tchewolo

Femme à la une: La coach de vie!!!

Parce qu’elles sont fortes mais elles ne le savent pas.

Parce qu’elles sont courageuses mais qu’elles ne s’en doutent pas.

Parce qu’elles sont puissantes mais elles ne sont pas conscientes de leur pouvoir.

Il est temps pour la femme de prendre conscience de ce qu’elle vaut et de ce qu’elle peut.

 

Coach de vie

 

Discipline, détermination et sacrifice, voici les maîtres mots qui qualifient celle qui fait l’objet de cet article.

Marie FADIGA, coach de vie, femme vaillante qui a décidé de se mettre au service de son semblable, conseillère, elle œuvre pour le bien être de ceux qui la consultent. Avec Marie FADIGA chaque cas est un défi à relever, un challenge, une aide, une renaissance.

Nous l’avons reçue, au terme de cette lecture vous saurez qui elle est et quel est son combat !

Tchewôlô : Bonjour Coach Marie FADIGA, Merci de nous accorder cet entretien dans le cadre du mois de la femme.

Marie FADIGA : Je vous en prie, merci à vous pour le choix sur ma personne.

Tchewôlô : Dites-nous, pour vous, qui est femme ?

Marie FADIGA : Au-delà d’être un être humain de sexe féminin : la femme, il est important pour moi de mentionner ceci, est constitué d’un corps, d’une âme et d’un esprit (elle est donc à ce niveau égale à l’homme) la femme pense, réfléchit, apprend, comprend, aspire à être …(elle peut tout faire et tout devenir) ,elle rit s’attriste et s’inquiète, elle peut être blessé elle est un être sensible qui a besoin ( diffèrent de vouloir) d’être aimé, valorisé et de se sentir en sécurité… mais différente dans sa fonction car à l’origine de la société. Elle regorge d’un potentiel énorme, elle est créative, a un œil pour le détail, des capacités innées pour créer, gérer et organiser, elle est capable de supporter la pression à une grande échelle même si elle est parfois réduite a peu. Le monde ira beaucoup mieux lorsque la femme saura qui elle est et ce qu’elle a comme potentiel.

Tchewôlô : Belle description. Merci. Alors Vous êtes coach de vie, expliquez-nous en quoi cela consiste?

Marie. F : Mon rôle est d’accompagner mes clients dans un quelconque changement mais il se doit d’être désiré, aider mes clients à mieux se connaitre et travailler à devenir la personne qu’ils aspirent être. Mon rôle est d’écouter et d’emmener le client à se poser les bonnes questions qui lui permettront d’améliorer sa vie, identifier ses objectifs et par la suite mettre sur pieds des stratégies pour les atteindre tout en l’encourageant et a l’assister lorsqu’il fait face à des obstacles.

Tchewôlô : Pourquoi ce choix ?

Marie. F : C’est en cherchant à me comprendre que j’ai découvert que j’avais un énorme potentiel enfouie en moi, chose que j’ignorais totalement et que je n’aurais pu soupçonner et je suppose que lorsque tu te comprends vraiment tu finis par comprendre les autres et je me suis alors rendu compte que beaucoup de personnes aujourd’hui n’utilisent pas tout leur potentiel, ne vivent pas la vie qu’ils doivent vivre n’étant tout simplement pas conscient de leur potentiel inné.

Tchewôlô : Quelles sont les atouts et les inconvénients liés à ce boulot ?

Marie. F : Les atouts, pour ma part le coaching est une carrière qui pendant que tu travail sur les autres te permet d’apprendre plus sur ta propre personne tout en continuant à t’améliorer de façon personnel donc à te développer tout en aidant les autres, ce qui est une très bonne thérapie.

*Les inconvénients: Les clients viennent vers un coach pensant que le coach doit faire tout le travail alors que le changement commence à partir d’une décision personnel et par la suite  la volonté à voir se changement s’opérer au travers d’actions, de détermination et de discipline.

Tchewôlô : Parlons de la femme africaine à présent, Quels sont selon vous les atouts qu’elle possède ?

Marie F : Je dirais ce qu’elles possédaient et qu’elles ont sans nuls doutes perdues. Je dirais encore ce que nous possédions et que nous avons sans nuls doutes perdues. Pour moi se sont nos valeurs par conséquents notre Identité, sans valeurs à quoi nous serviront nos atouts?!

Tchewôlô : Nous avons donc à vous entendre perdu nos valeurs, alors à ce stade peut-elle aspirer à être autonome ?  Si oui de quelle manière ?

Marie F : Elle peut être autonome bien sûr et je dirais que selon la définition de ce mot la femme africaine a toujours été autonome mais est-ce toujours le cas? Avant de parler d’autonomisation, la femme africaine a surtout besoin de travailler à retrouver tout d’abord ses valeurs et son identité, la femme africaine aujourd’hui se contente d’utiliser ses atouts physiques pour y arriver au lieu d’utiliser son potentiel. L’autonomie c’est la capacité de réaliser des choses par soi-même, développer son potentiel, être indépendante mais cependant tout en connaissant notre fonction et ces limites. L’autonomisation ne doit pas être un prétexte pour les femmes de brandir une égalité des sexes. Nous sommes avec les hommes dans un partenariat un duo et non un duel… chacun se doit de connaitre sa place reconnaitre le travail et potentiel de l’autre afin que nous puissions réellement bâtir.

Marie en plein tournage

Tchewôlô : Vous recevez beaucoup de femme dans vos séances de coaching ? Pourquoi selon vous ?

Marie F : Les femmes sont beaucoup plus conscientes et confortables à partager leurs émotions, leurs peurs, leurs inquiétudes, elles sont habituées à être vue et perçue comme des êtres faibles et sont donc plus en proie à se confier. Le fait que je suis également une femme leur donne de pouvoir s’identifier à moi.

Tchewôlô : L’égalité femme – homme, mythe ou réalité ?

Marie F : Égaux oui mais différents. Égaux  en tant qu’être humain, nous avons les même droits, les mêmes capacités intellectuelle, émotionnelle et  spirituelle mais différents dans notre fonction et nous les femmes devrions célébrer cette différence au lieu de vouloir s’arracher une quelconque égalité avec les hommes. Mes besoins sont différents, ma perception des choses est différente. Je ne suis pas un homme, je suis une femme.

Tchewôlô : Vous êtes une femme, quel est donc le quotidien de Marie FADIGA?

Marie F : Mon quotidien… humm !!! depuis un certain temps sinon depuis ma venue en Côte d’Ivoire, je dirais pleine de surprises, je maitrise alors très peu mon quotidien. Je suis encore en phase d’adaptation à comprendre comment les choses fonctionnent, comment  les gens fonctionnent. Ici les gens sont Chap Chap (comme ils le disent, « pressés »), il faut donc être réactif. Je suis encore choquée du faite qu’ici les gens débarquent chez toi sans forcément appeler (rire), et là il faut souvent être passif, zen prendre les choses simplement. Alors je dirais que mon quotidien, c’est grandir chaque jour un peu plus, apprendre chaque jour une chose nouvelle, c’est beaucoup de tolérance, de patience et de fair-play et d’occasionnel mal de tête. C’est pourquoi, je veille à débuter et à finir ma journée en prière et méditation. Ça forge.

Tchewôlô : (Rire), vous allez vous y habituer très vite vue votre réactivité. Alors un message à l’endroit de toutes les femmes africaines qui nous lisent.

Marie F : Réveillons-nous ! Prenons le temps de nous regarder dans un miroir et regardons à ce que nous sommes devenues, toutes ces choses qui se disent à notre endroit, est-ce vraiment nous? Les actions, réactions, attitudes, la manière de se vêtir de se tenir et même de s’exprimer. Sommes-nous toujours des femmes? Femmes nous étions autrefois respecter, honorer, valoriser ; Valiser par nos hommes et honorer par nos filles, nous avions une identité qui faisait de nous des femmes vertueuses mais malheureusement à vouloir trop ressembler aux autres nous ne savons plus qui nous sommes. Réveillons-nous avant que nous ne nous perdions complètement. Redressons nos foyers, nos maisons, nos communautés et notre nation car nous en sommes plus que capable.

A la recherche de l’inspiration!

Tchewôlô : Un appel qui on espère sera entendu par toutes ces femmes. Merci à vous Marie FADIGA, nous vous remercions pour cet entretien riche en conseil et en éveil de conscience.

Marie FADIGA : c’est moi qui vous remercie pour cette belle lucarne que vous m’offrez pour m’exprimer.

Vous pouvez la suivre sur Facebook https://www.facebook.com/womansglowryupgraded/

Tchewôlô, femme noire, femme du monde parlons d’elles


Femme à la une: La Rassembleuse!!!

Épouse, mère, femme active, elles sont nombreuses à se surpasser afin de s’affirmer au sein d’une société qui ne leurs fait pas de cadeau souvent.

Si Certaines bénéficient de soutien, ce n’est pas le cas pour la grande majorité.

La Rassembleuse

 

Les femmes qui bougent ensemble, solidaire, elles sont à l’écoute l’une de l’autre, c’est le crédo de celle qui est à l’honneur aujourd’hui.

KONE KATIE SANGARE, épouse et mère de 4 enfants, enseignante, professeur de français. Elle est également chargée de la communication et de l’organisation de la Direction de la Pédagogie et de la Formation Continue (DPFC) au Ministère de l’Éducation Nationale, de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle (MENETP). Elle est depuis 2017 la présidente- fondatrice de l’ONG HDF (Haupital Des Femmes).

Découvrons ensemble cette magnifique dame.

Tchewôlô : Bonjour à vous Madame Katie KONE SANGARE, merci pour votre disponibilité.

Katie KONE SANGARE : C’est moi qui vous remercie pour l’honneur fait à mon égard.

Tchewôlô : Merci. Alors dites nous comment définissez vous la femme?

Katie. K. S : Une femme est l’être humain adulte qui appartient au sexe ou au genre féminin. Avant la puberté au stade infantile elle porte le nom de fille. Elle est la partie raffinée de l’homme qui lui rappelle de temps en temps son imperfection. Pour l’homme qui la comprend et la considère elle lui permet de se réaliser et d’être heureux. Enfin la femme est le secret de l’homme.

Tchewôlô : Que Pensez-vous de la femme de nos jours par rapport à celle d’hier?

Katie. K. S : De nos jours, la femme a pris confiance et conscience de ce qu’elle représente aux yeux de la société et surtout de sa valeur auprès de l’homme. Elle s’identifie par rapport à son « MOI » profond. Ce « moi » qui la différencie de l’autre et qui lui permet de s’affirmer en tant qu’être entier. A part celle qui fait un amalgame entre épanouissement, liberté, affirmation et libertinage, la femme d’aujourd’hui est plus épanouie que celle d’hier.

Tchewôlô : Vous vous occupez d’une ONG qui défend les femmes ? Comment fonctionnent les choses ?

Katie. K. S : Notre ONG nommée HDF c’est-à-dire Haupital des Femmes ne défend pas vraiment la femme car nous estimons que ce combat est entrain d’être gagné. Nous visons plus que la défense et ceci découle de cela, nous sommes convaincues qu’il faut une organisation forte, transparente, dynamique, côtoyant les standards internationaux, productrice de résultats impactant «RÉELLEMENT» la gente féminine. C’est dire que certaines femmes pourront bénéficier des effets de synergies entre elles et d’autres bénéficier d’opportunités de travail, d’affaires, de relations et expériences nationales et internationales. En un mot acquérir un équilibre au quotidien. C’est en cela que la femme pourra trouver le moyen de son auto défense. Nous évoluons très bien et j’en suis fière.

Logo HDF

Tchewôlô : Quelles sont les priorité de votre ONG?

Katie. K. S : Le sens de la mise en place de l’ONG HONNEUR- AUTONOMISATION- PROTECTION- IDENTITÉ- TRAVAIL- AMOUR- LIBERTÉ DES FEMMES ; En abrégé ONG HAUPITAL DES FEMMES est de valoriser d’avantage la femme quel que soit le secteur d’activité (ménage, commerce, industrie, service, agriculture, éducation, administration, état etc.) et son niveau d’intervention.

Tchewôlô : Vous êtes aussi dans le domaine éducatif, quels sont les avantages et inconvénients pour une femme dans ce métier ?

Katie. K. S : Je ne vois pas vraiment d’inconvénients  en ce qui me concerne car j’estime tout simplement que je suis dans le prolongement bien élaboré et professionnel  du rôle primitif assigné à la femme.

Tchewôlô : Quel est votre quotidien?

Katie. K. S : Je travaille, je m’occupe de ma famille et j’ai d’autres affaires que je pilote.

Tchewôlô : Pouvons-nous vous classer parmi les « féministe » ?

Katie K. S : Féministe c’est trop dire, notre organisation est là pour encourager les initiatives personnelles des femmes dans tous les secteurs d’activités. Nous voulons booster le «  LION » qui dort en chacune de nos femmes afin d’atteindre le but c’est-à-dire la satisfaction de la  réalisation personnelle de chacune d’elle…

Tchewôlô : Pourquoi ?

Katie. K. S : Tout simplement parce que les féministes ont déjà fait leur part pour que l’éveil  social qui a pour objet l’émancipation de la femme, l’extension de ses droits en vue d’égaliser son statut avec celui de l’homme soit en partie une réalité. Notre organisation vise plutôt à assumer, à assurer le coté pragmatique du travail élaboré en amont par les féministes. Nous sommes donc au niveau de l’exécution de nos taches.

Tchewôlô : Quel serait la chose idéale à faire pour qu’une femme soit autonome ?

Katie K. S : Pour qu’une femme soit autonome, il faut détecter en elle l’amour de ce qu’elle veut réellement faire et ensuite lui donner les moyens pour la réalisation de son objectif. Si nous estimons que le modèle de l’autonomie de l’homme est une réussite, il faut tout simplement faire du copié collé et on parviendra à l’autonomisation de la femme dans les mêmes conditions. Comme la roue, la femme  doit s’adapter au terrain. Car celui qui a inventé la roue en caoutchouc pour mieux rouler sur les routes asphaltées n’a pas réinventé la roue. Il a tout simplement adapté celle-ci à un terrain particulier.

Liberté Pour les femmes

Tchewôlô : Un message à toutes les femmes D’AFRIQUE.

Katie K. S : Notre message sera tout simple les slogans de HDF.

Ensemble nous irons loin ! HAUPITAL DES FEMMES POUR GUÉRIR LA FEMME !

Tchewôlô : Madame Katie KONE SANGARE, encore une fois merci et on vous souhaite le meilleur dans votre projet de venir en aide aux femmes et de les booster  à être autonome.

Katie K. S : C’est à vous le merci. Bon vent à votre blog.

Voici le lien pour la page de l’ONG https://www.facebook.com/profile.php?id=100017216463881

 

Tchewôlô, femme noire, femme du monde parlons d’elles


Femme à la une: La Singulière!!!

La femme ; ne dit-on pas que c’est elle le socle de la famille ? Aimante, douce travailleuse, attentionnée bref les qualificatifs sont nombreux mais insuffisants pour traduire tout le bien qu’elle fait et représente au sein de la cellule familiale et par ricochet à l’humanité. Et cela mérite qu’on s’arrête l’instant d’une journée pour le lui reconnaitre même si des heures paraitraient moindre au vu de son importance dans la société.

Pourtant la reconnaissance de son mérite et de sa valeur a du mal à passer chez certaines personnes. Pourquoi lui rendre un hommage ? Pourquoi la célébrer ? Oui c’est vrai, il y a encore des personnes hostiles à la célébration du mérite de la femme. Primitives ? peut-être, Machistes ? Sans doute. Peu importe, nous on le reconnait ce mérite et on le célèbre.

La Singulière

Je vous ai annoncé une série d’interview avec des femmes de valeur que j’ai eu la chance de connaitre de part leur activités professionnelles.

La première qui ouvre cette série d’entretien, est une femme singulière comme elle aime se faire appeler. Femme de feu, femme de valeur et d’honneur. Et nous partageons depuis quelques temps le même bureau, la même passion : le micro.

En effet, sa joie de vivre, son aisance, sa prestance et son charisme ont retenu mon attention. Cette femme est d’une beauté naturelle, sait ce qu’elle veut et n’a pas peur de s’exprimer quand cela est nécessaire. Avec elle, le noir est noir et le rouge l’est autant.

Intelligente, elle est la vice présidente d’une association dénommée: Génération Innovante,  une synergie citoyenne, dont le but est de « créer un nouvel écosystème » basé sur des valeurs humaines et qui contribuent au développement de la Côte d’Ivoire. Elle adore la lecture, les voyages, la découverte mais une chose encore plus, elle s’adore ! Ne dit-on pas que nous devons nous aimer avant de demander aux autres de le faire ? Son amour pour elle-même est si évidente que nous l’avons surnommée « Narcissa » à la radio (rire). Mais en dehors de tout elle est adorable et serviable.

Pour la journée de la femme, je lui ai posé quelques questions pour avoir son avis sur la Femme, ce qu’elle représente pour elle, et avoir sa perception  des abus et des violences qui lui sont faits.

A l’agence virtuelle de Royal Air Maroc au MASA 2014

Justine Gnepady, c’est son nom, 13 ans de métier d’hôtesse de l’air. Aujourd’hui elle a décidé de descendre et de se poser sur terre pour une reconversion au métier d’animatrice sur Abidjan 1 (105.6).

Tchewôlô : Justine Gnepady, ma singulière, bien heureuse de passer un moment d’échange avec vous.

Justine Gnepady : Tout le plaisir est pour moi Tchewôlô merveilleuse femme Africaine.

Tchewôlô : Merci bien. Alors comment Justine définit- elle la femme ?

Justine Gnepady : Pour moi la femme c’est d’abord la vie et ensuite je la définirai par la force, le courage, la passion, la tolérance, la détermination bref c’est l’être merveilleux par excellence. Elle est complète et bonifie l’homme.

Tchewôlô : Que pensez-vous de la femme du 21e siècle par rapport à celle d’autrefois ?

Justine G : oh belle question ! La femme d’aujourd’hui au contraire de nos mamans est extravertie, elle sait ce qu’elle vaut et prend sa place dans cette société contemporaine. Elle a en effet beaucoup plus d’opportunités de s’affirmer. Elle ne s’inscrit plus ou du moins ne se cantonne plus  dans ce rôle de femme au foyer qui subit sans avoir sans dire mot. La femme de nos jours connaît ses droits et veille à ce qu’ils soient respectés.

 Tchewôlô : Après 13 ans de carrière, qu’est-ce qu’on retient?

Justine Gnepady : 13 ans c’est toute une vie et je retiens que j’ai été une privilégiée avec toutes ces belles choses que j’ai pu découvrir. Il y a eu beaucoup de contacts tissés dans le monde, beaucoup de grandes villes et de pays visités, de nouvelles cultures connues et acquises. Mais le plus important pour moi a été les relations humaines. Dans ce métier on n’a pas d’apriori, ni de préjugés et ça je l’ai su assez tôt.

Tchewôlô : Justine et la violence ?

Justine G : La violence, me révulse. Je suis évidemment contre toutes formes de violences en général, mais surtout contre les violences faites au plus vulnérables, c’est-à-dire les femmes, les enfants, les personnes âgées et les personnes à pathologies lourdes.

Tchewôlô : Justement parlant des femmes, que pensent-elles de la violence faites à leur endroit ?

Justine G : Les violences contre le genre féminin sont lâches et sont à proscrire. Les femmes victimes de violences morales, physiques et psychologiques sont meurtries dans leur chair. Elles doivent bénéficier d’assistance psychologique et médicale de façon urgente. Je pense qu’il faille les accompagner le temps qu’il faudra car une femme mal dans sa chair ne pourra éduquer ses enfants et partant la nation.

Tchewôlô : Dans le milieu de l’aviation précisément pour les hôtesses de l’air, à quel type de violence sont-elles livrées ? Physique, morale ou les deux à la fois ?

Justine G : Dans ce métier on y rencontre des violences verbales et physiques.

Tchewôlô : Comment cela peut se manifester ?

Justine G : ces violences se manifestent par des injures, des humiliations et souvent des coups physiques portés par des passagers indisciplinés qui, souvent, ont abusé de l’alcool. La peur de l’avion ou l’angoisse de l’altitude est un facteur qui favorise aussi les violences.

Tchewôlô : Avez-vous déjà été une victime ou un témoin ?

Justine G : Oui j’ai été plusieurs fois témoin de ce genre de violence verbale gratuite, mais le cas qui me vient toute suite en tête est celui d’un homme, cinquantenaire qui, une fois l’avion atterrit, et pendant qu’il roulait encore sur la piste avant le parking, s’est levé et a ouvert les coffres à bagages. Il a donc mis en danger sa vie et celle des autres passagers voisins au cas où un bagage se retrouvait sur la tête d’un passager. Une collègue venue faire respecter la consigne (s’asseoir et s’attacher jusqu’à l’extinction des consignes lumineuses de sécurité) après plusieurs annonces du chef de cabine, s’est vue injuriée grossièrement, je vous épargne les mots utilises. Bien évidemment elle a enclenche une procédure et a porté plainte et il a dû répondre de ses actes.

Tchewôlô : Ce métier met-il en valeur la femme ? Ou alors quels sont les dangers liés à ce métier pour la femme ?

Justine G : Comme tout métier fait avec amour et responsabilité, oui il met la féminité, la beauté de la femme en évidence. Cependant quand nous allons en profondeur c’est un métier qui a beaucoup d’inconvénients pour celles qui veulent construire une famille. Pas assez de temps pour voir et éduquer ses enfants pour celles qui en ont, difficulté à enfanter pour d’autres liées aux effets de l’altitude sur ces femmes. A part cela c’est un métier passionnant.

Tchewôlô : Un message à l’endroit de nos détracteurs :

Justine G: À toutes ces personnes qui pensent que la femme est un être simple, dépourvu de toute force et de toute intelligence, je voudrais les laisser parler mais je voudrais plutôt m’adresser aux femmes et aux filles, et leur dire ceci : mesdames, mesdemoiselles vous êtes magnifiques, vous êtes fortes, vous êtes les meilleures. Cependant tant que vous ne connaîtrez par votre  propre valeur, personne ne viendra vous ajouter du prix.

Prête pour démarrer son émission

Tchewôlô : Nous n’allons pas nous quitter sans connaître les raisons de votre reconversion dans l’univers des médias? Pour rappel vous êtes animatrice radio

Justine G : Alors dans l’aviation, il y a une maxime qui dit qu’une fois sorti du métier de personnel naviguant, vous pouvez embrasser n’importe quelle carrière. Alors je l’ai vérifié avec cette reconversion (rire). Mais il faut signifier que cela a été un concours de circonstance, un pur hasard car c’est grâce à un ami actuel Directeur Général de la radio dans laquelle j’évolue qui  m’a fait appel pour l’aider à rehausser l’image de marque de son media. J’ai répondu à l’appel et finalement le virus du micro m’a ravagée positivement et je me suis découverte une nouvelle passion et je m’y plais bien jusqu’à ce que je m’envole ailleurs.

Tchewôlô : Justine, nous vous remercions pour votre disponibilité. Bon vent dans votre nouvelle destination.

Justine G : C’est moi qui vous remercie.

Elle vous donne RDV du lundi au jeudi de 18h à 20h, pour le talkshow de la radio et tous les samedis de 10h à 12h pour son émission dédiée au genre féminin : « Singulière ». C’est sur Abidjan 1, la radio de babi.

https://web.facebook.com/justinegnepadyofficiel/?hc_ref=ARQUFbungJBF7iomiAl2PoDKvBIb9zRrZMr9qK1g2UuNR-L7mGtiIehf9rak2mJqnoM

 

Tchewôlô, femme noire, femme du monde parlons d’elles

 


Mois de Mars, Mois de la Femme.

 

Stop ! On n’abîme pas une rose.

 

A toi qui la bats ;

A toi qui la frappe ;

A toi qui l’insultes ;

A toi qui la méprise ;

A toi qui la refoule ;

Oui c’est à toi que je m’adresse !

 

As-tu conscience de sa valeur ?

Sais-tu réellement quelle place elle occupe dans le sein du créateur de l’univers ?

Sais-tu seulement ce qu’elle vaut ?

Surtout ne me parles pas de son comportement, de son attitude ou de ses caprices.

Parles moi plutôt de sa grâce, de ses attributs, de sa fragilité, de sa force, de sa persévérance et de ses sacrifices.

Quel que soit ce que tu appelles femme de valeur ou non, elle demeure une FEMME.

Célibataire ou mariée, elle mérite le respect et la considération. Si elle ne se respecte pas comme tu aimes à le dire, alors aide là à avoir cette valeur intrinsèque, qu’elle ignore elle-même. Ne lui jette pas la pierre, comme les gens l’ont fait jadis avec la femme pécheresse.

Femme rime avec douceur, peu importe son caractère et sa personne. Saches trouver et toucher son point sensible et tu découvriras la merveille cachée qu’elle a en elle.

Dépose tes armes face à elle, elle n’est pas ton adversaire.

Who run the world, Girls !

Traduction : Qui dirige le monde, les filles ! Les femmes !

Titre d’une des chansons de la célèbre chanteuse américaine, Beyonce knowles.

 

Je fais la rencontre de différentes femmes tous les jours ; de ma mère à mes collègues en passant par mes sœurs, mes amies, les femmes que j’ai la chance ou non de connaître par le biais de leur travail et parcours exceptionnel. Je me rends compte, aujourd’hui, combien de fois une femme peut être forte et courageuse.

Pour ce mois dédié à la femme, la part belle sera faite à celles que j’ai eu la chance et le plaisir de rencontrer. Elles sont différentes de par leur savoir-faire et leur style mais elles sont toutes des perles, des femmes battantes, courageuses, entreprenantes et aimables. Vous allez les découvrir et prendre plaisir à les lire.

Il est important d’avoir des modèles de vie. Je ne vous parle pas de nos mères, la mienne (Ma rose noire), vous la connaissez déjà ; mais de ces autres femmes qui de par leurs actions arrivent à créer un changement dans l’esprit de ces hommes encore « primitifs », par leur comportement, qui doutent toujours du pouvoir de la femme sur la société.

Femmes de valeur, femmes de feu, elles seront à l’honneur dans Tchewôlô.

 

Tchewôlô, femme noire, femme du monde parlons d’elles

 

 


Poupée sexuelle? C’est quoi cette histoire ?

3 Belles et généreuses poupée prêtes à servir/ Crédit Photo Google

Depuis le début de l’année 2018, je vois et j’entends un peu partout sur les réseaux sociaux « poupée sexuelle » Il s’agirait d’une poupée pour satisfaire les désirs sexuels des hommes.

Choquée, perdue et énervée, je me suis un peu renseignée à ce sujet.  Bah oui j’ai besoin d’éclairer ma lanterne.

Alors de par sa définition selon Wikipédia,  une poupée sexuelle est un « jouet sexuel » imitant les formes du corps humain et permettant de réaliser seul des relations sexuelles. Elles sont destinées à un public masculin. À l’origine ce sont les marins qui créaient des poupées à l’aide de vieux vêtements féminines à usage sexuel qu’ils surnommaient « dame de voyage ».

Je m’arrête à cette définition et à ce détail. Un jouet sexuel ; un objet inventé par des personnes qui a défaut de leur femme l’utiliserait pour satisfaire leur libido. Je suis surprise qu’une chose aussi banale prenne de l’ampleur et que l’on s’énerve pour cela. Alors pourquoi faire un débat autour de son utilisation ?

Oui dites-moi une chose si les hommes décident de se contenter des poupées sexuelles, c’est un choix assumé. Ils ont leurs raisons. Remarque, la poupée demande pas d’argent, pas de crise de jalousie et bien plus elle est obéissante. Alors qu’une femme, c’est tout le contraire et c’est beaucoup de chose à faire. Des disputes à n’en point finir, des dépenses somme toutes inutiles pour l’entretenir etc… Les hommes seraient-ils fatigués des femmes ? Nous sommes toutes matérialistes selon eux. Ils sont heureux d’avoir une esclave sexuelle pour satisfaire leurs plus belles folies au lit mais pourtant ils oublient une chose : le prix d’achat. Lol !

Au Nigeria elle serait de 800.000 naira, d’aucun disent 3.000.000 de F.CFA. Waouh ! S’offrir une poupée à ce prix et s’énerver que sa copine réclame 50.000 F.CFA par mois, respect les mecs.

Une internaute ivoirienne énervée a écrit ceci : « Les gens sont souvent idiots quand même avec leur histoire de poupée ou nouvelles rivales des femmes. Dites-moi, vos poupées vous parlent-elles? Tiennent-elles des conversations avec vous? Vous préparent-elles de bons plats ? Font-elles des gosses?  Votre ménage ? Quand tu seras invité à un dîner d’affaires elle sera là à tes côtés ?

Les Européens sont dans leurs délires, laissez-les ! Et je vous informe que ce n’est pas pour ceux qui n’ont pas fortune, ce jouet sexuel ».

Elle n’a pas tort, ce qui est bon pour l’occident ne l’est pas forcement pour le continent africain.

Ces poupées sont des créations japonaises. Vu le pouvoir de la publicité, certains sont tout de suite convaincus que s’ils en avaient ils n’auraient plus besoin d’une petite amie.

Ma petite pensée.

Vous savez, dans un monde où il y a un projet de limiter le nombre d’enfant par famille ; Un monde ou les hommes et les femmes du même sexe sont libres de s’aimer et se lier par les liens sacrés du mariage. Dans un monde où les Hommes et les animaux s’accouplent ; Un monde où la pédophilie prend de l’ampleur, où la violence est devenue un fait banal, où l’on s’entretue sans aucune pitié, bref l’on ne doit pas être scandalisé par ce genre de phénomène. Les choses sont assez claires, la mutation, les changements conduiront à cette fameuse fin du monde. On aura plus de naissance mais que des morts et on réussira à stopper le peuplement de la terre puisqu’il n’y aura personne pour procréer.

Si les hommes ont décidé d’être avec des jouets sexuels, on ne peut que leurs souhaiter bon vent. Après cette expérience ils reviendront, qui sait, vers les vraies.

C’était moi depuis Yopougon, Abidjan (Côte d’Ivoire)

Tchewôlô, Femme noire, femmes du monde parlons d’elles !

 


BYE BYE 2017: Quel est ton bilan personnel?

Souriez à la vie, elle est belle.

Au seuil de 2018, il est bon pour chacun de nous de pouvoir faire son bilan personnel. De nous assoir et de revoir de film de cette année qui va prendre fin. Avant d’entamer une nouvelle année, il faut se redonner des objectifs, de nouvelles résolutions, éviter certains pièges et surtout de continuer dans la recherche du bonheur.

  • Pourquoi un bilan personnel ?

Le bilan personnel est un exercice qui nous permet de connaître ce que nous possédons et ce que nous devons. En sommes comme l’expliquerai un comptable c’est notre « actif » et notre « passif ». Il présente notre personne.

Mon coach Marie Fadiga a une autre définition. Elle dit ceci : « c’est le fait de prendre le temps de se poser les bonnes questions et faire le point de notre parcours. C’est un tableau réaliste qui nous montre clairement où nous en sommes à ce moment précis de notre vie ».

Le bilan personnel se fait à la fin de chaque année, ne sachant pas quand on va quitter ce monde alors il ne faut pas attendre à la fin de sa vie pour le faire. Il est super important de se poser et de faire son bilan. C’est un moment crucial à ne pas négliger.

  • Son importance

Nous avions prévu faire des choses cette année qui n’ont pas abouti. Le bilan de fin d’année nous permet de savoir si oui ou non nous avons atteint nos objectifs fixés en début d’année. Il va nous révéler si notre année a été positive ou non. Trouver ce qui nous a empêchés d’atteindre certains objectifs. Tout doit être pris en compte, de la prise de décision jusqu’à la réalisation ou pas des objectifs.

Il est important aussi dans le cadre où il nous permet de mieux nous informer sur nous-même et en le faisant nous devons être très honnête, transparent. C’est un jugement personnel. Nous sommes le seul jury, il n’y a pas d’audience. Nous sommes face à nos faits et méfaits.

Si nous souhaitons nous améliorer, si nous comptons devenir meilleurs ainsi que votre situation, il est très important de le faire. Le bilan est tout aussi positif que négatif à ne surtout pas se focaliser sur les points positifs. Il est bien de puiser dans le négatif pour s’améliorer.

Le bilan est personnel certes mais nous pouvons nous diriger vers un coach de développement pour nous orienter. Il saura nous poser les questions qui vont nous aider à trouver les réponses, qui pourront apporter solutions aux problèmes et améliorer l’année suivante.

Voici des questions à se poser :

  • Quelle a été au cours de cette année ma plus grande erreur ?
  • Quelle leçon en ais je tiré ?
  • Suis-je en harmonie avec moi-même ?
  • Malgré mes nombreuses activités suis-je épanouie ?
  • Malgré ce que je montre aux autres suis-je réellement heureuse ?
  • Quelle est ma plus grande peur ?
  • Qui est ce qui compte sur moi ?

Si Nous arrivons à trouver réponses à ses questions, il est clair et sûr que l’année prochaine sera mieux car vous convenez avec moi que nous n’allons plus reprendre les mêmes erreurs et nous allons affronter nos peurs et donner toujours envie aux autres de nous voir toujours heureux et épanouies.

Mon bilan je le fait actuellement car pour moi, il peut prendre plusieurs heures ou jours. Je dois me rappeler tous mes faits et gestes de cette année, trouver les « tops » et « Flops » pour être meilleure l’année prochaine. Faites comme moi !

Faisons nos bilans pour une meilleure rentrée dans la nouvelle année en mettant sur pieds nos plus belles actions de développement.

Joyeuses fêtes à tous. Soyez en paix avec cette année qui se termine et illuminez avec celle qui arrive.

 

                                                  

S’affirmer peut importe le déluge.

TCHEWOLO, Femme noire, femmes du monde parlons d’elles !


« Il faut que je me marie »

MME BAMBARA Hema,  jeune et belle mariée

« Tu te maries quand ? »
Que celle qui n’a jamais entendu cette phrase, passés les 25 printemps, lève la main !

Le mariage, de nos jours, est un effet de mode. « Dans mon cercle d’amis, ils sont tous mariés, alors il faut que je fasse pareil pour que nous ayons le même statut, ou encore, pour être à l’abri, en sécurité et être considérée par mon entourage. » Voilà les inquiétudes qu’ont certaines célibataires de nos jours.

En Afrique, le mariage est vu comme un refuge, une assurance et une reconnaissance sociale pour la jeune fille. Le regard de la société change quand elle arrive à se trouver un mari.
C’est très important pour une femme de trouver sa « côte » assez rapidement. Elle est plus respectée et considérée. Pour certaines même, aussitôt mariées elles deviennent presque chef de famille. Peu importe leur âge, elles auront des responsabilités qu’on ne peut confier à une célibataire. Dépassez la trentaine sans être encore mariée et vous serez confrontées à tous type de préjugés. Vous serez « mangée » à toutes les sauces. Au quartier, vous serez montrée du doigt et pire encore si vous êtes « bancable ».

Cette superbe chanson intitulée « Soungourouba* »de Tiken Jah Fakoly, artiste-compositeur en langue malinké, illustre bien mes dires. Tiken dit en substance : « Moi, sur la route du marché, on me montre du doigt en disant de moi que je suis une fille facile, une frivole juste parce que je ne suis pas mariée…Mais si, il est vrai que Dieu est celui qui donne l’enfantement, qui donne l’argent et qui donne même l’intelligence, alors il est clair aussi que c’est lui qui donne le mariage….Si Dieu décide de la date de ton mariage, aucun être ou esprit sur cette terre ne peut l’empêcher. »
Dieu est donc le seul décideur de nos destins, alors pourquoi se précipiter pour avoir un foyer ?

 Un effet de mode?
Ils sont nombreux à se marier parce que l’autre a réussi à trouver sa paire. La jeune fille la plus exposée est confrontée à une question de statut social. Malheur à elle si elle refuse le premier venu et n’est pas encore casée à 30 ans : on va lui rappeler ce refus d’il y a 5 ans ou moins.

 Le rôle de la famille?
Nos mères sont très souvent la cause des mariages rapides de leurs filles. Elles veulent toutes participer à ce merveilleux jour, être aussi félicitées par leur entourage. « Ma fille s’est mariée, gloire à Dieu ! » Sans mauvaise pensée, loin de là, elles peuvent forcer leurs filles à se caser. Cette dernière, voulant faire honneur à sa mère, peut accepter le premier venu. Puisque « l’étude » approfondie ne sera pas faite, bonjour les dégâts. Disputes, regrets, on n’arrive pas à supporter et voici l’irréparable : soit le divorce, soit on vit dans un foyer douloureux.

Voilà les raisons que j’ai pu trouver pour évoquer l’envie pressante des jeunes à se mettre la corde au cou.

J’ai eu la chance, par le biais de mon métier d’animatrice, d’interviewer Marie FADIGA, coach de vie et de développement personnel, qui m’a énuméré d’autres raisons ou causes.

Coach de vie et de développement personnel

« Beaucoup de personnes, et notamment de jeunes, courent au mariage dans le but de satisfaire leur pulsions sexuelles, disons, pour éviter de vivre dans le péché (pour ceux qui sont religieux) ou encore faire des enfants hors mariage. Bien que le sexe soit une chose importante dans le mariage, ça ne paiera jamais nos factures. Cette motivation ne peut donc pas, à elle seule, être la base d’un mariage solide donc durable. »

 A la recherche de la « bonne » femme de maison
Nous avons ce type d’homme qui se marie pour, en vérité, avoir une présence féminine dans sa maison qui lui fasse le petit ménage et lui prépare des mets. En dehors de cela, ils ne savent pas trop quoi faire de leur épouses. A leur yeux, elle est tout juste bonne à tenir la maison. Un tel homme ne pourra jamais remplir son rôle auprès de sa femme, c’est-à-dire l’aider à se développer et à être une meilleure version d’elle-même.

 Les papiers ou encore mariage blanc
Un désir égoïste car, souvent, pendant que l’un des deux parties veut être aimé, l’autre est focalisée sur ce qu’il veut tirer de ce mariage : ses papiers. Alors, qu’arrive-t-il après obtention de ce bien ? Utiliser un autre être humain pour parvenir à gravir les échelons de la vie est une tragédie.

 Parce qu’on a mis une femme enceinte
Bien que cela choque certains, on ne se marie pas parce qu’on a mis une femme enceinte. Oui, il te faudra prendre tes responsabilités et assumer tes actions, mais te mettre la corde au cou parce que tu as été physiquement attiré par une personne qui, par la suite, a fait un enfant avec toi, ne garantira en rien que vous passerez toute votre vie ensemble. Car vous ne partagez pas forcement les même valeurs et les même besoins.

Coach life

✓Les motivations du mariage
Chacun dira qu’il a de bonne raison pour rentrer dans le mariage mais avec autant de divorce on se doit de revenir sur nos motivations. Si nous devions demander à 10 couples divorcés, ils nous diront que lors de leur unions ils étaient sûr de s’être marié à la bonne personne pour toutes les bonnes raisons…alors quelles sont selon nous les bonnes motivations pour rentrer dans le mariage, car rappelons-nous que le mariage est pour les personnes matures, or beaucoup d’hommes quoi que grands sont encore enfants et des femmes bien qu’ayant la capacité d’enfanter sont encore des jeunes filles…. Être mature est selon moi la première condition pour rentrer dans le mariage. La maturité te conduira à chercher, à te découvrir pour discerner pas ce que tu veux (cours terme), mais ce qui est bon pour toi (long terme).

Le deuxième point est de trouver le bon partenaire. Nous comprenons donc que le mariage est un partenariat dans lequel les 2 parties sont gagnantes, ou les deux parties doivent faire des efforts ayant tous deux des responsabilités vis à vis de l’autre, comme rendre la personne qui partage notre vie heureuse et épanouie en créant une atmosphère propice. Le bon partenaire est Celui/celle avec qui nous pouvons nous projeter dans le future peu importe ce qu’il nous réserve tout en mettant à la disposition de l’autre nos habilités, potentiel dons, talents, finance, énergie, attention, etc… Pour l’aider à se développer et continuer à atteindre sa pleine maturité et nous donner d’accomplir nos rêves, notre vision.
Et lorsque nous trouvons une telle personne on ne peut que l’aimer, et l’Amour est pour moi la seule bonne raison pour entrer dans le mariage.
« Le Mariage est un duo et non un duel » Dixit Marie Fadiga
Après cet échange, j’avais une question : « suis-je prête à me mettre la corde au cou ? » (Lol)

En sommes, soyez donc complices, ayez les mêmes convictions, les mêmes centres d’intérêts, ne jamais manquer de conversation. Si vous trouver une personne qui vous complète alors n’hésitez pas, épousez-là !
Chères sœurs, le mariage n’est pas une finalité, si nous trouvons le bon partenaire engageons-nous mais ne faisons pas un choix pour faire plaisir à une tierce personne car notre vie personne ne viendra la vivre à notre place.
N’oubliez pas, on ne se marie pas pour divorcer. C’est pour le meilleur, pour le pire et pour toujours jusqu’à ce que la mort nous sépare.

Tchewôlo, Femmes noires, femmes du monde parlons d’elles.

Soungourouba : Fille facile, frivole en langue malinké.


Brisée

Je ne sais si c’est une bonne chose, je ne sais si c’est mal.
Je ne sais pas si je dois laisser ou cacher ce que je ressens, mais je l’aimais et je pensais que lui aussi m’aimait.
Je ne suis qu’une fille qui veut parler d’amour, d’un amour perdu, d’un cœur brisé. Je veux parler de l’histoire d’une fille, d’une femme écartée et trahie.
Cette histoire peut ressembler à la vôtre. Elle m’a été conté et je la partage avec vous pour que vous sachiez que vous n’êtes pas seule. « You’re not alone ».
Elle croyait avoir trouvé l’heureux élu. Elle l’avait choisi et elle était heureuse. Enfin ! Il est là. Il était certes bizarre avec beaucoup de principes mais elle le préférait aux autres prétendants.
Comment le décrire en quelques mots ? Grand, élégant, aimant, adorable, respectueux et le point essentiel, le meilleur point pour elle : il était ancré dans la religion. Elle avait trouvé sa perle rare. Certes, il n’avait pas encore une bonne situation financière, il ne travaillait pas encore mais il avait des opportunités en vue. Elle priait et espérait que Dieu lui ouvre les portes de l’emploi pour qu’il soit enfin autonome et qu’il l’épouse. Elle implorait Dieu le père : « Père, tu unis ceux qui croient en ta parole et qui craignent ta colère. Nous voulons vivre selon tes volontés, alors père, fasse que les choses aillent de mieux en mieux pour lui. En ton nom j’ai prié. Amine ».
Ils avaient des projets de mariage. Elle était bien avec lui. Elle se sentait en sécurité avec lui. Pourtant ils étaient loin l’un de l’autre, lui dans un pays voisin et elle en Côte d’Ivoire. Malgré cela elle n’avait aucune crainte car il savait la mettre en confiance.
Mais vous savez comme moi que l’amour parfait n’existe pas. L’histoire de Cendrillon est une fiction. L’amour nous rend souvent poète et nous inspire à écrire nos émotions. Lisez ce qui suit et vous comprendrez l’amertume de cette fille.

Photo d’illustration prise sur Google by 7sur7.be

Plus mature, plus sobre, plus responsable que les autres que j’ai connu. Il m’a flashé, je croyais que tout était acquis. Croyais ? Non, j’en avais l’assurance car la base de notre relation était bonne. Lui là-bas et moi ici, on a essayé de faire comme on peut mais c’était toujours un plaisir de se retrouvé. On aimait être ensemble. Des jours, des mois et même des années se sont écoulés. Après un an déjà on parlait mariage. Waouh ! Le rêve de toutes les jeunes filles. On parlait enfant, on parlait de nos projets, on se disputait comme un vieux couple. On se demandait comment et où allons-nous vivre ? C’était ma seule inquiétude, laisser tout et aller vers l’inconnu, mais sa présence me rassurait. Pour rien au monde Je n’allais mettre cette relation en péril.

Il était mature, il m’a flashé et j’ai succombé.

Seulement voilà, en plein rêve, il m’a ramené à la réalité. Quelle froideur ! Je l’ai reçu comme de l’eau glacé sur mon corps. Que c’est dur de voir un rêve se briser en mille morceaux mais avec une lenteur incroyable.

Il était mature, il m’a flashé et j’ai succombé.

Il me dit :« Je suis confus ; Je ne suis plus sûr de mes sentiments ; Et je ne sais quoi faire ? » Il m’a dit qu’il était confus et ne savait pas quoi faire ?

Il était mature, il m’a flashé et j’ai succombé.

Il me dit qu’il est confus mais qu’aucune femme n’est à l’origine de sa confusion ;
Il me dit qu’il est confus mais que je suis une femme formidable.

Il est resté confus juste deux semaine et après rien n’était plus pareil. L’histoire du prince charmant venait de prendre fin. Aujourd’hui il vit heureux et je suis heureuse pour lui. J’ai fait un rêve et Dieu n’a pas réalisé, lui seul sait pourquoi ?
Je ne lui en veux pas et je sais que vous non plus. Je partage cette histoire pour que vous ne regrettiez aucune rencontre, aucune relation. Personne n’entre dans nos vies par un simple hasard. Dieu a déjà tout prescrit.

Cette histoire m’inspire un sujet, un thème qui mine ma société et ma communauté. « Le Mariage ». C’est pour bientôt ✊👍

Tchewolo, femme noire, femme du monde parlons d’elles !


Polygamie : Quand les hommes transgressent la règle

On le sait tous, la polygamie est un phénomène très rependu en Afrique, surtout en Afrique de l’ouest où certains pays comme le Mali sont allé jusqu’à la légaliser.

Pour justifier cette pratique, les hommes se basent sur certaines sourates du saint Coran. On peut citer comme cela la sourate 4 versets 3 qui dit bien ceci  et je cite : « Si vous craignez d’être injustes pour les orphelins, épousez des femmes qui vous plaisent. Ayez en deux, trois ou quatre, mais si vous craignez d’être injustes, une seule ou bien des esclaves de peur d’être injustes ».  Le ton conditionnel est mis en avant dans ce passage ; « Si » ayant été employé à deux reprises. Le verset de cette sourate parle de crainte, de justice, d’attitude qui échappe en règle générale à l’homme. Ils ignorent très souvent le fond réel de ce verset et s’attardent le plus sur une partie, pour justifier le fait d’avoir quatre femmes. Et pourtant un autre verset, le verset 129, de la même sourate du livre saint évoque ceci : « vous ne pouvez jamais être juste envers vos femmes, même si vous le désirez ardemment ». Ces deux versets coraniques me permettent de comprendre que les musulmans n’ont pas bien cerné la notion de polygamie dans l’islam. Ils font abstraction de toutes ces indications que Dieu donne pour mieux les orienter. Si nous remontions plus loin nous pourrions comprendre que la polygamie n’était pas une préinscription islamique, mais existait déjà en Arabie saoudite, en Orient et en Afrique. C’est seulement après la guerre sainte que lorsque plusieurs hommes avaient perdu la vie et que leurs femmes se retrouvaient veuves et seules avec des orphelins sous la main, qu’alors une solidarité s’imposa au sein de la communauté. Marier les veuves et s’occuper des orphelins, d’où la sourate intitulée « Les femmes » ; histoire d’honorer la femme dans l’islam.

S’ils prennent en exemple le prophète de l’islam, il est bien pour eux (les hommes) de savoir que ce dernier à épouser Khadîdja alors qu’il n’avait que 25 ans et elle 40 ans et que jusqu’à la mort de cette dernière, alors qu’il avait 50 ans n’était toujours pas polygame. Il s’est remarié avec plusieurs femmes pour des raisons politique, familiale ou sociale.

Ô hommes d’ici et d’ailleurs, dites-moi comment vous arrivez à gérer plus d’une femme dans vos foyers ?

La femme est un être très versatile, nous savons tous comment elle a été constituée (Selon les livres saints, elle a été créé à partir d’une cote de l’homme) à part ce fait personne ne sait comment et quand elle réagit. On dit de nous des êtres compliqués mais aimants. C’est vrai que la femme est un mystère mais certains hommes arrivent à caser jusqu’à 04 femmes dans la même maison. Gentlemen ou pas il y a des hommes encore sur terre qui arrivent à faire ce que le saint coran dit concernant la polygamie. Elles ne sont pas nombreuses celles qui acceptent la rivalité. Mais je me demande comment elles arrivent à s’entendre et à dompter le mari ?

Tout part de la 1ère épouse qui si elle arrive à canaliser la 2e et que cette dernière aussi respecte l’ainée, le mari sera le plus heureux de tous les hommes et aura réussi son pari.

Je vous explique en quelques mots l’histoire de ma petite mémé. Elle a duré avant de se marier et lorsqu’elle a eu son homme, elle était très heureuse jusqu’à ce que son homme décide de prendre une autre pour dit-on l’aider. Avec le conseil de certaines personnes de son entourage, elle devint boudeuse lorsqu’elle a su qu’une autre allait venir. Mais parmi les siens il y a de bonnes âmes qui lui ont prodigué d’excellent conseil. Elle a tout simplement accueilli sa rivale avec joie. Dans cet état d’esprit il est clair que la nouvelle venue va pas se guinder elle va juste reconnaître la grandeur d’esprit de son ainée. Aujourd’hui elles sont comme des sœurs partageant le même homme. Elles s’habillent de la même manière, la deuxième ayant fait des études aide la 1ère analphabète a géré son commerce. Il arrive qu’elles accouchent a intervalle restreint du coup seul les parents proches savent dissocier les enfants. Ils forment une magnifique famille. Le mari ne peut dire du mal de l’une devant l’autre. Elles sont très complices.

Ce que je viens de vous relater tantôt, c’est lorsque tout va bien dans le meilleur des mondes. Mais quand est-il lorsque le contraire se produit ?

Il y a des cas où la 1ère est délaissée au profit de la seconde et dans ces cas-là, bonjour la catastrophe ! Sorcellerie, maraboutage, envoûtement… pour ne citer que cela font surface. La paix et la quiétude fuiront à tombeau ouvert du foyer.

Les hommes pensent qu’ils sont la base de la bonne entente entre les femmes ? Et bien c’est faux seule la femme décide de faire régner le bonheur dans son foyer.

Vous voulez vivre une belle vie de polygame ? Et bien trouvez la bonne femme pour commencer et ensuite trouvez les autres qui vont la respecter. Sinon je vous conseille de bien prendre note de cette parole sainte qui évoque la polygamie.

         

                    Tchewolo, femme noire, femme du monde parlons d’elles.

 

 

 

 


La femme au foyer/ La ménagère

Ma sœur le jour de son mariage traditionnelle.

Les deux catégories selon « Moi »

Le titre de femme au foyer est, généralement, attribué à toutes femmes mariées. Celui de ménagère est par contre, destiné à celles qui sont mariées et qui n’ont pas d’autres activités que de s’occuper des tâches ménagères, de monsieur le mari et aussi des enfants.

Cet article traite de cette catégorie de femme. Vous en connaissez quelques-unes sans nul doute, il y a au moins une ou deux dans votre entourage. Savez-vous le nombre de catégories de ménagère qu’il y a ? Moi j’en ai trouvé deux.

Catégorie champi(1), les vraies ménagères :

Elles sont nées et ont appris tout d’une mère, elle aussi ménagère. Pour elles, la vraie femme, c’est celle qui reste au foyer pour s’occuper de son mari et de ses enfants. Elles ne savent rien de l’école classique (elles ne savent ni lire, ni écrire) mais elles savent tout de l’école de la vie. Elles sont d’excellentes cuisinières, pas besoin de recette ou d’un cahier de cuisine volumineux pour faire de bons plats, elles connaissent tous les petits secrets depuis le bas âge. Elles se marient assez tôt et font des enfants sans compter car c’est un don de Dieu. Pas besoin de servante à la maison, elle n’a pas d’autres activités, alors pourquoi avoir un bras en plus pour le travail quotidien ? Elles sont courageuses et très disponible pour leurs maris. Ils sont leurs dieux sur terre. Elles ne vivent que pour eux et leurs enfants.

Au passage, Savez-vous que normalement lorsque vos parents acceptent qu’un homme devienne votre mari, ils n’ont plus un quelconque droit de regard sur vous ? Eh bien oui ! Chez nous, même si tes parents sont malades et en incapacités, tu dois obtenir l’autorisation de ton mari pour aller les voir. Il est ton laisser-passer.

Revenons à nos ménagères. Je disais tantôt que les vraies ménagères sont celles qui sont loin de ce que vous et moi appelons « Femmes émancipées ». Elles sont soumises et très serviables, qualités d’ailleurs très demandées avant le mariage en Afrique. Elles n’ouvrent la bouche que lorsque leurs hommes leurs en donne la permission.

Petite parenthèse : Question sexualité, aucunes connaissances (elles ignorent tout du kamasoutra) lol, se serait très irrespectueux pour l’homme de voir sa femme prendre des initiatives, pourtant il se laisse dominer quand il est dehors.

Bref ! Elles sont superbes nos mamans ménagères, j’admire leur courage. Elles sont loin de toutes les idées d’émancipation que l’on se fait de la femme. Elles sont nées et mourront soumises loin de ce qu’on pourrait appeler « Émancipation ». Elles ne sont certes pas instruites mais elles sont souvent très heureuses dans leur vie quotidienne.

Catégorie minime, les ménagères par défaut :

Elles sont souvent nées d’une mère elle aussi ménagère, mais qui a dû lutter pour qu’elles soient scolarisées. Malheureusement elles n’ont pas fait long feu sur les bancs de l’école et le meilleur moyen de réussite c’est de trouver un mari afin de fonder un foyer et se mettre à l’abri du besoin. Les mamans des ménagères de cette catégories ont su leurs donner des astuces en cuisines afin qu’elles puissent être de bons cordons bleus et bien nourrir leur famille. Ne dit-on pas que pour avoir un homme il faut bien prendre soin de « son ventre et de son bas-ventre »².

Lorsqu’elles ont trouvé ce dernier, elles ont un « chez elle » et étant donné qu’elles savent lire et écrire, elles s’arrangent, du coup, à avoir la bénédiction de leur conjoint pour faire un peu de commerce. Ne jamais rester dans un foyer sans rien faire de ses dix doigts, il faut aider son homme en cas de besoin même si souvent il peut arriver que ce dernier refuse en prétextant que c’est lui l’homme et que c’est son devoir de subvenir aux besoins de sa famille, (de vrais machos) Alors à défaut d’être des directrices de société ou ingénieurs, elles seront des femmes d’affaire. Elle aura ainsi le droit d’espacer les naissances de ses enfants et de souvent tenir tête à son mari. Cela s’accentue quand elle commence à gravir les échelons dans les affaires (femme et pouvoir).

La femme au foyer ayant un certain pouvoir, représente souvent un danger. Mais elle connaît le code de conduite d’une bonne femme « respecte ton homme car la réussite de tes enfants dépend du respect que tu portes à leur père ». Tellement de choses dans un foyer. Une femme soumise à son homme aura pour bonne conséquence, la bénédiction de ses enfants. C’est cette phrase que nos mères nous disent et répètent. Une phrase qui se transmet de génération en génération. Cette catégorie de femme au foyer va se prendre une servante pour tout faire…Car trop occupée par ses affaires. Elle ira même à oublier son mari et du coup la servante aura pour autre tâche, l’accomplissement du devoir conjugal et pourra peut-être devenir la seconde épouse.

On me disait souvent qu’il n’y a pas plus illettré que celui ou celle qui n’est pas allé loin à l’école. Pourquoi ? On me répondait toujours : « Eh bien tout simplement parce qu’il croit tout connaître, alors qu’il est loin de savoir grande chose ». Il n’est ni illettré ni sachant, donc dangereux. Bref ! La femme illettrée ignore tout de l’émancipation par contre celle qui a été au moins une fois à l’école connait la notion d’émancipation et du coup elle connait ses droits et devoirs mais va très souvent ignorer ses devoirs et se concentrer que sur ses droits, ce qui peut ruiner son couple.

La ménagère est la plus talentueuse des femmes. Elles s’occupent d’un homme, engendrent des enfants, les éduquent et les met au service du monde. Aucun de ses enfants ne va recevoir une éducation venant d’une servante. Elle est là pour lui inculquer les valeurs morales.

NB : La première catégorie de ménagère est entrain de s’estomper petit à petit plus aucune femme ne se marie pour rester au foyer sans rien faire.

Juste une petite parenthèse.

Femme as-tu bien cernée la notion d’émancipation ?

Nous sommes aujourd’hui à l’air de l’autonomisation de la femme c’est-à-dire donner son autonomie à la femme, permettre qu’elles fassent ses propres choix qu’elles décident et qu’elles fassent également partie des grandes instances de décision dans les pays. Nous réclamons tellement notre émancipation à haute voix que souvent nous perdons la notion intrinsèque de l’émancipation. Femme malgré ton émancipation et malgré la loi qui te donne les mêmes droits que tu peux faire pareil ou plus que l’homme mais tu demeureras « Femme ».

#GIRLPOWER je dis « oui » « yes », mais je veux juste signifier qu’il ne faudrait pas se substituer aux hommes. Nous avons d’autres armes que nos larmes que nous pouvons utiliser sans en abuser.

Vous allez certainement critiquer cet article mais si ce que je dis est faux alors je suis tout ouïe je vous écoute.

                   

                                                                 Tchêwolo, femme noire, femme du monde parlons d’elles.

 (1) Champi: Une manière de dire championne dans le langage familier ivoirien

(2) Expression pour dire qu’il faut nourrir un homme aussi bien avec la nourriture qu’avec le sexe.


Mon pass Mondoblog

Intriguée, je me suis levée pour regarder par la fenêtre, j’aperçus alors une foule, l’agitation était palpable et je pouvais sentir une certaine euphorie. Portable à la main, les regards fixés vers le centre, certains filmait ce qui se passait, d’autre moins entreprenant regardais simplement tantôt la main porté sur la tête ou vers la bouche, comme pour signifier une inquiétude ; Que pouvait-il bien se passer en bas de mon immeuble, dans ma rue habituellement calme, là était toute la question.

Je me disais alors : « si je sors pour regarder, je pourrais perdre du temps et rater des actions mais si je reste là, je ne saurai absolument rien ». Tant pis ! Je m’engage.

En descendant les escaliers avec à la vitesse de l’éclair, je n’ai pas entendu maman qui m’appelait. Bref,  j’avais en tête mon « affairage ». Une fois sur les lieux, il y avait toujours du monde, peut-être plus encore. Première réaction, demandé à un jeune qui filmait la scène :

– Mon frère qu’est ce qui se passe ? Et à lui de me répondre.

– Il y a une jeune fille qui est en transe depuis un moment et elle dit des paroles bizarres.  Oups ! Ce sont des scènes que j’évite au maximum car ma mère me disait souvent que durant leur moment de transe, ces personnes-là avaient tendance à choisir une cible pour les aider à vénérer leur génie. Généralement, elles ne tombent pas en transe par hasard, il y a toujours un facteur déclencheur. Soit de l’eau qu’on verse sur elles par inattention, soit la présence d’une foule trop encombrante.  L’envie de me retourner était là, le soleil aussi et il faisait une chaleur plus que étouffante, mais je voulais absolument savoir qui était l’actrice principale.

-Ok, juste un coup d’œil et je rentre. Me suis-je persuadée.

Je me faufile parmi la foule, toujours plus agitée et curieusement inactive et je vois une jeune fille assise la tête baissée telle une désœuvrée, le corps couvert de poussières, les cheveux au vent. Elle tremblait encore des pieds. A peine  ai-je posé les yeux sur elle qu’elle leva la tête. Elle avait le regard vide et dégageait une expression que me figea.

– Oh mon Dieu ! C’est Alice !  Ai-je crié, peur et inquiétude se sont entremêler pour envahir mon corps.

– C’est mon amie, s’il vous plaît, il faut qu’on appelle ses parents, seul son frère sait comment la calmer.

Et Merde, j’avais laissé mon téléphone sur mon lit. Qui pour m’aider ? Autour de moi, les gens n’avaient qu’en tête le scoop. Qui sera le premier à publier cette scène sur les réseaux sociaux. L’esprit d’entraide avait disparu pour laisser place à une certaine indifférence presque primaire et animale. J’avais les larmes aux yeux. Alice souffrait et je ne savais pas comment joindre ces parents.

Les genoux sur le goudron maltraité par la chaleur, je l’ai attrapée par les bras pour essayer de la calmer, espérant que de bonne foi se manifestent et viennent me prêter un coup de main.

                                                       Tchewôlô, femme noire, femme du monde parlons d’elles

 


À la femme de ma vie, ma rose noire, l’unique

Elle est ma force, elle est mon âme, elle est ma vie.

Si elle n’avait pas été là, ma vie serait colorée autrement. Peut-être d’une couleur plus fade.

De sa belle peau d’ébène, j’ai hérité. Oui je suis noire, noire et fière.  

Femme noire dans tous les sens du terme.

Elle est tenace, vivace et efficace.

La rancœur n’a point de place dans son cœur. Elle partage son amour sans compter. Elle a donné vie à dix êtres mais en a élevé plus encore. Sa maison a toujours été une cour commune. Elle rassemblait, unifiait et prenait soin des autres. Tout le monde y avait sa place et on y trouvait toujours de quoi à manger. Elle n’était pas riche d’argent certes, mais elle était riche de cœur. Elle avait toujours de quoi à donner aux autres, sans rien demander en retour.

Valeureuse femme, elle dit souvent ceci : « Tu sais ma fille, une femme dans un foyer, ne devrait pas faire la différence entre ses enfants et ceux des autres. Ton foyer doit être le refuge de tout le monde. Dieu te bénira pour toutes ces belles actions ici ou dans l’au-delà ».

Ma mère n’est peut–être pas la meilleure des femmes, si tant est qu’il en existe, mais elle est celle que je veux devenir. Taillée à son image je veux être. C’est mon idole, mon modèle de femme, et pourtant elle n’a aucun diplôme. Elle est pétrie de talent. Voulez-vous savoir lequel ? Eh bien c’est tout simple, elle est une femme au foyer, on les appelle « les ménagères »

La suite dans le prochain Article…. Je vous parlerai des ménagères !

 

Tchewôlô, femme noire, femme du monde parlons d’elles