Sylvain KOUSSE

Blanchiment d’argent, à qui la faute ?

L’homme est toujours ce qu’il est. Comme le dit le chant du reggae maker ivoirien Alpha Blondy « C’est le peuple qui t’acclame pour te faire monter et c’est ce même peuple qui va t’acclamer pour te faire descendre ». Eh ! Oui ! Ce qui est arrivé à l’infortuné Blaise Compaoré, est en train d’arriver à ceux qui ont accepté de prendre la tête du Burkina Faso pendant la période transitoire. Actuellement le Général Yacouba Isaac ZIDA (galon de général acquis sous la transition) et notre chère président Michel KAFANDO sont devenus la proie des polémiques. Et cette polémique qui semble se confirmer par des preuves qui poussent de presque partout est à mon avis à prendre avec des pincettes. Cette affaire qui parle de parcelles vendues d’une manière illégale est en train de mêler même certains partisans des OSC (Organisations de la Société Civiles) à l’exemple de Guy Hervé Kam du Ballais citoyen. Mais ce qui est inquiétant dans tout ce brouhaha, c’est que l’on se concentre très souvent sur des futilités de ce genre, et on laisse ce qui est sous notre nez passer. Actuellement on ne parle plus des Généraux fautifs lors de la transition (Gilbert Diendéré, Djibril Bassolet) et leurs acolytes. Alors que l’heure n’est pas aux tergiversions. En plus il me semble que nous sommes également en train d’oublier l’affaire Guillaume SORO qui selon les dires semble être impliqué dans la tentative de déstabilisation de notre cher Burkina Faso. On oublie aussi le plus important qui est de ramener Blaise Compaoré, son frère François Compaoré et tout ceux qui l’ont suivi dans sa fuite. Alors qu’est ce que les burkinabés ont comme problème ? Nous ne cherchons jamais à résoudrez les choses qui sont prioritaires et urgents. Mais ont est toujours prêt à nous rabattre sur les futilités, après on est surpris d’être dans la dérive. J’invite les autorités à regarder ce qui est prioritaire et urgent pour notre pays et ne pas s’attarder sur certaines choses qui pourront être résolus en un clin d’œil. Regardons à autre chose d’abord qu’à cette histoire de blanchiment d’argent.
Le Burkina a besoin d’être reconstruit, mettons nous au travail sinon les cinq premières années du mandat du président Rock Marc Christian KABORE ne servirons à rien. Et dans cette même logique nous seront toujours en train de vouloir vérifier si eux aussi ils n’ont pas détourné des fonds, ainsi de suite ce sera un éternel recommencement.
Alors si le gouvernement pense qu’il y a eu des problèmes vraiment cruciaux, qu’il réquisitionne les parcelles à conflit, et termine d’abord les tâches primordiales avant de s’intéresser à ces futilités.
A bon entendeur salut !


Mon pays va mal

Où allons dans ma chère patrie ? Qu’est-ce qui se passe dans ma chère nation ? Des larmes coulent sur les joues de mon très cher pays. Burkina Faso que ce passe-t-il ? N’avons-nous pas déjà fait la majeure partie du travail en faisant partir les anciens dictateurs ? Pourquoi la jeunesse qui semblait avoir compris se retrouve encore dans les rues pour soutenir ces mêmes dictateurs que nous avons tous chassé ensemble le trente et le trente un octobre 2014 ? Pourquoi voulons nous encore nuire à l’image positive que les gens ont de notre très cher Burkina Faso ?

Quand je pense que la jeunesse est en train de s’embourber dans un abîme sans fin, cela me fait très froid au dos. Jeunesse burkinabé, ne nous laissons pas manipuler par les politicien démagogues. Ne nous laissons pas attirer pas des futilités passagères à l’exemple des gadgets politiques (t-shirts, casquettes…). Mais construisons notre avenir à travers la suer de nos front, l’intégrité, la loyauté, la dignité… Abreuvons-nous aux sources de sagesse que nous ont laissée Thomas Sankara, Norbert Zongo…

Seront nous les coudes et avançons ensemble. Quittons ce cercle vicieux du « manger et taisez-vous ». Ayons l’initiative de nous faire de nouveau partis politiques gérés par une jeunesse consciente. Et ne nous laissons pas trimballer par ces dinosaures de la politique passéiste. Car si ceux-ci ne veulent pas nous donner une bonne éducation politique, il est préférable que nous les ignorions. Très chère jeunesse du pays des hommes intègres, soyons intègres avec nous même, car la charité bien ordonnée commence par soi-même !

Ni an laara, an saara ! « Si nous nous couchons, nous sommes mort » !


La vision de certains Blancs sur l’Afrique

La vision de certains Blancs sur l’Afrique

Douk est un jeune blanc qui depuis sa tendre enfance rêvait de visiter l’Afrique. Douk a toujours perçu l’Afrique comme une jungle où les animaux et les humains vivent tous ensemble. Il a retenu l’image d’une Afrique vieille de deux cents ans. Et faute de réalisme et de refus de voir les choses en face, il se contentait de maintenir cette vision négative de l’Afrique. Il avait eu souvent l’occasion de rencontrer des africains en Europe, mais il refusait de croire que l’Afrique peut posséder des infrastructures modernes.

Une fois il est même arrivé que Douk demande à un étudiant africain : « Comment dormez-vous ». L’étudiant africain voyant que Douk refusait de quitter son monde imaginaire pour voir les choses en face, lui répondit en ces termes : « Douk, tu sais, chez moi en Afrique quand on se lève le matin, chacun vaque à ses occupations; le soir venu, toute la famille dort dans un grand arbre qui se trouve au milieu d’une forêt immense. Le papa s’accroche à la branche principale de l’arbre, la maman elle s’accroche à une autre grosse branche; et chaque enfant se débrouille pour se trouver une branche sur laquelle il pourra passer sa nuit d’une manière paisible. »

Grande est la surprise de Douk : « L’un d’entre vous n’est jamais tombé ? » Pour lui, il est impossible que quelqu’un puisse dormir dans un arbre et ne pas glisser dans son sommeil et se retrouver sur la terre. L’africain alors en colère lui réplique : « A une question bête, une réponse bête. » Avec cette réponse, Douk s’est réveillé du rêve qu’il était en train de faire debout les yeux grands ouverts.

Burkina d'hier
Burkina il y a 60 ans.
Burkina d'aujourd'hui
Burkina d’aujourd’hui

Par cette histoire, je voudrais interpeller tous les jeunes européens qui ont une conception passéiste de l’Afrique, de sortir de leur zone de confort pour constater la réalité qui s’y trouve de l’autre bout du monde.

Affaire à suivre…


Fêtes de fin d’années, un calvaire pour les animaux domestiques

Le marché de bétail et de volaille se font une fortune folle dans la période des fins d’années au Burkina Faso. En matière de la consommation de viande, les burkinabés sont parmi les populations les plus consommatrices. Malgré la montée en flèche des prix, chaque burkinabé lambda quelque soit son revenu fera tout ce qui lui est possible pour se procurer ne serait-ce qu’un poulet. Et cela afin de changer le menu du jour favorisé par les fêtes.

Le problème majeur ici se situe au niveau du transport, de la garde et de la vente des animaux.

images images transport de vollaille

Il n’est pas rare de voire un cycliste avec une centaine de poulets accrochés de part et d’autre sur son vélo. Les guidons sont surchargés, les porte-bagages prolongés par du bois afin d’obtenir un grand espace pour plus de volaille. Sur les motocyclettes le scénario est toujours le même. Chèvres et moutons sont transportés de tels sorte qu’à les voire, ils font pitiés et donne souvent pas envie de les consommés.

Le pire des calvaires que vivent les pauvres bêtes, c’est surtout leur transport avec les camions remorques. Les animaux sont attachés à même les carrosseries du camion à l’extérieur. Il faut préciser que leur transport se fait sur une très longue distance. Certains n’arrivent même pas vivant à destination. Les vendeurs sont souvent obligés de les tués en cours de route avant de venir vendre leurs carcasses sur le marché au grilleurs qui en font de bonnes affaires.

Bienvenue encore dans ce même calvaire pour les animaux, car nous sommes en fin d’année. La Noël et le 31 décembre se trouvent être les jours fatidiques pour ces pauvres bêtes.


Y a-t-il une vie après le règne

Pourquoi les chefs d’états africains ne jouissent pas tous d’une meilleures vie après leur règne ?

La réalité dans les pays africains est que nos très chers présidents ont acquis le plaisir de vouloir régner à vie. Mais à leur grand désespoir, ils sont très souvent surpris par leur départ. Car n’ayant pas prévu une vie après le trône, ils se retrouvent errants ça et là tel un chien enragé, ou un SDF (Sans Domicile Fixe).

Mais qu’est-ce qui conduisent nos leaders africains à oublier qu’ils doivent préparer une vie après leur règne ?

Les pays de l’Afrique francophones sont ceux qui ont plus de soucis à ce niveau à mon humble avis. Les chefs d’états de l’Afrique francophone, ont, je crois bien le même syndrome du règne éternel si je ne m’abuse. Nous pouvons prendre l’exemple de la famille N’gnanssimbé du Togo, la famille Bongo du Gabon et j’en passe. Les chefs d’Etats africains ont tendance à ne pas vouloir quitter les palais présidentiels. Ils organisent des élections qu’ils savent pertinemment qu’en aucun cas ils ne vont perdre. Et les éternels opposant finiront leurs salives à revendiquer la transparence électorale.

Pourquoi ai-je insinué que ce sont les chefs d’Etats des pays de l’Afrique francophone ?

A ma connaissance tous ceux que j’ai cités sont des chefs d’Etats des pays de l’Afrique francophone. A la suite de cela, il faut dire que la France elle-même y est pour quelque chose dans cette affaire de règne éternel au pouvoir des chefs d’Etats. La France n’a jamais voulu réellement donner l’indépendance à ses anciennes colonies. On se rappel que le Général De Gaule à précisé que, je cite : « Ceux qui veulent leur indépendance, qu’ils la prennent avec toutes ses conséquences… ». Alors pour ma part je comprends que la France cherchait toujours à avoir une main mise sur l’Afrique. La France donc soutient les pays africains dont les chefs d’Etats font leurs affaires. C’est-à-dire que la France permet à certaines personnes de régner parce que ces derniers protègent les intérêts de la France dans la sous région.  Parlant des intérêts je vais citer comme exemple les mines (or, manganèse, diamant…) et les puits de pétrole.

Mais qu’en est-il des présidents qui ne font plus leurs affaires ?

Les chefs d’Etats approuvés par la France une fois installés, se voient comme des « Rois », et ils créent ainsi un réseau puissant tout au tour d’eux assurant de ce fait la pérennité de leur règne. Pensant être fort plus que la mère France ces chefs d’Etats font souvent fi des conseils qu’elle leur donne. Et c’est en se moment qu’arrive la période fatidique de la déchéance.  Comme exemple on a Laurent Gbagbo de la Côte d’Ivoire, Dadis Camara de la Guinée, et mon très cher ex président Blaise Compaoré du Burkina Faso.

Parlons du dernier président cité, Blaise Compaoré. Au Burkina Faso pratiquement tous les postes stratégiques étaient occupés par des adeptes de la majorité politique en son temps, le fameux CDP (Congrès pour la Démocratie et le Progrès). L’atmosphère sur le plan politique, économique et même sociale était lourde et tendue. N’importe qui pouvait se permettre de faire n’importe quoi sans qu’il ne soit poursuivit parce que tout simplement il est du parti au pouvoir. Mais Blaise Compaoré n’ayant pas écouté les conseils des Etats Unis à travers son ambassadeur et de la France qui l’a installé président s’est retrouve face à une population incontrôlable. Et voulant esquiver une démission par tout les moyens, il se retrouve coincé et sans issu. Par finit c’est cette France qui lui avait conseillé qui reviendra à son secours afin de le sortir de ce beau pétrin.

Que devient mon très cher ex président Blaise Compaoré ?

Après être secouru par la France, il est conduit chez ses beaux parents en Côte d’Ivoire chose qui n’est pas permise dans son ethnie d’origine (Mossi). Car les mossi disent : « il n’est même pas permis à un mossi de dormir chez ses beaux parents ». Là c’était juste une petite parenthèse. Le séjour de Blaise Compaoré en Côte d’Ivoire va susciter des réactions au sein de la population ivoirienne. Car des pros-Gbagbo trouvent qu’il est celui qui a soutenu la rébellion en Côte d’Ivoire. Blaise ne passera que quelques semaines en Côte d’ Ivoire avant de s’envoler pour le royaume chérifien.  Lors de son départ pour le Maroc nombres de spéculations ont été fait le concernant. D’aucun disaient : « Il est allé pour se faire soigner » et d’autres : « Il est allé pour s’y refugier car la Côte d’Ivoire ne veut plus de lui ». Mais au Maroc également, son arrivée n’a pas reçue un accueil chaleureux. Car des partis politiques de gauche refusent son exile sur le sol marocain. Blaise Compaoré se doit de rebrousser chemin car il est devenu comme un SDF ou  comme un lépreux pendant la période biblique (ancien testament).

La question que je me pose et que j’adresse à tous mes lecteurs : Blaise a-t-il préparé son après règne ?

Une dernière question que je pose à mes chers présidents africains et particulièrement ceux de l’Afrique francophone : Avez-vous songez à préparer votre vie après le règne ?

www.france24.com AFP


L’information, la presse à la une du quotidien des Burkinabé

Pour paraphraser un l’adage qui dit ceci : « pour cacher une information aux africains, il faut l’insérer dans un livre ». Pour faire allusion au fait que les africains n’aiment pas lire. Dans cette petite histoire que je vais développer, je dirai tout simplement que pour cacher une information aux burkinabé, il faut l’insérer dans un livre. Effectivement la population du pays des hommes intègres ne sont pas très accros de la lecture.
Mais depuis l’insurrection populaire du 30 octobre l’univers médiatique en particulier les journaux se font de bonnes affaires. Alors cet adage pourrait être ramenée à : « Pour cacher une information aux Burkinabè, il ne faut pas l’insérer dans un journal». Il faut dire que tous les burkinabé qui ont pu fouler ne serait-ce qu’une fois en passant les bancs de l’école s’intéresse aux journaux. Chacun de son côté cherche à être au parfum du déroulement de l’actualité sur la fameuse transition qui fait bouger même la communauté internationale.
Dans cette situation où il faut suivre les informations au jour le jour, même un iota de l’information sur la situation nationale ne peut échapper à la vigilance du citoyen lambda. Sur les lèvres ce sont des discussions très nourries sur des sujets comme par exemple « le départ de Blaise est un coup monté par l’armée », « Yacouba Isaac Zida chef d’Etat actuel est le bon petit de Blaise Compaoré » ou encore « François Compaoré frère cadet de Blaise compaoré était celui qui gérait le pouvoir ! » etc. Les dizaines de presses que comptes mon pays sont achetés comme de petits pains. Il vous suffit d’engager un débat sur la situation nationale et vous entendrez de part et d’autre : « Dans le journal X il a été dit ceci, et un autre dans le journal Y voici la version qui a été dite, etc. »
Cet engouement de la population à lire la presse est vraiment époustouflant. La réalité est qu’il arrive même que certains journaux du jour ne suffisent pas. Et il faut préciser surtout si ledit journal traite d’un sujet très sensible que les autres n’ont pas touché. Mais à quand durera cette ferveur à lire les journaux, est-ce seulement pendant la période de recherche d’un organe transitoire ? Où est-ce que cela va durer pendant toute la période transitoire jusqu’aux élections libre et transparentes ? La dernière question c’est de savoir si les burkinabés vont faire une exception afin que la lecture des journaux devienne une habitude dans leurs quotidiens ?
Comme le dit un autre l’adage populaire : « Qui vivra verra ! ». A bon entendeur salut !

Crédit photo Sylvain KOUSSE


Après le pillage l’heure est à la restitution

Le 30 octobre 2014 est une date inoubliable dans mon très cher pays le Burkina Faso. Blaise Compaoré a été délogé en une journée de son fauteuil présidentiel après 27 ans de règne. Cette journée à aussi été une occasion pour certaines personnes mal intentionnées de se livrer à de sales besognes. Cette journée a été accompagnée de casse, de morts et surtout de pillages à grande échelle presque sur toute l’étendue du pays. Des magasins de vivres, de motos, de marchandises diverses et même des services publics n’ont pas échappé aux actes de vandalisme.

Pendant que la majeure partie de la population se trouvait sur la place de la révolution lieu de la rencontre pour les marcheurs, d’autres groupuscules dans les quartiers périphériques s’activaient à piller et à casser les magasins. Personnellement, je me suis rendu sur l’un des sites afin de faire des photos, ma grande surprise fut la présence massive de femmes et de jeunes filles sur les lieux. Les jeunes filles sont celles qui incitaient les hommes à affronter les forces de l’ordre afin qu’ils libèrent les lieux pour leur permettre de casser. J’ai alors tenté d’obtenir un entretien avec un jeune pour savoir ce qui le motivait à se joindre à un tel mouvement. Sa réponse a été la suivante : « Je crois qu’il est mieux que je me joigne à ces gens pour avoir ma part du butin, car même si je ne le faisais pas, tôt ou tard je devrais payer ce que je n’ai pas volé. Après ces casses, c’est sûr que le gouvernement nous le fera payer à travers les impôts, ou par l’augmentation du prix de l’essence ». Ce jeune homme était convaincu que le mieux était de piller. Juste à côté je rencontre deux autres jeunes, qui disaient ne pas être intéressés par les vivres, mais par un magasin de montage d’engins à deux roues dans la zone. Il faut préciser que les pilleurs prétendaient que les magasins et commerces pillés sont la propriété des personnes ayant un lien avec le pouvoir déchu. Vérité ou simple mensonge pour justifier leur acte ?

Maintenant, revenons à l’aspect restitution. Le 11 novembre de retour de mon service, je me suis trouvé face à un attroupement de badauds devant une cour. Grand étonnement quand je me suis retrouvé face à des agents de la gendarmerie qui ordonnaient à un jeune homme de charger un véhicule avec des sacs de riz, de sucre et de blé. Le jeune homme suppliait les gendarmes de le laisser, mais ceux-ci lui on sommé de grimper sur les sacs afin de les accompagner au poste. Ce qui fut fait. En me renseignant, j’ai obtenu l’information qu’il s’agissait d’une phase de recherche des pilleurs du 30 octobre 2014 date de l’insurrection populaire au Burkina. Et j’ai appris que depuis le matin la gendarmerie effectuait un nettoyage dans le quartier et que c’était au moins la troisième personne que l’on avait dénichée.

A mon humble avis je trouve que c’est une bonne chose que la gendarmerie retrouve les casseurs. Car en toute sincérité ces gens n’étaient que des profiteurs qui ont trouvé des astuces pour accuser certaines personnes d’être en relation avec le pouvoir déchu afin de les ruiner..

Quelques images du 30 octobre 2014:

Crédit photo Sylvain KOUSSE
Crédit photo Sylvain KOUSSE
Quartier Karpala pilleuses !
Crédit photo Sylvain KOUSSE
Hotel Azalaï
Crédit photo Sylvain KOUSSE
Assemblée Nationale
Crédit photo Sylvain KOUSSE


Un cas d’Ebola au Burkina Faso

Le peuple Burkinabé a décidé d’exprimer son ras le bol face à la situation politique qui sévit dans le pays.

Depuis que la décision a été prise de passer au référendum concernant la modification de l’article 37 de la constitution, les gens n’ont point cessé de manifester.

Aujourd’hui 28 octobre 2014, l’opposition et certains regroupements de la société civile ont répondu massivement à l’appel pour la marche.

Des slogans divers ont été scandé à travers les rues de l’itinéraire de la marche. Parmi ces slogans, nous pouvons citer:

Blaise dégage, Libérer Kossyam, Blaise Ebola, Blaise Heiiii! Etc. C’est autant de slogans qui fusaient de partout.

 

crédit photo Sylvain KOUSSE
crédit photo Sylvain KOUSSE


Evènement Bien Organisé pour le Lavage des mains en Afrique(EBOLA)

N’est-il pas vrai que le virus Ebola est en train de traumatiser le monde entier, et en particulier l’Afrique ? Depuis la réapparition de ce virus dévastateur, le continent africain n’a cessé d’être la proie aux médias ; et je pense que personne ne peut dire le contraire, n’est-ce pas ? Chaque jour sur les antennes des radios et des télévisions nationales et internationales, il est fréquent d’entendre parler du nombre de victimes dans tel ou tel autre pays. Et les ressortissants des pays les plus touchés à l’exemple du Libéria et de la Guinée, sont vu comme un danger à fuir absolument. Ce qui amenuise l’hospitalité et la fraternité africaine.
Que font les scientifiques pour combattre ce phénomène ?
Les scientifiques sont toujours à la recherche d’un vaccin contre ce virus, mais ce qu’ils peuvent donner comme conseil pour l’instant, est la mise en quarantaine des malades du virus et la désinfection quotidiennes des locaux où ils sont logés. A côté de cela, il s’avère important pour les personnes non touchés de mettre en application la règle d’hygiène N°1 qui est le lavage des mains au savon d’une manière fréquente ou l’usage de désinfectants.
Que fait mon cher pays le Burkina Faso ?
Au Burkina Faso, les tradi-praticiens ont même été invité dans la danse pour qu’ensemble l’on puisse trouver une solution à ce phénomène combien inquiétant. Le ministère de la santé se bat corps et âme pour prévenir tout éventuel cas dans le pays. Et cela à travers la sensibilisation par les médias.
Ce malheur pourrait-il avoir un côté positif pour notre continent ?
Un adage populaire au Burkina dit ceci : « La saleté ne tue pas l’africain ». A vrai dire on pourrait aussi qualifier cet évènement malheureux comme une aubaine pour l’instauration du lavage des mains au savon dans la société africaine. A cet effet, plusieurs structures comme par exemple les associations, les Organisations Non Gouvernementales s’appliquent à faire des dons en matériels sanitaires pour le lavage des mains. Et ces dons sont dirigés vers les écoles, les centres de santés etc. Espérons que ce virus Ebola sera éradiqué le plus vite possible. Et aussi qu’après le passage du virus, le lavage des mains devienne une habitude pour ma très chère Afrique…
Mais une question reste posée :
A quand la réduction des fléaux sur notre très cher continent ?


Radios pirates ou radios communautaires ?

Lors d’une tournée dans un village dans la région de la Boucle du Mouhoun au Burkina Faso, j’ai eu l’opportunité de découvrir une radio pirate. Cette radio a été complètement installée par un enfant du village en question, et avec des moyens techniques très dérisoires. Celui-ci a utilisé de vieux postes radio qu’il a transformé en émetteur et en amplificateur. Et cette radio arrive à couvrir tout le village et certains villages voisins. Le propriétaire à recruté deux autres personnes qui l’aide à animer sa station. Il relaie très souvent des émissions d’une radio communautaire qui se trouve dans la zone pour couvrir les tranches d’antennes vides.

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Photo par Sylvain KOUSSE
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Photo par Sylvain KOUSSE

Le progrès technique est actuellement très effarant, beaucoup d’objet son fabriqués avec plus de performance et plus d’application. Nous pouvons citer l’exemple des téléphones portable comme les Smartphones, les androïdes. Mais il n’en demeure pas moins qu’il y a toujours des couches dans la société mondiale qui n’ont pas accès à ces produits de très grands exploits.
La radio à qui l’on n’accorde pas grande importance, est celle qui permet à presque toutes les couches de la société d’être au même pied d’égalité informationnelle. Dans les zones reculer en Afrique, seules les radios communautaires ont le pouvoir de véhiculer des informations. Et cela pourra avoir un impact considérable sur la population.
Si les dirigeants Africains veulent réussir leurs projets et programmes de développement il serait très sage de leur part d’utiliser les radios communautaires plus que tout autre chose, car il est vrai qu’il y’a la télévision mais elle n’est pas accessible à tous dans certaines zones. En plus la population rurale a très souvent des postes radios à côté d’eux contrairement à la télévision. De même un conseil pour les Organismes Non Gouvernementaux pour le développement en Afrique, c’est de miser plus sur la communication à travers les radios communautaires. Il faut ajouter que les populations dans les zones rurales ont vraiment besoin de ses moyens de communications pour sortir de l’obscurantisme informationnel et intellectuel.

 


Le match Étalons vs panthères au Burkina Faso.

Le match Étalons vs panthères au Burkina Faso.
Les étalons du Burkina, après leur match aller au Gabon qui a été couronné par un échec de deux(02) buts à (0) face aux panthères, ont accueillis ce mercredi 15 octobre 2014 au stade du 4 août les panthères du Gabon en match retour.
Naturellement il faut se rendre à l’évidence qu’une panthère et un étalon n’ont vraiment pas à s’affronter. Puisque la panthère est une fauve, carnivore et l’étalon un herbivore. L’étalon est élégant, charmant, tendre, douce et il a des atouts sportifs bien visibles qui pourront faire croire qu’il est le favori dans un tel duel. La panthère aussi a ses atouts que sont la vigilance, malignité, l’agilité la rapidité et j’en passe.
Comment alors vouloir penser une seule seconde que les étalons puissent gagner face à ces panthères ?
Les étalons ont franchement déployé toutes les cartouches nécessaires de leurs atouts pour contourner la vigilance de ces félins. Les panthères sont restées dans leur calme olympien malgré un premier but assommant des étalons à la 30ème minute de jeux. Comme le dit un adage populaire au Burkina : « le cheval laisse l’âne courir ». Mais cette fois-ci je dirai tout simplement que : « la panthère laisse le cheval courir ». Oui, que ne fut pas la surprise désagréable des étalons qui croyaient avoir fait le nécessaire lorsqu’une des panthères jaillit de son gît, et après avoir troublé la vigilance du gardien des étalons, inscrit le but égalisateur à la 77ème minutes de jeux.
Les étalons abattus par cette action inattendue, ont tenté mainte fois de change la donne mais en vain. Même si nous sommes de fervents supporters des étalons, nous devons quand même nous rendre à l’évidence qu’une panthère et un étalon ne peuvent pas rivaliser. Cela peut arriver à une seule condition peut-être, cette condition est que la panthère et l’étalon aient deux objectifs divergents.
Avant que les étalons n’affrontent les crocodiles du Lesotho, un conseil, apprenez à nager afin de mieux dégommer ces crocodiles comme à la première rencontre. Découragement n’est pas burkinabé. Bon courage aux étalons….

 

 


L’hygiène un grand défi pour l’afrique

La société Africaine a toujours vécu dans un état de délabrement hygiénique pendant longtemps. Elle est confrontée à chaque fois à des maladies qui ont pour la plupart du temps un lien directe avec la salubrité de ses locaux.
Il va s’en dire que l’Afrique a besoin de revoir sa structuration afin d’éradiquer ce phénomène. Dans les zones les plus reculées, il est très souvent de coutume d’entendre dire par certaines couches de la société africaine : « Nous sommes nés trouver que nos grand parents vivaient ainsi, alors nous n’avons rien à y changé. » Dans un endroit où de tels propos sont mis en avant pour justifier l’insalubrité, il s’avère un peu difficile de raisonner la population. Il est clair que de telles attitudes sont à bannir de l’esprit des gens.
Il faut ajouter si nous pouvons le dire ainsi : « le temps dans le quel vivaient nos grand parent est révolu ». Si nous partons sur cette base du temps, dans la période de nos grands parents, il n’y avait pas de très grand mouvement entre les peuples. Pour ajouter à cela, durant les temps anciens, les maladies n’étaient pas à leurs paroxysmes.
Pas plus de quelques années en arrière, on parlait du Sida qui fait des ravages en Afrique, actuellement nous avons le virus Ebola qui s’amène sur la table de la discussion, et toutes ces maladies ravageuses se succèdent sur le sol Africain. Aux côtés de ces maladies citées, il y a celles que l’on appel des maladies tropicales à l’exemple du Paludisme qui assujetti le continent depuis bien longtemps.
A étudier l’évolution de ces maladies, on se rend compte qu’elles ont presque tous un lien avec l’hygiène. Pour éviter le paludisme, il est important d’avoir les alentours de nos concessions propres, dégagés de toute stagnation des flaques d’eau. Ce qui réduit considérablement le nombre des larves des moustiques. Pour ce qui concerne le virus Ebola, avec ce combat sans succès avéré des scientifiques à trouver de quoi combattre le virus, il est une fois de plus recommandé d’appliquer les règles d’hygiènes de base. Telle que le lavage des mains au savon afin de réduire la contagion du virus.
En faisant une petite analyse, force est de constater que d’une manière générale, nos dirigeants doivent établir des règles favorables à la vulgarisation de l’hygiène publique. Ils n’ont pas à attendre des situations d’extrêmes difficultés pour exiger à la population d’appliquer des règles d’hygiène. La population également n’est pas en reste, car l’hygiène doit être un réflexe dans notre environnement à tous.
Sylvain KOUSSE

 


50 ANS: Aniverssaire de l’ Institut Français du Burkina Faso

Institut Français du Burkina Faso ex Centre Culturel Français a soufflé ses cinquante bougies le samedi 20 septembre 2014 à Ouagadougou.

Les autorités burkinabés étaient présentes afin de chanter cet « Happy Birthday » coutumier et encore réitérées leurs reconnaissances aux efforts fait par cet institut à l’endroit de la population burkinabé. A l’occasion, l’institut a ouvert ses portes à la population pour permettre une meilleure connaissance de ses activités.

Une séance de voyage dans l’enceinte du locale a été effectué après le départ des autorités par KPG et son équipe choc, ce qui à permis la découverte des différents compartiments de l’IFBF. Ce voyage s’est achevé par une prestation d’artistes jongleurs qui ont tenu les voyageurs en haleine à leur atterrissage de l’avion KPG& Co.

Cet anniversaire a été l’occasion pour La Bank Of Africa partenaire de l’institut de prouver sa gratitude en offrant un abonnement gratuit de 1000 cartes aux étudiants à compté du Jour de l’anniversaire.

 

Sylvain KOUSSE