Tokpanou KOUDJO

Sacrifice humain: l’usage maléfique de l’internet par les  » gayman » est devenu un danger de mort pour la société.

Le phénomène prend de plus en plus de l’ampleur dans mon pays le Bénin. Il n’y a plus de jour où les nouvelles d’un enfant, d’une femme ou d’un homme tué, ne parviennent aux oreilles des populations. Les disparutions des êtres humains deviennent de plus en plus fréquentes. Les corps sans vie, se retrouvent au coin d’une ruelle, dans un buisson ou tout simplement enfoui dans le trefonds nauséabond d’un puit abandonné loin du village. Parfois, les corps des victimes sont amputés, un organe arraché. La preference va du coeur, au sexe en passant par le prélèvement du sang. Les auteurs de ces crimes se recrutent dans tous les rangs de la société. Un voisin avide d’argent, un ami pressé de s’enrichir et parfois le mari ou la femme qui livre son conjoint aux boureaux assoifés de sang humain. L’un des derniers cas est celui d’un jeune qui a égorgé son épouse, l’a vidé de son sang avant de se livrer lui- même à la police.

A la base de ces actes de sacrifices humains, est indexé le phénomène dénommé « gayman » connu ailleurs sous la dénomination de  » broutteur ». En effet pour envoûter leur potentielle proie et  » couper » des sommes importantes d’argent, les broutteurs qui se recrutent dans tous les âges (notament les jeunes moins de 30 ans) nouent des pactes diaboliques avec les fétiches, ces esprits aux pouvoirs surnaturels et parahumains.

Les « hounnons » propriétaires et dignitaires de ces esprits maléfiques font faire à ces jeunes désireux de s’enrichir par l’internet, des rituels qui les amènent à donner à boire du sang humain, à leur « démon » dont le plus connu dans la société est le « klinssi ». Un fétiche typiquement issu des pratiques sataniques, dont le secret rituel fut autrefois bien gardé dans les couvents religieux. Mais de nos jours, le secret se vend moyennement des billets de banque. Les jeunes conscients ou non du danger qui se cache derrière la promesse de détenir cette puissance et de vite s’enrichir s’engagent sur une voie sans retour où au finish c’est le sacrifice humain qui vient couronner les demandes de plus en plus pressantes de l’esprit qui ne se rassasie jamais assez de sang humain.

Le phénomène devient de plus en plus préoccupant, que tout le monde a la peur au ventre. Ces  » gaymens ou broutteurs » sont dans tous les coins de rue. Le fétiche se  positionne sous les sièges de véhicule et des motos. Apparemment nul n’est à l’abris de se faire dévorer par une puissance invisible manipulée par des coeurs insensibles et des mains inexpérimentées. Pour le moment, les parents redoublent de conseils et renforcent la surveillance autour des enfants.

Mais l’ampleur du phénomène dépasse cette barrière sécuritaire parentale et les autorités nationales, les forces de l’ordre sont interpellées pour étouffer et mettre hors d’etat de nuire ces criminels qui se servent de l’internet pour nuire à leurs compatriotes.

Tkp.


Au Bénin, l’effort d’éviter une année blanche aux apprenants devient un impératif républicain.

Les souvenirs des années 88-89 reviennent hanter l’esprit de ceux, qui élèves ou étudiants vécurent ces moments de debrayage dans les écoles et à l’Univesité Nationale de Bénin.

Jeune élève, je venais de décrocher avec brio mon Certificat d’Etude de Fin d’Enseignement de Base (CEFEB).  J’étais le plus jeune des sept élèves de mon école à avoir realisé cet exploit. Oui, exploit car réussir à cet examen en ce temps- là, n’était pas à la portée de l’élève moyen. Bref, je devais commencer ma nouvelle vie de collègiens à la capitale, au CEG Davié, sur les traces de ma soeur aînée qui m’y précéda deux ans plus tôt. Mais hélas, c’est sans compter avec les mouvements de grève en cours dans le pays depuis les années 85 et qui connurent leur apogée en 89. La célèbre étudiante Wawounwa Thérèse, et ses paires faisaient trembler le féroce régime dictatorial du président revolutionnaire Kérékou. Tout le pays fut paralysé: services d’Etat fermés, les fonctionnaires transformés en trafiquants d’essence, les élèves à la maison, les étudiants matraqués, emprisonnés et tués. Enfin, ce fut l’année blanche qui m’accueillit aux portes du CEG Davié.

De nos jours, loin de cette période révolutionnaire, le mécontentement gronde de plus en plus dans le rang des étudiants et des enseignants. Certains exigent de meilleures conditions d’étude, d’autres font semblant de refuser les salaires,mais exigent leur statut particuluer. Quant aux agents de santé, ils sont aussi mécontents. Reformes dans le secteur, oui, mais avec integration de tous. Les salaires sont defalqués à tous, grèvistes ou non. C’est l’application des textes. Mais le debrayage continue.

Dans ce contexte, le gouvernement et les syndicats jouent au jeu de cache-cache. Les séances de négociations sont reportées sine die. Mais au moins le  » ciel de Banamé » s’en mêle. Le « dieu esprit saint » sur la terre joue au médiateur ou à la médiatrice. Elle a rencontré certains syndicats, sûrement pour les inviter à la retenue et ne pas perturber l’ordre républicain.

Pendant ce temps tous les voyants clignotent avertissant de la survenue imminente d’une année blanche dans le pays autrefois désigné « quartier Latin » de l’Afrique.

Les jours à venir pourraient mieux nous situer.

Tkp.

 

 


Le déguerpissement des espaces publiques a commencé à Cotonou.

Le gouvernement de la Rupture puis du Bénin Révélé était fortement attendu sur cette opération de déguerpissement des espaces publiques occupés dans les grandes villes du Bénin.

En effet annoncé à grands renforts de démonstration musclée par le préfet du Littoral, appuyé par le ministre du cadre de vie, cette activité est devenue effective ce jour. IL s’agit pour les occupants des espaces publiques de libérer lesdits domaines avant le 31 décembre 2016, sous peine de se voir éjecter des lieux manu militari.

Les propriétaires assistent impuissants à la démolition de leur immeuble situé dans l’emprise de l’espace publique.

Opération controversée, diversement appréciée par les différents acteurs de la société, elle se tient fermement ce jour et selon un calendrier bien défin, sous l’oeil vigilant de l’auteur de la création de la ligne rouge à Cotonou, le très actif préfet du Littoral. Il faut cela pour les béninois diraient certaines langues, car trop de désordre dans cette démocratie où chacun semble connaître ses droits plus que l’autre mais où personne ne se demande quel est son devoir.

Il faut venir chez moi au Bénin pour voir comment les trottoirs sont occupés par des vendeurs et vendeuses, des espaces de jeux occupés par des vendeurs d’essence frelatées au vu et au su des autorités compétentes. Mais depuis la révélation du Bénin révélé, voilà le toboulisme (néologie créée à partir du nom du préfet du Littoral) qui maintient les béninois au respect.

J’ai compris que le béninois peut être respectueux des décisions de l’autorité pourvu que cette derrnière reste ferme et ne fait pas de clientélisme. Après le deguerpissement des espaces, c’est sûr que l’autre terrain où la Rupture va s’essayer est la lutte contre la vente illicte de l’essence frelatée dite kpayô au bord des voies publiques.

Bravo aux actions du Bénin révélé et que le béninois soit pour une fois discipliné. Le président Talon est clair et ferme là dessus, Gouverner,  c’est la vertu et la rectitude

 


Bénin: Les fonctionnaires du secteur public marquent la Rupture avec le gouvernement de la Rupture.

Ils n’entendent plus se laisser faire. Ils, ce sont les fonctionnaires du secteur public du Bénin, notamment ceux du Ministère des Finances et de l’Economie. Pour ces habitués des grandes primes et autres motivations pécunières hors salaire, les méthodes de fonctionnement du Nouveau Départ, ne seraient pas compatibles avec leur attente en adoptant le concept de la Rupture pour rompre avec la continuité des « après nous c’est nous« . Greve fonctionnaire 3Alors ils ont décidé de marquer la Rupture avec l’allégresse qui a suivit l’élection du nouveau président et son investiture le 06 avril 2016. Talons renforcés  et rehaussés, ils ont décidé de battre le macadam pour signifier leur mécontentement à Monsieur le Président de la République,Son Excellence le  Chef du Gouvernement, le Chef Suprême des Armées, la Haute Autorité, Chef de la Magistrature, TALON. Que veulent-ils ou que dénoncent -ils? Je ne saurais le dire, en effet la motion de grève ne m’était point adressée. Mais j’ai pu lire sur les pancartes érigées au cours de la marche de protestation, qu’ils ne veulent plus la nomination des retraités au Ministère des Finances et de l’Economie. Par ailleurs j’ai pu apercevoir sur les étiquettes qu’ils souhaitent « des concours professionnels à bonne date«  mais aussi le maintient des « DRFM« et des « DRH« car il n’y a de richesses que d’hommes selon toujours nos révoltés.

Talons renforcés ils battent le trottoir contre TALON
Talons renforcés ils battent le trottoir contre TALON
Greve fonctionnaire4
Etiquettes de mécontentement brandies les manifestants crient leur desarroi

Donc cette fois-ci en réalité, il ne s’agit point de revendication de primes ni d’une quelconque augmentation de salaire. Mais de quoi s’agit-il donc? Les premières résistances contre les réformes de la Rupture? Le Ministre des Finances et de l’Economie laisse toutefois la porte ouverte au dialogue et invite ses administrés à avoir de l’audace pour oser réaliser des changements et devenir plus performants. Dans tous les cas, il reste et deumeure le seul ordonnateur du Ministère des Finances et de l’Economie. Vivement que le Président Talon ramène nos mécontents de leur haut  talon pour chausser la même pointure de compréhension et de paix pour le bon fonctionnement du service public.

Tkp.


Bénin: Les fraudeurs découvrent la formule secrète de la boisson Coca Cola.

Mécanisme d'extraction de la boisson coca cola de façon traditionnelle
Mécanisme d’extraction de la boisson coca cola de façon traditionnelle

On pensait que ce fut la formule de boisson la plus gardée au secret dans monde. Mais depuis peu des fraudeurs béninois ont mis la main sur ladite formule. Ils produisent de façon traditionnelle la boisson phare des USA: Le Coca Cola.Comment parviennent-ils à le faire? Je ne le sais point car je ne suis pas dans les secrets des dieux. Dans tous les cas beaucoup de cannettes de boissons de Coca Cola made In Bénin village, sont déversées sur le marché béninois. Les experts parleraient aisément de boissons frelatées et de contre façon. Aux douaniers et aux autres forces de l’ordre de faire donc le ménage pous sauver la vie des consommateurs.

Pendant combien de temps durerait encore cette machination et manipulation de la vie des populations à qui on fait consommer des produits toxiques. Même si déja la boisson Coca Cola made in América, était déja un poison, compte tenu de son impact sur la santé, demontré par beaucoup de scientifiques et nutritionnistes, qu’en serait-il de cette boisson fabriquée dans les cabanes d’un faubourg du Bénin.

Que les autorités nous sauvent.

Tkp


BENIN: Fait insolite dans la ville d’Abomey, un arbre se met à consumer spontanément de l’intérieur.

Le Bénin est perçu à l’international comme berceau du vodoun. Ce n’est pas exagéré de le dire car c’est du Bénin que le culte vodoun fut exporté vers les Antilles et les Amériques au décours du commerce triangulaire. Le 10 janvier est retenu au niveau national pour commémorrer les religions endogènes et les divinités. Des faits les plus surnaturels les uns que les autres viennent étayer cette thèse qui fait du Bénin, un pays de mythe.


1-Un arbre qui brûle spontanément de l’intérieur.

Il ne s’agit pas sûrement d’un phénomène qui survient régulièrement. Nous savons qu’il a des volcans qui entrent en éruption spontanément et versent leur larve magmatique brûlant dans la nature sur plusieurs kilomètres. Nous avons aussi vu des séismes qui secouent la terre et détruisent tout sur leur passage, sans parler des tsunamis qui ravagent tout ce qu’ils rencontrent sur leur chemin.Tous ces phénomènes ont une explication scientifique. Mais à voir un arbre qui se consume spontanément de l’intérieur jusqu’à dégager du feu, la fumée et la braise sur son tronc, c’est du jamais vu. Il faut venir au Bénin, dans la ville historique d’Abomey dans la région centre du Bénin pour voir ce mystère.

observer la braise et la fumée qui se dégage du tronc d'arbre
observer la braise et la fumée qui se dégage du tronc d’arbre
Une foule de curieux qui se mobilisent pour voir le phénomène
Une foule de curieux qui se mobilisent pour voir le phénomène

2- Hypothèses

Dans un contexte pareil où le mystère se mêle aux réalités physiques, nombreuses sont les hypothèses évoquées par les uns et les autres. Le point commun à toutes celles-ci est que ce phénomène ne relève pas du naturel. Forcéemnt ce feu qui consume de l’intérieur provient d’une activité occulte selon certains. Ceux -ci assimillent l’arbre à un repaire de sorciers qui auraient procédé à des festins macabres. Certains pensent qu’il s’agit d’un arbre fétiche qui serait en train de révéler ses forces surnaturelles occultes.

Dans tous les cas pour le commun des mortels qui ne peuvent voir qu’avec des yeux physiques, il s’agit d’un arbre qui brûle de l’intérieur spontanément. Y a-t-il une place pour les réflexions scientifiques? Possible. Mais pour l’instant, le mystère perdure. Les réalités endogènes et cultuelles du Bénin sont têtues et s’imposent.

les curieux venus nombreux ne veulent point se faire conter l'événement.
les curieux venus nombreux ne veulent point se faire conter l’événement.

Tkp.

Une équipe de sapeurs pompiers est mobilisée pour parrer au plus grave
Une équipe de sapeurs pompiers est mobilisée pour parer au plus grave

 


Thomas Sankara: Un martyr négligé au Burkina Fasso.

Comme le fit le Christ il a donné sa vie pour sauver ses convictions politiques et sociales en lesquelles il croyait. Mort en martyr après avoir été trahi par son plus proche ami et frère, le Président capitaine Thomas Sankara connaît une seconde mort dans son pays, du fait de la négligence et de l’oubli que sa mémoire matérielle subit au quotidien.


1- Une visite sur les traces de Thomas Sankara.

Je me suis toujours juré que mon premier point de chute dès mon arrivée à Ouaga serait le cimetière où Thomas Sankara fut enterré à la hâte après son horrible assassinat le 15 octobre 1987 au siège du Conseil de l’Entente à Ouagadougou. Effectivement l’occsasion m`a été donnée la semaine dernière de faire un tour au Burkina Fasso et donc de réaliser mon rêve de me recueillir sur la tombe de mon leader charistimatique.

Mais quelle ne fut pas ma surprise désagréable de constater que ce qui devait être un lieu de recueillement et d’inspiration, un sanctuaire pour nombre de leaders africains et mondiaux est laissé dans une ruine totale. Un grand espace dit «  cimetière« , avec quelques tombeaux dispersés dans une broussaille mal entretenue. Ce fut mon premier choc. Comment peut-on laisser un endroit d’aussi haute importance dans une ruine sans pareille. Même mon ami Burkinabè qui a eu la gentillesse de me servir de guide, se perdait dans l’orientation et le site réel ou le président Thomas aurait été « enfoui«  à la hâte en ce jour sombre d’octobre 1987. Finalement nous avons eu recours à un riverain qui a accepté nous conduire sur ce qui restait des peirres tombales où le révolutionnaire et de ses autres collègues d’infortune qui ont trouvé la mort avec lui dans les mêmes circonstances barbares furent inhumés.

Plus rien ne reste des tombeaux. Si ce n’est des blocs de pierres remués dans tous les sens. Notre guide improvisé nous donna comme explication que ce désordre est dû à l’exhumation des restes pour raison d’enquête.

Cimetire Thomas Sankara. Mon ami et moi postant derrière ce qui reste des pierres tombales de Thomas
Cimetière Thomas Sankara. Mon ami et moi postant derrière ce qui reste des pierres tombales de Thomas
Reste des pierres tombales de Thomas. Lisez avec attention Président- Chef de l'Etat
Reste des pierres tombales de Thomas. Lisez avec attention Président- Chef de l’Etat
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Un sanctuaire abandonné à la ruine.
Bloc de pierre illustrant l`état actuel du cimetière Thomas sankara
Bloc de pierre illustrant l`état actuel du cimetière Thomas sankara

Je n’ai rien contre l`enquête pour établir les circonstances du décès du capitaine Thomas et ses collègues d`infortune: Je trouve même que c’est capital pour enfin faire le deuil de nos martyrs. Mais je suis contre l’abandon dans la ruine  d’un lieu aussi symbolique. Même si le gouvernement défunt a voulu tuer avec Sankara tout ce qui lui est rattaché, au moins que les autorités actuelles et les responsables de la municipalité sauvegardent la mémoire physique des «  sacrifiés«  du peuple. Au delà de l’aspect révolutionnaire, la municipalité de Ouagadougou peut faire de ce lieu un site touristique à forte destination. Mais hélas nous sommes une fois encore en Afrique.

2- Cap mis sur la maison famililale de Thomas Sankara à Ouagadougou.

Après mon amertume au cimetière je me suis décidé à rendre une visite de courtoisie à la famille du capitaine Thomas Sankara en plein coeur de Ouagadougou. Mon ami Kaboré après quelques détours me conduisit donc dans cette maison paternelle qui a vu naître le grand leader. Ce qui frappe d’emblée est la sobriété de la maison. Une maison semblable à toutes celles qui l’entourent à la différence que sur le mur de celle-ci est frappée une plaque nommant la rue «  Rue Joseph SANKARA« 

A l’intérieur de la maison, c’est la même simplicité que celle qu’incarnait Thomas Sankara. Une belle soeur du capitaine nous accueillit avec sourire aux lèvres et forte sympathie et nous présenta quelques photos archives de mon leader. Ensuite je fis une visite émouvante des lieux où mon feu capitaine a passé ses jours d’étudiant. Ce fut pour moi une visite de recueillement et d’inspiration. Le martyr est mort, vive le martyr: La patrie ou la mort, nous vaincrons.

 

 

 


Sécurité internationnale: désormais je voyagerais volontiers nu.

Le contexte international est de plus en plus marqué par l’insécurité et le phénomène du terrorisme avec ses attentats très meurtriers. Nulle part au monde, plus personne ne se sent en sécurité et tous nous sommes devenus méfiants les uns des autres. Le voisin et surtout le voisin inconnu inspire une peur inavouée.Tout le monde se méfie de tout le monde.


1- Les contrôles de plus plus renforcés aux frontières et aéroports.

Je suis un pigeon voyageur. Ma passion est le voyage. Mais de plus en plus, cette passion devient lourd à porter. Il y a un peu plus d’un mois je passais par la Côte d’Ivoire pour rejoindre un pays de la sous région. Mais les formalités de police furent rapides. Non encombrant. Mais il y a deux jours que j’ai fait le même itinéraire et alors ce fut éprouvant. A l’aéroport d’Abidjan, la file des voyageurs fut très longue: une longue queue. Les policiers devaient contrôler méticuleusement l’identité de chaque voyageur. Mais encore là pas de problème.

Mon désarroi va commencer au poste du scanner. Là encore une longue file. Mais en plus des baggages à fouiller, il faut enlever chaussures, bracelets, collier et même la ceinture. C’est là j’ai donc décidé de voyager désormais nu. En effet après avoir enlevé la ceinture du pantalon, que reste t-il? Il reste à ce que le pantalon tombe. Le pantalon tombé, que reste t-il? Que le sous vêtement m’abandonne. Alors pour aller plus rapidement dans ces contrôles et arranger aussi la tâche aux policiers et autres garde-frontières, je voyagerais désormais nu.

Un voyageur aussi irrité que moi s’indignait de tout ce temps de contrôle. Alors tranquilement je lui ai rappellé que le week end noir de Grand Bassam en est pour quelque chose. La securité à tous n’a pas de prix. Il faut perdre en temps pour qu’un salaud d`éclairé ou de soi disant illuminé ne fasse exploser l`avion en plein air.

Controle aeroport C.I
Voyageurs en attente de contrôle dans le hall de l`aéroport d’Abidjan. Une longue file
Contrôle des voyageurs à l'aéroport d'Abidjan
Contrôle des voyageurs à l’aéroport d’Abidjan

2- les dérives et perversions sont au rendez-vous

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Ici ce sont les seins qui sont « fouillés«  pour les mêmes besoin de sécurité

Cette situation de fouille corporelle laisse une grande porte ouverte à la perversion et aux manoeuvres de harcellement ou d’attatouchement sexuel. Les gardes-frontières en profitent avec plaisir et à fonds. On palpe les seins à la femme, on lui caresse en passant l’entre jambe. Oui la sécurité collective n’a pas de prix. Mais est ce à tel point?  Mais quelle bombe ou explosif une femme peut-elle cacher dans son sexe ou dans son sein. En tout cas nous voulons vivre en sécurité partout sur la terre, mais aussi un peu de dignité pour nos femmes, nos soeurs et nos mamans. Les terroristes savent comment contourner tous ces mécanismes de surveillance pour apporter la terreur dans nos villes mais surtout dans nos coeurs. Pour finir avec le terrorisme, les puissances qui se disent les gardiens du monde savent bien où attaquer le mal à la racine. Mais l`hypocrisie qui est le maître mot de la gouvernance mondiale sait dicter sa loi. Pour le moment nos femmes se font palper les seins et fouiller le sexe par les garde-frontières et les kalacknikov continuent de faire pleuvoir leurs balles sur d`honnêtes citoyens. Tkp.

Fouille securitaire
Un garde frontière fouillant l’entre jambe d’une voyageuse


Election présidentielle au Bénin: Trente trois partants, un seul élu.

Le verdict est irrefutable. Point n’est besoin d’attendre la Cour Constitutionnelle pour déclarer que le futur président du Bénin sorti des urnes a pour nom Patrice TALON. Le roi est mort, vive le roi. Un pouvoir s’en va et un autre s’installe. Le changement et la refondation font place à la rupture et c’est le Bénin qui gagne.


 

1-Le président Boni YAYI, agent de publicité du président Patrice TALON.

Il a pour nom Patrice TALON. Le nouveau président élu de la République du Bénin, n’est pas un inconnu de ses compatriotes. Depuis octobre 2012, il occupait la scène politico-publique du Bénin et des régions que le Bénin interesse par cette ténébreuse affaire dite de tentative d’empoisonnement du chef de l’Etat en fin de mandat, le Dr Profeseur Boni Yayi. En effet si Patrice Talon que nous devons nous employer désormais à appeller Son Excellence Monsieur le Président, se coulait douce dans ses affaires de coton et d’usines d’égrenage sans se faire connaître du monde populaire béninois, il faut dire qu’il aurait bénéficié d’une publicité gratuite de la part du chef de l’Etat sortant et de son système. Le système dis-je aurait contribué à faire sortir le Futur Excellence de l’ombre et à le mettre sous les lampadaires ou les lampions des béninois. En tout cas durant plus de deux ans, le président sortant Yayi Boni fut l’agent de publicité du futur ou actuel Excellence Monsieur le président de la République du Bénin. Reste à savoir comment les factures de cette publicité seraient payées par le futur locataire du palais de la Marina?

2- De l’exil au pouvoir.

Contraint à se réfugier en France pour échapper à la machine répressive politico-judiciaire de son ex-associé Excellence Monsieur le Président de la République Patrice TALON, va parfaire son plan de prise du pouvoir et se faire entourer des gros bonnets intellectuels, peu politiques selon certains mais très habiles et aussi rusés que lui,


et occuper la scène nationale progressivement et étendre son réseau et ses filets à travers le pays du nord au sud et de l’est à l’ouest. Renard sûrement il fouinait tranquilement dans les brèches, les élargissait et s’adaptait tel un caméléon et avançait à pas lents mais avec forte assurance.

Ainsi le 20 mars 2016 vint livrer le secret de polichinelle des béninois: Finir avec le système YAYI et donner feu vert à son frère et ennemi juré: Patrice TALON. Tout le monde le savait. Les béninois étaient fatigués de leur président, mais tout le monde se demandait qui allait le remplacer. Celui-ci n’était sûrement pas loin du pouvoir, car il l’aurait financé et l’aurait monté lui-même depuis 2006. Il nommait les ministres et gerait les affaires du pays par procuration: c’est le génie du futur Excellence Monsieur le Président de la République.

3- Les leçons à tirer de cette élection.

La première leçon est que cette élection s’est déroulée dans le calme. Les béninois ont voté sans violence aucune.

La deuxième leçon est celle de l’humilité en toute chose. En effet vu le grand fossé qui s’est creusé entre les deux présidents, le sortant et l’entrant, il faut une bonne dose d’humilité des deux côtés pour que le rapprochement se fasse. Le président sortant a juré tout le temps de ne jamais donner le pouvoir à son ennemi juré: Mais en le disant il prophétisait le succès de l’autre et Dieu l’écoutant lui demande de passer le témoin à celui-là qu’il a oint pour diriger le pays. Comment faire? Wait and see.

La troisième leçon est que rien n’est éternel sur cette terre. Tout est éphémère et tout passe sauf la parole de Dieu. Dix ans pour Yayi Boni, seraient passés trop vite. Le président sortant a-t-il eu le temps de dérouler tout son projet de société? Je ne peux le dire. Pour le reste il va devoir passer les dossiers à son frère et AMI le président Patrice TALON et son équipe pour la continuité. Vive le Bénin, Vive le peuple et l’alternance au sommet de l’Etat.

Tkp.


Bénin: La campagne pour le second tour de l’élection présidentielle très moche.

1- Un premier tour très palpitant.

Les résultats du premier tour de l’élection présidentielle proclamés par la Cour constitutionnelle donne gagnants pour le second tour les candidats Lionel ZINSOU (27,11%) et Patrice TALON (23,52%). L’un se réclamant de la Vraie rupture et l’autre de la Rupture.

Après la période de l’effervescence dans les deux états major des candidats venus en tête, l’heure aux différents ralliements. Le candidat Lionel ZINSOU maintient sa grande coalition dite republicaine, composée des forces FCBE, coalitiion du chef de l’Etat, le PRD, parti du président de l’Assemblée Nationale, la RB, le parti du maire de la ville de Cotonou, avec les nombreux autres partis alliés.

Quant au camp dit de la Rupture, il compte en son sein les partis qui avaient soutenu le candidat Patrice TALON au premier tout comme Alternative Citoyenne.  A ce lot de partis viennent s’ajouter tous les partis et mouvements des candidats recalés au premier tour, notamment le candidat  Sébastien ADJAVON venu en troisième position avec 22,07%, le candidat Abdoulaye BIO TCHANE,( 7%) et Pascal Irenée KOUKPAKI (5%). Dans ce grand nombre il faut remarquer aussi tous les anciens ministres du président Boni YAYI, comme Alexandre HOUNTONDJI, François NOUDOGBESSI, Kogui N`DOURO, Richard SENOU et ses nombreux conseillers spéciaux et techniques qui polluaient le palais de la présidence et tombés autrefois en disgrâce. Cet attroupement des anciens dignitaires qui ont pactisé avec le président sortant fait craindre aux observateurs que la Rupture ne soit un retour déguisé de ceux qui ont mangé dans la calebasse avec des poêles ou des pêles. Est ce une rupture quand tous les ministres déchus d’un régime se retrouvent avec un ancien bras financier du régime accusé à tort ou à raison de destabiliser le pays en projettant l’empoisonnement du chef de l’Etat. Affaire classée non lieu depuis et pardon proclamé de chaque côté des protagonistes.

2 – Un second tour sans grande effervescence.

La deuxième phase de cette campagne se caractérise par une raréfaction des mouvements comme au premier tour. Loin de nous les grands meetings ou rassemblement populaires. Les grandes caravanes laissent la place aux contacts de proximité. Déficit de moyens financiers ou changement de stratégie. Seuls les candidats peuvent le dire. L’autre raison pourrait aussi être que chaque candidat estime de son côté que le tour est gagné et point n’est besoin de jeter l’argent par la fenêtre. Ceci serait une grave erreur car cette élection du 20 mars est en toute une autre.

En tout cas à quelques heures du scrutin, le pays est calme, les béninois vaquent paisiblement à leurs occupations, ils vont et viennent en paix au moment où certains responsablent de parti sillonnent les maisons pour distribuer encore quelques billets de banque qui traînent ça et là dans les coffres.

Vivement que le 20 mars le peuple sorte voter et que celui qui va amorcer le développement de ce petit pays , le Bénin sorte des urnes.

le candidat Talon faisant promotion pour Zinsou. Pur montage
le candidat Talon faisant promotion pour Zinsou. Pur montage
Le candidat Zinsou fait campagne pour Talon: Pur montage
Le candidat Zinsou fait campagne pour Talon: Pur montage


Bénin: Campagne électorale pour les présidentielles, la revue de presse de ce jour.

La revue des titres des journaux, l’autre faç0n de faire de l’information une priorité. Suivons à travers ce recueil de journaux, l’actualité de la campagne électorale pour la présidentielle du 06 Mars 2016 au Bénin.

le lieutenant de la RUPTURE, associé au candidat Patrice Talon, aurait peur d'un KO au 1er tour du candidat de la mouvance présidentielle.
le lieutenant de la RUPTURE, associé au candidat Patrice Talon, aurait peur d’un KO au 1er tour du candidat de la mouvance présidentielle.
Le candidat Adjavon Sébasttien avec son lieutenant He Rachidi Gbadamassi, mobilisent l'attention de la presse
Le candidat Adjavon Sébasttien avec son lieutenant He Rachidi Gbadamassi, mobilisent l’attention de la presse
Le candidat Lionel Zinsou en marcheting politique dans le grand marché international de Dantokpa
Le candidat Lionel Zinsou en marcheting politique dans le grand marché international de Dantokpa
Le candidat de la Rupture Patrice talon fait du charme politique en dix points
Le candidat de la Rupture Patrice Talon fait du charme politique en dix points
Le candidat Adjavon en démonstration de force politique.
Le candidat Adjavon en démonstration de force politique.
Le maire de Ouidah, Sévérin Adjovi, chercherait toujours une chaise pour faire asseoir son choix pour l'élection présidentielle.
Le maire de Ouidah, Sévérin Adjovi, chercherait toujours une chaise pour faire asseoir son choix pour l’élection présidentielle.
Les candidats Aké Natondé et Atao Hinnouho: Deux jeunes dans la course pour la Marina
Les candidats Aké Natondé et Atao Hinnouho: Deux jeunes dans la course pour la Marina


Bénin : la campagne électorale commence

L’élection présidentielle prévue pour mars 2016 au Bénin est entrée dans son dernier virage. A partir d’aujourd’hui, débute sur toute l’étendue du territoire nationale la campagne électorale.


La grande certitude

Il n’y a plus de doute. Le 6 mars 2016, le corps électoral béninois ira aux urnes pour le premier tour de l’élection présidentielle afin de désigner le successeur du président Boni Yayi, l’homme du changement et de la refondation.

Deux semaines de mobilisation, de sensibilisation, d’agitation, d’insomnie et de pollution vocale. Tous les candidats, en tout cas pour ceux qui en ont les moyens, doivent parcourir toutes les contrées du pays pour inviter le peuple et surtout le bas peuple, à voter pour tel ou autre candidat, présenté comme étant le meilleur, le messie, le sauveur.

Les promesses électorales

C’est en cette période que les villageois de mon cher et beau pays le Bénin, voient plus de grosses cylindrées circuler dans les grandes campagnes. En l’espace de deux semaines, le pauvre agriculteur de mon village prend de la valeur et fait monter les enchères. Tous les candidats viennent solliciter son suffrage avec les nombreux salamallékoun. Subitement tout le monde s’intéresse à sa condition de vie : pour l’eau potable qui manque dans le village, on promet d’en faire le forage. Pour le centre de santé qui n’existe pas, dès qu’on aura le pouvoir on va y envoyer le meilleur médecin du pays. Pour l’école qui a connu son dernier instituteur depuis dix ans, à la prise du pouvoir par notre candidat, on viendra construire la résidence du directeur d’école. Bref, c’est la période de toutes les promesses démagogiques et malheur à celui-là qui osent croire en celles-ci. En tout cas comme l’avait si bien dit l’actuel président de l’Assemblée Nationale, les promesses électorales n’engagent que ceux ou celles qui  croient en elles.

Mais la population a tout compris depuis et sait qu’après cette période, il n’y a plus rien à espérer de ces farceurs qui en l’espace de quelques jours se transforment en bon samaritain. Alors elle en profite pour soutirer le plus possible à ceux qui se présentent à elle : tee-shirt, argent, vivres et denrées alimentaires, moyens de transport et de communication. Tout y passe. Pourvu que le candidat donateur croit que son vis à vis est sincère, il en donne : grand marché de dupes.

Les premières images de la campagne

Pour vous faire vivre les premières heures de cette campagne, je vous propose la sélection de quelques photos illustratives.

les Zémidjan ou conducteurs de moto à deux roues, moyens de communication politique très utilisés en cette période de campagne électorale
les Zémidjan ou conducteurs de moto à deux roues, moyens de communication politique très utilisés en cette période de campagne électorale
Un électeur vérifiant ses données sur sa carte d'électeur
Un électeur vérifiant ses données sur sa carte d’électeur
Le candidat Sébastien Adjavon prenant un bain populaire lors d’un meeting dans un stade de la place
Le candidat Lionel Zinsou délivrant un message politique
Le candidat Sebastien Adjavaon en deplacement politique

 

Le candidat Pascal Irenée Koukpaki saluant la foule lors d’une sortie politique

 

Le candidat Lionel Zinsou saluant la foule lors d'un déplacement politique
Le candidat Lionel Zinsou saluant la foule lors d’un déplacement politique
Panneau géant illustrant le candidat Koukpaki
Les vodouns se font aussi inviter dans la campagne. Ici le fétiche Zangbétô ou gardien de la nuit lors d'un meeting politique
Les vodouns se font aussi inviter dans la campagne. Ici le fétiche Zangbétô ou gardien de la nuit lors d’un meeting politique

 


La couleur de la peau divise les béninois.

A la veille de la campagne pour l’élection présidentielle de février 2016 au Bénin, aucune question n’aura agiter autant l’opinion publique que la question de la couleur de la peau du premier ministre Béninois, Lionel Zinsou qui divise à n’en prendre garde le peuple béninois.


– Martin Luther King dans l’insomnie.

Je nous  croyais à l’abris de ces questions que j’ai toujours pensé être réservées jusque là aux pays occidentaux qui lutte chaque jour contre les problèmes de migration et de couleur de la peau. J’ai toujours cru que le problème social que pose la couleur de la peau n’avait sa signification réelle qu’aux Etats Unis, où nous savons que beaucoup de luttes historiques ont été faites pour banir les inégalités sociales liées à la couleur de la peau d’un citoyen. Le pasteur Martin Luther King verrait son paisible sommeil de l’au-delà être pertubé à l’idée de savoir que sur la terre africaine et plus précisement au Bénin, avoir une peau claire, métissée ou café au lait, pourrait constituer une barrière pour accéder aux hautes fonctions républicaines, ou juste jouir des droits du citoyen. Et pourtant c’est ce qui se discute à tous les coins de rue depuis que le franco-béninois ou le bénino-français Lionel Zinsou a osé accepter briguer la magistrature suprême en remplacement du président actuel Yayi Boni.

– Seul argument contre sa candidature.

Mon père m’a toujours défendu de faire la politique. En effet selon lui, c’est le jour où tu rentres en politique au Bénin, que tu connais ta vraie histoire de vie que les gens te racontent. Lionel Zinsou aussi en a eu pour son compte. Les gens ne l’ont pas râté. Certains trouvaient qu’il n’est pas le fils de son père, d’autres avançaient qu’il est plus long c’est à dire plus élancé que les membres de sa famille, quand la grande majorité de ses détracteurs clamaient qu’aucun métisse franco-béninois n’est point assez clair comme lui. La dose de métissage est si élevée qu’on ne saurait l’accepter comme président de la république et donc la cour constitutionnelle devait invalider sa candidature. Pauvre béninois. Quand tu décides de tuer, tu le fais sans arme. Ta bouche seule te suffit.

– Lionel Zinsou plus que jamais serein.

Mais en face de toutes ces calomnies, le candidat Lionel Zinsou n’a jamais perdu son calme. A la limite il ne répond même pas à ses détracteurs. Le chien aboie la caravene passe. Ici, la précampagne bât son plein, la couleur de sa peau continue d’occuper ses adversaires quand lui continue d’expliquer à la population qu’il faut apporter de la lumière et de l’énergie dans toutes les familles, qu’il faut assurer aux zémidjans la securité sociale, et qu’il faut réorganiser l’economie rurale, base du développement du pays.

Au soir du jour de l’élection présidentielle, nous verrons entre ses détracteurs et lui. à qui le peuple donnerait son suffrage.

Franco-béninois, le prmier ministre du Benin ne réponds pas aux attaques concernant la couleur de sa peau
Le candidat des forces coalisées pour l’élection présidentielle de 2016 au Bénin.

Que le peuple gagne. C’est ça la démocratie.

 


La précampagne pour l’élection présidentielle bât son plein Au Bénin.

Le 06 Avril 2016 le Bénin va fermer une page importante de son histoire politique: dix ans du régime Yayi, du changement à la refondation. Le chef de l’Etat actuel va passer le témoin à celui qui sera élu au suffrage universel ce 28 février 2016. Actuellement c’est la précampagne qui occupe toute la classe politique.


 

– Un départ plus que certain.                                                                                                                                       La volonté du peuple aura euu raison des manigances souteraines pour une révision  de la constitution béninoise par  le président Boni Yayi. Bien que tous les Béninois soient conscients des insuffisances de la loi fondamentale actuelle, nombreux sont ceux qui ne souhaitent pas qu’elle soit revue à la fin du règne du président sortant. En effet, beaucoup craignent que le virus de la  » révision opportuniste » n’infecte le président Yayi à l’instar de ses pairs du continent. Dès lors la précampagne pour l’élection présidentielle ouvre des opportunités à tous les candidats de venir vanter leur mérite.

-La précampagne dans toute sa fièvre.                                                                                                                      Le fauteuil du chef est vacant. Boulevard ouvert pour les nombreuses intentions de candidatures. C’est ainsi que nous avons vu des candidats de toutes sortes. Il en avait de fortement serieux, comme le premier ministre actuel, l’ex premier ministre et les deux milliardaires d’hommes d’affaires. Par contre il en aussi de ridicules qui n’ont pu valider leur candidature à la CENA, pour plusieurs raisons, parfois pour defaut de certificat de résidence ou encore defaut des 15.000.000 de ccaution.                                                                                                                                                                          La  précampagne battant son plein, nous assistons à plusieurs ralliements. De nouvelles configurations politiques se mettent en place. Les grands candidats qui rallient à leurs causes de grandes forces sont notamment par ordre de manifestation de ralliement:

– Lionel Zinsou, le premier ministre franco-béninois.

Le prmier ministre à gauche investit candidat du parti PRD de me Houngbédji Adrien, président de l'assemblée nationale, le samedi 30 janvier 2016 à Porto Novo
Investiture du candidat Lionel Zinsou par le PRD, le parti du président de l’Assemblée Nationale

Il a pu rallier à sa cause, entre autres formations politiques, le PRD, parti du president de l’Assembléée Nationale et la RB, le parti du maire de la ville de Cotonou.

–   L’autre candidat qui voit autour de lui du monde se constituer est l’ex premier ministre Pascal Irené Koukpaki. L’UNDP de l’ex premiere secretaire parlementaire a rallié son bateau, tout comme beaucoup d’autres mouvements politiques.

Le candidat Koukpaki en démonstration de force politique
Grande manifestation de soutien de soutien pour PIK a l élecction présidentielle

Ici c’est l’espoir que la vague jaune l’emporterait au soir du 28 février 2016. Dans cette même foulée de grands rassemblements  autour des candidats, nous ne pouvons oublier la vague bleue du magnat des produits congelés. Le président Sébastien Adjavon au pouvoir scandent ses sbires. Son implication active dans l’économie béninoise lui crée une bonne influence sur le peuple. Beaucoup de partis se sont aussi ralliés à lui tel que le FDU de l’ex président de l’Assemblée Nationale, le professeur Koffi M. Nago.

L'espoir des partisans de seba de le voir devenir president de la republique
les militants de adjavon lors de sa declaration de candidature

Pour le moment donc la fièvre électorale monte et le thermomètre risque d’exploser. Partout dans les rues et les quartiers, c’est des réunions, des rencontres politiques. Tout le monde participe aux débats. Le peuple attends celui qui offrirait plus de jetons de présence aux réunions. On ne parle pas d’achat de conscience mais plus tôt de petits sous de rien du tout pour le déplacement et ‘acheter de l’eau à boire. Quand le politicien devient subitement généreux, il faut en profiter. Et le peuple a tout comprit. Vivement que le meilleur président gagne pour qu’enfin le peuple prenne son envol.

Tkp

 

 

 


Le Général-Président-Pasteur St Mathieu s’en est allé avec tous les secrets.

Le Bénin a perdu son président le plus connu et qui aurait passé le plus de temps au pouvoir. En somme 27 ans de pouvoir pour celui-là qui aura marqué de sa gestion plusieurs milliers de Béninois. Il s’en est allé à la demeure éternelle, le samedi 12 Décembre 2015, emportant avec lui tous ses secrets dont le peuple aurait aimé qu’il soit retiré un petit coin de voile. 


1- Historique

Le 26 octobre 1972, la République du Dahomey  se réveilla sous les tintamares des chansons militaires à la radiodiffusion nationale.  Par la voix ferme d’un commandant de l’armée dahoméhenne, Mathieu Kérékou, les militaires annoncent la fin du Conseil Présidentiel, monstre à trois têtes qui dirigeait jusque-là le pays.Le Dahomey fut le seul pays au monde à connaître ce système de gestion des affaires de la République, de façon alternative chaque deux ans par trois présidents. Quel génie du peuple dahoméhen?

Le communiqué annonçait dès lors la création du Groupement Militaire Révolutionnaire (GMR) présidé par le Commandant, futur grand camarade lutte, Mathieu Kérékou.

2-La période révolutionnaire.

Après sa prise de pouvoir par les armes, le commandant va orienter l’idéologie de gestion du pays sur la voie du marxisme – léninisme. Ce fut la période révolutionnaire. Toutes les structures de l’Etat furent nationalisées, les sociétés des expatriées sont repris dans le giron de l’Etat et l’initiative privée réduite à sa plus simple expression. Tout appartenait au peuple  depuis le pouvoir jusqu’ à la plus petite parcelle perdue dans un coin du village le plus profond. Tout le monde est devenu camarade, depuis le président, nommé le Grand camarade de Lutte jusqu’aux parents à la maison, où les enfants appelaient leurs pères: camarades papas et leurs mères: camarades mamans.

Au cours de cette période révolutionnaire, la répression fut l’arme la plus utilisée et la privation des libertés individuelles est monnaie courante. Nombreux sont les Béninois qui ont péri dans les prisons du régime dont les plus célèbres sont: Ségbana, Petit Palais. Ceux qui avaient la chance ont pu s’évader quand beaucoup d’intellectuels et autres réactionnaires ont préféré vivre à l’exil.

3- Les secrets du commandant

L’objectif réel de ce billet n’est pas de revenir sur les périodes sombres de la révolution. Mais de rappeller à l’opinion nationale et internationale qu’il y a beaucoup de secrets avec lesquels le Général est parti dans l’eau-dela. Le peuple aurait aimé avoir sa part de vérité sur l’affaire KOVACS. La jeune génération aurait aimé savoir comment son ami Michel Aikpé fut assassiné. Le Général est parti en se taisant sur les grosses affaires de pillage de l’économie nationale, les banques nationales qui sont dépouillées, les disaparitions des adversaires dans les prisons«  dorées«  du régime PRPB.

Le Grand camarade de Lutte a disparu laissant derrière autant de sujets qui susciteront pour longtemps des questions dans l’esprit de ses concitoyens.

Mon espoir est qu’il ait laissé des mémoires qu’on pourrait parcourir pour mieux connaitre l’histoire et les secrets de la gestion du pouvoir.

Le Grand camarade de Lutte est mort. Vive le Général

Prêt pour la Révolution, la Lutte continue.

Bon voyage à l’illustre disparu

Derniers hommages à Kerekou
Derniers hommages à Kerekou
Enterrement du General Mathieu kerekou
Enterrement du General Mathieu kerekou


Nostalgie climatique, poème d’un défenseur de la nature qui s’adresse à ses comtemporains.

Le monde ne cesse de se dégrader; dégradation résultant des actions néfastes de l’homme sur son environnement. L’homme dans son désir de dominer le monde a oublié qu’il n’est qu’un des multiples éléments qui composent la nature et qu’il doit négocier avec les autres éléments.  Mais Hélas!

Ecoutons la voix de  cet défenseur de la nature, démuni devant les atrocités imposées à la nature.


Peuples de la Terre, Frères de l’autre bout du monde, de l’Amazonie et du Bénin. Voisins de l’autre rive de l’Atlantique et de la Méditerranée, nos enfants et nos petits enfants ne vivront pas sur la terre que nous avions connue.
Qui leur racontera la vie de l’autrefois, harmonieuse avec la nature, en respect des traditions de la forêt et soucieuse du devenir du bien commun, dame Nature ?
Qui leur dira qu’autrefois nous parlions le langage des animaux et décodions les empreintes des pas des éléphants pour nous orienter dans la forêt ? Trouvez- moi quelqu’un pour dire aux générations futures que jadis nous connaissions la vertu des plantes et l’utilisions pour nous soigner. Nostalgie.
Peuples de la Terre, frères de l’autre bout du monde, de l’Amazonie et du Bénin. Voisins de l’autre rive de l’Atlantique et de la Méditerranée, qui pourra raconter à nos enfants et petits -enfants que le marin sans boussole, avec sa connaissance des saisons et du climat naviguait de l’Amérique à l’Afrique et de l’Afrique à l’Asie. Nostalgie.
Peuples de la Terre, frères de l’autre bout du monde, de l’Amazonie et du Bénin. Voisins de l’autre rive de l’Atlantique et de la Méditerranée comment expliquer à nos enfants et petits-enfants que notre génération a réussi à briser l’harmonie entre dame nature et nous, harmonie que nos pères nous ont laissée en héritage. Comment expliquer aux générations futures que par nos mains et nos dents, nous avons réussi à créer un monde où vivre en symbiose avec la nature devient un problème. Nous avons réussi à faire de notre planète un enfer. Qui pourra l’expliquer aux générations futures ? Nostalgie.
Peuples de la Terre, frères de l’autre bout du monde, de l’Amazonie et du Bénin. Voisins de l’autre rive de l’Atlantique et de la Méditerranée, la révolution industrielle nous a conduit à une industrialisation galopante de nos cités.
Nous avons puisé du pétrole partout dans le monde pour alimenter nos grosses usines. Nous avons pollué l’environnement de carbone. Nous avons libéré dans la nature du gaz non recyclable, les gaz à effet de serre qui nous enserre. Qui pourra l’expliquer aux générations futures ?
Nous avons détruit nos forêts pour ériger de grands buildings et construire de nouvelles villes. Nous avons détruit nos forêts pour faire des papiers et alimenter nos grandes imprimeries. Nous avons détruire l’équilibre naturel de la planète. Qui pourra l’expliquer aux générations futures ? Nostalgie.
Peuples de la Terre, frères de l’autre bout du monde, de l’Amazonie et du Bénin. Voisins de l’autre rive de l’Atlantique et de la Méditerranée, dites-moi comment dire aux générations futures, que nous sommes responsables des changements climatiques ?
Oui nous sommes responsables du décalage des saisons. Oui nous sommes coupables de la montée des eaux de nos océans et de la fonte des massifs glaciers. Nous sommes complices de l’érosion côtière qui engloutit nos villes et nous menace d’extinction.
Nous sommes auteurs et coauteurs, de la canicule qui étouffe et qui emporte sur son passage des êtres qui nous sont chers. Comment expliquer aux générations futures que nous sommes complices de la mort de nos parents emportés par les tsunamis et ces forts orages qui frappent nos régions ?Nostalgie.
Peuples de la Terre, frères de l’autre bout du monde, de l’Amazonie et du Bénin. Voisins de l’autre rive de l’Atlantique et de la Méditerranée, qui peut expliquer à nos enfants et petits-enfants que néanmoins, nous avons essayé de trouver des solutions au problème. Beaucoup de sommets furent organisés pour endiguer le mal ? De la conférence de Rio à la COP 21 de Paris, nous avions pris de solides résolutions et faire de belles promesses qui trainent à se concrétiser. Comment expliquer aux générations futures que les promesses de fonds faites, ne sont rien d’ autre que déshabiller Paul et habiller Pierre ? Nostalgie.
Peuples de la Terre, frères de l’autre bout du monde, de l’Amazonie et du Bénin. Voisins de l’autre rive de l’Atlantique et de la Méditerranée, j’ai la nostalgie de ce temps jadis, où revenant de la ville pour les vacances je pouvais chanter :« Qu’il est gai de voguer sur le lac Ahiémé quand le temps est serein fredonnant un refrain. Les pêcheurs enjôlés, jettent leurs filets. La barque va très vite, rame par rame et nous rapproche de la berge. A l’autre bord de la rive, cocotiers et palmiers forment un beau pâturage vert».
Nostalgie, J’ai la nostalgie !


Les changements climatiques occupent les dirigeants du monde à la COP 21 loin des véritables dégâts causés par le phénomène

Le 30 Novembre 2015 s’est ouverte à Paris, la conférence internationale sur le climat et les changements climatiques.Le président Français, François Hollande et ses pairs du monde entier, vont réfléchir aux voies et moyens pour réduire d’ici 2030, le réchauffement climatique de 2 degré.


 

  • Les véritables dégâts climatiques

Depuis quelques décennies les effets palpables des changements climatiques dans nos régions. Les agriculteurs évoquent les modifications survenues dans le rythme des saisons. A Vakon, dans la région arachidière de notre pays, la grande saison des pluies chevauchent la petite saison, et les périodes de sécheresse ne correspondent plus à ceux que nos grands-parents ont connu dans leur jeunesse. Les saisons de récoltes se confondent de nos jours aux périodes des fleurs, du coup la production agricole connaît une baisse drastique. De même les cultures de contre saison, à savoir le mil, le sorgho, le mais ne peuvent plus être produites, car les saisons ne sont plus clairement définies et la pluviométrie est perturbée. La conséquence directe, est donc le risque de la famine qui plane sur notre pays. Des changements climatiques et gaz à effet de serre, à nos plats, vous voyez donc qu’il n’y a juste qu’un pas à franchir.
Dans le bassin céréalier de Ouinhi, les constats ne sont pas moins tristes. De vastes étendues de cultures submergées par l’eau des dernières pluies. Rien à espérer de tout cet colossal investissement financier réalisé par les pauvres agriculteurs sur fonds de crédits bancaires. Qui va les dédommager ?
Un autre domaine pour illustrer les effets des changements climatiques sur notre vie quotidienne est celui de nos amis pêcheurs. Les pêcheurs sont confrontés à une modification de l’écosystème marin sur nos côtes. Autrefois de Janvier à Mars, le courant marin est chaud, ce qui permet la migration des poissons vers nos côtes et donc la population halieutique augmente et il y a quantité importante de poissons à pêcher. Mais à quoi assistons-nous depuis un temps ? Il y a dans nos eaux marines, une rencontre inattendue de deux courants marins. Celui venu de l’océan indien et celui bien sûr venu de la côte ouest américaine. La rencontre de ces deux courants, n’étant pas propice à la vie aquatique, il se trouve donc que sur nos côtes, il n’y a plus de population halieutique. Pas de poissons, que va chercher le pêcheur sur la mer ?
Du côté de nos amis, les bergers de la région de Karimama, c’est le même constat amer. Le bétail est décimé. Ici se combinent deux effets du réchauffement climatique. D’un côté, il a l’avancée galopante du désert. Les pâturages autrefois verdoyantes sont brûlés par le soleil, et disparaissent à grande vitesse. Le fleuve Niger se rétracte de plus en plus dans son lit et s’assèche. Alors pas de pâturage et pas d’eau. On ne peut qu’assister à ce que nous voyons : des carcasses de bêtes qui jonchent les régions.
Donc le problème de réchauffement climatique n’est pas une vue d’esprit. C’est une question réelle qui se pose à nous et qui va se poser aux générations futures. Dans le domaine de la santé aussi, les problèmes ne manquent point. Les médecins annoncent la découverte dans nos contrées de nouvelles maladies qu’on pensait autrefois ne concerner qu’une tranche de la population du monde. Les affections allergiques augmentent, les bronchopathies obstructives chroniques touchent un plus grand nombre de patients pour ne donner que ces exemples.

  • Tentative de résolutions et fausses promesses

Alors que faire devant ce tableau alarmant ? Allons-nous céder à la panique ? Bien sûr que non. Et c’est justement dans ce contexte et comme un seul homme tous les gouvernant du monde se sont réunis à la COP 21 de Paris pour trouver des solutions idoines et immédiates à la problématique du réchauffement climatique.
D’abord c’est louable de constater que les pays africains partent à cette COP 21 de façon unanime. Ainsi dit, l’Afrique demande aux pays développés, industrialisés de réduire leur production en carbone et surtout de dédommager les victimes : la politique du pollueur-payeur. Le porte –parole des présidents africains, le président Béninois Boni Yayi, propose la création au sein de l’ONU d’un organe de régulation et de suivi des accords doté de capacité de sanction.
Quant à la France, elle fait la promesse d’augmenter son aide aux pays africains. Réduire la déforestation et la désertification des pays africains est l’une des solutions envisagées. La France propose deux milliards d’euro sur les dix ans à venir au profit des pays sahéliens.
Le groupe des pays émergents ne proposent encore rien à cette COP 21 car ils estiment que toute résolution qui demande une réduction de l’industrialisation, aura in impact inévitable sur leur processus de développement. Quant aux USA , en tête des grands pollueurs, on attend encore de véritables propositions pouvant faire avancer les négociations.

La COP 21, une réunion encore de plus sur les changements climatiques? Seul l’avenir nous le dira.



 


Mondoblogueur peut être gaou mais jamais yanta.

Dans un groupe quand on pose une question qui n’est pas claire,il faut demander de précision.


Premier jour des mondoblogueurs au pays de « Nulle part ». Un samedi après midi très clément que seule la ville de « Ne dit pas mon nom » sait offrir à ses paisibles habitants. Le vent soufflait léger sur la ville, atmosphère ni trop chaude ni trop froide. Le voyage fut long pour certains voire très long pour d’autres. L’Afrique est le seul continent au monde, où les vols aériens sont effectués comme dans des cars rapides ou les gbacas chez nos amis les gaou. Trop d’escales, il faut s’arrêter dans chaque pays pour prendre des passagers. Ainsi au bout du rouleau, voici le passager qui descent éreinté et totalement cassé. Bref apès ce voyage long et fatiguant, les mondoblogueurs ont eu droit à un déjeuner chez tata chantou. Certains ont préféré aller faire une petite sieste quand d’autres ont cru bon aller s’acheter une puce de téléphone et de crédits pour donner des nouvelles de la famille.

Un peu plus tard vers la soirée, voici nos nouveaux blogueurs venus s’asseoir dans la paillote centrale de chez tata chantou. Quoi de plus normal. Il faut faire connaissance. Faire le brassage. C’est ainsi que j’ai rencontré mes amis de la Côte d’Ivoire, « Gbè est mieux que dra« , celui d’ Au pays des éléphants sans oublier les Togolais et les Maliens. L’ambiance était bon enfant et on causait comme de vieux amis lycéens qui se réjouissent de la victoire présidentielle de leur ami Roch Kaboré de Ouaga. Jusque là personne n’est encore gaou encore moins yanta.

Mais subitement une question fusa de devant et on cherchait à savoir <<tu prends quoi?>> On demandait ainsi la boisson préférée de chacun. Certains optaient pour la bierre  » gazelle », d’autres laissaient leur penchant s’épandre du côté des sucreries. Le drame allait survenir bientôt. En effet on avait pas encore atteint la moitiée de nos bouteilles quand tata chantou, flanquée de son gérant, vint pour faire le point des conso. Il faut payer. Mais qui va payer? Nous on nous a demandé ce que nous allons boire et non si nous avons de l’argent pour boire quelque chose. On a répondu à la question qui nous a été posée. Heureusement que le mondoblogueur était fliqué. Il a donc payé, sinon c’est pas gazelle qu’il allait boire mais saurait été une coupe de honte. Mondoblogueur est peut être gaou mais jamais yanta.

Ici sous les tropiques quand tu demandes à quelqu’un ce qu’il va boire, c’est toi qui prend en charge la bouteille. Ici sous les tropiques tu ne peux pas inviter une go dans un restau et faire five/five ou cinquante cinquante? Non c’est toi qui assumes les 100%. C’est cela le gentleman.

Bref désormais que les questions soient bien précises, claires et sans ambiguité. Et toi aussi mondoblogueur quand tu ne comprends pas une question, pose des questions pour mieux  comprendre et ne pas te faire gaou, puis yanta.

Mais pour le moment mondoblogueur est peut être gaou mais jamais il ne sera yanta.