coupable et accusatrice: la guerre. Oui, Ta récompense à leurs yeux, la seule qui Te convienne, l’ultime.

La guerre, cette malédiction qui Te traque
Afrique, Afrique, belle Afrique mais énigmatique Afrique
Tes enfants n’ont malheureusement pas encore compris. Ça doit être terrible pour Toi de les voir se haïr les uns les autres, s’entre tuer pour l’argent, le pouvoir, et LA GLOIRE.
Cette gloire et cet argent qui pourtant restent loin de Tes entrailles malgré l’héritage que Tu leur as laissé.
Cet argent dont la grande partie revient aux autres continents du fait de cette guerre que Tes fils ont choisie comme solution ultime.

La guerre, cette malédiction qui Te traque.
Afrique, Afrique, belle Afrique mais énigmatique Afrique
Afrique des merveilles, Afrique des riches sous-sols, en or, en uranium, et pourtant Afrique des misères et des calamités.
Afrique des pyramides, des faunes et flores sauvages et immenses, d’innombrables variétés d’animaux, Tu Te meurs par la faute de Tes fils et de leurs fusils.
Afrique des tristesses, des maladies et des famines. Afrique des viols et vols. Afrique des fuites et rites
L’injustice et l’ignorance T’ont appauvrie et affaiblie.
La guerre T’a ravagée et décimée, nation après nation, territoire après territoire,

La guerre, cette malédiction qui Te traque
Afrique, Afrique, belle Afrique mais énigmatique Afrique.
Est-ce une malédiction ou une volonté délibérée des Tes fils qui ne T’ont, en réalité, jamais aimée ?
Afrique, même les animaux par milliers de variétés dont Tu nous as fait cadeau sont traqués, piégés et abattus, tout ça pour l’argent et le pouvoir.
Afrique des vaillants, des bras valides et pourtant Afrique des âmes perfides.
Afrique des gouvernants inconscients, pardon des conscients, mais cyniques.
Afrique des gens orgueilleux, dont le ventre et le bas-ventre ne constituent que leur priorité première. Ils agissent comme des charognards qui traquent leur proie. Les conséquences désastreuses sur leur passage, ils n’en ont cure.
Ahh l’argent, cet autre poison à la couleur et à l’odeur perfides qui attire Tes enfants a fini de T’achever. Il crée peur, torpeur et guerre

La guerre, cette malédiction qui te traque
Afrique, Afrique, belle Afrique mais énigmatique Afrique.

Pourtant Tu restes debout et fière. Tu restes forte et solide. Tu restes digne et riche. Afrique des merveilles, ma belle Afrique, je reste fière de toi.


Hello

Mon premier coucou est adressé à ceux et celles qui me lieront un jour: potentiels lecteurs occasionnels ou fidèles. J’éspère partager avec vous cet amour, cette passion de l’écriture et de l’image.

Les mots sont forts de sens, ils expriment les sensations et les sentiments. Les verbes arrachent au cœur ce qu’il a de précieux pour lui donner une dimension matérielle. L’image parle d’elle-même. Elle est expressive, intensive et sensible. Pas besoin de tournoyer, il suffit juste d’un regard incisif pour comprendre la sève.
Le monde et la vie sont une école. Pour moi les voyages et les découvertes constituent des leçons. Écrire la société est notre « Challenge » et ce défi est à relever au travers de nos quotidiens, nos vécus, nos ressentis. Décrire nos maux d’africains et penser nos plaies d’humains représentent notre aventure, notre riche aventure pour espérer faire changer les choses dans ce monde vaste et dans cette riche existence.

Excellente  »dégustation » des billets et publications. Ensemble, nous allons faire long feu.