Romero Jucá ou l’évidence d’un Coup d’Etat au Brésil?
L'archive sonore contenant les propos de Romero Jucá sur Dilma plonge le sommet du pouvoir brésilien dans une nouvelle ère d'instabilité politique.
Brésil : Dilma dans un dilemme, l’opposition en position. Il y a quelques semaines, le Brésil a occupé le devant de l’actualité ; cette fois-ci, pas pour son admiration pour le ballon rond mais pour sa politique qui ne tourne plus rond. Aujourd’hui d’autres titres occupent le devant de la scène mais le Brésil n’a pas encore dit son dernier mot. De quoi s’agit-il réellement ? Présentation de la situation La grogne…
J’aurais pu écrire un long billet de blog pour vous raconter cette « semaine typiquement brésilienne », surtout pendant le carnaval (ça réveille, n’est-ce pas?), mais, je vais me contenter d’un petit résumé de l’actualité très colorée du côté de Rio et de Belo Horizonte. Et je ne parle même pas du virus Zika…
Les brésiliens aiment copier les Etats-Unis. Chaque étranger vivant au Brésil a déjà entendu cette phrase lors d’une conversation banale autour d’une table, à l’université entre collègues, au travail ou lors d’un match de football informel du samedi matin. Pendant mes études de Sciences politiques, j’ai vite compris que même cette branche très austère des Sciences sociales copiait assez nettement le « modèle américain »: la hard politics. Celle-ci a pris l’habitude…
J’ai hésité avant d’écrire ce billet, mais l’heure n’est plus à la tergiversation. Il est temps de prendre des mesures drastiques pour en finir une bonne fois pour toute avec ce spectacle décadent qu’est dévenue la « Seleção ». Neymar, David Luiz et Dunga ne sont que les bouc émissaires d’un mal plus profond qui détruit le football brésilien depuis des décennies. Il faut en finir avec l’équipe brésilienne de footaball.
C’est un phénomène typique d’une époque qui exige bien une analyse ici. Les femmes sont de plus en plus méchantes dans les télénovelas brésiliennes (feuilletons tv de soirée). Contrairement au désormais cultes « Hommes difficiles » des séries US, la télévision brésilienne mise sur le côté obscure de la femme. Tentative d’analyse.
« Brésil, pays du football », pays du « jogo bonito », un titre bientôt contesté ? Le Brésil affectionne particulièrement les titres pompeux : « Le pays de l'amour »,« le pays du plus grand carnaval du monde », « le géant des Brics », et tout récemment, le pays a même gagné l'honneur d'avoir dans son Parlement le plus mauvais député du monde en la personne de Jair Bolsonaro.
À Natal, quelques étudiants ont leur billet de bus de façon gratuit. Il s’agit quand même d’un sujet de grande polémique car les entrepreneurs et la mairie, eux, ils veulent éloigner cette mesure. Ils soulignent la perte d’avantages. Je pense qu’au-delà des étudiants, le ticket gratuit pourrait être étendue aux employés qui sont au chômage, (Crédit photo: Fabio Santana).
Lorsqu'un million de personnes sont descendues dans la rue le 15 mars dernier pour manifester contre le gouvernement de Dilma Rousseff (ou contre la corruption, cela n'est pas trop clair), la question raciale a ressurgi. En chute libre, la gauche au pouvoir a profité de ce remue-ménage médiatique pour instrumentaliser les Afro-Brésiliens.
Difficile d’être optimiste par les temps qui courent. Le Brésil est dans la tourmente. Ceux qui annonçaient une crise économique de grande envergure pour l’année 2014 se sont trompés d’une année. L’année 2015 est cauchemardesque pour les Brésiliens. Dilma Rousseff réélue en décembre 2014 n’est pas sûre de terminer son mandat tant le mouvement pour un impeachment prend de l’ampleur. Curieusement, une autre « femme du pouvoir », chez nos voisins argentins,…
Comme beaucoup de personnes de mon entourage, j'avais entendu dire que les aborigènes qui habitaient dans la forêt bolivienne aimaient fabuler. Un jour, j'ai pu passer un bref séjour à leurs côtés. Généralement, ils chassaient des animaux et ils recueillaient des plantes comestibles pour se nourrir.